#confusionnisme politique
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Comment le fascisme inonde notre langue : l’alerte d’Olivier Mannoni, traducteur de « Mein Kampf »
Dans « Coulée brune », le traducteur, spécialisés dans les textes nationalistes allemands, s’en prend au confusionnisme politique et à la dégradation de la langue publique. Entretien. Lors d’une marche des libertés organisée par la gauche contre les idées d’extrême droite et les atteintes aux libertés, le 12 juin 2021 à Paris. Propos recueillis par Julie Clarini et Rémi Noyon Olivier…
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La coopération révolutionnaire
Constat social et impuissance
Si aujourd'hui beaucoup de gens peuvent avoir reçu une éducation aux problématiques sociales et avoir un avis éclairé et bienveillant sur la situation des migrants, des prisonniers, des musulmans, juifs, toutes les minorités plus sujettes à l'exclusion sociale et économique, les hommes et d'autant plus les femmes, mais aussi la situation écologique avec la destruction énorme de la biodiversité et le dérèglement du climat et des écosystèmes, peu à mon avis peuvent se déclarer confiants dans leur action face à ces défis qui réclament une révolution globale.
Ne pas sombrer dans le nihilisme, se sentir désarmé écrasé par cette masse de violence et de destruction est une gageure surtout dans un contexte de toute puissance de l'Etat et de la marchandise.
Fétichisme économique
Le point souvent faible dans l'éducation politique peut se trouver sur la compréhension du fétichisme de la marchandise car l'illusion d'une régulation économique semble bien ancrée.
Le fétichisme économique est une appréhension religieuse inconsciente du monde qui a naturalisé l'existence de l'économie et des relations marchandes.
Dans ce contexte, on a du mal à imaginer une "révolution" qui ne se contente pas de régulation sévère par l'Etat des entreprises alors que les travailleurs eux-mêmes sont pris dans cet étau de croyances.
L'une des choses les plus évidentes à dénouer, c'est que quand bien même nous ne pouvions pas échapper à une tentative de rapport collectif à l’Économie capitaliste, il faut toujours garder à l'esprit que refuser ses logiques, comme la nécessité d'une balance économique, est primordial. Cela peut paraître bête comme ça, mais quand bien même une force autonome syndicale parviendrait par le rapport de force à collectiviser en dehors de l'Etat comme elle a déjà su le faire au sortir de la guerre, supposons de façon plus puissante (ce qui nécessiterait déjà une grande victoire culturelle du syndicalisme révolutionnaire et unitaire), il ne faudrait pas grand chose pour que ses appareillages, s'ils sont un poil trop frileux sur ces questions, se laisse dévorer par le fétichisme économique et conduise lui même la tâche mortuaire du sujet automate décrit par Marx lui-même.
Spiritualité révolutionnaire VS fétichisme religieux
Ce que j'essaie de construire dans ce blog, c'est une vision du spirituel qui soit faite à la fois d'une compréhension du fétichisme pour collectivement savoir y résister, et aussi d'une foi, d'un espoir dans un changement collectif par la coopération de différentes formes de lutte. C'est quelque chose que j'assume assez et qui est aussi tiré d'une critique du confusionnisme politique qui va rejeter des pans entiers de la population parce qu'il serait, par l'essentialisme induit par ce mode de pensée, problématique par essence parce que monothéiste, syndicaliste ou toute catégorie que n'importe quelle partie du camp progressiste vient à rejeter.
Ce que je souhaite partager, c'est que CHACUN peut effectivement contribuer à un élan révolutionnaire pour peu qu'il ne sombre pas dans des illusions vis à vis d'un mode d'action et donc qu'il ne perd pas de vue le fait que ces modes d'action et d'organisation doivent franchir un pas dans la capacité à l'Unité et la capacité d'organisation confédérale. Nous n'irons nulle part sans cet esprit unitaire et cet esprit unitaire ne me semble pas atteignable sans une bonne dose de foi.
Les différents pans de l'action révolutionnaire
Cette liste ne sera certainement pas exhaustive tant les singularités des situations engendre des différences dans les modes d'action accessibles ou nécessaires. Je vais néanmoins essayer de brosser un tableau assez large des modes d'action accessibles dans l'imaginaire collectif.
L'action directe en opposition avec le cadre légal
Mode d'action préféré des anarchistes, il se confronte directement avec les formes de contrôle les plus sophistiquées pour affirmer les nécessités réelles et immédiates de la vie.
Ouvrir un squat pour loger des gens à la rue, voler dans les magasins pour organiser une cantine populaire, attaquer un local fasciste autorisé à s'implanter en ville, empêcher la construction d'un édifice néfaste pour l'environnement, hacker les réseaux d'entreprises ou de gouvernements criminels pour révéler ou paralyser leurs pratiques, etc.
L'action directe affirme le respect de la dignité et de la vie humaine ou non humaine. Et que cela exige parfois de briser les règles qui fétichisent au contraire des abstractions terrestres.
La conquête sociale du rapport collectif au monstre économique
Mode d'action préféré des syndicats de classe mais aussi potentiellement défendable par les politiciens dans l'assemblée nationale. Il postule dans le cadre de l'interdépendance économique la nécessité de construire un cadre pour une condition générale des travailleurs, une propriété collective par les travailleurs-es des moyens de production, une décorrélation du salaire et de l'investissement vis à vis de la réussite économique.
Cette tactique ne remet pas en cause profondément ce qui fonde le capitalisme, à savoir le rapport économique au monde et la soumission des relations au monde aux logiques économiques. Mais elle propose au moins l'expérience d'une démocratie concrètement anarchiste (non étatique - décentralisée) pour abolir les classes sociales et mettre en place des solutions matérielles à la misère du monde dans l'économie.
On peut citer les historiques CAF et Sécurité Sociale, et aujourd'hui le projet de Garantie Économique Générale ou Salaire à Vie.
Le développement d'institutions de la sortie de la marchandise
Probablement un champ d'action qui découle de courants comme la critique de la valeur, l'éco-féminisme et le communalisme libertaire, il postule par l'action directe la construction de structures qui peuvent mettre en relation les êtres humains entre eux et avec leur monde en rupture avec la logique marchande. Ces institutions doivent permettre de réduire la dépendance des personnes qui les construisent et donc en bénéficient du travail au sein de l'économie, autrement que par la débrouille individuelle et le réseau personnel. Il cumule la non violence et la radicalité.
Les entre deux
Entre les deux précédentes, on peut placer toutes les formes d'institutions autonomes ancrées ou non dans un lien avec les institutions traditionnelles, qui mettent en place des solutions directes aux problématiques sociales (Réduction des Risques dans le monde de la fête, de la prostitution, Planning Familial). Elles sont autonomes car pensées et mises en place par les personnes subissant les violences sociales, avant d'entrer dans les carcans de l'institution traditionnelle.
Les associations de charité, etc plutôt issus de la bourgeoisie "sociale" qui ne sont pas autonomes car pensées et mises en place par d'autres que ceux qui subissent les problématiques.
Les deux peuvent finir en béquille du capitalisme mais essaient dans une approche matérialiste de régler des problèmes concrets ici et maintenant.
La reconnaissance mutuelle de l'existence des formes d'action, et la bataille culturelle pour construire une coopération révolutionnaire
A venir.
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Pour vous, j’ai visionné le débat entre Pierre-Yves Rougeyron et François Bégaudeau
Comme vous n’avez pas un euro à donner aux gauchistes du « Média », voici le résumé de ce débat très déséquilibré :
Évidemment, Rougeyron allait se faire laminer par Bégaudeau.
La raison en est simple : fondamentalement, Rougeyron est de gauche, de la gauche cocardière désuète déjà sortie de l’histoire par la Commune de Paris. Il ne pouvait pas déborder sur sa gauche un marxiste, qui plus est un bavardeur professionnel comme Bégaudeau, et a logiquement cédé l’initiative après s’être plié d’emblée au narratif et à l’imaginaire de gauche portés par ce scribe insolent au service de la bourgeoisie de gauche.
Rougeyron s’est fait rosser après s’être fait mettre d’autorité un costard d’identitaire de droite qu’il n’a jamais endossé. Il ne pouvait que céder à tous les pièges grossiers du roquet Bégaudeau, car l’idée même de s’opposer sur le fond ne peut pas lui venir.
C’est ce qui se passe avec l’écrasante majorité des Français, tous conditionnés par deux siècles d’éducation rousseauiste, républicaine, démocratique, marxiste, antiraciste. Ils se couchent d’emblée devant l’autorité morale des prêtres de la gauche, comme des chiens domestiqués. Au mieux peuvent-ils exprimer des désaccords de détail.
Certains diront qu’il faudrait que quelqu’un d’autre rentre dans les dents de Bégaudeau en débat, mais Bégaudeau ne débattra jamais avec un véritable raciste, car aucun marxiste n’entend « débattre » de quoi que ce soit sur le fond puisque les marxistes prétendent détenir non seulement la vérité, mais être la moralité en ce monde.
La moralité ne « débat » pas avec l’immoralité. Les deux s’excluent mutuellement.
Si Bégaudeau avait été gentil avec Rougeyron dans cet entretien, il aurait été immédiatement accusé d’entretenir le confusionnisme rouge-brun par le public gauchiste. Non seulement Bégaudeau n’en avait pas l’intention, mais il est parfaitement conscient des risques que comporte ce genre d’exercice. Pour lui, le seul intérêt de l’affaire était de prendre un phraseur vaguement droitier, de le placer sur son terrain d’autorité et de lui infliger une leçon magistrale de marxisme dans tout l’amphithéâtre.
On ne débat pas
Le débat est une plaie démocratique particulièrement purulente.
Les gens qui s’emmerdent veulent voir des débats comme on regarde des matchs de MMA. Ça les divertit. Mais nous ne sommes pas là pour divertir les gens, nous sommes là pour écraser tout ce qui nous fait face.
On a jamais vu de révolutionnaires « débattre » avec leurs ennemis de ce pour quoi ils font la révolution.
La révolution, ce n’est pas YouTube.
En 26 ans de combat politique, il n’est jamais venu à l’idée d’Adolf Hitler de débattre avec quiconque. Encore et toujours, il a dit et prouvé qu’une idée s’impose par l’intolérance absolue à l’égard de tout ce qui lui est opposé. Les foules ne se soumettent qu’à ce qui se proclame par la force, en ne laissant aucun doute à qui que ce soit sur sa volonté de dominer totalement l’espace politique. De la même manière, Staline n’a jamais « débattu » avec quiconque, encore moins avec des fascistes. À la place, il les envoyait au goulag.
Bégaudeau n’a d’ailleurs pas débattu, il a humilié ostensiblement un crétin naïf qui a reçu une leçon de politique, de rapport de force pur.
Bégaudeau ne débat jamais, il suit la logique du rapport de force. Soit il cherche à dominer, soit il se soumet servilement. Quand il a rencontré Bouteldja, qu’il courtise par email depuis des années, il ne lui ait jamais venu à l’esprit de « débattre », uniquement de lui lécher onctueusement le cul.
Il était dans ses petits souliers, toute de déférence prudente, la bouche pleine de compliments, filant doux, parce que pour un gauchiste blanc comme Bégaudeau, Bouteldja a l’ascendant moral sur lui en qualité de femme racisée, « dominée » selon leur idéologie impossible. S’il la boxe rhétoriquement, il passera pour un oppresseur, ce qui est moralement rédhibitoire pour la secte sociale à laquelle il appartient.
youtube
Tout le monde ira mieux quand on arrêtera de débattre.
« Les socialistes nous demandent quel est notre programme. Notre programme est d’éclater la tête des socialistes. »
Mussolini
Démocratie Participative
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Le RN dans une manifestation pro Israël ou contre l'antisémitisme?
Confusionnisme politique, même au plus haut sommet de l'état!
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@alexiscorbiere s'adresse au peuple... dans Valeurs actuelles, torchon raciste
@alexiscorbiere s’adresse au peuple… dans Valeurs actuelles, torchon raciste
Décidément, chez les mélenchonistes, le confusionnisme politique est total. De pire en pire… Quand j’énonçais ici qu’on pouvait difficilement se revendiquer antifasciste et pointer à LFI, je ne pensais pas si bien dire. Après l’épisode de Ruffin qui remercie Chouard, leur kaiser qui fait part publiquement de son adulation pour un vulgaire complotiste anti-migrants de comptoir aux accointances…
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#Alexis Corbière#confusionnisme politique#fachosphère#LFI#Mélenchon#peuple#racisme#souverainisme#Valeurs Actuelles#xénophobie
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Des dérèglements confusionnistes ont affecté successivement différents secteurs d’une gauche anémiée intellectuellement : chasse au fantomatique «islamo-gauchisme», manif policière ultra-sécuritaire et manifs anti-pass sanitaire troubles. Un appel à la vigilance pour une gauche d’émancipation, par Philippe Marlière et Philippe Corcuff.
#politique#gauche#France#confusionnisme#extrême droite#islamo-gauchisme#police#sécuritarisme#passe sanitaire
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Coronavirus #2 - Y a-t-il un problème avec la presse belge francophone ?
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Hier, le 15 avril 2020, le Conseil national de sécurité s’est réuni, présidé par la Première ministre Sophie Wilmès. À l’issue de la réunion, une conférence de presse a eu lieu.
Lors de cette conférence de presse, entre deux questions sur l’évolution des mesures de confinement, une question et la réponse qu’elle a appelée, ont défrayé la chronique:
Alexandre Penasse, rédac’ chef de Kairos, interroge la Première ministre sur les possibles conflits d’intérêts quant aux décisions prises face à la pandémie, compte tenu de la composition du groupe chargé de penser le déconfinement.
Si on s’intéresse à l’épisode seul, force est de reconnaître que c’est plutôt réjouissant: on peut y entendre un journaliste poser la question, vraiment dérangeante pour le coup, des accointances du pouvoir politique avec la finance et du caractère antidémocratique de ces manœuvres, tandis que Sophie Wilmès, en bonne libérale pur jus, nous sert une réponse de libérale pur jus, à base de liberté individuelle, de confiance en les élections, avec une pointe de déni de toute possibilité de pantouflage (”ils ne donnent que des conseils”; ”ces décisions sont prises par le politique”), tandis que les experts dont les intérêts sont questionnés sont érigés en héros altruistes (ben oui, ils bossent gratis, dis !)
Mais si on replace les choses dans le contexte plus large de l’état de la presse en Belgique, il y a nettement moins matière à se réjouir.
Cet épisode, et les réactions qu’il suscite, met en lumière un problème fondamental de la presse en Belgique: au plat pays, le journalisme d’investigation est effroyablement mou du genou. Questions à la Une sur la RTBF (service public) n’a pour ainsi dire aucun retentissement majeur, tandis que les enquêtes les plus retentissantes relayées par les médias généralistes sont celles... de Test-Achats.
Notons que j’exclus ici la situation néerlandophone, dont je ne connais pas les détails (essentiellement parce que je ne pète pas un mot de flamand), mais pour ce qui est du côté francophone, peut-être la langue commune avec nos voisins français nous fait oublier qu’il n’existe pas de média posant ce genre de question à nos politiques. Il n’y a pas d’équivalent belge francophone au Canard Enchaîné, ou à Mediapart, qui, comme le souligne Thibault Scohier sur Facebook, impose ces questions régulièrement au débat public.
C’est d’ailleurs ce trou béant dans l’offre journalistique qui a laissé à Alexandre Penasse le loisir de monter au créneau, et ainsi de s’offrir une publicité que, très honnêtement, il ne mérite pas. Je ne vais pas m’étendre en long en large et en travers sur les propos et la démarche franchement limite de cet énergumène notoirement homophobe, transphobe et misogyne, tranquillement antisémite, tout à fait à l’aise avec les politiques d’Al-Assad, antivax, et plus largement complotiste. Je vous renvoie à la lecture du post de Thibault Scohier déjà cité ci-dessus, ou à la lecture de n’importe quel article de Kairos.be sur ces sujets si vous voulez plus de détails.
Bref, vu son pedigree, Alexandre Penasse est un joyeux confusionniste de plus, chez qui on trouve donc logiquement à boire et à manger, quelques fulgurances, mais aussi et surtout un bon gros monceau de merde.
Mais comme je le disais, je n’écris pas aujourd’hui pour (re)dresser la liste des saloperies diffusées par Kairos, qui est depuis aujourd’hui (et c’est une bonne chose) facilement trouvable, mais pour réfléchir aux conséquences de cette absence d’un organe de presse rigoureux qui s’intéresse à ces questions, et notamment les conséquences sur les prises de position de divers militant-es de gauche (radicale, pour la plupart, mais pas que) wallon-nes.
En l’espace de 24 heures, j’ai vu un camarade syndicaliste partager avec enthousiasme l’intervention de M. Penasse, pour ensuite se rétracter et faire son mea culpa pour avoir donné de la visibilité à ce type et à son média, j’ai vu une connaissance l’appeler “mon héros” pour avoir mis sur la table ces questions face à la Première ministre, et j’ai vu d’innombrables commentaires, qui allaient dans tous les sens, de la mise au pilori au portage aux nues, en passant par la remise en question de l’utilité de mettre en lumière le travail passé du bonhomme.
Sans avoir ici la prétention de détenir une quelconque forme de vérité révélée, ou de m’improviser moralisateur, j’ai eu envie de partager quelques réflexions personnelles sur cette histoire:
Sur la question posée à Sophie Wilmès
Cette question était plus que bienvenue. J’en parlais déjà dans mon introduction, et je le redis: cette question DOIT être posée. Mieux, la question en elle-même ne pouvait pas être mieux posée. Le choix des mots, le rappel du caractère antidémocratique de la situation, sur ce coup-là (mais juste sur ce coup-là), Alexandre Penasse a tout bon (bon, à la rigueur, le truc sur la 5G, c’était pas utile). Si cet épisode peut conscientiser la population à la question du conflit d’intérêts en politique, et aux liens étroits entre le monde politique (public) et le secteur privé, alors c’est indiscutablement une bonne nouvelle. Et on peut se réjouir que cela fonctionne, puisqu’il semblerait bien que cette question ait appris l’existence du pantouflage aux moins politisé-es d’entre nous, et on ne peut qu’espérer que cette question du copinage public-privé devienne récurrente dans le débat public.
Sur l’érection en héros populaire d’Alexandre Penasse
Je suis nettement moins enthousiaste. Nous avons tous-tes, à des degrés différents, une appétence pour les figures providentielles, de surcroît dans des périodes troubles comme celle-ci (l’engouement autour de la figure de Didier Raoult en est une autre manifestation, soit dit en passant). Si je suis prêt à saluer la démarche de M. Penasse dans le cas précis et spécifique de cette conférence de presse, je me garde de l’ériger en parangon de la presse d’investigation. Je vois ça et là quelques lecteur-ices de longue date de Kairos se féliciter d’être des lecteur-ices fidèles, en plein biais de confirmation, s’autocongratuler d’avoir vu et su avant tout le monde que ce journal, en la personne de son rédac’chef, valait quelque chose.
Sachons raison garder. Si M. Penasse tape dans le mille avec ses questionnements sur les conflits d’intérêts en ces temps de pandémie, peut-être n’est-ce pas le cas sur d’autres sujets. En l’occurrence, ses antécédents notoires sur des sujets tels que la vaccination, l’anti-impérialisme, le féminisme ou la transidentité suffisent à m’amener à le qualifier de charlot (comme quoi même les charlots tapent dans le mille une fois de temps en temps).
Le fait est que Kairos a tout de la revue confusionniste. J’ai déjà par le passé parlé brièvement de ce phénomène, complexe s’il en est, qui consiste à voir des personnes faire un gloubiboulga d’opinions diverses et variées issues d’un peu partout, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, en passant par le rouge-brun, pourvu que ce soit “anti-système”. Le risque de ce genre de pratique est de voir la confusion idéologique se répandre davantage, ce qui est rarement une bonne nouvelle, puisque, l’Histoire nous l’a appris, la confusion idéologique sert surtout... l’extrême-droite. Quelques liens pour en savoir plus sur le confusionnisme: (1) (2) (3) (4) (5)
Aujourd’hui comme demain, gardons-nous de nous découvrir idolâtres. Soyons iconoclastes, en tout temps.
Sur notre rapport à la presse
Il est amusant que les premiers mots de la réponse de Sophie Wilmès à la question d’Alexandre Penasse aient été “[...] vous venez d’introduire dans cette salle de presse la question biaisée politiquement, ce qui en général n’est pas l’habitude des journalistes. Soit. [...]”. C’est amusant car c’est une caractéristique du libéralisme que de se prétendre exempt de toute forme d’idéologie, alors même que le libéralisme est précisément une idéologie. C’est d’autant plus cocasse que la Première ministre embraye ensuite sur un peu moins de 2 minutes d’idéologie libérale à fond les ballons (pardon, elle embraye sur “un peu moins de 2 minutes de réponse biaisée politiquement”).
Tout ça pour dire que trouver un propos qui ne soit pas “biaisé politiquement” dans un média d’information, c’est foutrement compliqué, tant et si bien qu’il est possible de se livrer à l’amusant exercice de classer les différents titres de presse sur les différents axes du spectre politique. Cet état des choses a une conséquence: nous sommes nettement moins critiques face à des informations qui nous parviennent par le biais de notre journal préféré. Pourtant, il n’est pas si difficile de se trouver en désaccord avec un article de ce même journal, nous en faisons tous-tes l’expérience (et c’est heureux).
C’est un lieu commun, mais on ne le répète jamais assez: il nous fait faire preuve de davantage d’esprit critique face à des messages avec lesquels nous sommes d’accord, plus encore que face à ceux avec lesquels nous sommes en désaccord.
Et cet exercice sera d’autant plus important dans le futur, car il y a fort à parier que Kairos va bénéficier d’un conséquent boost de visibilité. Mon avis personnel est que la revue Kairos ne devrait pas gagner en visibilité, compte tenu des énormités infâmes qu’elle rapporte, mais à défaut de convaincre qui que ce soit à ce sujet, je me permets tout de même d’appeler au moins à un fort esprit critique en la matière, tant les propos tenus dans ces colonnes sont parfois nauséabonds.
Sur la santé de la presse francophone belge.
La presse belge francophone n’est pas intéressante. Qu'il s’agisse de papier ou de numérique, de texte, d’audio ou de vidéo, la presse en Belgique, c’est chiant. Préférer l’un ou l’autre titre revient surtout à choisir la quantité de faits divers dont nous aurons connaissance. La presse, qu’il s’agisse du service public ou d’organismes privés, est anxiogène et définitivement au service du pouvoir.
Le vide abyssal est tel qu’aujourd’hui, à la faveur d’un accès à une conférence de presse, un homme comme Alexandre Penasse peut occuper à lui seul toute la largeur du créneau journalistique quant à la question des conflits d’intérêts.
La situation est si peu réjouissante, et la presse d’ordinaire si vide et si convenue qu’aujourd’hui, une revue rouge-brune peut, en l’espace de 24h, devenir (apparemment) un incontournable du journalisme.
Ce n’est pas une bonne nouvelle. Car dans un contexte où les médias sont de plus en plus décriés et boudés par la population, précisément parce qu’ils sont réduits à l’état d’outil de communication des puissants, on peut déplorer qu’une revue jouant à fond la carte de l’”anti-système” s’impose comme une solution, surtout quand “anti-système” se traduit ici par “n’importe quoi, pourvu que ça fasse chier le gouvernement, et tant pis si c’est le fond de la poubelle”.
Sans être journaliste, on ne peut qu’appeler de nos vœux que l’intervention d’Alexandre Penasse nous fasse prendre conscience qu’une information de qualité est un impératif pour un processus démocratique sain et fonctionnel. Il nous faut nous rappeler que la presse peut (ou doit ?) constituer un contre-pouvoir, avant d’être un outil de communication pour celleux qui le détiennent déjà. On peut même espérer davantage et oser rêver que cela secoue l’un-e ou l’autre journaliste...
Peut-on se réjouir qu’un journaliste ait posé cette question à Sophie Wilmès en ces termes ?
Oui.
Doit-on prendre en compte la teneur de ses propos, la ligne éditoriale de sa revue, ses références intellectuelles et ce qu’implique de donner de la visibilité à un tel personnage ?
Oui. Mille fois Oui.
Souhaite-t-on que la revue Kairos devienne une référence en matière de réflexion politique ?
J’espère que non.
Est-il urgent de réclamer une presse qui soit moins au service du pouvoir en place et d’intérêts privés ?
Oui.
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Pourquoi l’apolitisme c’est un problème ?
Vouloir se tenir à distance de la politique n'est pas, en soi, un problème. (Même si on pourrait arguer que c'est humainement infaisable, et probablement une erreur éthique et philosophique.) Cependant, il existe, aujourd'hui comme hier, une propension agressive de certaines personnes à non seulement ne pas s'inscrire dans un spectre politique, mais à aussi affirmer, claironner haut et fort, qu'il y a d'autres positions possibles que la gauche et la droite, qu'il y a de bonnes idées partout, etc. C'est une position de droite, en réalité, car : - Les apolitiques nient fréquemment l'existence des systèmes de domination (capitalisme, étatisme, patriarcat et colonialisme) Exemple : "Soixante-dix ans après la fin du patriarcat..." (Pujadas) - Les apolitiques cherchent à établir une fausse équivalence entre dominant-e-s et dominé-e-s, utilisent l'universalisme de manière abusive Exemple : "Mais tu sais, les hommes cis souffrent aussi..." - Les apolitiques se prononcent fréquemment pour "la liberté d'expression totale", le soutien de la parole aux groupes fascistes Exemple : "On a des principes ou on n'en a pas. Je sais que c'est dur de laisser parler les nazi-e-s, mais ça fait partie des choses qui nous rendent meilleur-e-s qu'iels." - Les apolitiques participent aux dynamiques de domination au sens large - Les apolitiques refusent de se remettre en question et de prendre conscience de leurs privilèges - Les apolitiques limitent et invisibilisent les luttes sociales - Les apolitiques participent à la progression de l'extrême droite L'apolitisme se recoupe fréquemment avec l'injonction à la non-violence, la laïcité déformée et instrumentalisée (islamophobie etc), ainsi que la violence invisible dans les échanges (minimisation des oppressions systémiques, flicage du ton, fausses équivalences, etc). L'apolitisme est présent partout dans les sociétés occidentales contemporaines, fréquemment comme posture intellectuelle arrogante et privilégiée. Il tient un rôle majeur d'écran de fumée/de miroir aux alouettes pour permettre la pérennité des systèmes de domination. L'apolitisme a son propre imaginaire et son fonctionnement à lui, fait de phrases toutes faites ("Toustes les mêmes", "Moi je suis au-dessus de ça", "Il faut arrêter les clivages"), d'absurdités (la théorie du fer à cheval, qui affirme que "les extrêmes se rejoignent") et d'emprunts directs à la rhétorique confusionniste ("Les antifas sont les vrai-e-s fascistes"), émaillé de biais de perception et de procédés dialectiques frauduleux (esquiver le sujet, citer les grands noms...) ainsi que de grandes figures (Gandhi, Martin Luther King...). Loin de représenter une position marginale, originale et réfléchie, l'apolitisme n'est que le nouveau visage de l'oppression, avançant plus que jamais masquée. C'est le président Macron et la République en Marche, c'est Hanouna qui se prétend ouvert à toustes, c'est Nathalie Loiseau et ses bandes dessinées de propagande "républicaine". In fine, l'apolitisme facilite également la dérive vers l'extrême droite en obscurcissant toutes les thématiques (confusionnisme) et en normalisant l'oppression.
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A propos d’un petit courant d’air symptomatique
A propos d’un petit courant d’air symptomatique
2021-09-13 07:00:00 https://aplutsoc.org/ A propos de la tribune « « Les gauches se perdent dans le confusionnisme des mots et des idées », parue dans le Nouvel Obs Voir à la source : https://www.nouvelobs.com/idees/20210911.OBS48516/les-gauches-se-perdent-dans-le-confusionnisme-des-mots-et-des-idees.html Depuis le 12 juillet, le clivage entre courants politiques et militants qui veulent…
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Jean-Yves Le Gallou : « Si le réchauffement climatique est dû à l’homme, alors il faut lutter contre le libre-échange et l’immigration ! » [Rétrospective 2019]
( Cet article date du 23 janvier 2019 )Le réchauffement climatique est-il une réalité ? Et si oui, l’Homme est-il en cause ? Dans cet entretien pour Polémia, Jean-Yves Le Gallou répond à ces questions… brûlantes !Un phénomène observable incontestablePolémia : Tout d’abord, est-ce que le réchauffement climatique est une réalité ?Jean-Yves Le Gallou : C’est assurément une réalité en Europe. C’est une réalité depuis la sortie du petit âge glaciaire, c’est-à-dire depuis un peu plus de deux siècles. On voit par exemple que les glaciers reculent en Europe et dans d’autres parties du monde. Il y a donc incontestablement un phénomène réel et qu’on peut d’ailleurs observer à vue humaine quand on se rend dans les Alpes. A Chamonix, par exemple, les phénomènes glaciaires amplifient l’impression que l’on peut avoir du réchauffement. On voit incontestablement que les glaciers fondent et que des éboulements ont lieu suite au dégel du permafrost. Donc, oui, à vue humaine, il y a réchauffement climatique.Polémia : Est-ce que ce réchauffement climatique est global et touche l’ensemble de la planète ?Jean-Yves Le Gallou : C’est aussi assez probable. Mais c’est plus difficile à établir de manière certaine. Il y a un certain nombre d’études qui tendent à montrer que le température moyenne du globe augmente mais un certain nombre de scientifiques posent la question de savoir quelle est la pertinence du sens de « moyenne climatique mondiale ». Comment l’établit-on ? Sur quelle durée ? Comment on agrège les données partielles dans le temps ? C’est une vraie question épistémologique. La température a toujours varié !Polémia : Si l’on part du principe que la température augmente, est-ce inévitablement un drame total ou bien existe-t-il quelques bénéfices ?Jean-Yves Le Gallou : Il y a deux choses à prendre en compte. D’abord, dans le temps, la température – en tout cas là on l’on peut avoir des éléments permettant de l’apprécier – a toujours varié !L’exemple des Alpes est particulièrement parlant. Les glaciers reculent depuis 1830, voire même 1780. Ils ont ré avancé de 1945 à 1975 et reculent à nouveau depuis. Mais, aujourd’hui, il y a des cols qui sont encore en glace et où pourtant les troupeaux passaient à sec au Moyen-Âge ou à l’époque romaine ! Il y a toujours eu des alternances de périodes de chaud et de froid.Polemia : Alors, est-ce que le réchauffement est catastrophique ?Jean-Yves Le Gallou : Pas nécessairement ! La révolution néolithique était une conséquence du réchauffement et l’émergence vers la civilisation que nous connaissons est postérieure à la fin de l’âge glaciaire !On peut même voir des effets positifs au réchauffement. On peut rester en terrasse plus longtemps car il fait chaud plus longtemps. En général, on a tendance à préférer les climats méditerranéens aux climats océaniques car ils sont plus chaleureux et souvent jugés plus agréables à vivre.Sur le plan des conséquences, il peut y avoir des conséquences négatives et positives.Par exemple, un pays comme la Russie voit plutôt d’un bon œil le réchauffement climatique qui augmenterait la production de blé et libérerait des routes maritimes.Ce qui est inquiétant, c’est qu’un homme de médias comme Verdier, qui était le Monsieur Météo du service public, ait tout simplement été viré car il avait évoqué certains aspects positifs du réchauffement climatique.C’est dramatique ! Quand on vire un présentateur météo lorsque ses convictions climatiques ne conviennent pas, on se pose la question de savoir dans quel pays on est…Le réchauffement climatique, un argument politique bien pratiquePolémia : Est-ce qu’il y a des effets négatifs ?Jean-Yves Le Gallou : Certainement. Mais on parle sans savoir. C’est beaucoup utilisé comme argument pour faire passer des politiques publiques. Si on vous parle d’un problème mondial, on va légitimer une « gouvernance » mondiale plus forte. Et si on vous parle d’un problème majeur cela va permettre d’imposer de nouvelles taxes. Et puis le catastrophisme climatique c’est aussi un moyen de contrôle des populations. Certains sujets sont interdits, d’autres deviennent obsessionnels.On va aussi vous dire qu’on est obligé d’accepter l’immigration car il y a des problèmes climatiques.Je pense qu’il y a derrière tout cela une malhonnêteté foncière. Aujourd’hui, le réchauffement climatique est dans l’épaisseur du trait. Par rapport aux extrêmes climatiques (tempêtes, canicules, grands froids, etc.) le léger réchauffement qu’on a pu constater ne change pas grand-chose.D’ailleurs, il y a eu, il y a quelques années, une étude officielle de plusieurs ministères (Agriculture, Environnement, Intérieur) sur l’impact du réchauffement climatique sur les feux de forêt en France.Un impact a été trouvé, susceptible d’entraîner une extension des feux de forêt vers la façade atlantique mais pas pour maintenant, seulement à horizon 2035 ou 2050. Pourquoi une telle distance dans le temps ? Parce qu’il y a une énorme inertie !Donc, quand on nous parle aujourd’hui de migrations climatiques, c’est un mensonge total !Peut-être qu’il pourrait y avoir des déplacements de population liés au changement climatique. Peut-être. Mais dans 20 ou dans 30 ans minimum ! Quand on dit que cela se passe aujourd’hui, on ment, on fait de la propagande !Le vrai problème est que, derrière une observation qu’on peut considérer comme probable, on ne sait pas si l’origine est anthropique, volcanique ou astronomique…Peut être dit vrai ce qui peut-être librement contesté !Polémia : Pour le GIEC et ceux qui s’en réclament, le rôle de l’homme est quand même prépondérant.Jean-Yves Le Gallou : Ça, c’est la doxa politico-médiatique ! Je pense que c’est très difficile de parler de consensus scientifique pour une raison très simple : tous ceux qui ont une opinion différente n’ont accès ni aux médias ni aux crédits de recherche !Il y a un certain nombre de scientifiques qui défendent la thèse du réchauffement d’origine anthropique mais il y a aussi d’autres scientifiques qui mettent en avant deux facteurs naturels majeurs : le volcanisme et le rôle de l’astre solaire. Deux facteurs qui ne dépendent pas de l’homme.La thèse officielle est celle d’une origine anthropique. Cependant, je crois que, dans la pensée européenne, peut être dit vrai ce qui peut-être librement contesté !Je ne dis pas que la thèse du réchauffement anthropique est fausse. Mais il est difficile de la dire vraie puisque il existe un interdit qui pèse sur la thèse contraire.Il faudrait équilibrer les crédits de recherche pour arriver à une situation honnête. Sachant qu’une bonne partie de ce qu’on présente comme les résultats scientifiques du GIEC sont quand même des modèles mathématiques qu’on fait tourner.Un climatologue aujourd’hui, c’est quelqu’un qui est derrière son ordinateur et qui fait tourner des modèles. Or, un modèle repose sur les données qu’on a choisi d’y intégrer. Avoir un culte fétichiste de ce genre de recherches est parfaitement dangereux. On trouve… ce qu’on veut trouver.Polémia : Faut-il parler de réchauffement climatique ou de dérèglement climatique ?Jean-Yves Le Gallou : Parler de réchauffement climatique, c’est relativement objectif. Le dérèglement climatique c’est de la propagande : on joint dans le même mot un phénomène – le réchauffement qui s’inscrit dans un cycle climatique de plus ou moins longue durée – et des extrêmes catastrophiques qui ont toujours existé. Le tout dans un grand confusionnisme ! Ainsi sous l’oreille béate des médias François Hollande avait rangé les tsunamis parmi les conséquences du « dérèglement climatique » (sic). Rappelons qu’un tsunami a pour origine un tremblement de terre, c’est-à-dire la tectonique des plaques. Rien à voir avec le temps qu’il fait. On voit bien à travers cet exemple à quel point le conformisme étouffe l’esprit critique.Lutter contre le mondialisme et l’immigrationPolémia : Est-ce que, malgré tout, l’extraction massive des matières comme le pétrole ou le gaz – très longtemps prisonnières du sol – ne joue pas un rôle dans le réchauffement climatique ?Jean-Yves Le Gallou : Ce qui est vrai, c’est que des éléments carbonés prisonniers du sol depuis des millénaires voire des millions d’années, sont extraits et vont être extraits. Cette extraction joue-t-elle un rôle dans le réchauffement climatique ? C’est une autre question.Ce qui est certain quant à l’impact de l’homme sur la nature, c’est la disparition d’un certain nombre d’espèces animales. Mais cela n’a rien à voir avec le réchauffement climatique !Polémia : Généralement, les populations conscientisées sur le réchauffement climatique sont les populations européennes et notamment les élites. Est-ce que certaines autres populations (chinoises, indiennes, etc.) ne polluent pas aujourd’hui plus que les Européens ?Jean-Yves Le Gallou : Bien sûr, tout est centré sur la culpabilisation des Européens, y compris pour faire accepter l’immigration…Or, si l’on accepte que le carbone est mauvais, le problème, c’est le rejet de carbone, c’est l’empreinte carbone. A ce moment-là, il faut évidemment lutter contre deux choses. Il faut d’abord s’opposer au mondialisme qui entraîne la multiplication des échanges commerciaux mondiaux mais il faut aussi lutter contre l’immigration !En effet, l’empreinte carbone d’un Africain en Afrique est évidemment bien inférieure à celle d’un Africain en Europe !Donc, si on voulait prendre des mesures efficaces pour limiter l’empreinte carbone moyenne de l’humanité, il faudrait notamment empêcher l’immigration et même organiser la remigration. Et limiter le libre-échange.Entretien avec Jean-Yves Le Gallou, 23/01/2019 https://www.polemia.com/jean-yves-le-gallou-si-le-rechauffement-climatique-est-du-a-lhomme-alors-il-faut-lutter-contre-le-libre-echange-et-limmigration/
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Listes communautaires : Macron prépare la partition musulmane de la France
Au comble de la tartufferie face au congrès des maires de France, tout en prétendant vouloir lutter contre l’islam politique, Macron s’est dit « en même temps » opposé à l’interdiction des listes communautaires aux municipales. Ambiguïté, confusionnisme et réelle hypocrisie, le masque est tombé. « il ne s’agit pas de proclamer l’interdiction pour régler le problème » « Comment […]
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Le confusionnisme
Certains de tes amis ont dérivés vers l’extrême-droite ces dernières années ? Comment est-ce possible? C’est la question que je me suis posé.
En me demandant quel lien il pouvait y avoir entre un Ruffin de la France Insoumise -à priori plutôt à gauche- qui trouve que le R.I.C. (referendum d’initiative citoyenne) est une bonne idée et un Chouard -se présentant comme anarchiste d’ultragauche et défendant les thèses de l’extrême droite sans en partager toutes les idées- qui est l’un de ses fervents défenseurs, j’ai découvert que ce mélange des genres était l’occasion pour certains de nous faire croire que les extrêmes se rejoignent, le fameux rouge-brun*.
Mais c’est un peu plus compliqué que ça. Il y a des personnes qui se servent d’arguments avec lesquels on est forcé d’être d’accord pour élargir leur audience à un public de différents horizons en entretenant la confusion. Ce qui explique ma suspicion depuis le début du mouvement des gilets jaunes malgré des revendications tout à fait légitimes.
Je suis tombé sur une analyse très pertinente sur le sujet et le mot clé est “confusionnisme”: http://www.gyam.org/confusion/
Le mec qui a écrit cet article est visiblement de gauche mais ce serais dommage de ne pas le lire. Comme le dis si bien Chouard : ” Ces gens dont tu hais l’idéal de société, ce sont bien des êtres humains, n’est-ce pas, on ne va pas les tuer ? Alors ? On va bien être obligés de vivre ensemble dans le même pays avec le même contrat social, non ? “.
Personne n’est à l’abris de cette confusion et de toutes ces thèses conspirationistes, xénophobes, antisémites associées. Je me souviens avoir été séduit par le site Boulevard Voltaire à ses débuts.
Comme beaucoup, j’ai adhéré à la thèse complotiste sur le 11 septembre, les arguments et les photos de l’avion sur le Pentagone m’avaient convaincu à l’époque et je me souviens ne pas avoir vérifié tellement cela semblait évident. J’ai même acheté un DVD/CD (Confronting the evidence, voir photo) qui explique tout ça. Et bien sûr j’ai lu avec attention le dossier envoyé par un collègue, et j’y ai même cru un moment, sur les preuves des trucages destinés à nous faire croire que l’homme a marché sur la lune. Depuis j’ai une méfiance particulière et je vérifie un peu plus qu’avant l’existence de plusieurs sources fiables des articles suspects.
* Le terme rouge-brun désigne une personne, ou une mouvance politique, susceptible de prôner des valeurs hybrides résultant d’un mélange entre celles de l’extrême-droite nationaliste (le brun) et l’extrême-gauche communiste (le rouge). Wikipedia
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http://bit.ly/ChristianLoverde
Le confusionnisme Le confusionnisme Certains de tes amis ont dérivés vers l'extrême-droite ces dernières années ? Comment est-ce possible?
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Avec Jean-Michel Clément, premier frondeur à quitter la majorité, les députés désenchantés tentent de s'organiser. Le PS leur tend les bras.
«Pour l'instant, je n'ai qu'une seule envie: me reposer.» Député de la Vienne, Jean-Michel Clément est au cœur de l'actualité pour être le premier parlementaire La République en marche (LaREM) à s'être mis en congé de son groupe. Une conséquence de son vote contre la loi asile et immigration dimanche. L'ex-avocat de 63 ans, issu du PS, juge en effet que le texte est trop répressif à l'égard des étrangers.
S'il souhaite se reposer, le député de la Vienne sait très bien que son départ de LaREM échauffe les esprits. Ceux des socialistes en particulier, qui voudraient récupérer les déçus de la macronie à l'Assemblée et au Sénat. Il s'agirait d'un signal fort alors que se profilent les européennes et les municipales. À ce stade, Clément reste pourtant évasif. «La période des transferts est ouverte», glisse-t-il, avec un brin d'ironie. L'ex-socialiste ne s'interdit rien. «Il y a un spectre d'offre de groupes important à l'Assemblée, autant de débouchés possibles pour moi et ceux qui ne se sentent pas à l'aise au sein de LaREM.»
«Construire un projet commun»
Mais plutôt que de rejoindre le groupe Nouvelle Gauche (c'est-à-dire celui du PS), Jean-Michel Clément pourrait participer à la création d'un huitième groupe à l'Assemblée, constitué de celles et ceux qui ne se sentent plus très en phase avec l'expression politique du groupe LaREM. Il ne l'exclut pas. «À condition cependant que ce soit pour construire un projet commun et non en raison d'un seul mécontentement.» L'écologiste François-Michel Lambert, associé au groupe LaREM et qui s'est abstenu sur la loi asile et immigration, y réfléchit avec lui. Les choses pourraient se précipiter. «Clairement aujourd'hui, dit-il, certains attendent une respiration et des appels vont être passés durant les vacances parlementaires.»
Selon lui, «de 14 à 17 députés pourraient être concernés». Or il en faut 15 pour constituer un groupe. Situé entre le PS et LaREM, ce groupe serait, selon Lambert, structuré autour de trois thématiques principales: «la laïcité, l'humanisme et l'écologie». Des radicaux s'y retrouveraient et d'anciens socialistes comme Clément ou lui-même, ainsi que des écologistes. «Dans la majorité, se justifie le député des Bouches-du-Rhône, l'écologie ne peut être portée par la seule voix de Nicolas Hulot. Car que se passerait-il s'il venait à quitter la politique?»
«Je sais que l'heure est à la redécouverte du catholicisme avec Macron mais dans le cas de Jean-Michel Clément, je ne suis pas certain que le pardon des offenses soit une bonne solution pour le PS»
Emmanuel Maurel (PS)
Côté socialiste, ce projet est connu de certains. Mais ils veulent croire que ce nouveau groupe - s'il parvient à exister - ne durera qu'un temps. Comme l'a dit à Jean-Michel Clément la présidente du groupe Nouvelle Gauche, Valérie Rabault, les portes de son groupe sont largement ouvertes. Une ouverture assumée à la tête du PS. Nouvelle numéro deux auprès d'Olivier Faure, Corinne Narassiguin le confirme au Figaro: «Nous avons pour objectif de reconquérir notre électorat. Cela inclut de redonner envie à ceux qui ont voté Emmanuel Macron à la présidentielle, mais aussi à ceux qui ont voté Jean-Luc Mélenchon ou qui ont rejoint Benoît Hamon à Génération.s.» Dans le cas précis de Jean-Michel Clément cependant, une réintégration dans le parti, s'il le demandait, «ne pourrait pas se faire sans être examinée par la direction».
Le PS étant dans un tel état de basses eaux, tout retour au bercail apparaîtrait comme une petite victoire. Même Jean-Marc Germain, proche de Martine Aubry et nouveau secrétaire national à l'éducation, n'y trouve rien à redire. «De Mélenchon à Macron, nous devons être très ouverts dans notre phase de reconstruction», dit-il, convaincu que «la gauche ne pourra revenir au pouvoir que sur la base d'une coalition allant de l'un à l'autre». Seul Emmanuel Maurel, à la gauche du PS, se méfie. «Je sais que l'heure est à la redécouverte du catholicisme avec Emmanuel Macron mais dans le cas précis de Jean-Michel Clément, je ne suis pas certain que le pardon des offenses soit une bonne solution pour le PS, au risque de tomber dans le confusionnisme le plus total.»
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De quoi Macron est-il le nom ? par Zébu
Billet invité.
Emmanuel Macron, cet extra-terrestre politique de 3 ans d’âge, construit par et pour les puissants, les médias, ceux qui appartiennent aux précédents, seule raison revendiquée permettant d’éclairer les causalités de l’échec, comme déni intellectualisé de la réalité …
Qui est Macron ? Si ce n’est le produit super-étalonné d’un système de production version industrialisée d’une noblesse d’Etat, issu de la bonne bourgeoisie de province, ENA, inspecteur des Finances, passant par la banque ?
Faut-il rappeler les précédents, si nombreux qu’on les oublie de ce type de précédents, comme l’archétype avant lui, d’un François Perol, lui aussi issu de la banque Rothschild, accédant ensuite au Secrétariat général adjoint de l’Élysée avant que de repasser à la banque (BPCE), pour mieux être poursuivi en justice enfin pour prises illégales d’intérêt ?
Ou d’un Emmanuelli, avant lui, sur lequel personne n’oserait cracher (ni hier, ni moins encore aujourd’hui), surtout pas Benoît Hamon, dont il était le mentor ?
Qu’est-ce qui fait qu’un Macron réussisse en politique quand d’autres sont repartis pantoufler en banque, ou ont échoué dans ce milieu ?
Faut-il dès lors rappeler le contexte, celui d’un bilan social, économique, sécuritaire et politique catastrophique, du confusionnisme régnant au plus haut niveau et atteignant des cimes avec la déchéance de nationalité proposée par un Président dit de gauche, un Président ne se représentant pas par incapacité politique, du jamais vu depuis 1958, un ancien président taclé, avant que deux anciens premiers ministres ne le soient, qu’un candidat soit mis en examen en pleine campagne, qu’un FN dont chacun a instrumentalisé à dessein la montée crève le plafond, qu’un Parti Socialiste n’implose en pleine campagne, … ?
Nul besoin de complot, de ‘convergences d’intérêts’, de médias mainstream sur-puissants, pour convoquer la réussite d’un Macron, exemple même d’une techno-structure prenant le pas sur un pouvoir politique exsangue par un habile marketing, réussite fort résistible par ailleurs, en gros jusqu’à ce qu’un Fillon n’explose en plein vol et qu’un Hamon, pourtant en pleine ascension fin janvier 2017 ne décide de mettre les bouts d’une campagne devenue dingue en optant pour les vieilles recettes d’alliance de partis moribonds ou évanescents ou du pompage de voix par le rapport de force sondagier …
Il suffit pour s’en convaincre de revoir les courbes de sondages pour lire cette évolution.
Il y a là un double malaise, profond, que de lire ‘l’invocation Macron’ comme effluves néfastes et presque méphitiques, comme causalité réelle d’une situation nullement jouée d’avance, presque une fatalité, et de constater l’incapacité de ceux qui ont perdu sur ce qui n’était qu’un pari spéculatif d’un Macron à se remettre en cause, des causes profondes de leurs échecs : « Ce n’est pas Mélenchon ou la FI qui a perdu, c’est Hamon qui l’en a empêché », ou « lesmédias », ou « lespuissants » ou une conjugaison d’intérêts que l’on ne cerne guère pour l’instant mais que l’on arrivera bien à démasquer un de ces jours …
La première des conditions à un quelconque succès politique aux prochaines législatives, ou d’un quelconque succès à terme, d’un projet alternatif qui ne soit ni libéral-conservateur à la Macron, ni réactionnaire à la Marine Le Pen serait d’abord d’abandonner cette funeste prétention à vouloir identifier derrière la figure d’un Macron à la mode Rastignac un système dont la puissance écrasante permettrait à elle seule d’avoir fait triompher son pantin. Par-delà les effets circulaires d’une telle causalité, c’est bien aussi de cela que se nourrit la matrice macronienne, d’un destin inéluctable soutenu par un système tout puissant, quand ce destin n’est que de son temps : celui de l’effondrement d’un temps révolu.
La seconde condition serait de ne pas faire « comme si » un premier tour d’une élection présidentielle ne s’était pas passé et avait rejeté, plus ou moins profondément, les différentes options proposées : affirmer, encore, au soir du second tour comme le fait Jean-Luc Mélenchon qu’il s’en est fallu de 600.000 voix pour que puisse triompher ses options est le signe malheureusement que cette seconde condition ne sera pas au rendez-vous, en supposant que la première condition soit remplie.
Aux mêmes causes, les mêmes effets et il y a fort à parier, un pari peu spéculatif cette fois, que dans ce contexte là, il faudra attendre le soir du second tour des législatives pour qu’après le crash final on puisse peut-être commencer à déblayer le terrain pour commencer à reconstruire.
Si tant est qu’il y ait après de quoi construire même un radeau : « N’accuse point la mer à ton second naufrage », disait Publilius Syrus dans ses maximes.
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Les manifestations contre le passeport sanitaire manipulées par l'extrême-droite
Les manifestations contre le passeport sanitaire manipulées par l’extrême-droite
source source je ne reviendrai pas ce soir sur le fond de l’affaire par rapport à la nécessité ou non de la vaccination contre la covid 19, sur laquelle je me suis déjà exprimé ici de manière circonstanciée et détaillée, suite au discours de Macron le 12 juillet dernier. Mais il semble qu’il y ait une constante suffisamment pérenne – tant parmi les antivax que parmi ceux qui s’opposent, pour de…
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#antisémitisme#antivax#banalisation de la Shoah#complotisme#confusionnisme politique#Covid19#vaccination
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Entendons nous bien, l’avertissement préliminaire m’apparait indispensable, je ne fais pas partie de ces idiots, incultes politiques pour qui le FN et la FI, c’est kif kif bourricot. Faut pas pousser. D’ailleurs, les résultats du deuxième tour de l’élection présidentielle ont clairement invalidé ce lieu commun de la pensée facile qui caractérise si bien le macronisme. Au point qu’il devienne d’ailleurs synonyme dans l’esprit du temps d’ abêtissement général, d’ abaissement de nos valeurs communes et d’absence de préoccupations de l’intérêt collectif au profit de quelques uns, comme tout et tant de mesures de ce gouvernement honni le démontrent chaque jour un peu plus, creusant profondément le sillon du sentiment général d’injustice profonde, à l’heure où tant d’entre nous souffrent de la pauvreté.
Je me sens d’autant plus autorisé à écrire ce qui suit que je n’ai aucun intérêt partisan à le faire, étant inscrit dans un positionnement politique qui m’absout si agréablement et confortablement (quoique 😉 ) de toute considération électorale et partisane, condition sine qua non pour permettre une réflexion critique libre de tout aveuglement clanique et partisan, afin de mieux pointer où il se trouve la marque de mon ennemi : le racisme et ses déclinaisons plus ou moins avouables.
On ne pourra pas m’accuser de faire le jeu du FN, que je combats farouchement et si durablement, intensément. Ni celui du camp de Macron, auquel je m’oppose tout autant. Souvenez-vous : ni Le Pen, ni Macron… Comme nous avions raison. Ni fascisme ni capitalisme. Ni règne du racisme et de l’autoritarisme, de la discrimination intolérable, ni règne du pognon roi. Voilà. Antifasciste, je suis à la fois antiraciste et anticapitaliste, la logique de conviction est donc bien là. Mais je suis également internationaliste, et tout nationalisme quel qu’il soit me répugne. No Borders No nations. Pour le droit de chacun(e) à s’installer là où il veut. Je ne suis pas le premier à le dire, et l’écrire, mais alors que les capitaux voyagent si librement, et ceux qui en sont si massivement porteurs également, s’installant ou et quand ils veulent en se plaçant en totale impunité au dessus des lois locales, comme il est étonnant que les autres, la majorité, ceux qui sont contraints par la guerre, la misère, la pollution, la persécution quelle qu’en soit la raison (politique, religieuse, ethnique, sociale) trouvent ainsi sur le chemin de leur avenir qu’ils imaginent forcément meilleur tant d’obstacles, dont des frontières, et des résistances nationalistes. Quel égoïsme, quel recroquevillement, dans des régions qui de surcroît ne se caractérisent pas précisément par l’absence de ressources…
Aussi, quand je vois le tournant inquiétant qu’est en train de prendre mon ancienne famille politique, je suis particulièrement inquiet, et c’est mon devoir antifasciste de le faire savoir. je crois savoir que je ne suis pas le seul à pointer cette dérive inquiétante, ponctuée ça et là de remplacements de symboles gauchistes par d’autres aux relents plus nationalistes, entre drapeaux et chants, musiques et paroles… de plus en plus souvent malheureuses de la part de certains cadres de cette formation politique, la FI, qui dessine une bien étrange orientation pour un parti et un mouvement ” de gauche”.
source
… et maintenant, ça :
source
… Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’écris pas, il ne s’agit pas pour moi de prétendre que la critique du fonctionnement des institutions européennes n’est pas nécessaire. Le simple exemple de la manière dont a été traitée la Grèce est une honte absolue à mes yeux. Savoir en outre, cerise confite sur le gâteau à la merde, que la BCE dégage des bénéfices considérables sur le dos de l’austérité paupérisante pratiquée dans ce pays, sous la pression de la Troïka justement, m’apparait d’une telle amoralité que cela provoque en moi des envies d’incendie…Mais les signes ne cessent de s’amonceler qui jonchent progressivement la route de la FI d’une bien curieuse couleur… Rouge, vraiment ?
Je pense de plus en plus qu’il y a une réelle tendance (une orientation déjà définie en haut lieu ?) de la FI, dans une logique de défense des intérêts populaires, de s’adresser de plus en plus à l’électorat frontiste, à tenter de le convaincre, en multipliant les symboles à son intention. Ce que je disais alors de la candidature de celui que l’on tente de nous vendre médiatiquement comme le si brillant Quatennens est très illustratif de ce que je tente de faire mesurer ici.
source et suite
La ligne rouge à ne pas franchir, à mon sens, est bien là. Quand on choisit comme l’a fait la FI de banaliser ce genre de choses, qui représente à mon sens un danger de confusionnisme politique grave, on passe à autre chose, de particulièrement préoccupant pour toute personne soucieuse de sauvegarde des intérêts démocratiques et de lutte contre le racisme et les discriminations. Un autre travers que je constate trop souvent pour que ce ne soit que des cas isolés, de la FI, c’ est cet intolérable laxisme à mes yeux envers les relais de la peste brune que je dénonce régulièrement ici. Beaucoup parmi elleux ne voient par exemple pas où est le problème, ce qui me pose question, d’utiliser des relais de désinformation et de propagande extrêmement droitière comme RT, Sputnik, Les Crises, et pourquoi pas TVL tant qu’on y est. Pourtant, si les réseaux antifas dénoncent ce genre de sites, ce n’est pas par hasard… Ils véhiculent tous une idéologie d’extrême droite, même si elle se fait parfois sournoise, et pratiquent une désinformation aussi éhontée qu’orientée. Se dire de gauche en véhiculant ce genre de sites, comment dire…
Pour en terminer avec ce billet trop long mais éminemment nécessaire à mon sens, je ne sais que trop bien, personnellement, ce qu’est le souverainisme, et où il mène. Son ingrédient, d’essence nationaliste, en fait pour moi une relais privilégié vers l’extrême droite. Tous les partis, mouvements ou individus qui s’en réclament ou le véhiculent basculent tous un jour où l’autre vers ce que je combats ici. Il me suffira d’y citer des Chevènement, des Dupont-Aignan, des Sapir… Le fait que celui-ci fusse considéré autrefois comme de gauche, alors qu’il a si visiblement basculé aujourd’hui, corrompu par une complicité et une complaisance avec des partis et leurs idées pourries, ne vous parle-t-il pas ? Voilà ce que je voulais pointer ici, en assurant ce devoir d’alerte. Je ne fais pas encore de la FI un ennemi, mais s’il continue sur cette pente glissante, il pourrait bien le devenir.
Sur la pente nationaliste dangereuse de la #FI, mon devoir d’alerte #antifa Entendons nous bien, l'avertissement préliminaire m'apparait indispensable, je ne fais pas partie de ces idiots, incultes politiques pour qui le FN et la FI, c'est kif kif bourricot.
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