#conseil des arts et des lettres du Québec
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artspaume · 2 months ago
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Programme double : Limbes et L'Éclat de nos chairs / Théâtre de la Ville (CA)
Mardi 12 novembre 20 h 00 Ce programme double proposé par Lorganisme mobilise de jeunes professionnels de la danse et des métiers du spectacle de l’ensemble de la chaîne de production (interprète, œil extérieur, lumière, son, costumes et direction technique). Pour la première édition de ce projet qui se veut un tremplin pour la relève, les équipes travaillent sous la direction de Caroline…
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marilysegoulet · 1 year ago
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Une soirée inoubliable au théâtre le Patriote!
Merci au conseil des arts et des lettres du Québec et culture Laurentides d’avoir organisé cette événement tellement significatif pour les arts ! MERCI À TOUS ❤️❤️❤️
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didierleclair · 2 months ago
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La LITTÉRATURE FRANCO-ONTARIENNE EST UNE LITTÉRATURE D'ACCUEIL (Conférence donnée à l'Université de Windsor, octobre 2023)
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Je suis honoré de pouvoir dire quelques mots sur ce que je considère comme une littérature d’accueil. J’aime bien le concept de « littérature du vaccum » qui veut dire une littérature existant dans un contexte social et politique vide ou incomplet. C’est un concept conçu et défini par le poète et essayiste franco-ontarien Gaston Tremblay.
Je cite ici son propos écrit sur la page de l’Institut canadien sur les minorités linguistiques :
« L’implosion des institutions sociales canadiennes-françaises, lors de la Révolution tranquille, crée un tel vide dans les régions limitrophes du Québec que la nouvelle garde franco-ontarienne s’inscrit dans le courant contre-culturel nord-américain. Certes, ce premier mouvement d’identification à la contre-culture sera suivi d’un retour aux sources, mais il se fait alors par le biais du patrimoine régional, plutôt que par l’exploitation du corpus littéraire canadien-français traditionnel. C’est donc après une double rupture, dans un vacuum institutionnel et idéologique, que la littérature franco-ontarienne se développe. »
Je souscris à ce concept car c’est la réalité quotidienne de tout Franco-ontarien qui écrit. Il y a en effet peu d’institutions qui permettent aux gens de lettres de l’Ontario français d’être considérés comme des écrivains du centre. Nous sommes des écrivains et des écrivaines de la marge. Les institutions qui existent politiques et sociales sont fébriles et se battent elles-mêmes pour leur survie. Ce constat fait de la littérature franco-ontarienne, une littérature des espaces clos et ponctuelle. Ponctuelle dans le sens qu'elle existe à des endroits précis. Pour constater qu’elle est en vie, il faut aller là où elle a pris la parole, au Théâtre du Nouvel-Ontario par exemple ou là où on lui accorde la parole, par exemple à la bibliothèque métropolitaine de Toronto. Ensuite, la littérature franco-ontarienne semble disparaître, elle est là mais peu visible et donc certains pourraient penser qu’elle est inexistante ou morte. Pour s’assurer de sa survie, il y a ces moments ponctuels qui sont vitaux, surtout pour les spécialistes et les universitaires afin de constater que  rien de mal n’est arrivé à la littérature du vaccum. Elle est toujours vivante. Ces moments ponctuels sont les salons du livre et les conférences universitaires en Ontario.
C’est en jetant les bases de la littérature franco-ontarienne dans les années soixante-dix que les Franco-Ontariens définissent le cadre de ce qui sera leur littérature. Ils sont inspirés par la contre-culture, mouvement qui déboulonne les institutions culturelles formelles et ouvre les portes aux expériences artistiques en tout genre. Les différentes vagues qui suivent la contre-culture, notamment l’influence du folklore franco-ontarien, a permis à la littérature franco-ontarienne d’imposer son existence dans une société anglophone dense et compacte.
Les arts franco-ontariens actuels tels qu’on les connait permettent d’affirmer une chose. La lutte pour son existence est faite. Comparé au siècle dernier et celui d’avant, il est possible d’affirmer que la littérature franco-ontarienne a une voix unique et singulière. Il suffit de consulter le site Web du Conseil des Arts de l’Ontario pour trouver des services offerts aux artistes franco-ontariens, services qui n’existaient pas dans les années mille-neuf-cent soixante-dix. Mais exister est une chose, vivre en est une autre. C’est ce combat permanent pour sa vie et sa survie qui fait de la littérature franco-ontarienne, un art face à son péril de façon constante.
Le poète et essayiste Gaston Tremblay aime citer Roger Bernard qui a dit « On ne naît pas Franco-Ontarien, on le devient ». Je suis d’avis que même si le droit héréditaire existe, il n’exclut en rien le droit littéraire d’être franco-ontarien. J’insiste sur le terme « droit littéraire » car ce droit peut apparaître et disparaître dans le sens où l’écrivain francophone de l’Ontario qui a déménagé en Colombie britannique et y vit depuis dix ans peut ne plus se définir comme Franco-Ontarien. Si en plus, son œuvre se poursuit ailleurs, il obtient le droit littéraire de se définir autrement.
J’en veux pour preuve un article du Journal Le Devoir daté du 17 octobre 2015. On y interviewait Patrices Desbiens, un des piliers de la littérature franco-ontarienne. Il dit en répondant à un journaliste québécois, je cite :
« Il y a du monde qui pense encore que je vis ce qui est dans Sudbury. Ce n’est plus mon monde, ça », raconte au bout du fil le Franco-Ontarien né à Timmins, qui habite Montréal depuis 1993. « J’étais là dans le temps, faque j’écrivais ce que je voyais. Maintenant, je suis ici, faque j’écris ce que je vois ici. »
Ce commentaire ne peut être celui d’un écrivain français, irlandais, ou japonais. Ce phénomène n’est possible que dans la « littérature du vacuum », celle où l’identité est en permanence menacée par le vide. L’identité littéraire de Patrice Desbiens, même si elle est ancrée en Ontario, reste volatile. Il exerce ainsi son droit de définition de lui-même sans que cela ne soit invraisemblable. C’est ce qui différencie les écrivains franco-ontariens, des écrivains français ou allemand. Eux restent éternellement des écrivains français ou allemands, même s’ils émigrent.
Cette fragilité indéniable de l’identité littéraire franco-ontarienne est également sa force. Elle empêche les dérives sectaires. Nous ne sommes pas sur un territoire où la majorité est opprimée comme au Québec durant les années de la grande noirceur. Nous sommes sur un territoire de minoritaires. L’existence prend donc une autre connotation, le mot pays possède un autre sens. Jean-Marc Dalpé dans « Les murs de nos villages » dit ceci :
« Les murs de nos villages nous hurlent comme les chiens enragés : Prenez-le, Prenez-le, Prenez-le, Prenez-le le pays Prenez-le dans vos mains Prenez-le dans vos bras dans vos ventres dans vos cœurs Dansez avec le pays »
Le pays a ici une autre signification. Il s’agit aussi bien du mien que de celui qui est natif de Timmins et qui parle français. Dans ce contexte, l’identité ne se fait pas par rapport à l’hérédité mais à la langue et la culture. Autrement dit aucun passeport, aucun discours national ne peut prétendre résoudre la question identitaire du Franco-Ontarien.
C’est une force, cette précarité littéraire, ce microcosme, car il s’ouvre presque naturellement à ceux et celles comme moi qui apportent leur sensibilité de minorité francophone aux origines africaines ou autres. La porosité de l’édifice crée un système de vase communicant et l’écrivain franco-ontarien issu d’une minorité s’identifie facilement à la littérature du vaccum.
Je donnerai un exemple dans la définition des organismes. Si vous prenez L’UNEQ, l’Union des Écrivaines et des Écrivains Québécois. Elle a pour mandat la défense des droits socio-économiques des auteurs et auteures du Québec et la valorisation de la littérature québécoise. Nous pouvons pointer du doigt sur une carte où se situe le Québec. Mais quand on parle de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français, on ne peut encercler l’endroit précis de l’Ontario français. Cette flexibilité, qui peut être perçue comme une nébulosité pour certains, est une occasion pour toute minorité d’utiliser cet état de fait pour exister.
Depuis 2017, il existe un organisme appelé Mosaïque culturelle à Ottawa. Son mandat est « d’assurer le rayonnement de la culture des communautés afro-descendantes francophones au sein de l’Ontario et créer une plateforme d’échange à travers le Canada francophone et la francophonie internationale. » Cet organisme utilise cette flexibilité pour s’émanciper et voler de ses propres ailes. Par exemple, Mosaïque culturelle est présente au Salon du livre africain de Paris chaque année. Il ne s’agit de s’affranchir d’une tutelle. Il s’agit de se faire porteur d’un message comme un pigeon-voyageur et d’en rapporter un à cette communauté éparpillée qu’est l’Ontario français.
En tant qu’écrivain de l’Ontario français, nous sommes ce que nous voulons être. Aucun politicien ne peut encadrer nos propos, y mettre une teinte idéologique puisque l’Ontario français n’a ni gouvernement, ni ministre de la Culture. Souvent, le ministre de la culture de l’Ontario ne parle pas français.
Maintenant, je donnerai un aperçu de mon expérience pour illustrer la relation toute particulière que j’estime avoir avec la littérature de l’Ontario français. Vers la fin des années 80, j’ai rencontré à la bibliothèque métropolitaine de Toronto, un écrivain en résidence du nom de Paul Savoie à qui j’ai montré mes textes poétiques. Il a été d’une grande gentillesse et d’une grande aide pour le jeune écrivain que j’étais. Il m’a prodigué des conseils. Ce fut l’accueil premier d’un minoritaire par un autre minoritaire. Paul Savoie est au départ un Franco-Manitobain. Ici, il y a déjà une introduction à la générosité de la littérature franco-ontarienne. Quelqu’un qui a bénéficié de cette générosité m’a accueilli au sein de sa famille d’adoption.
Paul Savoie organisa une soirée de poésie et m’invita. Je lus des textes en compagnie de qui ? Jean-Marc Dalpé. C’était en 1987 et il venait de publier sa fameuse pièce de théâtre « Le Chien » qui allait lui valoir le Prix du Gouverneur général. Ensuite, je décide par un concours de circonstance de m’inscrire à l’Université Laurentienne en littérature française. Je tombe dans le cours d’introduction à la littérature d’un certain Fernand Doré, une personnalité phare dans l’émergence de la littérature franco-ontarienne.
Je dirais quelques mots sur lui, juste pour que les lecteurs qui ne savent pas de qui je parle aient une idée du personnage. C’était un professeur de Lettres à l’Université Laurentienne et un auteur également d’essais fort captivants sur la littérature franco-ontarienne. Mais surtout il fut une inspiration pour le mouvement d’émancipation de la littérature en Ontario français. Il est à l’origine de plusieurs mouvements artistiques comme CANO (Coopérative des Artistes du Nouvel-Ontario), de Prise de Parole, maison d’édition née pour exprimer la parole des francophones d’ici. Il participe aussi à la création du TNO, Théâtre du Nouvel-Ontario. Provocateur dans son style d’enseignement, il titillait les étudiants, leur lançait des défis à demi-mots pour voir si nous comprenions la matière et pour communiquer sa passion. Il m’a eu comme étudiant dans plusieurs cours et j’ai pu bénéficier de son savoir et de ses encouragements surtout dans mes articles dans le journal étudiant. Fernand Dorais était jésuite et il venait du Québec.
J’ai également connu Robert Dixon, autre personnalité importante, ce fut aussi mon professeur. Précis, éloquent même, il avait une patience infinie pour expliquer la poésie, surtout la poésie d’ici. Il est l’auteur d’un texte-phare « Au Nord de notre vie ». Ce texte a été repris par le groupe de musique franco-ontarien CANO. Robert Dixon a reçu le prix du Gouverneur général pour « Grand Ciel Bleu Par Ici » en 1997. Robert Dixon était au départ un anglophone. Il avait des parents d’origine hollandaise. Mais il joua un rôle déterminant dans la construction de ce qui est la littérature franco-ontarienne d’aujourd’hui.
Il y en a eu d’autres. Toutes ces personnes m’ont accueilli les bras ouverts car pour eux, la littérature franco-ontarienne est une littérature d’accueil. C’est une des composantes de ce qui fait sa structure. Elle ouvre ses bras et tend l’oreille. C’est une littérature inclusive.
Un individu comme moi a toujours été minoritaire. Je suis né à Montréal mais je suis originaire du Rwanda. Mes parents avaient fui ce pays en 1959 car minoritaires, ils subissaient des vexations qui se transformèrent en tueries jusqu’au génocide de 1994. Dans les pays africains où j’ai grandi, j’étais différent, toujours minoritaire. En revenant au Canada, ça n’a rien changé. Je le suis encore. Donc, j’estime que personnellement, il m’a été facile de comprendre et d’adhérer à la démarche littéraire franco-ontarienne.
Il faut que je souligne que la littérature de la majorité a tendance depuis longtemps à s’accaparer des écrivains de la minorité pour en faire les leurs. Le cas le plus emblématique est Gabrielle Roy. Certes, elle a écrit au Québec mais certains de ses livres parlent du Manitoba, son lieu de naissance et où elle avait grandi. De nos jours, il y a de plus en plus de résistance. Des écrivains comme Jean-Marc Dalpé ou Daniel Poliquin s’affirment davantage comme écrivains franco-ontariens même quand il y a une tentative de récupération de la part de la littérature majoritaire, québécoise dans ce cas. Ceci est un bon signe et je souhaite que cela perdure.
Je vous ai parlé de l’organisme Mosaïque culturelle, je dois aussi dire quelques mots sur une maison d'édition dans la banlieue de Toronto qui vient de fêter ses 5 années d’existence. Elle s’appelle Les éditions Terre d’accueil. Sur sa page de son site Internet, on peut lire ceci comme définition : « Éditeur d’auteurs immigrants au Canada, les Éditions Terre d’Accueil publient, pour tous les groupes d’âges, des œuvres littéraires en accompagnant au mieux ses auteurs dans le processus de publication et de promotion. Elles donnent ainsi une voix aux immigrants canadiens, une voix qui fait résonner leurs réalités auprès des lecteurs francophones. »
D’ailleurs, mon roman « Toronto, je t’aime » est réédité par cette maison d’édition. Je trouve que le nom de cet éditeur « Terre d’accueil » illustre parfaitement mon propos. Il y a de la place pour tous et il ne s'agit pas de remplacer mais de contribuer du mieux qu’on peut à cette littérature du vaccum. Ce qui est remarquable est que parmi le catalogue de cette maison d’édition, il y a un livre sur les aînés de la région du Durham qui s’intitulent « Les visages de la Francophonie » de Durham. Il y a donc un besoin de créer des ponts entre ceux qui nous ont précédés et ceux qui sont en train de poursuivre le développement de cette littérature.
Avant de terminer cette conférence, je vais aborder la contribution de l’écrivain et de l’écrivaine de race noire à la littérature franco-ontarienne.
Depuis qu’Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor et Léon Gontran Damas décidèrent d’utiliser la langue française comme une arme contre l’oppression grâce au mouvement de la négritude, le francophone de race noire a indéniablement plongé sa plume dans une encre quelquefois fielleuse mais surtout sans complexe.
Nous, francophones de race noire, nous nous approprions la langue dans un combat qui reste titanesque car l’ancien colon refuse de reconnaître que nous avons modernisé la parole française, nous l’avons engrossée, inoculée du venin de la vérité sur ce que nous sommes, c’est-à-dire des êtres humains à part entière. Nous sommes aussi très inventifs dans nos textes car nous n’avons de compte à rendre à personne, Aucune chapelle, aucun conclave ne dicte nos mots. Quand on lit Alain Mabanckou ou Fatou Diome, on peut constater qu’ils se permettent d’innover ou d’africaniser cette langue avec beaucoup de goût.
Ramenons le débat dans un contexte francophone de l’Ontario. Les francophones de race noire ou issus de la colonisation sont également dans une contribution innovante. Dans la musique, on peut citer Yao, spécialiste du slam ; il y en a d’autres dans la poésie, Gabriel Osson ou dans la fiction Melchior Mbonimpa. Cela n’enlève rien aux auteurs franco-ontariens qui ont commencé dans la contre-culture et avec la musique du groupe CANO. Ce sont des précurseurs, les Robert Dickson et Jean-Marc Dalpé. Les francophones originaires d’ailleurs, notamment de l’Afrique, se sont joints à leur voix. Ils ont peut-être un autre accent et des préoccupations pas toujours identiques, cependant ils ont indéniablement un point commun : le besoin de dire en français leur vérité, leur hantise et leur rêve.
En ce qui concerne la hantise, le besoin de survivre en français, j’estime que le poète Patrice Desbiens a écrit de beaux textes pour décrire l’oppression anglophone ou encore le malaise de sa propre identité (L’homme invisible/The invisible man, 1981). Si vous prenez la pièce de théâtre « French Town » de Michel Ouellette, il est également question de l’identité difficile à porter d’une famille franco-ontarienne dans le nord. Ou relisez « L’Obomsawin » de Daniel Poliquin et vous constaterez que l’auteur montre le mal-être d’une communauté francophone qui cherche à justifier ses difficultés identitaires en pointant du doigt un bouc-émissaire.
Les écrivains franco-ontariens de race noire ont aussi des plaies non cicatrisées qui façonnent la plume des auteurs noirs. Il y a des plaies urbaines comme la violence policière et la discrimination à l’emploi. L’auteur francophone de race noire ressemble à cet homme noir secouant un chiffon rouge dans le tableau de Théodore Géricault, Le radeau de la Méduse (1818-1819). Il est le plus haut perché, aidé par d’autres naufragés et tente d’attirer l’attention d’un bateau salvateur à l’horizon.
La littérature franco-ontarienne est donc la rencontre des écrivains et écrivaines venus d’univers différents mais qui ont la liberté d’exprimer leurs préoccupations et leurs hantises dans un même vecteur, un creuset ouvert à autrui, un territoire sans véritable frontière infranchissable, plutôt un pays sans passeport. Une littérature porteuse de fraternité universelle. Merci.
Didier Leclair, écrivain
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dandanjean · 1 month ago
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Discours de Michel Jean
Discours de remerciements de l’écrivain Michel Jean, lors de la cérémonie de remise de l’Ordre des arts et des lettres du Québec, le 6 juin 2022. Distinction honorifique instituée en 2015 pour souligner le 20e anniversaire du Conseil, l’Ordre des arts et des lettres est remis à des personnalités dont les réalisations exemplaires contribuent à l’essor artistique et littéraire du Québec. Discours…
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ppwbm-blog · 11 months ago
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Québec : Des diffuseurs artistiques québécois réclament 40 millions au CALQ pour dynamiser la scène culturelle
Une douzaine de diffuseurs québécois menés par l’Association professionnelle des diffuseurs de spectacles (RIDEAU) demande au Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) un soutien annuel de 40 millions pour les quatre prochaines années. Le 1er février prochain, l’ensemble des clientèles du CALQ doit déposer ses demandes de subventions au fonctionnement pour les quatre prochaines années et…
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if-you-fan-a-fire · 2 years ago
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"L'Université Laval crée un département de biochimie," Le Soleil. May 8, 1943. Page 3. --- La Faculté des Sciences comptera désormais onze départements avec cette nouvelle addition. Le Dr Elphège Bois, devient directeur du nouveau département, Mme Jean Lacerte et M. l'abbé Adrien Falardeau nommés professeurs agrégés. ----
L'Université Laval a décidé la création d'un département de biochimie à la Faculté des sciences. Le docteur Elphege Bois, professeur à Laval depuis vingt ans, assumera la direction du nouveau département. le onzième de la Faculté des sciences. La biochimie a pris une grande importance en ces derniers temps et l'Université Laval désire étendre davantage son enseignement dans ce domain scientifique. Le conseil universitaire a en outre décidé la nomination de deux ouveaux professeurs agrégés. Ces professeurs qui sont ainsi l'objet d'une promotion sont Mme Jean Lacerte, de la Faculté des Lettres, et M. l'abbé Adrien Falardeau de la Faculté des Arts. Leur nomination sera accueillie avec beaucoup de faveur dans les milieux universitaires. Tous deux ont en effet des mérites vraiment remarquables.
Bachelière ès Arts, Mme Jean Lacerte est diplômée d'Enseignement. du français de Paris, docteur des Lettres de Madrid et professeur de français pour les étudiants de langue anglaise à l'Université Laval. Mme Lacerte est en outre chargée d'un cours d'espagnol.
M. l'abbé Adrien Falardeau a suivi des cours de langues aux Etats- Unis et il est professeur d'anglais à la Faculté des Arts. Récemment, Lacerte, de la Faculté des Lettres, M. l'abbé Falardeau succédait à S. et M. l'abbé Adrien Falardeau, de Exc. Mgr Georges-Léon Pelletier comme sumõnier des étudiants de Laval.
A l'occasion du quatrième centenaire de Copernic, que l'Université Laval marquera par une séance solennelle en la Salle des Promotions dans la soirée du 23 mai, le conseil a agréé la suggestion de tenir une exposition de livres et de choses polonaises dans la semaine du 24 au 29 mai. L'Exposition sera tenue au parloir du Petit Séminaire de Québec, L'organisation de la soirée du 23 mai a été confiée à la Société d'astronomie de Québec qui coopérera à l'hommage de l'Université à la mémoire du grand astronome polonais.
L'exposition vaticane qui aura lieu au Musée des peintures de l'Université a été fixée au 15 mai. Elle durera jusqu'au 30. Cette exposition comprendra une centaine de pièces, la plupart des aquarelles, de M. Vernon-Howe Bailey, artiste new-yorkais de beau mérite. Ces oeuvres illustrent l'intérieur et l'extérieur du Vatican.
Le conseil universitaire a formule des condoléances à l'adresse de Mme Achille Paquet et du docteur Albert Paquet de même qu'à leurs familles, à l'occasion de la mort du docteur Achille Paquet, ancien professeur titulaire à la Faculté de Médecine.
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skillstopallmedia · 2 years ago
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Artist residencies at PHI
The Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) and the PHI center announced on Monday the establishment of a six-month artist residency. Posted at 3:18 p.m. This artist residency, which will begin in the winter of 2024, will allow at least two artists – one from Montreal and one from outside the metropolitan area – to work for six months on a project with the theme of public engagement.…
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medi-at · 2 years ago
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Deux artistes de la MRC Abitibi méritent un prix au Programme de partenariat territorial
Des artistes qui contribuent au dynamisme culturel de la région de l’Abitibi-Témiscamingue Tous les gagnants Le Conseil des arts et des lettres du Québec, en collaboration avec les MRC d’Abitibi, d’Abitibi-Ouest, de la Vallée-de-l’Or et de Témiscamingue, ainsi que la Ville de Rouyn-Noranda et le Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue, ont annoncé un soutien financier de 242 700 $ à 13…
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alainlortiesculpteur · 8 years ago
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La fuite
Bois, peinture, acier, cadenas 5’ x 5’ 
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vimeoshorts · 4 years ago
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Dolls Don't Cry (2017)
Titre français: Toutes les poupées ne pleurent pas Réalisation: Frédérick Tremblay Producteurs: Pierre Lesage et Frédérick Tremblay Musique: Jean-Philippe Lessard Mixage de l'audio: Bruno Bélanger Coproduction: La Bande Vidéo Financement: Le Conseil des arts et des lettres du Québec, Le Conseil des arts du Canada, avec la participation de PRIM et d'Artefact.
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marilysegoulet · 1 year ago
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Ça me touche beaucoup de recevoir ce prix du CALQ La reconnaissance de nos pairs est primordiale pour une artiste ! C’est un encouragement à persévérer dans notre domaine. Pour moi c’est un art de recherches en arts visuels. Je suis spécialisée dans les arts d’impression. Merci la vie ! ❤️
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aristocratslog · 2 years ago
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Dolls Don't Cry (2017) from Frederick Tremblay on Vimeo.
Titre français: Toutes les poupées ne pleurent pas Réalisation: Frédérick Tremblay Producteurs: Pierre Lesage et Frédérick Tremblay Musique: Jean-Philippe Lessard Mixage de l'audio: Bruno Bélanger Coproduction: La Bande Vidéo Financement: Le Conseil des arts et des lettres du Québec, Le Conseil des arts du Canada, avec la participation de PRIM et d'Artefact. Prix / Awards: Grand Prix, New Chitose Airport Int. Animation Festival, Sapporo Japon, 2017 Iris du meilleur film d'animation, Galla Québec Cinéma, 2018 Prix du meilleur court métrage d’animation, RVCQ, Montréal, 2018 Meilleur film canadien, Les Sommets de l’animation, Montréal, 2017 Prix du public, Les Sommets de l’animation, Montréal, 2017 Grand Prix, Turku International Festival of Animated Films 2017 Meilleur court métrage national, Festival de Cinéma de la Ville de Québec, 2017 Prix du public, PIAFF Festival international d’animation de Paris, 2017 Prix du Syndicat de la critique, PIAFF Festival inter. d’animation de Paris, 2017 Best Short Film, ReAnima, Bergen, Norvège, 2017 Best Stop Motion - more than 10 minutes, Brazil Stop Motion, 2018 Award International Festival of Non-Professional Films "Loving Man" 2018 Prix La Fête du Court, Gala Prends Ça Court! 2018 Prix ONF/ACIC, Gala Prends Ça Court! 2018 Prix Prix Air Canada, Gala Prends Ça Court! 2018 Mention Revue Séquence, Gala Prends Ça Court! 2018 Mention des critiques de cinéma, Gala Prends Ça Court! 2018 Jury mention, Aninanima, Serbie 2017 Special Jury Mention, International Animation Festival Fest Anca, Slovaquie, 2017
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winurban · 3 years ago
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La disparition des choses - Amélie Rajotte | lorganisme from LORGANISME on Vimeo.
Présenté à l'Agora de la danse du 30 mars au 2 avril
Chorégraphie : Amélie Rajotte Danseuses : Amélie Rajotte et Marie-Philippe Santerre Performeurs sonores : Stephanie Castonguay et Olivier Landry-Gagnon Conceptrice vidéo : Nelly-Ève Rajotte Conseillère à la dramaturgie : Sophie Michaud Conseillère artistique : Jessica Serli Éclairages : Stéphane Ménigot Direction technique et régie son : Samuel Thériault Costumes : Léonie Blanchet Direction de production : Maurice-Gaston Du Berger Producteurs / Coproducteurs : Agora de la danse Production déléguée : Lorganisme
Soutiens : Conseil des Arts et des Lettres du Québec Résidences de création : Fabrik Potsdam, Centre des Arts Diane-Dufresne, Circuit-Est Centre chorégraphique, Maison de la culture du Plateau-Mont-Royal, Recto Verso (Québec), Agora de la danse
Agence de diffusion : Fôve Diffusion (Nicolas Filion) Vidéo promotionnelle du spectacle : Nelly-Ève Rajotte (images, montage et co-réalisation), Thomas Bourgeois (captation des images de danse et co-réalisation) et David Kristian (conception sonore)
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ropeadope · 3 years ago
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New Music | Trio Bruxo
Montreal’s Trio Bruxo have devoted the past decade to their pursuit of Brazilian instrumental music. Comprised of three of the city’s most in-demand musicians – pianist David Ryshpan, bassist Nicolas Bédard and drummer Mark Nelson – they have explored the breadth of Brazilian repertoire from lesser-known bossa novas to contemporary popular music. For the first time, they turn their attention to the state of Minas Gerais and its brilliant cohort of composers, including Milton Nascimento and Toninho Horta. 
Girassol by Trio Bruxo
While the band has long included Milton Nascimento songs in their repertoire, they had never explicitly focused on the aesthetic of 1972’s Clube da Esquina, with its mix of psychedelia with folkloric and religious music from the region.  Pianist and composer David Ryshpan found himself revisiting Nascimento’s discography throughout 2020, as well as his formative jazz and R&B influences.
This music was developed during a November 2020 residency at l’Entrepôt Lachine, part of Montreal’s Accès Culture network, and funded by the Conseil des arts et des lettres du Québec. The results are being released as a series of EPs on Ropeadope starting in April 2022. The band spent five days in the theater, workshopping covers from Nascimento, Lô Borges, Toninho Horta and Heitor Villa-Lobos, as well as their original music inspired from these sources.
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5wredactor · 3 years ago
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Géraldine Célérier Eguiluz realizará residencia artística en CMMAS
Géraldine Célérier Eguiluz realizará residencia artística en CMMAS
•La residencia de creación, es financiada por el Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) y el Fondo Nacional para la Cultura y las Artes (FONCA) Morelia, Michoacán, 18 de enero del 2021.- El Centro Mexicano para la Música y las Artes Sonoras (CMMAS), recibe a Géraldine Célérier Eguiluz,cantante, guitarrista, trompetista, compositora, improvisadora, docente e investigadora musical que…
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alainlortiesculpteur · 8 years ago
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La dernière certitude ?
Bois, pierre, époxy, acier, peinture, 2’ x 6’
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