#créatures odieuses
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mega-adam-blr · 5 months ago
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Je quitterai ce monde sans me sentir triste. La vie ne m'attire plus. J'ai tout vu et tout vécu. Je déteste l'époque actuelle, j'en ai marre! Je vois tout le temps des créatures vraiment odieuses. Tout est faux, tout est remplacé. Ils rient tous les uns des autres sans se regarder! Il n'y a même pas de respect pour la parole donnée. Seul l'argent est important. Nous entendons parler de crimes toute la journée. Je sais que je quitterai ce monde sans en être triste.
-Alain Delon
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aurevoirmonty · 10 months ago
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Le pointeur de gamines Gérard Miller : l’effroyable effronterie du juif dans le mensonge
Après Adolf Hitler, le Docteur Josef Goebbels est certainement l’homme le plus diffamé de l’histoire. Dans cette ère de mensonges, rien de surprenant à que l’homme qui a fait de l’art de dire la vérité l’arme ultime contre le juif se voit accusé d’être le mensonge incarné.
Ainsi, on ne compte plus les idiots qui répètent cette citation :
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C’est une déclaration sortie de son contexte.
Dans un discours du 12 janvier 1941 intitulé « L’usine à mensonges de Churchill », le Docteur Goebbels accusait justement les Britanniques de se livrer au mensonge sans aucune retenue :
Le principal secret des dirigeants anglais ne repose pas sur une intelligence particulière. Il dépend plutôt d’une remarquable stupidité. Les Anglais suivent le principe selon lequel lorsqu’on ment, il faut mentir gros et s’y tenir. Ils maintiennent leurs mensonges, même au risque de paraître ridicules.
Cet extrait, « lorsqu’on ment, il faut mentir gros », est devenu, « plus c’est gros, plus ça passe », avant d’être attribué au Docteur Goebbels comme une sorte de revendication cynique de sa volonté de mentir.
Cette accusation sans fondement, quoique convaincue d’inanité depuis longtemps, continue d’être reprise par tous les demi-débiles, activement ou passivement antifascistes.
Le Docteur Goebbels alertait sur l’art de mentir des démocraties derrière lesquelles se tient, inamovible, le juif. Le juif, avec son culot revendiqué, sa c’hutzpah, ment avec une telle insolence qu’il va jusqu’à accuser ceux qui dénoncent courageusement ses mensonges d’être les pires des menteurs.
Le héros devient le diffamé.
Le juif, de toutes les fibres de son corps, est menteur. Même si on le répète encore et toujours, le goy parvient difficilement à appréhender cette réalité d’une créature qui ne vit que par le mensonge, pour le mensonge.
Ici, nous avons entrepris d’éduquer les gens sur la nature du juif, une nature que la propagande juive cherche sans cesse à dissimuler en présentant le juif comme une éternelle victime immaculée.  Cinémas, télévisions, radios, librairies, écoles vrombissent tous les jours des proclamations de l’innocence absolue des juifs.
Hélas pour Jehovah, il ne résiste jamais à l’analyse scrupuleuse des faits.
On peut être sûr que les plus outranciers d’entre eux dans un registre sont également les plus englués dans leurs affres inavouables. Ainsi du juif Miller qui nous donne une parfaite représentation de ce dont le juif est capable pour donner le change.
Il s’érige en autorité morale si véhémente, ment avec un aplomb tel, s’emporte avec tant de rage, s’indigne si férocement, que le goy, désarçonné, se tait et écoute, pris de tournis.
Désolé j’avais loupé cet extrait 😂 L’imposture XXL, j’ai plus les mots…pic.twitter.com/POHWUoJ6T5 — Vautrin (@OuranosMK) March 2, 2024
Le juif est ainsi.
Gérard Miller: une femme qui accuse le psychanalyste de viol témoigne sur BFMTV pic.twitter.com/N1WYIWsJtD — BFMTV (@BFMTV) February 29, 2024
Affaire Gérard Miller: « Le mode opératoire est quasiment à chaque fois le même », affirme Carole Masliah (avocate de plusieurs plaignantes, dont l’une mineure) pic.twitter.com/lYNEmhsG8u — BFMTV (@BFMTV) February 29, 2024
Si le juif n’était qu’une sorte de rom repoussé en marge des villes, ce serait une chose, mais ce parasite contrôle la totalité des médias occidentaux d’une poigne de fer. Ses mensonges dégoulinent dans chaque foyer, pas une cervelle blanche n’échappe à ses manipulations les plus odieuses.
On ne peut pas combattre un tel ennemi par la feinte. On le combat frontalement, en le dévoilant nommément aux foules.
Il n’y a pas et ne peut y avoir de politique révolutionnaire qui ne désigne radicalement et irréversiblement le juif comme l’ennemi du genre humain, sa négation absolue.
Cela passe par la vérité.
Démocratie Participative
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lepartidelamort · 2 months ago
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L’opposition de droite britannique désigne une Nigériane pour la diriger.
En démocratie, l'opposition consiste à s'opposer aux Blancs.
La droite libérale britannique a décidé d’opérer un virage radical.
Les chieurs de rue comme Sunak, c’était pas mal, mais une négresse, c’est bien mieux.
ANNONCEE : @KemiBadenoch a été élu chef du Parti conservateur.
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C’est une pièce de collection remarquable.
Regardez ce bloc de mâchoire, ce semblant de cheveux qui prend à partir du tiers du crâne, ce nez raboté et rond comme une patate, le tout enflé d’une graisse que l’on sait si dure qu’on ne peut la pincer.
Est-ce du bois ?
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Comme moi, vous savez qu’il y a deux types de nègres et seulement deux : le nègre et le nègre aux dents écartées.
Le nègre et le nègre au carré.
Le nègre naigre.
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Le leader du néo-nazisme britannique Nigel Farage a réagi par une expression de dégoût à l’annonce de la nomination de cette hominidée à la tête de l’opposition anglaise.
Kemi Badenoch ne fera aucune différence à la tête du parti conservateur.
Ils ont brisé la confiance du peuple britannique et la marque est brisée.
J’enfonce une porte ouverte, mais le « conservatisme » consiste à conserver les idées des autres. Dans un pays repeuplé de nègres, on finit par défendre des nègres.
Foutre des nègres partout est logiquement devenu une idée de droite et, croyez-moi, ce ne sont pas les droitards prêts à mourir pour cette belle idée qui manque.
Notez que ce serait une amélioration que d’avoir des nègres pour chefs tant les nègres sont des tyrans nés. Nous y finirons aussi, véritablement souqués par des cafres dotés d’une volonté d’acier – certes inspirée par le goût des putes et de l’argent -, mais intacte et terrible.
Regardez un peu ça, si ça ne salive pas déjà à faire trimer les Blancs.
« Mettons-nous au travail »
Le chef du Parti conservateur @KemiBadenoch arrive au CCHQ
À la surprise de personne, c’est aussi une créature de Davos.
Des financiers juifs donc.
Observez au passage ces avant-bras simiesques démesurément longs, ballants, dont la négresse est si embarrassée qu’elle ne sait quoi faire.
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Techniquement, Olukemi Olufunto Badenoch prolonge l’oeuvre de Margaret Thatcher, l’idole de la droite affairiste française. Sans être communiste moi-même, cette évolution raciale illustre les limites de ce courant d’idées.
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Quel drôle de bain que l’Angleterre. Certes fondée par des Germains, elle l’a surtout été par des aventuriers rompus au pillage. Qu’importe à cette espèce implantée sur cette île de tourmenter les autochtones celtes en les inondant de bamboulas ou de djihadistes pakistanais ? Tant qu’ils font du fric, ces pillards de la haute société britannique sont satisfaits.
En cela, elle était faite pour ouvrir la porte aux juifs qui ont fait de ce pays l’un de leurs bastions les plus solides.
C’est un pur hasard qu’elle ait rapiné de par le monde. Si l’invicible armada l’avait emporté, ces gens seraient restés sur leur île à s’entredévorer pour les siècles des siècles. C’est d’ailleurs ce qu’ils font à présent qu’ils ont été recalés de partout.
Par comparaison, notre colonisation républicaine, pénétrée de catholicisme, voulait très sincèrement délivrer les nègres de leur négritude. Oeuvre idiote et même odieuse, certes, mais désintéressée (jusqu’à la connerie).
Rien de tel chez les cannibales d’Outre-Manche. L’idée ne leur serait même pas venue à l’esprit. Exploiter à outrance le prolétariat de Londres ou le sauvage des Grands Lacs, c’est du pareil au même pour le Godon.
Même voracité totale.
J’en suis là de mes réflexions que, si Marine Le Pen n’était pas aussi népotiste et avide de fric comme la dernière des négresses, il y a belle lurette que le RN serait dirigé par un roi nègre.
Nos patriotes triqués à l’antiracisme se consument d’impatience à l’idée de cette régence négroïde.
Et nous, pauvres racistes, passons franchement pour des traîtres aux yeux des adeptes de la France négrifiée.
Démocratie Participative
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janelher · 10 months ago
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Arme
On peut oublier le lieu, la date et le calvaire, le job, le salaire, l’adieu mais pas la guerre. On peut oublier l’étui, les lunettes et l’ennui, la ceinture, l’adresse, le bruit, on n’oubliera pas. Ces odieuses créatures sur la peinture, ce monstre blindé, et le froid, cette insidieuse patrie et les cris, l’absence… Non, ça on n’oublie pas.
On oublie jusqu’à l’eau vive, l’enfance et le berceau, le bal musette, le certif, on n’oublie pas l’écho. On a oublié l’été, les sourires qui s’affolent, les mots, les fleurs, même l’année, mais pas l’alcool. Ces odieuses créatures sur la peinture, ce monstre blindé, et le froid, cette insidieuse patrie et les cris, l’absence… Non, ça on n’oublie pas.
Allô, Allô, à l’eau maison qui flotte sous les yeux du monde, la haine que la mitraille irise comme n’importe quelle marchandise se vend devant les églises. Allô, Allô, à l’eau raison, on perd tous la raison dans ce monde, on oublie la peur, pas la cage, la fin des temps, pas le carnage, on n’oubliera pas le naufrage.
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christophe76460 · 1 year ago
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Je finis ce chapitre.
Ils prieront pour vous, traduisant ainsi l’affection qu’ils vous portent, à cause de la grâce surabondante que Dieu vous a accordée. Béni soit Dieu pour son don incomparable ! (2Corinthiens 9:14-15).
Ce partage des biens matériels par les Corinthiens avec les pauvres de Jérusalem ne se faisait pas en sens unique. En retour, ils allaient bénéficier des prières d’intercession de leurs frères de Palestine qui appelleraient sur eux la bénédiction divine. Cette bienveillance de part et d’autre est un fruit de la grâce surabondante de Dieu qui a trouvé son expression culminante en Jésus-Christ.
Après avoir longuement parlé du don des chrétiens en faveur de Jérusalem, Paul conclut en remerciant Dieu pour ce don qui est au-dessus de tout don, la vie éternelle accordée en la personne de son Fils. Jésus qui régnait dans la gloire céleste s’est fait pauvre en venant habiter parmi nous. Il est né, a grandi puis a exercé pendant 3 ans un ministère d’enseignement et de guérison. Ensuite, il s’est offert en sacrifice pour les péchés du monde en mourant à notre place sur une croix, une mort particulièrement odieuse et atroce. Dans un Évangile, nous lisons :
Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle (Jean 3:16).
Ce don est ineffable, impossible à décrire. C’est avec ces paroles « Béni soit Dieu pour son don incomparable ! » que Paul termine ces deux chapitres sur la libéralité chrétienne. Toutes les remarques qu’il a faites peuvent se résumer à un doux appel aux Corinthiens de passer à l’action. Le chapitre suivant va traiter d’un sujet entièrement différent. Par contre, grâce à une autre Épître de Paul, nous connaissons les résultats de cet appel de fonds en faveur des pauvres de Jérusalem. Les Corinthiens menèrent cette collecte tambour battant et firent parvenir leurs dons généreux à Jérusalem. Je cite le passage dans lequel l’apôtre écrit :
Pour l’instant, je vais à Jérusalem pour le service des croyants. En effet, les Églises de la Macédoine et de l’Achaïe, dont Corinthe était la capitale, ont décidé de mettre en commun une part de leurs biens pour venir en aide aux croyants pauvres de Jérusalem. C’est une libre initiative de leur part, mais elles le leur devaient bien : car si les non-Juifs ont eu leur part des biens spirituels qui appartenaient aux Juifs, ils doivent bien, à leur tour, les assister de leurs biens matériels (Romains 15:25-27).
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Je continue le texte.
Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle (Jean 3:16).
⦁ Ce verset constitue un résumé important de la Bonne Nouvelle de l’Évangile. La motivation de Dieu envers sa créature, c’est l’amour. En conséquence, il a donné son Fils Jésus pour qu’il soit élevé sur une croix et devienne ainsi l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Cependant, l’amour seul de Dieu n’aurait pas pu me racheter si Jésus n’était pas devenu le sacrifice parfait qui satisfasse la justice divine. Ce n’est que grâce à la croix que Dieu peut me donner la vie éternelle, et de plus c’est une pure grâce. Il me fait en cela une immense faveur que je ne mérite absolument pas.
⦁ Par nature, nous sommes tous, sans exception, voués à la perdition éternelle, à la séparation d’avec Dieu qui est la source de la vie, de la joie et de la vérité. Notre condition est comparable à celle du condamné qui attend le jour de son exécution dans les couloirs de la mort, et à qui on demanderait si oui ou non il veut être pardonné. C’est cela la Bonne Nouvelle de l’Évangile. Mais elle s’adresse uniquement à ceux qui se reconnaissent perdus. Pour les autres, pour celui qui croit qu’il est plutôt quelqu’un de bien, Dieu ne peut rien pour lui.
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themoonchild-sl · 4 years ago
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Vóreia. La blancheur immaculée de ses terres, ses montagnes escarpées, la brise givrante torturant la cime des épineux, sa nature sauvage que l'hiver immobilise de son manteau cotonneux. Vóreia. Une contrée inhospitalière balayaient par les vents. Une contrée que les ouvrages serties de feuillets d'or et de pierres décrivent presque aussi rudes et sauvages que les âmes peuplant ces étendues gelées.
Dans la tranquillité du froid polaire, un cri jaillit subitement aux premiers rayons du soleil hivernal. Clair comme de l'eau de roche, les notes cristallines se répercutent contre les pans de bois patinés. Sigyn. Teint de porcelaine, chevelure de jais. Là, au creux d'une fourrure épaisse et soyeuse, son minois s'anime, le rose s'épanouissant peu à peu sur sa peau fragile. Sigyn, c'est un peu l'astre de la maisonnée. Le cadeau inespéré. Le présent insoupçonné. Pulsant sous ses veines, l'organe vital est une réponse presque divine au passé, à ces années aux relents âcres de cendres et de sang. À ces années où l'espoir d'un héritage de chair et d'os se termine dans la douleur et les larmes. Des années durant où les offrandes à Frigg ne semblent répondre qu'au chagrin d'une maternité avortée.
Sigyn, c'est un peu l'astre de la maisonnée. L'étincelle qui rallume le brasier. Sur sa précieuse apparition converge déjà une palette de sentiments lumineux dont elle ne saisit pas encore toute l'intensité.
Leif, le patriarche, perpétue la tradition de toute une lignée en usant du marteau pour magnifier le métal en fusion. Ardent amoureux de la forge familiale lorsqu'il ne croise pas l'épée. Sous des dehors un peu abrupt, c'est un être d'une grande rigueur de comportement, soucieux des traditions et du bien-être de son prochain. L'homme taciturne se déride parfois au détour d'un croisement d'yeux céruléens. Freyda. Sa femme. Une délicieuse créature à la chevelure d'or pâle. Freyda, l'enflammée. Freyda, la flamboyante, qui derrière son ovale séraphique vêtit les atours d'une redoutable guerrière au bouclier. Si sa beauté est saisissante, c'est par sa bravoure et sa ténacité qu'elle gagne le respect de sa communauté. Les paroles venimeuses et les jugements hâtifs s'évanouissent devant la hargne de cette créature prête à briser son épée sur la jugulaire d'un antagoniste du sexe opposé. Leif chérit l'audacieuse presque autant qu'il ne l'admire. Elle est ainsi, Freyda. Tempétueuse. Un ouragan permanent que rien ne semble abattre. Un être solaire consumant tout sur son passage.
L'audacieuse n'en est pas moins une femme brisée. Elle porte les cicatrices d'une guerrière qui malgré les honneurs et les éloges d'une skjaldmö chevauchant la land, l'épée au poing, ne saurait se sentir pleinement satisfaite de sa condition. Le désir de maternité demeurant un mirage, un doux songe culbutant sur la douloureuse réalité. Ni Frigg, ni Idhunn ne semblent répondre aux invocations. Litanie redondante que les fausses couches successives ne rendent que plus déchirantes encore. Ses grands yeux clairs baignant alors dans une mer acide et aqueuse. La puissance de son chagrin nourrit plus que de mesure sa hargne lorsque sa main fend l'air dans un grincement métallique.
Sigyn, c'est un signe. Un signe providentiel alors que sa foi est de plus en plus vacillante. Sigyn, c'est un peu comme si elle brisait la malédiction, la toute puissante fatalité.  
Été. Le treizième jour d'Heyannir. L'air s'adoucit, les cieux s'habillent de ce bleu limpide parsemé de nuances rosées. Les étendues salines, habituellement prisonnières de la glace, accablent les falaises rocailleuses, les vagues puissantes s'écrasant dans une masse grisâtre sur les brisants. La mer qui s'agite, prémisse d'escapades vers l'est. La mer qui s'agite, l'appétit des nordiens s'aiguisent. Les premiers bateaux quittent les côtes de Vóreia, la proue à tête de dragon narguant fièrement les flots. Sur l'un d'eux, Leif et Freyda. Dans un silence glaçant, l'ovale empreint d'une froide détermination, ils voguent vers l'inconnu. Celui des richesses cliquetantes et des terres fécondes.
Leif et Freyda, unis dans la fureur de l'instant, l'adrénaline à son paroxysme.
Et, Sigyn. Petite Sigyn qui du haut de ses cinq ans ne saisit pas encore le danger. Dans la tranquillité du foyer, l'écho des rires d'enfants. Des épées en bois qui s'entrechoquent dans un ballet désaccordé. Une innocence qui n'est pas encore entaché. Petite Sigyn qui du haut de ses cinq ans délaisse déjà les poupées de chiffon pour les épées factices de ses cousins. Dans le sillage de maman, la voie sacrée semble déjà toute dessinée. Petite Sigyn qui du haut de ses cinq ans ne saisit pas encore ce qui se joue dans les ténèbres. Les divines ombres où se joue un bien cruel dessein.
La lance file droit sur sa cible, sifflant au milieu du chaos. Un chaos d'épées et de boucliers colorés. Un chaos où se mêle les relents métalliques d'hémoglobine et de cuir tanné. Un énième tableau où se mêle les hurlements de bêtes des uns, le râle des autres au bord du trépas et au centre, une fourmilière humaine maculée de sang et de boue.  Freyda, c'est une silhouette en action, le bouclier au poing et la lame ensanglantée.   L'enflammée marchant sur des charbons ardents.  L'ardente jouant avec le feu.  Une âme fougueuse qui s'effondre subitement, l'écho d'une plainte déchirante répondant au bruit sourd du métal rencontrant son épiderme.
Leif l'avait pressentit. Le flot de sang jaillit, les sillons vermillons s'élançant sur l'épiderme laiteux. Leif s'époumonait, fondant sur la masse humaine dans un rugissement terrible. Le flot de sang jaillit. Et, les lèvres en bouton de rose s'ouvrirent dans un gémissement plaintif. Leif s’agitait, ses mains baignant dans une rivière rougeoyante. Les corbeaux, l'éborgné, la couronne ensanglantée, l'or pâle d'une chevelure qui s'agite dans les ténèbres. Leif l'avait pressentit. Les orbes azurées accueillent les dernières larmes, parcourant la peau cireuse dans quelques volutes rosâtres. L'onde de glace enveloppant peu à peu ses extrémités. Freyda le sait. Elle le sent. Hel l'attends.
Nous nous retrouverons.
Dans le chaos, l'ombre d'un sourire comme pour narguer une derrière fois le monde. La flamme s'était éteinte. La fougueuse n'était plus qu'un être de glace. Le feu ne brûlait plus. Et, dans l’œil vif de Leif, la lueur ne dansait plus. Son rire cristallin, envolé. Les notes fruités de son parfum, envolé. Les ondulations miellés de sa chevelure, envolé.  La voix rauque contant la grandeur des dieux, envolé. Envolé dans les flammes du cortège funéraire. Envolé dans l'étreinte brûlante du feu. La beauté s'envole dans un nuage de cendres. L'innocence, elle n'a que la saveur âcre des souvenirs consumés.   Petite Sigyn qui du haut de ses cinq ans vient de vivre le premier drame de sa vie. Envolé, son innocence. Envolé, ses rires d'enfants et ses rêves enchantés. Maman n'est plus, petite Sigyn ne chante plus.
Puis, les jours passent, les mois filent. Le chagrin se tarit mais le souvenir demeure dans son esprit. Les jours passent, les mois filent. Et, petite Sigyn devint grande. Teint de porcelaine, chevelure de jais. Le papillon sort de son cocon. Elle est belle, vous savez. Mais, c'est une beauté froide. Aussi glaçante que sa mère n'était brûlante. Aussi lunaire que sa mère n'était solaire. Sigyn, c'est une beauté troublante. Un peu dérangeante. Avec le regard qui transperce comme une dague. Sigyn, c'est une créature étrange. Un peu déstabilisante. Tantôt froide et distante, tantôt douce et bienveillante. Un être multi-facettes qui trouble et déconcerte. Sigyn est loin d'être vénéneuse, ni même franchement odieuse. Derrière les pans de glace qu'elle érige, c'est une créature fragile, un peu brisée. Une poupée de porcelaine avec des fêlures pas tout à fait cicatrisées.   Une poupée de porcelaine un peu fêlée que Leif peine parfois à apprivoiser. À mesure qu'elle prend de l'âge, il lui semble même qu'elle s'éloigne toujours un peu plus de lui. À mesure qu'elle prend de l'âge, le forgeron voit bien qu'elle s'affirme.
Cling. Les épées métalliques remplacent bientôt les jouets en bois. Les arts de la maisonnée, Sigyn ne peut s'y soustraire mais elle ne s'en contente guère. Cling. Dans l’œil vif de Leif, l'ombre de sa guerrière revit. Cling. Dans l'esprit de sa fille, le souvenir de la glorieuse âme se réanime. Cling. La fierté de l'un nourrit la ténacité de l'autre.
Leif le sait. En bon protecteur de sa meute, il le sent. Les glorieux desseins se profilent à l'horizon. Un sage ne ment jamais, après tout. Leif ne peut retenir sa chair et son sang si sa destinée se profile bouclier au poing.
L'inquiétude ne quitte jamais vraiment son esprit lorsque les premiers raids vers les riches territoires de Dekasileia s'organisent et que sa frêle héritière s'engage dans le sillage d'Erik, le Jarl du village. Les pillages incessants, les richesses cliquetantes, les combats sanglants. Sur les flots, les hommes du nord s'imposent.
Impitoyables.
Sigyn n'est plus la nymphe guerroyant, rire fendant ses lèvres roses, contre ses cousins. Elle n'est plus la gamine qui fantasme le bouclier de maman. Sigyn, elle est cette guerrière en devenir. L'actrice de sa vie, la capitaine de son destin.
Lorsque les murmures incandescents de ceux qui s'agitent dans l'ombre des héritiers de la couronne se mêlent au désir de s'accaparer les terres fécondes de Dekasileia, promesse d'inscrire l'héritage des vikings en lettres d'or dans l'histoire de ces contrées, l'intérêt de la brune s'éveille. Dans ce curieux jeu des alliances, la prudence est pourtant de mise. Dans ce curieux jeu des alliances, les rapprochements des uns se mêlent aux jeux de dupes des autres. Là, les premiers signes d'une tempête qui ne dit pas son nom.  
Peu loquace, l'oeil alerte, Sigyn est de ces gens du Nord qui demeurent dans l'ombre. Les questions l'assaillent, parfois. Tard dans la nuit, l'astre lunaire devenant l'unique témoin de ses batailles intérieures.   Que gagne t'-elle réellement ? Que gagne t'-elle à placer sa confiance en une noble dont elle ne sait pas grand chose ? Que gagne t'-elle à mettre sa vie entre les mains d'étrangers qui ne voient que la barbare venue s'accaparer la terre de leurs ancêtres dans le sang et les larmes ?
Sigyn hésite. Elle n'est pas très docile, vous savez. Sigyn hésite. Elle n'est pourtant pas opportuniste. Sigyn est de ces gens du Nord qui demeurent dans l'ombre. Lointaine et insaisissable. Ses atours de celle que rien ne semble atteindre embrassant ses traits délicats. Poupée glacée qui ne saurait être submergée.
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lily-yvonne · 4 years ago
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LA BOMBE RÉVÉLATRICE !
Frère ELYÔN, “Petit Frère du Sacré-Cœur de Jésus”, mais aussi le dernier des Prophètes, Envoyé de Dieu en tant qu'Elie réincarné pour rendre témoignage à LA Vérité, a écrit ici le huitième Ouvrage Sacré, toujours par la Volonté de Dieu et la Grâce de l’Esprit Saint. Cet Ouvrage n'était pas prévu, mais compte tenu de l'ampleur des dégâts engendrés par les "gens de l'ombre" qui nous gouvernent, Frère ELYÔN a été dans l'obligation de frapper fort, par ce Livre très percutant, de façon à réveiller de toute urgence les consciences endormies !…
          A l'heure où sont écrites ces lignes, ce huitième Ouvrage Sacré n'existe que sous forme de Dossier au format PDF A4 en 226 pages, mais nous souhaitons vivement à ce qu'il soit édité au format Livre 15x21 cm. Aussi, nous lançons un appel pressent pour une souscription. Nous demandons à ce que des âmes généreuses se mobilisent afin d'apporter une souscription, pour l'édition de ce Livre, d'un montant minimum de 25 euros. Nous précisons que, pour faire éditer cet Ouvrage en 100 exemplaires, nous avons besoin de 800 euros. Vous pouvez le lire GRATUITEMENT à partir du Site Sacré, mais nous comptons sur votre aide pour nous envoyer un chèque à l'ordre de : OEUVRE CHRISTIQUE DU SACRÉ-CŒUR - B.P. 20 241 - 85702 POUZAUGES CEDEX. Un reçu vous sera fourni pour votre participation à cette souscription, avec une promesse de recevoir un exemplaire du Livre aussitôt édité.
        Vous pouvez aussi faire un virement, mais dans ce cas veuillez demander à Frère ELYÔN nos coordonnées bancaires, s'il vous plaît. Merci d'avance pour votre générosité de cœur et que Dieu vous bénisse !
          Suite de la brève explication concernant ce huitième Ouvrage, considéré comme l'électro-choc en cette fin d'un temps, avant les terribles événements annoncés et inévitables ! :
          La tâche de Frère c n'est pas aisée pour réveiller toutes ces âmes enténébrées, parce que la globalité du monde est sous une emprise ténébreuse émanant des énergies sophrologiques, plaçant ainsi chaque individu dans un état léthargique ! Le complot, ourdi de longue date par les illuminati et les francs-maçons, eux-mêmes endoctrinés sous l'égide arbitraire de Lucifer, fait de nous des êtres soumis à la volonté dictatoriale de nos gouvernants sans scrupule ! Ce huitième Ouvrage, commencé en février 2015 et achevé le 30 mai 2016, jour de la fête de Sainte Jeanne d'Arc, révèle au grand jour le complot ignoble qu'ont fomenté, depuis des décennies, ces êtres malsains de la maudite république !
          Dans la Mission multiple de Frère ELYÔN, est incluse celle de remettre chaque chose à leur place, ainsi que de replacer sur les rails le train humanitaire qui a dangereusement déraillé ! En effet, tout part à la dérive et rien ne va plus dans ce monde chutant dans les ténèbres les plus nébuleuses ! La difficulté qu'éprouve Frère ELYÔN, dans son objectif louable de recadrer ce monde malade et dépravé, se situe dans le fait qu'il est rejeté de toute part ! Forcément, parce que ses Propos dérangent et bousculent même les consciences odieusement manipulées par le système en place ! Satan, lui, sait qui il est et il se déchaîne violemment contre Frère ELYÔN, par personnes interposées et plus particulièrement par l'entremise des catholiques !
          Pourtant, nous, les membres de l'Association Œuvre Christique du Sacré-Cœur, qui fréquentons quotidiennement Frère ELYÔN, attestons, en notre âme et conscience, que ce Religieux d'exception est bien le dernier des Prophètes, ou encore l'un des "deux Témoins" annoncés notamment dans l'Apocalypse de Saint Jean. D'ailleurs, nous avons placé, au sein de cet Ouvrage Sacré, notre témoignage sincère, afin de démontrer que Frère ELYÔN est vraiment celui qu'il prétend être et que, au lieu de le diffamer régulièrement, nous demandons instamment à chacun de prendre conscience de cette Vérité ! Aidez donc Frère ELYÔN dans sa Tâche multiple, en le soutenant concrètement, mais surtout en l'aidant à construire le Temple Abbaye du Sacré-Cœur réclamé depuis plusieurs siècles par Notre Seigneur Jésus-Christ.
          Que ce huitième Ouvrage Sacré vous apporte la Lumière Divine, afin que vous puissiez, dans le discernement, comprendre que, Frère ELYÔN a été envoyé par Dieu pour justement  redresser la situation particulièrement dramatique dans laquelle le monde s'est engouffré, à cause des influences nocives, dont nous sommes victimes au quotidien. Soyez assuré, Frère ELYÔN est bien le Rassembleur, ainsi que le pionnier Restaurateur, en cette fin d'un temps, afin que Dieu, insulté et méprisé par tous, reprenne de plein droit Sa place légitime au sein de votre vie, et que la Charité remplisse votre cœur. N'oubliez pas que des désastres épouvantables ont été prophétisés, notamment par Frère ELYÔN, et qu'il ne tient qu'à vous que ce grand Châtiment soit allégé, car Dieu ne désire pas la mort de Ses créatures, mais IL veut qu'elles se convertissent et obéissent à LA Volonté du Créateur, par Son Fils Jésus-Christ.
          Pour lire ce huitième et dernier Ouvrage GRATUITEMENT, avant les événements catastrophiques qui arrivent à grands pas, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous. Mais nous comptons sur votre aide pour que cet Ouvrage soit édité en Livre. MERCI !
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lecoeurdupitre · 6 years ago
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Mais dépression n'était pas le mot juste. Il s'agissait d'un plongeon dans le chagrin et le dégoût, ça allait bien au-delà de la sphère personnelle, une nausée écœurante en réaction à l'humanité et à toute entreprise humaine depuis la nuit des temps, et qui me lessivait. Les convulsions répugnantes de l'ordre biologique. La vieillesse, la maladie, la mort. Pas d'échappatoire. Pour personne. Même ceux qui étaient beaux étaient comme des fruits ramollis sur le point de pourrir. Et pourtant, tant bien que mal, les gens continuaient de baiser, de se reproduire et d'affourager la tombe, produisant de plus en plus de nouveaux êtres qui souffriront comme si c'était chose rédemptrice ou bonne, ou même, en un sens, moralement admirable : entraînant d'autres créatures innocentes dans le jeu perdant-perdant. Des bébés qui se tortillent et des mères qui avancent d'un pas lourd, suffisant, shootés aux hormones. Oh, comme il est mignon ! Ooooooh. Des gamins qui crient et qui glissent sur le terrain de jeux sans la moindre idée des futurs enfers qui les attendent : boulots ennuyeux et emprunts immobiliers ruineux, mauvais mariages, calvitie, prothèses de la hanche, tasses de café solitaires dans une maison vide et poche pour colostomie à l'hôpital. La plupart des gens semblaient satisfaits du mince vernis décoratif et de l'éclairage de scène artistique qui, parfois, rendaient l'atrocité basique de la condition humaine plus mystérieuse ou moins odieuse. Les gens s'adonnaient au jeu, au golf, travaillaient, priaient, plantaient des jardins, vendaient des actions, copulaient, achetaient de nouvelles voitures, pratiquaient le yoga, redécoraient leurs maisons, s'énervaient devant les infos, s'inquiétaient pour leurs enfants, cancanaient sur leurs voisins, dévoraient les critiques de restaurants, fondaient des organisations caritatives, soutenaient des candidats politiques, assistaient aux matches de tennis de l'US Open, dînaient, voyageaient et se distrayaient avec touts sortes de gadgets et de trucs, se noyant sans cesse dans l'information, les textos, la communication et la distraction tous azimuts pour tenter d'oublier : où nous étions et ce que nous étions. Mais sous une forte lumière il n'y avait rien de positif à voir. C'était pourri de A jusqu'à Z. Faire vos heures au bureau ; pondre consciencieusement vos 2,5 enfants ; sourire poliment au moment de votre départ à la retraite ; puis mâchouiller votre drap et vous étouffer sur vos pêches au sirop en maison du même nom. Mieux valait ne jamais être né – ne jamais avoir désiré quoi que ce soit, ne jamais avoir rien espéré.
                          - Le Chardonneret, Donna Tartt (titre original : The Goldfinch)
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semiprecieuse · 3 years ago
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La Religieuse, Denis Diderot, 1796
Ils sortirent tous, et j’entendis l’archidiacre qui disait à la supérieure dans le corridor : Vous êtes indigne de vos fonctions, vous mériteriez d’être déposée, j’en porterai mes plaintes à Monseigneur. Que tout ce désordre soit réparé avant que je sois sorti… et continuant de marcher, et branlant sa tête, il ajoutait : Cela est horrible. Des chrétiennes ! des religieuses ! des créatures humaines ! Cela est horrible.
Depuis ce moment je n’entendis plus parler de rien, mais j’eus du linge, d’autres vêtements, des rideaux, des draps, des couvertures, des vaisseaux, mon bréviaire, mes livres de piété, mon rosaire, mon crucifix, des vitres, en un mot tout ce qui me rétablissait dans l’état commun des religieuses ; la liberté du parloir me fut aussi rendue, mais seulement pour mes affaires. 
Elles allaient mal. M. Manouri publia un premier mémoire qui fit peu de sensation. Il y avait trop d’esprit, pas assez de pathétique, presque point de raisons. Il ne faut pas s’en prendre tout à fait à cet habile avocat ; je ne voulais point absolument qu’il attaquât la réputation de mes parents, je voulais qu’il ménageât l’état religieux et surtout la maison où j’étais ; je ne voulais pas qu’il peignît de couleurs trop odieuses mes beaux-frères et sœurs. Je n’avais en ma faveur qu’une première protestation, solennelle à la vérité, mais faite dans un autre couvent et nullement renouvelée depuis. Quand on donne des bornes si étroites à ses défenses et qu’on a à faire à des parties qui n’en mettent aucune dans leur attaque, qui foulent aux pieds le juste et l’injuste, qui avancent et nient avec la même impudence, et qui ne rougissent ni des imputations, ni des soupçons, ni de la médisance, ni de la calomnie, il est difficile de l’emporter, surtout à des tribunaux où l’habitude et l’ennui des affaires ne permettent presque pas qu’on examine avec quelque scrupule les plus importantes, et où les contestations de la nature de la mienne sont toujours regardées d’un œil défavorable par l’homme politique qui craint que sur le succès d’une religieuse réclamant contre ses vœux, une infinité d’autres ne soient engagées dans la même démarche.
On sent secrètement que si l’on souffrait que les portes de ces prisons s’abattissent en faveur d’une malheureuse, la foule s’y porterait et chercherait à les forcer ; on s’occupe à nous décourager et à nous résigner toutes à notre sort par le désespoir de le changer. « Il me semble pourtant que dans un État bien gouverné ce devrait être le contraire, entrer difficilement en religion et en sortir facilement ; et pourquoi ne pas ajouter ce cas à tant d’autres où le moindre défaut de formalités anéantit une procédure même juste d’ailleurs ? Les couvents sont-ils donc si essentiels à la constitution d’un État ? Jésus-Christ, a-t-il institué des moines et des religieuses ? L’Église ne peut-elle absolument s’en passer ? Quel besoin a l’époux de tant de vierges folles, et l’espèce humaine de tant de victimes ? Ne sentira-t-on jamais la nécessité de rétrécir l’ouverture de ces gouffres où les races futures vont se perdre ? Toutes les prières de routine qui se font là valent-elles une obole que la commisération donne au pauvre ? Dieu qui a créé l’homme sociable, approuve-t-il qu’il se renferme ? Dieu qui l’a créé si inconstant, si fragile, peut-il autoriser la témérité de ses vœux ? Ces vœux qui heurtent la pente générale de la nature, peuvent-ils jamais être bien observés que par quelques créatures mal organisées en qui les germes des passions sont flétris, et qu’on rangerait à bon droit parmi les monstres, si nos lumières nous permettaient de connaître aussi facilement et aussi bien la structure intérieure de l’homme que sa forme extérieure ? Toutes ces cérémonies lugubres qu’on observe à la prise d’habit et à la profession quand on consacre un homme ou une femme à la vie monastique et au malheur, suspendent-elles les fonctions animales ? Au contraire, ne se réveillent-elles pas dans le silence, la contrainte et l’oisiveté avec une violence inconnue aux gens du monde qu’une foule de distractions emportent ? Où est-ce qu’on voit des têtes obsédées par des spectres impurs qui les suivent et qui les agitent ? Où est-ce qu’on voit cet ennui profond, cette pâleur, cette maigreur, tous ces symptômes de la nature qui languit et se consume ? Où les nuits sont-elles troublées par des gémissements, les jours trempés de larmes versées sans cause et précédées d’une mélancolie qu’on ne sait à quoi attribuer ? Où est-ce que la nature révoltée d’une contrainte pour laquelle elle n’est point faite, brise les obstacles qu’on lui oppose, devient furieuse, jette l’économie animale dans un désordre auquel il n’y a plus de remède ? En quel endroit le chagrin et l’humeur ont-ils anéanti toutes les qualités sociales ? Où est-ce qu’il n’y a ni père, ni mère, ni frère, ni sœur, ni parents, ni amis ? Où est-ce que l’homme ne se considérant que comme un être d’un instant et qui passe, traite les liaisons les plus douces de ce monde comme un voyageur les objets qu’il rencontre, sans attachement ? Où est le séjour de la gêne, du dégoût et des vapeurs ? Où est le lieu de la servitude et du despotisme ? Où sont les haines qui ne s’éteignent point ? Où sont les passions couvées dans le silence ? Où est le séjour de la cruauté et de la curiosité ? On ne sait pas l’histoire de ces asiles, disait ensuite M. Manouri dans son plaidoyer, on ne la sait pas.  Il ajoutait dans un autre endroit : « Faire vœu de pauvreté, c’est s’engager par serment à être paresseux et voleur. Faire vœu de chasteté, c’est promettre à Dieu l’infraction constante de la plus sage et de la plus importante de ses lois. Faire vœu d’obéissance, c’est renoncer à la prérogative inaliénable de l’homme, la liberté. Si l’on observe ces vœux, on est criminel ; si on ne les observe pas on est parjure. La vie claustrale est d’un fanatique ou d’un hypocrite. »
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memoiredesarts · 4 years ago
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Peuple mauvais
A qui je disais odieuses créatures
A la plaie de mes étranges éventrations,
Quand vient l’heure honteuse rongée sur la face du mur

A force et tous de parfaire des coeurs dévastés d’impur
Maintenant dans sa prison le voilà caillé, emmuré dans son confort
Où la balance de la nature remet au droit chemin
L’excès et l'abstinence  
Cela ne fait rien à celui, qui traquant la solitude d’esprit, sachant démasquer les turpitudes qui font leur fausse compagnie, se ravit des vils sujets de leurs cacophonies
Décryptant les beautés, ce que vu par aucun autre, j’aspirais à l’orée déjà cette fin d’un monde
On a dit qu’un suc maladif emplissait mon sein
N’est-ce pas sauvé du venin général qu’on oubliait que j’étais sain
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decoro360 · 6 years ago
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Bougie Naturelle : On adore tous l’été mais alors les moustiques… Parce que nous n’aimons pas les répulsifs chimiques, nous voulons partager avec vous un remède naturel pour éloigner ces odieuses créatures… Très… http://bit.ly/2Rsbprb
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vingtquatresursept-blog · 6 years ago
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Soie
La soie est hypocrite, cruelle, indifférente; c’est une aguicheuse. Je la chéris et la dédaigne, l’aime et la déteste, pour tout ce qu’elle est. Elle se plaît à chatouiller les sens et à ensorceler, inlassablement. Son étoffe, légère, scintillante, majestueuse, comme le fait un délicieux parfum pour les narines, embaume le regard, sinon le mystifie. Un peu à la manière de l’eau, elle danse sensuellement en décrivant des ondes - rides profondes sur sa peau délicate - et coule entre les doigts. Elle est cependant jalouse, car ses draps divins, entrelacés de milliards de fils d’abjects arthropodes, tels des bras, m’enlacent, m’étreignent, m’enserrent, m’emprisonnent - moi, misérable, qui a osé m’en enticher. En ce sens, elle dicte chacun de mes mouvements; je suis son patin, sa poupée. Pourtant, comme les insectes qui l’ont fabriquée, elle est éphémère et presqu’immatérielle. Et sa prononciation l’est tout autant, car son articulation demeure indéfinie. Aussitôt formée sur la langue, elle glisse doucement et disparaît dans l’air. Elle n’existe pas sur les lèvres; elle n’est que suave et fugace chuchotis. Mais la première lettre de son mot, caractéristique de son ondulation dans le vent, tel un serpent, siffle et s’insinue à l’intérieur de mon âme et refroidit tout mon être de son sang. Toi, ô belle et odieuse créature, tu es comme la soie - irrésistible douceur. Je t’aime et te déteste pour tout ce que tu es. 
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lepartidelamort · 10 months ago
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Le Docteur Goebbels alertait sur l’art de mentir des démocraties derrière lesquelles se tient, inamovible, le juif. Le juif, avec son culot revendiqué, sa c’hutzpah, ment avec une telle insolence qu’il va jusqu’à accuser ceux qui dénoncent courageusement ses mensonges d’être les pires des menteurs.
Le héros devient le diffamé.
Le juif, de toutes les fibres de son corps, est menteur. Même si on le répète encore et toujours, le goy parvient difficilement à appréhender cette réalité d’une créature qui ne vit que par le mensonge, pour le mensonge.
Ici, nous avons entrepris d’éduquer les gens sur la nature du juif, une nature que la propagande juive cherche sans cesse à dissimuler en présentant le juif comme une éternelle victime immaculée.  Cinémas, télévisions, radios, librairies, écoles vrombissent tous les jours des proclamations de l’innocence absolue des juifs.
Hélas pour Jehovah, il ne résiste jamais à l’analyse scrupuleuse des faits.
On peut être sûr que les plus outranciers d’entre eux dans un registre sont également les plus englués dans leurs affres inavouables.
Si le juif n’était qu’une sorte de rom repoussé en marge des villes, ce serait une chose, mais ce parasite contrôle la totalité des médias occidentaux d’une poigne de fer. Ses mensonges dégoulinent dans chaque foyer, pas une cervelle blanche n’échappe à ses manipulations les plus odieuses.
On ne peut pas combattre un tel ennemi par la feinte. On le combat frontalement, en le dévoilant nommément aux foules.
Il n’y a pas et ne peut y avoir de politique révolutionnaire qui ne désigne radicalement et irréversiblement le juif comme l’ennemi du genre humain, sa négation absolue.
Cela passe par la vérité.
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janelher · 3 years ago
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« Le naufrage »
On peut oublier le lieu
La date et le calvaire
Le job, le salaire, l’adieu
Mais pas la guerre
On peut oublier l’étui
Les lunettes et l’ennui
La ceinture, l’adresse, le bruit
On n’oubliera pas
Ces odieuses créatures
Sur la peinture
Ce monstre blindé, et le froid
Cette insidieuse patrie
Et les cris
L’absence… Non, ça on n’oublie pas
On oublie jusqu’à l’eau vive
L’enfance et le berceau
Le bal musette, le certif
On n’oublie pas l’écho
On a oublié l’été
Les sourires qui s’affolent
Les mots, les fleurs, même l’année
Mais pas l’alcool
Ces odieuses créatures
Sur la peinture
Ce monstre blindé, et le froid
Cette insidieuse patrie
Et les cris
L’absence… Non, ça on n’oublie pas
Allô, Allô, à l’eau maison
Qui flotte sous les yeux du monde
La haine que la mitraille irise
Comme n’importe quelle marchandise
Se vend devant les églises
Allô, Allô, à l’eau raison
On perd tous la raison dans ce monde
On oublie la peur, pas la cage
La fin des temps, pas le carnage
On n’oubliera pas le naufrage
On n’oubliera pas le naufrage
On n’oubliera pas le naufrage
On n’oubliera pas le naufrage
Le naufrage
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christophe76460 · 6 years ago
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COUVERTURES D'AMOUR 1 Pierre 4.8 "Avant tout, ayez les uns pour les autres un amour constant, car l’amour couvre une multitude de péchés." Dans cette paraphrase de Proverbes 10.12 , Pierre met l’accent sur l’importance de l’amour mutuel comme «la fin de toutes choses». "Surtout", écrit-il, après avoir exhorté ses lecteurs à "faire preuve de discernement et d’esprit sobre", cela ne doit en rien diminuer la nécessité de ces qualités, mais ne fait qu’accentuer ce qui est écrit dans 1 Corinthiens 13.1-3 , que sans amour, rien de ce que nous faisons n'a de valeur. Sans un amour qui nous permet de négliger les défauts mineurs des autres, nous nous enlèverions sans cesse. La métaphore de la couverture est d'une importance capitale pour notre compréhension du salut. L'image de la couverture se trouve dans l'Ancien Testament. Le Jour des Expiations, le Souverain Sacrificateur apportait le sang d'un animal sacrifié dans le Saint des Saints et l'aspergeait sur le propitiatoire qui couvrait l'arche de l'alliance, l'élément le plus saint du "sanctus sanctorum" . Le sang du sacrifice était versé sur le trône de Dieu pour couvrir les péchés du peuple. Après qu'Adam et Eve ont péché, ils ont eu honte. Ils ont pris conscience de leur nudité et dans leur honte, ils ont essayé de se cacher; ils ont voulu couvrir. Lorsque Dieu entra dans le jardin et trouva ses créatures tremblantes, honteuses, alourdies par le fardeau de leur culpabilité, il confectionna des vêtements à partir de peaux d'animaux et couvrit leur honte. Ce fut le premier acte de la grâce rédemptrice, et tout au long de l'Écriture, l'idée de rédemption est comprise en termes de Dieu couvrant ses personnes nues et coupables. Suprêmement, nous voyons cette métaphore dans la doctrine de la justification. Notre propre justice n'est rien d'autre que des chiffons souillés et n'a pas la capacité de couvrir notre péché, mais nous avons été revêtus de la justice de Jésus. Dieu prend la justice de son fils et l'utilise comme un manteau pour couvrir ses créatures pécheresses. La seule façon dont nous pouvons nous tenir devant Dieu est de porter la couverture de la justice de Jésus. Ici, dans l'épître de Pierre, il est question d'une autre couverture - pas la couverture que Dieu fournit à ses créatures nues, ou la couverture de notre péché dans le Saint des Saints, ou même le manteau de la justice de Jésus, mais d'un amour spécial qui couvre une multitude de péchés. C'est notre amour l'un pour l'autre. Rien ne détruira une église plus vite que la mesquinerie, les gens se reprenant sur des choses insignifiantes. Dans le Nouveau Testament, on nous dit que lorsque les chrétiens commettent des fautes grossières et odieuses, ils doivent être disciplinés dans le cadre de l'éducation spirituelle de l'Église. Cependant, notre Seigneur a fait très attention à spécifier les péchés qui exigent de la discipline, sachant que personne dans l’église de Christ n’a fini avec la sanctification. Nous portons avec nous des bagages différents dans la vie chrétienne ; nous sommes chacun à un point différent de notre progression. Nous pouvons nous détruire les uns les autres en piquant. Si l'un de vos frères ou sœurs a une habitude agaçante, cela peut vous irriter, mais cela a été couvert par Jésus. Nous devons tous endurer les gens qui nous critiquent pour des choses insignifiantes. Couvrir l'amour est la façon dont les familles survivent. Les membres de la famille connaissent les faiblesses et les échecs des uns et des autres, et le lien d'une famille ne durera pas longtemps s'il y a une petite plainte constante à la maison. L'église est une famille aussi. Si quelque chose est petit, il faut le couvrir. C'est ce que cela signifie d'aimer. Quand nous pensons à ce que Dieu a couvert pour nous, ne pouvons-nous pas couvrir nos frères et sœurs dans le Seigneur? "L'amour couvrira une multitude de péchés." Certaines personnes interprètent ce verset comme signifiant que si nous aimons suffisamment, cela servira presque comme une expiation pour nos péchés ; mais ce n'est pas ce que cela signifie. Le sens est que l'amour ne cherche pas à exposer notre frère à toutes les petites faiblesses, mais à le protéger des attaques du monde. RC Sproul
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alexandre--rousseau · 7 years ago
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The Shape of Water, d’amour et d’eau fraîche
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Critique de The Shape of Water
Fort d’une victoire aux Golden Globes dans la catégorie meilleur drame, The Shape of Water a maintenant les yeux rivés sur les Academy Awards en mars prochain. Grand favori au moment d’écrire ces lignes, le long métrage de Guillermo del Toro a su séduire les critiques et le grand public dans une année très relevée.
Au début des années 60, un laboratoire secret de Baltimore est l’hôte d’une étrange créature repêchée d’une rivière en Amérique du Sud. Alors que les autorités gouvernementales l’étudient afin d’en extirper une quelconque utilité en cette période de Guerre froide, une femme de ménage muette découvre son existence et s’amourache d’elle.
Le film s’ouvre sur la majestueuse musique du Français Alexandre Desplat. Sa trame orchestrale nous plonge sans tarder dans le curieux univers de del Toro, se mariant parfaitement à son esthétique.
Guillermo, comme un poisson dans l’eau
On pourrait parler du symbolisme pendant des heures, l’eau étant évidemment à l’honneur. Les leitmotivs visuels se succèdent et ajoutent de la profondeur à l’œuvre. Possédant l’ADN d’un film muet, The Shape of Water est véritablement à son meilleur lorsqu’il suggère, lorsqu’il nous montre sans dire. Intéressant compte tenu que la protagoniste a perdu l’usage de sa voix.
Le tout est servi par un excellent montage, les premières minutes du film témoignant du souci du détail du réalisateur. L’utilisation généreuse du bleu et du vert transporte le spectateur dans un monde sous-marin, le laboratoire sans fenestration donnant l’impression que les personnages se sentent tout autant prisonniers que la créature.
The Shape of Water peut compter sur des comédiens d’immense talent. Michael Shannon, Octavia Spencer, Michael Stuhlbarg et Richard Jenkins jouissent d’excellentes réputations dans le milieu et, sans surprise, livrent tous la marchandise. C’est cependant Sally Hawkins qui brille de mille feux, dans un rôle où la précision des expressions faciales et du langage corporel s’avère cruciale. Douce et irrévérencieuse, sensuelle et défiante, l’actrice anglaise porte le film sur ses épaules.
Audacieux… à ses heures
Un peu à la manière de Pan’s Labyrinth, la dernière offrande de Guillermo del Toro se présente comme un conte féerique pour adultes, chevauché par une réalité beaucoup plus odieuse. Les envolées poétiques telle la superbe scène dans la salle de bain font écarquiller les yeux autant par sa splendeur visuelle que par son audace artistique. Déception, cette même audace disparaît totalement lorsqu’on s’attarde à la construction de l’intrigue et des personnages. Le vilain caricatural, les adjuvants archétypaux, les nœuds dramatiques prémâchés qui incluent le régime communiste et l’armée américaine, bref le manque d’originalité scénaristique se fait sentir. Le réalisateur mexicain aurait gagné à s’éloigner de la recette.
Malgré quelques faux-pas, The Shape of Water est un film sommes toutes réussi qui exalte au passage quelques moments d’anthologie.
7/10.
The Shape of Water est présentement à l’affiche à Montréal en version originale anglaise au Cinéma du Parc, au Cineplex Forum et au Cineplex Odeon Cavendish ainsi qu’au Cineplex Odéon Quartier Latin, doublé en français.
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Critique publiée originalement sur le défunt site web www.yulorama.com
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