#déracinement
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Conspirationnistes, ridiculiser ou aider
Les théories du complot existent dans le monde entier, de tous les temps. Dans l'Antiquité, il y avait des explications fantaisistes comme par exemple un juif qui attire le mauvais oeil en Alexandrie. Les idéologies nazies se nourrissaient de théories du complot.
Les média sociaux sont révélateurs des théories. Il y a des gens qui pensent que la terre est plate, que la fin du monde arrive, les anti-vaccins. Des gens qui défient les lois naturelles et la simple observation. Cela défie l'entendement. Il est tentant de se moquer d'eux, de les traiter de débiles ce qui renforce leur idée que le monde est contre eux et qu'ils feraient mieux de rester entre personnes qui pensent la même chose ou alors recourent à la drogue.
Pourtant, il n'y a pas trop de différences entre les théories du complot et le contenu des religions. Pourtant on ne les traite pas de la même manière. On ne se moque pas de quelqu'un qui dit que Jésus multipliait les pains.
Le psychologue Abraham Maslow a théorisé le besoin. Il pensait que la science doit s'intéresser au besoin religieux. L'emprise des cultes sur les humains a été ridiculisés par la sciences. L'explication surnaturelle a été ridiculisée. Il faudrait faire de la recherche pour mieux comprendre pourquoi les gens ont besoin d'explications surnaturelles. En tuant Dieu, les gens ont été laissés dans le besoin.
Religions, Values, and Peak-Experiences d'Abraham Maslow: https://www.goodreads.com/book/show/295816.Religions_Values_and_Peak_Experiences
Il s'est fait ridiculisé par la communauté scientifique. La science a arrêté de s'intéresser à ces questions-là.
Dans leur vie, des gens se sentent dans l'impasse à cause d'une terrible maladie, d'une mauvaise récolte, des feux de forêt, etc. Ils n'ont aucun contrôle sur cette situation, ils n'ont plus foi dans le monde naturel. Leur espoir est que quelque chose puisse tordre les lois de la nature et les protéger.
D'après Maslow, le cerveau humain doit être capable d'agir face à une situation terrible, face à une impasse, il fabrique des solutions. Les théories du complot ou les religions permettent d'agir: je peux prier, combattre les extra-terrestres, etc.
Pour combattre les théories du complot, il faut reprendre les recherches sur notre cerveau et trouver pourquoi on a ce besoin de surnaturel. D'autre part, il faut qu'il y ait moins de personnes qui se sentent dans une impasse, qui ont une perte d'espoir. Avoir un entourage, avec des amis et de la famille permet de trouver des solutions. Il faut arrêter de déraciner les gens. Il faut plus de professionnels pour accompagner les gens difficiles à vivre, pour qu'ils soient moins isolés. Il faut améliorer l'éducation pour que les gens soient plus à même de trouver des solutions ou de savoir où les chercher. Il faut renforcer la sécurité sociale et les services sociaux pour les aider. Il est paradoxal de ne plus avoir d'espoir de vivre dans un siècle où la science a apporté tellement de solutions à des problèmes qui n'en avaient pas, a apporté des avancées sociales. En Californie, si on perd son travail, on se retrouve à la rue. Leur vie devient sans espoir. S'il y avait une assurance chômage, ils auraient moins peur.
Ce n'est pas éthique de se moquer de quelqu'un d'handicapé. C'est cruel de se moquer des gens qui craquent et croient au surnaturel, au lieu de les aider. C'est un désordre comme un autre. N'oublions pas que le nombre de suicides ne fait qu'augmenter.
Théories du complot, complotisme et conspirationnisme - CIC Info: https://cic-info.ch/informations-utiles/fiches-thematique/theories-du-complot-complotisme-et-conspirationnisme/
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Ils font rire Poutine: https://www.aurianneor.org/ils-font-rire-poutine/
Do help Mrs Dalloway!: https://www.aurianneor.org/do-help-mrs-dalloway-mrs-dalloway-virginia/
Les drogues: https://www.aurianneor.org/les-drogues/
Solidarité Hélvétique: https://www.aurianneor.org/solidarite-helvetique-democratie-semi-directe/
Ma valeur n’est ni marchande ni raciale: https://www.aurianneor.org/ma-valeur-nest-ni-marchande-ni-raciale/
Les humiliés de la République: https://www.aurianneor.org/les-humilies-de-la-republique/
Change the words “HIV” and “AIDS” by “Mental illness” and see how you feel about it: https://www.aurianneor.org/change-the-words-hiv-and-aids-by-mental/
La licorne: https://www.aurianneor.org/la-licornemore-un-air-de-maman/
#aider#aurianneor#cerveau#déracinement#désordre#drogue#éducation#espoir#handicapé#isolé#maslow#nature#professionnels#psychiatrie#recherche#religion#ridiculiser#science#sécurité sociale#services sociaux#suicide#surnaturel#théorie du complot
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(Mam' dit c'est ma terre ici, c'est la terre de ma mère, c'est mes racines et je ne peux pas lutter contre ça.)
#cette terre là ne sera jamais la mienne mais je ne sais pas si je supporterais d'être celle qui la déracine une fois de plus#et pourtant j'aimerais qu'elle revienne#je déteste la savoir seule ici#parenthèse
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C'est d'abord comme une tempête sourde,
un orage grondant dans le lointain.
Les sens en éveil, une odeur, un flottement,
une attente, presqu'une prière.
Puis les éléments se déchaînent,
vagues successives qui submergent,
souffles de vent tièdes qui déracinent,
emportant tout, corps et âmes, sur leur passage..
Et enfin, comme elle est venue, la tempête s'apaise, s'éloigne,
laissant les corps tremblants, les regards presque apeurés par cette déferlante..
Un soupir, un sourire, la lune est belle ce soir...
[ S'il suffisait qu'on s'aime ]
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"Sweep me off my feet. Si on fait du mot à mot, on trouve: «balaie-moi de mes pieds », mais cela ne veut rien dire. Il faut plutôt comprendre: "renverse- moi", mais on perd l'idée des pieds et de l'ancrage au sol. Autre possibilité: "fais-moi perdre pied", mais cette fois on ne voit plus le geste et la chute. Impossible de faire tout tenir en une seule formule. Sweep me off my feet: bouscule-moi. Fais-moi perdre l'équilibre et tomber. Décroche-moi du sol. Déracine- moi. Fais basculer ce qui me faisait encore tenir debout. Pousse-moi, je veux dégringoler et assister à ma propre chute. C'est une demande, formulée à l'impératif: Sweep me off my feet, please. Fais-moi tomber amoureuse de toi, s'il te plaît. Sweep me off my feet, now. Fais-moi tomber amoureuse de toi, maintenant"
Maud Ventura, Mon mari.
Je lis ça en ce moment. L'histoire d'une passion, de l'obsession maladive d'une femme pour son mari.
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Ici s’achève ma chanson pour moi toute joie est finie, car j’ai — plantée dedans mon corps, et fichée au fond de mon coeur — une racine que nul ne peut déraciner. Amour m’a prise en haine cruelle parce que j’aime et j’ai bu du breuvage amer dont but un jour Iseut la reine.
Anonyme, Anthologie de la poésie féminine
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dans une semaine c'est mon dernier jour, j'ai tellement pas envie de partir c'est un enfer j'ai l'impression de me faire déraciner très fort d'un endroit où j'ai planté mes racines très profondément. Toutes les bonnes interactions me donnent envie de pleurer d'angoisse. J'ai prévu des petits cadeaux à offrir avant de partir à quelques personnes, les donner ça va me tuer mdr bref je suis en souffrance !! A cause de trop de joie !!
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« Dans un monde qui a atteint les plus hauts degrés de dissolution imaginables, il devient essentiel que l'homme qui souhaite survivre au milieu de tant de ruines sache quelles attitudes existentielles il devrait adopter pour ne pas succomber dans le marasme avilissant, déracinant et déchirant auquel la modernité et la postmodernité cherchent à l'entraîner. Sans aucun doute, ce sont les attitudes propres à l’Homme de la Tradition qui représentent l'antidote idéal face aux dynamiques dissolvantes des temps présents. »
Eduard Alcántara
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(jour 1)
après la fin du monde avec un peu de chance il en existe un autre
pendant si longtemps j'ai profité de ce mois d'écriture pour tenter de mettre à plat, de raconter, de dire
tout ce qu'il s'était passé
je n'ai eu qu'un succès limité
car tout en disant il fallait continuer à ne pas dire
une ouverture morcelée, histoire socialement acceptable par abus admissible
l'écriture, ma thérapie personnelle
poésie, une fosse à purin pour faire des fleurs de mes peines
alors cette année le but est peut-être d'ouvrir un peu plus grand la porte
d'enfin oser mettre en mots les dernières années
la mauvaise sexualité, les abus, le silence, les agressions
d'arrêter de me cacher derrière mes poèmes
de creuser à pleine main la chair nue
d'y déraciner le silence qui m'a enserré le corps
de réaliser que je n'ai pas à vivre avec le poids de toutes ces années qui pressent sur ma gorge
que je ne mérite pas de mourir parce j'ai péché
que je n'ai pas à mentir pour me protéger
que cela n'efface pas ni mon histoire ni mon vécu
après la fin du monde avec un peu de chance il en existe un autre
un monde où je me tiens debout sur ma parole, debout de toute ma colonne
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L'instabilité est ce qui nous rend ferme dans notre déracinement quotidien.
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L’île aux arbres disparus, Elif Shafak
Mon troisième Elif Shafak ! J’attendais l’été pour en découvrir un nouveau, comme avec Crime d’honneur l’année dernière. Bon, j’ai fini par bien aimer, mais c’était compliqué au début.
On rencontre Ada, une jeune adolescente londonienne qui a perdu sa mère il y a peu. On fait aussi la connaissance de son père, d’une tante qui débarque d’une île lointaine, et d’un figuier. Et du passé. Parce que, même si Ada est le personnage principal, ce qui est au centre du récit c’est l’histoire de ses parents — au cœur des années 70, au cœur de Chypre, au cœur d’une guerre civile. Parce que son père, Kostas, est grec, et sa mère, Defne, est turque. Et qu’à l’été 1974, sur cette petite île, il ne fait bon ni être l’un ni être l’autre.
Ici, Elif Shafak nous raconte l’histoire d’un amour interdit, et c’est ce que j’ai préféré de son roman. L’histoire de Kostas et Defne m’a beaucoup touchée, et j’ai adoré les voir jeunes, les voir se rencontrer, se cacher, se séparer, se revoir à nouveau… le tout dans ce contexte plus qu’instable, alors que leur pays était à feu et à sang. J’ai adoré aussi les personnages qui gravitaient autour d’eux, en particulier les patrons de la taverne Le Figuier Heureux. À travers eux tous, Elif Shafak nous parle de l’exil, du déracinement, des désastres écologiques causés par l’humanité, des différentes générations et de leur rapport aux traumatismes de l’Histoire. J’ai adoré leurs chapitres.
Ensuite, on a Ada. Qui est triste, seule, en colère. Sa mère est morte, son père et elle s’éloignent, et une tante venue de nulle part débarque chez eux un beau jour, alors qu’elle n’a donné aucun signe de vie quand sa mère est décédée. Ada, qui ne comprend pas pourquoi ses parents ont toujours refusé de parler de leur île natale. Ada, qui aimerait que les langues se délient.
Et puis on a le figuier. Un chapitre sur deux, le figuier dont Kostas a ramené une bouture de Chypre nous parle de l’île, de Kostas et de Defne, d’Ada, des habitants de Chypre, de 1974 et de 2000. Il nous parle de l’amour, de la haine, des arbres et des bestioles. Et j’avoue que tout ça, même si c’était beau, ça m’a bien perdue au début, et j’ai vraiment eu du mal à rentrer dans ce roman à cause de ça. Par contre, une fois dedans, j’ai beaucoup aimé. Mais Soufi mon amour restera pour l’instant le n°1 dans mon cœur. En tout cas, ici, un très beau roman sur l’amour, l’exil et le déracinement.
07/08/2024 - 11/08/2024
#livres#books#livre#book#littérature#elif shafak#l’île aux arbres disparus#j’ai lu éditions#éditions flammarion
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La France demeurera, quoi qu’il arrive, la patrie dont je ne saurais déraciner mon cœur. J’y suis né, j’ai bu aux sources de sa culture, j’ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux.
Marc Bloch
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le cygne ensanglanté
( j'avais super envie dde publier la version en français donc la voici, elle au moins elle n'est pas traduite grace à chat gpt ...)
Une goutte de sang coula, elle rejoignit sa paire. Elle s'était perdue quelque part, accompagnée de celles qui étaient parties plus tôt. Au final, elle sera bien plus heureuse séparée de la veine dont elle était prisonnière. Elle formait une flaque miroitante, un fluide qui, d'apparence, change continuellement de forme. En tout cas, c'est ce que j'ai toujours pensé. La goutte pataugera quelques heures, elle finira tout de même par sécher pour l'éternité et au-delà. Je le sais, elle se figera, belle de ses éclats passés et de son repos éternel. Elle cassera ses aiguilles. Son mouvement sera pour toujours libre.
Un ruban rouge s'était tracé pendant que je préparais la salle de bain. L'eau coulait et m'attendait. Je rebroussai chemin jusqu'à ma chambre, les lumières tamisées ne suffisaient pas, je ne voyais plus la lumière. Mon regard retomba au sol et suivit la ligne ensanglantée jusqu'à tomber nez à nez avec ses paupières, endormi et paisible, éteint mais plus vivant que jamais. Les coins de mes lèvres s'élevèrent dans un tremblement, cette rencontre, je ne voulais plus avoir à y faire face. Je déposai sur le trou perforé dans son torse une lettre, écrite à l'encre de ma passion. Le bout de papier prit instantanément la marque de ce qui me liait désormais à Elijah, un long soupir sortit d'entre mes lèvres scellées, un sentiment partagé d'une once de plénitude mélangé aux traces grandissantes d'extase me fit rejoindre le sol. Mon cœur battait la chamade, je sentis mes fils nerveux se faire tirer de tous les côtés. Elijah tira d'un coup sec sur les nerfs de mon cœur. Comment un corps si froid pouvait-il me faire bouger, manger, vivre. Je sentais que son œil m'observait, il déchirait ma peau, l'effleurait de ses baisers. Il suçait le surplus d'encre dégoulinant sur mon épaule. Il maîtrisait le mouvement, satiné et déracinant à la fois. À peine avais-je croisé son chemin qu'il osait faire affluer une avalanche d'histoires, pleines de mots coulants. Elijah demeurait à cet instant-là l'incarnation du volcan qui m'avait engloutie pour me relâcher, carbonisée sous le poids de ses mots lourds. Mon corps brûlait de la même fougue qui le faisait exister. Ma main s'enfonça dans la poche de sa veste et prit son téléphone. J'essuyai mes mains sur ma robe et pressai l'écran d'appel d'urgence.
9-1-1
"Allô, police de New York, j'écoute."
"Allô monsieur, mon ami a été tué chez lui, venez vite."
"Comment s'appelle-t-il ?"
"Elijah Exly, je suis à Washington Street."
"Avez-vous vu quelque chose de suspect, Madame, un comportement ou..."
Je ne le laissai pas terminer sa question.
"Une femme est sortie de son appartement avant que je vienne, elle avait les cheveux longs d'un blond frigorifiant et une peau plus miroitante qu'un miroir. Je vous avouerai, monsieur, que tenter de poser son regard sur elle demandait un courage inatteignable, mais si vous tenez, j'espérerai bien que vous meniez une enquête. Je vous en supplie, je veux savoir ce qui lui est arrivé. D'après ce que je savais d'Elijah, cette femme lui était proche. Dans mes souvenirs, il la surnommait Belle, je pense que c'était Annabelle. Ils s'étaient rencontrés dans une boutique de vêtements il y a quelques mois et depuis, ils étaient devenus inséparables, tels des âmes sœurs."
"Très bien, Madame, êtes-vous sûre que tout va bien ? Nous envoyons nos équipes, mettez-vous à l'abri et, si cela ne vous dérange pas, nous aimerions en savoir quelques choses basiques sur vous. Comment vous appelez-vous ?"
Je poussai un cri, explosant le téléphone sur le mur adjacent. Je dessinais sur la toile de mes cheveux le visage de l'espoir, les pinceaux récoltant sur le sol la peinture, mon chef-d'œuvre était sous son plus beau jour, je pouvais m'en délecter. Je donnais toute entière pour cette vision. J'étalai le liquide sur mes joues. Mes doigts atteignirent le corps d'Elijah, glissèrent sur le coton l'habillant avant d'atteindre le lignage de ses intestins, remontant le long de son estomac, attrapant l'ombre sans vie sur sa poitrine. Je me laissai distraire et posai mon oreille, recherchant le moindre battement de cœur.
Les sirènes de police, je les entends, ils sont trois, ils arrivent.
Le cadavre laissait transparaître la vérité et la destinée qui nous attendaient. J'en avais presque oublié que les policiers arrivaient. New York représentait tout ce que j'avais toujours souhaité, l'amour d'une vie libre où, pour toujours, je pourrais prendre entre mes propres mains les directions d'une vie vers le ciel, poursuivie par le désir de me voir monter. J'avais sans doute, quelque part dans mon inconscient, créé l'image d'une force me poussant vers le haut, une chaleur dont aujourd'hui j'avais réussi à m'emparer. Je n'avais jamais imaginé que j'atteindrais ce but si facilement, que le chemin vers la lumière pouvait se faire si rapidement, ça en devenait trop facile, je devais le rejoindre.
L'amour d'une vie,
L'amour de sa vie,
L'amour de notre vie,
L'adoration de ma vie.
J'embrassai la chair grise entre ses joues creusées, passant une dernière fois ma main dans ses cheveux ensanglantés.
"Elijah, je m'en vais, je reviens dans quelques minutes, peu importe où tu es, j'ai bon espoir que tu m'attendras. Je ramène avec moi les bijoux que tu avais demandés, ne t'en fais pas, les promesses sont un papillon que je garde au chaud dans ma forteresse, tu es le seul à pouvoir t'en saisir. J'arrive, Elijah, et je t'aime."
La sirène se faisait de plus en plus forte, ils ont été rejoints par deux autres voitures, non, ce sont des camions de pompiers.
Mon bras s'étendit jusqu'au tas de ferraille près de mes jambes. Je laissai derrière moi les souvenirs d'une vie asséchée par des espoirs inutiles. Le bain était prêt, sur le point de déborder. Le moment était venu, je traînai mes jambes et le fil de ma robe jusque dans la salle de bain, le carrelage était chaud. C'était si bon. Je retirai mes chaussettes, la sensation brûlante parcourut toutes mes cellules. La baignoire remplie à ras bord, je mis les pieds d'une traite, la souffrance était plus supportable ainsi. Avant que je puisse pousser un cri, j'entendis la porte se faire fracasser, le miroir de l'entrée éparpillant loin les bouts de glace sur le chemin rouge. J'ouvris mes yeux vers la glace de la pièce, mordis la peau de ma joue et, dans un dernier cri silencieux de son nom,
je tirai sur la gâchette de notre futur.
#ecriture#histoire courte#amour#meurtre#suicide#new york#ecrivain#auteur#blairsnote#vous devez lire !!#j'ai besoin de retour !!
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“(…) Apprenons maintenant ce qu'il en peut coûter à un peuple de quitter les lignes directrices de sa vie. Mais ayez pitié, je vous prie, du pauvre historien obligé de brosser ce tableau peu réjouissant.
Nous avons d'abord perdu, en l'aventure, notre position paysanne. Je le sais: nous avons gardé notre ancien domaine agricole. Nous l'avons même agrandi sur plusieurs points. Il reste que nous ne sommes plus un peuple en majorité agricole ou paysan. Et nous subissons vers le prolétariat un glissement que nul ne sait plus comment freiner. Désordre d'indicible imprévoyance! Car le mal n'est pas léger; dans l'ordre économique et social, c'est, pour un peuple, l'un des plus graves qui se puisse produire. Nous l'avons soldé par l'avilissement de notre classe moyenne, celle-là même que tous les peuples regardent comme leur plus solide armature. Le mal ne s'est pas fait, non plus, en un jour, à la suite d'événements catastrophiques. Il a cheminé, dans notre organisme, à la façon d'un cancer. Préparation lente et sourde; éclosion voyante, hideuse, qui nous ronge depuis près d'un siècle. L'émigration des nôtres aux États-Unis fut-elle autre chose, en effet, qu'un affreuse, une interminable hémorragie, provoquée par le même mal? Avant 1848, quand l'administration de nos terres dépendait d'un petit comité de Londres; avant 1867, quand nous ne possédions sur notre politique qu'un demi pouvoir, il nous était loisible de rejeter sur d'autres la responsabilité de nos malheurs. Maîtres de notre gouvernement, non seulement nous n'avons pas réussi à enrayer le mal; nous avons même réussi à l'aggraver. Jadis nos gens se déracinaient par nécessité; aujourd'hui ils se déracinent par fantaisie. Cependant ces campagnards peuvent voir, dans les villes et les forêts, le régime de parias fait souvent aux leurs, à la solde d'employeurs et d'une finance sans entrailles; ils sentent, comme tout le monde, la dure servitude économique qui s'appesantit sur cette province. Ces spectacles, leur passé, leur secret instinct les devraient avertir qu'une puissance leur reste qui les pourrait encore garder libres ou les refaires libres: la terre. La terre, hélas, et voilà bien où apparaît la responsabilité d'en haut, les terriens n'ont plus que le goût de la déserter.(…)”
Conférence de Lionel Groulx au Deuxième congrès de la langue française, à Québec, en juin 1937.
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« [C]’est l’État français qui, par sa politique, ses lois, ses tribunaux, a organisé le "grand remplacement" des populations, nous imposant la préférence immigrée et islamique avec 8 millions d’Arabo-musulmans (en attendant les autres) (…). L’État a toujours été l’acteur acharné du déracinement des Français et de leur transformation en Hexagonaux interchangeables. Il a toujours été l’acteur des ruptures dans la tradition nationale. Voyez la fête du 14 juillet : elle c��lèbre une répugnante émeute et non un souvenir grandiose d’unité. Voyez le ridicule emblème de la République française : une Marianne de plâtre coiffée d’un bonnet révolutionnaire. Voyez les affreux logos qui ont été imposés pour remplacer les armoiries des régions traditionnelles. Souvenez-vous qu’en 1962, l’État a utilisé toute sa force contre les Français d’Algérie abandonnés à leur malheur. » Dominique Venner, Lettre sur l’identité à mes amis souverainistes, 26 juin 2012
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Repartir de zéro (jour 27)
La pluie n'est rien d'autre que l'univers qui pleure, abattant ses peines et ses joies sur la Terre. Sur nous. La pluie tape le sol et cogne le toit des voitures et des bâtisses. L'eau me rappelle que tout peut vite être balayé par les éléments, notamment après la sécheresse. Mettre le feu aux forêts, poumons de notre propre planète. Séismes et tempêtes s'abattent sur nos vies pour détruire et laisser derrière nous la mort, les survivants s'il y en a, et les débris. Les éléments contrôlent tout et nous nous réjouissons de savoir allumer un feu. Mais nous le pouvons grâce à l'air et à ce que nous offre la nature. Nous ne sommes rien sans ce qui nous porte, nous abreuve et nous nourrit. Nous héberge. Nous ne contrôlons rien du tout même si l'Homme en a toujours eu l'illusion. Alors si toi, ma Terre chérie, tu crée des renouveaux un peu partout, que tu le veuilles ou non, permets-moi de suivre ton exemple. De détruire, trier, nettoyer, ranger, reconstruire des bases solides et un environnement qui me serait plus adapté. De me déraciner pour m'ancrer mieux ailleurs. Repartir de zéro afin de créer une vie meilleure. Pour moi et ceux que j'aime. Ma toute petite famille, celle sur qui je veille et qui, sans le savoir, prend soin de moi elle aussi. Qu'il suffit à ces deux petits boules de poils et à toutes celles qui les ont précédées de faire que je respire encore. Qui m'aident à me responsabiliser. M'occuper d'elles et de moi à la fois. Leur donner cet amour infini qui ne s'assèchera et ne mourra jamais. Tant que mon coeur battra, et bien au-delà.
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