#débarquementimmédiat
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Une participation au futur...rien que ça!
A l’aube de mes 25 ans,
Je suis né en Août si ça intéresse.
J’adore les bonbons.
Je n’ai pas de couleurs que je préfère plus qu’une autre.
Mais je me suis surtout rendu compte que je n’avais personne à qui envoyer des vocaux du coup j’ai créé un blog. L’objectif est qu’il dure au moins trois mois.
Après avoir checké les points forts et points faibles de Tumblr VS wordpress. Je me suis dirigé sur WP directe. J’étais archi chaud et tout et tout vraiment archi déter’…mais…j’ai rien compris. Du coup, tumblr c’est bien aussi.
Dans ce monde qui va super vite, c’est important de trouver des pauses. Du temps.
Un temps pour se poser.
Un temps pour être avec soi-même.
Un temps d’évasion.
Un temps pour bloguer mais pas façon journal intime n’abusons pas trop. Je mettrai des textes, touuuus les textes qui m’ont percuté, déjà pleins d’extraits de Dieudonné Niangouna (pas trop non plus, je veux que vous achetiez ses livres dans notre beau monde capitaliste), des traversées de mes mémoires de recherches (Je travaille sur les enjeux mémoriels des camps de la mort en Guinée conakry suite à un master d’histoire et sur la fascination des corps noirs au théâtre en plein dans mon master de théâtre), les lettres que je n’envoie pas…j’ai failli marquer les recettes de cuisine mais il ne faut pas mentir, karma toussa, des visions sur la vie en mode égo-trip (mais qui n’engage que moi) ça vaaaa et je ne sais pas encore sous quel format mais des réflexions sur des éléments qui touchent directement à mes identités. J’aimerai le faire, entre aimer et faire il y a un pont but go le traverser, avec d’autres personnes concernées. Je pense que ces échanges peuvent être importants pour nous et pour d’autres personnes qui s’y reconnaissent. C’est un bonus, car on ne le dira jamais assez, chaque vécu est différent. Même si initialement je pards de moi, je ne suis personne pour parler de ma seule expérience. Au-delà des rencontres, et des échanges ce sera interessant de savoir les tips de chacun-es, si on peut aider c’est tout bénéf’. En plus, j’avoue je serai plus rigoureux et moins procrastinateur si j’emmène des gens dans ces rencontres. J’ai déjà une « petite » liste des sujets que j’aimerai aborder :
- Etre né dans une famille peule, avec ce que l’on appelle le « pulaaku »: le code qui fait de toi un-e bon-ne peul-e. La pression quand on est perçu et qu’on a été sociabilisé comme femme.
- Le travail dans un cadre scolaire, quand on est noir ou bien trans’, et pour celleux qui ont plus de chance les deux à la fois.
- Etre metteur en scène en étant noir. Je connais quelques metteur-es en scène noir-es mais nous n’avons jamais discuté de la manière de travailler, d’être dans un environnement blanc, pourquoi on a choisi de mettre en scène plutôt que d’être comédien-nes, le choix des mise en scène, de l’équipe etc…
- Trouver sa place quand on est toujours la seule personne à avoir cette oppression. Par exemple, avec mes ami-es cis, avec mes ami-es blanc-hes…il faut toujours essayer de trouver le bon équilibre, faire des compromis etc...
- J’ai été diagnostiqué avec un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité + haut potentiel intellectuel…cela ne veut pas dire que j’ai eu des 18/20 toute ma vie mais que j’ai une autre manière de fonctionner si on compare à la majorité. J’ai ajouté « diagnostiqué» car parfois les auto-diagnostiques sont biaisés (même les vrais me diriez-vous), et je comprends l’appréhension de rencontrer le monde médicale. Mais une fois que le bon diagnostique est posé, je parle de mon cas, ça allait tout de suite mieux. J’ai travaillé pendant sept mois avec une neuro-psy, sur les questions raciales elle était à l’ouest et même raciste (c’est une femme blanche surprise), mais je trouve que j’ai énormément progresser grâce à elle. Enfin, en tout cas je me connais mieux. Je sais par exemple que mes temps d’attention sont de quinze minutes après ça mon cerveau fait une roulade arrière et il se replace. Avec des ami-es qui ont un TDA avec et sans Hyperactivité, on en a discuté et on se rend compte que les gens ne savent pas comment nous on s’adapte continuellement, et que ce n’est pas naturelle pour nous de rester concentrer c’est un effort et on le sent au bout d’une heure.
- Le syndrome de l’imposteur: comment cela peut être réellement frein ne serait-ce que pour se définir. J’ai attendu de mettre en scène quasiment sept projets avant de retirer le « apprenti metteur en scène » et de me sentir légitime.
- Les relations toxiques, celleux qu’on nomme les pervers-es narcissiques, comment est ce que l’on peut faire la différence et surtout des tips pour s’en débarrasser, la notion d’échec et de réussite qu’on nous colle dans le cœur alors qu’en vrai ça n’existe pas, la foi, vivre avec un parent malade, la solitude de la recherche, l’art et plus particulièrement le théâtre etc…
Pleins de promesses en perspective. Il est important de laisser des traces. Juste prendre le temps de poser...Paix intérieur et Amour.
Ps : Je répond toujours à tout dès que j’ai un temps. Pas de relance sauf urgence car les points d’interrogation façon les wizz sur msn c’est éclaté au sol.
Princièrement vôtre,
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