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Qui est Lionel Scaloni ? Portrait de l'entraineur Argentin !
Qui est l'entraîneur de l'Argentine Lionel Scaloni ? Voici tout ce qu'il y a à savoir sur un des héros du sacre argentin. De nature discrète, il est souvent sous-estimé. C'est le grand artisan du parcours de son équipe depuis sa prise de poste. Il a su construire un groupe solide autour de Lionel Messi. Ses origines et ses débuts Scaloni est né le 16 mai 1978 à Pujato, de M. et Mme Ángel Scaloni, dans la province de Santa Fe. Cette province est située dans le centre-est de l'Argentine. Scaloni est d'origine italienne, originaire d'Ascoli Piceno. Il a un frère aîné qui s'appelle Mauro Scaloni et qui a deux ans de plus que Lionel. Leurs parents auraient été agriculteurs dans leur ville natale, mais peu d'informations sont disponibles. Cependant, on sait qu'aujourd'hui encore, une grande partie de la famille Scaloni y vit. Lire aussi : Célébration de l’Argentine : La fête vire à la tragédie. Lionel Sebastian Scaloni est l'actuel entraîneur de l'Albiceleste. Lui-même ancien footballeur, il a joué en Argentine, en Angleterre, en Espagne et en Italie. Après avoir terminé sa carrière de joueur, Lionel Scaloni a commencé comme entraîneur. Il a dirigé l'équipe nationale argentine des jeunes avant d'atteindre le sommet de l'échelle et de devenir manager de l'équipe sénior. Plus récemment, Scaloni a été l'architecte qui a aidé l'Argentine à remporter la Coupe du monde 2022 au Qatar. Il a mis fin à 36 ans d'attente. Avec Lionel Messi comme capitaine, Scaloni a remporté le sacre suprême à la tête de l'équipe d'Argentine. La carrière de joueur Lionel Scaloni ? Il a commencé sa carrière professionnelle dans la Primera División argentine en 1995. Il a joué pour les Newell's Old Boys et un an plus tard, il a rejoint Estudiantes de La Plata. En 1999, il se rend en Espagne pour rejoindre le Deportivo de La Coruña en décembre de la même année. Après un mandat réussi de huit ans en Espagne, il s'est disputé avec l'entraîneur Joaquín Caparrós. Lire aussi : L'Argentine est 2eme du nouveau classement FIFA ! En janvier 2006, il a été prêté à West Ham United afin d'augmenter ses chances d'être sélectionné pour la Coupe du Monde. Cette décision l'a amené à faire partie de l'effectif argentin pour le Mondial. Le prêt de Scaloni n'est pas définitif et il reviendra en Espagne avec le Racing Santander. Il a déménagé en Italie en 2007 et a rejoint la Lazio. Il a représenté le club jusqu'en 2013, à l'exception d'un bref passage à Majorque en 2008. Scaloni a pris sa retraite professionnelle à l'Atalanta en 2015. Sa carrière d'entraineur Le 11 octobre 2016, Scaloni est devenu l'adjoint de son compatriote Jorge Sampaoli au Sevilla FC. En juin 2017, Sampaoli a été nommé nouveau manager de l'équipe nationale argentine, Scaloni l'a rejoint comme assistant. Après que l'Argentine n'ait pas réussi à se qualifier pour la Coupe du Monde 2018 en Russie, Sampaoli a quitté son poste. Scaloni et Pablo Aimar ont pris l'intérim en novembre 2018. En novembre de la même année, Scaloni a pris officiellement la tête de la sélection Argentine. Lire aussi : CDM 2022 : Le salaire des sélectionneurs les mieux payés ! Scaloni a obtenu une troisième place respectable lors de sa première compétition importante, la Copa America 2019 au Brésil. Deux ans plus tard, Scaloni et Messi ont participé à la Copa America et ont aidé l'Argentine à remporter la compétition après avoir battu le Brésil par la plus petite des marges. Le 1er juin 2022. Ils ont battu l'Italie 3-0 au stade de Wembley, dans le cadre de la Finalissima. La valeur nette de Lionel Scaloni Après avoir rejoint l'équipe nationale argentine, sa famille a décidé de rester en Espagne. Il y a quelques années, il a été interviewé par "Central Fox", lors de l'interview, il a expliqué comment il voyageait constamment. Dans le cycle précédent, nous voyagions fréquemment (lorsque Jorge Sampaoli était l'entraîneur), nous avons un staff d'entraîneurs talentueux (actuellement). Nous voyageons, nous visitons. Nous passons une grande partie de l'année à Majorque, mais passons également du temps dans la capitale espagnole, Madrid, pendant les matchs. Celebrity Net Worth estime sa fortune à plus de 1 million de dollars. De ce total, 80 % proviennent de son salaire et le reste est inconnu. Il aurait possédé une résidence à Calvià, une ville de Majorque, en Espagne. ________ Pour retrouver toute l'actu foot, rendez-vous sur notre site web ou sur notre page Twitter. Read the full article
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COMMENT DEVENIR UN FOOTBALLEUR PROFESSIONNEL
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Rituel pour devenir un grand footballeur Rituel pour devenir un grand footballeur Vous rêver de devenir footballeur professionnel ou voir un de vos enfants fait votre fierté de part le monde grâce à sont talent de footballeur. Votre rêve est de devenir célèbre comme Zidane, Ronaldinho, Ibrahimovic, Jay Jay Okocaha , samuel Eto, Drogba, Messi, Cristiano. Plus de soucis à vous fait le puissant…
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Comment devenir footballeur professionnel ?
Comment devenir footballeur professionnel ?
Il faut des années de dévouement, de travail acharné et de talent pour devenir footballeur professionnel. Mais si vous avez ce qu’il faut, cette carrière peut être incroyablement gratifiante, tant sur le plan financier que sur celui de la satisfaction professionnelle. Dans cet article de blog, nous allons voir ce que vous devez faire pour devenir footballeur professionnel. 1. Commencez jeune Le…
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5 Astuces Pour Devenir Un Bon Causeur
Vous êtes à un dîner de gala. Autour de la table, il y a 6 en plus de vous-même. La Qualité de ceux qui partagent la table avec vous n’est pas à démontrer et les opportunités que vous pouvez saisir en devenant une personne dont ils se souviendront pendant longtemps sont inestimables.voici 5 Astuces Pour Devenir Un Bon Causeur
Mais voilà, depuis 1h30 que la soirée se déroule et vous êtes scotché à vos couverts.
C’est déjà arrivé à tout le monde ou presque. Maintenant on ne retient rien d’important de ces instants, si ce ne sont les belles conversations, les anecdotes, les personnes qui nous ont marqués. Alors pourquoi ne pas être la prochaine personne pourvoyeuse de belles conversations, d’anecdotes marquantes à la prochaine cérémonie, soirée networking, thé dansant, diner de gala auquel vous allez participer ? Que ce soit à la télévision, lors de séminaire, à la radio ou autres forums, il est important pour chacun de nous de savoir se vendre…Et le fait d’être timide n’est pas une excuse pour ne pas faire quelque chose et devenir un bon causeur. Larry King de CNN que l’on considère comme l’un des manieurs contemporains de la communication ne disait-il pas : « La volonté de parler même si on ne se sent peut-être pas à l’aise au début – est un autre ingrédient fondamental pour devenir un excellent causeur » ? À Lire >>> Football : les 8 joueurs africains les plus populaires sur les réseaux sociaux Vous pouvez mettre fin à votre supposée timidité qui fait que vous ne tirez pas meilleur parti de vos opportunités de contact et de réseautage. Vous pouvez devenir un génie de la prise de parole en public vous aussi. Commencez par travailler à internaliser les astuces et habitudes suivantes pour devenir une personne séduisante, attractive et accrocheuse lorsqu’il faut faire des interventions en public.
Soyez un passionné positif
La plupart des gens savent se déchainer lorsqu’on les provoque et qu’ils doivent manifester leur colère ou leur ras-le-bol. Ils savent faire preuve d’une passion insaisissable. Le défi, c’est qu’ils ne savent pas toujours faire preuve de la même passion lorsqu’il faut atteindre les objectifs qui leur tiennent vraiment à cœur. Pour devenir un bon causeur lorsque vous êtes en public et séduire facilement, vous devez y mettre la même passion que vous mettez pour faire des revendications. Les gens passionnés ont cette capacité unique à saisir et embraser leur public parce que justement ils se lâchent vraiment, orientent la totalité de leurs énergies et de leurs pouvoirs d’attraction vers les objectifs constructifs qui leur tiennent à cœur. Si devenir un bon causeur et séduire est l’un de vos objectifs de carrière, mettez-y de la libération et de la passion. N’ayez pas peur d’être brusque au début. On commet des erreurs avant de savoir là où on doit s’améliorer. Si vous ne vous y mettez pas, vous n’allez pas commettre des erreurs et si vous ne commettez des erreurs, vous ne saurez jamais quoi améliorer pour prendre facilement la parole en public.
Optimisez stratégiquement votre culture générale
Sans doute que la plupart des gens n’arrivent pas à prendre la parole pour participer à une causerie entre amis ou professionnels parce qu’ils ne savent pas de quoi parler et qu’ils n’ont pas de quoi parler d’un sujet du fait de leur culture générale très peu riche et du manque de passion. Rappelez-vous : pour improviser, il faut s’approvisionner. Si vous ne maîtrisez pas des sujets qui peuvent intéresser les gens, vous n’allez pas les accrocher. Alors, assurez-vous de ce que vous êtes au fait de ce qui peut accrocher les gens lors d’une causerie ou une prise de parole en public afin de devenir un excellent causeur. Attention : ce n’est pas parce qu’il faut renforcer sa culture générale que vous allez vous scotcher aux journaux et à des programmes télé. Oui, ça peut aider. Mais sachez que dans le milieu professionnel, et avec les gens ultra-performants, vous allez devenir très insignifiants et ennuyeux, si vous n’abordez souvent que des sujets politiques, basiques et sans grands intérêts. Ce n’est pas parce qu’il faut s’approvisionner qu’il faut tout acheter. Il faut acheter ce que vous allez vendre utilement lors de vos prise de parole dans les causeries.
Parler de ce qui concerne affectueusement les autres
Ce qui vous permettra de devenir un bon causeur, c’est votre capacité à aborder stratégiquement des sujets qui touchent les autres. « Votre cravate vous va superbement bien surtout avec la chemise très bien assortie. Vous devez avoir un goût particulier pour tout ce qui est raffiné. Non ? ». « Vous êtes de Axa ? Magnifique. J’ai été ébloui par votre dernière campagne. Et je suis vraiment ravi de savoir que vous êtes au département marketing. En tout cas, vous avez fait un excellent travail». Rappelez-vous que vous tout le monde aime les encouragements et les attentions. Je me rappelle un entretien que j’avais eu avec un PDG. Il me dit à la fin alors qu’il me raccompagnait : « Je retiens bien le nom. M. CAPKO ». J’ai précisé : « Oui CAKPO ». Il reprit : « KAKPO comme Olivier KAPO. Lui il est footballeur. Il jouait à l’Inter de Milan ». J’ai complété : « Oui, c’est cela. Il a démarré à Auxerre avec Guy Roux »… Nous avions terminé notre entretien mais c’est comme si nous allions débuter un nouvel entretien. La connexion était rapide…parce qu’il a su parler de ce qui me concernait affectueusement. Les compliments constituent la meilleure façon de démarrer une causerie. Soyez précis lorsque vous en faites. Ayez à l’esprit la règle des 2A : (affection) dire aux gens ce qu’ils veulent entendre avant de leur dire (affirmation) ce qu’ils doivent entendre. Vous vous connecterez plus facilement avec les gens si vous démarrez avec l’affection.
Exercez-vous au sens de l’humour, mémorisez des anecdotes
Le sens de l’humour est l’âme fatale des bons causeurs pour attirer l’attention et accrocher facilement. Vous ne voulez surtout pas avoir un humour déplacé. Non ? Commencez avec vos enfants, votre époux ou votre épouse, vos collaborateurs qui vous pardonneront plus facilement. Faites une évaluation 360° en demandant à ceux qui sont autour de vous d’évaluer votre sens de l’humour et prenez en compte leurs suggestions. Il m’a été révélé que je suis une personne brute, insensible et sarcastique, avec un humour très déplacé lorsque j’ai fait mon évaluation 360°. Je ne me suis pas découragé. J’ai pris en compte les suggestions, ensuite j’ai ajouté des anecdotes que j’ai recueillies sur Internet et dans la vie en général. C’est alors que l’ambiance dans les séminaires et ateliers que j’anime a pris une autre dimension. Ils ont été transformés en causerie sympathique : conséquence, les gens ne voient pas le temps passer. Moi qui étais « très timide », je trouve à chaque fois cette petite phrase hilarante qui fait rire tout le monde. Vous pouvez y arriver vous aussi.
Soyez curieux, posez des questions
Mon mentor en prise de parole en public m’a appris que si je ne sais pas par où démarrer une conversation, je n’ai qu’à poser des questions intéressantes et ouvertes. « Donc, vous êtes un expert comptable ? » est certainement une question intéressante mais trop fermée pour démarrer une conversation facilement…A moins que vous puissiez faire un commentaire du style : « C’est magnifique. Je trouve que c’est un métier extraordinaire. Dites-moi, comment vous arrivez à ne pas vous faire détester par les gens lorsque vous faites vos audits ? Ça ne doit pas être facile ça, même si j’imagine que votre métier ne se limite pas aux audits ». Il va être prolifique et vous vous allez continuer à poser des questions et à faire des commentaires saisissants qui l’amèneront à finalement s’intéresser à vous, lui aussi. Rappelez-vous qu’être un excellent causeur ne veut pas dire que vous parlez tout le temps��mais que vous suscitez des sujets d’intérêts avec des questions d’orientation qui poussent les gens à se libérer et à vivre d’excellents moments à votre contact exactement comme le ferait un certain Laurent RAUQUIER dans un On N’est Pas Couché sur France 2 ou précédemment Antoine de CAUNES dans le Grand Journal de Canal sur Canal Plus. Vous pouvez devenir un excellent causeur. Démarrez maintenant ! Mettez-vous au travail avec les astuces ci-dessus Read the full article
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SYNOPSIS & INFO
Spencer James, un jeune athlète issu des quartiers difficiles de la banlieue de Los Angeles, est recruté par le prestigieux Beverly Hills High, afin qu'il rejoigne l'équipe de football américain du lycée. Tout en tentant de s'adapter à ce nouvel environnement très aisé, au sein duquel il n'est pas forcément le bienvenu, Spencer débute alors une nouvelle vie, qui le mènera petit à petit, mais non sans embûches, vers son rêve : devenir footballeur professionnel.
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Depuis 2018 / 42min / Drame, Biopic De April Blair Avec Daniel Ezra, Bre-Z, Taye Diggs Nationalité U.S.A. Chaîne d'origine CW
SYNOPSIS & INFO Spencer James, un jeune athlète issu des quartiers difficiles de la banlieue de Los Angeles, est recruté par le prestigieux Beverly Hills High, afin qu'il rejoigne l'équipe de football américain du lycée. Tout en tentant de s'adapter à ce nouvel environnement très aisé, au sein duquel il n'est pas forcément le bienvenu, Spencer débute alors une nouvelle vie, qui le mènera petit à petit, mais non sans embûches, vers son rêve : devenir footballeur professionnel.
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Le PSG est revenu au point de départ
La campagne de communication était rodée et impliquait tout le football français. Un hashtag créé pour l’occasion et un appel à la mobilisation relayé par beaucoup de clubs de l’Hexagone mais aussi l’UNFP – le syndicat des footballeurs professionnels –, pourtant moins expansifs quand Monaco jouait une place en finale, affichait la couleur: #Ensembleonvalefaire. Alors? Alors rien. Dans ce huitième de finale retour contre le Real Madrid, le Paris Saint-Germain n’a non seulement pas fait grand-chose, mais ses joueurs n’ont jamais donné l’impression de former un ensemble. Forcément, cela interroge.
Sans frissons
Il y a des défaites cruelles. Des éliminations vécues comme des injustices. Et il y a ça. Ça, c’est une double confrontation où l’adversaire est tellement supérieur que malgré un changement de système et l’absence au coup d'envoi de ses deux tauliers du milieu de terrain (plus celle du joueur le plus cher de son histoire), il déroule pendant quatre-vingt-dix minutes, accueillant le coup de sifflet final avec un total détachement. "Ah, c’est fini? Bon, c’était sympa ce match, vite une douche et direction Madrid!" Dans la capitale espagnole, ce match qui aurait dû écrire une page de l'histoire du football français – constat un peu triste pour un huitième de finale – n'aura même pas été une péripétie.
Si les supporters parisiens n’oublieront pas où ils étaient lors du but de Sergi Roberto, comme tous les Français de plus de de quarante ans gardent malgré eux le souvenir d’Harald Schumacher, ce huitième de finale restera un rendez-vous manqué. Un an plus tard, le PSG est passé du rôle de perdant frustré à celui de perdant logique, les élucubrations du duo de beIN remplaçant le "NOOOON" de Paul Le Guen dans la bande son de ce mauvais film. La cuvée 2017/18 de la Ligue de champions se termine sans titre ni émotion. Sans possibilité de rassembler le pays autour d’une épopée, de faire oublier par le jeu les (compréhensibles) frustrations nées des millions dépensés.
Un adversaire pas intouchable
Comment un club qui a investi comme personne au mercato estival peut-il sembler à ce point démuni? En plus de l'absence de Neymar, parfois frustrant mais toujours utile pour occuper une défense et créer à partir de rien, le niveau de l’équipe en face est évidemment un facteur: en plus d’avoir un style qu’on retrouve peu en Ligue 1, le Real possède un effectif qui n’a peut-être aucun égal en Europe. Mais, si la plupart de ses joueurs ont évolué au niveau auquel on les imagine, les Madrilènes vivent tout de même une saison très compliquée que la lassitude ne peut pas entièrement expliquer.
Depuis des mois, Casemiro se fait balader par la moitié de la Liga, Varane relance dans les pieds d’un attaquant adverse une fois par match, Ramos va au marquage quand il en a envie et Benzema ne conclut pas. Hormis dans la création au milieu, même si Modric et Kroos ont aussi des hauts et des bas, c’est toute la colonne vertébrale qui toussote. Des problèmes que l’habitude des gros matches et un engagement total permettent de gommer ponctuellement, mais qui peuvent ressurgir s’ils sont ciblés. Si Benzema est celui qui a le plus galéré mardi, le plan de jeu espagnol était par exemple bien moins abouti que celui du Bayern.
Les galères du milieu
Le problème, c’est que l’axe parisien n’est un atout qu’en Ligue 1 et en phase de poules. Au milieu, il n’y a qu’un seul numéro 6 de très haut niveau, Thiago Motta, dont le corps masque mal ses trente-cinq printemps. À ses côtés, Rabiot, qui souhaite jouer relayeur mais n’affiche que rarement toutes les qualités du poste, et Verratti, dont les progrès depuis son arrivée à Paris sont rares et qui peut vite devenir une caricature de lui-même. Des rampes de lancement limitées à la création qui, devant eux, ont en Cavani un numéro 9 de profondeur talentueux mais au registre limité, qu’il vaut mieux éviter de solliciter dans la construction du jeu si on veut que l’édifice ressemble à quelque chose. Un profil d'attaquant qui, historiquement, brille peu en C1.
Hey @11tegen11, I just drew you the actual pass-map, so you can have a break. #PSGRMA pic.twitter.com/TLBjLk1RfD
— Omlett du fromage (@omlettdufro) 6 mars 2018
Pour progresser dans l’entrejeu par rapport à la saison dernière, Paris avait deux options: améliorer son jeu de transition ou sa maîtrise. En clair, ajouter des athlètes pas maladroits balle au pied ou des artistes. Le départ de Matuidi, soutier qui est là pour que les autres brillent, allait plutôt dans la deuxième direction, mais le recrutement n’a pas suivi. Et un constat s’impose: les Parisiens sont ici loin de ce qui se fait de mieux. Mardi, les trois milieux ont fait au total 24 passes aux trois attaquants, cinq seulement de Rabiot, le trident offensif touchant en moyenne 65 ballons. Pour le quatuor du Real, qui avait moins besoin d'attaquer, le total monte à 77 par tête.
La comparaison peut sembler déplacée mais un tour chez l’autre nouveau riche, Manchester City, suffit à éclairer les limites du PSG. Face à Chelsea deux jours plus tôt, Pep Guardiola a aligné un 4-3-3 avec Gündogan, De Bruyne et David Silva au milieu – mais aussi le très offensif Walker latéral droit et le meneur Zinchenko latéral gauche. Sans parler des deux stars replacées plus bas sur le terrain, y a-t-il, hormis un Pastore au volume de jeu aussi léger que son physique, un milieu parisien aussi créatif que Gündogan, pourtant placé récupérateur ce jour-là? Si Rakitic et Busquets, modèles que doivent suivre Rabiot et Verratti, sont indispensable à Barcelone, c'est aussi parce qu'ils ont avec eux un Iniesta qui invente des passes et un Messi qui redescend chercher les ballons et réinvente le foot.
Le Real en bloc
Disposé dans un 4-4-2 à plat qui est sans doute le meilleur dispositif pour priver l’adversaire d’espaces, avec ses deux lignes de quatre qui tolèrent l’absence de travail défensif des attaquants, le Real était un cousin de l’AS Monaco 2016/17. Ronaldo dans le rôle du buteur occupé par Falcao, Benzema qui alterne entre celui de Germain qui propose des solutions autour de lui et de Mbappé qui prend la profondeur, Asensio en meneur excentré à la Lemar, des latéraux capables de se projeter… Un peu plus de qualité de passe avec Kovacic dans l’entrejeu et des débordements avec Vazquez sur l’aile, mais rien de révolutionnaire.
Face à un tel adversaire, il fallait trouver des solutions entre les lignes, via Di Maria par exemple, en profitant du temps d’analyse que le trois contre deux au milieu doit offrir. Positionné à gauche, l’Argentin n’a jamais eu l’apport attendu. Et comme les projections de l’arrière n’ont jamais été menaçantes et que le jeu de passe ne déstructure pas les blocs solides, jamais les ailiers parisiens n’ont été en situation de un contre un. Compliqué dès lors d’arriver dans la surface, le PSG n’y jouant que 25 ballons, contre 45 pour les Madrilènes.
Trouver des coupables
Logiquement, Unai Emery ne devrait pas résister à cet échec, lui qui a déjà eu de la chance de survivre à celui de l’an dernier. Est-il responsable? Évidemment. Mauvaise tactique ou mauvaise application de ses joueurs, le résultat est le même: sa formation a joué à l’envers et il n’a pas trouvé les solutions. Et, une nouvelle fois, les Parisiens n’ont pas été à la hauteur mentalement. Cela ne remet pas en cause les qualités d’un entraîneur loué par tous ses anciens joueurs et qui a surperformé presque partout où il est passé. Mais le football n’a pas de mémoire.
Se faire accepter de David Villa à Valence, réussir à gérer Ever Banega et gagner trois coupes d’Europe de rang était sans doute plus difficile que de faire grandir le club de la capitale, même sans l'amener au titre. Mais quand un entraîneur de caractère semble – à tort ou à raison – dépassé par ses cadres, que son discours devient indéchiffrable et que son équipe termine un match décisif avec 29 tacles de moins qu’un adversaire qui aurait, lui, toutes les raisons d’être rassasié de trophées, il faut sans doute changer quelque chose. À condition de ne pas oublier de lever les yeux…
Car, au-dessus, il y a une direction sportive. Un recrutement, une gestion humaine, un projet. Une route à prendre, d’autant plus tranquille que l'argent permet de prendre des raccourcis et de faire marche arrière sans causer d'accident. Est-ce vraiment utile de lever des clauses à plus de 200 millions quand Berchiche et Kurzawa se battent pour une place de titulaire et qu’il n’y a pas de numéro 9 sur le banc? Le manque d'attraction de la Ligue 1 est-il la seule raison expliquant que la qualité moyenne de l'effectif n'a évolué qu'à la marge depuis plusieurs années? Tout n'est pas à jeter: semaine après semaine, Gonçalo Guedes prouve qu'il a tout de la super pioche. Très bien, mais c'est en prêt à Valence, dans un club en crise permanente qui a retrouvé de la tranquilité en nommant Marcelino, entraîneur inflexible au niveau tactique et disciplinaire, qu'il prouve ses qualités.
Le mot de la fin est pour Arrigo Sacchi, sur le plateau de Mediaset après le match. "Le Real a affronté un adversaire très faible. Le PSG est un groupe de joueurs, le mot ‘jeu’ peut paraître abstrait, difficile à décrire, mais il a fait toute la différence ce soir. Les idées, ça ne s’achète pas. Je pense qu’il manque le club. Il manque le club au PSG, il manque l’institution. Le club passe avant tout. Quand tu vois Verratti et son attitude, ça veut dire qu’il n’y a pas de club derrière. Emery est un très bon entraîneur, il n’est pas devenu nul. Il lui faut juste un club derrière, et surtout que les joueurs suivent ses idées." Unai n'est pas Pep, José ou Jupp. Mais s'il n'a pas réussi sa mission, peu d'entraîneurs le pourront.
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USA : coming out d’un ancien footballeur
Matt Pacifici , un ancien joueur de la Ligue majeure de football, a fait son coming-out le 20 janvier dernier, dans un post Instagram et a présenté son petit ami. Matt Pacifici, 25 ans, a déclaré à Outsports que depuis qu'il avait été forcé de quitter le sport qu'il aime après une sérieuse blessure, il y a deux ans, il a eu le temps de réfléchir à sa vie et est tombé amoureux.. «Lorsque vous êtes dans une relation qui vous rend heureux et que vous voyez sur les médias sociaux des personnes publier des photos à propos de leur petites-amies, ça fait bizarre de ne pas en faire partie», a déclaré Pacifici à Outsports. «Vous voulez que les gens sachent. Cette relation est celle qui me rend le plus heureux de ma vie. » L’heureux élu est Dirk Blanchat , qui, comme Pacifici, a grandi à Charlotte, mais vit maintenant à New York. «Jouer le rôle d'athlète professionnel hétérosexuel était beaucoup plus important pour moi à l'époque que d'être fidèle à moi-même», a déclaré Pacifici. C'est facile à comprendre. Comme tant d’athlètes d’élite, Pacifici envisageait de devenir un joueur de football professionnel depuis l’âge de 4 ans. Il ne voulait rien qui puisse potentiellement nuire à la réalisation de son rêve. "Plus il y aura de gens qui sortiront, plus il sera facile pour les autres de suivre." Maintenant, il ne sait pas comment ses coéquipiers auraient réagi. Il voit les efforts déployés par la MLS, ses clubs et divers athlètes. Il a également été témoin de la réaction de Collin Martin , un joueur qui, comme Pacifici, n’est pas connu , mais semble prospérer dans le championnat après son coming out Pacifici est le cinquième joueur actuel ou ancien joueur de la MLS à se présenter au public: Rogers, Martin, Matt Hatzke et David Testo . Il espère qu'en faisant son coming out, il contribuera à faciliter la tâche du prochain gars.
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Sylvain Tesson, écrivain voyageur confiné : «Le temps n’est pas un ennemi»
Organisé et soucieux du détail. Il est comme cela, Sylvain Tesson. Alors, il insiste et reprécise : « Web », dans son langage, se dit « Ouaib », une orthographe tout à lui qui dit la distance qu’il entend conserver avec la machine. Pour le reste, il n’est pas difficile en ces temps de confinement : il sait savourer les heures qui se traînent et l’immobilité, la solitude aussi, pourvu qu’il ait des livres. Et des cigares italiens.
Sylvain Tesson, 47 ans, chouchou des libraires et des lecteurs (500 000 ouvrages vendus cet hiver), écrivain voyageur, insatiable baroudeur, est reclus depuis un mois. Comme tout le monde. Covid-19 oblige. L’occasion d’une rencontre (à distance).
Il y a quelques semaines, vous étiez en Patagonie, puis dans les Alpes, et vous voici maintenant confiné en France ! Pour un écrivain voyageur parcourant la planète dans tous les sens, est-ce une punition ou une nouvelle expérience ?
SYLVAIN TESSON. Quelques heures avant le début de la quarantaine française, je me trouvais dans la montagne avec des camarades alpinistes, à la frontière italo-helvétique. L’Italie se barricadait. Nous sommes redescendus à temps. Nous aurions pu demeurer sur les crêtes, dans la fausse pureté, de bivouacs en cabanes. C’est la position de l’exil. Mais quel sens cela a-t-il de rester en altitude pendant que vos proches se démènent en bas ? Je suis revenu en France auprès de ma famille, vivre l’exil intérieur que le virus microscopique nous impose. L’Homme, hier encore, rêvait de s’augmenter !
Décrivez-nous ce que vous voyez de votre bureau. La bibliothèque, un objet, une photo. La vue par votre fenêtre, la terrasse… Cela vous inspire-t-il ?
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Je M’inscris
J’écris ceci sur une table de bois, chez mon père, dans mon ancienne chambre d’enfant (la quarantaine est une régression). Devant moi, un cendrier avec des Toscano italiens, les cigares des alpinistes du Val d’Aoste. La fumée est âcre, je ne vois pas comment un virus y résisterait. Au-dessus de la table, une rangée de livres : Nabokov, Soljenitsyne (c’est le rayon russe de la bibliothèque de Philippe Tesson, NDLR). Devant les livres, il y a l’image d’une Vierge souabe, et un petit bibelot qui représente Notre-Dame avant la Grande Catastrophe Moderne (l’incendie de 2019).
L’écrivain Sylvain Tesson, dans son appartement parisien en 2018. Emanuele Scorcelletti
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Qu’est-ce qui vous frappe, ces jours-ci, chez les Français ?
Des choses me rassurent. L’imagination revient au pouvoir. Chacun, bravement, comme il peut, invente un expédient pour traverser la réclusion déplorable. D’autres choses me désolent : sur le champ de bataille viral, prospèrent les mauvaises passions comme dans « le Hussard sur le toit », de Jean Giono. L’envie, la colère, les théories débiles relayées par le Ouaib, ce grand hachoir mental. Avant même de lutter, on cherche les coupables. On lance des accusations. « C’est untel, le fautif ! C’est un complot ! Voilà ce qu’il fallait faire ! Les élites nous masquent la vérité ! » Le Français est champion pour prévoir ce qui est déjà advenu. Il sait toujours quoi faire lorsqu’il n’a pas le pouvoir d’agir. Nous aimons chercher l’incendiaire à l’heure d’éteindre le feu. Chacun, muni de sa certitude, y va de sa solution. Elle est toujours simple. Or nous ne subissons pas une attaque frontale avec un ennemi coiffé d’un casque à pointe ou d’un turban de mamelouk. L’ennemi est volatil, invisible, fulgurant, intangible. Moi, j’aime faire les choses dans l’ordre. D’abord, je m’occupe de me réformer moi-même avant de vouloir sauver le monde.
Comment réagissez-vous à l’injonction : « Restez chez vous » ? Vous avez déjà, en quelque sorte, fait ces expériences de « retraites » et de « retraits »…
Non, ce n’était pas la même expérience. Personne ne m’avait lancé une injonction. La difficulté n’est pas tant de rester chez soi que d’y être contraint par quelque chose que nous ne maîtrisons pas et dont la nature invisible nous paraît abstraite ! Ma cabane en Sibérie, mon pigeonnier grec, les grottes tibétaines étaient des palais. Je disposais de sources, de livres, de vues somptueuses. J’étais libre d’être enfermé. Rien à voir avec ce qui nous est imposé actuellement. Au fond, l’Homme est-il fait pour rester chez lui ? Certains hommes, oui, d’autres, non. Je me garde de penser que l’Homme répond à des lois générales et qu’il est réductible à une définition unique. Il y a des professionnels de la réclusion : les moines, les sous-mariniers, les grands artistes, les Chartreux. Ceux-là aiment à vivre seuls. Il y a d’autres hommes qui ne s’épanouissent que par le contact social. Ceux-là souffrent. S’il y a un point commun entre les hommes, il se situe dans le rapport au temps. Nul homme ne veut vivre sans savoir de quoi sera fait son avenir. La difficulté réside davantage dans l’incertitude du temps que dans le confinement dans l’espace. Ces journées qui se ressemblent toutes.
Est-ce si différent de ce que vous viviez dans votre hiver sibérien ? Comment doit-on rythmer des journées si semblables ? Quels petits riens font l’essentiel ?
Un spéléologue, Michel Siffre, avait tenté une expérience terrible, lors de l’été 1962 : se claustrer seul, dans la grotte de Scarasson, à la frontière italienne. Il était resté deux mois à 100 mètres de profondeur. Privé d’horaires, sa notion du temps se dérégla. Sa principale difficulté n’avait pas été d’avoir froid mais de ne pas posséder de montre ! Son expérience prouvait que l’homme peut se sortir de l’épreuve s’il possède un solfège, c’est-à-dire une emprise sur le temps. Rien n’est pire que des heures sans formes ni contours. Les petits riens, ce sont les scansions de la vie, les saisons de la journée. Le printemps du matin, l’été de l’après-midi et l’automne du soir. Toutes les communautés de solitaires – militaires, scientifiques, religieux… – ont réfléchi au décompte des heures. Il ne faut pas devenir le plancton du temps : sinon, on dérive dans le flux.
En 1962, le spéléologue Michel Siffre a décidé de passer deux mois dans un gouffre glacé, à la frontière italienne, sans repère de temps. DR
Vous dites que, pour sortir le mieux possible de cette épreuve, il ne faut pas « engager de lutte contre le temps ». Qu’est-ce que cela signifie ?
Si je commence à me dire « encore trente-trois jours » et à faire une encoche sur le chambranle de ma porte, je serai malheureux. C’est comme en alpinisme. Au pied de la montagne, il vaut mieux penser au prochain mètre plutôt qu’au sommet. Le temps est un voyageur sans repos, pas un ennemi. « Passer le temps » est une marque de mépris à son égard. Vouloir le remplir, c’est gaver une oie. L’accompagner semble plus noble option.
On entend ici et là qu’il est temps de se recentrer. Pourquoi pas… Mais sur quoi ? Sur qui ?
« Recentrer » est une expression de footballeur. Nous avons au contraire l’occasion de sortir de nous-mêmes. De lire des livres. Romans et récits nous envoient mieux qu’un reflet de nous-mêmes : une vision de l’inconnu. Un écran est avant tout un miroir. Passer sa vie devant un miroir est une torture ! Comme c’est triste de n’avoir que soi-même pour horizon limite. Les deux frères du roman « Sur les falaises de marbre » (Ernst Jünger) vivent seuls, dans leur ermitage. Ils luttent contre la violence en étudiant les plantes, l’astronomie. Ils ne sont pas confinés dans le pire des confinements : soi-même.
A 4101 m, la barre des Ecrins est l’un des plus hauts sommets des Alpes. Sylvain Tesson l’a gravi en 2014 – en costume d’époque – pour commémorer la première ascension, en 1864. Parc national des Ecrins
Vous diriez que c’est un coup de semonce ? Que l’Homme doit s’interroger sur ce qu’il est en train de devenir ? Et que c’est un tout petit virus qui a sonné le « temps mort » ?
Je ne sais pas. C’est une épreuve. On peut en tirer des fables, des moralités, des conclusions. Beaucoup s’y emploient. Les uns y voient l’année zéro d’une nouvelle ère. Les autres pensent que tout recommencera. Ceux qui n’avaient rien vu prévoient déjà l’avenir. J’ose croire qu’un certain nombre d’entre nous se diront : « Tiens ? Je ne suis entré dans aucun magasin pendant des semaines et je n’en suis pas mort ! »
Un peu partout, on voit la nature montrer le bout de son nez. Les canaux sont redevenus transparents à Venise, des canards s’aventurent aux portes de Paris, on a même vu un loup sur une piste de ski à Courchevel… Qu’est-ce que ça veut dire ? Que l’Homme est trop… partout ? Trop présent ?
Oui, entre 1950 et 2020, nous sommes passés de 2,5 milliards à près de 8. D’un strict point de vue biologique, l’espèce humaine n’est pas en péril. Ce virus n’effectuera pas de grandes coupes dans l’ordre humain. Parallèlement, les autres espèces disparaissent, selon le principe de toute coexistence, biologique ou sociale : « Ote-toi de là que je m’y mette ! » Prétendre que nous sommes en surnombre voudrait dire que le premier geste écologique est le suicide. Personne ne se risque à cela, même pas les écologistes qui sont nombreux à se reproduire. Nous dominons numériquement la Création. Nous contrôlons le monde. Il y a des millions d’années, c’étaient les sauriens (reptiles, NDLR). Ils ont fini par abdiquer à cause d’une météorite. Ce virus sera-t-il notre météorite ?
Philippe Tesson, ici en 2019.
Certains s’en sortiront mieux que d’autres. Quelles sont les armes pour s’en sortir au mieux ? Quels bagages ?
Il y a plusieurs lignes d’inégalité. Bien entendu, la première est sociale. On ne vit pas la claustration à l’ombre de grands cèdres comme dans une chambre de bonne. En outre, il est plus agréable d’être entouré d’enfants bien élevés que de petits Peaux-Rouges criards à qui l’instruction publique a fait croire qu’ils étaient des génies. Quelques Français vivent une quarantaine agréable, sous les ombrages. D’autres continuent à faire marcher le navire, dans la soute. Mais il y a une autre ligne de fracture : certains aiment lire, d’autres non. Cette fracture-là n’est pas sociale. Quand le pays entier se met à adopter le règlement intérieur d’une bibliothèque municipale, les amateurs de livres se réjouissent, pas les autres. Face à la vie intérieure, règne l’inégalité. Souvenons-nous du film de Roberto Benigni, « la Vie est belle ». Dans un camp de concentration de Juifs, un père raconte des fables à son enfant pour lui épargner l’horreur de la réalité. En Irak, dans Mossoul libérée, j’ai rencontré un Arabe qui avait passé toute la guerre dans son appartement. Il racontait des fariboles à son fils, dans l’appartement. Un missile faisait trembler les murs : « C’est le voisin qui cherche un trésor ! » Toutes proportions gardées (car notre réclusion est très loin de ce degré de tragique), les acrobates de l’imaginaire sont dotés d’une arme contre l’ennui.
On n’a pas l’habitude du silence. Comment gère-t- on quelque chose d’aussi troublant que cela ?
Nous n’avons pas perdu l’habitude du silence. C’est l’ordre cyber-mercantile qui en a fait un ennemi. Le marché, comme l’eau, a horreur du vide. Si vous tenez à ce que les hommes deviennent des consommateurs dociles, il faut leur faire croire qu’un panier vide est une obscénité, et le silence, une anomalie à remplir de sirop.
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Est-ce qu’il faut lutter contre l’ennui ?
Il faut peut-être s’en prendre à soi-même. Il y a une phrase de Rainer Maria Rilke, dans les Lettres à un jeune poète. Elle est exigeante, elle peut sembler cruelle : « Si votre quotidien vous paraît pauvre, ne l’accusez pas. Accusez-vous vous-même de ne pas être assez poète pour appeler à vous ses richesses. » Plus facile de dire cela quand les conditions extérieures vous sourient, certes.
Qu’avez-vous éprouvé lorsque le président Emmanuel Macron a proposé aux Français, tout en leur demandant de rester enfermés, de lire ?
C’était une proposition plus qu’honnête. Tout le monde peut lire un livre. C’est un objet dont le rapport proportionnel entre la modestie du coût et l’immensité du bénéfice est gigantesque. L’alphabet français ne compte que 26 lettres. Savoir lire est facile, même si les pédagogues modernes ont du mal aujourd’hui à transmettre la méthode aux écoliers. Le livre est une véritable conquête de la démocratie.
VIDÉO. Macron : «Nous sommes en guerre» (Intégral du discours)
Pourquoi faut-il lire ? La littérature peut-elle être un secours dans cette période ?
Oui, quand les portes de la ville sont fermées, les corps, malades, les esprits, inquiets, ce serait dommage de se priver de ces fenêtres toujours ouvertes et à tous, accessibles.
La lecture peut être un effort pour beaucoup. Qu’est-ce que vous conseillez pour passer le cap de cet effort et glisser vers le plaisir ?
L’effort est cet exercice dont l’accomplissement permet d’oublier la peine et dont la cessation donne l’envie du recommencement. La lecture est comme le jogging. On rechigne à commencer, et, une fois lancé, on ne s’arrête plus. Or l’Etat ne limite pas le temps de lecture, contrairement à la distance de promenade. Liberté absolue pour le lecteur ! Pas d’attestation exigée ! Profitons-en, nous autres qui prétendons chérir la liberté.
Que lire quand on n’a pas lu depuis un an ? Depuis cinq ans ? Depuis dix ans ? Que faire découvrir à ses enfants ?
Tentons une petite liste de Noël. Il y a les livres de l’évasion : « l’Ile au trésor », de Robert Louis Stevenson, un manuel de la cavale pour les enfants ! Il y a les livres de la réclusion : « L’Odyssée de l’Endurance » (éditions Phébus). Sir Ernest Shackleton y raconte qu’en 1914, lui et ses marins ont passé une année, prisonniers des glaces, dans les ruines de leur bateau échoué ! Et puis, il y a les livres de la quarantaine heureuse comme « Un an de cabane », d’Olaf Candau (éditions Paulsen), un bijou de légèreté.
On en profite également pour visiter virtuellement des musées. Se balader à Orsay, à Paris, ou à la Galerie Tretiakov, à Moscou. Vous le faites ? Ça vous amuse ?
Non, je suis nul dans la manipulation des outils high-tech. En outre, il existe quelque chose de très ancien (que les imposteurs des nouvelles technologies nous ont fait oublier). Cela s’appelle la mémoire, les souvenirs, les livres, la conversation. Je me rappelle un moteur de recherche merveilleux, plein de surprises et d’applications : le cerveau !
On ne vous imagine pas franchement surfer sur les réseaux sociaux…
Non, les vespasiennes digitales de la grande chambre correctionnelle planétaire ne m’attirent pas tellement. Mais le Ouaib permet tout de même de se retrouver dans un salon ou au bistrot ! La romancière Clarisse Gorokhoff anime de brillants ateliers d’écriture en direct et en ligne, les Ateliers bohaime. Elle enrichit le temps par le verbe, la fantaisie et l’imagination.
Vous vous informez ? Comment ? Vous lisez la presse ? Vous regardez le journal de 20 Heures ?
Je regarde les oiseaux et me tiens au courant des nidifications. Puis je cherche la station spatiale internationale qui passe dans le ciel chaque soir. Les spationautes survolent l’homo sapiens, reclus sur Terre depuis 300 000 ans. Puis je m’informe du bilan des morts de la journée. Et le visage de la petite Vierge de mon bureau m’inspire de la compassion pour ces gens, fauchés en pleine inspiration.
Vous êtes resté longtemps sur un lit d’hôpital, après un grave accident, en 2014. Vous connaissez mieux que d’autres le personnel soignant. Qu’avez-vous envie de leur dire, ces jours-ci ?
Je n’avais pas manqué, à ma sortie d’hôpital, de dire que nous avions une armée valeureuse en uniforme blanc. Ces gens m’ont sauvé, alors que je ne le méritais point. Aujourd’hui, ils me font penser aux pilotes de la Royal Air Force de 1940-1941. Si l’Angleterre n’a pas été rasée par les avions allemands, c’est parce que quelques centaines de pilotes ont tenu bon. Churchill a dit dans une phrase célèbre (que je traduis comme un sagouin) : « Jamais autant d’hommes n’ont dû la vie à un si petit nombre » (en anglais, c’est mieux : « Never so much was owed by so many to so few »). L’Angleterre a tenu grâce à eux et aux discours de Churchill. Les armes et le verbe ! Aujourd’hui, les forces du front sanitaire sont nos pilotes. Reste au président à travailler ses discours de pédagogie et de galvanisation.
VIDÉO. Coronavirus : «Nous vaincrons», assure la reine d’Angleterre
On entend beaucoup dire qu’il y aura un « avant » et un « après ». Qu’il faudra tirer les leçons de cette période très particulière. Qu’appelez-vous de vos voeux ?
Je vois mal comment on pourra continuer à importer les monceaux de bimbeloteries de la manufacture chinoise, fabriqués par les esclaves de la dictature socialiste, transportées par un ballet incessant de containers. Peut-être redécouvrons-nous que la vocation de l’humanité n’est pas de vivre au marché aux puces. Peut-être va-t-on cesser de prendre le principe de frontières entre les êtres, entre les choses, entre les langues, entre les espaces, pour une abomination ! Mais peut-être que la grande carmagnole va reprendre de plus belle jusqu’au prochain bacille ! Reconnaissons que le président de la République, dans un discours, a évoqué l’idée d’une réforme spirituelle : l’Après ne sera pas pareil à l’Avant. Peut-être trouvera-t-il la force de ne pas faire de cette crise une parenthèse, mais un point final. Avec passage à la ligne.
A quoi ressemblera votre première journée à la sortie du confinement ?
Je resterai chez moi avec mes livres et mes Toscano. En me disant : « Je peux enfin reprendre la vie d’avant. »
Sur les traces d’Ulysse
A bord d’un voilier, l’écrivain voyageur se glisse dans le sillage d’Ulysse, héros grec de « l’Iliade » et « l’Odyssée » d’Homère. En 2017, de la Turquie à la Sicile, il a sillonné la Méditerranée, accompagné de spécialistes (volcanologue, botaniste, linguiste…) et d’habitants. Reprenant les principaux épisodes de « l’Odyssée », Sylvain Tesson fait halte à Hissarlik, sur les ruines turques de Troie, au mont Circé, en Italie, où vivait la sorcière qui transforma les hommes d’Ulysse en cochons… Un documentaire poétique qui explore les mythes fondateurs de notre civilisation.
« Dans le sillage d’Ulysse », série documentaire de Christophe Raylat. Avec Sylvain Tesson. Du 13 au 17 avril à 17h45 sur Arte, et disponible jusqu’au 15 juin sur Arte.tv
C. M.
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Petit à la ramasse
Afin d’étoffer le blog et en attendant de nouveaux contenus, j’ai décidé de regrouper des textes disséminés un peu partout sur le web ou dans mes dossiers personnels. J’en ai parfois (souvent) profité pour y ajouter des retouches.
Premier segment : les chroniques football faites dans le cadre de l’émission ‘C’est vous qui le dites’ sur Radio U 101.1 durant la saison 2014-2015.
Chronique datant de la fin d’année 2014 :
Nous avons pu apprendre, la semaine dernière, la possibilité que Thierry Henry mette fin à sa carrière de footballeur. Son club des New-York Red-Bulls étant éliminé de la MLS, son contrat non renouvelé, ce grand joueur se retrouve sans club à 37 ans.
Dans l’attente d’une conférence de presse prochaine de l’intéressé, on peut rendre hommage à sa carrière immense de footballeur. Champion du monde 1998 et vainqueur de l’Euro 2000 avec l’équipe de France, finaliste de la Coupe du Monde 2006, vainqueur de la Ligue des Champions 2009 avec le FC Barcelone, champion de France, d’Angleterre et d’Espagne, il aura marqué le football international pendant près de 15 ans par son sens du but et son intelligence. Intelligence sur et en dehors du terrain. Doté d’un flegme impressionnant, voire irritant pour certains. Il était sûr de lui, c’est certain. Il aimait, même après avoir marqué, garder son masque de Sir. Meilleur buteur de l’histoire de l’Equipe de France, deuxième du ballon d’or 2003 derrière Pavel Nedved, seul trophée majeur qui lui manque, membre du FIFA 100, sorte de Hall of Fame de la FIFA réunissant les plus grands joueurs de l’histoire, l’attaquant français laisse derrière lui une trace indélébile et un style unique, mélange de vitesse et de puissance, d’élégance et d’intuition.
Professionnel jusqu’au bout des ongles, et comment ne pas l’être pour durer au haut niveau pendant 20 ans, il a su différencier vie publique et vie privée, ne jamais rentrer dans un processus de starification tout en contrôlant son image. Le phrasé clair, la diction parfaite, image de leader sage et posé, il était à des années-lumières des joueurs assimilés flambeurs ou racailles. Mais derrière cette image presque sépia et ce résumé qui ressemble à une chronique mortuaire, il faut garder à l’esprit que ceci n’est que le début d’une nouvelle carrière pour Thierry Henry. Véritable mordu de football, et de sport en général, l’homme peut, au choix, être un consultant de talent, ce qu’il a déjà fait durant la coupe du monde pour la BBC, ou tenter de devenir un entraîneur. Il peut tout aussi bien mener une retraite paisible, mais nul doute qu’il ne sera jamais éloigné des terrains de football.
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A côté de cette information relayée parmi les initiés, propice aux souvenirs nostalgiques du duo Henry-Trezeguet ou de l’époque victorieuse d’Arsenal, il y a eu le séisme Emmanuel Petit. Petit, le 3-0 du ‘et 1, et 2, et 3-0’, qui, une fois de plus, est arrivé armé de son glaive, crachant sur les gueux, du haut de son beau cheval blanc : “En Angleterre, il a une statue. Cela veut dire beaucoup de choses. Il est adulé là-bas, ça vous dérange? Alors regardez ailleurs! Cela me fatigue. Que peut-on reprocher à Thierry Henry? Sa main contre l’Irlande? Il a aidé à la qualification en Coupe du Monde! L’Afrique du Sud? Il n’a rien fait. La France est hypocrite et lâche. Parfois je me dis qu’en ayant été envahis par les Allemands, on serait mieux dirigés aujourd’hui.” Et de continuer : “J’ai beaucoup de mal avec les Français. Je n’ai jamais vu un peuple aussi arrogant, suffisant, menteur et hypocrite.”
Le procès qu’Emmanuel Petit fait, qu’il sérine à chaque fois contre tout et tout le monde, qu’il fait contre les Français, contre les médias, est odieux. Thierry Henry a été 3 fois sur le podium des sportifs préférés des Français, il a été élu 5 fois joueur français de l’année et une grande partie de l’Angleterre l’a longuement critiqué après sa main contre l’Irlande. Et Thierry Henry n’a pas encore annoncé sa retraite sportive, et il ne mérite, pour un pays comme la France, qu’un hommage appuyé de la part des rédactions sportives qui ne manqueront pas de le faire, ce qui sera déjà très bien. Bien sûr, on laissera M. Petit continuer de parler au nom de la liberté d’expression, et aussi pour ne pas l’enfermer encore plus dans sa marginalité. Emmanuel Petit devient stupide et paranoïaque. Il s’invente un esprit révolutionnaire tendance anarcho de droite mais ses arguments ne valent rien, il s’appuie sur un vide intellectuel et culturel, et quand je dis culturel je parle avant tout de culture sportive.
Un numéro de Sofoot datant de septembre 2007, contenait une interview d’Emmanuel Petit. Coïncidence, en une du magazine il y avait Thierry Henry. J’ai relu cette interview que j’avais trouvé édifiante il y a 7 ans et qui est un concentré d’idioties. Petit y multiplie les cibles, les contradictions, les insultes vulgaires, l’arrogance, la condescendance. Je ne vais pas m’acharner sur lui, ni mettre en avant ses propos abscons mais il faut bien s’arrêter sur cette phrase sur les allemands. “Parfois, je me dis qu’en ayant été envahis par les allemands, on serait mieux dirigés aujourd’hui.” Bien sûr, il a tenté de donner un autre sens à sa phrase en disant après coup qu’il voulait parler de l’Allemagne de Merkel... Navrante tentative. Comment peut-on passer d’un sujet sur Thierry Henry à la bêtise des Français et à la période de l’Occupation en 3 phrases ? Comment peut-on avoir autant de haine en soi pour, d’un sujet sur un joueur de foot, en venir à insulter et à mettre dans le même sac 65 millions de personnes, à empiéter avec le racisme en prêtant vices et défauts à tout un peuple ?
Dimanche 10 décembre 2014, il y avait un homme, maladroit, anxieux, qui a pris la parole. Il n’était pas à l’aise, il avait du mal à lire son texte mais il était touchant, il était beau. Des gens s’étaient réunis pour l’écouter, on allait lui remettre le Prix Nobel de littérature. Il s’agit de Patrick Modiano. Modestement mais humblement, comme si on avait dû le pousser sur la scène, il a parlé. Il est français, Patrick Modiano, et il a écrit sur la France. Il n’est ni arrogant, ni suffisant, ni menteur, ni hypocrite, plutôt l’absolu contraire. Il a écrit sur la France de l’Occupation. Thierry Henry aura son hommage, en 16/9ème et prime-time sur TF1, et on le verra encore dans 20 ans sur un banc ou sur un plateau télé, n’ayez crainte M. Petit. Mais combien auront-lu ce discours fait d’intelligence, d’honnêteté, de modestie, et mieux, l’auront vu, cet homme maladroit le front perlé de sueur parce qu’il devait s’exprimer devant 200 personnes ? Et combien liront encore son oeuvre dans 20 ans ?
On imagine ce que cela a dû lui coûter d’écrire et réécrire son discours, chercher les formules justes, faire des sacrifices, des coupes, s’entraîner encore et encore, s’assurer que tout le monde comprenne. Le rendu final était beau et émouvant, et il n’y avait ni haine, ni jalousie, ni supériorité. Réfléchir avant d’écrire, avant de parler, principe moral. Dans le dernier livre de Patrick Modiano, Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier, il y a une phrase pour vous, M. Emmanuel Petit : “A cause d’une trop longue solitude, vous devenez méfiants et ombrageux vis-à-vis de vos semblables et vous risquez de commettre à leur égard une erreur d’appréciation. Non, ils ne sont pas si méchants que ça.”
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Abu Dhabi & Dubai : Villes d’opportunités et d’esclavage moderne
Abu Dhabi & Dubai: Ciudades de oportunidades y de esclavitud moderna (ver texto en español abajo)
Pierre Arnold
Abu Dhabi, îles artificielles, tours et développements immobiliers.
En février 2020 je me suis rendu à Abu Dhabi pour présenter une publication sur laquelle j’ai travaillé à ONU-Habitat Mexico dans un atelier du 10ème Forum Urbain Mondial. Cette édition du FUM, principale conférence mondiale sur les villes organisée tous les deux ans par ONU-Habitat, avait pour thème « Villes d’opportunités : relier culture et innovation », dans le décor particulier d’Abu Dhabi, capitale des Emirats Arabes Unis (EAU).
Abu Dhabi, salle de prière dans l’enceinte de l’ADNEC qui accueille le FUM.
Plus de 15 000 personnes sont venues à cette occasion s’émerveiller devant les tours, musées, mosquées, centres commerciaux, hôtels et palais luxueux d’Abu Dhabi (3 millions d’habitants) et les îles artificielles, tours encore plus nombreuses et hautes, pistes de ski indoor, transports de dernière génération, zouks et espaces publics de sa voisine Dubaï (3 millions d’habitants également). En ce qui me concerne, j’en ai surtout profité pour me faire une impression d’un monde nouveau pour moi à travers les habitants de ces villes, travailleurs migrants essentiellement.
Les migrants ne sont pas difficiles à trouver, ils représentent environ 87% de la population des EAU. Ceux qui viennent d’autres pays du monde arabe, d’Europe, de Chine ou de Singapour y font du business, travaillent dans le pétrole et la gaz, la finance, l’architecture et la construction, l’aviation, la grande distribution, le luxe, voire même dans le secteur public (Etat, municipalités, entreprises publiques de services, etc.). Ceux qui viennent d’Inde, du Bangladesh, du Népal, du Pakistan ou encore d’Ouganda, du Ghana, du Nigeria ou de Guinée conduisent les taxis, sont gardiens et veilleurs de nuits, ouvriers de la construction ou de l’industrie, employés de nettoyage dans l’hôtellerie, etc.
Dubaï, un travailleur migrant nettoie la plage face au seul hotel 7 étoiles du monde, Burj Al Arab.
Taxi à Abu Dhabi
Durant ces quelques jours, j’ai rencontré des chauffeurs de taxi venu de tous ces pays dans lesquels ils étaient mécaniciens, commerçants ou même ingénieur génie civil, mais qu’ils ont décidé de quitter pour tenter de gagner plus d’argent dans les Emirats. Dans leur pays d’origine, des agences émiraties les recrutent en leur promettant qu’ils auront un bon salaire, 4000 dirhams (1000€) par mois et le logement assuré.
Dubaï, taxi pakistanais profitant de quelques minutes de repos.
En arrivant c’est un scénario un peu différent qui se présente à eux… Le salaire de base c’est 800 dirhams (200€) par mois, et le reste ce sont des commissions qui dépendent du rendement. Plusieurs taxistes confirment que pour atteindre 4000 dirhams, il faut travailler au moins 14h par jours 6 jours par semaine. Clement du Ghana, 24 ans, me commente « il n’y a pas de maximum, si tu veux travailler 20h par jours 7 jours sur 7, tu peux arriver à gagner 6000 dirhams (1500€) mais tu finis très fatigué et tu peux faire des erreurs ». Les erreurs, par exemple des excès de vitesse, oubli de clignotant, déposes de voyageurs dans des zones interdites au stationnement, coutent cher aux chauffeurs. Hossain, chauffeur pakistanais explique qu’ « environ une voiture sur cinq qui circule ce sont des voitures banalisées de l’autorité de contrôle du traffic et ils nous mettent des amendes. A la fin du mois sur ta fiche de paie tu découvres -500 dirhams pour ceci, -800 pour cela… tu ne sais pas bien pourquoi ».
Abu Dhabi, quartier industriel de Mussafah.
Tour à tour
Deux ouvriers de la construction de Guinée Conakry rencontrés dans un bus me racontent que pour eux les conditions de travail sont tout aussi peu enviables… Ils travaillent 12 heures par jour 6 jours par semaine. Comme cela fait 3 mois qu’ils n’ont pas été payés pour leurs services, ils cherchent un autre boulot. « On nous a trahi, on nous a dit qu’en arrivant on nous donnerait 3000 DHS pour nous installer et 2000 DHS par mois. A l’arrivé on nous a donné 1000 DHS par personne et on n’a jamais eu plus de 1000 DHS par mois, ce n’est pas juste ».
L’un de ces ouvriers, trentenaire, me demande comment on fait pour devenir footballeur en France, comme son compatriote champion du monde Paul Pogba… L’autre commente « la France c’est son rêve, il ne parle que de partir là-bas ». Je ne veux pas lui briser son rêve, mais lui raconte quand même que les footballeurs professionnels sont recrutés dès l’adolescence et que les migrants en France ne sont pas très privilégiés non plus, mais qu’au moins il pourrait y communiquer plus facilement en français et y aurait une meilleure qualité de vie qu’ici.
Dubaï, deux nouvelles tours en construction face à la Burj Khalifa, la tour la plus haute du monde (830m de haut).
Enfermés dehors
En arrivant ici, l’autre désillusion ce sont les conditions d’hébergement pour les travailleurs migrants. Les entreprises qui les embauchent leur permettent d’être temporairement hébergés, entassés dans des dortoirs de 4 à 14 lits, mais dans lesquels dorment souvent plusieurs personnes : certaines le jour et d’autres la nuit.
Abu Dhabi, un centre d’hébergement de travailleurs migrants à Mussafah
Dans les ensembles de logements qui ressemblent à des prisons avec leur murs d’enceintes et entrées sécurisées, on trouve des mosquées, des pharmacies, des supérettes et éventuellement des stands de nourriture. Interdiction de cuisiner, d’introduire des bagages encombrants ou d’avoir de la visite. Pas de distractions, pas d’intimité. Tout est pensé pour qu’on y passe peu de temps, de façon à être principalement dehors, à travailler. Certains préfèrent même chercher par eux mêmes des colocations quitte à payer mais vivre plus décemment.
Abu Dhabi, un centre d’hébergement de travailleurs migrants à Mussafah
Ayant entendu parler par plusieurs chauffeurs de taxi d’un endroit appelé Mussafah dans la banlieue sud d’Abu Dhabi, j’ai voulu aller y jeter un œil par moi-même. C’est Nasser, originaire du sud de l’Inde qui m’y amène. Il a 55 ans et travaille depuis 10 ans dans l’entreprise de taxis d’Abu Dhabi. Son anglais et son arabe sont approximatifs, il est assez discret, mais ça se voit qu’il connait bien les environs. Quand je lui demande son endroit préféré dans la ville, il sourit et me dit « aucun, tout est pareil », puis il réfléchit « peut-être la Corniche, mais je ne fais qu’y déposer des voyageurs, je n’y suis jamais allé tout seul pour me promener ».
Abu Dhabi, un centre d’hébergement de travailleurs migrants à Mussafah
Nasser me conduit dans les rues du quartier industriel de Mussafah dans lesquelles se suivent les énormes ensembles de logements « Worker Cities », les entrepôts et les usines, des supermarchés, les stationnements remplis de taxis. Rien que dans son ensemble d’hébergement, il y a 36 immeubles de 4 étages qui comportent chacun 30 dortoirs de 4 lits, soit 17 280 lits. Il veut me montrer l’intérieur et me fait entrer à l’aide de sa carte magnétique. Nous avançons dans la cour entre les bâtiments, mais sommes vite rattrapés par un garde de sécurité qui nous ramène à la sortie tout en grondant Nasser en arabe et en anglais, en lui disant qu’il sait très bien qu’il n’a pas le droit de faire entrer qui que ce soit sans demander l’autorisation au poste de sécurité.
Abu Dhabi, un centre d’hébergement de travailleurs migrants à Mussafah
Opportunités de l’esclavage moderne
Jusque dans les années 1960, les 7 émirats aujourd’hui unis n’étaient qu’une terre désertique sans valeur du Sultanat d’Oman, sous contrôle britannique, alors seulement peuplés de quelques villages de pêcheurs et d’éleveurs, puis la découverte de l’or noir transforme radicalement le pays. Aujourd’hui, les citoyen.ne.s émiratis – seulement 13% de la population rappelons-le - ne manquent de rien et n’ont pas besoin d’étudier ou de travailler pour vivre. Lorsqu’ils/elles se marient, leur Etat leur offre une résidence luxueuse et de l’argent. Evidemment certain.e.s ont fait des études à l’étranger ou dans les universités locales et travaillent dans les postes de direction des différents entreprises publiques ou privées du pays, mais l’oisiveté et l’obésité de cette caste privilégiée et assez édifiante.
Abu Dhabi, employés d’une usine de sidérurgie à Mussafah
Pour Waleed, architecte-urbaniste palestinien arrivé il y a 15 ans dans les EAU et qui a travaillé sur d’importants projets de construction publics et privés, la règle d’or avec les clients émiratis, c’est la confiance et le respect des délais. Pour gagner des projets ici, les entreprises doivent avoir des équipes sur place pour aller aux réunions en personne et faire ce qu’il faut pour atteindre les engagements sans se plaindre. Et ca ne réussit pas à tout le monde, certaines entreprises ne prospèrent pas dans ces règles du jeu.
Abu Dhabi, quartier résidentiel dense construit dans les années 1970
En ce qui concerne les migrants pauvres, ils n’ont pas été forcés de venir travailler dans les EAU comme au temps de l’esclavage en Europe et dans les Amériques, néanmoins on leur a menti pour les faire venir, et une fois qu’ils sont sur place, difficile de rentrer chez eux humiliés et sans avoir ramené un peu d’argent. Ils y resteront en tout 3 ans, 5 ans ou même 15 ans, y voyant l’opportunité de mettre de l’argent de côté pour en envoyer chaque mois à leurs femmes et enfants, ou pour payer leurs dettes. Ici ils préparent leur projet de vie et professionnels pour leur retour au pays : « acheter un taxi », « avoir mon magasin de chaussures et de vêtements pour enfants », « arrêter de travailler et profiter du temps qu’il me reste avec mes petits-enfants », « monter mon business, je ne sais pas encore bien dans quoi », « payer une bonne école à mes fils ».
Pour un chauffeur népalais dont la maison familiale s’est effondrée lors du séisme de 2015, tuant sa mère et un tiers des habitants de son village, l’objectif est de reconstruire la maison familiale, car l’aide du gouvernement ne permet guère de reconstruire plus qu’une petite pièce. Il rentrera au Népal après l’exposition universelle de Dubai 2020, car le négoce sera bon avec l’afflux de touristes, mais surtout « je n’aurai jamais plus l’occasion d’aller à une exposition universelle, je crois que ça va être incroyable de pouvoir y assister ».
Dubaï, axe principal de l’autoroute urbaine et du métro aérien.
Malgré ces opportunités de rentrer dans leurs pays en améliorant leur qualité de vie et leur statut social, ces hommes sacrifient leurs meilleures années de jeunesse, loin de leurs familles et de leurs enfants qui grandissent sans eux. « On communique par Whatsapp, mais comme les appels et les vidéos sont bloquées dans les EAU, c’est seulement par message, ce n’est pas suffisant ». « La dernière fois que je suis rentré chez moi, ma fille de 6 ans m’a dit qu’elle n’avait pas de père, qu’elle n’avait besoin que de sa mère, j’étais déchiré ».
Plusieurs de ces hommes parlent eux même d’esclavage moderne. Richard, jeune chauffeur de taxi Ougandais me dit que le pire de tout c’est que les Emiratis ne les respectent pas, ils les considèrent comme des animaux. « Un policier m’a arrêté parce que selon lui je n’étais pas sur la bonne voie au moment de tourner à gauche pour faire demi-tour. Il m’a fait payer une grosse amende. Je lui ai dit que je ne savais pas que ça ne se faisait pas comme ça et il m’a dit ’si tu ne sais pas rentre dans ton pays’. Les gens d’ici nous méprisent et nous le font sentir à la première occasion ».
Après les échanges de quelques phrases, de l’empathie et d’une poignée de main, plusieurs de ces hommes me remercient d’avoir pris le temps de leur parler. « On n’a pas l’habitude qu’on nous adresse la parole », et je sens dans leurs sourires et regards qu’en m’intéressant à eux, ils récupèrent un peu de dignité…
Dubaï, réunion entre amis sur un terrain vague du centre ville.
Seulement, un seul chauffeur de taxi, un jeune pakistanais, me dit que pour lui Dubai et son fonctionnement sont une bonne chose. « Je suis un homme pauvre, j’ai grandi dans un pays sans opportunité pour les jeunes, et ici je peux travailler et faire de l’argent. Je crois que c’est bien ce que fait ce pays ». Face à mes commentaires sur les conditions d’hébergement et les inégalités, le tourisme du luxe face à l’exploitation des travailleurs migrants il insiste « je ne me plaints pas, je suis pauvre et ici c’est ce tourisme qui me paye. Si tu veux travailler tu peux. De là où je viens, la délinquance et a guerre sont une menace constante, c’est dangereux, ici au moins c’est un pays totalement sûr ». Effectivement, étant donné que les émiratis ont tout ce dont ils ont besoin et que les migrants sont sous la menace permanente de se faire déporter chez eux au moindre pas de côté, la criminalité et le vol sont inexistants dans le pays.
Dubaï,ville vibrante, jour et nuit.
Que faire depuis l’occident et les nations unies
Aller vivre et travailler aux Emirats est une décision individuelle des migrants. Dans cette monarchie autoritaire ce qui n’existe pas ce sont les droits collectifs, les syndicats, les mouvements sociaux ou les guichets pour aller se plaindre. Mécontents, allez voir ailleurs. Cependant la réputation de Dubai a déjà été ternie par la diffusion dans les médias internationaux de reportages sur les camps de travailleurs de la construction, privés de leurs passeports, ce qui a obligé l’Emirat à améliorer quelque peux les conditions de travail et d’hébergement.
Dubaï, skyline depuis le métro aérien.
L’Occident a d’une part la responsabilité historique de la pauvreté, du sous-développement et de la situation politique des pays d’origine des migrants qui arrivent aux EAU, et d’autre part une politique migratoire on ne peut plus critiquable et meurtrière pour les migrants qui tentent de passer la Méditerranée ou la frontière Mexique - Etats-Unis pour améliorer leurs conditions de vie. Les gouvernements européens et d’Amérique du Nord sont également responsables de l’instabilité chronique au proche et moyen orient, armant les belligérants et observant les peuples s’entre-tuer et générer des millions de réfugiés Palestiniens, Syriens, Libyens, Kurdes, Yéménites, etc. Il serait donc mal venu de leur part de faire la morale aux EAU, au Qatar, au Koweit, à Barhein ou autre sur leur politique migratoire ou leur droit du travail.
Cependant, offrir à ces pays d’organiser des grands événements internationaux comme la coupe du monde de la FIFA, l’exposition universelle ou le Forum Urbain Mondial revient à cautionner depuis les instances internationales du sport et de la culture, ainsi que depuis les Nations Unies leur mode de fonctionnement et leur rôle dans la mondialisation, basé sur l’exploitation humaine. Fermer les yeux sans conditionner l’accueil de ces événements à améliorations socio-économiques et de redistribution des richesses ne fait qu’aggraver la situation alarmante de ces pays, dénoncée fréquement par Amnesty International : https://www.amnesty.org/fr/countries/middle-east-and-north-africa/united-arab-emirates/report-united-arab-emirates/
Dubaï, transport fluvial dans le centre.
ESPAÑOL
Abu Dabi y Dubái: Ciudades de oportunidades y de esclavitud moderna
Por Pierre Arnold
En febrero de 2020 viajé a Abu Dabi para presentar una publicación en la que trabajé en ONU-Hábitat México en un taller del décimo Foro Urbano Mundial. Esta edición del FUN, la principal conferencia mundial sobre ciudades organizada cada dos años por ONU-Hábitat, tuvo el tema "Ciudades de oportunidad: conectar la cultura y la innovación" en el entorno particular de Abu Dabi, capital de los Emiratos Árabes Unidos (EAU).
Dubái, vista de la ciudad y de la torre Burj Al Arab
Más de 15.000 personas se maravillaron con las torres, museos, mezquitas, centros comerciales, hoteles y palacios de lujo de Abu Dabi (3 millones de habitantes) y las islas artificiales, incluso más numerosas y altas, pistas de esquí de interior, transporte de última generación, zouks y espacios públicos en la vecina Dubái (3 millones de habitantes también). Por mi parte, he aprovechado principalmente la oportunidad para aprender de un nuevo mundo para mí a través de los habitantes de estas ciudades, principalmente los trabajadores migrantes.
Los migrantes no son difíciles de encontrar, representan alrededor del 87% de la población de los EAU. Los de otros países del mundo árabe, Europa, China o Singapur hacen negocios allí, trabajan en sectores como petróleo y gas, finanzas, arquitectura y construcción, aviación, gran distribución, lujo e incluso en el sector público. (estado, municipios, empresas de servicios públicos, etc.). Los de la India, Bangladesh, Nepal, Pakistán o Uganda, Ghana, Nigeria y Guinea conducen taxis, son vigilantes nocturnos, obreros de la construcción o industria, trabajadores de limpieza en hoteles, etcétera.
Dubái, migrantes de Pakistan o India
Taxi en Abu Dabi
Durante estos días, conocí a taxistas de todos estos países en los que eran mecánico, comerciante o incluso ingeniero civil, pero decidieron irse para tratar de ganar más dinero en los Emiratos. En sus países de origen, las agencias emiratíes los reclutan con la promesa de que tendrán un buen salario, 4000 dirhams (1000 euros) al mes y la vivienda asegurada.
Dubái, transporte fluvial en el centro
Al llegar es un escenario ligeramente diferente que se presenta a ellos... El salario básico es de 800 dirhams (200 euros) al mes, y el resto son comisiones que dependen del rendimiento. Muchos choferes confirman que para llegar a 4000 dirhams, uno tiene que trabajar al menos 14 horas al día 6 días a la semana. Clement, de 24 años de Ghana, me dice que "no hay máximo, si quieres trabajar 20 horas al día 7 días a la semana, puedes ganar hasta 6000 dirhams (1500 euros) pero terminas muy cansado y puedes cometer errores". Los errores, como el exceso de velocidad, el olvido de luces intermitentes, el dejar a los pasajeros en áreas sin estacionamiento autorizado, son caros para los conductores. Hossain, un conductor pakistaní, me explica que "aproximadamente uno de cada cinco coches que andan por las calles son coches de la autoridad de control de tráfico y nos ponen multas. Al final del mes en tu hoja de pagos descubres -500 dirhams para esto, -800 para lo otro... y ni sabes por qué”.
Abu Dhabi, vista de la Corniche, malecón turístico la ciudad.
Torre tras torre
Dos trabajadores de la construcción de Guinea Conakry que conocí en un autobús me contaron que para ellos las condiciones de trabajo son igual de poco envidiables... Trabajan 12 horas al día, 6 días a la semana. Dado que no han sido pagados por sus servicios durante 3 meses, andan buscando otro trabajo. "Nos traicionaron, nos dijeron que cuando llegáramos nos darían 3000 DHS para instalarnos y 2000 DHS por mes. A la llegada nos dieron 1000 DHS por persona y nunca tuvimos más de 1000 DHS de salario por mes, eso no es justo".
Uno de estos trabajadores, de unos treinta años, me pregunta cómo se hace para volverse futbolista profesional en Francia, como su paisano campeón del mundo Paul Pogba... El otro me comenta “Francia es su sueño, sólo habla de ir allí". No quiero romper su sueño, pero aún así le explico que los futbolistas profesionales son reclutados cuando son adolescentes y que los migrantes en Francia tampoco son muy privilegiados, pero que al menos podría comunicarse más fácilmente en francés y tendría una mejor calidad de vida que aquí.
Dubái, construcción de un edificio nuevo en Kite Beach
Encerrados afuera
Al llegar aquí, la otra desilusión son las condiciones de alojamiento para los trabajadores migrantes. Las empresas que los contratan les permiten ser alojados temporalmente, hacinados en dormitorios de 4 a 14 camas, pero en las que a menudo duermen varias personas: algunas durante el día y otras por la noche.
Abu Dhabi, conjunto habitacional para trabajadores migrantes en Mussafah.
En los conjuntos de viviendas que parecen prisiones con sus cercas y entradas seguras, hay mezquitas, farmacias, minimercados y a veces puestos de comida. No se permite cocinar, introducir equipaje voluminoso o tener visitas. Nada de distracciones, nada de privacidad. Todo está diseñado para que se pase poco tiempo allí, para estar principalmente fuera, trabajando. Algunos migrantes incluso prefieren buscar por su cuenta apartamentos compartidos, aunque les cueste algo, para poder vivir más decentemente.
Abu Dhabi, conjunto habitacional para trabajadores migrantes en Mussafah.
Después de haber oído de varios taxistas sobre un lugar llamado Mussafah en los suburbios del sur de Abu Dabi, quise echar un vistazo a este lugar por mí mismo. Nasser, nativo del sur de la India, me trajo allí. Tiene 55 años y ha trabajado durante 10 años en la compañía de taxis de Abu Dabi. Su inglés y árabe son aproximados, es bastante discreto, pero se ve que conoce bien el entorno. Cuando le pregunto sobre su lugar favorito en la ciudad, sonríe y dice "ninguno, todo es igual", y luego piensa "tal vez la Corniche, pero sólo estoy dejando a los viajeros allí, nunca he estado allí solo para pasear".
Abu Dhabi, trabajadores indios en su conjunto habitacional en Mussafah.
Nasser me lleva por las calles del distrito industrial de Mussafah donde se suceden enormes conjuntos dormitorios "Ciudades de Trabajadores", galpones, fábricas, supermercados y estacionamientos llenos de taxis. En tan solo su conjunto habitacional, hay 36 edificios de 4 plantas, cada una con 30 dormitorios de 4 camas, o sea 17.280 camas. Quiere mostrarme el interior y me abre el acceso al recinto con su tarjeta magnética. Avanzamos en el patio entre los edificios, pero rápidamente nos alcanza un guardia de seguridad que nos acompaña a la salida mientras regaña a Nasser en árabe e inglés, diciéndole que sabe muy bien que no tiene derecho a traer a nadie sin pedir permiso al personal de seguridad.
Abu Dhabi, trabajadores migrantes en Mussafah.
Oportunidades para la esclavitud moderna
Hasta la década de 1960, los siete emiratos, ahora unidos, no eran más que una tierra desértica sin valor del Sultanato de Omán, bajo control británico, poblada sólo por unas pocas aldeas de pescadores y ganaderos, pero luego, el descubrimiento del oro negro transformó radicalmente el país. Hoy en día, los ciudadanos emiratíes -sólo el 13% de la población vale la pena recordarlo- no carecen de nada y no necesitan estudiar ni trabajar para vivir. Cuando se casan, su estado les ofrece una lujosa residencia y dinero. Obviamente algunos han estudiado en el extranjero o en universidades locales y trabajan en los puestos directivos de las diversas empresas públicas o privadas del país, pero la ociosidad y obesidad de esta casta privilegiada y bastante edificante.
Para Waleed, un arquitecto-planificador palestino que llegó a los EAU hace 15 años y ha trabajado en grandes proyectos de construcción públicos y privados, la regla de oro con los clientes emiratíes es la confianza y el respeto por los plazos. Para ganar proyectos aquí, las empresas necesitan tener equipos en el sitio para ir a reuniones cara a cara y hacer lo que sea necesario para cumplir con los compromisos sin quejarse. Esto no resulta a cualquiera y algunas empresas no prosperan aquí con estas reglas del juego.
Dubái, contrastes culturales
En cuanto a los migrantes pobres, no se han visto forzados a trabajar en los EAU como en los días de esclavitud en Europa y las Américas, sin embargo, se les ha mentido para atraerlos, y una vez que están allí, es difícil regresar a casa humillado y sin traer de vuelta algo de dinero. Permanecerán allí por un total de 3 años, 5 años o incluso 15 años, viéndolo como una oportunidad para ahorrar dinero, enviar remesas a sus esposas e hijos, o para pagar sus deudas. Aquí preparan su vida y sus planes profesionales para su regreso a casa: "comprar un taxi", "tener mi tiendita de zapato de ropa para niños", "dejar de trabajar y disfrutar del tiempo que me queda con mis nietos", "establecer mi negocio, no sé bien en qué todavía, "pagarles una buena educación a mis hijos".
Para un conductor nepalí cuya casa familiar se derrumbó en el terremoto de 2015, matando a su madre y a un tercio de los residentes de su pueblo, el objetivo es reconstruir la casa familiar, ya que la ayuda del gobierno no dio para más que para reconstruir un cuarto pequeño. Volverá a Nepal después de la Exposición Universal de Dubái 2020, porque el negocio de taxi será bueno con la afluencia de turistas, pero sobre todo "nunca más tendré la oportunidad de ir a una exposición universal, creo que será increíble poder asistir".
Dubái, tienda de textiles en el centro
A pesar de estas oportunidades de regresar a sus países mejorando su calidad de vida y estatus social, estos hombres sacrifican sus mejores años de juventud, lejos de sus familias y hijos que crecen sin ellos. "Nos comunicamos a través de Whatsapp, pero como las llamadas y los vídeos están bloqueados en los EAU, es sólo por mensaje, no es suficiente". "La última vez que llegué a casa, mi hija de 6 años me dijo que no tenía padre, que sólo necesitaba a su madre, me destruyó".
Muchos de estos hombres mencionan una condición de “esclavitud moderna”. Richard, un joven taxista ugandés, me dice que lo peor es que los emiratíes no los respetan, los tratan como animales. "Un policía me arrestó porque, según él, no estaba en el carril correcto cuando me di la vuelta a la izquierda. Me hizo pagar por una multa grande. Le dije que no sabía que no se hacía así y me dijo 'si no sabes vuélvete a tu país'. La gente aquí nos desprecia y nos lo hace sentir cada vez que puede".
Abu Dhabi, barrio residencial céntrico de los años 1970.
Después de intercambiar algunas frases, empatía y un apretón de manos, muchos de estos hombres me agradecen el tiempo que dediqué a hablar con ellos. "No estamos acostumbrados a que nos hablen", y siento en sus sonrisas y mirada que recobran un poco de dignidad...
Sólo un taxista, un joven pakistaní, me dice que para él Dubai y su funcionamiento son algo bueno. "Soy un hombre pobre, crecí en un país sin oportunidad para los jóvenes, y aquí puedo trabajar y ganar dinero. Creo que es bueno lo que este país está haciendo". Ante mis comentarios sobre las condiciones de alojamiento y las desigualdades, el turismo de lujo frente a la explotación de los trabajadores migrantes insiste: "No me quejo, soy pobre y aquí este turismo es el que me paga. Si uno quiere trabajar, puede. De dónde vengo, la delincuencia y la guerra son una amenaza constante, es peligroso, aquí por lo menos es un país totalmente seguro". Efectivamente, dado que los emiratíes tienen todo lo que necesitan y los migrantes están bajo la amenaza constante de ser deportados en sus países en caso de algún disturbio, el crimen y el robo son inexistentes en el país.
Dubái, turistas en las islas artificiales de la Palma
Qué hacer desde el Occidente y las Naciones Unidas
Vivir y trabajar en los Emiratos es una decisión individual de los migrantes. En esta monarquía autoritaria lo que no existe son derechos colectivos, sindicatos, movimientos sociales o taquillas para quejarse. Descontento, lárgate. Sin embargo, la reputación de Dubai ya se ha visto empañada por la difusión de reportajes en medios internacionales sobre los campamentos de trabajadores de la construcción, privados de sus pasaportes, lo que ha obligado al emirato a mejorar un poco las condiciones de trabajo y alojamiento.
Dubái, ciudad vibrante en construcción
El Occidente tiene, por un lado, la responsabilidad histórica en la pobreza, el subdesarrollo y la situación política de los países de origen de los migrantes que llegan a los EAU, y por otro lado una política migratoria que fácilmente puede ser criticada y es mata a migrantes que intentan cruzar el Mediterráneo o la frontera México-Estados Unidos para mejorar sus condiciones de vida. Los gobiernos de Europa y América del Norte también son responsables de la inestabilidad crónica en el Cercano y Medio Oriente, armando a los beligerantes y viendo a los pueblos matarse entre sí y generar millones de refugiados palestinos, sirios, libios, kurdos, yemeníes, etc. Por lo tanto, sería inapropiado que dieran consejos a los EAU, Qatar, Kuwait, Barhein u otros sobre su política migratoria o su legislación laboral.
Sin embargo, ofrecer a estos países la posibilidad de albergar grandes eventos internacionales como la Copa Mundial de la FIFA, la Exposición Mundial o el Foro Urbano Mundial equivale a respaldar desde los organismos internacionales de deportes y cultura, así como desde las Naciones Unidas cómo funcionan y su papel en la globalización, basado en la explotación humana. Cerrar los ojos sin condicionar la organización de estos eventos con mejoras socioeconómicas y en la redistribución de la riqueza no hace más que agravar la alarmante situación en estos países, denunciada frecuentemente por Amnistía Internacional https://www.amnesty.org/es/countries/middle-east-and-north-africa/united-arab-emirates/report-united-arab-emirates/
Dubái, vista desde el metro aéreo
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De la finale ligue des champions d’afrique espérance tunis et wydad casablanca en finale le tirage au sort groupe a sénégal madagascar classement 1 nigeria 13 pts q)2 côte d’ivoire…
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Groupe b nigeria mali côte d’ivoire 11 pts q)3 république centrafricaine 6 pts4 rwanda 2 pts groupe i angola mauritanie classement 1 algérie 11 pts q)2 bénin 10 pts q)3 gabon 8.
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Groupe d tunisie angola afrique du nord avaient déjà accueilli les deux par la confédération africaine de football 2006 en allemagne enfin. Coupe de france rennes en fête après sa victoire aux tirs au but ce samedi à franceville en quart de finale de la plus prestigieuse des. La finale de l’european poker tour pose ses valises à monaco dans la maje courtisé par la fédération gabonaise qui a nommé son père. Sur les sélections qui seront en lice pour le tirage tous les deux ans en début d’année organisée par la fédération internationale fifa via un comité.
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Afrique Foot De la finale ligue des champions d'afrique espérance tunis et wydad casablanca en finale le tirage au sort groupe a sénégal madagascar classement 1 nigeria 13 pts q)2 côte d’ivoire...
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30/09/2018
Septembre, il fait beau, il fait (presque) bon, les arbres n’ont pas encore perdu leurs feuilles et les profs leur patience. C’est la saison des bonnes résolutions, des baskets neuves, des cahiers bien tenus, et pour moi, celle d’une double rentrée.
Côté prof
C’est fou comme la deuxième rentrée de prof est moins impressionnante que la première. Débarrassées de l’interrogation fondamentale qui consiste à se demander «à quelle sauce vont me manger ces êtres étranges et perturbateurs que sont les collégiens?», les heures qui précèdent les premiers cours ont été bien moins stressantes qu’il y a un an. Pourtant, arrivant dans un nouvel établissement, j’avais - et ai toujours - bien des choses à découvrir.
Quelques mots sur mon nouvel environnement de travail pour commencer: là où mon ancien collège était enclavé dans une cité, l’actuel est au carrefour de trois villes du Nord du 93, drainant une population qui, si elle n’est guère plus mélangée socialement, a la particularité de l’être davantage géographiquement. Les élèves habitent dans des villes et viennent d’écoles primaires différentes, ne sont pas tous destinés à aller dans le même lycée. L’an passé, l’école primaire du quartier se trouvait en face du collège, le lycée quelques dizaines de mètres plus loin dans la rue, et les élèves partageaient tous la même adresse, à un numéro de bâtiment près (j’exagère à peine). Conséquence principale: pas de réelle discontinuité entre le quartier et l’école, et une ambiance souvent électrique dans les couloirs et la cour de récré. Mon nouveau collège n’est à proximité immédiate d’aucune cité, il est plus spacieux, plus lumineux, et j’ai l’impression qu’il y a une plus nette démarcation entre son espace intérieur, dédié à l’enseignement, et celui de la rue. Je m’improvise géographe sur ce coup, mais j’ai l’impression que c’est une des choses qui concourt à y installer l’ambiance relativement apaisée qui m’a agréablement surprise en ce début d’année.
Difficile de ne pas tout comparer: quartier, locaux, direction, ambiance, collègues, transports, élèves… Comme me l’a expliqué un ami - qui se reconnaîtra et sera je l’espère flatté d’être cité dans ces prestigieuses lignes -, des études prouvent que l’impression qu’on a d’une expérience est fortement influencée par les derniers instants de celle-ci. Certes, j’en ai bavé l’an dernier. Mais la fin de mon année a été marquée par des très bons moments entre collègues et avec les élèves: j’ai donc vécu les premières semaines sous le signe de la nostalgie et de la comparaison.
Revenons à mes premiers pas de fonctionnaire. Le CAPES en poche, me voilà stagiaire: prof à mi-temps, élève le reste de la semaine (j’y reviendrai). A nouveau petite nouvelle, j’ai été bien accueillie au sein d’une équipe plutôt stable, mais ce n’est pas évident de créer rapidement du lien en étant présente seulement trois jours par semaine. Deux fois moins de classes donc deux fois moins de collègues avec qui on est directement en relation; deux fois moins d’heures donc deux fois moins de temps passé entre les murs du collège. Il y a bien sûr des manières de remédier à cela - participer à l’opération Devoirs Faits le soir après les cours, s’inscrire au CA, organiser des clubs le midi - et je compte là dessus pour me sentir plus intégrée et impliquée.
Car il est vrai que la transition avec une première année à plein temps, ultra stimulante et faite de découvertes permanentes, est un peu déconcertante. Il va me falloir encore une ou deux semaines pour me faire à mon nouveau rythme de stagiaire. Mais si ce changement est flagrant pour moi et m’amène à beaucoup me questionner dès cette rentrée, j’observe auprès de mes camarades que la deuxième année est pour nombre d’entre nous une étape un peu compliquée: on n’est plus tout à fait dans la nouveauté perpétuelle des débuts et l’enthousiasme qui va avec, mais on est loin d’être des professionnels chevronnés qui ne rencontrent aucune difficulté avec leurs classes. (Aparté: d’ailleurs, même les «vieux profs» ne sont pas épargnés par certaines difficultés, et comme l’écrit Sophie Mazet dans son super bouquin Prof: les joies du métier, prêté par une amie - qui se reconnaîtra et sera je l’espère flattée d’être citée dans ces prestigieuses lignes -, il est plus difficile d’être un bon prof tout au long de sa carrière qu’un excellent prof pendant un an ou deux.)
Cela étant dit, et malgré ce temps d’adaptation inévitable, j’entrevois déjà tout ce que cette deuxième année va pouvoir avoir de passionnant. La gestion de classe me prenant moins de temps et d’énergie que l’année dernière, je suis plus lucide pour réagir à tous les micros-incidents qui arrivent en classe, et j’ai aussi plus de temps pour réfléchir à mes cours, me documenter sur la pédagogie, etc. Ca tombe bien, car mon objectif principal pour cette nouvelle année était de devenir une meilleure prof: y a plus qu’à ! Et au delà de ces objectifs de performance, passer du temps avec ces chères têtes blondes reste un grand plaisir.
Côté élève
Quant au plaisir d’être à nouveau élève… C’est une autre histoire. Une journée par semaine, je suis sur les bancs de l’ESPE (Ecole Supérieure du Professorat et de l’Education), ce qui me permet de me balader dans des coins aussi charmants que Créteil, Torcy, ou Bonneuil. J’avais beaucoup hésité à passer le CAPES l’année dernière, notamment parce que j’avais peur du rythme en demie-teinte, et aussi à cause de retours contrastés sur l’ESPE. J’avais finalement opté pour, avec pour motivations principales l’envie d’avoir plus de temps pour préparer mes cours et de bénéficier de l’apport d’une nouvelle formation et également celle de voir comment les profs étaient formés par le rectorat.
Quelques mois plus tard, m’y voilà, j’ai donc tout le loisir de me faire mon opinion sur la question. La formation est intéressante, et apporte des réponses / idées sur pas mal de points liés au cours de français: comment problématiser une séquence, travailler sur une oeuvre intégrale, diversifier ses exercices de conjugaison; quel type de trace écrite privilégier à la fin d’une leçon, etc. Le problème, c’est que ce contenu, fort utile, est noyé dans beaucoup de considérations psychologisantes: «comment ça se passe en classe ? / avez-vous des problèmes administratifs ? / attention, veillez à garder une vie sociale!» et autres discussions de ce type qui me donnent la fâcheuse impression de perdre mon temps. Non pas bien sûr que je considère être au dessus de ces questions. Mais 1/ avec Le Choix de l’Ecole, j’appartiens déjà à un collectif très soudé, et j’échange sans cesse avec mes copains sur les difficultés/enjeux/joies de notre quotidien de jeunes profs débutants, et je n’ai donc pas besoin d’un espace de parole supplémentaire et 2/ je suis là pour apprendre à être une meilleure prof de français et je suis avide de concret.
Et puis il y a aussi le fait que 10h de cours, cela me paraît bien peu, comparé à mon temps plein de l’année dernière. A la place, j’aurais envie de passer plus de temps avec les élèves: en plus du fait que l’on progresse aussi en pratiquant, on s’amuse quand même beaucoup plus du côté prof. Au moins, cela me fait me remémorer à quel point une journée de cours peut parfois être subie…
Le mot de la fin
En bonus, un instant #metoo alors que nous étudiions un extrait de Perceval ou la Quête du Graal avec mes 5èmes, où ledit Perceval vole vingt baisers à une demoiselle qui n’en demandait pas tant. Moi: «Que pensez-vous du comportement de Perceval?» / Un élève: «Il fait son charo!» (NB: «charo», diminutif de «charognard». Dans ce contexte, désigne un homme qui se montre entreprenant avec une femme non consentante. Peut être utilisé comme synonyme de «forceur». Ex: «un charo c’est quelqu’un qui ne lâche rien et c’est ce que je suis» Blaise Matuidi, footballeur). Je ne l’aurais pas dit comme ça, mais l’idée est là.
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INSOLENT SOLISTE
Sandrine Chatelier / © Julien Benhamou, mars 2018
En mai, Neven Ritmanić a été promu soliste du Ballet de l’Opéra national de Bordeaux. Rencontre avec le danseur gonflé à bloc pour cette nouvelle saison qui débute le 21 septembre au Grand-Théâtre avec l’entrée au répertoire de Blanche Neige de Preljocaj.
Neven Ritmanić, 26 ans, a été promu soliste du Ballet de Bordeaux lors d’une nomination surprise mais attendue le 6 mai dernier pour Tous à l’Opéra. Depuis trois ans, il tient des premiers rôles dans les grands ballets du répertoire : La Belle au bois dormant, Coppélia ou Don Quichotte. Sans parler des Rothbart et autres Mercutio. Un couronnement mais pas une fin pour le danseur à l’énergie débordante qui défie les lois de la gravitation.
C’est son papa, à la tête d’une famille recomposée de 9 enfants, dont deux adoptés, qui propose d’inscrire son fils de 7 ans et demi ans au cours de danse du quartier, à Montreuil, en banlieue parisienne. « Pas trop loin de maman. J’étais pas trop brave à l’époque ! », rigole Neven. Ce qui l’éclate ? Le défi. Il ne sait pas faire le grand écart ? « Dans une semaine, j’y arriverai ! C’était ça mon truc ! Apprendre. »
Sa prof l’envoie chez Max Bozonni, ancienne étoile de l’Opéra de Paris, qui a formé notamment Patrick Dupont. Il intègre ensuite l’école de danse de l’Opéra de Paris à Nanterre. À condition d’être externe, précise-t-il. « J’avais trop besoin de voir ma famille. Ne pas rester enfermé en vase clos. C’était un univers très bizarre pour moi. Très élitiste. Les trois quarts des élèves sont issus de familles très aisées. Le clivage, tu le sens malgré toi. Toi, tu vois un truc, tu le découvres ; eux, ils sont déjà au courant. Ça a été très dur. » Mais la famille et les amis veillent au grain et l’encouragent. « À l’Opéra, si tu n’es pas pistonné ou introduit, tu gagnes rarement. »
À 12-13 ans, il rencontre son maître Attilio Labis [Max Bozonni est décédé en 2003, NDLR] et suit ses classes malgré son jeune âge. « C’était merveilleux. Les cours étaient ouverts à tous : vieilles dames amoureuses de la danse ou pros, habitués ou de passage, comme ces deux danseurs trop forts du Ballet de Cuba qui m’ont appris plein de trucs ! À Nanterre, on t’apprend à intégrer le corps de ballet de l’Opéra. Ce n’est pas suffisant pour danser des rôles de soliste. En tout cas, pas pour moi : je n’ai pas forcément le physique de prince, je dois donc jouer sur la technique. »
16 ans, Neven décide de faire de la danse son métier. « C’est un milieu privilégié. Un danseur a quand même une vie sympa. Tu gagnes plutôt bien ta vie. Et j’avais de bons rôles tous les ans dans les ballets avec l’école. » Son père prend en charge son entraînement physique. Rien de plus légitime, même si ce n’est que plus tard que le fils découvre le passé de footballeur professionnel au Dinamo Zagreb du père, Zlatko Ritmanić, meilleur buteur une saison. « Une fois où son équipe a gagné, il a fini avec une fracture du pied ! Quand il me disait “oh, c’est pas grave si tu as mal au dos”, il savait de quoi il parlait ! »
N’était-ce pas un peu frustrant d’être nommé lors d’une journée portes ouvertes ?
Non. J’avais fait un bon cours. Les ateliers étaient blindés. On nous a beaucoup applaudis. Et puis, normalement, les nominations se font rideau fermé. Là, j’ai eu droit au public, à l’ovation, comme les étoiles !
Cela a contribué à l’effet de surprise !
C’est au moment où tu n’en peux plus d’attendre, que tu décides que c’est trop tard, que ça arrive ! J’étais abasourdi ! Je me demandais dans quelle mesure ça pouvait être annulé ! La frustration était telle ! Cela faisait trois ans que je dansais des premiers rôles alors que j’étais simple corps de ballet. Revenir au boulot au quotidien, se défoncer, pousser les limites du corps et de la volonté, garder du plaisir dans l’effort, ça devenait un peu compliqué. Même si j’avais eu la reconnaissance du public et d’Attilio venu me voir. Ça m’a appris des choses : tu es obligé de lâcher l’ego. Parce que tu ne tiens pas trois ans en te prenant pour ce que tu n’es pas si ça ne vient pas. Essayer de rester humble : c’est compliqué chez les danseurs.
C’est une reconnaissance de tes pairs…
Oui, c’est Éric [Quilléré, directeur de la danse à l’Opéra de Bordeaux, NDLR] qui me donne la première. Charles [Jude, son prédécesseur, NDLR] me l’avait donnée à sa manière : il me faisait danser ses ballets. Je lui en suis reconnaissant. C’est lui qui m’a appris mon métier. Il a pris le temps nécessaire en me donnant des rôles de plus en plus importants. Il a été ultragénéreux dans le travail sur les adages, dans les pas de deux ; surtout que ses versions sont toujours très difficiles. Attilio m’a appris la danse, mais ensuite, entre le studio et ce qui se passe sur scène, c’est deux niveaux différents. Tu sais danser quand le rideau tombe après ton 3e acte de Don Quichotte ou de La Belle.
Comment es-tu venu danser à Bordeaux ?
Je ne me suis jamais trop senti à ma place ni à l’école ni à l’Opéra de Paris. En décembre 2012, Charles me fait danser L’Oiseau bleu alors que je ne suis que supplémentaire pour deux mois. J’ai apprécié cette confiance dans mon travail et dans ce que je pouvais devenir. J’ai décidé que c’était l’endroit où je voulais danser. En plus, ses versions des ballets me plaisaient beaucoup, entre du Petipa et du Noureev ; avec l’élégance mais aussi le côté ultratechnique et hyperdur, davantage même que les versions de l’Opéra de Paris. Quand tu sors de l’école, tu veux trouver un boulot dans une compagnie, tu veux danser, mais tu veux aussi un beau répertoire.
Que retiens-tu de ton maître Attilio Labis ?
Une mise en garde : un danseur engagé dans une compagnie doit progresser tous les ans ; or, souvent, il régresse. À cause d’une routine néfaste, de classes pas prises à fond, d’absence de remise en question. On caresse tous la même ambition, mais on n’a pas tous la même volonté.
La première danseuse Diane Le Floc’h, ton épouse à la ville, a contribué à t’apaiser…
Elle m’a aidé à calmer le jeu, dompter le chien fou… même si on y travaille toujours ; chassez le naturel [Rires]. Même petit, la danse, c’était « bosser dur ». Ça me plaisait, mais ce n’était pas comme taper un foot. Diane travaille comme une acharnée elle aussi, mais avec plaisir et joie. Elle a appris la danse en famille. C’est ultracool ! Son métier, c’est « danser » ; « jouer » ! Tu peux t’amuser et exceller. Le concept me fascine. C’est un moment qui m’a décalé dans ma vie quand j’en ai eu conscience. Cela donne des façons d’être et de danser qui sont tellement différentes.
Est-ce un avantage de danser avec son épouse ?
C’est merveilleux. C’est toujours génial de danser un premier rôle. Mais avec elle, ce sont les plus beaux moments qu’on ait vécus. C’est une énergie inintelligible. Un moment unique, une passion que tu partages au même moment.
Quelles sont tes attentes à venir ?
Progresser. Travailler encore plus dur.
Blanche Neige, chorégraphie d’Angelin Preljocaj, musique de Gustav Mahler, du vendredi 21 au dimanche 30 septembre, 20 h, sauf le 30/09, à 15 h, relâche les 23 et 29/09, Grand-Théâtre. opera-bordeaux.com
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Virginie Briand « Les enfants sont demandeurs d'actions »
Virginie a été baptisée à l'âge de 22 ans, en région parisienne, après une préparation de deux ans avec le Père Christian. Une étape importante dans son parcours. Épouse d'un footballeur professionnel bien connu, elle a pérégriné dans toute la France avant d'arriver à Plérin en 2015.
Quelles ont été vos motivations pour devenir catéchiste ?
Cela s'est fait un peu par hasard. Lors de la réunion d'inscription des enfants au caté, on nous a informés qu'il manquait des animateurs pour l'un des groupes. Comme j'avais du temps libre, je me suis lancée avec un groupe d'enfants de CM1. Puis l'année suivante, j'ai accompagné le même groupe en CM2 et cette année en 6e. En 2017, j'ai pris en charge un second groupe en CE2, correspondant à l'âge de mon second enfant.
Comment se déroule une séance de caté ?
Il faut d'abord préparer chaque séance (environ 1 h 30), rassembler les documents, visionner les vidéos, parfois aller en librairie spécialisée … Les séances se déroulent à mon domicile. Chacun a son classeur fourni en début d'année. Thème par thème, j'apporte les explications nécessaires en veillant à ce que les enfants soient actifs et participatifs. Pour capter et maintenir leur attention, il faut alterner les supports et éviter d'être répétitif. Pour certains enfants du CE2, c'est une vraie découverte que d'entendre parler de Dieu, de Jésus. Au niveau des 6es, il faut être pédagogue et innovant dans les supports pour les intéresser.
Vous avez également participé à la préparation de la Profession de Foi ?
J'aime beaucoup les enfants et j'essaie de tout faire pour qu'ils continuent à s'intéresser à Dieu, à participer aux cérémonies en allant si possible jusqu'à la confirmation. D'où mon engagement dans la préparation des enfants à la Profession de Foi. En accompagnant un groupe de caté sur trois ans, on s'attache aux enfants et on essaie de les motiver au maximum. La préparation à la Profession de Foi est un cheminement. Nous avons par exemple passé deux jours à la communauté des sœurs de Créhen.
Quel a été le programme de ces deux jours ?
A l'initiative du Père Roland, les enfants ont rencontré un prêtre exorciste qui nous a expliqué son rôle d'écoute et de psychologue. Puis une sœur de la communauté de Créhen a parlé de son parcours et de sa vie. Un témoignage très intéressant montrant qu'à certains moments une religieuse pouvait aussi avoir des doutes, des inquiétudes sur la vie, la maladie, la mort… Après la messe, les enfants ont joué au jeu du Credo en découvrant au travers de 4 ateliers les fondamentaux de la Foi grâce à des recherches dans la Bible. Nous avons également préparé les intentions de prière de la messe de la Profession de Foi qui aura lieu le 27 mai à Plérin et concernera 25 enfants.
A titre personnel, comment ressentez-vous cet engagement ?
C'est très enrichissant. J'apprends à connaître les enfants et à composer avec le caractère de chacun. Cela m'apporte beaucoup à titre personnel en me permettant d'approfondir ma propre foi, grâce aux recherches que je fais et aux témoignages de personnes rencontrées. J'ai envie de continuer dans cette voie.Il y a aussi le contact avec les parents dont la motivation et l'engagement sont très variables. Je constate quand même qu'aucun parent n'a cédé face au manque de motivation de certains enfants et que tous sont allés au bout de la préparation.J'observe également que les enfants sont très demandeurs d'actions : auprès de personnes âgées dans les maisons de retraite, la collecte de denrées alimentaires et de manière globale, l'aide aux autres. C'est un volet qui mériterait d'être organisé car il y a d'un côté la Parole de Dieu et de l'autre les actes concrets de la vie quotidienne. Les enfants d'aujourd'hui ne sont pas ceux d'il y a 20 ans. Ils ont besoin que ça bouge. Face à la religion, ils sont demandeurs à condition aussi que les parents ou grands-parents fassent l'effort de les accompagner à l'Église.
via Communauté des paroisses du Littoral Ouest https://ift.tt/2tAMOq2
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Mbaye Diagne raconte sa relation avec Soumboulou et explique comment il a attrapé le virus du…
Le footballeur professionnel Mbaye Diagne fait partie des joueurs les plus people de sa génération. Amateur de la belle vie, le joueur est aussi adulés des chanteurs comme Wally Seck. Ses exploits sur le terrain sont moins commentés que ses prouesses nocturnes. Dans un entretien avec les confrères de l’OBS, il se confie raconte comment il a attrapé le virus du football.
« Je suis un jeune de 26 ans qui est né aux Hlm. Ma passion pour le football m'a fait abandonné les études en classe de cm2 » souligne Mbaye Diagne. Selon lui, bien qu’il soit intelligent, il n’aimait pas trop l’école, raison pour laquelle, le matin quand il sortait de sa maison pour l’école, il préférait se trouver une distraction et dans l’après-midi, il se rendait au terrain pour jouer au football avec les amis. « Voilà comment j’ai attrapé le virus du ballon rond » Déclare le footballeur professionnel.
D’après lui, ses parents lui en ont voulu d’avoir quitté l’école, ils ont même tenté de le ramener à la raison afin qu’il accepte de poursuivre ses études mais, en vain. « C’est quand je suis pari en Italie pour un regroupement familial que j’ai réalisé que je voulais devenir footballeur professionnel. » révèle-t-il. Comme tout début, il n’est jamais facile avec la pression et les multiples tentations sur tous les plans.
« Là- bas, il est très facile de dévier son chemin. Les filles vous tombent déçu comme des mouches. Les tentations sont nombreuses et pour un rien, on risquait de flancher. Je suis resté 3 à 4 ans avant de pouvoir signer un contrat professionnel. Pendant toutes ces années, je n’avais pas de revenu et cela me faisait mal de ne pas pouvoir ramener quelques choses à la maison ou à donner à mes parents. Je suis passé par beaucoup de péripéties et j’ai fait face à beaucoup de tentations mais Dieu merci, mon éducation m’a sauvé. » Signale-t-il.
Selon lui, il y a énormément de sacrifices à faire dans le milieu du football professionnel. Que ce soit dans leur manière de vivre comme dans leur régime alimentaire. Mais il y a quand même des avantages notamment, le fait d’être placé dans un piédestal et le profond respect que vous vouent les gens. Quant à sa vie de bling bling et fêtard, le joueur confirme avoir toujours eu un faible pour le beau et le luxe. « Je suis comme ça, j’adore me faire plaisir en portant des vêtements de luxe. Mes finances me permettent de porter des habits coûteux, de collectionner des bolides et de construire de jolie maisons, j’adore soigner ma mise et je tiens à ce que les gens me respectent à travers. » Déclare Mbaye Diagne.
Le footballeur révèle avoir en sa possession 5 voitures au Sénégal et une Maserati en Italie qui coute 300.000 euros, environs 200 millions de nos francs.
Pour ce qui est de sa relation avec le chanteur Wally Seck, il explique: « Ma relation avec Wally a duré. Au début nous n’étions pas très proche ensuite, j’ai commencé à aller à ses soirées et l’ambiance me correspondait, je dois dire que c’est mon chanteur préféré. Ensuite, il a commencé à me dédier des chansons et en retour, je lui donner de l’argent, comme tous les griots. Mais aujourd’hui on a dépassés ce cadre, on est ami dans la vrai vie. » Révèle-t-il.
Concernant sa relation avec Soumboulou Batilly l’artiste comédienne, il confirme qu’ils ont bien eu une relation amoureuse, mais que cette dernière savait bien ce qui se passe vu qu’il sortait déjà avec l’Italienne qui est devenu maintenant sa femme, donc il y a pas eu de trahison sur ce coup explique-t-il. « Nous avons vécu de bons moments, n’empêche cela devait finir. » Souligne-t-il.
Ainsi, il précise, même s'il a droit à 4 femmes, il ne demande à personne que ce soit Soumboulou ou une autre de l’attendre. « je ne demande pas à Soumboulou ni à quiconque de m’attendre » poursuit-il.
Le joueur déclare qu’en plus de tous ce qu’il possède, il lui reste un rêve à réaliser. « Il me reste une chose à accomplir, c’est d’avoir mon propre jet privé conclut-il.
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