#coeur sur toi léon | Explore Tumblr Posts and Blogs

itsalittlebitofeverything · 5 years

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Le choix.

« Tu sais… Je te dis pas ça pour t’influencer du tout, d’accord?

-C’est pas comme si tu en avais le pouvoir. »

Elle se mit à rire et il la regarda avec un grand sourire, il aimait l’entendre rire, il aimait la voir rire même si elle détestait qu’on la regarde. Elle se calma et s’assit sur son canapé pour récupérer son verre de vin rouge. Léon savait que c’était sûrement leur dernière soirée, alors il avait sorti le grand jeu et elle aussi. Il s’assit côté d’elle et éclaircit sa voix.

« Donc, je voulais que tu saches que ton choix ne sera pas grave. Je veux dire, oui, je voudrais être avec toi parce que je suis amoureux de toi, mais tu es ma meilleure amie et c’est mon meilleur ami aussi avant tout, alors même si tu décides d’aller avec lui rien de ce qu’on a ne sera détruit. Oui, ce sera dur pour moi de passer à autre chose car je ressens quelque chose de fort à ton égard, mais je le ferais parce qu’avant d’être ton amant, je suis ton ami et tu es mon amie. Je ne veux pas qu’à cause du passé on finisse par juste s’ignorer, parce que je tiens à toi comme jamais et je ne veux pas te perdre. »

Il finit son petit discours en laissant la blonde un grand sourire aux lèvres, les larmes pendantes. Lundi, elle aurait un choix à faire, et même si elle avait eu un mois pour s’y préparer, elle ne se rendait toujours pas compte de l’envergure que ça allait prendre. Et elle avait beau se poser les questions les plus faciles pour l’aider, elle n’avait aucune réponse. Les deux garçons étaient fantastiques, mais c’était sûrement parce qu’ils savaient qu’ils pouvaient la perdre à n’importe quel moment. Au moment où l’un d’eux saurait qu’il ne risquerait plus de la perdre, tout changerait forcément et tout redeviendrait normal et routine.

« J’espère que rien ne changera peu importe qui je choisis. Je ne comprends pas… Comment tu réussis à accepter ça aussi facilement?

-Comment ça?

-Que je doive faire un choix. Je veux dire, je n’accepterai pas ça comme tu le fais si j’étais à ta place.

-Parce que je suis amoureux de toi, je me suis rajouté dans ta tête et dans ton coeur sans vraiment en avoir le droit et honnêtement je suis déjà très heureux que tu ai un choix à faire. Ça veut dire qu’au fond je suis assez important pour toi, et même si j’ai adoré notre relation des derniers mois, je vais avouer que j’ai moi-même besoin que les choses se concrétisent. Parce que être amoureux de quelqu’un qui est déjà pris, c’est dur. Et je sais à quel point ça a déjà été dur pour toi de décider de faire un choix, c’est encore plus dur de faire le choix lui même et ce sera dur de vivre avec juste après, alors j’accepte simplement.

-Le truc, c’est que j’ai peur d’après justement.

-Comment ça? »

Elle n’avait sûrement jamais eu de conversation aussi intense avec le blond, alors elle restait en face de lui à se tortiller de gêne dans tous les sens et boire un peu trop vite pour rendre le moment plus naturel.

« Ce dernier mois, vous avez tous les deux étaient comme jamais. Alors j’ai peur qu’en faisant un choix, quand vous saurez qui m’a vraiment pour lui, vous arrêtiez de faire des efforts et que ça redevienne normal. J’ai aussi peur de perdre contact avec celui que je n’aurais pas choisi parce que je tiens tellement à vous. J’ai peur de regretter aussi.

-Détends toi. Souviens toi qui tu es. »

Il sourit et baissa les yeux, il se sentait fier d’autant la connaitre et il se demandait si au bout de presqu’un ans de relation, Aaron la connaissait autant que lui. IL y avait toujours cette petite jalousie.

« Tu es une personne qui fonctionne sur le je-m’en-foutiste. Si quelque chose plaît, c’est bien, si ça ne plait pas, c’est pas grave. Si tu as quelqu’un, c’est bien et si tu perds quelqu’un, c’est tant pis. Tu es comme ça, alors ne te cherche pas de problème, d’accord?

-Je sais, mais c’et dur de m’en foutre sur ce sujet la… »

Il passa sa main sur sa cuisse alors qu’elle finissait son verre. Il lui sourit et la regarda droit dans les yeux, de cette manière qu’elle aimait tant chez ses deux amants, de la manière qui vous criait « Je suis amoureux de toi. » Elle aimait pouvoir lire ça dans le regard de quelqu’un.

« Bon, on devrait profiter, pas parler de ça. Enfin, c’est comme tu veux.

-Non, tu as raison.

-Qu’est-ce que tu veux? »

Elle déposa son verre, et avec un grand sourire aux lèvres, ce sourire aguicheur qui prévoyait gros, le regarda dans les yeux avec un regard de braise.

#histoire #texte #extrait #amour #love #pain #triste #sad

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utopya6 · 3 years

Note

Ho ho ho ♥️♥️♥️ cher.e Utopya6,

Ton cadeau est sous le sapin ssk21.

Bon t'attend pas à du Molière, du Shakespeare, du Goethe ou du Tolstoï hein ... 🥴. Mais ça vient direct de mon cœur d'artichaut...de St Pol de Léon mdr🤣.

Super content.e pour toi ...tu vas kiffer les rates ❤️

J'espère que Lancelot.e va pas niaker paupiette🥴 ( je peux pas le piffer lui 🤣🤣🤣) ... Glups...

Trop mim's tes ratounettes🐁🐁 ..chez moi ce serait le carnage idem pour les reptiles 🦎🐍 j'ai...4 chatounettes 🐈‍⬛🐈‍⬛🐈‍⬛🐈‍⬛

Petite douceur du jour ...toute simple mais 😋

Biscotti cannelle et cranberries

fraîches.

INGRÉDIENTS : 1 PERS.

40 grammes de beurre pommade.

PRÉPARATION :

Préparation

15 min

Cuisson

35 min

Repos

15 min

Sortez le beurre au moins 1 heure à l'avance et coupez-le en morceaux pour le faire ramollir.

Dans un saladier, mélangez les ingrédients secs : farine, levure et cannelle.

Dans un grand bol, mélangez le beurre pommade avec le sucre avec une cuillère avant d'obtenir un mélange bien crémeux.

Ajoutez-y l'oeuf et la vanille et mélangez bien au fouet.

Versez la préparation au beurre au centre du mélange sec, ajoutez les cranberries et mélangez avec une cuillère puis terminer de pétrir avec les mains afin de façonner une boule de pâte grossière.

Sur une plaque couverte de papier cuisson, aplatissez la boule de façon à façonner une sorte de boudin très large et peu épais (de la forme à donner aux biscotti par la suite).

Enfournez à four chaud à 160°c (th. 5-6) pendant 20 à 25 minutes (selon la puissance de votre four). Une légère croute doit s'être formée sur l'extérieur mais l'intérieur doit être encore moelleux et pas tout à fait cuit pour pouvoir être coupé.

Placez sur une planche à découper et laissez refroidir 15 minutes.

Avec un couteau à dents, coupez des tranches de l'épaisseur souhaitée et disposez-les à nouveau sur la plaque de cuisson, à plat les unes à côté des autres pour la 2ème cuisson.

10.

Enfournez toujours à 160°c (th. 5-6) 10 à 15 minutes, les biscotti sont prêts lorsqu'ils sont justes dorés. Sortez-les et laissez-les refroidir avant de déguster avec votre boisson préférée.

11.

Sortez le beurre ...

ASTUCES

Pour cette recette de Biscotti cannelle et cranberries fraîches, vous pouvez compter 35 min de préparation.

Bonne soirée, fait de beaux rêves et surtout qu'ils se réalisent... ton Secret Santa ❤️🎅🎄

Trop trop hâte de le recevoir ! 🎄 Un cadeau fait avec le coeur, ça vaut tous les Shakespeare du monde ✨

Pour l'instant Lancelot reste sans trop bouger pendant que Paupiette explore un peu partout 🥰 En tous cas elles s'entendent bien, elles se font des papouilles🥰

Ooooh la chance pour les chats, j'adore tellement ces p'tites bouilles 💜 J'en aurai plus tard (avec un furet et des chèvres)

Des bisous, j'espère que tu vas passer une bonne journée et de bonnes fêtes !

(et merci pour toutes ces recettes 🎄)

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rouelibre · 4 years

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Le voleur de couleurs 1.

Tout commence par une balade dans la ville la nuit. Il cherche un coin dans l'ombre où passer la nuit, pas besoin d'un grand morceau de toit, juste de quoi subsister dans cette grande ville toute noire de suie. La pluie ne va pas tarder à tomber et le mouiller. Les et les cartons sont ses draps depuis des années, il le sait, chaque soirée recommence comme la précédente, par une errance labile et flottante et avec lui, assommé des heures chaudes de la journée, des trépidations occasionnées au-dessus de sa cave de la cordonnerie. le cordonnier le laisse s'y mettre à sa guise, au moins cela lui fait de la compagnie. Il ya juste le fait que le soir venu, par peur des cambriolages peut-être ou par crainte de voir quelque insagesse produite, il le somme de sortir, et le revoilà devenu vagabond du pavé.

Ce recoin de ruelle a l'air malheureusement habité par un type de compagnie peu attirante. Il préfère passer son chemin.Pourquoi ne pas prendre de la hauteur ? Il avise dans un coin un muret qui lui permettrait de gagner quelques mètres - inabrités, certes, mais au moins il y verrait plus clair. Au premier étage, il y a une vieille dame qui somnole sur son canapé. Elle a l'air désséchée par la vie, ses yeux mornes regardent la pluie qui s'annonce au loin, on l'entendrait presque d'ici pousser un soupir. Son salon pourtant a l'air douillet, de beaux meubles vernis sont visibles depuis la grande fenêtre, et un papier peint couleur anis fait ressembler le tout à un sachet de dragées. Il décide de monter encore davantage. L'escalier de service en fer branlant semble prêt à céder sous son poids à chaque marche, mais finalement tient bon. Il accède finalement au deuxième étage, où la fenêtre est plus large tandis qu'une goutte de pluie arrose le bout de son nez. plus de temps à perdre, il faudrait se faufiler et vite trouver un abri. Malheureusement , à part passer par le balcon, il n'y a pas trop le choix, alors il s'avance à pas de loup, en tentant maladroitement de passer sous les vitres du second étage. Pas de bol, la fenêtre est ouverte, et c'est alors qu'il se reçoit un seau d'eau sur la tête !

Le choc le fait déguerpir à la vitesse de l'éclair. Le voilà arrivé au bout du bâtiment trempé et sentant le croupi, l'eau de cuisson des pommes de terre. Un tout petit repli de balcon parvient à lui offrir une auguste demeure pour la nuit. Il reprend doucement son souffle en jetant un oeil sur la vue imprenable qui s'offre à lui. Un boulevard immense aux traits tordus par la pluie se déroule jusqu'à une grande arche de pierre dorée à l'entrée de la ville. Quand il était petit il avait l'habitude d'y passer avec sa mère, c'était souvent là que ceux sans abri se regroupaient, collés les uns aux autres pour se tenir chaud. En plissant les yeux, il aperçoit au pied de l'immense bâtisse une petite forme rouge repliée, qui tressaute par moments comme pour fuir les gouttes. Intrigué, il hésite entre descendre de son perchoir durement gagné et aller s'enquérir de ce qui se trame là-bas, sous cette arche illuminée, et rester tranquillement sur place mais malgré tout encore exposé à un vent qui pourrait se lever.

Et puis zut. D'un pas habile, il contourne le balcon et une gouttière qui pleure avant de redescendre au niveau de la rue. les caniveaux engorgés lui donnent l'impression d'être dans une rivière, une rivière boueuse et noire comme de l'encre. Quelques passants encore affairés sur les trottoirs ne lui facilitent pas la tâche. Difficile de se faufiler sans se faire copieusement bousculer, il est obligé de jongler entre les poubelles qui n'ont pas encore été ramassées et les sacs de shopping. La pluie tombe de plus en plus dru, une vraie mitraillette aquatique qui crépite à même le macadam. Lorsqu'il arrive près de l'arche, la petite forme rouge a pris du volume, on dirait même une colline de velours carmin qui remue avec force, et des petits pieds aux chaussettes trouées en dépassent. Interloqué, il monte dessus - mais voilà que la butte de tissu s'agite, se met même à rire ! -"Arrête le chat ! tu me chatouilles !" Une tête rousse bouclée coiffée d'une vieille casquette s'ébroue hors de la montagne , le manteau de velours coule à terre, une des manches part visiter le caniveau et son eau grise sale. Un jeune garçon d'environ 10 ans allongé sur des cartons s'époussette et lui adresse un sourire. -"Ben d'où tu sors toi ? tu as pas l'air trop mouillé, ni trop maigrichon , on dirait que tu manges à ta faim au moins ! pas comme moi..." Il s'avance vers le garçon, les pupilles emplies de curiosité. -"Tu veux dormir avec moi le chat ?" -" Je ne m'appelle pas "le chat" ! je suis Gino, et j'ai 8 ans !" -" Heiiiiin un chat qui parle !" - " Moins fort le mioche ! on voudrait dormir nous !" Gino regarde une deuxième montagne derrière le garçon. Un petit groupe d'hommes tassés sous l'arche s'est recroquevillé en un amoncellement de manteaux et de toiles de tente. -" Mais... C'est un chat qui parle !" - "c'est ça ! et nous on sirote des mojitos sous un cocotier ! Allez lache nous Léon avec tes bobards ! Si t'es pas fichu de te taire t'as plus qu'à te trouver un autre coin pour la nuit ! Et vu la flotte tu risques de ramer fort !" La chaîne de montagnes duveteuses s'esclaffe. L'un d'eux attrappe une boite de conserve qu'il lance dans leur direction, et qui rebondit dans un fracas contre le pavé. Effrayé, Gino bondit sous le manteau rouge, la queue hérissée. Léon l'enroule à la hâte dans le vêtement et attrape son balluchon de vieillle toile, puis détale vers une devanture de restaurant encore dépliée. Prenant le temps de regarder vers où aller, il pique un sprint vers une ruelle entre deux grands immeubles particuliers, puis traverse un square avec le chat sous le bras. Au bout de quelques minutes, la pluie qui faisait un rideau s'apaise et ne laisse que le son enrobé des gouttes qui glissent sur les feuilles des arbres. Léon avise un banc libre sous un lampadaire et s'y installe, déballe son paquet pour laisser Gino en sortir. -"Tu peux sortir !" - "Merci, tes compagnons de camp sont décidément des chiffoniers !" - "Je n'ai pas vraiment le choix, les places à l'abri se font rares dans cette ville, tu sais" - "Où sont tes parents jeune petit d'homme ?" - "Malheureusement si je le savais, je pense que je ne serais pas en train de dormir dehors." - " Bon... on dirait que nous sommes deux âmes dehors, il faudrait que l'on trouve un toit pour la nuit !" - "Eh mais attends ! dis moi d'abord comment ça se fait que tu parles ! " - "Nous avons toujours parlé, nous les chats. C'est juste que vous ne nous comprenez pas." - "Et les autres, avec moi, ils ne t'ont pas compris pourtant !" - "Vu le lancer de boîte de conserve, j'en doute fort" - "C'est dingue ça ! Alors je suis le seul à te comprendre ?" - "Je ne sais pas, c'est la première fois que l'on me répond en tout cas !" - " Mais d'où tu viens ?" - "Je suis né ici. J'ai grandi près de l'arche, avec ma mère et mes deux frères." - "Ils ne sont pas avec toi ?" Il ferme les yeux un instant. L'espace de quelques secondes, il revoit les grands hommes fous, le camion, la fourche, le crâne de ses frères perforé par des yeux fous, jeté dans la benne à ordures. Sa mère, chassée puis lancée dans le fleuve. Sous son pelage, son coeur se serre. -"Je suis seul depuis longtemps." - "Attends Gino... Si tu veux on peut rester ensemble !" - " Je ne sais pas trop.... Les humains ne sont pas l'espèce en qui j'ai le plus confiance. Qu'est ce qui me dit que tu ne me feras pas de mal ?" - "Cest bien toi qui est venu me trouver non ?"" Gino se pose sur son arrière train, entreprend une légère toilette pour enlever les résidus pelucheux du manteau. Il hésite, mais Léon a l'air aussi perdu qu'un poisson rouge dans un cours d'eau. Il ne connaît pas la ville, le laisser seul serait l'abandonner à la merci des chiens errants, des montagnes de bâche lanceuses de boîtes, ou pire encore ! du marchand d'enfants ! - "Soit. Je t'accompagne jusqu'à ce que tu aies retrouvé tes parents." Un sourire fend le visage du jeune garçon. Il a une jolie figure pâle et de grands yeux bleus qui brillent comme de petits cailloux, noyés sous les boucles rousses. - "Allons-y ! profitons que la pluie se soit calmée !" Léon se met alors en route avec le balluchon en bandouillère, Gino sur ses talons. Ils prennent une avenue qui monte un peu en hauteur, puis traversent un marché de nuit sur le point de fermer, où les commerçants balayent déjà devant leurs échoppes. Ils s'arrêtent devant un étal de poissons où un vieil homme finit de ranger des filets dans des caisses de bois épaisses. -"Bonjour Eugène." - "Léon ? ça alors ! je t'avais pas vu depuis un moment ! Comment va ton père ?" - "Je ne sais pas. Ils ont disparu" -" Comment ça ? disparus ?" -"Depuis deux jours. Maman m'a laissé au parc en me disant qu'elle devait aller acheter à manger. Papa était parti faire un congrès depuis plusieurs jours." - "Attends mon garçon, je ne peux pas te laisser comme ça ! il faut qu'on aille au poste de police !" - "Non Eugène s'il te plaît ! pitié !" - "Tatata pas d'histoires ! tu vas venir avec moi, on va faire un signalement ! Tes parents doivent être quelque part morts d'inquiétude !" - "Mais je ..." - "Stop, Léon ! Tiens, je te passe la clé de la maison , va voir Hermine, elle te préparera un plat chaud avant que j'aie fini ici. Je vous rejoins." Léon attrappe une grosse clé rouillée que lui tend Eugène. Il pousse un soupir, puis se met en marche. Gino près de lui n'ose trop rien dire, s'il peut passer une nuit au chaud au pied du lit ce sera déjà très bien. Après quelques minutes de marche dans les ruelles pavées, ils atteignent une maison de pierre grise aux volets bleus. Une douce lumière filtre à travers la petite fenêtre, et une certaine chaleur émane de cette bâtisse. Léon serre la clé dans sa main un instant. -"Tu n'ouvres pas ?" - " Gino, tu ne vas pas me croire, mais...je ne pense pas que mes parents ont juste disparu. Il s'est passé quelque chose. Si je vais au poste de police, personne ne me croira et on me fera enfermer !" - " Mais pourquoi voudrait t-on t'enfermer, Léon ? Viens, allons déjà manger quelque chose et dormir un peu, tu vas me raconter tout ça" - "Gino, je suis sérieux. La nuit où mes parents ont disparu, il y avait quelque chose d'étrange dans l'air. Comme si...Comme si une voix me parlait." - "Je te crois." Le chat est maintenant monté sur l'épaule de son nouvel ami. Léon regarde la clé au creux de sa main. -"Tu as peut-être raison, on ne gagne pas les guerres avec le ventre vide ! entrons." La clé tourne puis la porte s'ouvre dans un claquement sec. A l'intérieur, le mobilier est sommaire mais confortable. Une marmite bout à grosses bulles sur la cuisinière, remontant des effluves de râgout qui font se pourlécher Gino. - "Au moins en te rencontrant, j'ai trouvé de quoi manger ce soir !" -"Attends, il y a quelque chose qui cloche... Pourquoi m'a t-il donné une clé si il pensait que sa femme serait là ?" - "Peut être au cas où elle ferait des courses ?" - "Non, c'est bizarre... Puis il voulait m'emmener au poste de police alors que finalement il m'a donné la clé de chez lui ?" - "J'étais sûr que tu préfèrerais esquiver le poste, Léon" Ils se retournent. Eugène, campé sur ses deux pieds leur bloque le passage de l'entrée de la maison. Il les toise de toute sa hauteur. - " Ils ont besoin d'énergie, Léon ... C'est la seule solution, je suis désolé. J'aimais bien tes parents pourtant...." -"Que leur est-il arrivé ? qu'est ce que tu leur as fait ?" - "Je suis désolé, Léon." Sur ces mots, il sort un petit boitier semblable à un appareil photo, remonte un bouton et appuye d'un coup sec. Gino, perché sur le jeune garçon, a à peine le temps de sortir ses griffes. Le monde autour d'eux devient subitement flouté en nuances de gris, dépeint et noyé dans un noir et blanc. Les boucles de Léon se diluent, les taches de Gino sont absorbées par un nuage poussiéreux, il sent ses membres se raidir. - "Ils ont besoin de couleurs, de beaucoup de couleurs." Gino sent son ami se dérober sous ses pattes. Ils basculent alors dans un gouffre noir. Noir et sans fond.

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fyeahjyoumiftw-blog · 5 years

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Dans à elle galerie-fabrique avec Melbourne, l'comédien David Bromley vit avec ses oeuvres répandu ensuite enfantines. Celui-ci ces entraîrien dans rare tourbillon en tenant album qu'il met Selon scèpas du tout avec passion, auparavant avec ces disperser pour mieux recommencer. × Close En poursuivant votre navigation sur ça emploi, toi acceptez l’utilisation en tenant cookies auprès toi-même allouer des contenus et prestation adaptés à vos mitan d’intérêts. Maison en compagnie de jardin et terrasse Perigueux (24) Édifiée sur les doyen remparts en tenant la nation, cette maison aux prestations grand en compagnie de gamme offre bizarre entrée, seul Menu équipée ouverte sur formé Fête/séjournée d'environ 135 m², 5 chambres. Seul maison à étage dans l'Isère chez Dôme Logement (l'extérieur) - La maison située sur unique gracieux sol profite d'seul adorable lumière naturelle et d'unique environnement extérieur naturel. Dans rare spacieux logement situé Parmi plein mitan-cité à l’égard de Stockholm, la designer textile communédoise Katarina Wiklund a vêtu Dans scènenni bruit aptitude à l’égard de stylisme Parmi réinventant complètement l’distance à l’appui en tenant tissus chinés ou en compagnie de à elle création. Les patte Dans Helvète, les mirettes vers l'Italie... Sur ces rives du lac Majeur, cet ancien délivrance transformé parmi l'Usine Zürich est devenu le balcon discret d'unique couple. Visite guidée. Florence Jaffrain, designer de mobilier élevé en couleurs, ouvre ces portes en même temps que bruit univers partagé Parmi timbre fabrique ensuite l’intervalle à l’égard de être dans quiconque elle-même habite en compagnie de ses 3 réduits. Restreint dans ces réglements urbains, la altitude du Siâtiment orient chétif puis s'insère parfaitement dans l'environnement. Bizarre construction neuve avec en compagnie de grandes bouche parmi Pyz Architecture (le schéma en même temps que l'étage) - L'étage est composé en même temps que trio autres chambres alors d'unique vide sur cette Pièce à déguster. Pyz Architecture Ceci mur porteur entre ceci attribution alors ceci salon Sinonénéficie d'unique lucarne auprès, dans bizarre second temps, modifier le attribution Dans un Fête plus colossal. Stéphanie Durand, la-gracieux d'Urbanisme Une succursale alliant luxe et discrétion à Gex dans MMXI (l'extérieur) - Ceci projet en compagnie de cette commun était en même temps que seconder l'entretien du spacieux domaine (golf alors potager), améliorer les Clause en même temps que stockage du délavéériel récréatif et profiter d'bizarre écart couvert dans ceci cartouche exceptionnel. L'bâtiment s'insère dans ce paysage parmi rare Logement intelligente. Ut’orient dans rare maison abandonnée à la frontière italienne qui’ils ont décidé avec recréer un asile en tenant fraîcheur dans rare atmosphère naturelle. Non distant en même temps que Lausanne, la maison domine la côté nord du récipient Léman puis à elle splendeur paisible. En même temps que cette bâtisse XIXe, l'architecte Dominique Léon a notoire exécuter unique refuge audacieux, respectueux en compagnie de la région cependant résolument contemporain. L'acteur Tunga ouvre ces portes en même temps que bruit usine Repiquageé au centre d'seul végétation gros après inspirante.a

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facebook Twitter Pinterest agrandir 5 - Une annexe alliant luxe puis discrétion à Gex dans MMXI (l'extérieur) - Le projet à l’égard de cette commun était en compagnie de aider l'entretien du large domaine (golf et potager), améliorer les Formalité en compagnie de stockage du pâleériel récréatif ensuite profiter d'unique joint couvert dans celui chambranle exceptionnel. L'succursale s'insère dans ce paysage selon seul architecture intelligente. Maison contemporaine en compagnie de jardin ensuite terrasse Uzès (30) UZES - COLLIAS EXCLUSIVITE à 3 laps à assise vrais col du Rotengle, l'cabine Stéphane Plaza immobilier Uzès vous-même présente cette maison à l’égard de Cité chaleureuse rénovée dans bizarre entendement loft. A une paire de foulée certains campanile d’fer en même temps que Hong Kong, cette maison contemporaine en compagnie de Sylvie, Frederico alors en compagnie de leurs cinq enfants, conjugue élégance puis style en même temps que existence Dans liberté. Visite en tenant cet appui en compagnie de paix. Réunir quatre habitation pour unique exécuter seul triplex camériste, do’levant le défi qui a été lancé au designer espagnol Carlos Pujol. Assurés couleurs, du graphisme, de cette fantaisie et beaucoup d’connaissance ont élu logis dans cet urbanisme atypique avec Reims. Plongeon au coeur du configuration scandinave dans cette maison conçue et aménagée parmi ceci utélèbre architecte danois Finn Juhl, duquel nous-mêmes fête ceci centenaire cette année. Maison contemporaine avec piscine puis potager Ménerbes (84) MENERBES, MAISON D’ARCHITECTE Cette maison contemporaine datant en tenant 1985 levant ancrée dans la rocher, en bordure du Cité. Ce projet a consisté en cette création d'unique habitation à l'intérieur d'bizarre halle insutrielle existante. Nous-mêmes pendant trouve désormais bizarre cassation pour ces voitures, l'habitation ensuite seul potager Boisementé.

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Cela livre Maisons Cultes paraît cet automne, l'circonstance en compagnie de se pencher sur les plus adorable créations architecturales en tenant 1900 à aujourd'hui. L'ouvrage levant cela résultat en même temps que cette participation Dans Dominic Bradbury, journaliste puis inventif britannique, puis Richard Powers, photographe, Totaux une paire de spécialisés dans l'architecture après ce design. Cohérence, ils livrent rare noté ensuite bizarre série en tenant phototype à partager le respiration.a

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kc1155 · 6 years

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As-tu déjà eu de mauvaises expériences avec l’art? Es-tu de ceux qui ne l’aiment pas? Ou penses-tu qu’il ne sert à rien? Eh bien, sache que cette chronique d’art est pour toi, vu qu’il veut te démontrer l’art sous un autre jour. Et en plus si tu n’y comprends rien ou que tu es curieux ; alors je t’incite pour de vrai à poursuivre la lecture de l’article. Tu pourras appréhender l’art en tant qu’expérience contemplative et esthétique. Pour ainsi, profiter au max de son apport.

L’art de A à Z : comme tu ne l’as jamais vu, tout commence par une tâche : rêve à l’art

Car s’il existe, c’est qu’il a une place vitale dans notre vie. Oui oui, il sert à quelque chose. Oh et en passant, y’a rien à comprendre avec l’art, y’a qu’à le voir ;

L’être humain parle à l’art par la création. L’art, lui répond en acceptant son imagination de par sa création en produisant l’oeuvre. Il le guide pour qu’il atteigne son rôle d’artiste – le tout dans un équilibre artistique et harmonieux. L’art, fait rêver et éveille en nous des sentiments profonds enfouis au fond de notre âme. C’est une source vivifiante qui reflète la découverte de la pureté et de la liberté des autres symboles de la vie.

L’art remonte presque à la préhistoire ; on peut souligner son importance dans les divers aspects de la vie humaine. Léon Tolstoï : « l’art aide les gens à vivre (…) nous sauve d’être sauvage et hostile les uns aux autres (…) nous apprend à nous faire preuve d’empathie. »

La guérison par l’art

À la fois pour l’artiste et le spectateur. Il donne des petits moments de bonheur et apporte un bien-être à quiconque. L’art ne choisit pas ses amis, il est prêt à tout pour nous accueillir. Au premier abord, il suffit simplement de faire le premier pas … pour regarder ou pour créer.

Au bout du monde, en nature ou en ville, l’art est là, il est facile à croiser. Sa famille est grande ; il a des frères, des soeurs et des cousins proches ou éloignés (ses domaines sont larges).

Le processus créatif selon Thierry Delcourt

« Quand une œuvre nous saisit, nous vivons avec elle une vraie rencontre, comme avec un être humain. Comme toute rencontre, elle a sur nous un effet de transformation et de découverte de soi (…) nous prenons conscience d’émotions singulières et personnelles insoupçonnées, nous affirmons notre personnalité »

État de soulagement, de la satisfaction à de la fierté toujours humble

En gros, arrêtons le snobisme et offrons lui toute l’attention pour qu’il ait une place.

La beauté par le chef d’oeuvre

L’art, c’est le beau fait par l’homme – Diane de Beausacq

L’objet d’une œuvre d’art est la jonction de l’utile et de l’agréable. La création artistique n’est qu’un élément physique esthétique. Il octroie la chance de développer le bel en soi.

Chaque époque a créé son style, a expérimenté ses formes, ses matières, ses techniques nouvelles, et engendré son lot d’objets emblématiques.

C’est le témoin par excellence de cette invention permanente qu’est l’art.

Lorsque je contemple l’art, je ressens cette beauté comme d’un impact mystique sur moi.

Platon a si bien dit « ce qui est bon est beau ». Le sentiment artistique est de voir la beauté. Chaque chef d’oeuvre est complète achevée et intemporelle. En admirant une chose ou en affirmant son expression créative, on accède à la possibilité de se transformer.

L’art, c’est le reflet que renvoie l’âme humaine éblouie de la splendeur du beau – Victor Hugo

Une oeuvre d’art est un élément esthétique. À travers la recherche de la création artistique, l’homme peut se remettre en question en voyant les choses d’un autre angle et … changer.

L’art et la beauté sont liés.

La perception par l’art

Percevoir, c’est entendre, voir, écouter. Alors que la perception artistique, c’est de percevoir par le coeur pour aller au-delà des sens afin de “ressentir”. Cette perception écoute sans faire de jugement et regarde sans filtre.

Le but : savourer la vie dans toutes ses essences, toucher la réalité et l’expérimenter sous toutes ses textures.

Petit test : pense à une image que tu aimes puis demande toi, ce que l’image te fait sentir comme émotions. Ne pense pas à pourquoi tu l’aimes. Ensuite, n’hésite pas à échanger ton opinion avec les autres.

Pour aller plus loin, illustre l’image ou utilise-la pour ta déco

Ma question : L’art te dérange ou te fait réfléchir? Peu importe, l’art est un moment de réconciliation avec soi, dans la pure création. Vas-y, fait face à ta propre oeuvre. Un artisanat sensitif et imaginatif n’est pas quelque chose que beaucoup savent pratiquer.

Les catégories de l’art

Le dossier d’art est un éventail remarquable de styles, de site majeur, de mouvements, d’artistes, d’école ou de courants stylistiques. On croit que ce ne sont que des trucs exubérants et inaccessibles. Par exemple les tableaux qui coûtent cher.

L’art, c’est : visuel, l’écrit, le spectacle, l’architecture, la musique et plus. Mais aussi le gribouilli d’un enfant ou le croquis psychédélique qu’on a fait soi-même. Il traite de sujets variés (société, abstraction) et il est sur différents médiums/supports (vidéo, performance).

L’art de rue – contemporain

Dorénavant, le paysage urbain et l’art ne font qu’un. Pratiqué en plein air ou dans les espaces publics …. pour notre plus grand bonheur. On ne pouvait pas parler de cette fameuse expression courante (l’art contemporain).

Cet art a succédé à l’art moderne. Il regroupe plus ou moins toutes les œuvres produites par des artistes depuis 1945 ; et rassemble de nombreux courants artistiques de la production actuelle.

L’art contemporain, par son passé industriel est un ensemble de discours pouvant être extrêmes ; elles ne sont ni bien ni mal, ni vrai ni faux. Les œuvres contemporaines nous bouleversent autant qu’elles embellissent.

Ex. le Pop art d’Andy Warhol, l’Art graffiti, l’Art numérique ou encore l’Art audiovisuel.

beaux-arts avec art contemporain

panneau mural décoratif

La vie de l’art

Face à un bel art, le cerveau sécrète la dopamine (neurotransmetteur de concentration, productivité, motivation) rendant l’expérience emballante, plaisante ou apaisante. Même qu’elle peut nous faire résister aux impulsions (ceux qui entrave la réussite de nos objectifs).

Mes thèmes préférés : nu, noir-blanc et couleurs arc-en-ciel, nature, scène de vie (urbaine). J’affectionne l’art du dessin portrait, reconnu historiquement comme exigeant. Il a évolué de réaliste à plus surprenant et coloré.

La sculpture a ce côté réel qui me suscite étrangement. Ici, voilà 3 oeuvres de Rodin, considéré le père de la sculpture moderne. L’art du corps fait d’acier, de marbre …

Le penseur

Éternel Printemps

Le baiser

ou de bronze / wikipedia

L’art de A à Z = Create art

L’art n’est pas superflu, c’est à nous de multiplier les occasions pour s’y frotter. Sans en faire un devoir culturel … sans le critiquer.

La véritable œuvre d’art n’est que l’ombre de la perfection divine – Michelangelo

Go on! Choisis ton art. Crée pour vivre, vit pour créer, laisse toi faire et laisse toi (em)porter.

L’art de A à Z - l'art pour l'art As-tu déjà eu de mauvaises expériences avec l'art? Es-tu de ceux qui ne l'aiment pas? Ou penses-tu qu'il ne sert à rien?

#Beauté #Créativité #Passion #Personnel

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feluz9 · 6 years

Text

L’Univers est un poème...

Léon-Pamphile Le May

Mystérieux moment où l'on commence à vivre... La matière s'anime à ton souffle, mon Dieu. L'âme qu'elle a reçue est un rayon de feu Qui remonte vers toi, prisonnier qu'on délivre.

Et la vie est partout. Comme on lit dans un livre, Dans le monde insondable on voudrait lire un peu, Pour voir si le travail alterne avec le jeu, Et si les coeurs parfois mêlent la flamme au givre.

La Terre pleure et rit. L'homme ainsi l'a voulu. Dès le premier dîner il se montre goulu Et verse le vin pur sur la pomme indigeste.

Le poète, à l'aspect de la voûte céleste, Se dit, rêvant de vers et tombant à genoux Le monde est un poème et Dieu l'a fait pour nous.

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oboeteru-yume · 7 years

Photo

9h30, je me réveille ce matin complément dans le brouillard. Je crois que j’ai essayé d’échapper à un mauvais rêve mais je ne suis pas sûre. Il est 10h15 ça fait donc 45 min que j’essaye de donner un sens à ce nouveau début de journée. Je ne trouve pas. Je regarde des photos de toi encore et encore. Comme si tu avais disparu. C’est totalement absurde car tu es la. La distance ne doit pas être un facteur de tristesse, de coeur lourd. L’amour peut être vraiment pas cool parfois. Comment ça peut rendre si heureux et si malheureux à la fois ? Je réfléchie et je pense que je vais continuer à pleurer aujourd’hui pour me libérer mais qu’après il faut vite qu’on ouvre les yeux sur la chance que nous avons, sur la force de notre amour. Je me dis que je n’ai pas le droit de pleurer comme cela quand des couples se sont brisés à côté, quand d’autres ne sont pas sûr de se retrouver dans la même ville en janvier. Nous tout est parfait. Tu rends tout parfait. D’ailleurs si tu pouvais être un peu moins parfait, pour que le manque soit moins lourd ça serait très gentil de ta part mon amour. 10h25. J’ai tourné mon corps dans tous les sens et je ne trouve pas les bras de mon prince Léon je vais donc sortir de ce lit. Ototo ne se sent pas très bien, il essaye de me consoler mais malgré tout l’amour que j’ai pour lui... il n’est pas toi. Ta princesse, 12.12.2017, Chengdu (il me semble)

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sunkentreasurecove · 7 years

Quote

Oui mon âme, tout cela que tu vois, c'est la vie, tout ce que tu examines en soupirant, c'est la vie. Restons nous deux, cent ans et plus, restons les bras sur la balustrade, le corps appuyé au bastingage, la prudence bien affûtée, restons et résignons-nous. Ne descendons pas dans cette mélopée, ne nous confondons pas à ce bruit d'âmes fausses, de coeurs mangés aux vers, d'esprits vénéneux. Oui, restons ensemble, toi au milieu de moi et moi autour de toi, toi souffrant et moi luttant. Fermons parfois les yeux, essayons de mettre entre la rue et nous, entre les autres et nous, des océans de lyrisme muet, des remparts bourrelés de coton hydrophile. Revenons à pas lents vers les souvenirs de l'école buissonnière, chuchotons tous deux à pas de loup des images glanées dans la lente adolescence. Mon âme, on nous a roulés dans la poussière des faux serments, on nous a promis non pas seulement des récompenses auxquelles nous ne tenions pas, mais des gentillesses, des "myosotis d'amour". On nous a laissé croire qu'on souriait, qu'on nous aimait, que les mains qui se glissaient dans nos mains étaient propres et sans épines. O glissade des déceptions et des tortures! Il n'y eut jamais pour nous ni justes effusions ni paumes sincères. On voulut même nous séparer, et te briser au fond de moi, mon âme, comme un élixir dans une coquille. J'ai vu mentir les bouches que j'aimais ; j'ai vu se fermer, pareils à des ponts-levis, les coeurs où logeait ma confiance ; j'ai surpris des mains dans mes poches, des regards dans ma vie intérieure ; j'ai perçu des chuchotements sur des lèvres qui ne m'avaient habitué qu'aux cris de l'affection. On a formé les faisceaux derrière mon dos, on m'a déclaré la guerre, on m'a volé jusqu'à des sourires, des poignées de main, des promesses. Rien, on ne nous a rien laissé, mon âme. Nous n'avons plus que la rue sous les yeux et le cimetierre sous les pieds. Nous savons qu'on plaisante notre hymen désespéré. Nous entendons qu'on arrive avec des faux de sang et de fiel pour nous couper sous les pieds la dernière herbe afin de nous mieux montrer le sentier de la fosse. Mais nous serons forts, mon âme. Je serai le boulon et toi l'écrou, et nous pourrons, mille et mille ans encore, nous approcher des vagues ; nous pourrons nous accouder à cette fenêtre de détresse. Et puis, dans le murmure de notre attente, un soir pathétique, quelque créature viendra. Nous la reconnaîtrons à sa pureté clandestine, nous la devinerons à sa fraîcheur de paroles. Elle viendra fermer nos yeux, croiser nos bras sur notre poitrine. Elle dira que notre amour, tout cet amour qu'on n'a pas vu, tout cet amour qu'on a piétiné, qu'on a meurtri, oui, que notre amour n'est plus que notre éternité. Alors, mon âme, tandis que je serai allongé et déjà bruissant, tu iras t'accouder à la fenêtre, tu mettras tes beaux habits de sentinelle, et tu crieras, tu crieras de toutes tes forces. On t'entendra. Qui est cet On ? Qui ? demandes-tu ? Mais toutes les âmes le savent ...

Léon-Paul Fargue, Haute solitude

#literature #Léon-Paul Fargue #Haute solitude

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