#combattivité
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soulthom · 7 months ago
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Position électorale :
Suite à la lecture du programme dit de « Front Populaire » (https://drive.google.com/file/d/1oawDcR2kmwhGslvh87MU-fr7qgMIsWm2/view?pli=1) et à quelques réflexions je pense que j’opterai pour un vote pour cette formation au second tour, sans illusions pour les raisons exposées dans mon texte précédent. Il est vrai que ce programme représente un compromis intéressant (*) voire alléchant dans ses propositions et ambitions affichées…
Néanmoins la question reste pour moi de savoir si cette formation saura être à la hauteur de son appellation, à savoir si elle saura réinsuffler de la combattivité ouvrière (mais aussi de la combattivité tout court) voire concrétiser notamment la création de coopératives, redonner le goût de l’autogestion, d’une vie moins consumériste, smartphoniste, instagrammo-facebookiste, playstationniste, etc., et basée sur des emplois utiles voire intéressants (minimisation de tout ce qui concerne la viande, publicité, bagnole etc.). Ma crainte reste que ce FP reste lettre morte, se désagrège peu à peu ou ne subsiste que par un minimum trop minimaliste, et par conséquent creuse encore plus le fossé qui sépare les exploités, chômeurs, petits paysans, certains exclus etc. des idées de gauche et de l’activité politico-économique, de sorte à ce qu’une victoire du RN devienne plus profonde et dangereuse encore qu’elle ne pourrait l’être présentement (**). Mais nous verrons bien !
(*) Bien que dans le détail, je me méfie par exemple de la notion d’islamophobie, si du moins au nom de cela on s’en prenait au fait de critiquer cette religion, comme une autre. Strictement d’ailleurs islamophobie signifie-t’il « peur de l’islam » ou « peur des musulmans » ?
De plus est-ce que la peur est réellement dans tous les cas la motivation du racisme ? Où est-ce que ce n’est pas bien souvent un prétexte ?
Si une personne critiquant ou mettant en avant une peur de l’islam pense qu’il faut en expulser ou exclure les musulmans, c’est soit un prétexte, soit qu’il s’appuie bien souvent lui-même sur des idées religieuses au contenu nauséabond ! Mais son fondamentalisme lui-même n’est-il pas un prétexte ? Je pense qu’on pourra dans les deux cas précités dire qu’il s’agit de racisme.
J’ai tendanciellement peur de l’Islam comme de toutes les religions (et comme de tous les « prêt à penser », comme une certaine manière d’être scientifique par exemple etc.), bien que je reconnaisse à la fois certaines valeurs morales universelles dans la plupart, mais qui a dit que ce n’était que contre les non-musulmans, puisqu’on veut en faire un cas particulier ? Certainement pas moi, j’ai « peur » de la religion autant pour ses effets sur les religieux que sur les non religieux !
Je pense qu’il vaut mieux exiger des gens qu’ils fassent preuve d’intelligence (du Latin « intellegere » : comprendre), donc mieux formuler la lutte contre la xénophobie (et voir que l’islamophobie, au sens du rejet du musulman, n’est bien souvent qu’une valeur ajoutée au racisme ou juste un prétexte) et de discernement que de les désarmer intellectuellement, même si ça simplifie les choses en apparence… mais à terme c’est à mon avis perdant sur tous les fronts.
De la même façon je pense que le terme, par trop essentialiste, de « féminisme » est un problème (ainsi que bon nombre de développements « théoriques » qui se font en son nom), et que ça crée peut être plus de confusion que ça ne fait avancer la lutte contre le sexisme et les libertés (bien que je pense qu’il y ait un danger spécifique dans tous ce qui est « bio-tech », en matière de procréation : qu’est-ce qu’on ne risquerait pas d’engendrer au nom du « droit » ou de ses sacro-saint désirs ? Il est parfois bon d’en rejeter, et puis personnellement je ne suis pas très pro nataliste…), et je ne suis pas d’accord avec les lois inutilement « spécifistes » (et paradoxales) qui ont cours depuis Sarkozy (certes d’inspiration « de gauche »), non plus avec la parité, cet anti-sexisme au rabais. Je ne renoncerai pas au rêve nécessaire d’un monde combatif, créatif, courageux et réactif ! Il n’y a pas vraiment d’alternative à terme.
(**) Cependant concernant l’ « antisionisme » maladif de LFI et NPA il n’est pas sûr qu’il soit moins dangereux s’il se retrouve dans l’opposition qu’au pouvoir, surtout s’ils se targuent d’être l’ « alternative de gauche » par excellence (le PS-PB n’étant pas très fort pour ça, et pour cause !) dans une situation où ils peuvent plus facilement faire valoir une telle posture. Il n’est pas dit que cela ne puisse pas aider à raviver une tendance historique du FN-RN, de l’extrême droite en général, dans tous les cas.
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reivarg · 1 year ago
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« Avez-vous déjà tué votre meilleur ami ? » (Battle Royale)
Note au lecteur : Avant d'entrer dans la présentation de ce film, je tenais à préciser qu'il a été à sa sortie interdit au moins de seize ans lors de sa sortie dans l'Hexagone, en effet Battle est un film d'horreur japonais, mais il ne s'agit pas d'un film d'horreur typique, car non ! Ce n'est pas de ce type de film où les pulsions interdites sont censurées. Non, ici les pulsions des personnages se développent à cause de leur égoïsme. Dans ce film, nous sommes confrontés à un monde cruel, révélant dans la noirceur des âmes.
dailymotion
« Japon, début du 21ᵉ siècle, le chômage et la délinquance explosent. Pour rétablir l'ordre, le gouvernement désigne au hasard une classe de trente lycéens chaque année et les soumet à une loi : Battle Royale. »
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Battle Royale est donc un film sorti au début du nouveau millénaire, en 2000 pour être précise. Produit par Kinji Fukasaku (1930-2003) aux studios Toei Animation, il est issu du roman éponyme de Kōshun Takami paru en 1999. Ce film est avant d'être un film d'horreur, une dystopie — communément nommé un film d'anticipation — si cela est plus clair pour vous, mais aussi d'action. Ce film est à mes yeux un film d'horreur du cinéma japonais plutôt bon, même si certaines scènes sont grotesques.
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Venons-en désormais au scénario de film : dans un Japon ayant subi sans aucun doute une crise économique sans précédent entraînant une augmentation du chômage de 15% -soit un million de personnes sans emploi – accompagné d'une rébellion de quatre-vingt mille élèves qui ne se rendirent pas à l'école en raison de la perte de confiance en soi des adultes entraînant la peur des jeunes. Pour rétablir l'ordre chez les jeunes, le gouvernement vota la « loi B • R » — abréviation du terme Battle Royale – donnant son nom au « jeu » auquel les élèves sélectionnés une fois par an participeront. La classe est par ailleurs choisie parmi toutes les classes de Terminale du Japon — dans le film, il s'agit des élèves de la Terminale du lycée de Shiroiwa, il s'agit d'un lycée bien évidemment inventé —.
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Jusque-là, rien ne semble encore trop étrange, mais passons maintenant aux règles énoncées dans les articles de la « loi B • R ».
Le but du jeu qu'est Battle Royale est de former une nation saine de corps et d'esprit et s'applique à toute la population sans aucune distinction.
Durant le temps de jeu étalé sur trois jours, les participants devront se battre dans la joie et la bonne humeur, s'amusant avec combattivité et appréciant leur chance immense de pouvoir participer à un tel jeu. Le refus de participation est interdit et toute tentative d'entraver le jeu sera puni.
Il est également à noter que les participants sont exempts de toute punition judiciaire et se voient donc autorisés à tuer, provoquer des incendies, se servir d'armes de toute nature — poisons et matières médicamenteuses comprises —.
La seule chose intéressante est que le gagnant aura sa vie future entièrement financée par l'État japonais et, sera considéré comme un citoyen modèle, exemple à suivre pour former la nation saine de corps et d'esprit.
Battle Royale est donc un survival où quarante-deux jeunes vont devoir s'entretuer dans la joie et la bonne humeur comme le dit la présentatrice des règles du jeu.
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Dans les quarante-deux personnages, certains prennent plus d'importance que d'autres.
Prenons par exemple les deux personnages les plus âgés, Kawada Shōgo et Kiriyama Kazuo qui créent un manichéisme trop important dans le film.
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Kawada Shōgo, gagnant d'une édition précédente de Battle Royale et engagé volontaire, porte des vêtements assez clairs, à gauche sur l'image ci-dessus, est contre le jeu. Il est de ce fait le symbole du bien. Il se révèlera d'ailleurs être plutôt sympathique alors que Kiriyama Kazuo, à droite sur l'image, possède des habits noirs et a toute l'allure du méchant. Ce dernier est par ailleurs une vraie machine à tuer et s'est inscrit à Battle Royale pour le plaisir de tuer des gens.
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Nous avons par ailleurs le personnage de Souma Mitsuko qui se révèlera être la fille la plus sanguinaire, mais aussi l'une des plus machiavéliques de l'intrigue, prête à tout pour survivre au jeu.
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Viennent ensuite Nanahara Shūya et Nakagawa Noriko – image ci-dessus – deux amis qui resteront ensemble durant le film et seront rejoints par Kawada.
Pour conclure cet article, passons à la partie de la critique réalisée selon mon point de vue sur le film, donc des plus subjectives.
J'ai été, la première fois que j'ai visionné ce long métrage, agréablement surprise. J'avais en effet déjà regardé des films d'horreurs japonais et coréens du même genre et je les avais trouvés complètement tirés par les cheveux, ce qui est moins le cas pour Battle Royale : le film a un scénario qui tient la route.
Le film aborde comme thème principal le passage de l'adolescence à l'âge adulte et reste assez réaliste dans la société actuelle. Lorsque nous sommes enfants, nous sommes tous (à quelques exceptions près) amis pour la vie, puis lorsque nous grandissons, nous cherchons à devenir les meilleurs, élimant les plus faibles qui ne tiendront pas selon le système élitiste demandant toujours plus de sacrifices dans lequel nous nous trouvons. J'espère toutefois que personne ici n'a jamais tué un de ses amis pour rester supérieur à lui.
De plus, le thème du passage à l'âge adulte est également montré par la relation entre les adultes et les enfants. Les adultes cherchent à museler leurs enfants afin qu'ils pensent de la même manière qu'eux.
J'ai personnellement vécu cette situation, ayant été élevée par mes grands-parents, ma grand-mère en particulier qui, jusqu'à sa mort, trouva toujours quelque chose à me reprocher et ne fut jamais satisfaite de moi pour toute une liste de raisons que je n'énoncerai pas ici.
Passons maintenant au jeu d'acteur qui n'est pas mauvais, mais n'est pas parfait non plus, surtout dans les scènes de morts où tout est un petit peu surjoué — remercions tout particulièrement le côté épique demandé par le kabuki – et où il y a un peu too much de sang, certainement dû au petit budget du film.
Certains acteurs comme Tarō Yamamoto – acteur de Kawada – et Masanobu Andō – acteur de Kazuo Kiriyama – jouent particulièrement bien et ont des personnages intéressants, bien que très clichés, mais cela est malheureusement loin d'être le cas pour tous qui ont pour la plupart des personnages plats dont on ne sait pas grand-chose. Nous n'avons donc que quelques informations sur le personnage de Kawada, Kazuo et Nanahara Shūya mais cela ne leur donne malheureusement pas plus de profondeur.
Il est toutefois à noter que le film ne disposait que d'un petit budget et que par conséquence, il ne pouvait pas faire des miracles.
Attaquons-nous aux dialogues qui sont parfois étranges, cela en particulier dans la version française du film, entraînant des moments grotesques et grandiloquents, provoquant des fous-rire pour certains.
Pour conclure cette critique... Disons que le film peut être sympathique lorsqu'on le regarde quand nous sommes des adolescents, mais aujourd'hui, à vingt-cinq ans, j'ai beaucoup plus de mal à le trouver intéressant.
C'est donc un film pour les adolescents en rébellion. Je ne comprends par ailleurs pas sa classification comme film d'horreur et l'interdiction au moins de seize ans à sa sortie dans les salles.
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leblogdemarinaetjm · 6 months ago
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VENDREDI 26 JUILLET 2024 (Billet 3/3)
Après cette incroyable Pub de Nike et à quelques heures de l’Ouverture des Jeux Olympiques, restons dans le domaine sportif en vous donnant à voir de fabuleux joueurs (et joueuses) de tennis de table.
Nous leur donnerions sans hésiter, pour leur combattivité et leur adresse quasi acrobatique, à tous (et toutes), une Médaille d’Or !
Nous dédions ce Billet à Surimi (qui nous manque, on ne nous envoie plus de photos…) et à Maëli, deux félidés vivant à Châteauneuf-le-Rouge.
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ambipolis · 2 years ago
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Lundi 12 juin 2023
Que faire de la Russie ?
Pour Volodymyr Zelensky, l’objectif serait d’abord de l’humilier, puis de la détruire par implosion. Les Etats-Unis qui sont le principal soutien de Volodymyr Zelensky, sont pris à leur propre piège et ne veulent pas se laisser entraîner dans une guerre fatale dont l’issue serait incertaine.
L’union européenne, une fois de plus, ne parvient pas à parler d’une seule voix et installe une surenchère dans les visites en Ukraine et les livraisons d’armes.
Le président Zelensky est invité partout que ce soit au G7 ou dans les parlements occidentaux et Emmanuel Macron met à sa disposition les avions de transport français.
Il y a cependant une ligne jaune à ne pas franchir théoriquement : des frappes ukrainiennes sur le territoire russe avec des armements occidentaux. Donc le président ukrainien prend soin d’affirmer que ce sont avec des armements ukrainiens qu’il fait la guerre en Russie. Personne n’est en mesure de vérifier.
Selon les experts militaires, l’armée ukrainienne est devenue une des plus puissantes. Jusqu’où pourra-t-elle pénétrer sur le territoire russe et y détruire des installations stratégiques avec des armements qui ne seraient  pas occidentaux ?
On sait que l’Ukraine ne sera pas une terre russe. Pour autant, quelles que soient la combattivité ukrainienne et les rodomontades de Volodymyr Zelensky, il est peu probable que la Russie devienne ukrainienne.
François BAUDILLON *
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frenchwitchdiary · 4 years ago
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R O U G E 
• passion • amour • énergie vitale • énergie sexuelle • courage • combattivité • ancrage • feu
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wiwsport · 2 years ago
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allmotivationinfos · 3 years ago
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« Ce sera la guerre », Samuel Eto’o rebooste le mental des Lions indomptables
« Ce sera la guerre », Samuel Eto’o rebooste le mental des Lions indomptables
    Ce jeudi prochain, afin d’être l’une des deux équipes qui mettront les pieds sur la pelouse où sera jouée la finale de la CAN 2021, le Cameroun et l’Egypte se tiendront tête sur le Stade Omnisport Paul Biya, Olembé.   A cette occasion, l’ancienne gloire des Lions indomptables, Samuel Eto’o, a pris l’initiative d’insuffler aux joueurs camerounais, cet esprit de combattivité et de compétitivité…
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someastrosomewhereelse · 5 years ago
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LES LUMINAIRES
Les luminaires sont le Soleil et la Lune, les deux astres qui composent le big3 et qui sont les piliers de notre personnalité - le soleil étant l'ego, le Moi, l'esprit, et la lune étant les émotions, les besoins, le coeur. Pour ce thread spécial cusp Cancer-Lion, j'avais envie de comparer les traits associés au Soleil et à la Lune pour chaque signe, pour montrer leurs différences : avoir sa Lune en un signe ce n'est pas être ce signe, tout comme être un signe se vit différemment selon sa Lune.
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BÉLIER
Soleil : dynamisme, énergie vitale, combattivité, lutte pour des idéaux et ses proches, indépendance, autorité
Lune : émotivité à fleur de peau, impulsivité, besoin de faire ses preuves, esprit d'initiative
TAUREAU
Soleil : sensualité, épicurisme, gourmandise, persévérance, loyauté, dons artistiques, relation avec la nature, rancunes
Lune : stabilité émotionnelle et familiale, rationalité, pensée sur le long terme, confiance en soi
GÉMEAUX
Soleil : curiosité, sociabilité, communication, adaptabilité, jeunesse d'esprit, opportunisme
Lune : hyperactivité mentale, goût du voyage, peur de la solitude, papillon social, forte imagination
CANCER
Soleil : émotivité, empathie, romantisme, confort, passivité, attachement au foyer, ténacité, bonne mémoire
Lune : féminité, à l'écoute des autres et de soi, intensité, goût du passé et de l'histoire, tendances au chantage affectif
LION
Soleil : vitalité, rayonnement, chaleur, leadership, sens de l'honneur, protection, orgueil, besoin d'attention
Lune : masculinité, théâtralité, optimisme, générosité, recherche de la reconnaissance, manque de confiance en soi
VIERGE
Soleil : lucidité, raison, fiabilité, organisation, précision, esprit analytique, dévotion, obsessions, critique
Lune : progresse en faisant progresser les autres, émotions compartimentées, passion dans son travail, attention aux petits détails, sciences naturelles
BALANCE
Soleil : équité, esthétisme, recherche du beau et du juste, médiation, indécision, monde mondain, fuite des conflits
Lune : popularité, sympathie naturelle, stabilité dans les groupes, désir de paix intérieure, sensible à son image
SCORPION
Soleil : passions, détermination, créativité, intelligence et intuition, libido, impénétrabilité, vengeance, détruire pour reconstruire
Lune : réceptivité, besoin d'émotions fortes, trust issues, création de relations profondes, instabilité
SAGITTAIRE
Soleil : convivialité, optimisme, érudition, festivité, franchise, volonté, ouverture d'esprit, élitisme, surestisme de soi
Lune : pro-nouveauté, pro-changement, voyages et découverte de l'autre, masque de la joie pour cacher ses faiblesses
CAPRICORNE
Soleil : pragmatisme, patience, vision globale, ambition, conseil, confort, logique, insatisfaction, doutes et angoisses
Lune : travail pour oublier ses émotions, famille peu importante, peur d'être vulnérable, grand sens politique, détermination
VERSEAU
Soleil : humanisme, collectivité, altruisme, idéalisme, originalité, marginalité, détachement, irrespect des règles
Lune : libertés, humanitaire, souci d'égalité, place les actes avant les émotions, se détache volontairement des siennes
POISSONS
Soleil : hypersensibilité, pardon, solidarité, spiritualité, intuitions sociales, discrétion, incohérence, laisser-aller
Lune : connections aux personnes et ambiances, souffrances refoulées, don de soi, musicalité, croyances, exil
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Les luminaires sont plus que deux astres, c'est aussi l'interaction permanente entre nos actions et nos émotions, nos pensées et nos besoins ; aligner ses luminaires est essentiel pour notre bien-être, pour trouver son équilibre entre l'intérieur et l'extérieur de soi.
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ownerzero · 5 years ago
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Un dragon signé Yann Legendre pour affronter vents et marées
Puissance, combattivité, loyauté ou confiance, le dragon est une créature légendaire dans de nombreuses cultures. Inspiré par cette symbolique, Yann Legendre lui donne un souffle nouveau en l’érigeant sur les voiles du monocoque Imoca V and B – Mayenne, mené par Maxime Sorel. C’est un projet plutôt hors du commun que vient de réaliser l’illustrateur […]
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source https://aworkstation.com/un-dragon-signe-yann-legendre-pour-affronter-vents-et-marees/
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critiquequantique · 7 years ago
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Vents et marées
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       Il y a quelque chose de sain dans ces documentaires qui étanchent notre curiosité des rouages concrets de l’industrie du cinéma : ils permettent d’apaiser la rudesse de ressentis larvés (« les producteurs, c’est les mecs qui fournissent le fric, point barre »), d’affiner les idéaux sculptés par l’envoûtement romantique fredonné par le grand écran (« faire un film, quel pied formidable ! »).
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Quichotte cahote
      Ces deux assertions sont pourfendues par le Don Quichotte de Terry Gilliam, fantasmé depuis dix-sept ans mais à peine sorti de tournage, en forme d’énième palimpseste rapiécé dont on redoute le résultat. Lost in la mancha (2002), prévu comme un making-of de cette production pourtant sur les rails, s’est reconfiguré en un cauchemar pourtant on-ne-rêve-plus ancré dans le réel des imbroglios drainés par les co-productions européennes, les tournages en décors naturels et autres médailles dont le revers taraude davantage qu’un crochet du droit. Pan, dans l’eden.
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Le film complet, dispo sur Youtube
      Il s’avère fascinant d’observer la combattivité l’ancien Monthy Pyton s’éroder à mesure que s’étiole son « grand film » au profit du spectre des Aventures du Baron de Münchausen, son précédent fiasco commercial. L’industrie n’a pas encore cicatrisé. Lui non plus, même s’il s’évertue à démontrer l’inverse. Si tout documentaire apporte de l’eau à un moulin, ce destroy-of en irrigue plusieurs, tant il rend lumineuse la tension entre la création pré-mâchée, mentalement établie dans le chef de l’auteur, et la détermination pragmatique des producteurs, toujours présents au côté de l’équipe et âpres dans la négoce des décisions.
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       - « On ne peut pas tourner autre chose, en attendant que ces avions ne cessent de rendre nos prises inaudibles ? »        - « Non, impossible, il faut réaliser ce plan maintenant, je le visualise parfaitement ».
      Comme pour mieux se faire l’écho de ce jeu de dupe qu’ils ont capté, les auteurs de Lost in la mancha insistent sur la confection et la représentation des marionnettes dans l’univers du film de Gilliam. Tantôt tireur de ficelles, un retour de bâton ne tarde pas à le ré-expédier au statut de pantin.
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Qijote l’estropié
      Jean Rochefort paraît presque aussi habité que le réalisateur maudit. Investi, le bougre a bossé l’anglais 7 mois et envisage ce rôle comme la chance d’une vie. L’on observe l’entrave du septuagénaire, rapatrié en France, à l’instar de l’équipe de tournage : à distance, sous la respiration artificielle d’un espoir ténu. Le spectateur ressent l’embarras des producteurs, a envie d’exhorter les troupes pour que ça avance malgré tout. Plein d’affection pour ses galériens, Gilliam doit parfois se fâcher. « Tout rouge », à contrecoeur, comme un père désemparé qui s’abandonne aux cris.
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      On retrouve la même bienveillance rugissante dans un autre making-of transformé en docu, Fucking Kassovitz, qui narre pourtant les déboires d’un Français dans un écrin hollywoodien, soit l’inverse de Lost in la Mancha. Les deux films ont pour point commun la précision du projet des réalisateurs qui s’y retrouvent martyrs. Mathieu Kassovitz avait prévu une grammaire cinématographique propre à chacun des personnages de Babylon A.D. Tout s’effondre lorsqu’il trempe dans le cambouis du tournage. Idem pour Gilliam, qui s’était figuré un désert immaculé, plombé de soleil, finalement muté en bourbier par une météo revêche. Causes différentes, même drame de génie (?) contrarié.
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Le film complet, dispo sur youtube (bis)
L’ego, les couleuvres
      Voir mille fois Lost in la mancha et Fucking Kassovitz plutôt que le moindre soit-disant behind the scenes. La complaisance de ces bonus formatés ne donne jamais à voir les egos qui surchauffent, s’entechoquent comme des silex. Il faut gratter pour apprendre que sur les décors des derniers Fast and Furious s’érige une logistique complexe pour éviter que Vin Diesel et The Rock ne se croisent, incapables de se piffer. Pourtant, ce genre de dévoilements livre au spectateur des clés de compréhensions essentielles des choix pragmatiques opérés au turbin, dans un espoir de rationalisation des coûts ne valant pas forcément le coup. Ils constituent les justifications éphémères de décisions gravées dans la pellicule à jamais.
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Bras de fer éternels entre vision de créateur et pragmatisme de faiseurs. Deuils de budget et sacrifices aux Dieux-investisseurs. On apprend, un peu glacé : « quand le tournage bas de l’aile – peu importe à qui ça incombe – en général, on vire le premier assistant-réalisateur ». Puis, on réalise que ces documentaires n’offrent évidemment qu’un point de vue parcellaire. Combien de manœuvres-couleuvres jalonnent l’industrie du cinéma ? Ça y est, on a choppé le tournis.
Boris Krywicki
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soulthom · 1 year ago
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Double position concernant la notion de « libre arbitre » :
- Postulat moral (choix apparent) : courage, combattivité (nous perdrons mais il ne faut pas se mettre sur la croix même si elle a l’air d’un canapé).
- Postulat scientifique : il n’y a pas besoin de temps pour décider de ce que sera l’avenir, tout l’avenir est contenu dans le présent au niveau fondamental (malgré l’apparent « hasard quantique » etc.), et rien n’aurait pu être autrement que ce qu’il a été. Il est impossible de déterminer si le hasard est en jeu (la question est de toute façon fausse par principe : il n’a jamais été question que le hasard, autrement que par une façon de parler, existe) dans la mesure où il y aurait une infinité d’algorithmes à tester pour ce faire.
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estelleovdblog-blog · 5 years ago
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Mes valeurs:
Mes principales valeurs à l’heure d’aujourd’hui sont : La famille, l’amitié, la solidarité, la tolérance et la combativité. Ces valeurs-là sont importantes pour différentes raisons. Tout d’abord la famille et l’amitié sont deux valeurs primordiales, car ce sont des personnes qui sont cher à mes yeux et qui sont là pour moi pour m’aider en cas de problèmes, ou de doutes mais aussi pour profiter des bonnes choses de la vie. On est plus forts a plusieurs. Ensuite la solidarité car pour moi, l’entraide et le partage sont importants cela permet de devenir plus fort et de prendre confiance en soi de s’ouvrir aux autres et donc au monde. La tolérance pour moi c’est le fait d’être indulgeant et de respecter les opinions, les usages ou tout autres choses qui est différente de la mienne. Pour finir la combattivité, on ne peut pas être bon en tout, mais ce n’est pas grave, personne n’est parfait, mais le plus important c’est se battre pour ce qu’on veut vraiment et de ne jamais renoncer.
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Which French Woman Are You?
I want to give you something complètement différent this week: I have invented (with the help of my mother!) this quiz for you! A quiz that will determine which French woman you are, out of 5 super famous and glamorous female French icons! And if you are a man who has not yet embraced his inner woman…  now is the time to do so!
 You know how I keep telling you that there are so many ways you can learn French online? Well, I do my best to help & guide you on that route, while enhancing your French learning language ,french immersion course  experience! Hopefully this quiz will teach you French you don’t normally learn.
In case you don’t recognize them all, don’t scroll down yet! Take the quiz and all will be revealed to you at the end, along with your results!
 And once again, if you’re a man, well, that’s ok! Do it anyway! When’s the last time someone asked you to discover your inner French woman?!
 To make it both pleasant & useful, I wrote the quiz in French and then translated it in English so you can practice practice practice and learn! Consider this quiz an adventurous French language course! Write down your answers on a little piece of paper.
 Quelle femme française êtes-vous? Which French woman are you?
Question 1
Qu’est-ce qui vous motive le plus? (What motivates you the most?)
A- Créer (to create)
B- Penser (to think)
C- Interpréter (to perform)
D- Séduire (to seduce)
E- Être protégée (being protected)
  Question 2
Vous faites la queue au supermarché. La personne derrière vous vous fait une remarque blessante: (You’re waiting in line at the supermarket. The person behind you makes one hurtful comment about you)
A- Vous riez (you laugh)
B- Vous retenez vos larmes (you hold back your tears)
C- Vous argumentez (you argue)
D- Vous attaquez (you attack)
E- Vous ignorez (you ignore)
  Question 3
Un projet qui vous tient à coeur tombe à l’eau: (A project dear to your heart falls apart)
A- Vous demandez l’appui d’un personnage influent (you ask for support from an influential person)
B- Vous pleurez un bon coup et repartez aussitôt (you have a good cry and then you start again instantly)
C- Vous pensez que c’est votre faute parce que vous n’êtes pas assez bonne (you think it’s your fault because you’re not good enough)
D- Vous êtes très en colère (you are very angry)
E- “Ils n’ont rien compris, j’ai raison, je continue!” (“They don’t understand anything, I’m right, I”ll keep going!)
  Question 4
Pour quelle cause vous engageriez-vous? (For what cause would you commit yourself?)
A- L’émancipation des femmes (women empowerment)
B- La défense des animaux (animal protection)
C- La famille (family)
D- La liberté des peuples (human rights)
E- Le mariage pour tous (same sex marriage)
  Question 5
L’idée d’afficher votre vie publiquement: (The idea of displaying your life publicly)
A- Vous fait peur (scares you)
B- Vous excite (excites you)
C- Vous indigne (outrages you)
D- Vous dérange (disturbs you)
E- Vous sert (serves you)
  Question 6
Comment passez-vous votre temps libre? (How do you spend your free time?)
A- Dans les livres (in books)
B- Vous dessinez (you draw)
C- Avec votre famille (with your family)
D- Vous écoutez de la musique (you listen to music)
E- Avec vos animaux (with your animals)
  Question 7
Votre valeur la plus chère: (Your top value)
A- L’excellence (excellence)
B- L’audace (audacity)
C- La fidélité (fidelity)
D- La justice (justice)
E- La liberté (freedom)
  Question 8
Quel événement important vous correspond le mieux? (Which important event best corresponds to you?)
A- La libération sexuelle des femmes (women sexual freedom)
B- La révolution française (the French revolution)
C- Le droit de vote des femmes (women’s right to vote)
D- Le festival de Cannes (Cannes’ festival)
E- Woodstock
  Question 9
Vous êtes invitée à un dîner chez des amis. Quel style vestimentaire choisissez-vous? (You’re invited for dinner at some friends’ house. Which dress style do you choose?)
A- Jean moulant + tee-shirt large laissant apparaître une épaule (tight jeans + oversized tee-shirt revealing a bare shoulder)
B- Robe noire +manteau léopard (black dress + leopard coat)
C- Tailleur chic + collier de perles (chic suit + pearl necklace)
D- Bustier + pantalon taille haute (bustier + high-waisted pants)
E- Bijoux ethniques sur tenue sobre (ethnic jewelry on understated outfit)
  Question 10
Quelle activité professionnelle vous semble la plus valorisante? (Which professional activity seems like the most gratifying to you?)
A- Actrice (actress)
B- Chanteuse (singer)
C- Femme d’affaires (business woman)
D- Professeur (professor)
E- Top model (model)
  Question 11
Quel est votre style de maquillage préféré? (What is your favorite make-up style?)
A- Nature, presque rien (natural, almost nothing)
B- Un trait d’eye liner noir épais (thick black eye-liner)
C- Rouge à lèvres seulement (lipstick only)
D- Sophistiqué (sophisticated)
E- Ténébreux (dark & mysterious)
  Question 12
La féminité pour vous c’est: (For you, femininity is)
A- L’élégance (elegance)
B- La réussite (success)
C- Le combat (fight)
D- La douceur (gentleness)
E- La sensualité (sensuality)
  La fin!
 Isn’t that a fun, and therefore efficient, way to learn French online? A different kind of French language course, isn’t it? If you want to learn the French language & culture as much as possible, you must always be curious and remain open to any French language learning formats as they come in all shapes and sizes!
 Calculez votre résultat
Ok so now it’s time to count your points! I’m sure you get this but just to make sure, if you’ve answered A to question 1 you get a @, if you’ve answered A to question 2 you get one #, if you’ve answered C to question 3 you get one +, and you just keep going until the end when you can count and compare all your symbols, each symbol corresponding to 1 woman!
 And now, because I know you like to be challenged otherwise you wouldn’t be doing this quiz to learn French online, I will let you do a little homework. Yes homework really helps sinking in new information. So once you know which French woman you are, you can go read the result but it will be in French and you’ll have to figure out what it means in English! If you have a question, just leave it in the comment section. I warned you this was a French language course ha!
  Majorité de @ Vous êtes Coco Chanel!
Femme fière, femme rebelle, même en cas de difficulté, votre combattivité vous permet de vous redresser toujours et vite. Certes, vous vous autorisez à baisser les bras mais vous rebondissez aussitôt. Un obstacle ne vous arrête pas, le travail ne vous fait pas peur: la réussite est votre chemin!
Ambitieuse, indépendante, et dotée d’une autoritaire naturelle, vous avez toutes les qualités pour être une grande femme d’affaires.
Cependant, n’oubliez pas d’exploiter votre côté créatif, il y a peut-être une grande artiste qui sommeille dans votre coeur.
  Majorité de # Vous êtes Brigitte Bardot!
Libre, indépendante, et rebelle, vous n’avez pas peur d’affirmer vos idées originales. Vous ne craignez pas de prendre des risques. Quel que soit le prix à payer, vous foncez. De toutes façons la critique vous importe peu. L’opinion des autres ne changera pas vos convictions.
Si vous avez un petit côté sauvage, vous savez parfaitement bien l’équilibrer avec une sensualité et une coquetterie bouillonnantes.
Cependant, n’hésitez pas à partager votre générosité et à utiliser votre impétuosité au profit des plus vulnérables.
  Majorité de + Vous êtes Charlotte Gainsbourg!
Vous êtes douce, tendre, souriante, naturelle, tout le monde vous adore. Femme enfant, vous aimez qu’on vous protège mais ne craignez rien, on adore vous protéger! Famille et amis sont toujours là pour vous.
Votre timidité et votre sensibilité à fleur de peau peuvent vous rendre vulnérable mais la vie vous a appris à transformer ce que vous pensiez être des défauts en atouts. Cette réalisation vous permet de réussir tout ce que vous entreprenez.
Vous n’osez pas toujours mais si quelqu’un qui compte énormément pour vous vous donne confiance, vous accomplissez de grandes choses.
  Majorité de & Vous êtes Simone de Beauvoir!
Vous êtes femme et tenez à être reconnue en tant que telle. Vous réussissez et êtes parfaitement acceptée et reconnue dans les milieux dominés par les hommes.
Vous aimez autant apprendre que partager votre savoir. Vous êtes sûre de vous et défendez avec force vos idées, vous aimez convaincre, faire adhérer les autres à votre cause, vous seriez sans doute très à l’aise dans un métier lié à la connaissance ou à la politique.
Cela ne vous empêche pas, sans être superficielle , d’aimer séduire.
  Majorité de % – Vous êtes Catherine Deneuve!
Vous pouvez vous montrer réservée voire secrète et même parfois distante. Que l’on ne s’y méprenne pas cette apparente distance cache une sensibilité bien réelle. Vous souhaitez de cette manière protéger votre famille et votre intimité.
Vous représentez l’idéal féminin: élégante, sophistiquée, femme fatale. À la fois traditionnelle et énigmatique, les créatifs voient en vous une muse. Décidée et audacieuse, vous savez vous entourer pour mener à bien vos projets.
Vous adorez mettre en valeur votre côté glamour et éprouveriez sans doute beaucoup de satisfaction dans des activités liées au spectacle. Si ce n’est pas déjà fait, lancez-vous!
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visionsandreflections · 7 years ago
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Est-ce la fin de la propriété privée?
Ou la fin de la pérennité de nos possessions. Louer un film, juste le temps de le voir, de faire l’expérience. Nous sommes décidément dans une époque où la valeur des choses existe ailleurs que dans les objets.
Elle se trouve bien sûr toujours dans nos possessions matérielles et illustre à chaque fois notre appartenance à une classe, un groupe, un âge. Les marquent importent.
Mais c’est justement toujours la même caractéristique qui vient relier la valeur de l’objet et de l’expérience: les valeurs qu’elle véhicule. En achetant une paire de baskets, on acquiert dans le même temps les valeurs de Nike: combattivité, audace, collectivité, et bien sûr jeunesse et santé. En fait je crois que la marque nous vend elle-même de l’expérience.
Snapchat est peut-être le lieu parfait de sublimation de l’expérience, comme valorisation et idéalisation du vécu. Chaque moment peut devenir un maillon de son histoire publique.
source image: 
https://www.youtube.com/watch?v=4bXS2MvEioo
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havaforever · 7 years ago
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UN GRAND SOLEIL INTÉRIEUR - Un très grand film qui dit beaucoup de choses que personne n’ose vraiment affirmer avec cette puissance et ce réalisme sur les femmes seules. Un propos qui pointe avec beaucoup de justesse la difficulté intrinsèque qu’il y a à refaire sa vie, à retrouver un amour qui vaille l’idée qu’un jour une femme ait accepté d’être seule...
Cette histoire raconte la détresse profonde d’Isabelle alors qu’elle se voit condamnée à l’échec d’accomplir ses rêves de reconstruction. Sans faire l’inventaire de ses déboires, je voudrais rendre compte de ce que ce film très pertinent permet d’analyser, et faire un point sur ce qui contribue à enfoncer une-femme-sans-homme dans sa solitude.
Pour attaquer par le début, d’abord et avant tout, une-femme-sans-homme semble toujours isolée, même si elle est très entourée, de gens qui l’aiment qui l’apprécient et avec qui elle partage des choses importantes. C’est par là que commence le drame: la solitude “affichée” fait peur, elle représente ce qui sépare les individus de façon irréductible, et les hommes souvent incapables de s’avancer dans l’idée de combler quelque chose chez l’autre, se sentent vite accusés face à la résistance de l’ipséité. Confrontés à ce mur, ils diront que les femmes sont compliquées, chiantes et éternellement insatisfaites, ce qui en soi est loin d’être erroné, mais dont ils ignorent fondamentalement leur part.
Ensuite, par enchainement logique, cette peur masculine d’être taxé d’incapacité peut être sublimée ou tout simplement niée, à condition que l’on puisse “se servir” de la femme seule. Il y a là une forme de compensation qui renverse le rapport de force à l’avantage de celui qui se sentait menacé. La femme “trop disponible” redevient désirable si elle accepte d’être le lieu de refuge des frustrations du quotidien pour l’homme marié dont la femme bafoue parfois la dignité en l’accusant d’indélicatesse ou d’impuissance. Il se venge alors sur sa proie en la rabaissant concernant le besoin -qu’elle trahit trop facilement- de rompre sa solitude. En effet, tout est dit alors qu’elle va jusqu’à supporter l’idée d’un homme marié, ou d’un homme qui plus généralement profite d’elle.
La femme “facilement au service de” peut aussi être le havre du célibataire qui peine à séduire la princesse de ses rêves, et qui connait l’aisance qu’il aura à emballer une femme en attente de réparation de ses blessures passées. Elle sait tout cela, mais elle l’accepte, non sans douleur, mais comme par manque de toute autre alternative dans l’impasse qui est devenue la sienne.
Tout ceci conduit à énoncer le cœur du propos de ce scénario dont la logique de progression est parfaite: la femme seule est en demande. C’est une autre façon de redire ce que nous avons déjà énoncé: c’est la traduction, l’autre versant de fait que la femme (pas forcément esseulée) affiche son manque d’homme. Oui, “la demande tue” est un poncif, mais le traitement ici est subtil et radical. La quête ouverte assassine l’esprit de conquête dont l’homme raffole (ce défi dont il prétend rêver alors que le confort du prêt-à-consommer lui convient dans le fond parfaitement). C’est ainsi que la femme disponible et toujours déjà acquise, en devient castratrice. Mais jusque là, rien de très nouveau.
Ce qui est parfaitement souligné par l’attitude d’Isabelle, c’est son empressement à conclure une rencontre par quelque chose de concret, quitte à tout perdre, pour ne pas être celle qui repart encore bredouille avec sa demande sous le bras. Isabelle n’a pas le temps de prendre le risque d’un “avant”, comme le lui reproche si bien son jeune acteur amoureux. Ce dernier est dans une attente qu’elle ne sait pas préserver. Elle joue le tout pour le tout, et accepte que ce soit “perdu d’avance” en se disant qu’un tient vaut mieux que deux tu l’auras. Son amant n’est pas prêt; une femme à consommer, il en a déjà chez lui. Ce qu’il désire le plus c’est une histoire, une aventure, un rapport amoureux qui fera battre son cœur et remplir sa vie d’une attente, d’une envie d’avoir envie.
La femme seule trop empressée de combler l’alter ego dont elle découvre le manque, accepte un peu facilement d’être cette femme disponible dont elle pense qu’il nourrit le fantasme. Mais elle se trompe de carte. Même si l’amant potentiel est malheureux en amour parce que le désir envers sa femme -ou les femmes- s’est usé, ce n’est pas du clé en main, du tout accompli qu’elle doit lui proposer.  Ce qu’elle ne saisit pas, ou ce qu’elle préfère ne pas tenter, c’est l’idée de lui faire miroiter un désir renouvelé.
Pour le résumer, que la rencontre soit consommée ou non, face à une femme seule, tout se passe comme si il n’y avait jamais “d’avant”; que l’après est toujours déjà là en filigrane. Mais que fait-on avec une femme relativement à laquelle il n’y a en définitive jamais d’avant: d’envie d’inaccessible, d’attente, d’espoir, et de peur d’être déçu? Comment nourrir une relation de plaisir où la jouissance d’exister par son désir n’existe plus? 
C’est la quadrature du cercle qui enferme la femme seule, et qu’elle comprend si bien elle-même -souvent mieux que tous les partenaires qu’elle rencontre qui ne font que deviner sa détresse à vivre cette condamnation-, et qui la rend profondément triste. C’est le dernier point qui résume d’une certaine façon l’ensemble de ce propos: la femme seule est triste.
La profondeur de son décolleté permanent raconte sa tristesse dès qu’on la croise. Elle a beau être épanouie dans sa vie professionnelle, être belle et attirante, elle casse son image et donc l’estime qu’elle a d’elle-même et de tout ce qu’elle entreprend, par la blessure qu’elle trimballe. Ce n’est plus tant son passé qui est un handicap, mais bien davantage la misère de son présent. Son envie éclaire son visage, mais ses larmes sont sans fin; elles assombrissent très rapidement l’éclat que lui donnait la liberté dont elle n’arrive plus à jouir.
Cette indépendance Isabelle l’a voulue, cette capacité à dire non, elle en a fait l’usage avec bien plus de force que la plupart des femmes, mais aujourd’hui il semble que cette combattivité se soit épuisée, comme effondrée sur elle-même. C’est ainsi que toute sa liberté et la latitude que lui donne son indépendance ne deviennent que crainte de ne savoir qu’en faire, et tristesse à l’idée d’avoir gâché tellement d’efforts. C’est ce que révèle parfaitement l’épisode des retrouvailles avec son ex, et l’angoisse d’Isabelle qui redoute qu’il ait eu une aventure avec sa collègue pourtant bienfaitrice.
Se serait-elle trompée à propos de son premier amour? A-t-elle déjà vraiment aimé quelqu’un dans sa vie? Isabelle a besoin de vérifier auprès du père de sa fille que même libre elle est encore désirable, mais aussitôt que quelque chose semble s’enclencher avec lui, elle détruit tout ce qui pourrait lui donner à penser que la solitude dans laquelle elle s’est désormais enfermée, est vaine. Ces scènes sont déchirantes, elles crient la difficile liberté, voire l’impossibilité liberté des femmes seules. Les dialogues plein d’amertume expliquent la tristesse profonde qui marque alors le visage d’une femme que les opportunités de la vie restent impuissantes à faire rayonner...
Les larmes coulent encore et toujours sur le deuil de l’infinie blessure d’une séparation, d’un renoncement, de tant d’espoirs déçus, et de tout ce que coûtent les rêves de liberté qu’en définitive ni les hommes, ni les femmes ne sont véritablement capable d’assumer.
NOTE 15/20 - Un film dont le propos est extrêmement riche, subtil, sensible et parfaitement traité. Quelques passages ratés comme la scène finale, mais au final énormément de pistes de réflexion et de moments chargés de sens.
Une Juliette Binoche exceptionnelle en femme lucide et désemparée, si belle de ce qu’elle est, et profondément blessée malgré tout.
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latransformationautrement · 8 years ago
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Chroniques du burn-out – Épisode 2: L’ennemi a toujours un second souffle
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  Burn-out, le retour.
C’est pas juste le manque de sommeil et le sport de la veille. C’est un autre genre de fatigue. La seule solution c’est de retirer la cause, arrêter de faire ou essayer de faire ce qui épuise. Rien d’autre. Pas la peine de croire qu’il suffit de prendre un break d’un jour ou deux, faire une pause dans la journée, écouter de la musique, whatever. Rien ne peut arranger, alléger ou rendre supportable le burn-out, à part ARRÊTER.
Ce n’est pas une question de manque de cran, de courage ou de combattivité. Quand les réserves sont vides, vraiment VIDES, il n’y a pas d’autres solutions que de s’arrêter pour les remplir à nouveau.
Il n’y a rien de plus détestable que de devenir une coquille vide, de ne plus ressentir aucune envie, de ne plus avoir de rêve à part ce lui de se sentir vivant à nouveau.
Peu importe ce qu’on s’est fixé comme ligne de conduite niveau alimentation, quand la frustration frappe, elle a un tel impact et une telle emprise que l’appel du grignotage ne peut être ignoré. Et voilà, prise de poids.
C’est difficile à expliquer qu’il ne suffit pas de se motiver ou se mettre un coup de pied au cul.
Qu’est-ce qui m’a amenée à cette situation? La peur, le manque de foi en moi. Je m’en suis remise à la décision de quelqu’un d’autre. J’ai laissé d’autres personnes décider ce qu’il serait bon pour moi, à ma place. Heureusement que ces personnes sont profondément bienveillantes.
Que ça me serve de leçon. Il est regrettable que les leçons soient vraiment retenues qu’au prix d’expériences fort désagréables. Mais au moins on est sûr de ne pas recommencer.
À laisser les autres décider pour moi je me suis retrouvée à devoir puiser dans mes capacités les moins développées. Maintenant je sais (mieux) ce pour quoi je suis plus douée, et il est maintenant question d’aller de ce côté-là du spectre.
    Tous les jours, quand je me regarde dans le miroir des WC au travail, en me lavant les mains, cette question me revient: “Comment est-ce que j’en suis arrivée là?” Je regarde mon visage fatigué, qui parfois semble plus âgé qu’il ne l’est vraiment. Je ne me reconnais pas et pourtant je n’ai pas encore montré qui je suis vraiment. Parce que jusque là je croyais à la peur et que j’y crois encore un peu.
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Crédit photo: Chickenium
from Chroniques du burn-out – Épisode 2: L’ennemi a toujours un second souffle
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