#ciel vaillant
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possibly forever wip
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富士山 (Mont Fuji)
Juliette se recouche sous son duvet épais, dans la lumière du matin. Nos futon sont installés à même le sol, sur le tatami beige, et quand elle remonte le duvet sous son nez, je ne discerne plus rien que ses cheveux bruns étalés sur l’oreiller. Un bout de front pâle, peut-être. Je ferme les yeux.
Mes draps me semblaient encore chauds de sommeil, lorsque je m’y suis renveloppée. Une odeur de bois règne dans la chambre. Mes cils entrouverts. Des particules flottent, en suspension dans la lumière. Lorsque Juliette cesse de remuer, elles se figent doucement à leur tour.
Il nous reste une bonne heure avant qu’on nous appelle pour le petit déjeuner.
Nous nous sommes levées avant l’aube, sonnerie faible de téléphone, tirées d’un rêve profond. Obscurité complète dans la chambre.
J’ai pris le volant de ma petite voiture, vaillante Honda Light qui avait fait dix heures de route la veille. Entre les vignes, l’air était gris, l’herbe terne, les rues étroites. En montant les côtes, ma Honda est lente. Sans musique, demi sommeil.
Arrivées au sommet, nous n’étions déjà pas seules. Une file devant les guichets, où un couple de personnes âgées aux mains tremblantes échangent les tickets contre des clés de casier. Le ciel vire du gris au mauve, et l’espace d’un instant, on a peur d’arriver trop tard.
Dans les vestiaires, femmes et enfants, à divers stades de dénuement.
La tête lourde, j’enlève mes vêtements, les déposent dans un panier en osier. L’air est frais sur ma peau. La lumière change — c’est presque l’heure. Serviette en main, nous dévalons le petit sentier de pierre jusqu’aux bains. Au premier pas dans l’eau, la plante des pieds me brûle. Contraste avec la roche froide.
On glisse dans l’eau de l’onsen tout juste quand la brume se lève.
Par delà le rebord de pierre, une grande vallée s’étale, telle une flaque à nos pieds. Derrière nous, les alpes japonaises. Le soleil en émerge lentement. Il est cinq heures. La vallée est encore grise.
Au loin, Fuji se dore.
Son sommet enneigé brille, du bleu au rose. Plus haut que tout ce qui l’entoure.
L’eau de l’onsen scintille, claire, et sa vapeur se lève lentement. Disparaît dans l’air en volutes dorées. Le vent est frais, altitude et fin avril, il donne envie de glisser son corps encore plus profondément dans l’eau chaude.
Je crois en la magie — ou peut-être manque-je de sommeil.
Par la fenêtre de notre chambre de ryokan, maintenant, les vignes sont vertes et brillantes, feuilles nouvelles. Fuji, dans le coin gauche, est bleu noir à sa cime. Sa neige coule du haut, carte postale, en de larges traînées veineuses.
Juliette dort à nouveau, et je me tire hors de mes couvertures.
L’eau chaude que l’auberge nous a préparée hier est encore fumante dans son thermos. Je la fais couler dans une petite tasse bleue, sans poignée. Elle se colore presque immédiatement de vert pâle au contact des feuilles thé.
Je m’assois au bord de la fenêtre.
Une heure passe. Le soleil réchauffe mes vêtements, la chambre se gorge de jaune. Je pense à Hokusai.
Quand Juliette se réveille, je lui demande si l’on s’habitue jamais à cette vue. Fuji grandeur, à tous les détours. Juliette vit à ses pieds depuis deux ans.
De sous son duvet, deux yeux qui clignent. Paupières du dessous qui se plissent, sourire, puis re-disparaissent dans un mouvement de cheveux.
« Non, » me répond-elle. « Ça prend toujours par surprise. »
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FF.net | AO3
Personnages : Elrond, Elros, Maedhros
Rating : K+, Gen
Words : 5 519
Résumé : Elrond ne pouvait pas s'empêcher de penser, au fond de lui, que c'était un défi idiot et qu'il devait être encore plus idiot pour l'avoir accepté. Il était pourtant là, entre ciel et terre, accroché à la tour de guet d'Amon Ereb. Et il devait continuer à grimper. ...Rien de tout ceci ne serait arrivé si Maglor était resté, honnêtement.
Extrait :
L’enfant se recoiffa rapidement, attachant plus fermement la pince qui maintenait ses mèches brunes en arrière et lui dégageait le visage. Le vent ne cessait d’agiter ses cheveux, et s’engouffrait dans sa chemise. C’était déstabilisant. Il se demanda, vaguement, si Fingon le Vaillant avait été gêné par les bourrasques lorsqu’il avait escaladé les monts noirs du Thangorodrim pour libérer son cousin prisonnier. Elros prétendait que non. Fingon était un héros bien trop fort et courageux, clamait-il, bien trop vaillant pour être gêné par quelque chose d’aussi trivial que des courants d’air, et il leur fallait suivre son exemple. C’était Elros qui avait inventé le jeu de l’escalade. Il s’était inspiré de l’histoire de Fingon et de sa légendaire vaillance, et Elrond s’y était retrouvé embarqué sans trop savoir comment. Les règles étaient simples : il fallait grimper dans un arbre, se hisser sur une barrière, escalader un muret, et prétendre qu’on allait sauver Maedhros du Thangorodrim. Mais les murets n’étaient jamais assez hauts pour faire de bons Thangorodrims, et le jeu était vite devenu trop facile.
Lire sur FF.net | AO3
#tolkien#silmarillion#nat's writings#maedhros#elrond#elros#KidnapFam at Amon Ereb#fanfic#Family#adopted children#Elrond's abandonment issues#Elros' not-so-good ideas#they do NOT match well
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Cybille Aether
Name: Eutelia Aether
Voice Actor: ////
Nickname/s: Elia (Horu and her co-workers), mom/mother (Ciel), aunt El(Amon)
Twisted from: Fairy godmother (Shrek)
Gender & pronouns: female,she/they
Age: 42
Sexuality: Aromantic
Birthday: 8th May
Star sign: Taurus
Hair colour: ash blue
Eye colour: lime green
Height: 157 cm
Homeland: Ellisian Fields
Family:
-Ciel Armure De Vaillant (son,18)
Personality: Eutelia is a good teacher and a good staff member, at least on the surface. She loves to spoil her students, and though she tends to assume things about others around her, she does not like to be corrected and is great at manipulating people to have her way. She is very proud and protective over her son and her protegé Amon.
Affiliation: Royal Sword Academy
Occupation: teacher
Subject taught: Blessings and curses
Classes: all first year classes
Favourite student:none
Least favorite student: the list is too long
Favorite food: anything from fastfoods
Likes: singing, planning, granting whishes
Dislikes: know-it-alls, breaking her routine
Hobbies: experimenting with potions
Talents: knowing when somethings is off in others
Trivia:
•Eutelia doesn't like her name, the reason being many pronounce it wrong, so she prefers simply Elia
• Often organizes karaoke nights for the Academy's staff and sings the most
•students often ask her help in Chemistry and Potions since she's good
•her signature spell, "wish for a fairytale " allows the user to grant their deepest wish but the more time they spend under the spell the more their wish will turn against them
#twst#twisted wonderland#twst oc#twst original character#oc#twisted wonderland oc#twisted oc#twst ocs#royal sword academy#rsa oc#twst staff oc
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Duettino
Les nuages faisaient le gros dos dans le ciel. Par l’air pesant flottaient des effluves d’orage. Je restai sur ma chaise, affalé, sans courage, Trouble, rêvant à quelque Eden artificiel. De ma fenêtre alors j’aperçus ma voisine, Ce fruit vert interdit à ma lubricité, Comme moi sous le coup de l’électricité, Sans doute, car sa main s’égarait, enfantine,
Au jupon retroussé sur un ventre ivoirin : Son clitoris braquait sous l’impalpable crin Le médian branleur humecté de salives… Au bordel le plus proche, éperdu, je m’encours Et revins dès que j’eus dégorgé mes olives… — La vierge aux doigts vaillants se tisonnait toujours !
Théodore Hannon
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La Princesse Sakura et le prince Arthur
Il était une fois, une princesse qui était jolie comme une fleur de cerisier.Elle avait des yeux et des cheveux rose comme le cerisier, et c'est ce qui lui donna le nom de Sakura .Ses parents l'aimaient plus que tout , et ils étaient fière de son activité,qui était le chant .Et chaque jour , elle allait dans son jardin secret chanter avec les oiseaux.
Un beau jour de printemps, elle rencontra un beau garçon.Il était beau comme un ange , il avait les cheveux blond avec des yeux bleu comme le ciel , il était le teint bronzé . Aussitôt qu'elle le vit ,elle en tomba amoureuse .Elle ne pouvait pas passer un jour sans penser à lui.
Une nuit elle n'arrivait pas à dormir, tellement qu'elle se leva et alla voir sa mère la reine.Sa domestique tena à l'accompagner jusqu'à sa mère.Une fois arrivée là bas , sa domestique prit congé d'elle et se retira.Hors comme Sakura allait fêter ses 18 ans le lendemain, elle se disait qu'elle aurait le droit de choisir son prince.
Alors là sa mère, pour calmer sa fille dit:<<_Tu aura le droit de choisir ton fiancé,que si celui-là tombe éperdument amoureuse de toi .Et qu'il soit prêt à mourir tué par le géant de ce pays , mais ne t'inquiètes pas .Il mourrira et sera libre de revenir d'entre les mortels pour t'épouser .>>
Alors la princesse s'endormit dans les bras de la reine ,soulagée de pouvoir épouser son prince adoré .
Le surlendemain,on fit apporter le prince, qui selon les sources du majordome de la princesse s'appelait Arthur,on lui demanda .S'il était assez amoureux de la princesse,pour se laisser tuer par le géant. Après un moment d'hésitation il répondit :<<_Si telle est votre désir je dit oui plus que tout.>>
La princesse se dit qu'il était bien vaillant son Arthur pour se laisser tuer pour elle .Et qu'après ils pourraient vivre heureux pour toujours.
Il apportèrent le prince au géant qui le tua d'un coup .Le prince crut mourrir un instant mais ressuscita d'entre les morts .Sakura se jeta a son coup et lui dit :<<_Comme je suis heureuse de te revoir vivant mon cher fiancé !!>>
Et il se marrierent dans la soirée sous les innombrables cerisier en fleur et vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants malgré les nombreuses épreuves de la vie.
Fin
Autrice: princesse-bubble-tea
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EN TRAVAUX
Atelier d’écriture A5
(mars 2023)
Le temps ne révélera rien (mais ça je te l’avais bien dit) Le temps sait seulement le prix qu’il faut payer. Si je savais ces choses, je serais venu te le dire.
Pour lancer l’atelier j’ai tenu à partager en trad simultanée non fixée if I could tell you de AUDEN (sa première strophe est ci-dessus).
youtube
Suavement, ce python-arc-en-ciel glisse entre les boyaux mêles de mon cerveau. Depuis —me semble-t-il— que je tente de m’extraire et de fermer la lourde pierre sur l’entrée du Nyihl. Depuis que je retrouve du regard ces quelques taches de soleils disséminées ça et là près de l’entrée de la grotte.
Traduction en direct (même si informellement préparée durant la semaine) car les maladresses, les hésitations, ce me semble, témoignent incontestables son enracinement profond et sa symbiose mouvante à l’intérieur de moi ; et puis comment d’autre que maladroitement pourrait-on transposer la troublante évidence du ressassement poétique de l’auteur.
Consigne de l’atelier (élaborée collégialement) chacun pose un mot sur un tit bout de papier. on les lit. Notre texte doit en utiliser 3, avoir pour thème le 4e (sans l’inclure) et commencer et terminer par le 5e.
Les mots : Dysmorphie / assommé / le temps / cockring /miroir miroir on the wall…
…
Miroir, miroir, insaisissable jumeau, tu sais pertinemment le prix qu’il faut payer.
(dit-il)
Un temps.
Miroir ô mon miroir, toi qui n’es que silence, tu sais aussi que le temps vient toujours solder ses comptes.
…
Miroir—Ah miroir, supplicié sur mon mur, je connais ta devise : plus on sait plus on sent, plus on ne peut parler. Plus on ne parle plus.
Et comme je suis bavard… comme je parle sans cesse. peut-être plus que jamais…
Plantés, droits. Immobiles. L’un en face de l’autre. Attendant…
Pauvre image échouée dans ce lieu vitrifié, mon miroir et mon âme, tu agites bien haut cet air indifférent. Mais je connais tes yeux, chacun des millimètres, je connais ton sourire et j’ai vu dans ton cœur. Cet air n’est qu’un déni, une pirouette charmante. Pour mettre un paravent devant l’angoisse qui te secoue. Je ne suis pas idiot. Bien sûr que tu étouffes dans ce cadre étriqué qui te coince et te blesse de ses bords écorchés. Bien sûr que tu envies l’ivrogne liberté dans laquelle je m’ébats, l’étendue foisonnante de mon monde débordé.
Et pourtant ô Miroir, comme c’est chevaleresque, tu cherches à m’apaiser. Mais pourquoi–Comment puis-je m’apitoyer. Tout ce que je suis dans cet instant précis, c’est mon faire et ma volonté. J’ai parcouru la route, atteint l’extrémité. L’ai choisie, oui, moi seul, le sillon obscurci qui se tort et frétille, qui entaille et entrave de son trait tellurique les entrailles trouées de la croûte terrestre.
Une larme orpheline, comme une clandestine s’élance irrésolue à travers un océan de joue.
Pourtant, foutu miroir, je suis tétanisé. Appesanti par ce dont je suis capable mais plus encore je crois par tout ce dont je sais être parfaitement incapable.
Miroir, oui toi, mon vaillant naufragé, me diras-tu enfin ce secret enterré dessous les fondations au fond de la forêt par-delà les étoiles. Celui-là, essentiel, que tu as effacé. Que tu gardes sauvage. Pourquoi me le cacher. Ne mesures-tu donc pas le montant exorbitant qu’il nous faudra payer.
N’ouvre pas ces grands yeux. ô mon vieux compagnon. Rebel indifférent.
Si peu nous sépare. Tu es accroché… je suis écorché. (tu vois seuls 2 petits phonèmes un tit peu dissipés). Toi, tu Es échoué. Dans ce lieu déréalisé. Et moi j’y suis venu parce que j’AI échoué… là-bas, dans le monde tgv, celui des autres (juste un auxiliaire ayant renversé l’autre).
Le prix …
Le prix reste toujours le même. Immuable depuis… depuis les origines. Celui là que jadis Adam a dû payé. Et lucie également. Et nous tous après eux.
Un prix assourdissant. Vertigineux. Quoi qu’il ne coûte rien. Pas un de nos deniers humains. Prix qui éclipse … Tout. Aucune de nos calculatrice n’a assez de mémoire pour faire tenir l’indicible total de l’addition finale.
Leurs regards se touchent. S’effleurent. Hésitent. Se tressent. Pénétrant. Comme deux lutteurs. L’un calme l’autre bouillant. L’un avisé l’autre épuisé.
Le miroir est malin. Il préfère garder ses distances. Au cas où. … si c’était contagieux.
La double forme optue s’impatiente à moitié. Son corps frisonne. Alors que les deux tours anémiques menacent de s’effondrer, le laissant exsangue doublement à genoux.
Il force sa main à s’avancer tremblante vers la main magnanime qui, fluide et flottante, volute à sa rencontre. Cette main redoublée qu’il peine à reconnaître. Malgré l’imitation presque sans défaut de ses vibrances les plus tenues et de la panoplie ample de ses inexpressions.
Pourquoi là face à toi, …? Que viens je donc chercher que je ne sais déjà.
Quelle question pertinente, mon cher. oui Pourquoi en effet? (Et toujours ce sourire.). Pourquoi … Tu Es Là (Ou est-ce, peut-être, mon sourire à moi). L’amertume mousseuse s’amuse à se dissoudre dans le sable mouillé. L’amorce d’un sourire. Cette fois oui c’est bien le mien. Faiblement. Écho de son écho. Au-dessus tournoient tout un essaim de questions que multiplient les siennes. Un nœud de möbius. Je réfléchis mon reflet qui réfléchit ma vie dans ce grand miroir. Derrière moi, derrière lui derrière mon reflet, un noir pénétrant. Le noir absolu et invisible où n’existe plus rien.
C’est donc elle. La fameuse. La porte de perles (comme l’a nommée Thom Yorke). Elle me toise. Dubitative. Un peu renfrognée. Elle exècre les esclandres. Elle en a vu bien d’autre. Elle les connaît à l’envers à l’endroit, les salves de questions ineptes qui n’ont de réponses (si ce n’est de tirer sur l’élastisme usé du moment), il connaît les regards qui s’aveuglent, la bravoure qui pleurniche, l’indécision assomante et la panique chevillée comme une sauvageonne.
C’est elle, la porte sacrée qu’il est interdit de contempler en pied. Elle est là. Tout près de moi. Mes yeux plonge dans la trouée étroite pour apercevoir … ���— . Il n’y a rien à apercevoir.
Là, à mes pied, la ligne d’arrivée. Et aussitôt ——. Ce … qui n’a pas de nom. Vacuum anomalique.
La bouche architecturale me surveille, menaçante et avide. C’est la plaie sans remède. Avec ses crocs de glace et son regard carié. Le péage infranchi (on ne s’en acquitte pas avec notre argent ; chacun doit improviser et trouver comment s’en débrouiller, se peut-il qu’il s’agisse pour moi d’une bulle d’air que l’on envoie jouer avec une bande de globules?)
Est-il vraiment possible de la désirer la Fin de la partie… l’exiger. Se lever de la table où tous veulent prendre place. Arrêter de jouer, peut-être pour pouvoir enfin écrire son propre nom, sa propre décision, agir et ne plus subir.
Ne plus souffrir.
Je laisse au miroir le soin de réfléchir. Réfléchir m’asphyxie. Je n’en peux plus je m’y refuse. J’ausculte le carcan, ses bords rugues ouvragés m’évoque évidemment les deux arbres de Yeats. C’est lui le cadre millénaire fabriqué bien au-delà des temps tandis que dieu dormait par des esprits perfides, ce cadre mortifère qu’avec une bile habile, les démons nous soulèvent juste devant les yeux. Ce cadre façonné d’os de sable et de thé, son teint aluminium lissée dans la morve bouillante du magma volcanique.
La voilà donc, la virgule vinaigre au-delà de laquelle tout solide redevient un symbole. La transition qui— vers—
Miroir dis-je… dit-il… disons-nous dis-tu… miroir…
Le cockring se met à vibrer. Instamment m’absorbe par le gland et me jette dans les ouates exaltées des moiteurs idéales.
Il veut jouir.
Je veux jouer.
Je veux jouir et jouer.
Je veux ce vibrement qui résorbe le temps.
Qui absout la pensée.
Je veux jouer, oui je veux … rêver, danser, jouer.
Et je veux m’écrier.
M’écrire me dessiner.
Me dire mordre et hurler de toutes mes couleurs
que je SUIS que je vis,
et que oui j’ai bien failli aller.
(OÙ?)
là exactement au même endroit mais de l’autre côté.
De l’âme.
parce rien ne restait.
Plus.
Rien ne me retenait.
La fatigue absolue, l’ombre incommensurable, la guerre qui détruit tout.
Et le marteau têtu qui tient tout mon espace, il tape à coup d’enclume…
que ‘Rien’ vaut mieux que ces mois passés.
Je veux hurler hurler que oui
OUI que je suis vivant,
que j’ai failli mourir,
que j’ai eu 50 ans et que je n’ai plus rien.
J’ai tout perdu Tout, dans l’en dedans de moi.
Il ne reste plus rien.
et que j’ai beau chercher, fouiller
et farfouiller creuser des lèvres et des yeux la vase malodorante…
je ne retrouve pas. Rien.
Rien rien je ne trouve rien du tout à quoi me retenir.
Rien d’autre que ce grand moribond vétuste qui s’estompe juste là
face à moi.
Ce moi qui s’est réfugié dans ce monde sans poids,
ce monde transit où l’on doit venir seul.
Il n’y a que moi ici. ma queue gonflée, ma turgescence fidèle qui tente de m’offrir les derniers reliquats d’un plaisir de moins en moins convaincant. De moins en moins convaincu. Mon champignon mâtin.
C’est à peu près la seule chose qui semblait intéresser en moi.
Rude, à la longue, d’être relégué sans cesse aux performances sanguines des cavités spongieuses. Aux exploits de mon mat (même pour un thomas).
Le cockring trépide comme un idiot, vibre en accélérant. Rapidement le membre dégonfle. Le rituel devenu factice et sclérosé. Le jour où il n’y aura plus ce frisson de plaisir, ce jour…
Je me jette sur la pipe. Tourne le dos à l’autre.
Miroir ô douce saloperie à l’abris sur le mur. Me laisseras-tu donc entrer. Enfin sale fils de pute engrossée vas-tu te décider. Me laisseras-tu sortir ou entrer ou partir, me laisseras tu donc m’envoler ou chanter. Ou m’endormir en paix. Me laisseras tu en paix. Me laisseras tu revivre ou résorber ma forme?
Le miroir interdit réfléchit réfléchit. Son reflet assassin soudain accusateur m’assomme. Sa laideur émacié m’assomme. Il m’enveloppe d’un regard que je connais trop bien. Ce regard guillotine empreint de mon dégoût. Le dégoût très léger, propre et civilisé. C’est encore pire, cet air intelligent pour m’écraser moi-même. Ce mépris immémorial qui luit infime et radical depuis le centre en moi, ce phare lilliputien à la clarté stridente bâti il y a bien des âges et des jadis, peu après que Babel la fière ne se soit accroupie dans les sables et le vent.
Le miroir m’a montré gros laid estropié difforme laid mal formé. Bête cruel colérique méchant blessant supérieur et manipulateur. Factice mise en scène mégalo égoïste. Faible risible laid répugnant coupable. Laid. Disgracieux laid et raté. Raté raté.
Je me suis jugé. Des années durant.
Préférant mes sentences pour ne pas avoir à entendre celles des autres. Et après 50 de boue et marécage, je suis vide, triste, éteint. Mes mines sont à l’arrêt dont on extrait plus rien. Raté dans le regard d’autrui bien sûr. Mais le pire est raté pour l’enfant que j’étais. Lui ne cesse de m’appeller de son portable dernier cri pour me remercier de tout ce que je n’ai été capable de lui donner. Tout ce dont nous avons rêvé jadis lui et moi quand nous ne faisions qu’un, gît là juste à ses pieds putride et transpercé. Il ne me le pardonne pas.
Je suis le raté. Le rat taupe. Créature ambidextre de la terre et du vert. Les vers qui appartiennent aux boues et aux fossés. Je tiens à peine debout mais je me dresse tremblant dans la lumière obscure. Recyclant sans jamais m’arrêter les excréments puants et les mots mensongers pour en faire le lit de toutes les fleurs d’été et le rus parfumés où je nettoie les vérités fertiles.
Le miroir s’illumine. Il a peinturluré sur son visage un air plein mâtiné d’une trace d’ironie. Mais doux. Pour de vrai une douceur rare. À laquelle je crois. Un peu aussi de ce regard entendu que je déteste ne pas comprendre.
Tu sais très bien où est la clef, child. Partir… rester… c’est ton pas. Pas le mien. Il n’y a que toi savoir. La clef… C’est toi qui l’a rangée. Qui l’a égarée. Exprès? Et le prix. Oui je le connais. Tu le connais aussi. C’est comme tu dis. L’addition est la même. Le prix est identique. Quel que soit le passé. Tu sais très bien Tomas que le difforme, le dysmorphique ce n’est pas toi, ton âme ou tes baisers. Que ce n’est pas ton nez, refait ou d’origine. Pas la queue volubile que secoue le cockring, ni les nues ni les chants ni les mots décorés que tu files bien ou pas sur ton rouet cabossé. Ce n’est pas SURTOUT PAS, Ta Bonté. Celle que tu as conscienceusement et vaillamment fabriquée a l’intérieur de toi malgré des circonstances souvent bien peu propices. Tu veux donner depuis très très longtemps parce que c’est ce qui t’est arrivé et que ça t’a changé fait grandir et sauvé. Et tu trouves ça juste incommensurable. Cet égoïsme si idéalement généreux. C’est pour ça que tu aurais voulu incarner écrire vibrer danser. Et c’est loin d’être la plus mauvaise raison de vivre.
La clef, me sourit-il, elle est là dans la main que tu crispes sans Rbeu rfbdrd compte. Tu es innocent. Tomas. Entends tu? Innocent. Et non tu n’as pas à payer pour une faute que tu as subie. Une faute hypothétique dont tu ne te souviens pas et au nom de laquelle tu acceptes une punition qui ne suffit jamais. Cette faute mythologique, elle n’existe pas. C’est le poison que les autres ont distillé. La clef mon cher enfant est tellement simplette que je ne l’écrirai pas. De peur de faire éclater cette pauvre bulle de savon. Ces 50 ans brouillons que tu te reproches en boucle sont ton accomplissement ta force et ta richesse. 50 ans pour apprendre que nous sommes tous unis même ceux que croient gagner à vouloir te détruire. C’est ainsi que tu ne conçois même pas de prendre ta défense. Te défendre serait forcément contre ceux qui te chargent et contre eux c’est contre toi.
Oui toi tu as la paix, la délicate luminance d’avoir compris que c’est à de se construire à son rythme. La haine ni qu’une immaturité qui doit apprendre à grandir. La lumière à tout prix. Peut-être n’as-tu plus rien et peut-être n’es-tu rien. Mais ce rien c’est l’espace dans lequel tout peut vivre.
Miroir miroir ô mon miroir… les rides de mon visage se détendent lentement.
Et je me tais.
(À mes compagnons d’atelier d’écriture : je vous aime)
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Seule à Trouville
Je partirai seule à Trouville. L’idée ne me déplaît pas. Elle pourrait même me plaire. Je laisserai à Paris mon cœur brisé pour aller à la conquête d’un cœur vaillant. Je ne penserai plus à rien. Sinon écrire, tout le temps que l’énergie de mon corps le permettra. Écrire et marcher le long de la plage, écrire la plage et le ciel jaune, rose et pourpre, écrire la solitude salvatrice de mes mains vides de ses bras. J’écrirai à n’en plus pouvoir, à n’en plus avoir de tristesse, juste la joie de recréer le monde, un monde qui tourne carré, triangle, qui a des angles et des tournants tranchants. Et je serai ma propre amante, ma propre amoureuse, ma propre compagnie. Propre. Je serai propre, pour oublier cette saleté de colère qui me colle aux tripes, qui voudrait infecter mes organes et me faire défaillir de rage. Je n’aurai pas de rage. Juste du calme et de l’amour pour la vie. Je serai seule et sans rancœur. Juste la joie. Juste ma voix. Juste la foi que l’avenir sera lumineux si j’ai le courage de ne pas avoir peur de l’orage. De danser sous la pluie. En Normandie, ma belle, promets-le-toi, promets-le-nous, tu vas danser sous la pluie. Mais oui, tu vas danser sous la pluie. Et tu verras comme c’est joli de danser sous la pluie. Comme c’est joli.
// Dédé ANYOH //
#mestextes#mesécrits#prose#écriture#chronique littéraire#littérature#plage#trouville#normandie#solitude#amour#écrire#seule#voyage
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Brave heart
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DIGIMON - Brave heart (cœur vaillant)
Il nous est tous déjà arrivé De nous enfuir et d'abandonner Mais il suffit d'un instant Pour que tout se remette en marche
Il existe des choses que seul toi peut déclencher Sur cette belle planète bleue Pour que la lumière ne puisse plus se disperser…
Saisis-les ! Les rêves que tu as dessinés Protège-les ! Les amis qui comptent pour toi
Tu deviens de plus en plus robuste jour après jour
Un pouvoir insoupçonné sommeille en toi Il suffira d'une étincelle Les souhaits au fond de ton cœur Ne sont pas des mensonges Il faut y croire… (Ils se réaliseront)
Show me your brave heart ! (Montre-moi ton cœur vaillant !)
Puisqu'il ne fait pas beau tous les jours Lorsque la pluie froide te fouette le visage Ouvre ton parapluie !
Il n'existe aucune carte t'indiquant la bonne façon de vivre Alors saisis ta liberté Et pars où ton cœur l'entend…
À fond ! Plus rapide que le vent Vise ! Plus loin que le ciel
Pars à la rencontre du nouveau toi
Un courage insoupçonné sommeille en toi Et lorsque tu t'en rendras compte Même la pluie torrentielle au fond de ton cœur Finira par cesser…
Show me your brave heart ! (Montre-moi ton cœur vaillant !)
Saisis-les ! Ces lendemains étincelants Protège-les ! Ces personnes que tu aimes
Tu deviens de plus en plus robuste jour après jour
Détruis-le ! Ce pleutre au fond de toi Effondre-le ! Ce mur sur lequel tu te cognes
Ton battement de cœur enflammé Sera ton arme
Believe in your heart ! (Crois en ton cœur !)
Crédits : Alamy
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◀ 19 JUIN ▶ La Bonne Semence
Ne crains pas quand un homme s’enrichit, quand la gloire de sa maison s’accroît; car, lorsqu’il mourra, il n’emportera rien; sa gloire ne descendra pas après lui. Psaume 49 : 16, 17
Que celui qui se glorifie se glorifie dans le Seigneur. 2 Corinthiens 10 : 17
Un cercueil plaqué d’or
Star mondiale de la musique pop, il est mort à la fleur de l’âge. Lors de ses obsèques, un faste grandiose a été déployé pour lui rendre un dernier hommage. Dans tous les pays du monde, les foules massées en divers lieux ont pu suivre l’événement retransmis en mondovision. Mais celui qu’on honorait là, couché dans son cercueil plaqué d’or, ne pouvait plus jouir de la gloire terrestre. La Bible nous avertit de ne pas rechercher une gloire qui ne dure pas : « Ainsi dit l’Éternel : Que le sage ne se glorifie pas dans sa sagesse, et que l’homme vaillant ne se glorifie pas dans sa vaillance; que le riche ne se glorifie pas dans sa richesse; mais que celui qui se glorifie, se glorifie en ceci, qu’il a de l’intelligence et qu’il me connaît » (Jérémie 9 : 23, 24). L’homme aime se glorifier de bien des façons, dans sa force, dans ses richesses, dans son intelligence; il aime recevoir la gloire de la part de ses semblables. Dieu offre à l’homme une gloire bien différente, inaltérable, éternelle et céleste, qui ne découle pas de ses capacités mais de la foi en Jésus. C’est la gloire de Jésus Christ dans le ciel : « La gloire que tu m’as donnée, moi, je la leur ai donnée », dit Jésus en s’adressant à son Père (Jean 17 : 22). Le seul sujet de gloire du chrétien, c’est qu’il connaît Dieu, révélé par Jésus Christ. Tout le reste n’est que vanité éphémère qui s’arrête à la mort. À ceux qui ont mis leur confiance en Jésus Christ, la Bible dit : « Le Dieu de toute grâce... vous a appelés à sa gloire éternelle dans le Christ Jésus » (1 Pierre 5 : 10). - Lire plus ici :
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DÉVOTION QUOTIDIENNE D'MFM. LA VIE AU SOMMET DE LA MONTAGNE
mardi 28 mai 2024
THÈME : LE POUVOIR DE L'INTERVENTION ANGÉLIQUE (𝟒)
BIBLE EN UN AN : Job 9, Job 10, Job 11, Jean 19, Jean 20
ÉCRITURE DE FEU : Luc 1:26-38
VERSET DE MÉMOIRE :
Luc 2:10 - "Mais l`ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d`une grande joie:"
CITATIONS INSPIRANTES :
Je n'aurais pas pu arriver aussi loin s'il n'y avait pas eu d'anges sur le chemin.
LOUANGE ET ADORATION :
Prenez des chants de louange et d'adoration dirigés par le Saint-Esprit
PAROLE PROPHÉTIQUE DU JOUR:
Le Dieu Tout-Puissant enverra son ange pour vous annoncer la bonne nouvelle qui changera votre histoire en gloire pour toujours, au nom de Jésus.
LE MESSAGE :
Au cours des trois derniers jours, nous avons examiné le pouvoir de l’intervention angélique. Bien-aimés, il est clair pour nous maintenant plus que jamais que Dieu peut changer notre situation désagréable en agréable, et de gloire en plus grande gloire en permettant l��intervention angélique dans nos vies. Aujourd'hui, nous allons poursuivre ce sujet intéressant.
Les anges de Dieu sont également porteurs et chargés de messages divins. Souvent, lorsqu’ils interviennent dans les affaires humaines, c’est pour apporter des messages importants de Dieu à l’homme, à un individu, à une famille ou à une nation. Dans Luc 1 : 26-38 (notre Écriture de Feu), la Bible raconte l'histoire intéressante de la conception miraculeuse du Christ par Marie à travers le Saint-Esprit et de sa naissance. L'ange Gabriel est apparu à une vierge appelée Marie et lui a annoncé la bonne nouvelle. Elle fut surprise par la salutation de l'ange qui révéla son statut selon les archives célestes et sa destinée qui allait bientôt se dévoiler. Étant vierge, elle a demandé : « Mais comment ces choses se passeront-elles ? L'ange du Seigneur lui répondit : "Le Saint-Esprit viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira..." Le même ange annonça à Marie la bonne nouvelle qu'Elizabeth était enceinte d'un autre enfant destiné à Dieu qui naîtra plus tard. nommé Jean, le précurseur de Jésus. Encore une fois, lorsque Jésus naquit, des anges apparurent à des bergers et dirent : Gloire à Dieu au plus haut et paix sur la terre, parmi les hommes... Nous vous apportons une bonne nouvelle de joie (Luc 2 : 8-20).
En tant que porteur de la bonne nouvelle du ciel pour l'homme sur terre, un ange annonça la venue de Samson et annonça à ses parents sa mission divine de juge et de libérateur en Israël. Un ange annonça également à Gédéon son destin. Il a qualifié Gédéon d'homme puissant et vaillant et il a été surpris, tout comme Marie, par la salutation de l'ange. L’ange a annoncé à Gédéon la bonne nouvelle de sa mission et de sa glorieuse destinée.
De même, lorsque Dieu testa Abraham dans Genèse 22 et qu'il était sur le point de tuer ou de sacrifier Isaac sur l'autel qu'il avait construit sur la montagne de Morija, c'est un ange qui intervint et lui dit de ne pas tuer Isaac car Dieu avait vu qu'il le craignais vraiment et l’honorais. Puis il leva les yeux et derrière lui se trouvait un bélier que Dieu avait prévu pour remplacer Isaac pour le sacrifice. Ensuite, l’ange a appelé Abraham une deuxième fois et a déversé sur lui des bénédictions transgénérationnelles. Lors de cet événement particulier, l’ange de Dieu a apporté de bonnes nouvelles et des bénédictions à Abraham.
Un ange avait parlé à Joseph dans le rêve, lui demandant d'emmener l'enfant Jésus en Égypte parce que certaines personnes voulaient le tuer. Plus tard, lorsque les ennemis qui voulaient tuer Jésus moururent, l'ange de Dieu apparut à nouveau à Joseph dans le rêve avec la bonne nouvelle que ceux qui voulaient tuer Jésus étaient morts et qu'il pouvait ramener l'enfant dans leur pays.
Je prie pour qu'aujourd'hui, Dieu envoie ses anges avec de bonnes nouvelles et de bonnes nouvelles de vos percées, de votre délivrance, de votre victoire, de votre succès, de votre élévation et de votre progrès, au nom de Jésus.
POINTS DE PRIÈRE :
MATIN
1. Bonne nouvelle du ciel, ma vie est disponible, entre maintenant, au nom de Jésus.
2. Ange des miracles et des témoignages, rends visite à ma famille aujourd'hui, au nom de Jésus.
3. La bonne nouvelle qui mettra fin à plusieurs années de douleur et d'épreuves dans ma vie, ô Dieu, délivre-la-moi maintenant, au nom de Jésus.
SOIR
4. Ô ciel, ouvre aujourd'hui le livre du souvenir pour moi et ma famille, au nom de Jésus.
5. Ange de miséricorde et d'accomplissement du destin, je suis disponible, localise-moi maintenant, par le feu, au nom de Jésus.
6. Ange des bénédictions surnaturelles et abondantes, manifestez-vous dans ma vie maintenant, au nom de Jésus.
7. Père, par l'intervention de Tes anges, transforme les mauvais rapports en bons rapports et les mauvaises nouvelles en bonne nouvelle et de grande joie dans ma vie, au nom de Jésus.
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"You're good."
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Héraclès a autrefois délivré Thésée des chaînes impitoyables des Enfers. Thésée lui rend la pareille en venant aider le lamentable Héraclès à trouver un moyen de sortir de l'enfer émotionnel et psychologique. Dans un épisode maniaque de folie furieuse induite par la cruelle Héra sur l'insoupçonnable Héraclès, il commet l'acte le plus ignoble. C'est le meurtre violent de sa femme et de ses enfants.
Dans la pièce d'Euripide, Thésée s'adresse à Héraclès (qui croit que son acte le maudit et le rend irrémissible, ce qu'[Héraclès] est prêt à accepter comme punition), un homme qu'il aime et révère comme aucun autre, le pressant de se rappeler son origine divine et son destin, lui rappelant que la résignation et le désespoir sont inconvenants et inacceptables pour l'âme noble, quelle que soit la gravité de son tourment et de sa souffrance indescriptible :
"Ho ! À toi je fais appel, toi qui es recroquevillé là dans ta misère, montre ton visage à tes amis ; car aucune obscurité n'est assez noire pour cacher ton triste malheur. Pourquoi agites-tu ta main vers moi, signifiant le meurtre ? Est-ce pour que je ne sois pas souillé en parlant avec toi ? Si je partage ton malheur, qu'est-ce que cela peut me faire ? Car si j'ai eu de la chance dans le passé, je dois la référer au moment où tu m'as ramené sain et sauf des morts à la lumière de la vie. Je déteste un ami dont la gratitude vieillit ; quelqu'un qui est prêt à profiter de la prospérité de ses amis mais refuse de naviguer sur le même navire avec eux lorsque leur fortune baisse. Lève-toi, dévoile ta tête, pauvre malheureux ! et regarde-moi. L'âme vaillante endure sans un mot les coups que le ciel distribue."
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EN EL PUENTE VIEJO Antonio di Sandro orefice.
Recio maese orfebre, a la hora de maitines, vertiendo con pincel gota a gota el esmalte, en portapaz nielado o el cierre de un misal un floreo regaba de latinos motes.
Por el Puente, entre son de campanas de plata, hopalanda, cogulla y muceta se rozan; remonta el sol un campo de vitral celeste que la sien a las bellas florentinas nimba.
Al sueño ardiente atentos, que los embelesa, absortos aprendices las manos no juntan que tienden desposados en hombros de un aro.
En tanto, con buril tinto cual estilete, cincela, ciego a todo, mancebo Cellini los Titanes en guerra en un puño de daga.
*
SUR LE PONT-VIEUX Antonio di Sandro orefice.
Le vaillant Maître Orfèvre, à l’œuvre dès matines, Faisait, de ses pinceaux d’où s’égouttait l’émail, Sur la paix niellée ou sur l’or du fermail Épanouir la fleur des devises latines.
Sur le Pont, au son clair des cloches argentines, La cape coudoyait le froc et le camail ; Et le soleil montant en un ciel de vitrail Mettait un nimbe au front des belles Florentines.
Et prompts au rêve ardent qui les savait charmer, Les apprentis, pensifs, oubliaient de fermer Les mains des fiancés au chaton de la bague
Tandis que d’un burin trempé comme un stylet, Le jeune Cellini, sans rien voir, ciselait Le combat des Titans au pommeau d’une dague.
José-Maria de Heredia
di-versión©ochoislas
#José-Maria Heredia#literatura francesa#poesía parnasiana#renacimiento#Florencia#Puente Viejo#orfebre#mañana#embeleso#Cellini#genio#di-versiones©ochoislas
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Avent, Avent, une petite lueur s'allume
Avent, Avent Avent, Avent, une petite lueur s'allume, Il rêve en dormant la nuit qui écume, De moutons sautillants, doux et mousseux. Avent, Avent, une deuxième lueur s'allume, Il sent que le temps s'écoule en costume, Dans l'attente de la troisième lueur qui enflamme. Dans l'étendue des rêves, si vaste et profonde, Il se retourne en ronflant, repose sa fronde. Avent, Avent, voici la troisième lueur en pompe ! Il entend des bruits, des coups de marteau résonnent, Quelqu'un crie, des gémissements résonnent. Depuis les profondeurs, il remonte tout droit, Tiré du temps vers la lumière, il se tient droit. Avent, Avent, la quatrième lueur s'enflamme ! Il se réveille, ouvre grand les yeux, Voit un petit lutin, pas plus vieux. Le lutin, pressé, construisait des jouets en un élan, Mais il se blessa le pouce en travaillant. L'homme réveillé le regarde sévèrement : "Tu as assez dormi, Père Noël vaillant ! Lève-toi ! Lève-toi ! On ne peut pas traîner, Le moment est venu de s'activer !" Avent, Avent, le moment est arrivé, Nous accueillons Noël avec joie et gaieté ! Pour la Nuit Sainte, si pure et belle, Le Père Noël est prêt, tout étincelle ! Un Lumière pour Chaque Strophe Ce poème est un poème auto-écrit. Chaque lumière reçoit une strophe dédiée. Il évoque le Père Noël et la saison de Noël qui approche. Il repose dans un sommeil qui ne veut pas être dérangé. Cependant, le temps passe et Noël approche. Il ne peut plus dormir, car beaucoup de travail l'attend. Hâte pour le Père Noël L'agitation n'affecte pas seulement les gens, mais aussi cet homme important. Il est temps de partir le soir de Noël pour distribuer les cadeaux. Les lutins attendent déjà avec le traîneau. Il pourra à nouveau rêver de moutons moelleux une fois qu'il aura accompli sa mission et que chaque enfant et chaque adulte aura reçu son cadeau. Chaque lumière montre comment le temps s'écoule et Noël approche. Urgence Et chaque guide de lumière brille, rapprochant l'urgence. Même en dormant, il ressent son calme intérieur alors que le temps passe et que la date importante approche. On peut facilement imaginer les rennes devenir impatients, galopant autour du traîneau en attendant que le Père Noël arrive et les emmène. Le Réveil Avec la 4ème lumière, le Père Noël se réveille brusquement et sait exactement quoi faire. La joie et l'activité sont nécessaires, car il ne peut plus se reposer. Il doit agir rapidement, sinon il sera en retard ou ne pourra pas se permettre de laisser aucun cadeau sous les arbres de Noël. Non seulement ses lutins sont zélés, mais il doit également accomplir ses tâches. Il le sait très bien et s'efforce de respecter son emploi du temps. Le Temps S'Écoule Ainsi, le Père Noël est lui aussi pris dans une certaine agitation, exprimée par les lumières, qui reflètent en même temps le temps qui passe. Il est chaleureusement accueilli par le monde et vole à travers le ciel pour distribuer les cadeaux. Les yeux des enfants brillent d'excitation en l'attendant, mais les adultes aussi se réjouissent de cette période. Le poème montre que lui aussi ne peut pas attendre trop longtemps, et que la période de Noël est stressante pour le Père Noël. Chaque moment de calme avant cela est aussi pour lui une oasis où il puise de la force. Allons-y, Père Noël, distribuons les cadeaux et réjouissons les gens. Les lutins te soutiennent, produisent des jouets et chargent lourdement le traîneau. Les cheminées fument là où elles existent encore, et il doit également trouver des moyens de se rendre aux sapins dans les temps modernes. Ce poème servira de base à une histoire. Dans l'agitation de la nuit, il distribue les cadeaux et se réjouit des yeux pétillants des enfants, qui brillent d'anticipation le soir ou le matin suivant. S'il a de la chance, quelques biscuits et un peu de lait l'attendent. Autre poèmes pour l'Avent Lesen Sie den ganzen Artikel
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Dans les champs de Flandre, les coquelicots soufflent Entre les croix, rangée après rangée, Qui marquent notre place : et dans le ciel Les alouettes, toujours vaillantes, s'envolent A peine entendues au milieu des canons.
Nous sommes les morts. Il y a peu de temps Nous avons vécu, senti l'aube, vu le coucher du soleil briller, Aimé et aimé, et maintenant nous reposons Dans les champs de Flandre.
Reprenez notre querelle avec l'ennemi ; C'est à toi, de nos mains défaillantes, que nous jetons Le flambeau, à vous de le porter haut, Si vous rompez la foi avec nous qui mourons Nous ne dormirons pas, même si les coquelicots poussent Dans les champs de Flandre.
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Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
Armistice Day
In Flanders Fields
The poem by John McCrae
In Flanders' fields the poppies blow Between the crosses, row on row, That mark our place: and in the sky The larks, still bravely singing, fly Scarce heard amid the guns below.
We are the dead. Short days ago We lived, felt dawn, saw sunset glow, Loved and were loved, and now we lie In Flanders' fields.
Take up our quarrel with the foe; To you from failing hands we throw The torch; be yours to hold it high, If ye break faith with us who die We shall not sleep, though poppies grow In Flanders' Fields.
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