#commune de vif
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Jusqu'oĂč peut aller l'insĂ©curitĂ© dans l'agglomĂ©ration grenobloise ? Il y a seulement 10 ans, qui aurait pu imaginer qu'un soir d'Ă©tĂ© sur la place des 11 Otages Ă Vif, une scĂšne de Far West pouvait intervenir Ă balles rĂ©elles ? L'insĂ©curitĂ© et la
violence gagnent toujours du terrain dans l'agglomĂ©ration grenobloise. Jusqu'oĂč ce climat peut-il encore s'aggraver ? Une question qui inquiĂšte de plus en plus les habitants du pĂ©riurbain.
11/08/2023
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game buddy ll bangchan



pairing - bangchan x afab!reader
tw - deux geeks, du sarcasme, de l'humour (et un peu d'amour aussi)
Mes mains sont moites.
Ma bouche se fend dâune grimace et j'essuie rapidement mes paumes contre le tissu de ma jupe, mes dents grignotant nerveusement ma lĂšvre infĂ©rieure. Mon tĂ©lĂ©phone vibre dans la poche de ma veste et je baisse la tĂȘte, parcourant le message qui s'affiche sur mon Ă©cran.
C - Tu es déjà sur place ?
Mon ventre se serre en lisant ces quelques mots. Je lĂšve le nez pour regarder tout autour de moi, saisie par une soudaine inquiĂ©tude. Mes yeux passent d'une personne Ă l'autre, sautent de silhouette en silhouette et les battements de mon cĆur s'accĂ©lĂšrent. Mais tout m'est Ă©tranger, dans ces visages. Ils ne m'inspirent aucune familiaritĂ©. Pire, ils semblent me dĂ©visager Ă leur tour.
Je m'arrĂȘte aussitĂŽt, rĂ©primant Ă peine un ricanement devant ma propre stupiditĂ©. Il Ă©tait parfaitement normal que je ne reconnaisse personne, parce que je ne savais mĂȘme pas oĂč chercher.
Qui.
J'ajuste le foulard noué autour de mon cou pour la dixiÚme fois, mes doigts jouant avec l'extrémité de celui-ci, l'enroulant autour de mon index.
Est-ce qu'il était vraiment possible de s'enticher d'une personne que l'on avait jamais rencontrée ?
Cette question n'avait pas quittĂ© ma tĂȘte depuis des jours. Elle flottait lĂ , insidieuse et j'avais l'impression qu'elle ne me laissait pas le moindre rĂ©pit. Je n'avais pas cessĂ© d'y penser. Jour et nuit. De soupeser le pour et le contre. De rĂ©flĂ©chir Ă ce qui m'Ă©tait passĂ© par la tĂȘte quand j'avais proposĂ© Ă Christopher de le retrouver Ă la convention.
Une folie passagĂšre. Inexplicable. Ou peut-ĂȘtre une possession dĂ©moniaque. En tout cas, c'est ce dont j'essayais de me convaincre. Il Ă©tait plus facile d'accepter ça que de me dire que j'avais proposĂ© un rendez-vous Ă un parfait Ă©tranger. MĂȘme si « Ă©tranger » n'Ă©tait pas le mot le plus adĂ©quat en ce qui le concernait. Difficile de le dĂ©crire comme tel avec tout ce que je savais Ă son propos.
Pendant un temps, il s'Ă©tait cantonnĂ© Ă StrayHero, son personnage dans le jeu en ligne oĂč je l'avais rencontrĂ©. Un grand Ă©chalas en robe bleu nuit et au chapeau Ă large bord, avec une sacoche dĂ©bordante de potions en tous genres. D'adversaires, nous nous Ă©tions muĂ©s en alliĂ©s et il avait accompagnĂ© nombreuses de mes nuits d'insomnie. Son pseudo Ă©tait toujours teintĂ© de vert lorsque je me connectais Ă des heures que le commun des mortels aurait trouvĂ© scandaleuses et je savais que je retrouverais son sorcier dans les parages.
Sans mĂȘme que je m'en rende compte, une routine avait fini par s'installer petit Ă petit.
Nos personnages se complĂ©taient, les forces de l'un Ă©quilibrant les faiblesses de l'autre. Il en allait de mĂȘme pour nos caractĂšres, l'Ă©nergie vibrante et chaleureuse qui Ă©manait de ses messages contrastant avec mon cĂŽtĂ© plus brut de dĂ©coffrage. DerriĂšre ses airs enjĂŽleurs se cachait un esprit vif et un humour dĂ©calĂ©, qui avaient touchĂ© en plein dans le mille en l'espace de quelques messages. Et ce n'Ă©tait pas commun. Chris avait su trouver la faille dans le mur que j'Ă©rigeais autour de moi et s'y Ă©tait glissĂ© sans un bruit, faisant exception. D'habitude, je ne me liais pas avec des Ă©trangers, encore moins ceux que je rencontrais sur internet. Je craignais toujours de faire de mauvaises rencontres, parce que le monde extĂ©rieur Ă©tait flippant et qu'on ne savait jamais qui se trouvait derriĂšre un Ă©cran. Alors j'avais toujours maintenu une distance avec le reste de mes pairs, crĂ©ant volontairement le mystĂšre autour de ma personne. Je ne voulais pas les connaĂźtre et je dĂ©sirais encore moins qu'ils cherchent Ă me dĂ©couvrir.
Mais sans pouvoir l'expliquer, je n'avais ressenti aucune gĂȘne avec lui. Je n'avais pas la moindre idĂ©e d'Ă quoi il ressemblait, la maniĂšre dont il occupait ses journĂ©es quand il n'Ă©tait pas en train de se battre Ă mes cĂŽtĂ©s. Pourtant je n'Ă©prouvais pas la moindre crainte de converser avec lui. Pire, il lui avait suffi de quelques blagues et d'un peu d'insistance â que j'avais trouvĂ© Ă©trangement attachante â pour m'apprivoiser. Il ne s'Ă©tait pas arrĂȘtĂ© Ă mon sale caractĂšre et au sarcasme dont j'avais pu faire preuve. Il avait persĂ©vĂ©rĂ© et je m'Ă©tais sentie touchĂ©e, d'une certaine façon, par sa persistance Ă vouloir faire connaissance en dĂ©pit de l'image que je devais renvoyer. J'avais fini par capituler, par dessiner une ouverture dans le mur pour lui permettre d'entrer sans avoir Ă se faufiler comme un voleur.
Et je m'Ă©tais retrouvĂ©e Ă l'attendre. Ă compter les heures jusqu'Ă nos retrouvailles, Ă soupirer de dĂ©pit lorsqu'il ne montrait pas signe de vie. Ă m'inquiĂ©ter lorsque je n'avais pas de ses nouvelles. Parce que je m'Ă©tais rendue compte que j'apprĂ©ciais sa prĂ©sence. MĂȘme si elle se rĂ©sumait Ă un pseudo Ă©nigmatique et un personnage imaginaire.
Du moins, jusqu'Ă plusieurs semaines en arriĂšre.
Parce qu'il Ă©tait allĂ© jusqu'Ă m'appeler pour jouer en ligne, franchissant une nouvelle Ă©tape de cette Ă©trange relation qui nous reliait l'un Ă l'autre. Lorsque j'avais vu la fenĂȘtre apparaĂźtre dans le logiciel, j'avais failli faire une attaque. Alors que ça faisait sens quand j'y repensais, parce que cela faisait dĂ©jĂ plusieurs mois que je passais le plus clair de mon temps Ă discuter avec lui pendant nos longues sessions de jeu.
Pourtant, imaginer l'entendre m'avait donné le sentiment de rendre ça réel. Trop réel.
Jusqu'à ce moment-là , il n'avait été que StrayHero. Un individu désincarné, lointain.
Fictif.
Et sur l'instant, je nâavais pas su si j'Ă©tais prĂȘte Ă faire le pas. Ă dĂ©couvrir l'ĂȘtre humain qui se trouvait derriĂšre l'Ă©cran. Ă affronter mes doutes et mon incertitude. L'appel s'Ă©tait coupĂ©, faute de rĂ©ponse de ma part et je m'Ă©tais figĂ©e en voyant le message qui s'Ă©tait aussitĂŽt affichĂ© dans notre conversation.
C â DĂ©solĂ©. Je suis allĂ© trop loin.
Ma poitrine s'Ă©tait resserrĂ©e devant son ton si solennel et ma main s'Ă©tait mue d'elle-mĂȘme, appuyant sur le petit bouton vert. Puis j'avais cessĂ© de rĂ©flĂ©chir, au risque de regretter mon choix.
Parce qu'au fond de moi, je sentais que Christopher valait la peine qu'on le découvre.
Les premiers Ă©changes avaient Ă©tĂ© hĂ©sitants, maladroits. De ces moments oĂč l'on ne sait pas vraiment quoi dire, parce que c'est nouveau, inhabituel. OĂč l'on ne sait pas comment se positionner, quels sujets aborder et oĂč ça ne semble pas naturel du tout. Puis j'avais entendu son ventre gargouiller, lui tirant un rire gĂȘnĂ©. Et la tension Ă©tait telle que j'avais explosĂ© de rire, le sien suivant dans la foulĂ©e. « J'ai peut-ĂȘtre oubliĂ© de me nourrir, Ă un moment donnĂ©. » m'avait-il confiĂ© et un sourire s'Ă©tait dessinĂ© sur mon visage.
L'abcÚs avait été aussitÎt crevé et les choses s'étaient faites en toute simplicité.
Je n'avais pas besoin de prĂ©tendre, avec lui. Et Ă cette pĂ©riode, je n'avais mĂȘme pas considĂ©rĂ© l'idĂ©e de le rencontrer. Alors j'Ă©tais restĂ©e moi-mĂȘme, avec mes remarques cinglantes et mes Ă©clats de rage lorsque les choses ne se passaient pas comme prĂ©vu, avec mes claquements de langue agacĂ©s et mes bĂąillements Ă gorge dĂ©ployĂ©e lorsque mes yeux se faisaient lourds. Mais Chris n'avait jamais fait le moindre commentaire Ă ce propos.
Je crois que ça l'amusait, au fond. Et c'Ă©tait ça que j'apprĂ©ciais, chez lui. Il ne jugeait pas. Il m'acceptait avec mes petits dĂ©fauts, lĂ oĂč mon propre entourage n'Ă©tait pas en mesure de s'y rĂ©signer.
Les jours s'Ă©taient succĂ©dĂ©s et Chris s'Ă©tait fait une place dans mon quotidien, mon sourire s'Ă©tirant Ă la vue d'un message sur mon tĂ©lĂ©phone pour me souhaiter une bonne journĂ©e ou en dĂ©couvrant que j'avais reçu un cadeau de la part de son personnage en ouvrant le logiciel du jeu. Il Ă©tait tout en petites attentions, discrĂštes mais significatives. Et ça prouvait qu'il s'intĂ©ressait aux autres, qu'il en prenait soin Ă sa maniĂšre. J'avais Ă©tĂ© surprise de sa capacitĂ© Ă retenir des choses que j'avais pu confier, que je ne me souvenais mĂȘme pas avoir Ă©voquĂ©es pour certaines et je n'avais pas pu empĂȘcher mon cĆur de battre plus vite Ă cette constatation.
Est-ce qu'il était vraiment possible de s'enticher d'une personne que l'on avait jamais rencontrée ?
Cette question avait pris vie dans un coin de ma tĂȘte, Ă©tendant ses racines toujours un peu plus loin Ă chaque jour qui passait. Parce que je n'Ă©tais pas stupide et que je savais que l'affection que je lui portais dĂ©passait certaines limites sur lesquelles je n'osais pas poser de mots. Je ne pouvais pas dire que je ne le connaissais pas parce qu'il m'avait appris des choses sur lui, au fil de nos Ă©changes mais est-ce que c'Ă©tait vraiment suffisant ?
Mais les faits Ă©taient lĂ : je ne savais pas rĂ©ellement qui se trouvait en face de moi. Et je ne pouvais pas rĂ©primer cette peur insidieuse, tapie dans un coin de ma tĂȘte. D'ĂȘtre déçue. D'avoir Ă©tĂ© manipulĂ©e depuis le dĂ©but. De me rendre compte que rien n'Ă©tait vrai, de voir l'illusion se briser au moment oĂč le rideau se lĂšvera. MĂȘme s'il n'avait jamais rien fait qui puisse renforcer cette impression, je continuais de douter. Et je savais que ça n'allait jamais s'arrĂȘter. En tout cas, pas tant que je ne l'avais pas vu de mes propres yeux.
En plus, il n'y avait aucun obstacle à ça parce qu'il habitait dans la mĂȘme ville que moi.
J'avais senti mon cĆur remonter dans ma gorge quand il m'avait glissĂ© l'information au dĂ©tour d'un appel, mon corps se figeant tout entier lorsque mon cerveau avait enfin intĂ©grĂ© l'information.
Il vivait Ă Sydney. Ă Sydney.
Dire que je l'avais peut-ĂȘtre dĂ©jĂ croisĂ© dans le savoir.
Cette pensĂ©e avait fait tressaillir mon cĆur et mes joues s'Ă©taient mises Ă brĂ»ler sans que je ne puisse m'en empĂȘcher. Il Ă©tait si prĂšs. Moi qui mâĂ©tais attendue Ă ce quâil habite Ă lâautre bout du monde, je me retrouvais plus proche que je ne lâavais jamais Ă©tĂ© jusquâĂ prĂ©sent.
Depuis, je mâĂ©tais mise Ă faire attention aux dĂ©tails, Ă mâintĂ©resser Ă mon environnement, avec lâespoir fou de reconnaĂźtre sa voix au dĂ©tour dâune rue. Je tendais lâoreille sur mon chemin, pareil Ă un chien de chasse Ă lâaffĂ»t et il nâavait pas fallu longtemps pour que mes proches mâadressent des regards dubitatifs.Â
Je devais certainement passer pour une folle, mais ce nâĂ©tait pas la premiĂšre fois.
Pourtant le destin nâavait pas semblĂ© ĂȘtre de mon cĂŽtĂ©. Alors je mâĂ©tais rĂ©signĂ©e Ă lui forcer la main, pour avoir le fin mot de lâhistoire concernant Chris. Jâavais eu peur de ne plus pouvoir faire machine arriĂšre, si je continuais dans cette direction sans avoir le cĆur net et jâĂ©tais trop effrayĂ©e de souffrir pour vouloir mâimpliquer davantage.
La Play Con, convention de jeux vidĂ©o qui se dĂ©roulait quelques jours plus tard sâĂ©tait rĂ©vĂ©lĂ©e comme lâoccasion parfaite pour Ă©claircir le mystĂšre.
S â Ouais. Si tu vois une fille en robe violette avec lâair de sâennuyer Ă mourir dans un coin, câest probablement moi.
Une chaleur mâenvahit en tapant le message. Mes dents triturent lâintĂ©rieur de ma joue et je balance mon poids dâun pied sur lâautre, envahie par un sentiment dĂ©sagrĂ©able. Mais je nâarrivais pas Ă dĂ©finir si câĂ©tait de la peur, du malaise ou de lâinquiĂ©tude. Je me sentais tiraillĂ©e entre lâenvie dây croire, lâespoir de rencontrer rĂ©ellement la personne avec laquelle jâavais partagĂ© tant de choses pendant ces derniers mois, mais je nâarrivais pas Ă rĂ©primer la crainte que tout ça n'ait Ă©tĂ© quâun rĂȘve, une illusion de plus dans ce monde imparfait.Â
Il nâĂ©tait plus quâune question de minutes, dĂ©sormais. De secondes, mĂȘme. Chris allait bientĂŽt apparaĂźtre et mon coeur me donnait le sentiment de pouvoir Ă©clater Ă nâimporte quel moment. Mon estomac Ă©tait nouĂ©, ma gorge serrĂ©e et mon foulard semblait se rĂ©tracter un peu plus autour de mon cou. Mon tĂ©lĂ©phone vibre dans ma main, me tirant de ma torpeur et je baisse les yeux.Â
C â Ă titre informatif, sache que tu nâes pas la seule fille en robe violette avec un air profondĂ©ment ennuyĂ©. Je pense que jâai Ă©tĂ© pris pour un dingue.
Un Ă©clat de rire mâĂ©chappe et je sens mon corps se dĂ©tendre aussitĂŽt. Il nây avait que lui pour se mettre dans de telles situations et jâavais arrĂȘtĂ© de compter les fois oĂč il mâavait confiĂ© sâĂȘtre retrouvĂ© dans une situation gĂȘnante.Â
C â Mais mon amour-propre devrait sâen remettre. Enfin, je crois. Jâaurais pu avoir lâair dâun dingue avec une moumoute blonde sur la tĂȘte alors je relativise. Â
Je glousse Ă nouveau, les lĂšvres fendues par un franc sourire. Chris savait toujours quoi dire pour dĂ©tendre lâatmosphĂšre et câĂ©tait comme sâil avait devinĂ© que câĂ©tait ce dont jâavais le plus besoin Ă ce moment prĂ©cis.
S â Mais tu nâes plus Ă une humiliation prĂšs de toute façon, non ?
â En effet. Si le ridicule tuait, jâaurais sĂ»rement rendu lâĂąme depuis bien longtemps.
Je me fige Ă la voix familiĂšre qui sâĂ©lĂšve dans mon dos et mon souffle sâĂ©trangle dans ma gorge. Mon corps pivote par rĂ©flexe et le temps semble ralentir pendant ces quelques secondes. Mon cĆur pulse Ă vive allure, une violente chaleur crĂ©pite dans ma nuque et je me sens Ă©tourdie par un afflux dâadrĂ©naline.  Â
Lâinstant dâaprĂšs, mon regard accroche la silhouette de Christopher qui se dresse devant moi et toute pensĂ©e dĂ©serte momentanĂ©ment le creux de ma tĂȘte.Â
Il était là . Et plus uniquement réduit à un personnage fictif, une voix déformée dans les écouteurs de mon casque ou le combiné de mon téléphone.
Il était réel.
Et tellement diffĂ©rent de ce que jâavais pu imaginer.Â
Je ne mâattendais pas à ça. Ă ces yeux bruns remplis de chaleur et Ă cette bouche aux lĂšvres pleines. Aux courtes mĂšches brunes qui venaient chatouiller les tempes dâun visage aux lignes douces. Mes yeux effleurent ses traits, mĂ©morisant la courbe de sa mĂąchoire avant de descendre plus bas. Il ne me dĂ©passait que dâune dizaine de centimĂštres Ă peine, mais le tissu de sa tunique Ă©tait tendu sur ses larges Ă©paules et je dĂ©glutis, les pommettes soudainement brĂ»lantes.Â
Est-ce que câĂ©tait mal de dire que jâavais imaginĂ© quelquâun de plus âbanalâ ?
En lâabsence de visuel pour le dĂ©crire, mon cerveau avait compensĂ© comme il avait pu et mĂȘme si Chris Ă©tait restĂ© relativement flou dans mon esprit, lâimage que je mâen Ă©tais faite Ă©tait bien loin de lâhomme qui me faisait face.
Putain.
â Salut Stay, souffle-t-il aprĂšs un moment de silence, sur un ton hĂ©sitant.Â
Lâutilisation de mon surnom Ă©tait bien la preuve irrĂ©futable que c'Ă©tait Chris qui se trouvait sous mes yeux, balayant les doutes qui subsistaient encore dans un coin de la tĂȘte. Je dĂ©testais mon prĂ©nom et de ce fait, je ne rĂ©pondais quâĂ cette appellation. Il avait beau dire que Stacey Ă©tait tout Ă fait charmant, ça ne mâempĂȘchait pas de le maudire sur douze gĂ©nĂ©rations lorsquâil avait lâaudace de lâutiliser contre moi. Â
Il avait glissĂ© ses mains dans les poches de son pantalon en toile et se balançait lui aussi sur ses jambes. Câest Ă ce moment-lĂ que je comprends quâil est nerveux lui aussi, que je ne suis pas la seule Ă ĂȘtre troublĂ©e par la situation.Â
Et dans un sens, câĂ©tait rassurant. Il avait toujours semblĂ© sĂ»r de lui lors de nos Ă©changes. Plein dâassurance, dâune confiance que rien ne paraissait pouvoir Ă©branler.
â JeâŠTu esâŠJe mâattendais Ă ce que tu sois un peu plusâŠComment direâŠMaigrichon ? je balbutie, en cherchant mes mots pour ne pas le froisser.Â
Alors que mes pensĂ©es se rĂ©sumaient plus Ă âje ne mâattendais pas Ă ce que tu ressembles Ă une gravure de modeâ. Mais plutĂŽt mourir brĂ»lĂ©e vive que de le lui dire.Â
Chris mâobserve un instant avant de rejeter la tĂȘte en arriĂšre, un Ă©clat de rire dĂ©passant la barriĂšre de ses lĂšvres. Ses pommettes sâĂ©taient nĂ©anmoins teintĂ©es dâune lĂ©gĂšre couleur rose et je tressaille Ă cette vue, mon cĆur battant un peu vite dans ma poitrine. Puis il reporte son attention sur moi, son visage traversĂ© par une grimace.Â
â Merci ? me rĂ©pond-il, incertain.Â
Il se frotte lâarriĂšre de la nuque, dĂ©tournant le regard.Â
â Jâimagine que câest ce qui se rapproche le plus dâun compliment, venant de toi.
â Oui ? Non ? Peut-ĂȘtre ? je rĂ©ponds dâune voix de souris avant de poursuivre : Enfin, disons que je mâĂ©tais faite Ă lâidĂ©e de rencontrer le parfait clichĂ© du geek. PasâŠĂ§a.
Je le dĂ©signe dâun vif geste de la main pour accompagner mes paroles. Il fronce les sourcils, baissant les yeux sur lui sans comprendre avant de relever la tĂȘte dans ma direction.
â Ăa quoi ?
Est-ce quâil le faisait exprĂšs ?
â CeâŠĂ§a ! Tu vois trĂšs bien ce que je veux dire ! je mâexclame, en tapant rageusement du pied sur le sol.
â Pas vraimentâŠTu peux dĂ©velopper ? Â
Il le faisait clairement exprĂšs.
Son visage sâĂ©tait parĂ© dâun rictus amusĂ© et ses yeux brillaient dâune lueur de malice qui lui donnait un air plus juvĂ©nile. Totalement en dĂ©calage avec le reste de son corps, Ă commencer par ses bras dĂ©nudĂ©s par la coupe de sa tunique, laissant entrevoir une peau lĂ©gĂšrement dorĂ©e et des muscles dĂ©finis.
Il est possible que jâeusse dĂ©gluti Ă certain moment, pendant ma contempla- mon observation minutieuse de sa personne.Â
â Continue de jouer Ă l'imbĂ©cile et je te fais manger ton chapeau, je persifle pour mettre fin Ă la conversation.
Les bras croisĂ©s dans mon giron et un regard mauvais Ă lâappui, je le dĂ©fiais de poursuivre.Â
MĂȘme si mon niveau dâintimidation frĂŽlait le ras du sol.Â
Il fait mine dâĂȘtre effrayĂ©, sâagrippant aux bords veloutĂ©s de son couvre-chef comme si sa vie en dĂ©pendait et je lĂšve les yeux au ciel. Nos regards se croisent ensuite et un Ă©change silencieux se produit, dans un sĂ©rieux des plus mortels. JusquâĂ ce que lâun dâentre nous ne pouffe de rire, entraĂźnant lâautre Ă sa suite. Mes Ă©paules se dĂ©tendent aussitĂŽt et je sens la pression se relĂącher dans ma poitrine, laissant place Ă une lĂ©gĂšretĂ© nouvelle.Â
âMayo Cosplay accompagnĂ©e du groupe Sriracha seront en reprĂ©sentation sur la ScĂšne Deux dans trente minutes. Sur la ScĂšne Une, vous pourrez retrouver le tournoi Valorant animĂ© parâŠ.â
â Est-ce que jâai bien entendu Mayo Cosplay ? sâĂ©crie le brun, les deux mains posĂ©es sur ses joues.
â Elle va dĂ©filer avec Sriracha !? je poursuis, les yeux Ă©carquillĂ©s.
Nous arborons la mĂȘme expression ahurie et je laisse Ă©chapper un nouvel Ă©clat de rire.
â On devrait peut-ĂȘtre se dĂ©pĂȘcher si on ne veut pas rater ça, tu ne crois pas ? je lâinterroge avec un sourire timide, en pointant la direction de la scĂšne dâun geste du pouce.
Câest seulement Ă cet instant que je me rappelle lâexistence des milliers de visiteurs qui se trouvaient tout autour de nous, de leur fourmillement ininterrompu et du brouhaha de paroles qui mĂȘlait Ă la musique diffusĂ©e par les haut-parleurs accrochĂ©s au-dessus de nos tĂȘtes.
Pendant un moment, jâavais oubliĂ© que nous nâĂ©tions pas seuls.Â
Il nây avait eu que Chris et moi et ce lien Ă©trange qui nous liait lâun lâautre. Cette familiaritĂ© que jâĂ©prouvais Ă son propos, comme un vieil ami avec lequel jâaurais partagĂ© de nombreux souvenirs et cette conscience de ne jamais lâavoir rencontrĂ© avant ce jour. La simplicitĂ© de nos Ă©changes, la sensation dâĂȘtre en sĂ©curitĂ© auprĂšs de lui et de ne pas avoir besoin de fuir, de pouvoir affronter le monde extĂ©rieur sâil restait Ă mes cĂŽtĂ©s.Â
â Tu as parfaitement raison. Il nây a quâun seul endroit qui soit idĂ©al pour voir Mako-chan et câest le devant de la fosse. Ni plus ni moins.Â
Je ris Ă nouveau, avant de laisser Ă©chapper un glapissement quand ses doigts se glissent autour de ma main pour mâentraĂźner Ă travers la foule.Â
Pourtant, je ne me suis jamais sentie aussi bien. Aussi exaltĂ©e.  Â
Peut-ĂȘtre que ça pouvait fonctionner. Peut-ĂȘtre que je pouvais ouvrir mon coeur Ă lâinconnu, si celui-ci me regardait avec autant de tendresse.
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Le garçon qui voulait devenir pirate. Chapitre II.
Sur la grande table de la salle Ă manger, se dressait des victuailles pour nourrir un village pourtant nous n'Ă©tions que cinq attablĂ©s. Mon pĂšre, ma mĂšre, mon grand-pĂšre maternel, ma tante par mon pĂšre et moi mĂȘme. Le repas Ă©tait silencieux, je regardais mon pĂšre avec son air constamment sĂ©vĂšre et froid. Je soupira.
L'orage grondait fort, il avait plu toute la journĂ©e et ma mĂšre m'avait fait surveiller chaque seconde pour que je ne m'Ă©chappe pas de la maison. Je regardais donc avec lassitude, le port de Sharlayan de la fenĂȘtre fermĂ©e de la bibliothĂšque de mon grand-pĂšre, la vue brouillĂ©e par la pluie qui frappait les carreaux. Le port Ă©tait Ă©clairĂ© mais il n'y avait pas Ăąme qui vive, l'orage avait eu raison mĂȘme des plus vaillants.
Je soupira d'ennui un long moment, puis je dirigea mon regard sur la maquette d'un voilier elfique qui ornait l'une des étagÚres derriÚre le bureau. Quelques jours auparavant je l'avais malencontreusement fait tomber et le mùt s'était brisé. Le bruit avait attiré un des domestiques mécontent en voyant la scÚne. Mon grand-pÚre arriva juste derriÚre lui en l'invitant à prendre congé. Le domestique n'était pas vraiment pour, mais devant le regard insistant de grand-pÚre ne valait mieux pas lui forcer la main, il se retira.
Grand-pÚre me sermonna gentiment et m'invita à ramasser le bateau avec lui. Dans le mat brisé se trouvait une trÚs fine feuille jaunie contenant des coordonnées de navigation. Je n'arrivais pas à le déchiffrer correctement, je n'étais qu'au début de mon enseignement maritime avec grand-pÚre pour professeur. Tous ces chiffres me donnait le tournis. "Papi Laurel, il y a beaucoup de chiffres! Je reconnais là quelques points cardinaux et des valeurs de force du courant, mais le reste m'échappe."
Papi Laurel prit un air malicieux, m'attrapa et me posa sur le bureau à cÎté de lui. "Le nom de ce bateau est "L'audacieux", un bateau de corsaires philanthropes mais qui possédaient aussi quelques flibustiers douteux. Cependant ils avaient un but commun. Trouver la Vallée d'Or. Il se pourrait que cela soit en fait les coordonnées de cette cité.
Je resta perplexe, j'avais six ans, cela ne voulait pas dire que j'étais stupide, mais j'adorais les histoires de Papi Laurel. Il me regarda d'un air amusé. "Evaniel je ne raconte pas toujours que des légendes,cette histoire est vraie!" Je regardais mon grand-pÚre d'un air perplexe mais affectueux. "D'accord je vais te croire, allez vas y!"
Au mĂȘme moment une femme Elezenne d'une trentaine d'annĂ©es rentra dans le bureau. La peau hĂąlĂ©e, ses cheveaux noirs Ă©bĂšne retenus uniquement par un serre-tĂȘte bleu nuit tout comme sa robe Ă la mode Ishgardaise. La femme Ă©mit un rire chaleureux. "Vous deux!"
Une goutte de pluie plus glaciale que les autres fit revenir Evaniel Ă la rĂ©alitĂ©. MalgrĂ© le mauvais temps, il y avait toujours des fĂȘtards dans les rues. Evaniel les regarda sans intervenir, il n'Ă©tait pas en service. Puis aprĂšs tout, ces gars ne faisaient rien de compromettant. Evaniel sourit et Ă©clata de rire.
Il ferma les yeux, les souvenirs concernant son grand-pere Ă©taient toujours vifs, importe le nombre d'annĂ©es Ă©coulĂ©es. Mon Sieur Mirabet Laurel, MaĂźtre explorateur/scientifique pour Sharlayan. Pour le petit garçon que j'Ă©tais, il Ă©tait une personne inestimable, hors du commun, le dĂ©clencheur de mes rĂȘves les plus loufoques.
Evaniel erra parmi la foule qui semblait ne pas se dĂ©courager sous cette pluie battante mais chaude. Les musiciens des rues continuaient de faire danser la foule, les discussions allaient bon train. Quelques filles et hommes faciles racollaient les marins fraĂźchement rentrĂ©s de mer. Limsa n'Ă©tait pas une ville de vertus il fallait le dire, mais ils savaient bien vivre. Du moins ces principes ne dĂ©rangeaient pas Evaniel, ils les apprĂ©ciaient mĂȘme parfois trop.
Une belle femme roegadyn à la peau trÚs blanche les cheveux couleur cendre et yeux pétillant l'interpella. Evaniel sourit, il ne le cachait pas, c'était une de ses favorites. "Amarawylb! C'est un plaisir de croiser ton joli minois !". La jeune femme s'accrocha au bras de Evaniel. "Te voilà mon cher, cela me manquait de t'enlever ton uniforme et vider ta bourse." Evaniel éclata de rire, il appréciait cette jeune femme, elle avait l'esprit vif et sa langue n'était pas dans sa poche. Elle était tout au plus une tendre amie avec qui passer de bons moments charnels, elle le savait et cela lui convenait. "Pas ce soir ma chÚre." Evaniel embrassa tendrement Amarawylb sur la joue. Cette derniÚre s'accrocha au col de l'uniforme de Evaniel et lui vola un baiser et le regarda malicieusement. "Ta vie sera longue, nous nous reverrons." Evaniel sourit. "J'espÚre que ta vie sera rangée d'ici là !" Ce à quoi Amarawylb répondit: "Dis celui qui a décidé de vagabonder toute sa vie!" Elle envoya un clin d'oeil et s'éloigna en marche arriÚre pour continuer à apprécier la carrure de l'Elezen d'un air gourmand et amusé. Evaniel s'était toujours senti flatté à ce niveau. Il n'était pourtant pas le plus fort ou le plus solide, il n'était pas aussi le plus beau, mais il dégageait un charme inévitable et indiscutable.
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Couleurs des météores et leur composition chimique.

Les mĂ©tĂ©ores, communĂ©ment appelĂ©s Ă©toiles filantes, sont des phĂ©nomĂšnes cĂ©lestes fascinants qui captivent l'attention humaine depuis des siĂšcles. Ces traces de lumiĂšre dans le ciel nocturne se produisent lorsque des mĂ©tĂ©oroĂŻdes, de petits corps rocheux ou mĂ©talliques de l'espace, entrent dans l'atmosphĂšre terrestre et se vaporisent Ă cause de la chaleur intense gĂ©nĂ©rĂ©e par la friction atmosphĂ©rique. L'un des aspects les plus intrigants des mĂ©tĂ©ores est leur variĂ©tĂ© de couleurs, qui peuvent aller du blanc et du jaune au vert, au rouge et mĂȘme au bleu. Ces couleurs ne sont pas seulement esthĂ©tiques ; elles fournissent des informations prĂ©cieuses sur la composition du mĂ©tĂ©oroide et les processus physiques qui se produisent lors de sa descente enflammĂ©e. Les couleurs des mĂ©tĂ©orites sont dĂ©terminĂ©es principalement par la composition du mĂ©tĂ©ore et l'interaction de son matĂ©riau avec l'atmosphĂšre terrestre. DiffĂ©rents Ă©lĂ©ments Ă©mettent des couleurs caractĂ©ristiques lorsqu'ils sont vaporisĂ©s et ionisĂ©s Ă haute tempĂ©rature. MĂ©tĂ©ores blancs ou jaunes : ce sont les couleurs les plus communes observĂ©es dans les mĂ©tĂ©ores. Ils indiquent gĂ©nĂ©ralement la prĂ©sence de sodium, qui Ă©met une lumiĂšre jaune vif lorsqu'il est chauffĂ©. Le fer, qui est rĂ©pandu dans de nombreux mĂ©tĂ©oroĂŻdes, peut aussi contribuer Ă une teinte jaunĂątre-blanc lorsqu'il brĂ»le. MĂ©tĂ©ors verts : la couleur verte est souvent associĂ©e Ă la prĂ©sence de nickel et de magnĂ©sium. Le magnĂ©sium, en particulier, Ă©met une lumiĂšre verte vive lorsqu'il est ionisĂ©. La couleur verte peut parfois ĂȘtre si vivante qu'elle surpasse les couleurs environnantes. MĂ©tĂ©ores rouges : une teinte rouge dans les mĂ©tĂ©ores est gĂ©nĂ©ralement moins commune et peut indiquer la prĂ©sence d'Ă©lĂ©ments tels que l'oxygĂšne et l'azote dans l'atmosphĂšre terrestre plutĂŽt que le mĂ©tĂ©ore lui-mĂȘme. Ces gaz atmosphĂ©riques Ă©mettent de la lumiĂšre rouge lorsqu'ils sont excitĂ©s par les tempĂ©ratures Ă©levĂ©es causĂ©es par l'entrĂ©e du mĂ©tĂ©oroide. MĂ©tĂ©ors bleus ou violets : ces couleurs suggĂšrent la prĂ©sence d'Ă©lĂ©ments comme le calcium et peut-ĂȘtre de l'oxygĂšne ionisĂ©. Le calcium Ă©met de la lumiĂšre bleue ou violette sous des tempĂ©ratures Ă©levĂ©es. De plus, l'interaction du mĂ©tĂ©oroide avec les gaz atmosphĂ©riques peut aussi produire ces couleurs.
Azote/OxygÚne : teintes rouges ou oranges, indiquant une excitation de l'azote et de l'oxygÚne atmosphériques.
Sodium : couleur jaune vif, cohérente avec l'ionisation du sodium.
Magnésium : teinte verte, associée au magnésium.
Calcium : couleurs violettes ou bleues, représentatives du calcium.
Fer : lumiÚre blanche ou bleue, adaptée au fer.
La vitesse et la taille d'une mĂ©tĂ©ore jouent Ă©galement un rĂŽle crucial dans la couleur et la luminositĂ©. Les mĂ©tĂ©oroĂŻdes plus rapides subissent un chauffement du au frottement plus Ă©levĂ©, ce qui peut augmenter l'intensitĂ© des couleurs Ă©mises. Les grands mĂ©tĂ©oroĂŻdes, en raison de leur masse, peuvent produire des affichages de lumiĂšre plus prolongĂ©s et plus vivants, prĂ©sentant souvent de multiples couleurs car diffĂ©rents Ă©lĂ©ments Ă l'intĂ©rieur du mĂ©tĂ©oro sont vaporisĂ©s Ă diffĂ©rentes tempĂ©ratures. Diverses techniques d'observation la spectroscopie, est une mĂ©thode puissante qui consiste Ă analyser la lumiĂšre Ă©mise par les mĂ©tĂ©ores pour identifier les longueurs d'onde caractĂ©ristiques de diffĂ©rents Ă©lĂ©ments. Cette technique a permis de confirmer la prĂ©sence de mĂ©taux et de gaz spĂ©cifiques dans les mĂ©tĂ©oroĂŻdes et l'atmosphĂšre, amĂ©liorant ainsi notre comprĂ©hension de leurs origines et compositions. Les couleurs des mĂ©tĂ©ores ne sont pas seulement une expĂ©rience visuelle spectaculaire, mais aussi une fenĂȘtre sur les interactions complexes entre les matĂ©riaux extraterrestres et l'atmosphĂšre de notre planĂšte. En Ă©tudiant ces couleurs, nous pouvons glaner des idĂ©es sur la composition Ă©lĂ©mentaire des mĂ©tĂ©oroĂŻdes, leurs origines et les processus physiques qu'ils subissent lors de l'entrĂ©e dans l'atmosphĂšre.
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«Comment mĂ©connaĂźtre que les actes spontanĂ©s dâun enfant sont quelque chose de beaucoup plus direct et plus vif que les conceptions mentales dâun ĂȘtre adulte aprĂšs de longues annĂ©es de crĂ©tinisation amplificatoire que constitue le commun de ce que lâon appelle lâĂ©ducation?» (JL)
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Mode de vie Atalanien (en bref)
Atalan est un univers médiéval-fantasy qui, de ce fait, impose un certain nombre de rÚgles particuliÚres propres au genre.
(tw : génocide, discriminations raciales et magiques, peine de mort...).
Univers magique.  Tout d'abord, Atalan se situe aux confins entre l'imaginaire et le monde réel. Univers fantasy, le forum repose sur un systÚme de magies diverses, qui ne sont pas toutes acceptées dans l'empire.
Le Vif est la magie majoritaire dans l'empire, du fait de la prĂ©sence importante des LaĂ«ris. Si elle est parfaitement acceptĂ©e et mĂȘme encouragĂ©e, le lien avec un animal lignĂ©Â est puni de peine de mort.
La magie du Dessin (autrement appelĂ©e l'Imagination) est bien perçue partout dans l'empire. Elle est de plus extrĂȘmement rĂ©glementĂ©e par les Sentinelles, et les utilisations nĂ©fastes et mortifĂšres de ce pouvoir sont punies par la loi du Conseil.
Seule la sorcellerie occulte des Fiel est mal perçue partout dans l'empire, Ă l'exception des terres orageuses de Junfark. Elle entraĂźne crainte et rejet, et nombreux.ses sont les Fiel Ă avoir dĂ» cacher leurs talents par crainte d'ĂȘtre banni.es d'autres terres.
Enfin, la magie elfique est reçue comme une bénédiction divine par l'ensemble de l'empire ; elle est celle des guérisseur.es et, de ce fait, elle entraßne dans son sillage gratitude et reconnaissance.
Enjeux politiques.  La domination de l'empire a longtemps Ă©tĂ© sujet de tensions entre les diffĂ©rentes peuplades d'Atalan. Ce sont les LaĂ«ris qui prirent la main sur l'ensemble du continent, d'abord dans la douleur et le sang, avant que ne fut actĂ©e cette forme de rĂ©gence par un traitĂ©Â signĂ© des reprĂ©sentant.es de chaque race. Si l'empereur est issu des LaĂ«ris, celui-ci s'est engagĂ© depuis des siĂšcles Ă respecter la culture de chaque contrĂ©e, et la division de l'empire se fit sur ces conditions. Chaque race s'est vue dotĂ©e d'une terre, dans une rĂ©partition équitable. L'empire d'Atalan est semblable Ă un monde fĂ©odal. Les instances politiques ressemblent Ă des Ă©toiles aux multiples ramifications. Les LaĂ«ris (l'autoritĂ© centrale) n'interviennent dans les rĂ©gences internes qu'en cas d'extrĂȘme nĂ©cessitĂ©, et s'appuient davantage sur des hiĂ©rarchies locales. C'est ainsi que les SyrĂ n, notamment, purent conserver leur autoritĂ© rĂ©gionale avec leur propre Conseil.
Modes de vie
( ATMOSPHERE GENERALE ) La vie Ă Atalan Ă©tait douce et apaisĂ©e, avant que ne ressurgissent les tensions || interraciales ||. Depuis lors, les expĂ©ditions punitives pullulent dans l'empire, les Fiel sont particuliĂšrement mal vu.es ; et les elfes tendent Ă ne plus se mĂȘler aux autres races, par crainte d'un nouveau || gĂ©nocide ||. Les LaĂ«ris tendent Ă ramener le calme dans l'empire, mais jusqu'alors, leurs efforts demeurent vains.
( LANGUE ET DIALECTES ) La langue officielle commune à tout l'empire est l'Aqili. C'est une langue gutturale, officielle, proche des langues celtiques (assez similaire aux anciennes langues gaëliques dans notre monde). Toustes le parlent, bien que des accents selon les duchés ou les contrées puissent trahir une certaine appartenance raciale. Nombre sont les Atalanien.nes à ne pas savoir le lire, ni l'écrire, faute d'études. Quelques dialectes persistent, enfin, comme celui des elfes (langue reprise du dieu linguiste Tolkien), ou encore des sorcier.es de Junfark (langue similaire à celle des valyrien dans Game of thrones).
( CLASSES SOCIALES ) La sociĂ©tĂ© d'Atalan est organisĂ©e de la mĂȘme maniĂšre quelques soient les races, et ressemble Ă s'y mĂ©prendre Ă l'organisation de la sociĂ©tĂ© telle que nous la connaissions au Moyen-Ăge. On retrouve donc trois grands ordres, parmi lesquels : - le peuple, celleux qui travaillent. - les orateur.rices, celleux qui prient ou qui " politisent " - les nobles, celleux qui combattent. Orcylin est composĂ©e selon un systĂšme de duchĂ©s, BĂ©lĂšs selon un principe de seigneur.esses suzerain.es. Junfark place au sommet de sa pyramide sociale les prĂȘtres occultes, quand les Ăles Lozia mettent en valeur un systĂšme assez proche de celui des Romains, avec des nobles tirĂ©.es au sort pour une durĂ©e temporaire.
( MONNAIES ) L'économie et les échanges se font par le biais de piÚces frappées dans souvent dans l'acier, percées en leur centre d'une étoile noire. On appelle cette monnaie commune les cristals d'étain. Leur valeur dépend de leur coloration.
( TRANSPORTS ) Les Atalanien.nes ne se dĂ©placent Ă©videmment pas en Jeep Renegade. Les moyens de transport sont tout Ă fait similaires Ă ceux connus dans notre monde, au Moyen-Ăge : mieux vaut ne pas craindre de monter Ă cheval, sous peine de parcourir le monde Ă Â pieds.
(aes skate vibe)
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langue Ă langue tissĂ©es fente Ă fente ancrĂ©es gouffres ouvert sur leur nĂ©ant notre nĂ©ant commun Ă toutes noyade saphique fendant le mystĂšre ardent dans la danse des amantes candides d'instinct dĂ©nudĂ©es impudiques sans attendre artistes en leur absolue fĂ©minitĂ© elles inondent la chambre de leurs fragrances barbares les buissons les toisons diffusent leurs parfums issus du plus loin de leur naissance crĂ©atures terrestres devenues aquatiques l'eau se mĂ©lange Ă l'eau intime de leur ocĂ©an commun l'esprit descend sur elles brĂ»lant d'amour leur fiĂšvre ignĂ©e plus rien ne leur est interdit tendrement l'index ondoyant ouvre le giron fessier transperce la rose rosette triture le vantail dilatĂ© de sang gorgĂ© descend profondĂ©ment pour attiser l'incendie qui couvait depuis longtemps sans y craindre le vent dĂ©clencher la tempĂȘte croupe tendue vers la lune arrondie de dĂ©sir elle se tord se mord les doigts dans un fredonnement de joie son rĂąle un chant d'agonie lubrique la malĂ©diction ancestrale est vaincue la nuit s'ouvre en deux dĂ©chirĂ©e les Ă©toiles chutent sur elles la foudre de l'orgasme vif le soleil s'Ă©tend sur les deux corps joints
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Ălodie Diane Fouefoue Honore les Femmes au Concours d'Ăloquence
Le Ministre de la Femme et de la Protection de lâEnfance Ălodie Diane Fouefoue epse SANDJOH a rehaussĂ©, par sa prĂ©sence, la finale de la premiĂšre Ă©dition du Concours dâEloquence dĂ©diĂ© aux Femmes. OrganisĂ© par la Ruche des IdĂ©es, ce concours met en valeur des Ă©tudiantes et professionnelles lors des pitches sur des thĂšmes indiquĂ©s sur le vif. Notre sociĂ©tĂ© ayant des enjeux de communicationâŠ
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Long format. Elle a survécu à Auschwitz : l'inébranlable volonté de vivre de la Strasbourgeoise Simone Polak
Ă 95 ans, Simone Polak dĂ©gage une sĂ©rĂ©nitĂ© et une force hors du commun. NĂ©e dans une famille juive, elle a survĂ©cu Ă la dĂ©portation et Ă la perte de sa mĂšre et de son jeune frĂšre, assassinĂ©s Ă Auschwitz. Elle a eu « une vie riche » parce quâelle lâa voulu. Nous lâavons rencontrĂ©e chez elle, Ă Strasbourg. Durant plus de deux heures et demie, lâesprit vif et la mĂ©moire intacte, elle a racontĂ© son parcours : lâenfance Ă Saverne, lâarrestation dans le Jura, lâenfer des camps, son combat aprĂšs la guerre contre la maladie, la rĂ©silienceâŠ
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Feu brûlé vif
Les choses brĂ»lent dans la rue dans ma tĂȘte et les choses se ruent dans la brĂ»lure de la fĂȘte et ça fĂȘle et ça coule et les couleurs se mĂ©langent bien ensemble. Me semble-t-il que tu nâĂ©tais pas dâaccord. Me semble-t-il que tu Ă©tais dâun commun accord et que jâĂ©tais dâun accord blues. Tu mâas dit des choses qui faisaient du sens et ça mâa amenĂ© de la droiture, une droiture de flĂšche, bien droite, Ă gauche, dans ce cĆur entre nous, Ă la rencontre de nos veines toiles dâaraignĂ©e, tu as rĂ©gnĂ© en veuve noire alors que jâĂ©tais dĂ©jĂ noir de vie, par terre, en flaque, plic plac, la toile dĂ©goĂ»te et tu es dĂ©goĂ»tĂ©e dâavoir raison et je suis dĂ©goĂ»tĂ© dâavoir gouttĂ© au poison que tu mâas offert, sans mauvaise foi, pour une fois que je tâai senti transparente, que tu nâĂ©tais mĂȘme pas lĂ tellement ta transparence apparaissait. Je me suis mis Ă te chercher, et ne me dit pas que tu ne lâas pas cherchĂ©.
Tu sais mieux que quiconque comment mâanĂ©antir parce que tu mâaimes Ă vouloir ĂȘtre celle qui causera ma perte. Tu rĂȘves la nuit dâĂȘtre ma cause, que je sois ton effet sur le monde, que la puissance qui mâhabite soit libĂ©rĂ©e de toi grĂące Ă toi. Câest rĂ©ciproque. On devrait sâanĂ©antir ensemble par un soir dâennui sans ennui cicatrisant un peu de plaisir en nos matiĂšres grises et grisantes de nouvelles teintes qui nâont pas leur place dans le liquide cĂ©phalo-rachidien. Les mĂ©decins lĂ©gistes ne comprendraient pas comment des pigments si joliment filamentĂ©s auraient pu se frayer un chemin si chromatosynchrone en chacune de nos tĂȘtes. Nous serons trĂšs vieux quand nous nous anĂ©antirerons. Ce sera de cause naturelle. Amoureuse. Nous tricoterons notre fin comme la fin dâun foulard, comme la faim dâun fou sans lard. Je ne sais trop comment ça se passera, ce nâest que lâintuition de quelque chose de beau et que beaucoup ne comprendront pas.
Beaucoup se satisfont de la connaissance et des sensations qui leur sont offertes. Ils croient que tout ce qui existe est lĂ et quâau-delĂ de ce qui existe existent des rĂšgles rĂ©gulant lâexistence de ce qui est las. Ces gens-lĂ existent beaucoup parce quâils acceptent dâĂȘtre lĂ s selon la rĂ©gulation en vigueur. En dâautres mots, ils nâont jamais senti ce que toi et moi appelons la frĂ©nĂ©sie du chaos. Pour les beaucoups, les symptĂŽmes de la frĂ©nĂ©sie du chaos se classeraient selon la rĂšgles rĂ©gulantes de lâexistant âmaladie mentaleâ, ou quelque chose de similaire. Je peux comprendre leur point de vue, ce qui mâextirpent du classeur alors que la filiĂšre est dĂ©jĂ fermĂ©e, puis il y a quiproquo, tu te fĂąches dâune maniĂšre diplomatique, puis les gens nous considĂšrent plutĂŽt intelligents, nous ramĂšne chez nous et ne nous rappelle pas pour aller jouer au golf ou que sais-je. Câest une joie bien plus quâune chance de tâavoir rencontrĂ©, et quelle chance ce fĂ»t!
Que le feu brĂ»le vive la vie et vive la flamme quâest la vie.
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L'importance du commerce indépendant de proximité : remarquable portrait de Mme Eliane André dans le Dauphiné Libéré aujourd'hui. A Vif, le couple Michel et Eliane André a incarné pendant des décennies la force du commerce indépendant de proximité. Le sens du travail. Une connaissance approfondie des goûts de leurs clients. Une amabilité exemplaire. Leur point presse était une locomotive de la
place centrale de Vif. Notre équipe est triste du décÚs de cette dame qui a eu une vie ponctuée par des épreuves majeures mais qui gardait au fond d'elle ce goût de vivre qui lui a donné le rebond aprÚs des drames. Toutes nos condoléances aux membres de sa famille.
15/07/2023
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farewell
je suis rentrée à l'appartement ce soir, avec plus de fleurs que je n'ai jamais eu à en transporter. ces fleurs elles sont destinée à la propriétaire de mon toit, qui ne l'est plus, car tu t'en es allée. c'est à ton trépas qu'elles s'adressaient, pour t'accompagner plus avant vers..., je ne sais quoi. en tout cas, toi, j'y crois. et pour longtemps encore.
la mort ne sĂ©pare pas les personnes ĂągĂ©es et en dĂ©chĂ©ance de leurs proches. la mort soulage, soulage toutes les parties. ça peut paraĂźtre lugubre Ă dire, ou cynique, mais quoi ? on vit prĂ©sentement dans un monde si docilement acquiescant Ă suivre ce qui est prescrit, Ă savoir vivre, quand cela ne veut plus dire grand chose, "quand mĂȘme", sourire, quand l'existence ne prĂ©sente que misĂšre et souffrance, larbiner, tant qu'on est vu apte Ă le faire et encore suffisamment candide pour croire que ce qui est censĂ© remplir nos bourses remplira aussi nos vies - car la vie n'est-ce pas une bourse bien remplie pour toutes Ăąneries mĂȘlĂ©es aux plaisirs vraix et forts, aimer ces deux prĂ©cĂ©dents et aimer in fine, tout ce qui se prĂ©sente parce que vieillissant, on "n'aurait plus voix au chapitre", "notre temps Ă©tant passĂ©". oui, Ă©critures bien moroses ce soir. mais pourquoi non ?
la mort est une douce camarade. la seule sempiternellement loyale, et la seule constamment dans notre ombre. personne n'y sera plus, ni avec plus de constance, jamais, qu'elle. alors en avoir peur, moi j'ai envie de dire : aha. vient toutefois le moment oĂč en la raison singuliĂšre elle se prĂ©sente comme inĂ©luctable ; comble de l'encombre, pourtant je l'ai constatĂ©, ce n'est pas toujours Ă ce moment-lĂ qu'elle vient. alors on se fait des raisons, se raconte des histoires. reste qu'en Ă©tant attentive.f aux chronologies, il est des histoires qui font vraiment moins de creux et de bosses, que d'autres. il y en a, quand c'en est dĂ©roulĂ© le fil, tout est dit. et c'est ça la magnifico-brain wrecking story : c'est que la vie humaine, en l'occurrence, n'est que creux et bosses ; son fil, n'est pas simple, continu, retraçable exactement. vous savez pourquoi ? eh oui : il y a le choix. les choix qui se font au-dedans, particuliĂšrement, les choix qui se font au-dedans et ne laissent pas dans la trajectoire spĂ©ciale d'une vie unique, de traces, de marques, d'empreintes, d'aucune bifurcation. et pourtant. des moments oĂč l'on gronde puis s'assagit, des moments oĂč l'on se braque, cabre, rue, et ceux oĂč l'Ă©moi a passĂ© et oĂč l'on dĂ©boussole le sens commun en consentant, en acquiesçant, en se mettant d'accord avec le reste du temps de l'espace et des ĂȘtres.
encore faut-il une vie psychique pour expérimenter de tels "cela", qu'écrits.
et quand tout en ce monde nous dĂ©pare de cette merveilleuse capacitĂ©, nous incite Ă n'en pas user pour plutĂŽt vouloir, faire comme, ĂȘtre de, ...
un matin glacial parisien. un glacial matin parisien. un matin parisien glacial. un parisien matin glacial. un parisien glacial matin. un glacial parisien matin alors que je marche en louvoyant entre les verglas avec 12kg de pains sur mon dos, c'était le 3 janvier. la veille c'était mon anniversaire, et puis il n'y avait d'autre maniÚre d'entrer de plein pied dans ma nouvelle année, que d'aller là au matin.
le rĂ©veil sonne (n'importe quel matin cette fois), et une musique en tĂȘte s'Ă©tirer en longueur avant de se mettre debout, pour aussitĂŽt mettre sous tension l'ampli et s'Ă©veiller en se dĂ©battant du sommeil Ă grands renforts de mouvements chaloupĂ©s, sur la musique en question. voilĂ un bon matin.
dans le train de banlieue, soulagĂ©e d'ĂȘtre hors de la structure accueillant les personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes, quoique le coeur Ă vif d'ĂȘtre consciente de t'y laisser, une fois de plus, comme toujours, il est aussi tout fraĂźchement ravigorĂ©e mon coeur : du temps intime et ineffable passĂ© en ta compagnie. d'un langage qui ne se fait plus ni phrase ni mot, tu me transmets. palpant les pulples de mes phalanges, et triturant doucement de tes doigts diaphanes de soie les miens, tu racontais et dĂ©faisais en moi mille univers. une assemblĂ©e de tes proches et proches de ces proches t'a dit au revoir, aujourd'hui. les mots que j'ai dit dans cette piĂšce cĂ©rĂ©moniale, c'est Ă toi que je les ai dit. reste bien, pars en paix, je t'aime.
heureusement qu'on s'a : les uns les autres... vous ĂȘtes magnifiques (si vous le voulez bien)
on se tourne pas les pouces, on se serre les coudes

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ORANGE UND ROTE BAENKE MIT BOTSCHAFT GEGEN GEWALT AN FRAUEN
Gewalt gegen Frauen ist ein globales Problem, das auch nach wie vor alarmierende Dimensionen hat. Um dem entgegenzuwirken, setzen zahlreiche Gemeinden ein sichtbares Zeichen: orange und rote ParkbĂ€nke werden als Mahnmale und Symbole der SolidaritĂ€t aufgestellt. In Deutschland haben Initiativen wie in Oldenburg, Brandenburg und Dresden orange BĂ€nke als permanente Installationen aufgestellt, die zum Nachdenken anregen und auf Hilfsangebote hinweisen. Auch im Rhein-Sieg-Kreis oder in Ludwigsburg stehen Sitzgelegenheiten, die mit Informationstafeln ĂŒber Anlaufstellen fĂŒr Betroffene versehen sind. Ăhnliches Engagement zeigt sich in Ăsterreich. Die farbigen SitzbĂ€nke sind nicht nur ein Blickfang, sondern ein Aufruf zum Handeln. Neben der auffĂ€lligen Lackierung können sie mit individuellen Inschriften, gravierten, gefrĂ€sten oder gedruckten Botschaften, personalisiert werden, um die Botschaft noch stĂ€rker hervorzuheben. GTSM Magglingen AG bietet dafĂŒr die perfekte Grundlage, z.B. mit:
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out-sider Loop Colour - Sitzring www.gtsm.ch/de/288-out-sider-loop-colour.html
Zum detaillierten Blog: www.gtsm.ch/de/blog/orange-rote-sitz-baenke-zeichen-gegen-gewalt-frauen-n1448
. BANCS ORANGES ET ROUGES COMME SYMBOLES CONTRE LES VIOLECES FAITES AUX FEMMES
La violence contre les femmes est un phĂ©nomĂšne sociĂ©tal mondial qui reprĂ©sente encore et toujours une dimension alarmante. Pour tenter de les endiguer, de nombreuses communes en Italie, en France mais aussi en Allemagne et en Autriche mettent en place un signal visible : des bancs de parc oranges et rouges sont installĂ©s dans les espaces publics comme symboles de solidaritĂ© et objets mĂ©moriaux. Les condamnations qui viennent de tomber dans l'affaire hors norme GisĂšle PĂ©licot en dĂ©montrent: les violences faites aux femmes sont encore et toujours une triste rĂ©alitĂ©, sujet d'actualitĂ© rĂ©gulier, et qui ne connait aucune frontiĂšre. Les bancs colorĂ©s n'accrochent pas seulement le regard, mais ils sont aussi un appel Ă l'action. En plus de leurs tons vifs, ils peuvent ĂȘtre personnalisĂ©s avec des #inscriptions individualisĂ©es, gravĂ©es, fraisĂ©es ou imprimĂ©es pour faire ressortir encore plus le message. Notre produits constituent la base idĂ©ale pour cela, par exemple avec:
GTSM Via sapin - banc www.gtsm.ch/fr/59-banc-gtsm-via-sapin.html
GTSM XXL Via sapin - banc oversize www.gtsm.ch/fr/2985-gtsm-via-sapin-banc-geant-xxl.html
GTSM Boulevard sapin - banc de parc www.gtsm.ch/fr/90-gtsm-boulevard-sapin-banc-de-parc.html
GTSM Classico sapin - banc public www.gtsm.ch/fr/78-gtsm-classico-sapin-banc.html
out-sider Loop - banquette anneau www.gtsm.ch/fr/288-out-sider-loop-colour.html
Au blog détaillé: https://www.gtsm.ch/fr/blog/bancs-oranges-et-rouges-comme-symboles-contre-les-violences-faites-aux-femmes-n1448
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đźđđđđŠâđ â°đđąđđđĄđđđ :
De par ses origines nobles, Sally a toujours bĂ©nĂ©ficiĂ©e d'une trĂšs grande Ă©ducation et ce depuis le plus jeune-Ăąge. Il convient aux jeunes-filles de bonnes familles d'ĂȘtre cultivĂ©es, lettrĂ©es mais aussi de nourrir des passe-temps et passions qui relĂšvent d'un certain sens du raffinement. Sally a frĂ©quentĂ© des Ă©tablissement privĂ©s, mais de par sa condition que la famille Crane dĂ©finira comme "une maladie rare" aux yeux des autres, elle aura la plus part du temps des prĂ©cepteurs. De nature curieuse et faisant preuve d'une grande vivacitĂ© d'esprit et d'une insatiable soif de connaissances elle se rĂ©vĂšle une Ă©lĂšve modĂšle dans tout ce qu'elle touche, bien qu'elle se dĂ©couvre trĂšs vite une aversion de toutes matiĂšres trop scientifiques, preuve de sa grande imagination fantasque. Sally parle l'anglais, le français, l'allemand et l'italien, elle possĂšde aussi des bases solides en espagnol. Elle connait le latin comme le grecque. Elle se passionne pour l'Histoire, la LittĂ©rature, l'Art et l'Architecture, aimant autant l'apprĂ©cier silencieusement qu'en parler pendant des heures. D'un esprit vif, elle est aussi trĂšs au-fait des choses de la politique, animĂ©e par un dĂ©sir de justice sociale qui n'est pas commun aux personnes de sa naissance... Quitte Ă ĂȘtre parfois polĂ©miste. Enfin, Sally a prit comme loisirs la musique sous toutes ces formes : musicienne de talent, elle peut passer des heures Ă laisser courir ses doigts trop fins sur les touches de son piano. Elle se laisse aussi aller au chant pour accompagner les compositions qu'elle connait comme celles qu'elle crĂ©es. Sally est une excellente danseuse, de danses de salon qui sont propres Ă son Ă©ducation, mais aussi de ballet dont elle a frĂ©quentĂ© les classes de plusieurs OpĂ©ras europĂ©ens Ă©tant plus jeune. De son amour de la musique Sally met avant tout en avant ses talents de pianiste, se produisant lors de Galas et autres Ă©vĂ©nements sociaux auxquels elle assiste. Si elle est de ces aristocrates quelque peu "new-age" (par ses manquements volontaires Ă une Ă©tiquette qu'elle connaĂźt pourtant sur le bout des doigts) elle n'en reste pas Ă©loignĂ©e de ses origines et a parfaitement conscience de son rang. Intelligente et maĂźtresse dans l'art de la rhĂ©torique, elle ne se laissera jamais diminuĂ©e et n'hĂ©sitera jamais Ă questionner ce qui ne lui convient pas. Quitte Ă parfois friser une certaine insolence qui lui est propre et reconnue dans les sphĂšres qu'elle frĂ©quente.
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Mon premier voyage au Japon
1.
Pas seulement câĂ©tait mon premier voyage au Japon, câĂ©tait aussi la premiĂšre fois oĂč je partais aussi loin en prenant un vol aussi long. Pour ĂȘtre honnĂȘte, jâen avais peur. Lâinconnu mâeffrayait, de mauvaises pensĂ©es mâhantaient en nourrissant mon esprit bien vif dâimages dâun pire scĂ©nario sur le dĂ©roulement du voyage. Mais finalement, je mây suis lancĂ© malgrĂ© tout en surmontant mes craintes et acceptant de quitter ma zone de confort habituelle mĂȘme si jâĂ©tais sĂ»r de ne pas pouvoir dormir du tout pendant le vole et quâĂ lâissu de cet Ă©norme voyage jâaurai mal au cou et au dos.
2.
Ă lâarrivĂ©e, Ă Kyoto il faisait un temps clĂ©ment ce qui mâa aussitĂŽt fait penser Ă Rome Ă la mĂȘme Ă©poque. Je suis allĂ© directement Ă lâhĂŽtel que jâai trouvĂ© absolument adorable. TrĂšs cosy, bien meublĂ©, se trouvant dans la rue trĂšs calme mais un peu Ă©loignĂ© de la gare.
Le lendemain nous sommes allĂ©s dans un petit village de Uji qui peut ĂȘtre aussi considĂ©rĂ© comme un grand du fait dâĂȘtre reconnu comme la capitale de la production du thĂ© matcha. Il faut dire que le choix des thĂ©s dans la boutique visitĂ©e Ă©tait Ă©norme et aux prix diffĂ©rents. Je me sentais perdu devant autant de choix et ai au final achetĂ© des produits certes exceptionnels mais forcĂ©ment pas bon marchĂ©! Un point positif qui mâa beaucoup diverti Ă©tait le fait dâavoir rencontrĂ© des gens parlant anglais encore moins bien que moi. De ce fait jâai fait beaucoup dâefforts en mobilisant tous les modestes et surtout anciens acquis linguistiques pour pouvoir mâexprimer sans ĂȘtre ridicule. Puis nous sommes allĂ©s visiter un temple du PhĂ©nix au parc de Nara et câest lĂ oĂč jâai vu pour la premiĂšre fois en rĂ©alitĂ© lâarchitecture typique japonaise telle que jâobservais jusquâĂ la seulement sur des photos des autres. CâĂ©tait si beau, si majestueux, comme la montagne. Je pense que cette allusion mâa paru juste Ă cause du calme Ă©ternel Ă©manĂ© par ce paysage hors du commun. Les Ă©difices majestueux et dans leur Ă©tat vierge malgrĂ© plusieurs sicles dâexistence mâont beaucoup impressionnĂ©. Il se ressentait la fiertĂ© avec laquelle les japonais sâoccupent de leur patrimoine culturel et religieux grĂące Ă quoi la nation a rĂ©ussi Ă rĂ©sister avec succĂšs aux influences extĂ©rieurs, souvent et avant tout nĂ©fastes. Leur identitĂ© est omniprĂ©sente, chaque dĂ©tail en inspire le passĂ© glorieux de cette nation trĂšs fier et mystĂ©rieux que lâon ne peut pas comprendre mais seulement admirer.

Dans un Ă©norme Ă©tang entourant lâĂźle avec le temple au milieu, jouaient de gros poissons, gris et blancs, qui me semble-t-il avaient lâhabitude faire leur cirque sous les yeux de curieux touristes afin quâils les nourrissent! Chacun son gain pain !
Le temple Todai-ji Ă©tait notre suivant lieu a visiter. Un trĂšs beau et spacieux Ă©difice abritant de gigantesques statues de Bouddha et dâautre dieux japonais magnifiquement dĂ©corĂ©s. Il m'Ă©tait impossible de les prendre en photo en entier a cause de leur tailles, il fallait donc de me contenter dâimmortaliser seulement leur fragments tout de meme exceptionnels.

La visite suivante Ă©tait pas la moindre interessante car nous nous sommes dirigĂ©s vers le lieu oĂč les daims et les biches se promenaient en libertĂ©. Jâen Ă©tais comblĂ©, moi qui adore les animaux sauvages. Rien que les voir Ă la distance dâune main, pouvant les caresser et faire de portraits de famille mâĂ©merveillait. Pour rendre la visite encore plus attractive la direction du parc a dĂ©cidĂ© de permettre aux touristes de les nourrir lĂ©galement en vendant de galettes spĂ©ciales afin que ces magnifiques crĂ©atures nâen mangent pas du nâimporte quoi! Une idĂ©e absolument ingĂ©nieuse : les bĂȘtes nâont pas faim et les touristes sont divertis!
Quelles gracieuses animales aux pattes longues et fines et aux yeux expressifs en forme dâamande! Elles ont tout pour plaire.

Mais un cĂŽtĂ© bien rĂ©aliste faisant partie de la vie gĂąchait un peu lâimpression. En fait, ils faisaient leur besoins partout dans le parc. Et si leur dĂ©jections Ă©tant ramassĂ©es immĂ©diatement par le service spĂ©cial, leur urine sentait vraiment fort et je ne pouvais pas rester trop longtemps prĂšs dâeux. Mais au final, ne serait ce pas bien que rien quâĂ ce niveau la nature sĂ©pare nos deux monde? MĂȘme si jâaurais aimĂ© que les animaux puissent vivre en toute confiance prĂšs de nous, lâesprit humain est souvent nettement infĂ©rieur Ă celui des animaux sauvages! Que cette distance soit maintenue en attendant les jours meilleurs.
3.
Ce jour lĂ nous avons visitĂ© le temple Kiyomizu qui domine la ville de Kyoto depuis une colline. Y mĂšne une rue commerçante extrĂȘmement vive, bondĂ©e aussi de petites boutiques que de touristes. Panique, cries, odeurs de toutes sortes... Lâambiance spĂ©cifique est au rendez-vous. Jâavais peur de me perdre car mĂȘme avec le tĂ©lĂ©phone les retrouvailles en cas de sĂ©paration pourraient prendre beaucoup de temps prĂ©cieux.
AprĂšs avoir visitĂ© quelques boutiques vendant de produits typiques japonais comme des baguettes, des gĂąteaux au matcha, des thĂ©s, nous nous sommes enfin retrouvĂ©s aux pieds dâun portail sacrĂ©, lâentrĂ©e principale du site oĂč lâambiance, malgrĂ© la foule, nâĂ©tait pas brouillante. Inconsciemment les gens respectaient le lieu.
Il faut dire quâici aussi il y avait beaucoup de boutiques mais elles vendaient dâautre type de marchandise. CâĂ©tait les portes-chance, des exauce-vĆux mais aussi des encens et des bougies.
Pour connaĂźtre lâavenir par exemple il fallait secouer une boĂźte contenant des tiges numĂ©rotĂ©es, lâincliner par la suite afin quâune tige d'y sorte. LâemployĂ© du temple (je nâose pas Ă utiliser le mot vendeur) remettait alors un petit imprimĂ© qui correspondait au numĂ©ro de la tige sortie. Il sâagissant dâun texte trĂšs poĂ©tique qui parlait du passĂ©, du prĂ©sent et de lâavenir. Bien quâen gĂ©nĂ©ral cela prĂ©disait du bien, dans le cas contraire il fallait plier lâimprimĂ© et lâaccrocher sur un support prĂ©vu Ă cet effet, prĂšs du temple, afin que la malchance puisse y rester Ă tout jamais. Il faut dire que ce support Ă©tait couvert de papiersâŠ
Le temple mĂȘme est dâune beautĂ© absolue. Jâai remarquĂ© que câest la peinture orange qui est typiquement utilisĂ©e dans les lieux sacrĂ©s.

Un peu de la peinture verte aussi et de la blanche sur un fond sombre du bois ancien.
Le temple principal a une fondation toute en bois de six Ă©tages quâon peut voir une fois on est en bas, aux pieds de la colline. Câest sans doutes une impressionnante construction. De quoi est capable la volontĂ© humaine!
La suite de la visite, lâancien palais impĂ©rial quant Ă lui mâa laissĂ© complĂštement indiffĂ©rent dont la visite mâa pris 10 minutes. Je nâai pas trouvĂ© intĂ©ressant flĂąner dâune salle Ă lâautre complĂštement identiques en terme dâameublement mais quand mĂȘme dĂ©corĂ©es de diffĂ©rentes peintures sur les murs.
Ce qui mâa impressionnĂ© plus, câest la couche Ă©paisse de lentilles dâeau sur la surface dâun Ă©tang dans le jardin du palais. Il semblait quâune fine plaque de malachite flottait sur lâeau. Jâen ai Ă©tĂ© Ă©merveillĂ© par cette illusoire ressemblance.
La derniÚre chose vue ce soir là était un autre temple, celui du Renard que nous avons visité aprÚs la nuit tombée.

Selon les croyances japonaises une femme ardente, belle et futée savait se transformer en renard et malheur à un homme qui fixait trop longtemps son regard sur sa représentation en pierre car il risquait de tomber a jamais sous ses charmes et en devenir prisonnier.
Ce lieu est aussi surnommé le temple de mille portes car elles y sont vraiment nombreuses. Des grandes tubes oranges en bois installées verticalement délimitent les chemins et forment des couloirs qui sont assez longs et mÚnent au fond du parc qui entoure le temple.

Une atmosphĂšre Ă©trange et mystĂ©rieuse y rĂšgne en effet. Comme on dit, il nây a pas de fumĂ©e sans feu, et ce beau conte du renard avait sans doute une fondation bien rĂ©elle racontĂ©e en jour par celui qui Ă©tait tombĂ© dans les piĂšges dâune belle femme. Quels poïżœïżœtes sont ces japonais !
4.
Ce jour lĂ nous sommes partis Ă la dĂ©couverte de Kinosaki Onsen, un adorable veritable village japonais construit autour des sources dâeau chaude dont la tempĂ©rature pouvant atteindre +80. La principale activitĂ© du village est donc les bains publics ce dont je nâai pas pu profiter car ce nâest pas vraiment ma tasse de thĂ©.La vie est tranquille lĂ bas et ressemble au comportement des hĂ©rons qui se promĂšnent lentement dans la petite et peu profonde riviĂšre traversant le village dont les deux rives bordĂ©s de sakuras centenaires sont liĂ©s par de nombreux ponts.

Le village sâĂ©tale sur un petit terrain aux pieds dâune colline dont le sommet abrite un merveilleux temple cachĂ© dans la verdure.
Pour attendre la pointe il fallait prendre un tĂ©lĂ©fĂ©rique dont la cabine a Ă©tĂ© bel et bien remplie de touristes comme on en lit souvent dans la presse qui parle de lâinfluence dans les transports au Japon et cela me faisait rire car on ressemblaient vraiment aux sardines dans une boĂźte.
La montĂ©e est vendue au prix modique de quelques euros qui sert aux financements des activitĂ©s touristiques du village et contribue Ă lâentretien des installations mĂ©caniques.
Depuis la cabine jâai aperçu des arbres conifĂšres dont jâignore le nom. Grands dâau moins une quinzaine de mĂštres ils forment avec leur hauts une sorte de toile impĂ©nĂ©trable par la lumiĂšre qui ne touche jamais au sol ou, Ă lâombre Ă©ternelle, habitent des ours! Pour de vrai! Plus tard, au sommet jâai aperçu plusieurs panneaux de signification invitant les visiteurs dâĂȘtre discrets. Certes, les ours ne sont pas aussi pacifistes comme des biches domestiquĂ©es du parc Nara. Jâimagine mal un ours prendre gentiment une galettes des mains dâun touriste. Il serait beaucoup plus content dâimporter un touriste mĂȘme. Avec les galettes en dessert! Je ne sais pas si les membres de notre groupe prenaient au sĂ©rieux ses avertissements, mais personne ne faisait de bruits. Mais Ă©tant intriguĂ© jâai Ă©tĂ© trĂšs tentĂ© Ă essayer dâappĂąter un ours...

Jâavais lâimpression dâĂȘtre dans une forĂȘt enchantĂ©e, entourĂ© de lĂ©gendes, aspirant lâair assaini par des pins, en Ă©coutant les voix de ses habitants, en laissant agir mon imagination sur les siĂšcles passĂ©s et les gens partisâŠ
Dommage que je nâavais pas un peu plus de temps dây passer car câĂ©tait un endroit vraiment Ă mon goĂ»t. Mais jây reviendrai car la sensation de calme, de paix, dâĂ©quilibre me paraissait bien rĂ©elle, mĂȘme lâair mâinspirait de certitude.
5.
Ce soir jâai fait une visite nocturne de la ville de Himeji qui est connue par son magnifique chĂąteau de 17 siĂšcle Ă plusieurs Ă©tages dominant la colline. La promenade crĂ©pusculaire dans un parc lâentourant mâa beaucoup plu et jây ai pu faire quelques photos assez exceptionnelles visant le chĂąteau sur le fond du ciel de couleur passant de lâindigo au bleu nuit.

6.
Ce jour lĂ nous sommes allĂ©s Ă KobĂ©, une petite ville agrĂ©able pas loin de Osaka afin dây dĂ©guster la fameuse viande bovine. Nous avons choisi un restaurent Mouriya Lin.
Il faut dire que je mange extrĂȘmement rarement en dehors de la maison la viande de bĆuf car la maniĂšre française de la prĂ©parer sur la grillade et avec du beurre ne convient absolument pas Ă mon estomac ni correspond Ă mes exigences gustatives. Jâai Ă©tĂ© donc particuliĂšrement intriguĂ© par cette expĂ©rience culinaire qui sâest montrĂ©e exceptionnelle par la suite. Certes, le prix nâĂ©tait pas celui quâon paie dans des restaurants japonais dâailleurs. Il sâagissait dâun Ă©tablissement faisant de la haute cuisine ce qui expliquait la note plutĂŽt onĂ©reuse.
7.
CâĂ©tait fĂ©riĂ© au Japon, le jour de la commĂ©moration des morts et notre prochain point de visite Ă©tait un magnifique site religieux qui recevait en ce moment lĂ beaucoup de croyants venus allumer des bougies et enfumer les encens aux parfums Ă©tonnants voire Ă©tranges qui me chatouillent les narines. Lâensemble des encens allumĂ©s Ă©tait placĂ© dans une espĂšce dâun grand bol avec des braises au-dessus desquels remontait au ciel une fumĂ©e parfumĂ©e et Ă©paisse enveloppant les silencieux fidĂšles regroupĂ©s autour qui prenait ça pour une bĂ©nĂ©dictionâŠ.
8.
La journĂ©e suivante Ă©tait particuliĂšre: il pleuvait des cordes! Malchance car jâavais prĂ©vu d'aller visiter le marcher de la vaissellerie japonaise se trouvant Ă quelques kilomĂštres de mon hĂŽtel.
MalgrĂ© la pluie il faisait doux et jâai dĂ©cidĂ© dây aller Ă pieds. En sortant de lâhĂŽtel jâai Ă©clatĂ© de rire aussi parce que la promenade sâannonçait bien arrosĂ©e mais il faisait doux et meme la pluie torrentielle ne pouvait pas mâarrĂȘter! HĂ©las lâentreprise Ă©tait vaine car je nâai absolument pas trouvĂ© ce dont jâavais besoin, de la vaisselle de Kyoto dâune couleur bien particuliĂšre, unissant turquoise et bleu Ă©lectrique.
Mais il nây avait rien de tout ça, et a mon le plus grand regret jâai dĂ» revenir insatisfait. En revanche jâai achetĂ© plusieurs produits de soin pour nettoyer ma peau de barbu aux prix nettement plus lĂ©gers par rapport a ceux pratiquĂ©s en France. Pour faire ceci je suis allĂ© aux grands centres commerciaux. A Kyoto câĂ©tait Isetan, et Ă Osaka câĂ©tait Daimaru que je conseille vivement.
9.
Le lendemain nous avons visitĂ© le chĂąteau dâOsaka que je nâai vue que de lâextĂ©rieur. En me rappelant lâhistoire du chĂąteau impĂ©rial de Kyoto presque vide je ne voulais pas perdre le temps tout Ă©tant certain que lâextĂ©rieur du chĂąteau allait mâimpressionner plus que son extĂ©rieur.

10.
Mais comme tous les rĂȘves mĂȘme les plus chers, celui ci est arrivĂ© Ă son terme. Le premier avion Osaka - Tokyo partait Ă 7 du matin et il nây avait aucun moyen de se rendre Ă lâaĂ©roport aux alentours de cet horaire. Il Ă©tait dĂ©cidĂ© alors dây aller la veille du dĂ©part et passer la nuit sur place. Lâhorreur !!! Au secours! Une trĂšs trĂšs rude Ă©preuve pour moi qui essaye tout prĂ©voir et anticiper les choses. En plus, un long vol de 14 heures nous attendait. Je lâapprĂ©hendais en Ă©tant sĂ»r quâil allait me faire mal encore plus que Ă lâaller. Jâavais hĂ©las raison et deux mois plus tard jâai encore des effets nĂ©fastes causĂ©s par ce voyage⊠Mais je veux y retourner car je nâai encore rien compris, je nâai presque rien vu, je nâai pas entendu la musique traditionnelle ni vu les reprĂ©sentations thĂ©Ăątrales. Je nâai pas visitĂ© des forĂȘts ancestrales, ni les montagnes du Sud⊠Comment pourrais-je ne pas avoir lâenvie dây retourner? Moi, qui ne fais rien Ă moitiĂ© ? Ă trĂšs vite alors, le pays du soleil levant, la terre bĂ©nĂ©fique de la dĂ©esse AmaterasuâŠ
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Psychanalyse, enfance et sexualitĂ© âŠou sexuation?
(Partie 2)
«Comment mĂ©connaĂźtre que les actes spontanĂ©s d'un enfant sont quelque chose de beaucoup plus direct et plus vif que les conceptions mentales d'un ĂȘtre adulte aprĂšs de longues annĂ©es de crĂ©tinisation amplificatoire que constitue le commun de ce que l'on appelle l'Ă©ducation?» (Jacques Lacan)
22/ Si Freud fait remonter lâorigine de la sexualitĂ© Ă la prime enfance, il prend soin de distinguer la pulsion sexuelle adulte devenue autonome (Sexualtrieb) de la Gechlechtstrieb qui est le terme employĂ© pour parler des enfants, que je traduis par "pulsion dâespĂšce" qui est liĂ©e au narcissisme primaire.
23/ Ce quâon appelle depuis Freud "sexualitĂ© infantile" donne ainsi lieu aux pires malentendus, et ce que les premiers lecteurs indignĂ©s auront pu prendre comme rupture du charme dâune prĂ©tendue innocence infantile, cette "sexualitĂ©" dĂ©couverte par Freud, pour sâĂȘtre imposĂ©e si tĂŽt, nous a fait passer trop vite sur lâexamen de ce quâelle reprĂ©sente en son essence.
24/ Si la "sexualitĂ© infantile" telle quâelle apparaĂźt dans les Trois essais permet de mettre Ă jour quelques uns des ressorts de la sexualitĂ© humaine par lâinvestigation de ses origines, pour ce qui concerne les enjeux propres Ă lâenfant, il sâagit ni plus ni moins que de sa construction, celle de son corps Ă partir de son psychisme en fonction duquel il Ă©labore son image. En effet, le sujet se reconnaĂźt, dans une expĂ©rience originale:
â comme sĂ©parĂ© de sa propre image,
â et comme ayant un certain rapport Ă©lectif avec lâimage de son propre corps.
Câest dans cette dimension spĂ©culaire que naĂźt la possibilitĂ© du "moi", Ă savoir que le moi câest lâimage de lâautre.
25/ Ce quâon dĂ©nomme, sans trop y penser "sexualitĂ© infantile" serait plus justement appelĂ©e par une pĂ©riphrase plus appropriĂ©e, plus consĂ©quente et plus vraie: "les stimulations corporelles vĂ©cues par lâenfant comme rĂ©miniscences de sa sexuation, Ă savoir sa coupure dâavec le corps maternel, sensations destinĂ©es Ă lâĂ©laboration au plan psychique de son corps en tant quâil y est subjectivement nouĂ© par lâentremise de lâimage"âŠ
Par ses explorations de la "sexualitĂ© infantile", Freud questionne la façon dont sâĂ©tablissent les rapports de cet Ă©tat primitif encore inconstituĂ© du sujet par rapport Ă quelque chose qui se prĂ©sente alors comme un Un au niveau de lâAutre, Ă savoir le corps maternel, le contenant universel.
26/ Pour Ă©voquer la sexualitĂ© infantile, Freud emploie le terme de Geschlechtstrieb, la pulsion dâespĂšce, indĂ©pendante des objets, qui en tant quâelle met en scĂšne lâimage dâun corps unifiĂ©, antĂ©rieur Ă la diffĂ©rence des sexes et indĂ©pendamment des objets, sert le but identitaire de lâunitĂ© corporelle de lâenfant. Les objets serviront essentiellement de supports aux fantasmes, permettant des expĂ©riences de plaisir.
27/ Alors que chez le nourrisson la sensation de plaisir arrive essentiellement par la cessation du dĂ©plaisir (Ă travers les soins maternels venant de lâextĂ©rieur pour le consoler, combler, complĂ©ter son corps inachevĂ©), la "pulsion sexuelle" (Sexualtrieb) se manifeste plus prĂ©cisĂ©ment aprĂšs que lâenfant aura pu Ă©tablir la diffĂ©rence entre lâextĂ©rieur du corps maternel et lâintĂ©rieur de son corps propre, et câest seulement lĂ que le plaisir (Lust) synonyme dâapaisement des tensions par le soin extĂ©rieur maternel aura pu se retrouver transposĂ© dans le fait de sucer, tĂ©ter ou aspirer (saugen) que lâenfant provoque pour lui-mĂȘme par lâaction de suçoter (lutschen) son pouce ou nâimporte quel objet extĂ©rieur.
La Geschlechtstrieb nâen continue pas moins dâopĂ©rer dans lâunification du corps de lâenfant par son image, le propre de lâespĂšce humaine Ă©tant de se corrĂ©ler Ă lâimage dâun corps humain unifiĂ© ("lâimage inconsciente du corps").
28/ Freud Ă©tage les sensations Ă©prouvĂ©es au plan de la sexualitĂ© infantile en termes de satisfaction (Befriedigung), plaisir (Lust) et jouissance (Genuss), le registre de la jouissance nâĂ©tant abordĂ© quâĂ partir de lâapparition de la pulsion dâemprise (BemĂ€chtigungstrieb).
29/ Cette notion de pulsion dâemprise fait son apparition dans un texte intitulĂ© "Les recherches sexuelles infantiles" (ajoutĂ© en 1915 Ă la rĂ©Ă©dition des Trois Essais) dans lequel Freud met en liaison la BemĂ€chtigungstrieb avec la pulsion de savoir (Wisstrieb) qui force les enfants Ă Ă©laborer des "thĂ©ories sexuelles" afin de se rassurer en Ă©lucubrant des rĂ©ponses Ă la question: dâoĂč viennent les petits enfants (Woher die kleinen Kinder kommen?), oĂč Ă©tais-je avant dâĂȘtre nĂ©? de quelle partie de ma mĂšre suis-je sorti? comment suis-je arrivĂ© lĂ ? Etc.
La pulsion dâemprise fait Ă©cho Ă la troisiĂšme de ces "thĂ©ories infantiles" (cf. supra 21) oĂč il appert que dans lâinconscient se sera inscrite une diffĂ©rence actif/passif, fort/faible, domination/soumission oĂč la BemĂ€chtigungstrieb se manifeste dans toutes les formes de violence Ă lâĂ©gard dâautrui, envers la sociĂ©tĂ© ou contre toute rĂ©alitĂ© apparaissant comme instituĂ©e depuis une extĂ©rioritĂ©. Comme le dit Freud lui-mĂȘme: «Le caractĂšre infantile est en gĂ©nĂ©ral facilement portĂ© Ă la cruautĂ©, car câest relativement tard que se forme lâobstacle qui arrĂȘte la pulsion dâemprise devant la douleur de lâautre, par la capacitĂ© Ă compatir [EinfĂŒllung], câest-Ă -dire par la sublimation.»
30/ Pour Freud, la pulsion dâemprise (BemĂ€chtigungstrieb) Ă©merge comme volontĂ© de maĂźtrise accompagnĂ©e dâune agressivitĂ© sur autrui, une violence contre le monde, et pour lui la pulsion de savoir (Wisstrieb) sert en partie Ă la sublimation de cette puissance dâagression dirigĂ©e contre la rĂ©alitĂ© instituĂ©e. Freud met donc en relation la sublimation avec la pulsion dâemprise, aussi bien dans les Trois Essais sur la thĂ©orie sexuelle que dans son Souvenir dâenfance de LĂ©onard de Vinci, il y reviendra dans son Au-delĂ du principe de plaisirâŠ
31/ En observant Ernst, son petit fils de dix-huit mois, Freud rend compte de certaines conditions dâapparition de cette pulsion dâemprise (BemĂ€chtigungstrieb), constatant que lâenfant ne pleure pas lorsque sa maman chĂ©rie sâen va: aprĂšs avoir jetĂ© les objets Ă sa portĂ©e hors de son berceau, il joue avec une bobine en bois au bout dâune ficelle quâil lance hors de sa vue en Ă©mettant un «OOOO-o-o», puis il la fait revenir Ă lui en tirant sur la ficelle, et affiche alors un air de profonde satisfaction quâil ponctue dâun: «Da!» sonore. Freud traduit le «OOOO-o-o» par «Fort» («loin, parti, lĂ -bas» et le «Da» par «ici, voilà », et finit par avancer trois registres successifs dâinterprĂ©tation pour ce petit jeu captivant inventĂ© par Ernst:
-la consolation opĂ©rĂ©e par le fantasme qui permet Ă lâenfant dâimaginer pouvoir faire partir et revenir lâobjet Ă son grĂ©âŠ
-la dimension de maĂźtrise qui lui est corrĂ©lĂ©e: «Lâenfant Ă©tait passif, envahi par lâexpĂ©rience, mais quelque pĂ©nible quelle fĂ»t, en la rĂ©pĂ©tant en tant que jeu il acquĂ©rait un rĂŽle actif».
-lâexpression dâune vengeance comme composante agressive-anale de lâenfant abandonnĂ© par sa mĂšre qui se traduirait par un: «Et bien, va-tâen! Tu ne me manqueras pas. Tiens, je tâexpĂ©die moi-mĂȘme!»
32/ On notera que Lacan ajoute une nuance aux trois interprĂ©tations freudiennes du Fort/Da: si lâenfant symbolise effectivement la disparition-apparition de la mĂšre, peut-ĂȘtre lâenjeu nâest-il pas tant de regretter son absence que dâĂ©prouver la libĂ©ration dâune jouissance pressante subie du fait mĂȘme de la prĂ©sence de sa mĂšre, son dĂ©part permettant Ă lâenfant de sâouvrir Ă lâexpĂ©rience dĂ©sirĂ©e de son autonomie.
33/ Il semble bien que ce jeu du Fort/Da permette dâarticuler de façon condensĂ©e les trois registres des Ă©tats "sexuels" â en tant que consĂ©quences de sa sexuation (cf. supra) â Ă©prouvĂ©s par lâenfant:
-la satisfaction (Befriedigung) qui correspond Ă la cessation du dĂ©plaisir liĂ©e Ă lâimpuissance ressentie face au dĂ©part anxiogĂšne de la mĂšre
-le plaisir (Lust) quâĂ©prouve lâenfant par une certaine maĂźtrise (BewĂ€ltigung) psychique du jeu qui contre-balance lâagressivitĂ© propre Ă la pulsion dâemprise
-la jouissance (Genuss) dont lâambivalence tient au caractĂšre excessif, immodĂ©rĂ©, jusquâau boutiste dâune sensation qui apparaĂźt dans la contrainte de rĂ©pĂ©tition (remettre sans cesse en scĂšne le dĂ©part de la mĂšre, rĂ©pĂ©ter encore et encore le geste de jeter la bobine) et qui se manifeste tout aussi bien dans ce sentiment de rage impuissante de voir sa mĂšre, hors de son contrĂŽle, lui Ă©chapper. En jetant des objets, il dĂ©truit fantasmatiquement la mĂšre absente.
34/ Freud observe quâau cours de cette expĂ©rience dâimpuissance et de dĂ©plaisir en quoi consiste le dĂ©part inopinĂ© de sa mĂšre, ce qui fait que le petit Ernst ne se laisse pas aller Ă pleurer, câest cette capacitĂ© quâa lâenfant de faire lui-mĂȘme disparaĂźtre lâobjet qui symbolise sa mĂšre. Câest lĂ que Freud parle de pulsion dâemprise: pris dans un mouvement de colĂšre impuissante causĂ© par lâincontrĂŽlabilitĂ© de sa mĂšre qui lui Ă©chappe, il jette des objets comme si par ce geste il pouvait dĂ©truire la mĂšre absente.
Ce nâest quâaprĂšs avoir rĂ©pĂ©tĂ© ce "Fort" plusieurs fois quâil peut passer au "Da" grĂące au dispositif de la bobine, et lĂ il ne sâagit plus de destruction, mais de surmonter par un autre moyen le dĂ©plaisir provoquĂ© par le manque de la mĂšre: il fait revenir lâobjet dĂ©truit par la pulsion dâemprise et cela le restaure psychiquement, ce qui lui fait ressentir une certaine maĂźtrise (BewĂ€ltigung) psychique qui transcende la volontĂ© de destruction et la contrainte de rĂ©pĂ©tition. Freud discerne Ă ce moment lĂ une pulsion dâĂ©laboration psychique (BewĂ€ltigungstrieb) qui permet Ă lâenfant non seulement de symboliser lâabsence de la mĂšre, mais aussi de prendre lâinitiative de sâabsenter lui-mĂȘme de la mĂšre pour sâĂ©prouver sĂ©parĂ© du corps maternel sans se trouver dans un Ă©tat dĂ©tresse absolue, de perte dâappui (Hilflosigkeit) dans une subtile expĂ©rience de bascule de lâobjet au sujet et du sujet Ă lâobjet, par oĂč sâouvre lâabĂźme de sa libertĂ© sur le fond de son aliĂ©nation.
(Ă suivreâŠ)
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