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Jicky de Guerlain
Dans la collection Les Légendaires de Guerlain, un amour androgyne, Jicky. Jicky de Guerlain La légende d’un amour androgyne, dans la collection Les Légendaires, Jicky de Guerlain. Jicky de Guerlain Aimé Guerlain tomba amoureux de Jicky lors de ses études en Angleterre. En 1889, le parfumeur rendra hommage à cet amour avec un sillage si révolutionnaire qu’il fut qualifié de premier parfum…
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im too sick for this right now but i just found out there is in fact FOUR French-exclusive ghostwritten pjo companion books
Percy Jackson et les Secrets de L'Olympe: (Percy Jackson & The Secrets of the Olympians)
"Zeus Contre Les Titans" (The Titanomachy), "Poséidon et Bellérophon" (Poseidon & Bellerophon), "Thésée le Légendaire" ("Theseus the Legendary"), and "Apollon et Artémis, Les Jumeaux Terribles" ("Apollo and Artemis, the Terrible Twins").
These are all essentially illustrated companion books going over various myths or collections of myths. And they're exclusively in French for some reason.
#pjo#riordanverse#how do i even tag these#pjo french ghostwritten books#????????????????#riordanverse ghostwriters#< sure. im making that a tag#Percy Jackson et les Secrets de L'Olympe#good enough
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Étonne-moi! Serge Diaghilev et les Ballets Russes
sous la direction de John Bowlt, Zelfira Tregulova, Nathalie Rosticher Giordano,
Skira, Milano 2009, 339 pagine, 25 x 29 cm, 300 ill.colori, ISBN 9788857200910
euro 50,00
email if you want to buy [email protected]
Exposition Monaco, Moscou 2009
En mai 1909, Serge Diaghilev stupéfia le monde de la danse avec les premières représentations parisiennes de ses ballets, combinaison sans précédent de grâce et de vitalité, d’originalité et de raffinement technique. Monte-Carlo, qui fut pour Diaghilev un important centre d’activités pendant l’existence de la compagnie connue sous le nom de Ballets russes, célèbre ce centenaire par une grande exposition comptant plus de 300 oeuvres d’art ayant trait aux Saisons russes de 1909 à 1929. L’exposition s’accompagne d’un catalogue entièrement illustré auquel ont contribué les plus grands spécialistes de l’histoire du ballet et des arts visuels russes. Les productions légendaires du Pavillon d’Armide, de Cléopâtre, de Schéhérazade, du Sacre du printemps de Petrouchka, de Parade et de bien d’autres ballets revivent à travers des projets de décors, des costumes, des tableaux, des sculptures, des photographies, des éditions de luxe, des programmes et des objets de culture matérielle. Les oeuvres d’art proviennent d’une grande variété de collections publiques et privées, nationales et internationales, telle la collection Fokine du Musée du théâtre de Saint-Pétersbourg. Les créations scéniques de Diaghilev s’accompagnent d’un nombre important de tableaux, de dessins et d’autres objets contextuels qui ont caractérisé la renaissance culturelle russe dans les premières décennies du XXe siècle. L’exposition et son catalogue s’inscrivent dans une plus vaste série de manifestations ayant trait à l’activité de Diaghilev à Monte-Carlo et à Moscou, comprenant des spectacles de ballet, des films, des conférences et un colloque international.
30/05/23
orders to: [email protected]
twitter: fashionbooksmilano
instagram: fashionbooksmilano, designbooksmilano tumblr: fashionbooksmilano, designbooksmilano
#Serge Diaghilev#1909-1929#Ballets Russes#Monaco National Musée#art exhibition catalogue#Léon Bakst#Jean Cocteau#vaslav nijinsky#Nijinsky#fashion books#fashionbooksmilano
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LÉGENDES DU JAZZ
BUSTER WILLIAMS, MAITRE DE LA CONTREBASSE
‘’I’m a bass player, front and center. When I’m working in a group, then the music gets defined and determined by the leader. The main reason I’ve decided now to concentrate on my own music is that I wanted to be the person determining what got played, how it was played and what it ultimately sounded like on the bandstand. That’s my focus now, to play my own music and emphasize my compositions.’’
- Buster Williams
Né le 17 avril 1942 à Camden, au New Jersey, Charles Anthony "Buster" Williams était le fils de Charles Anthony Williams Sr. et de Gladys Williams. Le père de Williams, Charles Anthony Williams Sr., était contrebassiste et jouait aussi du piano et de la batterie. Sa mère Gladys était blanchisseuse. Surnommé ‘’Cholly’’, le père de Williams avait pratiqué plusieurs métiers pour nourrir sa famille de cinq enfants, mais il n’avait jamais abandonné la musique et se produisait dans les clubs après sa journée de travail. Grand amateur du légendaire contrebassiste Slam Stewart, Williams avait été le premier professeur de son fils et lui avait enseigné les vertus du travail bien fait. Buster avait commencé à s’intéresser à la contrebasse après avoir entendu l’enregistrement du standard ‘’Stardust’’ de Oscar Pettiford.
Comme Buster l’avait expliqué des années plus tard: “It was an unwritten law that I had to play it right or hear about it [from his father]. I was going to be the best”. Dans une autre entrevue, Buster avait précisé:
"My father was my teacher. He would prepare my lessons for me, and when I got home from school I was supposed to practice, then he would listen while he was eating his dinner. It was an unwritten law that I had to play it right or hear about it. I was going to be the best. I had no choice. In those days, instead of a two car family, we were a two bass family. My father was a fan of Slam Stewart, and he strung his basses the way Slam did. Instead of the regular G-D-A-E, he strung a high C; ie,C-G-D-A. Adding the C string puts the playing of higher-pitched passages at a more comfortable position. Of course, when he decided to teach me he restrung one of his basses in the traditional manner for me. He told me, 'If I re-string my bass for you, you'd better be serious!'"
La maison de la famille Williams était toujours remplie de musique. Buster s’était familiarisé avec le jazz par l’entremise de l’impressionnante collection de disques de son père. Il expliquait:
‘’He had an extensive record collection, and we had a roller piano, you know, an upright piano. And you put these rolls of music and press the pedals. We were listening Art Tatum, Jimmie Lunceford Orchestra, Count Basie, Duke Ellington, and all of this music was going on in my house all the time. My father’s musicians friends would come over. He had a good friend named Kenny Andrews, a piano player, and he would come over and they played duos all day long. I was hearing the music and any question that I would ask my father or his musician friends, they would answer for me. I had been listening to Thelonious Monk, and my oldest sister belonged to the Columbia Record Club. They would send us records every month. That’s when I first heard Miles Davis, Art Blakey and Horace Silver.’’
Très reconnaissant à son père avait exercé d’avoir encouragé son développement comme musicien, Williams avait ajouté: ‘’My father was a great, great player. I heard many fine records when I was growing up, and the sound of Slam Stewart was a prime influence on me, both in terms of his arco sound and the way he strung the bass. My father told me that if he took the time to prepare my instrument I had better {to} be serious about it. It’s something that I’ve never forgotten and will always remember about playing and about music.’’
Williams avait décroché un de ses premiers contrats professionnels avec un ami de son père, le saxophoniste ténor Louis Judge.
En 1959, à l’âge de dix-sept ans, Williams avait commencé à jouer à Philadelphie avec le quartet du saxophoniste Jimmy Heath qui comprenait Sam Dockery au piano et le légendaire Charles ‘’Specs’’ Wright à la batterie. Comme Williams l’avait précisé plus tard: ‘’What I learned from Jimmy about music and life was so valuable that bits and pieces of that experience continue to unfold even now. It was like taking a Time release "capsule of knowledge."
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Un mois après avoir décroché son diplôme du Camden High School en 1960, Williams s’était joint au groupe des saxophonistes Gene Ammons et Sonny Stitt. À l’origine, c’est plutôt le père de Williams qui devait être engagé avec le groupe, mais comme il n’avait pu se libérer, c’est Buster qui avait pris sa place. Williams explique comment il avait commencé à jouer avec le groupe:
‘’One of my father’s good friends was a bassist that played with Charlie Parker named Nelson Boyd. Charlie Parker penned the tune ‘’Half Nelson’’ for Nelson Boyd, and he was how I got my introduction to Gene Ammons and Sonny Stitt. The gig started on Tuesday at The Showboat in Philadelphia and Boyd couldn’t make the weekend, so he called my father to take the gig. My father was working, so he sent me instead. I also played quite a bit with Jimmy Heath in Philadelphia before goint out on the road with Gene and Sonny. Camden and Philly were filled with clubs. It was quite inspirational.’’
Williams poursuivait: ‘’When I went out on the road with Gene Ammons and Sonny Stitt, it was exciting. And of course, I was nervous at first because I knew this was the big time. I didn’t realize, until I got on the bandstand, how much my father had really prepared me. That’s rich, you know ? It was truly to my benefit.’’
Williams avait tellement impressionné Ammons et Stitt qu’après une seule performance, ils lui avaient demandé de les accompagner en tournée.
Williams était demeuré avec le groupe durant environ un an. Finalement, Ammons était parti avec la caisse lors d’un séjour du groupe à Kansas City, et personne n’avait été payé. Heureusement, Williams, le pianiste et le batteur du groupe avaient obtenu un contrat d’une semaine pour travailler avec Al Hibbler.
De retour à Camden, Williams avait pris des cours de composition, d’harmonie et de théorie au Combs College of Music de Philadelphie. Il avait étudié sous la direction du docteur Roland Wiggins.
Après avoir été découvert par la chanteuse Dakota Staton, Wlliams avait obtenu un engagement à Wilmington, au Delaware, avec le trio de Gerald Price. En 1962, Williams avait accompagné la chanteuse Betty Carter. Décrivant sa collaboration avec Carter comme expérience à la fois inspirante et perturbante, Williams avait précisé:
‘’Well, the first thing you had to understand about Betty Carter is, ‘’Don’t go with her.’’ You may start out together, then you look around and Betty Carter is two blocks behind you, but she knows where she is. She had that kind of intuitive understanding of improvisation. She would be improvising while she’s still singing the melody. If you make the mistake of trying to wait for her, then you’d be drastically wrong because she knows where she is and she’s going to be where she needs to be when she needs to be. I used to tell her, ‘’Betty, when you come in and I hit my first beat, then I’m going to go out and have lunch and I’ll be back in time for me to play beat two.’’ I had never gotten to play a ballad so slow until I started playing with Betty Carter. She had such feeling and such emotion in what she did, and she could really swing.’’
Williams s’était rendu pour la première fois en Europe dans le cadre d’une tournée avec Sarah Vaughan l’année suivante. Commentant sa collaboration avec Vaughan, Williams avait ajouté: ‘’I learned patience with Betty Carter, and I learned the importance of playing in tune with Sarah Vaughan. Sarah could hear anything that was out of tune. We did a rehearsal once with a big band. Sarah stopped the band, pointed to the second trumpet player, and told him to tune up.’’
C’est lors de la tournée avec Vaughan que Williams avait fait connaissance avec des musiciens qu’il n’aurait jamais cru devoir faire partie de son avenir: Miles Davis, Ron Carter, Herbie Hancock, George Coleman et Tony Williams.
En 1964, après avoir joint le groupe de la chanteuse Nancy Wilson, Williams s’était installé à Los Angeles. C’est là que Williams avait épousé l’année suivante Veronica, une ancienne camarade de high school. Wilson avait même été la demoiselle d’honneur de sa nouvelle épouse. Williams avait continué de travailler avec Wilson jusqu’à ce qu’il décide de rentrer à New York en octobre 1968. Williams avait enregistré cinq albums avec Wilson. Décrivant sa collaboration avec la chanteuse, Williams avait commenté: ‘’Nancy Wilson loved to do duets with me. We used to do the Beatles song, ‘’Yesterday.’’ I would start it off any kind of way I wanted to. She always knew where to come in, and we would sync. It was just fantastic. I learned something unique from each one of the singers. They all said to me that they wouldn’t sing a song if they couldn’t relate to the lyrics. And all the great musicians, I think, also told me, if you’re going to play a song that has a lyric, learn the lyric.’’
Parallèlement à sa collaboration avec Wilson, Williams avait également été un membre régulier des Jazz Crusaders de 1965 à 1968, avec qui il avait enregistré cinq albums. Williams explique comment il s’était joint au groupe: ‘’I was playing all kinds of gigs when Nancy was off. I got a call from the Jazz Crusaders to play with them, and we opened at The Lighthouse. Before me, the Jazz Crusaders had a guy named Herbie Lewis. He was another great bass player. There was also a great studio player in L.A. named Jimmy Bond who played with them earlier.’’
Décrivant sa collaboration avec le groupe, Williams avait ajouté:
‘’You know, I never thought I was doing anything spectacular except, you know, enjoying myself, which was great. Wayne Henderson, their trombone player, and I had a real close comedy kind of relationship. I wrote a song for him called ‘’Ruby P’gonia.’’ I think the first record we did was Lighthouse ‘68, and then Lighthouse ‘69. Then we did another record called Old Shoes, New Shoes. That band would have had a lot more international acclaim except for the fact that none of the other guys liked to fly. We had offers to go to Europe, but, unless we were going on a boat, we weren’t going. (Of course, I have never had a problem with flying). We had lots of fun, and I made maybe about five records with them.’’
En 1967, Williams avait aussi remplacé brièvement le contrebassiste Ron Carter dans le groupe de Miles Davis. Il avait également collaboré avec Kenny Dorham, Eddie Henderson, McCoy Tyner, Dexter Gordon, Roy Ayers, Stanley Turrentine, Frank Foster et Art Blakey.
Après son arrivée à New York, Williams s’était joint au sextet de Herbie Hancock qui était aussi composé de Herbie Mann, Mary Lou Williams et Billy Hart. Williams, qui jouait à la fois de la basse électrique et acoustique avec la formation, avait enregistré trois albums avec le groupe. De plus en plus populaire, Williams était très en demande comme musicien de studio. Williams avait également joué dans plusieurs commerciaux et composé plusieurs bandes sonores pour le cinéma.
Tout avait bien fonctionné jusqu’à ce que ces différents engagements commencent à entrer en conflit et que Williams soit obligé de choisir. Même s’il manquait d’expérience avec la basse électrique, Williams avait finalement décidé de se joindre au sextet Mwandishi d’Herbie Hancock, un des plus grands groupes de jazz-rock de l’époque qui était composé de Johnny Coles à la trompette, de Garnett Brown au trombone, de Joe Henderson au saxophone ténor et d’Albert ‘’Tootie’’ Heath à la batterie. Williams explique comment il avait commencé à jouer de la basse électrique:
’’Even before Herbie, I made some records with Harold Mabern playing Fender electric bass. One was called ‘’Greasy Kid Stuff !’’ I did about two or three records around that time doubling on Fender. I just did an interview recently, and the person that I did the interview with, he did research and old me about records that I played electric bass on that I totally forgot. But anyway, when I was with Herbie, when we started the band, we did not use any electronic instruments. Shortly afterwards, I played the Fender on ‘’Ostinato: Suite for Angela’’, and I was playing electric bass and the acoustic bass and couldn’t leave home without both of them.’’
Williams avait aussi joué de la basse électrique dans des publicités télévisées.
De 1969 à 1972, le groupe avait finalement adopté son alignement définitif composé, en plus de Hancock et Williams, de Benny Maupin au saxophone, de Julian Priester au trombone, d’Eddie Henderson à la trompette, de Patrick Gleason aux synthétiseurs et de Billy Hart à la batterie. Décrivant sa collaboration avec le groupe, Williams avait précisé:
‘’This band with Herbie really was a high point in my musical life. We were doing some things that no one ever thought a jazz band would ever consider. I remember one time we were in Italy and Herbie saw this huge Moog synthetiser and he decided he wanted to add it to the band. This was the time when those things were huge. We ended up carting this enormous thing all over Italy and having to pull all that stuff up; we looked like an airport up on the bandstand. I had never played the electric bass before we started going electric. I didn’t know then that it’s totally different instrument. The stuff that casts do today, all the slapping and the ripping, that’s something I’ve never done on the electric. I put that thing down back in the ‘70’s, and if anyone asks me today if I play electric bass, I tell them I don’t. That’s a whole different animal now.’’
Williams avait fait ses débuts comme leader en 1975 sur l’album Pinnacle sur étiquette Muse. L’album comprenait ‘’Tayamisha’’, une composition que Williams avait écrite pour sa fille. Williams avait également pris la place du contrebassiste Ron Carter dans le cadre de certaines sessions dans lesquelles Carter avait joué de la contrebasse piccolo. Dans les années 1970, Williams avait également accompagné Mary Lou Williams, Kenny Barron, Jimmy Rowles, Larry Coryell, Stanley Cowell, Steve Turre et Frank Morgan dans le cadre de certains enregistrements.
Au début des années 1980, Williams avait fait une tournée avec Herbie Hancock, Tony Williams et le jeune trompettiste Wynton Marsalis. Par la suite, Hancock avait formé un trio avec Williams à la contrebasse et Al Foster à la batterie. Dans le cadre de certaines tournées estivales, des invités spéciaux comme les saxophonistes Branford Marsalis, Michael Brecker et Greg Osby avaient également été ajoutés. Le trio avait poursuivi ses activités jusqu’en 1995. Durant cette période, Williams avait également fait une apparition au gala des prix Grammy dans le cadre d’un quintet qui comprenait Hancock, Williams et le chanteur Bobby McFerrin.
En 1982, Williams avait été un des fondateurs du groupe Sphere. Créé pour rendre hommage au pianiste Thelonious Monk, le groupe était composé du pianiste Kenny Barron, du saxophoniste ténor Charlie Rouse (qui avait remplacé plus tard par Gary Bartz) et du batteur Ben Riley. Le groupe, qui avait enregistré son premier album le 17 février 1982 le jour-même de la mort de Monk, avait progressivement incorporé les compositions des membres du groupe ainsi que des standards du jazz à son répertoire.
La même année, Williams avait aussi commencé à travailler avec les Timeless All Stars, un sextet qui était composé du pianiste Cedar Walton, du tromboniste Curtis Fuller, du saxophoniste Harold Land, du vibraphoniste Bobby Hutcherson et du batteur Billy Higgins. Le groupe avait enregistré quatre albums pour l’étiquette hollandaise Timeless Records.
En 1989, Williams avait enregistré un second album comme leader intitulé "Something More" qui comprenait cinq de ses compositions. Avaient également participé à l’album le saxophoniste Wayne Shorter, Hancock, le batteur Al Foster et un brillant jeune trompettiste japonais nommé Shunzo Ono. Après la parution de l’album, Williams avait formé son propre groupe également appelé Something More. Le groupe était notamment composé de Ralph Moore au saxophone ténor, du pianiste Benny Green et du batteur Billy Drummond. Parmi les succès de la formation, on remarquait la pièce ‘’Enchanted Flower.’’
Williams expliquait pourquoi le quintet avait été fondé: "After working almost continuously for 30 years as a sideman, I decided it was time to take the plunge, step up to the front, play my music, and express my concept of a cohesive musical unit. I've served my apprenticeship under many great masters and feel that it's my honor and privilege to carry on the lineage that makes this music such an artistically rich art form.’’ Depuis sa fondation en 1990, le groupe avait fait plusieurs tournées en Europe, au Japon et en Australie. Il avait également participé à la première édition du Festival de jazz international de Moscou en plus de se produire régulièrement aux États-Unis.
En 1991, Williams avait décroché une bourse du National Endowment for the Arts pour composer une oeuvre pour quintet, ensemble à cordes et choeurs. La même année, Williams avait également été lauréat d’une bourse de la New York Foundation for the Arts Fellowship Grant. En 1998, Williams avait enregistré un troisième album sous son nom intitulé ‘’Somewhere Along the Way’’, qui avait été suivi en 2004 de ‘’Griot Libertè.’’ L’album avait été enregistré au célèbre studio de Rudy Van Gelder au New Jersey.
En 1999, Williams avait enregistré ‘’Live at the Montreux Jazz Festival’’ avec un quartet comprenant le pianiste Mulgrew Miller, le vibaphoniste Steve Nelson et le batteur Carl Allen. Même si la composition du groupe rappelait un peu le légendaire Modern Jazz Quartet, Williams avait tenu à préciser qu’il n’avait pas choisi ce format pour rendre hommage au groupe. Williams, qui appréciait particulièrement le vibaphone comme instrument, avait expliqué:
‘’It’s an instrument that I enjoy immensely. The vibes bring a different sound to the band. It gives us a different flavor. I like the romanticism of the vibes, and in my view it has what I call a great blendability, if that’s a word, with the rest of the instruments. I’m excited by the chance to have it in my band. The only problem with this new record is that this isn’t my working band. It’s really becoming difficult today to make records with even the same personnel from one time to the other, let alone have your regular group. My working band includes Miller on piano, Stefon Harris, a wonderful young vibes player, and Lenny White on drums. Steve Wilson, who is Gerald Wilson’s son, plays with us at times on alto and soprano sax. I really would love to be able to actually rehearse and record a series of records with this same band, but that’s just one of the problems with what’s happening today.’’
En juin 2008, Williams avait autoproduit un enregistrement digital intitulé ‘’Live Volume 1’’ qui était disponible exclusivement sous forme de téléchargement.
De 2010 à 2014, Williams avait fait une tournée avec le groupe 4 Generations of Miles, composé de Sonny Fortune, Mike Stern et Jimmy Cobb. Le groupe devait son nom à un concert et à un album publié en 2002 qui rendait hommage aux quatre générations du groupe de Miles Davis. Le groupe original comprenait Ron Carter à la contrebasse et George Coleman au saxophone ténor.
Également professeur, Williams avait fondé en 2013 la Buster Williams School of Music, une organisation à but non lucratif qui avait pour objectif de transmettre son héritage aux générations futures. Le projet faisait suite à une classe d’été que Williams avait donnée dans sa ville natale de Camden en 2012. À la même époque, le groupe Something More s’était produit au Festival de jazz de Portland et au Dimitriou's Jazz Alley avec une formation composée des anciens collègues de Williams avec le groupe Mwandishi, Bennie Maupin et Julian Priester, et des musiciens Cindy Blackman-Santana et George Colligan.
En 2013, Williams avait participé à une tournée en Europe avec le pianiste Eric Reed, le saxophoniste Bruce Williams et le batteur Joey Baron. En mars 2014, Williams avait fait une brève tournée en Europe avec le trio du pianiste Steve Kuhn. L’autre membre du groupe était le batteur Billy Drummond. En 2023, Williams avait publié l’album ‘’Unalome’’. Le titre de l’album faisait référence à la loi de la cause et de l’effet dans la religion bouddhiste dont Williams était un adhérent.
Reconnu par le Penguin Guide to Jazz on CD comme un des plus importants accompagnateurs du jazz moderne, Williams est également considéré comme un maître de l’harmonie, du contrepoint et de l’orchestration. Au cours de sa carrière, Williams a joué avec une copie d’une contrebasse Boosey & Hawkes du début du 19e siècle. Même s’il adorait la contrebasse, Williams appréciait également des spécialistes de la basse électrique comme Stanley Clarke, Jaco Pastorius, Anthony Jackson, Marcus Miller, Victor Wooten, Christian McBride et Derrick Hodge.
Refusant de se limiter à un rôle de chef d’orchestre ou d’accompagnateur, Williams se percevait d’abord et avant tout comme un contrebassiste. Il expliquait: ‘’I’m a bass player, front and center. When I’m working in a group, then the music gets defined and determined by the leader. The main reason I’ve decided now to concentrate on my own music is that I wanted to be the person determining what got played, how it was played and what it ultimately sounded like on the bandstand. That’s my focus now, to play my own music and emphasize my compositions.’’
Williams a collaboré avec plusieurs grands noms du jazz au cours de sa carrière, de Chet Baker à Count Basie, en passant par Art Blakey, Chick Corea, Miles Davis, Erroll Garner, Dexter Gordon, Herbie Hancock, Roy Ayers, Freddie Hubbard, Mary Lou Williams, Larry Coryell, Wynton Marsalis, Branford Marsalis, Sonny Rollins, Chick Corea, Kenny Barron, Jimmy Rowles, Hampton Hawes, Cedar Walton, Billy Taylor, Mulgrew Miller, Sonny Stitt, McCoy Tyner, Lee Konitz, Herbie Mann, The Jazz Crusaders, Bobby Hutcherson, Stanley Cowell, Steve Turre, Lee Morgan, Ron Carter, Joe Farrell, Sonny Fortune, Jimmy Cobb, Mike Stern, Kenny Burrell, Frank Morgan, Jimmy Heath, Harold Land, Herbie Mann, Frank Foster, Charlie Rouse, Stanley Turrentine, Roy Ayers, Woody Shaw, Benny Golson, Illinois Jacquet, Jimmy Heath, Gene Ammons, Hank Jones, Lee Morgan, Elvin Jones, Harold Mabern et Hamiet Bluiett. Williams avait également accompagné de nombreux chanteurs et chanteuses, dont Sathima Bea Benjamin, Shirley Horn, Betty Carter, Jonathan Schwartz, Nancy Wilson, Jean Baylor, Carmen McRae, Roseanna Vitro, Helen Merrill, Dakota Staton, Nnenna Freelon, Jon Lucien, Marguerite Mariama et Champian Fulton.
Particulièrement marqué par sa collaboration avec Sarah Vaughan, Sonny Rollins, Miles Davis, Dexter Gordon et Herbie Hancock, Williams avait commenté:
‘’There have been so many wonderful folk that I’ve worked with and played with over my years, but Sarah Vaughan was special. So were Sonny Rollins and Miles Davis, Dexter Gordon and, of course, Herbie Hancock. There are people who didn’t just teach you about music. They took you aside and taught you about life, about what it really means to play this music well, to actually have something to say on the bandstand. This was my true college, if you will, traveling and playing with all these great people.’’
Lorsqu’on avait demandé à Williams ce qu’il pensait de l’évolution du marché de la musique, il avait répondu:
‘’If I really answered that one the way I want to, it would take about seven books. Let’s just say that the scene has never been like it is today. There are so many elements in play that have nothing whatsoever to do with the music. I’ve always been an optimist, someone who saw the glass said it was half full, rather than saying it was half empty. It’s very interesting that in terms of the legitimacy of the music, you’ve got so many people in high places that don’t have any idea about what even constitutes musical quality. You’ve got these bureaucraties in place of gigs and in every situation, and in that way I’m a little bit disturbed. But you have to keep on fighting, no matter who’s supposedly in charge and whatever it is they try to tell you. I get upset sometimes because the real thing is being overlooked, and being assaulted by politics, economics and all the people who want to be part of the controlling forces. This isn’t something I sit around and complain about a lot, but it really something that anyone who’s been out here even a little bit can easily see.’’
La tête toujours remplie de projets, Williams avait ajouté:
‘’I still haven’t written my symphony yet. I would like to write some movies. Those two things are pretty much my goals, and I want to do everything in between as well. I never feel like I’ve arrived or that there’s nothing more for me to do. I don’t ever feel like things have brought me to some sort of stablemate. There’s always more things to do and more things to say, and that’s what I plan to continue doing as I’m capable.’’
Williams avait également collaboré à plusieurs bandes sonores de film et à des commerciaux pour la télévision (notamment pour Coca-Cola, Budweiser, la champagne Tott's, la compagnie d’assurances Prudential, Chemical Bank, Alpo Dog Food, le réseau de télévision HBO, Budweiser et Old Spice). Williams avait composé sa première bande sonore pour le cinéma dans le cadre d’une collaboration avec Quincy Jones dans le film ‘’Mackenna's Gold’’ de J. Lee Thompson en 1969. En 1981, Williams avait retrouvé le contrebassiste Ron Carter dans le film ‘’Le Choix des Armes’’ du réalisateur Alain Courneau mettant en vedette Yves Montand et Simone Signoret. Composée par Philippe Sarde, la musique du film avait été interprétée par le London Symphony Orchestra. Commentant sa participation au film, Williams avait précisé: ‘’"That film required quite a commute. I had to go back and forth to London at least once a month for six months, carrying my bass. They really got to know me at JFK and Heathrow.’’
Dans les années 1990, Williams avait collaboré avec Angelo Badalamenti dans le film de David Lynch ‘’Twin Peaks: Fire Walk with Me’’ (1992) et avec le trompettiste Terence Blanchard dans le cadre du film ‘’Clockers’’ (1995) de Spike Lee. Williams avait aussi fait quelques apparitions à la télévision, y compris avec le groupe du Tonight Show dirigé par Branford Marsalis, avec lequel il avait interprété cinq de ses propres compositions. Williams avait également accompagné le pianiste Erroll Garner dans le cadre de la même émission. Williams avait aussi fait des apparitions dans le Andy Williams Show (avec Nancy Wilson), le Joan Rivers Show, le Joey Bishop Show, le Mike Douglas Show et dans la série de télévision pour enfants Sesame Street aux côtés du chanteur Joe Williams. En 2004, Williams avait aussi interprété son propre rôle dans le film ‘’The Terminal’’ de Steven Spielberg aux côtés de Benny Golson, Nilke LeDonne et Carl Allen. Les arrangements et les compositions de Williams ont été enregistrés par de nombreux artistes dont Roy Ayers, Roy Hargrove, Art Blakey, Larry Coryell, Freddie Hubbard, Buck Hill, les Jazz Crusaders, Mary Lou Williams et Herbie Hancock.
Williams a remporté de nombreux honneurs au cours de sa carrière, dont un Min-On Art Award, un SGI Glory Award, un SGI Cultural Award et un RVC Corporation RCA Best Seller Award. Williams avait également remporté un prix Grammy pour l’album Love for Sale qu’il avait enregistré avec The Great Jazz Trio en 1980. Le groupe était composé de Hank Jones au piano et de Tony Williams à la batterie.
Aujourd’hui âgé de quatre-vingt-deux ans, Williams passe une retraite paisible dans sa ville natale de Camden, au New Jersey, avec son épouse Veronica. Familiarisés avec la religion boudhiste par sa soeur en 1972, Williams et son épouse s’étaient convertis au boudhisme Nichiren après que Veronica ait été victime d’une commotion dans un accident d’automobile. Williams était aussi membre de la Soka Gakkai International, une association boudhiste active sur la scène mondiale. L’album de 2004 ‘’Griot Libertè’’ était d’ailleurs inspiré d’un autre problème de santé dont avait été victime Veronica alors qu’elle avait récupéré d’un coma à la suite d’une crise cardiaque.
En 2021, le réalisateur Adam Kahan a rendu hommage à Williams dans le cadre di documentaire ‘’Buster Williams, From Bass to Infinity.’’
©-2024, tous droits réservés, Les Productions de l’Imaginaire historique
SOURCES:
‘’Buster Williams.’’ Wikipedia, 2023.
‘’Buster Williams.’’ All About Jazz, 2024.
‘’Buster Williams: Blendability.’’ Jazz Times, 18 avril 2021.
‘’Buster Williams discusses a life in time and making the most of it.’’ WRTI, 16 avril 2023.
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Chez Figama, la qualité est une priorité absolue. Chaque figurine est méticuleusement inspectée pour garantir une reproduction fidèle des personnages, des costumes et des accessoires. Les matériaux utilisés sont de la plus haute qualité, garantissant une durabilité et une longévité exceptionnelles pour chaque pièce de collection.
Une Expérience d'Achat Simplifiée et Agréable
Naviguer sur le site de Figama est un véritable plaisir pour les collectionneurs de figurines manga. Grâce à une interface conviviale et intuitive, les clients peuvent facilement explorer les différentes catégories, découvrir de nouvelles figurines et passer leur commande en toute simplicité. De plus, le service client dédié de Figama est toujours disponible pour répondre aux questions et offrir une assistance personnalisée.
Des Éditions Limitées et des Exclusivités
Figama propose régulièrement des éditions limitées et des exclusivités pour satisfaire les collectionneurs les plus passionnés. Ces pièces rares et convoitées ajoutent une touche d'excitation à chaque visite sur le site, incitant les fans à rester à l'affût des dernières sorties et des précommandes à venir.
Une Communauté Passionnée de Collectionneurs
En tant que destination de choix pour les collectionneurs de figurines manga, Figama offre également une plateforme pour les amateurs de partager leur passion et leur enthousiasme avec d'autres membres de la communauté. Des forums de discussion aux événements spéciaux en ligne, Figama encourage l'échange d'idées et la connexion entre les fans du monde entier.
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DVDvision - La Collection Épisode 5
L'histoire de DVDvision vol.1 continue ! Et voici l'épisode 5 de la série, quand DVDvision a mis Tom Cruise en couverture pour la première fois !
Numéro 5 - Juillet 2000 -
96 pages
Editeur : Seven Sept
Directrice de publication : Véronique Poirier
Rédacteur en chef : David Fakrikian
Rédacteurs principaux : Yannick Dahan, Christophe Lemaire, Stéphane Lacombe, Fathi Beddiar, Benjamin Rozovas, Rafik Djoumi, David Martinez, Sandy Gillet, Nicolas Saada, Nicolas Rioult.
Sommaire : Mission Impossible, Crying Freeman DVD, Hong-Kong à Hollywood, Abel Ferrara.
DVD : Tom Cruise, John Woo, Crying Freeman, conception par Christelle Gibout.
Notes : Le premier numéro réalisé à tête reposée, sans avoir à gérer les multiples problèmes de personnel qui nous ralentissaient depuis le début.
Pour la première fois, un semblant d'équipe et de rédaction se forme. L'éditorial est une fantaisie totale, (mais qui deviendra réalité quelque mois plus tard). En fait les bureaux sont toujours placés dans un couloir, et nous ne sommes que quatre (Christelle Gibout au DVD, Léonard Haddad, David Martinez, et moi), à travailler à plein temps sur le magazine. Ce qui est mieux que un.
L'actualité du mois, avec la sortie de Mission Impossible II de John Woo et celle du I en DVD, dans une copie enfin visionnable, nous offre l'occasion de concevoir un sommaire plus ambitieux que d'habitude, mélangeant star-attraction (Tom Cruise), culte (les réalisateur de Hong-Kong à Hollywood) et encore plus culte (Abel Ferrara). Le principe d'être à trois pour constituer l'axe rédactionnel va beaucoup apporter au magazine. Une fois nos décisions prises, nous pouvons pratiquer séparément un suivi des pigistes, chose qu'il m'était difficile de faire seul, en jonglant avec toute l'administration et le relationnel partenaires que nécessite le mag. On voit dans ce numéro notre obsession est alors de comprendre en quoi le DVD va bouleverser notre regard sur le cinéma. Les articles de Nicolas Rioult et Benjamin Rozovas, qui commençent à prendre pied dans le magazine, sont donc cohérents entre eux, même s'ils ont été écrits séparément.
Vu que HK magazine s'est arrêté, on contemple, avec Véronique Poirier la directrice de publication, de reprendre leur charte couverture, avec aucune accroche sur la face, et le sommaire au dos, et puis Playstation décide de nous acheter la 4ème de couverture, donc on abandonne l'idée. C'est donc la seule couverture de Joel Casano pour DVDvision, a avoir été réalisée en format large, reproduit ci-dessus.
A ce moment là, la production du Pacte des Loups vient d'emménager quelques étages au dessus de nous, ce qui nous fournit une occasion parfaite pour compléter le numéro avec une interview du monteur David Wu (les John Woo, Freeman etc...). Et j'y passe plus de temps que dans notre couloir (forcément)...
J'ai même l'occasion de me rendre sur le tournage du film, où je réalise que malgré son optimisme légendaire, Gans doit faire face à de nombreux problèmes de logistiques, au point qu'il passe 95% de son temps à gérer les imprévus, et seulement 5% à tourner.
En rentrant du tournage avec son assistante et lui en voiture, à 5 heures un samedi matin, je réalise a quel point il est sur les genoux, chose que l'on ne devinerait jamais en public. Le fantasme du réalisateur qui passe ses journées à concevoir ses plans en prend un coup... Les longues heures d'attente sur le plateau me donnent l'occasion de me lier d'amitié avec Mark Dacascos, qui se révèle un mec génial, toujours attentif aux nombreux fans de "The Crow" qui squattent le tournage, et plus rock'n'roll qu'il le parait.
Je me rend à Cannes pour la première fois en tant que journaliste pendant la conception de ce numéro, mais affublé d'un badge jaune. Je ne peux pas du coup accéder à de nombreuses projections. J'en tire un article incendiaire et humoristique, qui me vaudra de me mettre en froid avec les grandes instances du festival, qui vont rire... jaune à sa lecture. Je ne regrette pas l'avoir écrit, il fallait bien que quelqu'un expose les travers de ce système un jour ! Ensuite, après avoir parlementé, les rapports vont se détendre, et je vais passer de jaune à bleu, et je serais même sélectionné comme membre du jury DVD lors de l'inauguration de ce prix quatre ans plus tard...
Sur ce numéro, Philippe Lambert commence à arriver a bout d'inspiration pour la maquette, il n'est pas habitué, dans mon souvenir, à travailler à l'arrachée comme nous le faisons, préférant oeuvrer dans des structures plus établies. Paola Boileau, qui réalise la maquette du dossier Crying Freeman en sous-main, s'en sort par contre très bien. Je commence à en avoir marre, à ce stade, de faire des allez-retours chez le maquettiste, et rêve de pouvoir intégrer, comme toute rédaction qui se respecte, cet élément sur place, enfin, dans notre couloir.
Le DVD quand à lui est très cohérent par rapport au contenu du magazine (ca ne sera pas toujours facile d'arriver à ce résultat).
La citation de ce numéro : "J'espère que Gans ne va pas remettre 5 ans pour faire un autre film" (David Wu sur le montage du Pacte des Loups - juin 2000. Le film suivant de Gans est sorti en 2006)
copyright © David Fakrikian 2006-2008 / DVDvision.fr
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📌 [ÉCHO] #VendrediLecture 📚 Des livres sur les États-Unis à offrir pour les fêtes 🎄 dont mon récit « Sur la Route 66 » paru dans la collection Aventures @editionspoints 🔖 LA CHRONIQUE
🏍️ « Si vous avez aimé Jack Kerouac, vous allez adorer Sur la Route 66 de Stéphane Dugast. La bande d’asphalte qui traverse les États-Unis de Chicago à Los Angeles est LA route, élément vivant et palpable des mythes portés par les grands espaces américains.
Pour mieux croquer ce morceau de patrimoine, le reporter, écrivain et réalisateur de films documentaires a parcouru la 66 sur une légendaire Harley Davidson, depuis le lac Michigan jusqu’à l’océan Pacifique. Une aventure en quête de sens, de rencontres et d’imprévus, qui emmène ses lecteurs avec elle ».
EN SAVOIR + « Sur la Route 66 » paru dans la collection Aventures @editionspoints ➡️ https://urlr.me/8DRKWv Photographie 📸 @christophegeral
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La Passion de l'Arcade : Un Retour aux Racines du Jeu Vidéo
L'arcade, ce temple du jeu vidéo où les lumières clignotantes, les sons électroniques et l'adrénaline se mélangent pour créer une expérience unique, est bien plus qu'un simple divertissement. Pour beaucoup, elle représente une passion, une culture, et un mode de vie qui traverse les générations. Voici un regard approfondi sur cette passion qui continue de captiver des millions de personnes à travers le monde.
Les Origines de l'Arcade
L'arcade trouve ses racines dans les années 1970 avec des jeux comme Pong de Atari, qui a non seulement popularisé le concept du jeu vidéo mais a également établi les bases de ce qui deviendrait un phénomène culturel. Les salles d'arcade étaient des endroits magiques où des joueurs de tous âges se rassemblaient pour tester leurs compétences, partager des moments de camaraderie, et vivre des moments d'intense compétition.
La Culture Arcade
La culture de l'arcade est riche et diversifiée. Elle englobe non seulement le jeu lui-même mais aussi l'art, la musique, et le design des machines. Chaque jeu d'arcade, avec ses graphismes distincts, sa bande sonore mémorable, et ses mécanismes addictifs, a contribué à forger une identité visuelle et sonore unique. Des titres comme Pac-Man, Space Invaders, Street Fighter, et Dance Dance Revolution ne sont pas simplement des jeux; ce sont des icônes culturelles.
Compétition et Communauté : Les tournois d'arcade ont toujours été au cœur de cette culture. Ils vont des compétitions locales aux grands événements internationaux, où des joueurs se mesurent les uns aux autres, créant des rivalités légendaires et des histoires inspirantes.
Socialisation : Les salles d'arcade ont servi de lieux de rencontre, où les gens peuvent oublier leurs différences et se concentrer sur le jeu. Cela a créé une communauté soudée, où le respect mutuel et l'esprit sportif sont de mise, même dans la chaleur de la compétition.
La Renaissance Moderne
Avec l'essor du gaming à domicile, on aurait pu penser que l'ère de l'arcade était révolue. Cependant, une renaissance est en cours. Les bars à jeux d'arcade, les conventions de jeux rétro, et même les nouvelles sorties d'arcade montrent que cette passion est loin de s'éteindre.
Bars Arcade : Des établissements comme "Barcade" aux États-Unis ou "Le Fantôme" en France, combinent l'amour du jeu avec une ambiance de bar, offrant une expérience adulte de l'arcade.
Jeux Modernes : Les développeurs continuent de créer de nouveaux jeux d'arcade, souvent avec une touche de nostalgie mais aussi avec des technologies modernes comme la réalité augmentée ou virtuelle.
Préservation et Collection : Il y a un mouvement croissant pour préserver ces pièces d'histoire. Les collectionneurs restaurent et maintiennent les machines d'arcade, organisant parfois des expositions ou des musées dédiés.
Conclusion
La passion de l'arcade est plus qu'un simple intérêt pour les jeux vidéo; c'est une célébration de l'innovation, de la communauté, et de la nostalgie. Cette passion perdure parce qu'elle touche à quelque chose de fondamental : le plaisir simple et pur de jouer. Que ce soit à travers la compétition, la socialisation ou simplement l'amour des machines et des jeux, l'arcade continue d'inspirer et de rassembler des gens du monde entier, prouvant que certaines passions sont éternelles.
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Mitsouko de Guerlain
Mitsouko de Guerlain est la légende d’un amour impossible. Mitsouko de Guerlain Dans la Collection Les Légendaires, Mitsouko de Guerlain tient une grande place et raconte l’histoire d’un amour impossible. Mitsouko de Guerlain Mitsouko est un prénom qui, en japonais signifie mystère. C’est celui de l’héroïne du roman La Bataille, de Claude Farrère. La légende raconte que prise entre le serment…
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Samuel Eto'o révèle le rôle de Ronaldinho dans la victoire du Barça en 2006 !
Samuel Eto'o, légende du football camerounais et icône du FC Barcelone, a partagé une histoire fascinante sur l'une des finales les plus mémorables de la Ligue des Champions. Lors de son passage dans l'émission The Bridge, coanimée par Aurélien Tchouameni, Samuel Eto'o a offert aux téléspectateurs un regard privilégié sur les coulisses de la finale de 2006 contre Arsenal. Ce récit, jamais dévoilé auparavant, montre non seulement l'importance du leadership mais aussi l'esprit d'équipe qui a permis au Barça de renverser la situation. Samuel Eto'o raconte : le Barça mené par Arsenal Le 17 mai 2006, le FC Barcelone affrontait Arsenal au Stade de France pour la finale de la Ligue des Champions, raconte Samuel Eto'o. À la mi-temps, le score était en faveur des Gunners, qui menaient 1-0 grâce à un but de Sol Campbell. Cette situation pesait lourdement sur les épaules des joueurs du Barça, qui rentraient aux vestiaires avec un moral en berne. Selon Samuel Eto'o, l'atmosphère dans le vestiaire était empreinte de découragement, les têtes baissées et les regards vides traduisant un sentiment d'impuissance. Ce moment de flottement a poussé Samuel Eto'o à prendre la parole, un geste qui allait s'avérer crucial pour le destin de l'équipe. Alors que la pression montait et que le temps jouait contre eux, Samuel Eto'o a ressenti la nécessité de secouer ses coéquipiers et de raviver la flamme de l'espoir. Lire aussi : Samuel Eto'o donne des coups à un youtubeur algérien (VIDEO) Ronaldinho et l'appel à l'unité Un élément clé de cette finale résidait dans la performance de Ronaldinho, le génie brésilien alors au sommet de sa carrière. Mais, comme l'a révélé Eto'o, le jeu de Ronaldinho en première mi-temps était trop individualiste, ce qui nuisait à la cohésion de l'équipe. Conscient de l'impact négatif que cela pouvait avoir sur l'issue du match, Samuel Eto'o n'a pas hésité à confronter son coéquipier. Face à Ronaldinho, Samuel Eto'o a lancé un appel direct : il lui a demandé de jouer pour l'équipe plutôt que pour lui-même. Cette confrontation, loin de dégénérer, a eu l'effet escompté. Ronaldinho, dans un geste de grande humilité, a reconnu ses erreurs et s'est excusé auprès de l'équipe. Ce moment d'introspection collective a été un tournant décisif, marquant un changement radical dans l'approche du match par les joueurs du Barça. L'intervention de Samuel Eto'o : un discours pour galvaniser Après la discussion avec Ronaldinho, Samuel Eto'o a pris les devants pour motiver ses coéquipiers. Avec une détermination inébranlable, il leur a promis qu'il marquerait pour changer le cours du match. Ce geste d'assurance a redonné de l'énergie à l'équipe, et ravivé l'espoir et la volonté de renverser la situation. Ces mots n'étaient pas que de simples promesses. Samuel Eto'o, fidèle à sa parole, a trouvé le chemin des filets en seconde période en inscrivant un but important qui a permis au Barça de revenir dans le match. Ce but, inscrit à la 76e minute, a été le catalyseur qui a propulsé le Barça vers la victoire. Le Barça renverse Arsenal : une victoire légendaire Revigoré par le but de Samuel Eto'o et par le changement d'attitude de Ronaldinho, le FC Barcelone a pris le contrôle du match. Quelques minutes plus tard, un autre but signé Juliano Belletti scellait la victoire du Barça sur le score de 2-1. Cette victoire en finale de la Ligue des Champions reste gravée dans les mémoires comme l'une des plus grandes performances de l'histoire du club catalan. Samuel Eto'o, élu homme du match pour sa performance exceptionnelle, a noté l'importance de cette victoire dans sa carrière. Il a rappelé comment cette finale a marqué un tournant, non seulement pour lui, mais aussi pour le FC Barcelone, qui entamait alors une période de domination européenne. L'importance du leadership et de l'esprit d'équipe L'anecdote partagée par Samuel Eto'o lors de l'émission The Bridge démontre deux qualités essentielles dans le sport de haut niveau : le leadership et l'esprit d'équipe. Le leadership de Samuel Eto'o a été un facteur clé dans la transformation du match, il a galvanisé ses coéquipiers, ce qui a permis de faire la différence entre la défaite et la victoire. De son côté, Ronaldinho a démontré une grande maturité en reconnaissant son erreur et en rectifiant son comportement sur le terrain. Cette humilité, alliée au talent extraordinaire du Brésilien, a permis au Barça de se ressaisir et de triompher. La confrontation entre Samuel Eto'o et Ronaldinho, loin d'affaiblir l'équipe, a au contraire renforcé leur détermination collective à l'emporter. Voir également : La clause spéciale « boite de nuit » des contrats de Ronaldinho : on vous dit tout ! Une révélation qui résonne encore aujourd'hui La victoire du FC Barcelone en 2006 est devenue une légende dans l'histoire du football, et l'anecdote partagée par Samuel Eto'o lors de The Bridge ajoute une nouvelle dimension à ce moment iconique. Cette histoire de courage, de leadership et d'esprit d'équipe rappelle que, même au sommet du football mondial, ce sont les valeurs humaines qui font la différence. L'émission The Bridge, diffusée sur YouTube, continue de captiver les amateurs de football avec des invités prestigieux comme Redouane Bougheraba, Mike Maignan, et Cédric Doumbé. L'épisode où Samuel Eto'o a partagé cette anecdote restera sans doute gravé dans les mémoires des fans, c'eet un chapitre de plus à la riche histoire du football et à la légende du FC Barcelone. Read the full article
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Ford Bronco Everglades
Le 29 août 2024
C’est fou ce qu’il y a de Bronco sur nos routes. Incroyable mais vrai, ce VUS tout-terrain de Ford a réussi à devenir le plus important concurrent de la légendaire Jeep Wrangler. Toutefois, croyez vous que la Bronco est vraiment utilisée comme tout-terrain hors route par tous ses acheteurs?
Sans devoir vous révéler mon âge (vénérable), sachez que j’ai connu au moins deux importantes générations de Bronco. En effet, mon frère s’était procuré une de ces Bronco de la première génération (celle de la fin des années soixante qui deviendra un véritable véhicule de collection pour lequel il est encore possible d’obtenir des pièces d’origine ou des répliques de grande qualité). C’est fou ce que l’on a pu faire avec cette camionnette à moteur V8 de 289 pouces cubes combiné à une boîte manuelle à trois vitesses et essieux avant à crabotage manuel.
Plus tard, ce fut mon tour d’acheter une Bronco (usagée), la fameuse Bronco II à moteur V6 de 2,8 litres (1985) aussi avec essieux avant à crabotage manuel (ce qui veut dire qu’il me fallait enclencher les essieux avant si je voulais en faire un véritable véhicule à quatre roues motrices!). Je l’ai gardée plusieurs années avant de la changer pour une Jeep TJ (Wrangler), la même bonne vieille Jeep 1998 que je possède toujours.
Évidemment, j’ai pu conduire toute cette génération de Bronco produites sur la base d’une Ford F-150, un véhicule qui allait devenir l’Expedition une fois qu’on a réussi à en faire une familiale à quatre portes. En même temps, la plus petite Bronco II devenait l’Explorer à deux ou quatre portes, la version la deux portes disparaissant rapidement.
Puis est venue la nouvelle génération de Bronco. Je dois avouer qu’auparavant, j’étais tombé amoureux d’un petit prototype de Bronco, une étude de style de dimensions raisonnables mû par un moteur turbodiesel. Cette camionnette ne verra jamais le jour, Ford étant passé à la Bronco que nous connaissons aujourd’hui. Heureusement, je fus invité par la division canadienne de ce constructeur à la présentation médiatique de ce véhicule qui connaît actuellement tellement de popularité. On en voit partout!
Le petit prototype expérimental Bronco (à moteur diesel) que Ford ne produira jamais! (Photo Ford)
J’ai donc profité de cette présentation pour essayer ce VUS sous diverses conditions incluant un peu « d’off-road ». Évidemment, les véhicules fournis étaient alors des versions haut-de-gamme à moteur V6. J’ai aussi conduit ce véhicule pendant une semaine en marge d’un essai hebdomadaire mais en version à deux portes (ma préférée!..voir ce blogue du 23 mars 2022).
Au travers de tout cela, Ford semble avoir décidé de créer une « famille » de Bronco en lançant la Bronco Sport, une version miniaturisée de la plus impressionnante Bronco mais, cette fois, basée sur une plateforme C2 d’Escape! Croyez-le ou non, voici un autre succès de Ford. Et attendez-vous à en voir encore d’autres versions encore plus agressives que celles d’aujourd’hui.
Il y a quelques mois de cela, Ford lançait la version Raptor de la Bronco, un VUS impressionnant mû par un V6 biturbo de 418 chevaux ! N’y a-t-il pas de limite? (En dernière heure, nous apprenions que la prochaine version Raptor aurait un V6 turbo de 3,0 litres de 455 chevaux!). Il faut dire que Ford doit concurrencer Stellantis avec ses multiples versions de Jeep Wrangler dont les Rubicon, surtout celle à moteur V8 HEMI complètement folle!
La version Everglades de la plus récente Bronco…(Photo Éric Descarries)
Ford a aussi compris qu’il y avait des consommateurs qui aimeraient bien posséder une Bronco aussi évidente que la Raptor mais pas à son prix super élevé ni avec autant de puissance. C’est pourquoi Ford leur propose la version Everglades, un véritable VUS tout-terrain à quatre portes complètement équipé pour d’aussi véritables excursions hors-route avec les fonctions électroniques lui permettant d’obtenir des performances et des capacités hors-route extrêmes mais qu’avec un moteur à quatre cylindres (turbocompressé) qui leur permettrait d’utiliser leur camionnette durant leurs fonctions régulières sans avoir à « nourrir » un gourmand moteur de haute performance.
La Bronco Everglades vue d’arrière. (Photo Éric Descarries)
C’est ce type de Bronco que Ford m’a prêté la semaine dernière, une camionnette VUS à quatre portes 4 X 4 de la finition Everglades avec les fonctions Sasquatch (euh! Les Everglades ne sont-elles pas en Floride alors que le Sasquatch devrait être un personnage mythique de Colombie-Britannique ?). La Bronco Everglades n’est certes pas une Raptor…mais pas loin. Mettons les choses au clair immédiatement. La Bronco Everglades s’adresse d’abord aux véritables amateurs d’excursions hors-route, ceux qui recherchent des « trails » presque impraticables avec des 4 X 4 réguliers même de capabilités hors-route. Par exemple, la version Everglades se présente avec une suspension relevée, d’énormes pneus Goodyear Territory LT315/70R-17, une prise d’air surélevée du moteur permettant de traverser des cours d’eau (avec un dégagement de 36,4 pouces alors que, je crois, il est défendu de traverser les cours d’eau au Québec…) et des buses de ventilation des ponts et de la boîte automatique aussi surélevées. Ajoutez à cela un treuil avant Warn de série et un système de modes de propulsion électronique à sept fonctions ce qui est difficile à tout décrire ici. Ah oui! J’oubliais! Les portes se démontent facilement (avec une clé à rochet) alors que les extensions d’ailes sont également détachables sans outil spécialisé (pour attaquer des sentiers très difficiles bordés de roches sans les endommager!).
Le toit peut se démonter en pièces sur les Everglades. (Photo Éric Descarries)
Le seul moteur disponible dans une version Everglades est un quatre cylindres EcoBoost turbocompressé de quelque 300 chevaux! (Photo Éric Descarries)
Le (seul) moteur disponible dans la version Everglades est le même quatre cylindres EcoBoost de 2,3 litres dont il était question dans mon article sur les Mustang d’il y a deux semaines. Il développe quelque 300 chevaux et il vient (seulement) avec une boîte automatique à dix rapports et la traction intégrale de principe G.O.A.T. (Goes Over Any type of Terrain ou Va sur tout type de terrain) dont le mode de fonctionnement est choisi par le conducteur.
Le tableau de bord est très simple mais pas stylisé. Cependant, il comporte des commandes faciles à manipuler. (Photo Éric Descarries)
Quant à l’intérieur, il est définitivement conçu pour ce genre d’exercice. Le tableau de bord est d’un design un peu austère mais ultra pratique avec des commandes manuelles très simples à utiliser. Toutefois, l’instrumentation (vidéo) un peu stylisée demande une certaine acclimatation! La finition intérieure est loin d’être luxueuse mais les concepteurs de Ford ont fait appel à des matériaux plastiques plutôt rudimentaires qui sont, cependant, facilement nettoyables après de rudes excursions. La sellerie des sièges est aussi plastique mais facilement nettoyable. Oh! Vu que c’est un véhicule à quatre portes, il y a aussi des places arrière mais elles ne sont pas beaucoup plus généreuses que celles d’une Jeep Wrangler. Évidemment, pour plus de plaisir, le toit de plastique rigide de la Bronco se démonte (plus ou moins) facilement en diverses pièces (qui se rangent dans des enveloppes optionnelles appropriées). Enfin, question pratique, cette Bronco propose un espace cargo à l’arrière avec un plancher amovible pour y ranger les pièces de carrosserie.
Les places arrière sont un peu plus généreuses que dans une Wrangler mais elles pourraient offrir plus de débattement pour les jambes. (Photo Éric Descarries)
L’espace de chargement arrière est suffisamment vaste. Les sacs sur la photo sont faits pour protéger les pièces du toit et les portières démontables. (Photo Éric Descarries)
Sur (et hors) la route
Bien entendu, nous ne vivons pas en Californie où ce type de véhicule est très recherché vu ses multiples possibilités de faire du véritable « off-road » (les gens du sud-ouest américain sont plus friands d’excursions hors-route car cette partie du monde n’a pas de neige ni de nombreux lacs pour les motoneiges et les motos marines…). Toutefois, j’ai eu l’opportunité d’essayer les capacités hors-route du véhicule dans les sentiers boueux (car il a plu durant la période d’essai) de la pépinière de mon ami Pierre Archambault (Pépinor ) à Laval.
J’ai donc pu profiter de l’adhérence des agressifs pneus Goodyear et de la puissance du moteur EcoBoost à basse vitesse en utilisant le mode de conduite Mud and Ruts (un des sept modes du système G.O.A.T.). Si j’avais eu à négocier un virage très serré, j’aurais pu presser un bouton sur le dessus du tableau de bord qui aurait freiné une des roues arrière pour aider la Bronco à tourner…comme sur un tracteur! Ce n’était pas ma première expérience hors-route avec une Bronco …Mais je suggérerais à un acheteur de Bronco aussi élaborée de joindre un club d’amateurs d’excursions hors-route pour vraiment profiter des technologies de ce véhicule!
Sur la route…bien disons que c’est différent. La Bronco avec le quatre EcoBoost (qui pèse quelques 5300 livres) produit des accélérations de 0 à 100 km/h en environ huit secondes. Les reprises sont heureusement plus convaincantes. Quant à la direction, elle est un peu vague mais je me suis demandé si ce n’était pas l’effet des pneus un peu larges. Incidemment, malgré que ce soit un véhicule à traction intégrale, je « magasinerais » des pneus d’hiver plus adaptés à la conduite sur glace…
Néanmoins, cette Bronco reconnaissable à ses décalques de cartes forestières à ses ailes avant est facile à conduire sur les autoroutes. En ville, ses dimensions un peu hors-normes demandent un peu plus d’adresse pour le stationnement. La caméra vidéo d’arrière vient en aide mais je n’ai pas trouvé de caméra pour l’avant, ce qui aurait pu aider un peu (même en excursion hors-route). La seule difficulté, c’est de grimper à bord. Il n’y a pas de marchepied pour ce faire et il faut agripper solidement le volant ou une des poignées au tableau de bord. Peu importe, ce n’est pas toujours facile…mais c’est amusant! Par contre, peut-être pas pour Madame!
Toutefois, voici la partie moins amusante. Alors que l’ordinateur de bord m’indiquait une consommation moyenne de 12,9 l./100 km, mon calcul à la pompe s’est chiffré à 14, 3 l./100 km! Cela veut dire un peu plus de 90$ d’essence (régulière) pour une semaine (surtout en déplacements urbains). Mais ce n’est pas tout! Le prix de base d’une telle Bronco Everglades est de 75 215 $! Ajoutez-y un peu plus de 1000 $ d’options (des carpettes et des sacs de rangement pour les toits et les portières), de taxes et de transport et on en arrive à un total de 78 435 $.
Bien entendu, une telle Bronco est bien assemblée par un constructeur professionnel. Mais on est loin de mes Bronco du passé que l’on « montait » soi-même. De nos jours, les amateurs de conduite hors-route préfèrent payer le plein prix pour un véhicule déjà bien ficelé par des ingénieurs de la marque. Les temps ont bien changé!
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LÉGENDES DU JAZZ
BILLY HIGGINS, ‘’SMILING BILLY’’
“Billy Higgins’s talent will never be duplicated – not that any style can be – but his mark on jazz history is indelible. Billy Higgins represents four decades of total dedication to his chosen form of American music: jazz.”
- Cedar Walton
Né le 11 octobre 1936 à Los Angeles, en Californie, Billy Higgins était issu d’une famille de musiciens. Élevé dans le ghetto afro-américain de Watts, Higgins avait commencé à jouer de la batterie à l’âge de cinq ans sous l’influence d’un de ses amis batteurs. À l’âge de douze ans, Higgins avait travaillé avec des groupes de rhythm & blues, notamment avec des musiciens comme Amos Milburn et Bo Diddley. Au début de sa carrière, Higgins avait également collaboré avec les chanteurs et chanteuses Brook Benton, Jimmy Witherspoon et Sister Rosetta Tharpe.
Surtout influencé par Kenny Clarke, Higgins avait aussi été marqué par Art Tatum et Charlie Parker. En octobre 2001, le chef d’orchestre John Riley du Vanguard Jazz Orchestra avait résumé ainsi les influences d’Higgins: “Billy dug the melodiousness of Max Roach and Philly Joe Jones, Art Blakey’s groove, Elvin Jones’s comping, Ed Blackwell’s groove orchestration, and Roy Haynes’ individualist approach.” Higgins avait hérité de son surnom de ‘’Smiling Billy’’ en raison du plaisir communicatif qu’il avait de jouer de la batterie.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Higgins, qui s’était rapidement intéressé au jazz, avait commencé sa carrière en se produisant avec différents musiciens locaux comme Dexter Gordon, Carl Perkins, Leroy Vinnegar, Slim Gaillard, Teddy Edwards, Joe Castro et Walter Benton. À l’âge de quatorze ans, Higgins avait rencontré le trompettiste Don Cherry. En 1953, le duo était parti en tournée sur la Côte ouest avec les saxophonistes George Newman et James Clay dans le cadre du groupe The Jazz Messiahs.
En 1957, Higgins s’était joint au quartet de Red Mitchell qui comprenait également la pianiste Lorraine Geller et le saxophoniste ténor James Clay. Higgins avait d’ailleurs fait ses débuts sur disque avec le groupe de Mitchell dans le cadre d’une collaboration avec les disques Contemporary de Lester Koenig. Higgins avait quitté le groupe de Mitchell peu après pour se joindre à la nouvelle formation d’Ornette Coleman, aux côtés de Don Cherry à la trompette, de Walter Norris au piano, et de Don Payne et de Charlie Haden à la contrebasse. Higgins, qui avait commencé à pratiquer avec Coleman en 1955, avait fait partie du groupe du saxophoniste sur une base permanente de 1958 à 1959, participant notamment à l’enregistrement des albums ‘’Something Else’’ (février-mars 1958), ‘’The Shape of Jazz to Come’’ et ‘’Change of the’’ Century’’, tous deux enregistrés en 1959. Higgins avait également participé aux concerts controversés du groupe au club Five Spot de New York en novembre 1959. Commentant la prestation du groupe, le critique Jon Thurber du Los Angeles Times avait qualifié le concert d’un des événements les plus légendaires de l’époque. Thurber avait ajouté: ‘’The event crowded the room with every available jazz musician and aficionado.”
Higgins s’étant vu interdire l’accès des clubs de New York à la suite d’une altercation avec la police, Higgins s’était joint au quintet de Thelonious Monk. Il était par la suite allé jouer avec le groupe John Coltrane en 1960.
Le 21 décembre 1960, Higgins avait de nouveau retrouvé Coleman dans le cadre de l’enregistrement de l’album controversé ‘’Free Jazz: A Collective Improvisation’’ mettant en vedette le double quartet de Coleman, composé de Coleman au saxophone alto, de Don Cherry à la trompette et au cornet, de Freddie Hubbard à la trompette, d’Eric Dolphy à la flûte, à la clarinette basse et au saxophone soprano, de Scott LaFaro et Charlie Haden à la contrebasse et de Higgins et Ed Blackwell à la batterie.
Devenu un des batteurs les plus en demande du monde du jazz, Higgins avait participé à plusieurs sessions pour les disques Blue Note dans les années 1960, principalement dans des contextes de hard bop. En 1962-63, Higgins s’était joint au groupe de Sonny Rollins avec qui il avait participé à une tournée en France. À la même époque, Higgins s’était également produit avec Donald Byrd, Dexter Gordon, Hank Mobley, Art Farmer, Jimmy Heath, Steve Lacy, Jackie McLean, Herbie Hancock et Lee Morgan.
Le jeu de Higgins à la batterie avait été particulièrement mis en évidence sur des enregistrements comme “Point of Departure’’ d’Andrew Hill, “Takin' Off’’ d’Herbie Hancock (qui comprenait le classique ‘’Watermelon Man’’), “Freedom Jazz Dance” d’Eddie Harris, ‘’Go !’’ de Dexter Gordon et “The Sidewinder’’ de Lee Morgan.
À partir de 1966, Higgins s’était produit régulièrement avec le pianiste Cedar Walton, avec il a enregistré plusieurs albums pour des compagnies de disques européennes jusqu'au milieu des années 1980.
DERNIÈRES ANNÉES
Après s’être fait désintoxiquer en 1971, Higgins avait formé le groupe Brass Company avec le saxophoniste ténor Claude Bartee et le trompettiste Bill Hardman. Après s’être installé à Los Angeles en 1978, Higgins avait formé avec Walton et le le saxophoniste George Coleman le groupe Eastern Rebellion. À la fin des années 1970, Higgins avait également enregistré comme leader, faisant paraître des albums comme ‘’Soweto’’ (1979), ’’The Soldier’’ (1979) et ‘’Once More’’ (1980).
Dans les années 1980, Higgins avait également collaboré avec Pat Metheny et Slide Hampton. Tout en participant à des tournées internationales avec les Timeless All Stars et à des réunions avec Ornette Coleman et Don Cherry, Higgins avait eu un petit rôle dans le film de Bertrand Tavernier ‘’Round Midnight’’ aux côtés de Dexter Gordon en 1986. Il avait aussi fait partie du trio de Hank Jones. Toujours en 1986, Higgins avait fait partie du Quartet West de Charlie Haden, aux côtés d’Ernie Wax au saxophone et d’Alan Broadbent au piano. Après avoir connu certains problèmes de santé, Higgins avait été éventuellement remplacé par Larance Marable.
Très impliqué socialement, Higgins avait co-fondé en 1989 avec le poète Kamau Daáood le World Stage, un centre communautaire et culturel qui avait pour but de favoriser le développement de la musique, de la littérature et de l’art afro-américain. Le groupe, qui soutenait également la carrière de jeunes musiciens de jazz, organisait régulièrement des ateliers, des enregisrements et des concerts dans le quartier de Leimert Park à Los Angeles. Tous les lundis soirs, Higgins donnait des cours de batterie aux membres de la communauté. Higgins, qui s’intéressait particulièrement aux enfants, avait déclaré au cours d’une entrevue accordée au magazine LA Weekly en 1999:
"They should bus children in here so they can see all this, so they could be a part of it. Because the stuff that they feed kids now, they'll have a bunch of idiots in the next millennium as far as art and culture is concerned. I play at schools all the time, and I ask, 'Do you know who Art Tatum was?' 'Well, I guess not.' Some of them don't know who John Coltrane was, or Charlie Parker. It's our fault. Those who know never told them. They know who Elvis Presley was, and Tupac, or Scooby-Dooby Scoop Dogg--whatever. Anybody can emulate them, because it's easy, it has nothing to do with individualism. There's so much beautiful music in the world, and kids are getting robbed.’’
Également professeur, Higgins avait enseigné à la faculté de jazz de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA). Il avait aussi été très impliqué dans plusieurs activités en faveur de la conservation et de la promotion du jazz.
Toujours très en demande dans les sessions d’enregistrement, Higgins s’était produit sur une base régulière avec le saxophoniste Charles Lloyd de 1999 à 2001. Il dirigeait aussi ses propres groupes.
Atteint d’une maladie des reins, Higgins avait dû mettre sa carrière sur pause dans les années 1990, mais il avait repris sa carrière après avoir subi avec succès une greffe du foie en mars 1996, se produisant notamment avec Ornette Coleman, Charles Lloyd et Harold Land.
Billy Higgins est mort le 4 mai 2001 au Daniel Freeman Hospital d’Inglewoood, en Californie, des suites d’un cancer du foie. Il était âgé de soixante-quatre ans. Ont survécu à Higgins ses fils Ronald, William Jr., David et Benjamin, ses filles Ricky et Heidi, son frère Ronald, son gendre Joseph (Jody) Walker, son neveu Billy Thetford et sa fiancée Glo Harris. À l’époque, Higgins avait divorcé de sa première épouse Mauricina Altier Higgins.
Peu avant sa mort, Higgins avait joué le rôle d’un batteur de jazz dans le film ‘’Southlander’’ de Steve Hanft et Ross Harris.
Au moment de son décès, Higgins venait d’être hospitalisé pour une pneumonie et attendait une seconde greffe du foie. Dans son dernier numéro publié avant la mort de Higgins, la revue française Jazz Magazine avait lancé une campagne de souscription en faveur de Higgins, le batteur n’ayant pas des revenus suffisants pour couvrir ses frais médicaux. Deux ans avant sa mort, le saxophoniste Charles Lloyd avait témoigné de la santé fragile de Higgins en déclarant: ’’Billy Higgins a une santé précaire, et cette fragilité physique confère à son jeu une délicatesse unique. Jouer avec lui, c'est un peu comme jouer à la maison. Il y a une telle conjonction entre nous. Un seul regard suffit et le disque est enregistré.’’ Comparant Higgins à un maître zen, Lloyd avait ajouté: “everybody who plays with him gets that ecstatic high.” Rendant hommage à Higgins après sa mort, son collaborateur de longue date, le pianiste Cedar Walton, avait ajouté: “Billy Higgins’s talent will never be duplicated – not that any style can be – but his mark on jazz history is indelible. Billy Higgins represents four decades of total dedication to his chosen form of American music: jazz.”
Higgins avait livré sa dernière performance le 22 janvier 2001 dans le cadre d’un concert présenté au club Bones and Blues de Los Angeles. Le concert, qui mettait également en vedette les saxophonistes Charles Lloyd et Harold Land, avait pour but de soutenir la lutte d’Higgins contre le cancer du foie.
Reconnu pour son swing léger mais actif, son jeu subtil et raffiné et sa façon mélodique de jouer de la batterie, Billy Higgins avait collaboré avec les plus grands noms du jazz au cours de sa carrière, de Ornette Coleman à Don Cherry, en passant par Sonny Rollins, Cedar Walton, Herbie Hancock, Abudullah Ibrahim, Bheki Mseleku, Roy Hargrove, Pat Metheny, Charles Lloyd, Donald Byrd, Freddie Hubbard, Eric Dolphy, John Scofield, Thelonious Monk, Scott LaFaro, Cecil Taylor, Charlie Haden, Hank Jones, Dexter Gordon, Hank Mobley, Grant Green, Joe Henderson, Art Farmer, Sam Jones, Dave Williams, Bob Berg, Monty Waters, Clifford Jordan, Ira Sullivan, Sun Ra, Milt Jackson, Jimmy Heath, Joshua Redman, John Coltrane, Eddie Harris, Steve Lacy, David Murray, Art Pepper, Mal Waldron, Jackie McLean et Lee Morgan. Higgins avait également collaboré avec le compositeur La Monte Young.
Higgins a participé à plus de 700 enregistrements au cours de sa carrière, ce qui en faisait un des batteurs les plus enregistrés de l’histoire du jazz. Qualifiant le jeu de Higgins, le critique Ted Panken du magazine Down Beat avait commenté: "To witness him--smiling broadly, eyes aglimmer, dancing with the drum set, navigating the flow with perfect touch, finding the apropos tone for every beat--was a majestic, seductive experience." De son côté, le chef d’orchestre Larry Riley avait précisé: “Billy was a facilitator, not a dominator. He would enhance the direction the music ‘wanted’ to go in rather than impose his own will on the composition. You can hear that Billy was a master at creating a good feeling in the rhythm section. Dynamically, he used the entire spectrum— but with great restraint. His comping and overall flow were very precise but very legato.”
Higgins, qui avait surtout appris son métier en utilisant une approche d’essais-erreurs, avait résumé ainsi sa méthode d’apprentissage:
“That’s where you learn. You learn to be in context with the music and interpret. You make your mistakes and you learn. Most of the drummers that are working are people who know how to make the other instruments get their sound. Kenny Clarke was a master at that. It sounds like he was doing very little, and he was, but what he implied made all the instruments get their sound. Philly Joe, Elvin—as strong as they played, they still bring out the essence of what the other musicians are playing. Roy Haynes, Max, Art Blakey—none of them played the same. You try to add your part, but the idea is to be part of the music and make it one. That’s the whole concept for me.”
Décrivant la contribution d’Higgins à l’histoire du jazz, le contrebassiste Ron Carter avait ajouté: “Billy Higgins was the drummer of the 20th century who put the music back into the drums. He was fabulous. He always played the form, and he was aware not only of the soloists, but also of his rhythm section mates.” Saluant le professionnalisme et la grande préparation d’Higgins, Carter avait précisé: “He was always on time, with his equipment ready, and he contributed to the general outlook of the group no matter where [we were] or how many people were involved. He made the music feel good.” De son côté, le pianiste Cedar Walton avait commenté: “His style is well-documented, but to see Billy in person at his drums was the ultimate jazz experience.”
Billy Higgins avait été élu ‘’Jazz Master’’ par la National Endowment for the Arts en 1997. En 1988, Higgins avait également remporté un prix Grammy conjointement avec Ron Carter, Herbie Hancock et Wayne Shorter pour la composition “Call Sheet Blues” tirée de la bande sonore du film ‘’Round Midnight.’’ Par la suite, Higgins avait fait partie du Round Midnight Band avec le saxophoniste Dexter Gordon.
Le saxophoniste Charles Lloyd avait rendu un des meilleurs hommages qu’on pouvait rendre à Higgins lorsqu’il avait déclaré: "Jazz is the music of wonder and, and he's the personification of it.’’ Higgins s’était toujours considéré comme un peu privilégié d’avoir pu faire une carrière musicale. Comme il l’avait mentionné peu de temps avant sa mort: "I feel blessed to play music, and it's also an honor to play music. You've got a lot of people's feeling in your hands."
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