#commune de vif
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stpauldevarces2026 · 2 years ago
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Jusqu'oĂč peut aller l'insĂ©curitĂ© dans l'agglomĂ©ration grenobloise ? Il y a seulement 10 ans, qui aurait pu imaginer qu'un soir d'Ă©tĂ© sur la place des 11 Otages Ă  Vif, une scĂšne de Far West pouvait intervenir Ă  balles rĂ©elles ? L'insĂ©curitĂ© et la
violence gagnent toujours du terrain dans l'agglomĂ©ration grenobloise. Jusqu'oĂč ce climat peut-il encore s'aggraver ? Une question qui inquiĂšte de plus en plus les habitants du pĂ©riurbain.
11/08/2023
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moafloribunda · 2 months ago
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game buddy ll bangchan
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pairing - bangchan x afab!reader
tw - deux geeks, du sarcasme, de l'humour (et un peu d'amour aussi)
Mes mains sont moites.
Ma bouche se fend d’une grimace et j'essuie rapidement mes paumes contre le tissu de ma jupe, mes dents grignotant nerveusement ma lĂšvre infĂ©rieure. Mon tĂ©lĂ©phone vibre dans la poche de ma veste et je baisse la tĂȘte, parcourant le message qui s'affiche sur mon Ă©cran.
C - Tu es déjà sur place ?
Mon ventre se serre en lisant ces quelques mots. Je lĂšve le nez pour regarder tout autour de moi, saisie par une soudaine inquiĂ©tude. Mes yeux passent d'une personne Ă  l'autre, sautent de silhouette en silhouette et les battements de mon cƓur s'accĂ©lĂšrent. Mais tout m'est Ă©tranger, dans ces visages. Ils ne m'inspirent aucune familiaritĂ©. Pire, ils semblent me dĂ©visager Ă  leur tour.
Je m'arrĂȘte aussitĂŽt, rĂ©primant Ă  peine un ricanement devant ma propre stupiditĂ©. Il Ă©tait parfaitement normal que je ne reconnaisse personne, parce que je ne savais mĂȘme pas oĂč chercher.
Qui.
J'ajuste le foulard noué autour de mon cou pour la dixiÚme fois, mes doigts jouant avec l'extrémité de celui-ci, l'enroulant autour de mon index.
Est-ce qu'il était vraiment possible de s'enticher d'une personne que l'on avait jamais rencontrée ?
Cette question n'avait pas quittĂ© ma tĂȘte depuis des jours. Elle flottait lĂ , insidieuse et j'avais l'impression qu'elle ne me laissait pas le moindre rĂ©pit. Je n'avais pas cessĂ© d'y penser. Jour et nuit. De soupeser le pour et le contre. De rĂ©flĂ©chir Ă  ce qui m'Ă©tait passĂ© par la tĂȘte quand j'avais proposĂ© Ă  Christopher de le retrouver Ă  la convention.
Une folie passagĂšre. Inexplicable. Ou peut-ĂȘtre une possession dĂ©moniaque. En tout cas, c'est ce dont j'essayais de me convaincre. Il Ă©tait plus facile d'accepter ça que de me dire que j'avais proposĂ© un rendez-vous Ă  un parfait Ă©tranger. MĂȘme si « Ă©tranger » n'Ă©tait pas le mot le plus adĂ©quat en ce qui le concernait. Difficile de le dĂ©crire comme tel avec tout ce que je savais Ă  son propos.
Pendant un temps, il s'Ă©tait cantonnĂ© Ă  StrayHero, son personnage dans le jeu en ligne oĂč je l'avais rencontrĂ©. Un grand Ă©chalas en robe bleu nuit et au chapeau Ă  large bord, avec une sacoche dĂ©bordante de potions en tous genres. D'adversaires, nous nous Ă©tions muĂ©s en alliĂ©s et il avait accompagnĂ© nombreuses de mes nuits d'insomnie. Son pseudo Ă©tait toujours teintĂ© de vert lorsque je me connectais Ă  des heures que le commun des mortels aurait trouvĂ© scandaleuses et je savais que je retrouverais son sorcier dans les parages.
Sans mĂȘme que je m'en rende compte, une routine avait fini par s'installer petit Ă  petit.
Nos personnages se complĂ©taient, les forces de l'un Ă©quilibrant les faiblesses de l'autre. Il en allait de mĂȘme pour nos caractĂšres, l'Ă©nergie vibrante et chaleureuse qui Ă©manait de ses messages contrastant avec mon cĂŽtĂ© plus brut de dĂ©coffrage. DerriĂšre ses airs enjĂŽleurs se cachait un esprit vif et un humour dĂ©calĂ©, qui avaient touchĂ© en plein dans le mille en l'espace de quelques messages. Et ce n'Ă©tait pas commun. Chris avait su trouver la faille dans le mur que j'Ă©rigeais autour de moi et s'y Ă©tait glissĂ© sans un bruit, faisant exception. D'habitude, je ne me liais pas avec des Ă©trangers, encore moins ceux que je rencontrais sur internet. Je craignais toujours de faire de mauvaises rencontres, parce que le monde extĂ©rieur Ă©tait flippant et qu'on ne savait jamais qui se trouvait derriĂšre un Ă©cran. Alors j'avais toujours maintenu une distance avec le reste de mes pairs, crĂ©ant volontairement le mystĂšre autour de ma personne. Je ne voulais pas les connaĂźtre et je dĂ©sirais encore moins qu'ils cherchent Ă  me dĂ©couvrir.
Mais sans pouvoir l'expliquer, je n'avais ressenti aucune gĂȘne avec lui. Je n'avais pas la moindre idĂ©e d'Ă  quoi il ressemblait, la maniĂšre dont il occupait ses journĂ©es quand il n'Ă©tait pas en train de se battre Ă  mes cĂŽtĂ©s. Pourtant je n'Ă©prouvais pas la moindre crainte de converser avec lui. Pire, il lui avait suffi de quelques blagues et d'un peu d'insistance – que j'avais trouvĂ© Ă©trangement attachante – pour m'apprivoiser. Il ne s'Ă©tait pas arrĂȘtĂ© Ă  mon sale caractĂšre et au sarcasme dont j'avais pu faire preuve. Il avait persĂ©vĂ©rĂ© et je m'Ă©tais sentie touchĂ©e, d'une certaine façon, par sa persistance Ă  vouloir faire connaissance en dĂ©pit de l'image que je devais renvoyer. J'avais fini par capituler, par dessiner une ouverture dans le mur pour lui permettre d'entrer sans avoir Ă  se faufiler comme un voleur.
Et je m'Ă©tais retrouvĂ©e Ă  l'attendre. À compter les heures jusqu'Ă  nos retrouvailles, Ă  soupirer de dĂ©pit lorsqu'il ne montrait pas signe de vie. À m'inquiĂ©ter lorsque je n'avais pas de ses nouvelles. Parce que je m'Ă©tais rendue compte que j'apprĂ©ciais sa prĂ©sence. MĂȘme si elle se rĂ©sumait Ă  un pseudo Ă©nigmatique et un personnage imaginaire.
Du moins, jusqu'Ă  plusieurs semaines en arriĂšre.
Parce qu'il Ă©tait allĂ© jusqu'Ă  m'appeler pour jouer en ligne, franchissant une nouvelle Ă©tape de cette Ă©trange relation qui nous reliait l'un Ă  l'autre. Lorsque j'avais vu la fenĂȘtre apparaĂźtre dans le logiciel, j'avais failli faire une attaque. Alors que ça faisait sens quand j'y repensais, parce que cela faisait dĂ©jĂ  plusieurs mois que je passais le plus clair de mon temps Ă  discuter avec lui pendant nos longues sessions de jeu.
Pourtant, imaginer l'entendre m'avait donné le sentiment de rendre ça réel. Trop réel.
Jusqu'à ce moment-là, il n'avait été que StrayHero. Un individu désincarné, lointain.
Fictif.
Et sur l'instant, je n’avais pas su si j'Ă©tais prĂȘte Ă  faire le pas. À dĂ©couvrir l'ĂȘtre humain qui se trouvait derriĂšre l'Ă©cran. À affronter mes doutes et mon incertitude. L'appel s'Ă©tait coupĂ©, faute de rĂ©ponse de ma part et je m'Ă©tais figĂ©e en voyant le message qui s'Ă©tait aussitĂŽt affichĂ© dans notre conversation.
C – DĂ©solĂ©. Je suis allĂ© trop loin.
Ma poitrine s'Ă©tait resserrĂ©e devant son ton si solennel et ma main s'Ă©tait mue d'elle-mĂȘme, appuyant sur le petit bouton vert. Puis j'avais cessĂ© de rĂ©flĂ©chir, au risque de regretter mon choix.
Parce qu'au fond de moi, je sentais que Christopher valait la peine qu'on le découvre.
Les premiers Ă©changes avaient Ă©tĂ© hĂ©sitants, maladroits. De ces moments oĂč l'on ne sait pas vraiment quoi dire, parce que c'est nouveau, inhabituel. OĂč l'on ne sait pas comment se positionner, quels sujets aborder et oĂč ça ne semble pas naturel du tout. Puis j'avais entendu son ventre gargouiller, lui tirant un rire gĂȘnĂ©. Et la tension Ă©tait telle que j'avais explosĂ© de rire, le sien suivant dans la foulĂ©e. « J'ai peut-ĂȘtre oubliĂ© de me nourrir, Ă  un moment donnĂ©. » m'avait-il confiĂ© et un sourire s'Ă©tait dessinĂ© sur mon visage.
L'abcÚs avait été aussitÎt crevé et les choses s'étaient faites en toute simplicité.
Je n'avais pas besoin de prĂ©tendre, avec lui. Et Ă  cette pĂ©riode, je n'avais mĂȘme pas considĂ©rĂ© l'idĂ©e de le rencontrer. Alors j'Ă©tais restĂ©e moi-mĂȘme, avec mes remarques cinglantes et mes Ă©clats de rage lorsque les choses ne se passaient pas comme prĂ©vu, avec mes claquements de langue agacĂ©s et mes bĂąillements Ă  gorge dĂ©ployĂ©e lorsque mes yeux se faisaient lourds. Mais Chris n'avait jamais fait le moindre commentaire Ă  ce propos.
Je crois que ça l'amusait, au fond. Et c'Ă©tait ça que j'apprĂ©ciais, chez lui. Il ne jugeait pas. Il m'acceptait avec mes petits dĂ©fauts, lĂ  oĂč mon propre entourage n'Ă©tait pas en mesure de s'y rĂ©signer.
Les jours s'Ă©taient succĂ©dĂ©s et Chris s'Ă©tait fait une place dans mon quotidien, mon sourire s'Ă©tirant Ă  la vue d'un message sur mon tĂ©lĂ©phone pour me souhaiter une bonne journĂ©e ou en dĂ©couvrant que j'avais reçu un cadeau de la part de son personnage en ouvrant le logiciel du jeu. Il Ă©tait tout en petites attentions, discrĂštes mais significatives. Et ça prouvait qu'il s'intĂ©ressait aux autres, qu'il en prenait soin Ă  sa maniĂšre. J'avais Ă©tĂ© surprise de sa capacitĂ© Ă  retenir des choses que j'avais pu confier, que je ne me souvenais mĂȘme pas avoir Ă©voquĂ©es pour certaines et je n'avais pas pu empĂȘcher mon cƓur de battre plus vite Ă  cette constatation.
Est-ce qu'il était vraiment possible de s'enticher d'une personne que l'on avait jamais rencontrée ?
Cette question avait pris vie dans un coin de ma tĂȘte, Ă©tendant ses racines toujours un peu plus loin Ă  chaque jour qui passait. Parce que je n'Ă©tais pas stupide et que je savais que l'affection que je lui portais dĂ©passait certaines limites sur lesquelles je n'osais pas poser de mots. Je ne pouvais pas dire que je ne le connaissais pas parce qu'il m'avait appris des choses sur lui, au fil de nos Ă©changes mais est-ce que c'Ă©tait vraiment suffisant ?
Mais les faits Ă©taient lĂ  : je ne savais pas rĂ©ellement qui se trouvait en face de moi. Et je ne pouvais pas rĂ©primer cette peur insidieuse, tapie dans un coin de ma tĂȘte. D'ĂȘtre déçue. D'avoir Ă©tĂ© manipulĂ©e depuis le dĂ©but. De me rendre compte que rien n'Ă©tait vrai, de voir l'illusion se briser au moment oĂč le rideau se lĂšvera. MĂȘme s'il n'avait jamais rien fait qui puisse renforcer cette impression, je continuais de douter. Et je savais que ça n'allait jamais s'arrĂȘter. En tout cas, pas tant que je ne l'avais pas vu de mes propres yeux.
En plus, il n'y avait aucun obstacle Ă  ça parce qu'il habitait dans la mĂȘme ville que moi.
J'avais senti mon cƓur remonter dans ma gorge quand il m'avait glissĂ© l'information au dĂ©tour d'un appel, mon corps se figeant tout entier lorsque mon cerveau avait enfin intĂ©grĂ© l'information.
Il vivait à Sydney. À Sydney.
Dire que je l'avais peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  croisĂ© dans le savoir.
Cette pensĂ©e avait fait tressaillir mon cƓur et mes joues s'Ă©taient mises Ă  brĂ»ler sans que je ne puisse m'en empĂȘcher. Il Ă©tait si prĂšs. Moi qui m’étais attendue Ă  ce qu’il habite Ă  l’autre bout du monde, je me retrouvais plus proche que je ne l’avais jamais Ă©tĂ© jusqu’à prĂ©sent.
Depuis, je m’étais mise Ă  faire attention aux dĂ©tails, Ă  m’intĂ©resser Ă  mon environnement, avec l’espoir fou de reconnaĂźtre sa voix au dĂ©tour d’une rue. Je tendais l’oreille sur mon chemin, pareil Ă  un chien de chasse Ă  l’affĂ»t et il n’avait pas fallu longtemps pour que mes proches m’adressent des regards dubitatifs. 
Je devais certainement passer pour une folle, mais ce n’était pas la premiĂšre fois.
Pourtant le destin n’avait pas semblĂ© ĂȘtre de mon cĂŽtĂ©. Alors je m’étais rĂ©signĂ©e Ă  lui forcer la main, pour avoir le fin mot de l’histoire concernant Chris. J’avais eu peur de ne plus pouvoir faire machine arriĂšre, si je continuais dans cette direction sans avoir le cƓur net et j’étais trop effrayĂ©e de souffrir pour vouloir m’impliquer davantage.
La Play Con, convention de jeux vidĂ©o qui se dĂ©roulait quelques jours plus tard s’était rĂ©vĂ©lĂ©e comme l’occasion parfaite pour Ă©claircir le mystĂšre.
S – Ouais. Si tu vois une fille en robe violette avec l’air de s’ennuyer à mourir dans un coin, c’est probablement moi.
Une chaleur m’envahit en tapant le message. Mes dents triturent l’intĂ©rieur de ma joue et je balance mon poids d’un pied sur l’autre, envahie par un sentiment dĂ©sagrĂ©able. Mais je n’arrivais pas Ă  dĂ©finir si c’était de la peur, du malaise ou de l’inquiĂ©tude. Je me sentais tiraillĂ©e entre l’envie d’y croire, l’espoir de rencontrer rĂ©ellement la personne avec laquelle j’avais partagĂ© tant de choses pendant ces derniers mois, mais je n’arrivais pas Ă  rĂ©primer la crainte que tout ça n'ait Ă©tĂ© qu’un rĂȘve, une illusion de plus dans ce monde imparfait. 
Il n’était plus qu’une question de minutes, dĂ©sormais. De secondes, mĂȘme. Chris allait bientĂŽt apparaĂźtre et mon coeur me donnait le sentiment de pouvoir Ă©clater Ă  n’importe quel moment. Mon estomac Ă©tait nouĂ©, ma gorge serrĂ©e et mon foulard semblait se rĂ©tracter un peu plus autour de mon cou. Mon tĂ©lĂ©phone vibre dans ma main, me tirant de ma torpeur et je baisse les yeux. 
C – À titre informatif, sache que tu n’es pas la seule fille en robe violette avec un air profondĂ©ment ennuyĂ©. Je pense que j’ai Ă©tĂ© pris pour un dingue.
Un Ă©clat de rire m’échappe et je sens mon corps se dĂ©tendre aussitĂŽt. Il n’y avait que lui pour se mettre dans de telles situations et j’avais arrĂȘtĂ© de compter les fois oĂč il m’avait confiĂ© s’ĂȘtre retrouvĂ© dans une situation gĂȘnante. 
C – Mais mon amour-propre devrait s’en remettre. Enfin, je crois. J’aurais pu avoir l’air d’un dingue avec une moumoute blonde sur la tĂȘte alors je relativise.  
Je glousse Ă  nouveau, les lĂšvres fendues par un franc sourire. Chris savait toujours quoi dire pour dĂ©tendre l’atmosphĂšre et c’était comme s’il avait devinĂ© que c’était ce dont j’avais le plus besoin Ă  ce moment prĂ©cis.
S – Mais tu n’es plus à une humiliation prùs de toute façon, non ?
— En effet. Si le ridicule tuait, j’aurais sĂ»rement rendu l’ñme depuis bien longtemps.
Je me fige Ă  la voix familiĂšre qui s’élĂšve dans mon dos et mon souffle s’étrangle dans ma gorge. Mon corps pivote par rĂ©flexe et le temps semble ralentir pendant ces quelques secondes. Mon cƓur pulse Ă  vive allure, une violente chaleur crĂ©pite dans ma nuque et je me sens Ă©tourdie par un afflux d’adrĂ©naline.   
L’instant d’aprĂšs, mon regard accroche la silhouette de Christopher qui se dresse devant moi et toute pensĂ©e dĂ©serte momentanĂ©ment le creux de ma tĂȘte. 
Il était là. Et plus uniquement réduit à un personnage fictif, une voix déformée dans les écouteurs de mon casque ou le combiné de mon téléphone.
Il était réel.
Et tellement diffĂ©rent de ce que j’avais pu imaginer. 
Je ne m’attendais pas Ă  ça. À ces yeux bruns remplis de chaleur et Ă  cette bouche aux lĂšvres pleines. Aux courtes mĂšches brunes qui venaient chatouiller les tempes d’un visage aux lignes douces. Mes yeux effleurent ses traits, mĂ©morisant la courbe de sa mĂąchoire avant de descendre plus bas. Il ne me dĂ©passait que d’une dizaine de centimĂštres Ă  peine, mais le tissu de sa tunique Ă©tait tendu sur ses larges Ă©paules et je dĂ©glutis, les pommettes soudainement brĂ»lantes. 
Est-ce que c’était mal de dire que j’avais imaginĂ© quelqu’un de plus “banal” ?
En l’absence de visuel pour le dĂ©crire, mon cerveau avait compensĂ© comme il avait pu et mĂȘme si Chris Ă©tait restĂ© relativement flou dans mon esprit, l’image que je m’en Ă©tais faite Ă©tait bien loin de l’homme qui me faisait face.
Putain.
— Salut Stay, souffle-t-il aprĂšs un moment de silence, sur un ton hĂ©sitant. 
L’utilisation de mon surnom Ă©tait bien la preuve irrĂ©futable que c'Ă©tait Chris qui se trouvait sous mes yeux, balayant les doutes qui subsistaient encore  dans un coin de la tĂȘte. Je dĂ©testais mon prĂ©nom et de ce fait, je ne rĂ©pondais qu’à cette appellation. Il avait beau dire que Stacey Ă©tait tout Ă  fait charmant, ça ne m’empĂȘchait pas de le maudire sur douze gĂ©nĂ©rations lorsqu’il avait l’audace de l’utiliser contre moi.  
Il avait glissĂ© ses mains dans les poches de son pantalon en toile et se balançait lui aussi sur ses jambes. C’est Ă  ce moment-lĂ  que je comprends qu’il est nerveux lui aussi, que je ne suis pas la seule Ă  ĂȘtre troublĂ©e par la situation. 
Et dans un sens, c’était rassurant. Il avait toujours semblĂ© sĂ»r de lui lors de nos Ă©changes. Plein d’assurance, d’une confiance que rien ne paraissait pouvoir Ă©branler.
— Je
Tu es
Je m’attendais à ce que tu sois un peu plus
Comment dire
Maigrichon ? je balbutie, en cherchant mes mots pour ne pas le froisser. 
Alors que mes pensĂ©es se rĂ©sumaient plus Ă  “je ne m’attendais pas Ă  ce que tu ressembles Ă  une gravure de mode”. Mais plutĂŽt mourir brĂ»lĂ©e vive que de le lui dire. 
Chris m’observe un instant avant de rejeter la tĂȘte en arriĂšre, un Ă©clat de rire dĂ©passant la barriĂšre de ses lĂšvres. Ses pommettes s’étaient nĂ©anmoins teintĂ©es d’une lĂ©gĂšre couleur rose et je tressaille Ă  cette vue, mon cƓur battant un peu vite dans ma poitrine. Puis il reporte son attention sur moi, son visage traversĂ© par une grimace. 
— Merci ? me rĂ©pond-il, incertain. 
Il se frotte l’arriĂšre de la nuque, dĂ©tournant le regard. 
— J’imagine que c’est ce qui se rapproche le plus d’un compliment, venant de toi.
— Oui ? Non ? Peut-ĂȘtre ? je rĂ©ponds d’une voix de souris avant de poursuivre :  Enfin, disons que je m’étais faite Ă  l’idĂ©e de rencontrer le parfait clichĂ© du geek. Pas
ça.
Je le dĂ©signe d’un vif geste de la main pour accompagner mes paroles. Il fronce les sourcils, baissant les yeux sur lui sans comprendre avant de relever la tĂȘte dans ma direction.
— Ça quoi ?
Est-ce qu’il le faisait exprùs ?
— Ce
ça ! Tu vois trùs bien ce que je veux dire ! je m’exclame, en tapant rageusement du pied sur le sol.
— Pas vraiment
Tu peux dĂ©velopper ?  
Il le faisait clairement exprĂšs.
Son visage s’était parĂ© d’un rictus amusĂ© et ses yeux brillaient d’une lueur de malice qui lui donnait un air plus juvĂ©nile. Totalement en dĂ©calage avec le reste de son corps, Ă  commencer par ses bras dĂ©nudĂ©s par la coupe de sa tunique, laissant entrevoir une peau lĂ©gĂšrement dorĂ©e et des muscles dĂ©finis.
Il est possible que j’eusse dĂ©gluti Ă  certain moment, pendant ma contempla- mon observation minutieuse de sa personne. 
— Continue de jouer Ă  l'imbĂ©cile et je te fais manger ton chapeau, je persifle pour mettre fin Ă  la conversation.
Les bras croisĂ©s dans mon giron et un regard mauvais Ă  l’appui, je le dĂ©fiais de poursuivre. 
MĂȘme si mon niveau d’intimidation frĂŽlait le ras du sol. 
Il fait mine d’ĂȘtre effrayĂ©, s’agrippant aux bords veloutĂ©s de son couvre-chef comme si sa vie en dĂ©pendait et je lĂšve les yeux au ciel. Nos regards se croisent ensuite et un Ă©change silencieux se produit, dans un sĂ©rieux des plus mortels. Jusqu’à ce que l’un d’entre nous ne pouffe de rire, entraĂźnant l’autre Ă  sa suite. Mes Ă©paules se dĂ©tendent aussitĂŽt et je sens la pression se relĂącher dans ma poitrine, laissant place Ă  une lĂ©gĂšretĂ© nouvelle. 
“Mayo Cosplay accompagnĂ©e du groupe Sriracha seront en reprĂ©sentation sur la ScĂšne Deux dans trente minutes. Sur la ScĂšne Une, vous pourrez retrouver le tournoi Valorant animĂ© par
.”
— Est-ce que j’ai bien entendu Mayo Cosplay ? s’écrie le brun, les deux mains posĂ©es sur ses joues.
— Elle va dĂ©filer avec Sriracha !? je poursuis, les yeux Ă©carquillĂ©s.
Nous arborons la mĂȘme expression ahurie et je laisse Ă©chapper un nouvel Ă©clat de rire.
— On devrait peut-ĂȘtre se dĂ©pĂȘcher si on ne veut pas rater ça, tu ne crois pas ? je l’interroge avec un sourire timide, en pointant la direction de la scĂšne d’un geste du pouce.
C’est seulement Ă  cet instant que je me rappelle l’existence des milliers de visiteurs qui se trouvaient tout autour de nous, de leur fourmillement ininterrompu et du brouhaha de paroles qui mĂȘlait Ă  la musique diffusĂ©e par les haut-parleurs accrochĂ©s au-dessus de nos tĂȘtes.
Pendant un moment, j’avais oubliĂ© que nous n’étions pas seuls. 
Il n’y avait eu que Chris et moi et ce lien Ă©trange qui nous liait l’un l’autre. Cette familiaritĂ© que j’éprouvais Ă  son propos, comme un vieil ami avec lequel j’aurais partagĂ© de nombreux souvenirs et cette conscience de ne jamais l’avoir rencontrĂ© avant ce jour. La simplicitĂ© de nos Ă©changes, la sensation d’ĂȘtre en sĂ©curitĂ© auprĂšs de lui et de ne pas avoir besoin de fuir, de pouvoir affronter le monde extĂ©rieur s’il restait Ă  mes cĂŽtĂ©s. 
— Tu as parfaitement raison. Il n’y a qu’un seul endroit qui soit idĂ©al pour voir Mako-chan et c’est le devant de la fosse. Ni plus ni moins. 
Je ris Ă  nouveau, avant de laisser Ă©chapper un glapissement quand ses doigts se glissent autour de ma main pour m’entraĂźner Ă  travers la foule. 
Pourtant, je ne me suis jamais sentie aussi bien. Aussi exaltée.   
Peut-ĂȘtre que ça pouvait fonctionner. Peut-ĂȘtre que je pouvais ouvrir mon coeur Ă  l’inconnu, si celui-ci me regardait avec autant de tendresse.
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vieilelf · 1 month ago
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Le garçon qui voulait devenir pirate. Chapitre II.
Sur la grande table de la salle Ă  manger, se dressait des victuailles pour nourrir un village pourtant nous n'Ă©tions que cinq attablĂ©s. Mon pĂšre, ma mĂšre, mon grand-pĂšre maternel, ma tante par mon pĂšre et moi mĂȘme. Le repas Ă©tait silencieux, je regardais mon pĂšre avec son air constamment sĂ©vĂšre et froid. Je soupira.
L'orage grondait fort, il avait plu toute la journĂ©e et ma mĂšre m'avait fait surveiller chaque seconde pour que je ne m'Ă©chappe pas de la maison. Je regardais donc avec lassitude, le port de Sharlayan de la fenĂȘtre fermĂ©e de la bibliothĂšque de mon grand-pĂšre, la vue brouillĂ©e par la pluie qui frappait les carreaux. Le port Ă©tait Ă©clairĂ© mais il n'y avait pas Ăąme qui vive, l'orage avait eu raison mĂȘme des plus vaillants.
Je soupira d'ennui un long moment, puis je dirigea mon regard sur la maquette d'un voilier elfique qui ornait l'une des étagÚres derriÚre le bureau. Quelques jours auparavant je l'avais malencontreusement fait tomber et le mùt s'était brisé. Le bruit avait attiré un des domestiques mécontent en voyant la scÚne. Mon grand-pÚre arriva juste derriÚre lui en l'invitant à prendre congé. Le domestique n'était pas vraiment pour, mais devant le regard insistant de grand-pÚre ne valait mieux pas lui forcer la main, il se retira.
Grand-pÚre me sermonna gentiment et m'invita à ramasser le bateau avec lui. Dans le mat brisé se trouvait une trÚs fine feuille jaunie contenant des coordonnées de navigation. Je n'arrivais pas à le déchiffrer correctement, je n'étais qu'au début de mon enseignement maritime avec grand-pÚre pour professeur. Tous ces chiffres me donnait le tournis. "Papi Laurel, il y a beaucoup de chiffres! Je reconnais là quelques points cardinaux et des valeurs de force du courant, mais le reste m'échappe."
Papi Laurel prit un air malicieux, m'attrapa et me posa sur le bureau à cÎté de lui. "Le nom de ce bateau est "L'audacieux", un bateau de corsaires philanthropes mais qui possédaient aussi quelques flibustiers douteux. Cependant ils avaient un but commun. Trouver la Vallée d'Or. Il se pourrait que cela soit en fait les coordonnées de cette cité.
Je resta perplexe, j'avais six ans, cela ne voulait pas dire que j'étais stupide, mais j'adorais les histoires de Papi Laurel. Il me regarda d'un air amusé. "Evaniel je ne raconte pas toujours que des légendes,cette histoire est vraie!" Je regardais mon grand-pÚre d'un air perplexe mais affectueux. "D'accord je vais te croire, allez vas y!"
Au mĂȘme moment une femme Elezenne d'une trentaine d'annĂ©es rentra dans le bureau. La peau hĂąlĂ©e, ses cheveaux noirs Ă©bĂšne retenus uniquement par un serre-tĂȘte bleu nuit tout comme sa robe Ă  la mode Ishgardaise. La femme Ă©mit un rire chaleureux. "Vous deux!"
Une goutte de pluie plus glaciale que les autres fit revenir Evaniel Ă  la rĂ©alitĂ©. MalgrĂ© le mauvais temps, il y avait toujours des fĂȘtards dans les rues. Evaniel les regarda sans intervenir, il n'Ă©tait pas en service. Puis aprĂšs tout, ces gars ne faisaient rien de compromettant. Evaniel sourit et Ă©clata de rire.
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Il ferma les yeux, les souvenirs concernant son grand-pere Ă©taient toujours vifs, importe le nombre d'annĂ©es Ă©coulĂ©es. Mon Sieur Mirabet Laurel, MaĂźtre explorateur/scientifique pour Sharlayan. Pour le petit garçon que j'Ă©tais, il Ă©tait une personne inestimable, hors du commun, le dĂ©clencheur de mes rĂȘves les plus loufoques.
Evaniel erra parmi la foule qui semblait ne pas se dĂ©courager sous cette pluie battante mais chaude. Les musiciens des rues continuaient de faire danser la foule, les discussions allaient bon train. Quelques filles et hommes faciles racollaient les marins fraĂźchement rentrĂ©s de mer. Limsa n'Ă©tait pas une ville de vertus il fallait le dire, mais ils savaient bien vivre. Du moins ces principes ne dĂ©rangeaient pas Evaniel, ils les apprĂ©ciaient mĂȘme parfois trop.
Une belle femme roegadyn à la peau trÚs blanche les cheveux couleur cendre et yeux pétillant l'interpella. Evaniel sourit, il ne le cachait pas, c'était une de ses favorites. "Amarawylb! C'est un plaisir de croiser ton joli minois !". La jeune femme s'accrocha au bras de Evaniel. "Te voilà mon cher, cela me manquait de t'enlever ton uniforme et vider ta bourse." Evaniel éclata de rire, il appréciait cette jeune femme, elle avait l'esprit vif et sa langue n'était pas dans sa poche. Elle était tout au plus une tendre amie avec qui passer de bons moments charnels, elle le savait et cela lui convenait. "Pas ce soir ma chÚre." Evaniel embrassa tendrement Amarawylb sur la joue. Cette derniÚre s'accrocha au col de l'uniforme de Evaniel et lui vola un baiser et le regarda malicieusement. "Ta vie sera longue, nous nous reverrons." Evaniel sourit. "J'espÚre que ta vie sera rangée d'ici là!" Ce à quoi Amarawylb répondit: "Dis celui qui a décidé de vagabonder toute sa vie!" Elle envoya un clin d'oeil et s'éloigna en marche arriÚre pour continuer à apprécier la carrure de l'Elezen d'un air gourmand et amusé. Evaniel s'était toujours senti flatté à ce niveau. Il n'était pourtant pas le plus fort ou le plus solide, il n'était pas aussi le plus beau, mais il dégageait un charme inévitable et indiscutable.
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transparentgentlemenmarker · 9 months ago
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Couleurs des météores et leur composition chimique.
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Les mĂ©tĂ©ores, communĂ©ment appelĂ©s Ă©toiles filantes, sont des phĂ©nomĂšnes cĂ©lestes fascinants qui captivent l'attention humaine depuis des siĂšcles. Ces traces de lumiĂšre dans le ciel nocturne se produisent lorsque des mĂ©tĂ©oroĂŻdes, de petits corps rocheux ou mĂ©talliques de l'espace, entrent dans l'atmosphĂšre terrestre et se vaporisent Ă  cause de la chaleur intense gĂ©nĂ©rĂ©e par la friction atmosphĂ©rique. L'un des aspects les plus intrigants des mĂ©tĂ©ores est leur variĂ©tĂ© de couleurs, qui peuvent aller du blanc et du jaune au vert, au rouge et mĂȘme au bleu. Ces couleurs ne sont pas seulement esthĂ©tiques ; elles fournissent des informations prĂ©cieuses sur la composition du mĂ©tĂ©oroide et les processus physiques qui se produisent lors de sa descente enflammĂ©e. Les couleurs des mĂ©tĂ©orites sont dĂ©terminĂ©es principalement par la composition du mĂ©tĂ©ore et l'interaction de son matĂ©riau avec l'atmosphĂšre terrestre. DiffĂ©rents Ă©lĂ©ments Ă©mettent des couleurs caractĂ©ristiques lorsqu'ils sont vaporisĂ©s et ionisĂ©s Ă  haute tempĂ©rature. MĂ©tĂ©ores blancs ou jaunes : ce sont les couleurs les plus communes observĂ©es dans les mĂ©tĂ©ores. Ils indiquent gĂ©nĂ©ralement la prĂ©sence de sodium, qui Ă©met une lumiĂšre jaune vif lorsqu'il est chauffĂ©. Le fer, qui est rĂ©pandu dans de nombreux mĂ©tĂ©oroĂŻdes, peut aussi contribuer Ă  une teinte jaunĂątre-blanc lorsqu'il brĂ»le. MĂ©tĂ©ors verts : la couleur verte est souvent associĂ©e Ă  la prĂ©sence de nickel et de magnĂ©sium. Le magnĂ©sium, en particulier, Ă©met une lumiĂšre verte vive lorsqu'il est ionisĂ©. La couleur verte peut parfois ĂȘtre si vivante qu'elle surpasse les couleurs environnantes. MĂ©tĂ©ores rouges : une teinte rouge dans les mĂ©tĂ©ores est gĂ©nĂ©ralement moins commune et peut indiquer la prĂ©sence d'Ă©lĂ©ments tels que l'oxygĂšne et l'azote dans l'atmosphĂšre terrestre plutĂŽt que le mĂ©tĂ©ore lui-mĂȘme. Ces gaz atmosphĂ©riques Ă©mettent de la lumiĂšre rouge lorsqu'ils sont excitĂ©s par les tempĂ©ratures Ă©levĂ©es causĂ©es par l'entrĂ©e du mĂ©tĂ©oroide. MĂ©tĂ©ors bleus ou violets : ces couleurs suggĂšrent la prĂ©sence d'Ă©lĂ©ments comme le calcium et peut-ĂȘtre de l'oxygĂšne ionisĂ©. Le calcium Ă©met de la lumiĂšre bleue ou violette sous des tempĂ©ratures Ă©levĂ©es. De plus, l'interaction du mĂ©tĂ©oroide avec les gaz atmosphĂ©riques peut aussi produire ces couleurs.
Azote/OxygÚne : teintes rouges ou oranges, indiquant une excitation de l'azote et de l'oxygÚne atmosphériques.
Sodium : couleur jaune vif, cohérente avec l'ionisation du sodium.
Magnésium : teinte verte, associée au magnésium.
Calcium : couleurs violettes ou bleues, représentatives du calcium.
Fer : lumiÚre blanche ou bleue, adaptée au fer.
La vitesse et la taille d'une mĂ©tĂ©ore jouent Ă©galement un rĂŽle crucial dans la couleur et la luminositĂ©. Les mĂ©tĂ©oroĂŻdes plus rapides subissent un chauffement du au frottement plus Ă©levĂ©, ce qui peut augmenter l'intensitĂ© des couleurs Ă©mises. Les grands mĂ©tĂ©oroĂŻdes, en raison de leur masse, peuvent produire des affichages de lumiĂšre plus prolongĂ©s et plus vivants, prĂ©sentant souvent de multiples couleurs car diffĂ©rents Ă©lĂ©ments Ă  l'intĂ©rieur du mĂ©tĂ©oro sont vaporisĂ©s Ă  diffĂ©rentes tempĂ©ratures. Diverses techniques d'observation la spectroscopie, est une mĂ©thode puissante qui consiste Ă  analyser la lumiĂšre Ă©mise par les mĂ©tĂ©ores pour identifier les longueurs d'onde caractĂ©ristiques de diffĂ©rents Ă©lĂ©ments. Cette technique a permis de confirmer la prĂ©sence de mĂ©taux et de gaz spĂ©cifiques dans les mĂ©tĂ©oroĂŻdes et l'atmosphĂšre, amĂ©liorant ainsi notre comprĂ©hension de leurs origines et compositions. Les couleurs des mĂ©tĂ©ores ne sont pas seulement une expĂ©rience visuelle spectaculaire, mais aussi une fenĂȘtre sur les interactions complexes entre les matĂ©riaux extraterrestres et l'atmosphĂšre de notre planĂšte. En Ă©tudiant ces couleurs, nous pouvons glaner des idĂ©es sur la composition Ă©lĂ©mentaire des mĂ©tĂ©oroĂŻdes, leurs origines et les processus physiques qu'ils subissent lors de l'entrĂ©e dans l'atmosphĂšre.
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christian-dubuis-santini · 1 year ago
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«Comment mĂ©connaĂźtre que les actes spontanĂ©s d’un enfant sont quelque chose de beaucoup plus direct et plus vif que les conceptions mentales d’un ĂȘtre adulte aprĂšs de longues annĂ©es de crĂ©tinisation amplificatoire que constitue le commun de ce que l’on appelle l’éducation?» (JL)
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the-ninth-moon · 1 year ago
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Mode de vie Atalanien (en bref)
Atalan est un univers médiéval-fantasy qui, de ce fait, impose un certain nombre de rÚgles particuliÚres propres au genre.
(tw : génocide, discriminations raciales et magiques, peine de mort...).
Univers magique.  Tout d'abord, Atalan se situe aux confins entre l'imaginaire et le monde réel. Univers fantasy, le forum repose sur un systÚme de magies diverses, qui ne sont pas toutes acceptées dans l'empire.
Le Vif est la magie majoritaire dans l'empire, du fait de la prĂ©sence importante des LaĂ«ris. Si elle est parfaitement acceptĂ©e et mĂȘme encouragĂ©e, le lien avec un animal ligné est puni de peine de mort.
La magie du Dessin (autrement appelĂ©e l'Imagination) est bien perçue partout dans l'empire. Elle est de plus extrĂȘmement rĂ©glementĂ©e par les Sentinelles, et les utilisations nĂ©fastes et mortifĂšres de ce pouvoir sont punies par la loi du Conseil.
Seule la sorcellerie occulte des Fiel est mal perçue partout dans l'empire, Ă  l'exception des terres orageuses de Junfark. Elle entraĂźne crainte et rejet, et nombreux.ses sont les Fiel Ă  avoir dĂ» cacher leurs talents par crainte d'ĂȘtre banni.es d'autres terres.
Enfin, la magie elfique est reçue comme une bénédiction divine par l'ensemble de l'empire ; elle est celle des guérisseur.es et, de ce fait, elle entraßne dans son sillage gratitude et reconnaissance.
Enjeux politiques.  La domination de l'empire a longtemps Ă©tĂ© sujet de tensions entre les diffĂ©rentes peuplades d'Atalan. Ce sont les LaĂ«ris qui prirent la main sur l'ensemble du continent, d'abord dans la douleur et le sang, avant que ne fut actĂ©e cette forme de rĂ©gence par un traité signĂ© des reprĂ©sentant.es de chaque race. Si l'empereur est issu des LaĂ«ris, celui-ci s'est engagĂ© depuis des siĂšcles Ă  respecter la culture de chaque contrĂ©e, et la division de l'empire se fit sur ces conditions. Chaque race s'est vue dotĂ©e d'une terre, dans une rĂ©partition équitable. L'empire d'Atalan est semblable Ă  un monde fĂ©odal. Les instances politiques ressemblent Ă  des Ă©toiles aux multiples ramifications. Les LaĂ«ris (l'autoritĂ© centrale) n'interviennent dans les rĂ©gences internes qu'en cas d'extrĂȘme nĂ©cessitĂ©, et s'appuient davantage sur des hiĂ©rarchies locales. C'est ainsi que les SyrĂ n, notamment, purent conserver leur autoritĂ© rĂ©gionale avec leur propre Conseil.
Modes de vie
( ATMOSPHERE GENERALE ) La vie Ă  Atalan Ă©tait douce et apaisĂ©e, avant que ne ressurgissent les tensions || interraciales ||. Depuis lors, les expĂ©ditions punitives pullulent dans l'empire, les Fiel sont particuliĂšrement mal vu.es ; et les elfes tendent Ă  ne plus se mĂȘler aux autres races, par crainte d'un nouveau || gĂ©nocide ||. Les LaĂ«ris tendent Ă  ramener le calme dans l'empire, mais jusqu'alors, leurs efforts demeurent vains.
( LANGUE ET DIALECTES ) La langue officielle commune à tout l'empire est l'Aqili. C'est une langue gutturale, officielle, proche des langues celtiques (assez similaire aux anciennes langues gaëliques dans notre monde). Toustes le parlent, bien que des accents selon les duchés ou les contrées puissent trahir une certaine appartenance raciale. Nombre sont les Atalanien.nes à ne pas savoir le lire, ni l'écrire, faute d'études. Quelques dialectes persistent, enfin, comme celui des elfes (langue reprise du dieu linguiste Tolkien), ou encore des sorcier.es de Junfark (langue similaire à celle des valyrien dans Game of thrones).
( CLASSES SOCIALES ) La sociĂ©tĂ© d'Atalan est organisĂ©e de la mĂȘme maniĂšre quelques soient les races, et ressemble Ă  s'y mĂ©prendre Ă  l'organisation de la sociĂ©tĂ© telle que nous la connaissions au Moyen-Âge. On retrouve donc trois grands ordres, parmi lesquels : - le peuple, celleux qui travaillent. - les orateur.rices, celleux qui prient ou qui " politisent " - les nobles, celleux qui combattent. Orcylin est composĂ©e selon un systĂšme de duchĂ©s, BĂ©lĂšs selon un principe de seigneur.esses suzerain.es. Junfark place au sommet de sa pyramide sociale les prĂȘtres occultes, quand les Îles Lozia mettent en valeur un systĂšme assez proche de celui des Romains, avec des nobles tirĂ©.es au sort pour une durĂ©e temporaire.
( MONNAIES ) L'économie et les échanges se font par le biais de piÚces frappées dans souvent dans l'acier, percées en leur centre d'une étoile noire. On appelle cette monnaie commune les cristals d'étain. Leur valeur dépend de leur coloration.
( TRANSPORTS ) Les Atalanien.nes ne se dĂ©placent Ă©videmment pas en Jeep Renegade. Les moyens de transport sont tout Ă  fait similaires Ă  ceux connus dans notre monde, au Moyen-Âge : mieux vaut ne pas craindre de monter Ă  cheval, sous peine de parcourir le monde à pieds.
(aes skate vibe)
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calpurnia612 · 2 years ago
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langue Ă  langue tissĂ©es fente Ă  fente ancrĂ©es gouffres ouvert sur leur nĂ©ant notre nĂ©ant commun Ă  toutes noyade saphique fendant le mystĂšre ardent dans la danse des amantes candides d'instinct dĂ©nudĂ©es impudiques sans attendre artistes en leur absolue fĂ©minitĂ© elles inondent la chambre de leurs fragrances barbares les buissons les toisons diffusent leurs parfums issus du plus loin de leur naissance crĂ©atures terrestres devenues aquatiques l'eau se mĂ©lange Ă  l'eau intime de leur ocĂ©an commun l'esprit descend sur elles brĂ»lant d'amour leur fiĂšvre ignĂ©e plus rien ne leur est interdit tendrement l'index ondoyant ouvre le giron fessier transperce la rose rosette triture le vantail dilatĂ© de sang gorgĂ© descend profondĂ©ment pour attiser l'incendie qui couvait depuis longtemps sans y craindre le vent dĂ©clencher la tempĂȘte croupe tendue vers la lune arrondie de dĂ©sir elle se tord se mord les doigts dans un fredonnement de joie son rĂąle un chant d'agonie lubrique la malĂ©diction ancestrale est vaincue la nuit s'ouvre en deux dĂ©chirĂ©e les Ă©toiles chutent sur elles la foudre de l'orgasme vif le soleil s'Ă©tend sur les deux corps joints
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gaboninfoslive · 25 days ago
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Élodie Diane Fouefoue Honore les Femmes au Concours d'Éloquence
Le Ministre de la Femme et de la Protection de l’Enfance Élodie Diane Fouefoue epse SANDJOH a rehaussĂ©, par sa prĂ©sence, la finale de la premiĂšre Ă©dition du Concours d’Eloquence dĂ©diĂ© aux Femmes. OrganisĂ© par la Ruche des IdĂ©es, ce concours met en valeur des Ă©tudiantes et professionnelles lors des pitches sur des thĂšmes indiquĂ©s sur le vif. Notre sociĂ©tĂ© ayant des enjeux de communication

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zehub · 1 month ago
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Long format. Elle a survécu à Auschwitz : l'inébranlable volonté de vivre de la Strasbourgeoise Simone Polak
À 95 ans, Simone Polak dĂ©gage une sĂ©rĂ©nitĂ© et une force hors du commun. NĂ©e dans une famille juive, elle a survĂ©cu Ă  la dĂ©portation et Ă  la perte de sa mĂšre et de son jeune frĂšre, assassinĂ©s Ă  Auschwitz. Elle a eu « une vie riche » parce qu’elle l’a voulu. Nous l’avons rencontrĂ©e chez elle, Ă  Strasbourg. Durant plus de deux heures et demie, l’esprit vif et la mĂ©moire intacte, elle a racontĂ© son parcours : l’enfance Ă  Saverne, l’arrestation dans le Jura, l’enfer des camps, son combat aprĂšs la guerre contre la maladie, la rĂ©silience

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mzungushao · 2 months ago
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Feu brûlé vif
Les choses brĂ»lent dans la rue dans ma tĂȘte et les choses se ruent dans la brĂ»lure de la fĂȘte et ça fĂȘle et ça coule et les couleurs se mĂ©langent bien ensemble. Me semble-t-il que tu n’étais pas d’accord. Me semble-t-il que tu Ă©tais d’un commun accord et que j’étais d’un accord blues. Tu m’as dit des choses qui faisaient du sens et ça m’a amenĂ© de la droiture, une droiture de flĂšche, bien droite, Ă  gauche, dans ce cƓur entre nous, Ă  la rencontre de nos veines toiles d’araignĂ©e, tu as rĂ©gnĂ© en veuve noire alors que j’étais dĂ©jĂ  noir de vie, par terre, en flaque, plic plac, la toile dĂ©goĂ»te et tu es dĂ©goĂ»tĂ©e d’avoir raison et je suis dĂ©goĂ»tĂ© d’avoir gouttĂ© au poison que tu m’as offert, sans mauvaise foi, pour une fois que je t’ai senti transparente, que tu n’étais mĂȘme pas lĂ  tellement ta transparence apparaissait. Je me suis mis Ă  te chercher, et ne me dit pas que tu ne l’as pas cherchĂ©.
Tu sais mieux que quiconque comment m’anĂ©antir parce que tu m’aimes Ă  vouloir ĂȘtre celle qui causera ma perte. Tu rĂȘves la nuit d’ĂȘtre ma cause, que je sois ton effet sur le monde, que la puissance qui m’habite soit libĂ©rĂ©e de toi grĂące Ă  toi. C’est rĂ©ciproque. On devrait s’anĂ©antir ensemble par un soir d’ennui sans ennui cicatrisant un peu de plaisir en nos matiĂšres grises et grisantes de nouvelles teintes qui n’ont pas leur place dans le liquide cĂ©phalo-rachidien. Les mĂ©decins lĂ©gistes ne comprendraient pas comment des pigments si joliment filamentĂ©s auraient pu se frayer un chemin si chromatosynchrone en chacune de nos tĂȘtes. Nous serons trĂšs vieux quand nous nous anĂ©antirerons. Ce sera de cause naturelle. Amoureuse. Nous tricoterons notre fin comme la fin d’un foulard, comme la faim d’un fou sans lard. Je ne sais trop comment ça se passera, ce n’est que l’intuition de quelque chose de beau et que beaucoup ne comprendront pas.
Beaucoup se satisfont de la connaissance et des sensations qui leur sont offertes. Ils croient que tout ce qui existe est lĂ  et qu’au-delĂ  de ce qui existe existent des rĂšgles rĂ©gulant l’existence de ce qui est las. Ces gens-lĂ  existent beaucoup parce qu’ils acceptent d’ĂȘtre lĂ s selon la rĂ©gulation en vigueur. En d’autres mots, ils n’ont jamais senti ce que toi et moi appelons la frĂ©nĂ©sie du chaos. Pour les beaucoups, les symptĂŽmes de la frĂ©nĂ©sie du chaos se classeraient selon la rĂšgles rĂ©gulantes de l’existant “maladie mentale”, ou quelque chose de similaire. Je peux comprendre leur point de vue, ce qui m’extirpent du classeur alors que la filiĂšre est dĂ©jĂ  fermĂ©e, puis il y a quiproquo, tu te fĂąches d’une maniĂšre diplomatique, puis les gens nous considĂšrent plutĂŽt intelligents, nous ramĂšne chez nous et ne nous rappelle pas pour aller jouer au golf ou que sais-je. C’est une joie bien plus qu’une chance de t’avoir rencontrĂ©, et quelle chance ce fĂ»t!
Que le feu brĂ»le vive la vie et vive la flamme qu’est la vie.
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stpauldevarces2026 · 2 years ago
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L'importance du commerce indépendant de proximité : remarquable portrait de Mme Eliane André dans le Dauphiné Libéré aujourd'hui. A Vif, le couple Michel et Eliane André a incarné pendant des décennies la force du commerce indépendant de proximité. Le sens du travail. Une connaissance approfondie des goûts de leurs clients. Une amabilité exemplaire. Leur point presse était une locomotive de la
place centrale de Vif. Notre équipe est triste du décÚs de cette dame qui a eu une vie ponctuée par des épreuves majeures mais qui gardait au fond d'elle ce goût de vivre qui lui a donné le rebond aprÚs des drames. Toutes nos condoléances aux membres de sa famille.
15/07/2023
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lenenupharroux · 2 months ago
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farewell
je suis rentrée à l'appartement ce soir, avec plus de fleurs que je n'ai jamais eu à en transporter. ces fleurs elles sont destinée à la propriétaire de mon toit, qui ne l'est plus, car tu t'en es allée. c'est à ton trépas qu'elles s'adressaient, pour t'accompagner plus avant vers..., je ne sais quoi. en tout cas, toi, j'y crois. et pour longtemps encore.
la mort ne sĂ©pare pas les personnes ĂągĂ©es et en dĂ©chĂ©ance de leurs proches. la mort soulage, soulage toutes les parties. ça peut paraĂźtre lugubre Ă  dire, ou cynique, mais quoi ? on vit prĂ©sentement dans un monde si docilement acquiescant Ă  suivre ce qui est prescrit, Ă  savoir vivre, quand cela ne veut plus dire grand chose, "quand mĂȘme", sourire, quand l'existence ne prĂ©sente que misĂšre et souffrance, larbiner, tant qu'on est vu apte Ă  le faire et encore suffisamment candide pour croire que ce qui est censĂ© remplir nos bourses remplira aussi nos vies - car la vie n'est-ce pas une bourse bien remplie pour toutes Ăąneries mĂȘlĂ©es aux plaisirs vraix et forts, aimer ces deux prĂ©cĂ©dents et aimer in fine, tout ce qui se prĂ©sente parce que vieillissant, on "n'aurait plus voix au chapitre", "notre temps Ă©tant passĂ©". oui, Ă©critures bien moroses ce soir. mais pourquoi non ?
la mort est une douce camarade. la seule sempiternellement loyale, et la seule constamment dans notre ombre. personne n'y sera plus, ni avec plus de constance, jamais, qu'elle. alors en avoir peur, moi j'ai envie de dire : aha. vient toutefois le moment oĂč en la raison singuliĂšre elle se prĂ©sente comme inĂ©luctable ; comble de l'encombre, pourtant je l'ai constatĂ©, ce n'est pas toujours Ă  ce moment-lĂ  qu'elle vient. alors on se fait des raisons, se raconte des histoires. reste qu'en Ă©tant attentive.f aux chronologies, il est des histoires qui font vraiment moins de creux et de bosses, que d'autres. il y en a, quand c'en est dĂ©roulĂ© le fil, tout est dit. et c'est ça la magnifico-brain wrecking story : c'est que la vie humaine, en l'occurrence, n'est que creux et bosses ; son fil, n'est pas simple, continu, retraçable exactement. vous savez pourquoi ? eh oui : il y a le choix. les choix qui se font au-dedans, particuliĂšrement, les choix qui se font au-dedans et ne laissent pas dans la trajectoire spĂ©ciale d'une vie unique, de traces, de marques, d'empreintes, d'aucune bifurcation. et pourtant. des moments oĂč l'on gronde puis s'assagit, des moments oĂč l'on se braque, cabre, rue, et ceux oĂč l'Ă©moi a passĂ© et oĂč l'on dĂ©boussole le sens commun en consentant, en acquiesçant, en se mettant d'accord avec le reste du temps de l'espace et des ĂȘtres.
encore faut-il une vie psychique pour expérimenter de tels "cela", qu'écrits.
et quand tout en ce monde nous dĂ©pare de cette merveilleuse capacitĂ©, nous incite Ă  n'en pas user pour plutĂŽt vouloir, faire comme, ĂȘtre de, ...
un matin glacial parisien. un glacial matin parisien. un matin parisien glacial. un parisien matin glacial. un parisien glacial matin. un glacial parisien matin alors que je marche en louvoyant entre les verglas avec 12kg de pains sur mon dos, c'était le 3 janvier. la veille c'était mon anniversaire, et puis il n'y avait d'autre maniÚre d'entrer de plein pied dans ma nouvelle année, que d'aller là au matin.
le rĂ©veil sonne (n'importe quel matin cette fois), et une musique en tĂȘte s'Ă©tirer en longueur avant de se mettre debout, pour aussitĂŽt mettre sous tension l'ampli et s'Ă©veiller en se dĂ©battant du sommeil Ă  grands renforts de mouvements chaloupĂ©s, sur la musique en question. voilĂ  un bon matin.
dans le train de banlieue, soulagĂ©e d'ĂȘtre hors de la structure accueillant les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, quoique le coeur Ă  vif d'ĂȘtre consciente de t'y laisser, une fois de plus, comme toujours, il est aussi tout fraĂźchement ravigorĂ©e mon coeur : du temps intime et ineffable passĂ© en ta compagnie. d'un langage qui ne se fait plus ni phrase ni mot, tu me transmets. palpant les pulples de mes phalanges, et triturant doucement de tes doigts diaphanes de soie les miens, tu racontais et dĂ©faisais en moi mille univers. une assemblĂ©e de tes proches et proches de ces proches t'a dit au revoir, aujourd'hui. les mots que j'ai dit dans cette piĂšce cĂ©rĂ©moniale, c'est Ă  toi que je les ai dit. reste bien, pars en paix, je t'aime.
heureusement qu'on s'a : les uns les autres... vous ĂȘtes magnifiques (si vous le voulez bien)
on se tourne pas les pouces, on se serre les coudes
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gtsm-magglingen-macolin · 2 months ago
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ORANGE UND ROTE BAENKE MIT BOTSCHAFT GEGEN GEWALT AN FRAUEN
Gewalt gegen Frauen ist ein globales Problem, das auch nach wie vor alarmierende Dimensionen hat. Um dem entgegenzuwirken, setzen zahlreiche Gemeinden ein sichtbares Zeichen: orange und rote ParkbĂ€nke werden als Mahnmale und Symbole der SolidaritĂ€t aufgestellt. In Deutschland haben Initiativen wie in Oldenburg, Brandenburg und Dresden orange BĂ€nke als permanente Installationen aufgestellt, die zum Nachdenken anregen und auf Hilfsangebote hinweisen. Auch im Rhein-Sieg-Kreis oder in Ludwigsburg stehen Sitzgelegenheiten, die mit Informationstafeln ĂŒber Anlaufstellen fĂŒr Betroffene versehen sind. Ähnliches Engagement zeigt sich in Österreich. Die farbigen SitzbĂ€nke sind nicht nur ein Blickfang, sondern ein Aufruf zum Handeln. Neben der auffĂ€lligen Lackierung können sie mit individuellen Inschriften, gravierten, gefrĂ€sten oder gedruckten Botschaften, personalisiert werden, um die Botschaft noch stĂ€rker hervorzuheben. GTSM Magglingen AG bietet dafĂŒr die perfekte Grundlage, z.B. mit:
GTSM Via Tanne Sitzbank: www.gtsm.ch/de/59-sitzbank-gtsm-via-tanne.html
GTSM XXL-Via Tanne - Oversize Riesenbank www.gtsm.ch/de/2985-gtsm-via-xxl-gigant-sitzbank-riesenbank.html
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out-sider Loop Colour - Sitzring www.gtsm.ch/de/288-out-sider-loop-colour.html
Zum detaillierten Blog: www.gtsm.ch/de/blog/orange-rote-sitz-baenke-zeichen-gegen-gewalt-frauen-n1448
. BANCS ORANGES ET ROUGES COMME SYMBOLES CONTRE LES VIOLECES FAITES AUX FEMMES
La violence contre les femmes est un phĂ©nomĂšne sociĂ©tal mondial qui reprĂ©sente encore et toujours une dimension alarmante. Pour tenter de les endiguer, de nombreuses communes en Italie, en France mais aussi en Allemagne et en Autriche mettent en place un signal visible : des bancs de parc oranges et rouges sont installĂ©s dans les espaces publics comme symboles de solidaritĂ© et objets mĂ©moriaux. Les condamnations qui viennent de tomber dans l'affaire hors norme GisĂšle PĂ©licot en dĂ©montrent: les violences faites aux femmes sont encore et toujours une triste rĂ©alitĂ©, sujet d'actualitĂ© rĂ©gulier, et qui ne connait aucune frontiĂšre. Les bancs colorĂ©s n'accrochent pas seulement le regard, mais ils sont aussi un appel Ă  l'action. En plus de leurs tons vifs, ils peuvent ĂȘtre personnalisĂ©s avec des #inscriptions individualisĂ©es, gravĂ©es, fraisĂ©es ou imprimĂ©es pour faire ressortir encore plus le message. Notre produits constituent la base idĂ©ale pour cela, par exemple avec:
GTSM Via sapin - banc www.gtsm.ch/fr/59-banc-gtsm-via-sapin.html
GTSM XXL Via sapin - banc oversize www.gtsm.ch/fr/2985-gtsm-via-sapin-banc-geant-xxl.html
GTSM Boulevard sapin - banc de parc www.gtsm.ch/fr/90-gtsm-boulevard-sapin-banc-de-parc.html
GTSM Classico sapin - banc public www.gtsm.ch/fr/78-gtsm-classico-sapin-banc.html
out-sider Loop - banquette anneau www.gtsm.ch/fr/288-out-sider-loop-colour.html
Au blog détaillé: https://www.gtsm.ch/fr/blog/bancs-oranges-et-rouges-comme-symboles-contre-les-violences-faites-aux-femmes-n1448
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etrangepoupee · 3 months ago
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𝒼𝑎𝑙𝑙𝑩’𝓈 ℰ𝑑𝑱𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 :
De par ses origines nobles, Sally a toujours bĂ©nĂ©ficiĂ©e d'une trĂšs grande Ă©ducation et ce depuis le plus jeune-Ăąge. Il convient aux jeunes-filles de bonnes familles d'ĂȘtre cultivĂ©es, lettrĂ©es mais aussi de nourrir des passe-temps et passions qui relĂšvent d'un certain sens du raffinement. Sally a frĂ©quentĂ© des Ă©tablissement privĂ©s, mais de par sa condition que la famille Crane dĂ©finira comme "une maladie rare" aux yeux des autres, elle aura la plus part du temps des prĂ©cepteurs. De nature curieuse et faisant preuve d'une grande vivacitĂ© d'esprit et d'une insatiable soif de connaissances elle se rĂ©vĂšle une Ă©lĂšve modĂšle dans tout ce qu'elle touche, bien qu'elle se dĂ©couvre trĂšs vite une aversion de toutes matiĂšres trop scientifiques, preuve de sa grande imagination fantasque. Sally parle l'anglais, le français, l'allemand et l'italien, elle possĂšde aussi des bases solides en espagnol. Elle connait le latin comme le grecque. Elle se passionne pour l'Histoire, la LittĂ©rature, l'Art et l'Architecture, aimant autant l'apprĂ©cier silencieusement qu'en parler pendant des heures. D'un esprit vif, elle est aussi trĂšs au-fait des choses de la politique, animĂ©e par un dĂ©sir de justice sociale qui n'est pas commun aux personnes de sa naissance... Quitte Ă  ĂȘtre parfois polĂ©miste. Enfin, Sally a prit comme loisirs la musique sous toutes ces formes : musicienne de talent, elle peut passer des heures Ă  laisser courir ses doigts trop fins sur les touches de son piano. Elle se laisse aussi aller au chant pour accompagner les compositions qu'elle connait comme celles qu'elle crĂ©es. Sally est une excellente danseuse, de danses de salon qui sont propres Ă  son Ă©ducation, mais aussi de ballet dont elle a frĂ©quentĂ© les classes de plusieurs OpĂ©ras europĂ©ens Ă©tant plus jeune. De son amour de la musique Sally met avant tout en avant ses talents de pianiste, se produisant lors de Galas et autres Ă©vĂ©nements sociaux auxquels elle assiste. Si elle est de ces aristocrates quelque peu "new-age" (par ses manquements volontaires Ă  une Ă©tiquette qu'elle connaĂźt pourtant sur le bout des doigts) elle n'en reste pas Ă©loignĂ©e de ses origines et a parfaitement conscience de son rang. Intelligente et maĂźtresse dans l'art de la rhĂ©torique, elle ne se laissera jamais diminuĂ©e et n'hĂ©sitera jamais Ă  questionner ce qui ne lui convient pas. Quitte Ă  parfois friser une certaine insolence qui lui est propre et reconnue dans les sphĂšres qu'elle frĂ©quente.
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georgesivansosnovski · 3 months ago
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Mon premier voyage au Japon
1.
Pas seulement c’était mon premier voyage au Japon, c’était aussi la premiĂšre fois oĂč je partais aussi loin en prenant un vol aussi long. Pour ĂȘtre honnĂȘte, j’en avais peur. L’inconnu m’effrayait, de mauvaises pensĂ©es m’hantaient en nourrissant mon esprit bien vif d’images d’un pire scĂ©nario sur le dĂ©roulement du voyage. Mais finalement, je m’y suis lancĂ© malgrĂ© tout en surmontant mes craintes et acceptant de quitter ma zone de confort habituelle mĂȘme si j’étais sĂ»r de ne pas pouvoir dormir du tout pendant le vole et qu’à l’issu de cet Ă©norme voyage j’aurai mal au cou et au dos.
2.
À l’arrivĂ©e, Ă  Kyoto il faisait un temps clĂ©ment ce qui m’a aussitĂŽt fait penser Ă  Rome Ă  la mĂȘme Ă©poque. Je suis allĂ© directement Ă  l’hĂŽtel que j’ai trouvĂ© absolument adorable. TrĂšs cosy, bien meublĂ©, se trouvant dans la rue trĂšs calme mais un peu Ă©loignĂ© de la gare.
Le lendemain nous sommes allĂ©s dans un petit village de Uji qui peut ĂȘtre aussi considĂ©rĂ© comme un grand du fait d’ĂȘtre reconnu comme la capitale de la production du thĂ© matcha. Il faut dire que le choix des thĂ©s dans la boutique visitĂ©e Ă©tait Ă©norme et aux prix diffĂ©rents. Je me sentais perdu devant autant de choix et ai au final achetĂ© des produits certes exceptionnels mais forcĂ©ment pas bon marchĂ©! Un point positif qui m’a beaucoup diverti Ă©tait le fait d’avoir rencontrĂ© des gens parlant anglais encore moins bien que moi. De ce fait j’ai fait beaucoup d’efforts en mobilisant tous les modestes et surtout anciens acquis linguistiques pour pouvoir m’exprimer sans ĂȘtre ridicule. Puis nous sommes allĂ©s visiter un temple du PhĂ©nix au parc de Nara et c’est lĂ  oĂč j’ai vu pour la premiĂšre fois en rĂ©alitĂ© l’architecture typique japonaise telle que j’observais jusqu’à la seulement sur des photos des autres. C’était si beau, si majestueux, comme la montagne. Je pense que cette allusion m’a paru juste Ă  cause du calme Ă©ternel Ă©manĂ© par ce paysage hors du commun. Les Ă©difices majestueux et dans leur Ă©tat vierge malgrĂ© plusieurs sicles d’existence m’ont beaucoup impressionnĂ©. Il se ressentait la fiertĂ© avec laquelle les japonais s’occupent de leur patrimoine culturel et religieux grĂące Ă  quoi la nation a rĂ©ussi Ă  rĂ©sister avec succĂšs aux influences extĂ©rieurs, souvent et avant tout nĂ©fastes. Leur identitĂ© est omniprĂ©sente, chaque dĂ©tail en inspire le passĂ© glorieux de cette nation trĂšs fier et mystĂ©rieux que l’on ne peut pas comprendre mais seulement admirer.
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Dans un Ă©norme Ă©tang entourant l’üle avec le temple au milieu, jouaient de gros poissons, gris et blancs, qui me semble-t-il avaient l’habitude faire leur cirque sous les yeux de curieux touristes afin qu’ils les nourrissent! Chacun son gain pain !
Le temple Todai-ji Ă©tait notre suivant lieu a visiter. Un trĂšs beau et spacieux Ă©difice abritant de gigantesques statues de Bouddha et d’autre dieux japonais magnifiquement dĂ©corĂ©s. Il m'Ă©tait impossible de les prendre en photo en entier a cause de leur tailles, il fallait donc de me contenter d’immortaliser seulement leur fragments tout de meme exceptionnels.
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La visite suivante Ă©tait pas la moindre interessante car nous nous sommes dirigĂ©s vers le lieu oĂč les daims et les biches se promenaient en libertĂ©. J’en Ă©tais comblĂ©, moi qui adore les animaux sauvages. Rien que les voir Ă  la distance d’une main, pouvant les caresser et faire de portraits de famille m’émerveillait. Pour rendre la visite encore plus attractive la direction du parc a dĂ©cidĂ© de permettre aux touristes de les nourrir lĂ©galement en vendant de galettes spĂ©ciales afin que ces magnifiques crĂ©atures n’en mangent pas du n’importe quoi! Une idĂ©e absolument ingĂ©nieuse : les bĂȘtes n’ont pas faim et les touristes sont divertis!
Quelles gracieuses animales aux pattes longues et fines et aux yeux expressifs en forme d’amande! Elles ont tout pour plaire.
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Mais un cĂŽtĂ© bien rĂ©aliste faisant partie de la vie gĂąchait un peu l’impression. En fait, ils faisaient leur besoins partout dans le parc. Et si leur dĂ©jections Ă©tant ramassĂ©es immĂ©diatement par le service spĂ©cial, leur urine sentait vraiment fort et je ne pouvais pas rester trop longtemps prĂšs d’eux. Mais au final, ne serait ce pas bien que rien qu’à ce niveau la nature sĂ©pare nos deux monde? MĂȘme si j’aurais aimĂ© que les animaux puissent vivre en toute confiance prĂšs de nous, l’esprit humain est souvent nettement infĂ©rieur Ă  celui des animaux sauvages! Que cette distance soit maintenue en attendant les jours meilleurs.
3.
Ce jour lĂ  nous avons visitĂ© le temple Kiyomizu qui domine la ville de Kyoto depuis une colline. Y mĂšne une rue commerçante extrĂȘmement vive, bondĂ©e aussi de petites boutiques que de touristes. Panique, cries, odeurs de toutes sortes... L’ambiance spĂ©cifique est au rendez-vous. J’avais peur de me perdre car mĂȘme avec le tĂ©lĂ©phone les retrouvailles en cas de sĂ©paration pourraient prendre beaucoup de temps prĂ©cieux.
AprĂšs avoir visitĂ© quelques boutiques vendant de produits typiques japonais comme des baguettes, des gĂąteaux au matcha, des thĂ©s, nous nous sommes enfin retrouvĂ©s aux pieds d’un portail sacrĂ©, l’entrĂ©e principale du site oĂč l’ambiance, malgrĂ© la foule, n’était pas brouillante. Inconsciemment les gens respectaient le lieu.
Il faut dire qu’ici aussi il y avait beaucoup de boutiques mais elles vendaient d’autre type de marchandise. C’était les portes-chance, des exauce-vƓux mais aussi des encens et des bougies.
Pour connaĂźtre l’avenir par exemple il fallait secouer une boĂźte contenant des tiges numĂ©rotĂ©es, l’incliner par la suite afin qu’une tige d'y sorte. L’employĂ© du temple (je n’ose pas Ă  utiliser le mot vendeur) remettait alors un petit imprimĂ© qui correspondait au numĂ©ro de la tige sortie. Il s’agissant d’un texte trĂšs poĂ©tique qui parlait du passĂ©, du prĂ©sent et de l’avenir. Bien qu’en gĂ©nĂ©ral cela prĂ©disait du bien, dans le cas contraire il fallait plier l’imprimĂ© et l’accrocher sur un support prĂ©vu Ă  cet effet, prĂšs du temple, afin que la malchance puisse y rester Ă  tout jamais. Il faut dire que ce support Ă©tait couvert de papiers

Le temple mĂȘme est d’une beautĂ© absolue. J’ai remarquĂ© que c’est la peinture orange qui est typiquement utilisĂ©e dans les lieux sacrĂ©s.
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Un peu de la peinture verte aussi et de la blanche sur un fond sombre du bois ancien.
Le temple principal a une fondation toute en bois de six Ă©tages qu’on peut voir une fois on est en bas, aux pieds de la colline. C’est sans doutes une impressionnante construction. De quoi est capable la volontĂ© humaine!
La suite de la visite, l’ancien palais impĂ©rial quant Ă  lui m’a laissĂ© complĂštement indiffĂ©rent dont la visite m’a pris 10 minutes. Je n’ai pas trouvĂ© intĂ©ressant flĂąner d’une salle Ă  l’autre complĂštement identiques en terme d’ameublement mais quand mĂȘme dĂ©corĂ©es de diffĂ©rentes peintures sur les murs.
Ce qui m’a impressionnĂ© plus, c’est la couche Ă©paisse de lentilles d’eau sur la surface d’un Ă©tang dans le jardin du palais. Il semblait qu’une fine plaque de malachite flottait sur l’eau. J’en ai Ă©tĂ© Ă©merveillĂ© par cette illusoire ressemblance.
La derniÚre chose vue ce soir là était un autre temple, celui du Renard que nous avons visité aprÚs la nuit tombée.
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Selon les croyances japonaises une femme ardente, belle et futée savait se transformer en renard et malheur à un homme qui fixait trop longtemps son regard sur sa représentation en pierre car il risquait de tomber a jamais sous ses charmes et en devenir prisonnier.
Ce lieu est aussi surnommé le temple de mille portes car elles y sont vraiment nombreuses. Des grandes tubes oranges en bois installées verticalement délimitent les chemins et forment des couloirs qui sont assez longs et mÚnent au fond du parc qui entoure le temple.
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Une atmosphĂšre Ă©trange et mystĂ©rieuse y rĂšgne en effet. Comme on dit, il n’y a pas de fumĂ©e sans feu, et ce beau conte du renard avait sans doute une fondation bien rĂ©elle racontĂ©e en jour par celui qui Ă©tait tombĂ© dans les piĂšges d’une belle femme. Quels poïżœïżœtes sont ces japonais !
4.
Ce jour lĂ  nous sommes partis Ă  la dĂ©couverte de Kinosaki Onsen, un adorable veritable village japonais construit autour des sources d’eau chaude dont la tempĂ©rature pouvant atteindre +80. La principale activitĂ© du village est donc les bains publics ce dont je n’ai pas pu profiter car ce n’est pas vraiment ma tasse de thĂ©.La vie est tranquille lĂ  bas et ressemble au comportement des hĂ©rons qui se promĂšnent lentement dans la petite et peu profonde riviĂšre traversant le village dont les deux rives bordĂ©s de sakuras centenaires sont liĂ©s par de nombreux ponts.
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Le village s’étale sur un petit terrain aux pieds d’une colline dont le sommet abrite un merveilleux temple cachĂ© dans la verdure.
Pour attendre la pointe il fallait prendre un tĂ©lĂ©fĂ©rique dont la cabine a Ă©tĂ© bel et bien remplie de touristes comme on en lit souvent dans la presse qui parle de l’influence dans les transports au Japon et cela me faisait rire car on ressemblaient vraiment aux sardines dans une boĂźte.
La montĂ©e est vendue au prix modique de quelques euros qui sert aux financements des activitĂ©s touristiques du village et contribue Ă  l’entretien des installations mĂ©caniques.
Depuis la cabine j’ai aperçu des arbres conifĂšres dont j’ignore le nom. Grands d’au moins une quinzaine de mĂštres ils forment avec leur hauts une sorte de toile impĂ©nĂ©trable par la lumiĂšre qui ne touche jamais au sol ou, Ă  l’ombre Ă©ternelle, habitent des ours! Pour de vrai! Plus tard, au sommet j’ai aperçu plusieurs panneaux de signification invitant les visiteurs d’ĂȘtre discrets. Certes, les ours ne sont pas aussi pacifistes comme des biches domestiquĂ©es du parc Nara. J’imagine mal un ours prendre gentiment une galettes des mains d’un touriste. Il serait beaucoup plus content d’importer un touriste mĂȘme. Avec les galettes en dessert! Je ne sais pas si les membres de notre groupe prenaient au sĂ©rieux ses avertissements, mais personne ne faisait de bruits. Mais Ă©tant intriguĂ© j’ai Ă©tĂ© trĂšs tentĂ© Ă  essayer d’appĂąter un ours...
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J’avais l’impression d’ĂȘtre dans une forĂȘt enchantĂ©e, entourĂ© de lĂ©gendes, aspirant l’air assaini par des pins, en Ă©coutant les voix de ses habitants, en laissant agir mon imagination sur les siĂšcles passĂ©s et les gens partis

Dommage que je n’avais pas un peu plus de temps d’y passer car c’était un endroit vraiment Ă  mon goĂ»t. Mais j’y reviendrai car la sensation de calme, de paix, d’équilibre me paraissait bien rĂ©elle, mĂȘme l’air m’inspirait de certitude.
5.
Ce soir j’ai fait une visite nocturne de la ville de Himeji qui est connue par son magnifique chĂąteau de 17 siĂšcle Ă  plusieurs Ă©tages dominant la colline. La promenade crĂ©pusculaire dans un parc l’entourant m’a beaucoup plu et j’y ai pu faire quelques photos assez exceptionnelles visant le chĂąteau sur le fond du ciel de couleur passant de l’indigo au bleu nuit.
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6.
Ce jour lĂ  nous sommes allĂ©s Ă  KobĂ©, une petite ville agrĂ©able pas loin de Osaka afin d’y dĂ©guster la fameuse viande bovine. Nous avons choisi un restaurent Mouriya Lin.
Il faut dire que je mange extrĂȘmement rarement en dehors de la maison la viande de bƓuf car la maniĂšre française de la prĂ©parer sur la grillade et avec du beurre ne convient absolument pas Ă  mon estomac ni correspond Ă  mes exigences gustatives. J’ai Ă©tĂ© donc particuliĂšrement intriguĂ© par cette expĂ©rience culinaire qui s’est montrĂ©e exceptionnelle par la suite. Certes, le prix n’était pas celui qu’on paie dans des restaurants japonais d’ailleurs. Il s’agissait d’un Ă©tablissement faisant de la haute cuisine ce qui expliquait la note plutĂŽt onĂ©reuse.
7.
C’était fĂ©riĂ© au Japon, le jour de la commĂ©moration des morts et notre prochain point de visite Ă©tait un magnifique site religieux qui recevait en ce moment lĂ  beaucoup de croyants venus allumer des bougies et enfumer les encens aux parfums Ă©tonnants voire Ă©tranges qui me chatouillent les narines. L’ensemble des encens allumĂ©s Ă©tait placĂ© dans une espĂšce d’un grand bol avec des braises au-dessus desquels remontait au ciel une fumĂ©e parfumĂ©e et Ă©paisse enveloppant les silencieux fidĂšles regroupĂ©s autour qui prenait ça pour une bĂ©nĂ©diction
.
8.
La journĂ©e suivante Ă©tait particuliĂšre: il pleuvait des cordes! Malchance car j’avais prĂ©vu d'aller visiter le marcher de la vaissellerie japonaise se trouvant Ă  quelques kilomĂštres de mon hĂŽtel.
MalgrĂ© la pluie il faisait doux et j’ai dĂ©cidĂ© d’y aller Ă  pieds. En sortant de l’hĂŽtel j’ai Ă©clatĂ© de rire aussi parce que la promenade s’annonçait bien arrosĂ©e mais il faisait doux et meme la pluie torrentielle ne pouvait pas m’arrĂȘter! HĂ©las l’entreprise Ă©tait vaine car je n’ai absolument pas trouvĂ© ce dont j’avais besoin, de la vaisselle de Kyoto d’une couleur bien particuliĂšre, unissant turquoise et bleu Ă©lectrique.
Mais il n’y avait rien de tout ça, et a mon le plus grand regret j’ai dĂ» revenir insatisfait. En revanche j’ai achetĂ© plusieurs produits de soin pour nettoyer ma peau de barbu aux prix nettement plus lĂ©gers par rapport a ceux pratiquĂ©s en France. Pour faire ceci je suis allĂ© aux grands centres commerciaux. A Kyoto c’était Isetan, et Ă  Osaka c’était Daimaru que je conseille vivement.
9.
Le lendemain nous avons visitĂ© le chĂąteau d’Osaka que je n’ai vue que de l’extĂ©rieur. En me rappelant l’histoire du chĂąteau impĂ©rial de Kyoto presque vide je ne voulais pas perdre le temps tout Ă©tant certain que l’extĂ©rieur du chĂąteau allait m’impressionner plus que son extĂ©rieur.
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10.
Mais comme tous les rĂȘves mĂȘme les plus chers, celui ci est arrivĂ© Ă  son terme. Le premier avion Osaka - Tokyo partait Ă  7 du matin et il n’y avait aucun moyen de se rendre Ă  l’aĂ©roport aux alentours de cet horaire. Il Ă©tait dĂ©cidĂ© alors d’y aller la veille du dĂ©part et passer la nuit sur place. L’horreur !!! Au secours! Une trĂšs trĂšs rude Ă©preuve pour moi qui essaye tout prĂ©voir et anticiper les choses. En plus, un long vol de 14 heures nous attendait. Je l’apprĂ©hendais en Ă©tant sĂ»r qu’il allait me faire mal encore plus que Ă  l’aller. J’avais hĂ©las raison et deux mois plus tard j’ai encore des effets nĂ©fastes causĂ©s par ce voyage
 Mais je veux y retourner car je n’ai encore rien compris, je n’ai presque rien vu, je n’ai pas entendu la musique traditionnelle ni vu les reprĂ©sentations thĂ©Ăątrales. Je n’ai pas visitĂ© des forĂȘts ancestrales, ni les montagnes du Sud
 Comment pourrais-je ne pas avoir l’envie d’y retourner? Moi, qui ne fais rien Ă  moitiĂ© ? À trĂšs vite alors, le pays du soleil levant, la terre bĂ©nĂ©fique de la dĂ©esse Amaterasu

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christian-dubuis-santini · 1 year ago
Text
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Psychanalyse, enfance et sexualité 
ou sexuation?
(Partie 2)
«Comment mĂ©connaĂźtre que les actes spontanĂ©s d'un enfant sont quelque chose de beaucoup plus direct et plus vif que les conceptions mentales d'un ĂȘtre adulte aprĂšs de longues annĂ©es de crĂ©tinisation amplificatoire que constitue le commun de ce que l'on appelle l'Ă©ducation?» (Jacques Lacan)
22/ Si Freud fait remonter l’origine de la sexualitĂ© Ă  la prime enfance, il prend soin de distinguer la pulsion sexuelle adulte devenue autonome (Sexualtrieb) de la Gechlechtstrieb qui est le terme employĂ© pour parler des enfants, que je traduis par "pulsion d’espĂšce" qui est liĂ©e au narcissisme primaire.
23/ Ce qu’on appelle depuis Freud "sexualitĂ© infantile" donne ainsi lieu aux pires malentendus, et ce que les premiers lecteurs indignĂ©s auront pu prendre comme rupture du charme d’une prĂ©tendue innocence infantile, cette "sexualitĂ©" dĂ©couverte par Freud, pour s’ĂȘtre imposĂ©e si tĂŽt, nous a fait passer trop vite sur l’examen de ce qu’elle reprĂ©sente en son essence.
24/ Si la "sexualitĂ© infantile" telle qu’elle apparaĂźt dans les Trois essais permet de mettre Ă  jour quelques uns des ressorts de la sexualitĂ© humaine par l’investigation de ses origines, pour ce qui concerne les enjeux propres Ă  l’enfant, il s’agit ni plus ni moins que de sa construction, celle de son corps Ă  partir de son psychisme en fonction duquel il Ă©labore son image. En effet, le sujet se reconnaĂźt, dans une expĂ©rience originale:
– comme sĂ©parĂ© de sa propre image,
– et comme ayant un certain rapport Ă©lectif avec l’image de son propre corps.
C’est dans cette dimension spĂ©culaire que naĂźt la possibilitĂ© du "moi", Ă  savoir que le moi c’est l’image de l’autre.
25/ Ce qu’on dĂ©nomme, sans trop y penser "sexualitĂ© infantile" serait plus justement appelĂ©e par une pĂ©riphrase plus appropriĂ©e, plus consĂ©quente et plus vraie: "les stimulations corporelles vĂ©cues par l’enfant comme rĂ©miniscences de sa sexuation, Ă  savoir sa coupure d’avec le corps maternel, sensations destinĂ©es Ă  l’élaboration au plan psychique de son corps en tant qu’il y est subjectivement nouĂ© par l’entremise de l’image"

Par ses explorations de la "sexualitĂ© infantile", Freud questionne la façon dont s’établissent les rapports de cet Ă©tat primitif encore inconstituĂ© du sujet par rapport Ă  quelque chose qui se prĂ©sente alors comme un Un au niveau de l’Autre, Ă  savoir le corps maternel, le contenant universel.
26/ Pour Ă©voquer la sexualitĂ© infantile, Freud emploie le terme de Geschlechtstrieb, la pulsion d’espĂšce, indĂ©pendante des objets, qui en tant qu’elle met en scĂšne l’image d’un corps unifiĂ©, antĂ©rieur Ă  la diffĂ©rence des sexes et indĂ©pendamment des objets, sert le but identitaire de l’unitĂ© corporelle de l’enfant. Les objets serviront essentiellement de supports aux fantasmes, permettant des expĂ©riences de plaisir.
27/ Alors que chez le nourrisson la sensation de plaisir arrive essentiellement par la cessation du dĂ©plaisir (Ă  travers les soins maternels venant de l’extĂ©rieur pour le consoler, combler, complĂ©ter son corps inachevĂ©), la "pulsion sexuelle" (Sexualtrieb) se manifeste plus prĂ©cisĂ©ment aprĂšs que l’enfant aura pu Ă©tablir la diffĂ©rence entre l’extĂ©rieur du corps maternel et l’intĂ©rieur de son corps propre, et c’est seulement lĂ  que le plaisir (Lust) synonyme d’apaisement des tensions par le soin extĂ©rieur maternel aura pu se retrouver transposĂ© dans le fait de sucer, tĂ©ter ou aspirer (saugen) que l’enfant provoque pour lui-mĂȘme par l’action de suçoter (lutschen) son pouce ou n’importe quel objet extĂ©rieur.
La Geschlechtstrieb n’en continue pas moins d’opĂ©rer dans l’unification du corps de l’enfant par son image, le propre de l’espĂšce humaine Ă©tant de se corrĂ©ler Ă  l’image d’un corps humain unifiĂ© ("l’image inconsciente du corps").
28/ Freud Ă©tage les sensations Ă©prouvĂ©es au plan de la sexualitĂ© infantile en termes de satisfaction (Befriedigung), plaisir (Lust) et jouissance (Genuss), le registre de la jouissance n’étant abordĂ© qu’à partir de l’apparition de la pulsion d’emprise (BemĂ€chtigungstrieb).
29/ Cette notion de pulsion d’emprise fait son apparition dans un texte intitulĂ© "Les recherches sexuelles infantiles" (ajoutĂ© en 1915 Ă  la rĂ©Ă©dition des Trois Essais) dans lequel Freud met en liaison la BemĂ€chtigungstrieb avec la pulsion de savoir (Wisstrieb) qui force les enfants Ă  Ă©laborer des "thĂ©ories sexuelles" afin de se rassurer en Ă©lucubrant des rĂ©ponses Ă  la question: d’oĂč viennent les petits enfants (Woher die kleinen Kinder kommen?), oĂč Ă©tais-je avant d’ĂȘtre nĂ©? de quelle partie de ma mĂšre suis-je sorti? comment suis-je arrivĂ© lĂ ? Etc.
La pulsion d’emprise fait Ă©cho Ă  la troisiĂšme de ces "thĂ©ories infantiles" (cf. supra 21) oĂč il appert que dans l’inconscient se sera inscrite une diffĂ©rence actif/passif, fort/faible, domination/soumission oĂč la BemĂ€chtigungstrieb se manifeste dans toutes les formes de violence Ă  l’égard d’autrui, envers la sociĂ©tĂ© ou contre toute rĂ©alitĂ© apparaissant comme instituĂ©e depuis une extĂ©rioritĂ©. Comme le dit Freud lui-mĂȘme: «Le caractĂšre infantile est en gĂ©nĂ©ral facilement portĂ© Ă  la cruautĂ©, car c’est relativement tard que se forme l’obstacle qui arrĂȘte la pulsion d’emprise devant la douleur de l’autre, par la capacitĂ© Ă  compatir [EinfĂŒllung], c’est-Ă -dire par la sublimation.»
30/ Pour Freud, la pulsion d’emprise (BemĂ€chtigungstrieb) Ă©merge comme volontĂ© de maĂźtrise accompagnĂ©e d’une agressivitĂ© sur autrui, une violence contre le monde, et pour lui la pulsion de savoir (Wisstrieb) sert en partie Ă  la sublimation de cette puissance d’agression dirigĂ©e contre la rĂ©alitĂ© instituĂ©e. Freud met donc en relation la sublimation avec la pulsion d’emprise, aussi bien dans les Trois Essais sur la thĂ©orie sexuelle que dans son Souvenir d’enfance de LĂ©onard de Vinci, il y reviendra dans son Au-delĂ  du principe de plaisir

31/ En observant Ernst, son petit fils de dix-huit mois, Freud rend compte de certaines conditions d’apparition de cette pulsion d’emprise (BemĂ€chtigungstrieb), constatant que l’enfant ne pleure pas lorsque sa maman chĂ©rie s’en va: aprĂšs avoir jetĂ© les objets Ă  sa portĂ©e hors de son berceau, il joue avec une bobine en bois au bout d’une ficelle qu’il lance hors de sa vue en Ă©mettant un «OOOO-o-o», puis il la fait revenir Ă  lui en tirant sur la ficelle, et affiche alors un air de profonde satisfaction qu’il ponctue d’un: «Da!» sonore. Freud traduit le «OOOO-o-o» par «Fort» («loin, parti, lĂ -bas» et le «Da» par «ici, voilà», et finit par avancer trois registres successifs d’interprĂ©tation pour ce petit jeu captivant inventĂ© par Ernst:
-la consolation opĂ©rĂ©e par le fantasme qui permet Ă  l’enfant d’imaginer pouvoir faire partir et revenir l’objet Ă  son gré 
-la dimension de maĂźtrise qui lui est corrĂ©lĂ©e: «L’enfant Ă©tait passif, envahi par l’expĂ©rience, mais quelque pĂ©nible quelle fĂ»t, en la rĂ©pĂ©tant en tant que jeu il acquĂ©rait un rĂŽle actif».
-l’expression d’une vengeance comme composante agressive-anale de l’enfant abandonnĂ© par sa mĂšre qui se traduirait par un: «Et bien, va-t’en! Tu ne me manqueras pas. Tiens, je t’expĂ©die moi-mĂȘme!»
32/ On notera que Lacan ajoute une nuance aux trois interprĂ©tations freudiennes du Fort/Da: si l’enfant symbolise effectivement la disparition-apparition de la mĂšre, peut-ĂȘtre l’enjeu n’est-il pas tant de regretter son absence que d’éprouver la libĂ©ration d’une jouissance pressante subie du fait mĂȘme de la prĂ©sence de sa mĂšre, son dĂ©part permettant Ă  l’enfant de s’ouvrir Ă  l’expĂ©rience dĂ©sirĂ©e de son autonomie.
33/ Il semble bien que ce jeu du Fort/Da permette d’articuler de façon condensĂ©e les trois registres des Ă©tats "sexuels" — en tant que consĂ©quences de sa sexuation (cf. supra) — Ă©prouvĂ©s par l’enfant:
-la satisfaction (Befriedigung) qui correspond Ă  la cessation du dĂ©plaisir liĂ©e Ă  l’impuissance ressentie face au dĂ©part anxiogĂšne de la mĂšre
-le plaisir (Lust) qu’éprouve l’enfant par une certaine maĂźtrise (BewĂ€ltigung) psychique du jeu qui contre-balance l’agressivitĂ© propre Ă  la pulsion d’emprise
-la jouissance (Genuss) dont l’ambivalence tient au caractĂšre excessif, immodĂ©rĂ©, jusqu’au boutiste d’une sensation qui apparaĂźt dans la contrainte de rĂ©pĂ©tition (remettre sans cesse en scĂšne le dĂ©part de la mĂšre, rĂ©pĂ©ter encore et encore le geste de jeter la bobine) et qui se manifeste tout aussi bien dans ce sentiment de rage impuissante de voir sa mĂšre, hors de son contrĂŽle, lui Ă©chapper. En jetant des objets, il dĂ©truit fantasmatiquement la mĂšre absente.
34/ Freud observe qu’au cours de cette expĂ©rience d’impuissance et de dĂ©plaisir en quoi consiste le dĂ©part inopinĂ© de sa mĂšre, ce qui fait que le petit Ernst ne se laisse pas aller Ă  pleurer, c’est cette capacitĂ© qu’a l’enfant de faire lui-mĂȘme disparaĂźtre l’objet qui symbolise sa mĂšre. C’est lĂ  que Freud parle de pulsion d’emprise: pris dans un mouvement de colĂšre impuissante causĂ© par l’incontrĂŽlabilitĂ© de sa mĂšre qui lui Ă©chappe, il jette des objets comme si par ce geste il pouvait dĂ©truire la mĂšre absente.
Ce n’est qu’aprĂšs avoir rĂ©pĂ©tĂ© ce "Fort" plusieurs fois qu’il peut passer au "Da" grĂące au dispositif de la bobine, et lĂ  il ne s’agit plus de destruction, mais de surmonter par un autre moyen le dĂ©plaisir provoquĂ© par le manque de la mĂšre: il fait revenir l’objet dĂ©truit par la pulsion d’emprise et cela le restaure psychiquement, ce qui lui fait ressentir une certaine maĂźtrise (BewĂ€ltigung) psychique qui transcende la volontĂ© de destruction et la contrainte de rĂ©pĂ©tition. Freud discerne Ă  ce moment lĂ  une pulsion d’élaboration psychique (BewĂ€ltigungstrieb) qui permet Ă  l’enfant non seulement de symboliser l’absence de la mĂšre, mais aussi de prendre l’initiative de s’absenter lui-mĂȘme de la mĂšre pour s’éprouver sĂ©parĂ© du corps maternel sans se trouver dans un Ă©tat dĂ©tresse absolue, de perte d’appui (Hilflosigkeit) dans une subtile expĂ©rience de bascule de l’objet au sujet et du sujet Ă  l’objet, par oĂč s’ouvre l’abĂźme de sa libertĂ© sur le fond de son aliĂ©nation.
(À suivre
)
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