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#challenge cyclo tour classified
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CYCLO DE LA VACHE QUI RIT
A Lons-le-Saunier, le 26 mai 2023
4eme édition pour cette cyclo désormais bien ancrée dans le calendrier et qui attire les foules : plus de 4000 participants sur le week-end. Du gravel et des parcours route sont proposés pour ce qui est aussi la 3eme manche du challenge Cyclo Tour Classified : je m’oriente logiquement sur le grand proposant 155km et (seulement) 2330m D+ sous une météo incertaine : c’est très nuageux mais annoncé sans pluie et il fait plutôt doux.
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7H45 je prends place difficilement dans un sas prioritaire bondé pour affronter un nouveau parcours puisqu’il change chaque année ici ! Le profil parait bien peu intéressant : aucun col mais juste des bosses où côtes jamais bien longues et une altitude maxi de 727m : on risque d’avoir un gros peloton pendant de nombreux kilomètres ! Je suis tout de même très rapidement derrière la voiture ouvreuse qui nous fait le fictif à vive allure. Après 3km c’est parti en direction de la côte de Conliège-Publy qui arrive très vite : 2.2km à 7.6% qui promettent une entrée en matière explosive. Avec les leaders du challenge Nicolas Rondeau et Maxence Janodet mais aussi Fabien Doubey (pro chez TotalEnergies) et bien d’autres, ça monte effectivement très fort : à 6w/kg pendant 6’30 je maintien très difficilement ma place dans les 20 premiers et il y en a de partout mais comme prévu l’effort est tout de même court et sitôt le sommet passé, beaucoup raccrochent les wagons et on va se retrouver de nouveau un imposant peloton après quelques kilomètres : 3 hommes (dont Maxim Pirard) vont tout de même filer et faire le trou puisque ça ne roule pas très fort dans un si gros paquet.
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Nicolas tente un contre bientôt rejoint par Arnaud Féodoroff ; personnellement je préfère rester dans les roues passant quelques petits relais afin de rester bien placé. Certains roulent un peu plus fort tout de même et le duo ne creuse pas et sera bientôt repris contrairement au trio de tête qu’on ne voit plus. 2 nouvelles côtes sont passées : celle de Nogna (2km à 4.3%) pour un bon tempo de 5’ puis celle de Mérona (2,16km à 5.1%) qui fait un peu plus mal autour des 5.5w/kg pendant 5’. On se dirige alors sur Orgelet plutôt en descente pour remonter la Côte de Sarrogna pour une dizaine de minutes tempo. Toujours bien placé, j’attends patiemment le km50 et la principale côte du parcours : la côte de Viremont (5,6km à 5,2%).
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Comme prévu ça monte fort dans cette bosse : souvent autour des 400W je résiste plutôt bien même si je rétrograde un peu : au bout de 13’ d’effort la sélection se fait pour de bon : dernier d’un groupe d’une vingtaine d’hommes je m’accroche difficilement mais ça passe pour ce qui sera le bon coup : on ne le sait pas encore mais personne ne reviendra de l’arrière cette fois ! Après quelques kilomètres vallonnés où on roule assez fort, on descend sur Arinthod où on ressent quelques gouttes finalement sans conséquence. Très vite c’est Valfin-sur-Valouse et une nouvelle côte : 3km à 6,1%. Bien calé dans les 1eres positions du groupe ça passe bien ce coup-ci : à 5,1/5,2w/kg on doit revenir sur les échappés, les spectateurs en bords de route nous disant 1’ ou 1’30. Après la descente, une bonne trentaine de km nous attentent sans grande difficulté mais on aperçoit les fuyards sur quelques bouts droits et on passe 3 nouvelles côtes : grosso-modo 3 x 2km autour des 4% juste sous les 5w/kg.
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L’échappée reprise, la cote de Monnetay (2,4km à 7,4%) au km 115km sera peut-être le juge de paix car c’est la dernière. Mais avant ça s’agite un peu, et je me replace parfaitement pour cette bosse. Très souvent au-delà des 400W encore, ça passe bien avant que je doute un peu lorsque 6-7 hommes prennent quelques mètres d’avance ; le groupe casse, 2 gars me passent et je profite de leurs sillages pour me rapprocher ; sentant le bon coup je donne tout pour recoller et j’ai le temps sur le sommet de voir que nous sommes 11 avec bien 40’’ d’avance sur les 1ers poursuivants. Maintenant il faut continuer et c’est là le problème car après la descente il reste 20km "mal plat" avant de chercher la descente finale : l’entente n’est pas là et beaucoup ne semblent pas vouloir insister même si je tente de relancer avec Pierre Berger aussi. Et forcément les 9 autres derrière, motivés comme jamais, reviennent dans le match ! Les attaques vont alors s’enchainer ; je tiens bon mais de plus en plus en fin de groupe. Nicolas sort seul, je laisse faire et doit céder à auteur de St-Laurent-La-Roche : quelques malheureux mètres que je n’arrive pas à boucher et en dernière position ça ne pardonne pas ! il me reste 15km dont la moitié en descente pour finir : les 6-7 derniers sont bien longs avec encore quelques faux plats et les concurrents du petit parcours que je double. Finalement j’en termine 20eme, 2eme des H3 après 4h10 à 3’ de Maxence qui gagne le sprint devant Thomas Bonaud et Alexandre DeMarans.
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Un bilan plutôt positif contrairement à la semaine dernière : là je n’étais pas sur un parcours à ma convenance et pourtant ça à faillit tenir jusqu’au bout. Course plutôt bien maitrisée avec juste 2 erreurs qu’on constate une fois la course terminée : la 1ere sur le début de course et la côte de Publy qu’il fallait finalement monter tranquillement. Certains on mit 1’30 de plus que moi et sont facilement revenu en tête et c’est vrai qu’il y avait une très forte probabilité que ça se regroupe ensuite. La 2eme est moins évidente et aurait relevé du coup de poker : c’est sur cette dernière vrai difficulté, la côte de Monnetay : j’aurai pu en garder un peu et rester avec les 9 qui ont été distancés puisqu’ils sont rentrés après mais là c’était loin d’être évident et à ce moment de la course il fallait normalement être à l’avant et enfoncer le clou derrière ; tant pis. Pour ce qui est de cette épreuve il faut noter une très belle organisation sans faille mais aussi un parcours bien décevant : on a bien compris, depuis 4 ans que l’ADN de cette course n’avait pas vocation à offrir des tracés « montagneux » mais tout de même cette année fut la pire ! A cette date on peut s’attendre à avoir un parcours un peu plus corsé surtout qu’il y a à faire dans le coin ! Même côté paysages on est resté sur notre faim : pourtant entre lacs et montagnes, célèbre barrage de Vouglans ou reculées typiques du Jura il y a de quoi visiter de bien jolis endroits.
Classements
Sur le site de l’épreuve : https://cyclosportive-lavachequirit.fr/edition/2024/
ou sur ce lien direct
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LOZERIENNE CYCLO
A La Canourgue, le 5 mai 2024
2eme manche du challenge Cyclo Tour Classified en Lozère ce week-end pour une Lozérienne un peu renouvelée. En effet le parcours propose toujours une boucle jusqu’au col du Trébatut mais par un accès plus direct avant de prendre la direction des gorges du Tarn : la montée du Sabot de Malepeyre reste au menu mais se prolonge sur le causse du Sauveterre, au Crès d’Ardenne, avant une plongée au milieu des gorges à la Malène. Ensuite c’est Ste-Enimie et une remontée sur l’autre versant jusqu’au cols de Coperlac et de Rieisse avant de redescendre à l’autre bout des gorges aux Vignes. Il faudra ensuite remonter à St-Rome-de-Dolan (que l’on descendait les autres années) et poursuivre jusqu’au Massegros pour retrouver le tracé habituel en « tôle ondulée » avant de redescendre sur l’arrivée. Un parcours majestueux, un des plus beaux de la saison avec 140km et 2700m de D+… qui deviendrons finalement 146km, 2800m D+, la 1ere boucle montant au Trébatut s’étant finalement faite comme les précédentes éditions !?
Ce dimanche matin la météo est fraiche mais on est au moins au sec après la petite pluie de la fin de journée du samedi. La route est presque sèche et de larges éclaircies sont annoncées. Sur la ligne je retrouve un peloton de qualité emmené par Adrien Vidal (2eme l’an dernier), Nicolas Chadefaux, Anthony Mendes, Maxence Janodet, Thimothée Delavaud et bien d’autres. Je patiente aux côtés de Paul-Emile Lorthioir et Mathieu Blanchin alors que l’on me confie la balise GPS de la tête de course… me voilà obligé de rester en tête !
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9h pile ça part de façon neutralisée jusqu’à Banassac et il ne fait vraiment pas chaud. Dès le coup de klaxon, on se réchauffe avec des gars d’Issoire qui roulent bon tempo jusqu’au pied de la première montée. J’espère que cette longue montée par paliers jusqu’au col du Trébatut se fasse très fort et je vais être servis : Adrien se porte en tête et c’est quasiment 6w/g pendant 5’ pour commencer ! Le gros du peloton explose rapidement mais on reste un groupe encore conséquent. Après 10km et le rythme qui ralenti je place une bonne attaque afin de voir si on peut éliminer plus de monde mais beaucoup réagissent et tout le monde tente de suivre. La pente reprend pour monter à Trélans ; c’est de nouveau à bloc (près de 500W pendant 1’) et je finis par lâcher quelques mètres pendant que 6-7 gars semblent s’envoler mais encore à 6w/kg pendant quelques minutes je parviens à raccrocher les wagons. La suite est plus vallonnée entre petites descentes et remontées où je suis encore 2 fois en difficulté. A l’approche du Trébatut nous voilà 12 et il semblerait que ce soit le bon coup qu’il ne fallait pas rater. En facteur je prends un peu d’avance au début de la descente avant d’être logiquement repris sur la fin de celle-ci : nous revoilà de passage à la Canourgue pour une boucle qui aura été moins rapide que l’an dernier et j’ai pourtant l’impression d’avoir fait beaucoup plus d’efforts.
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La 2eme difficulté se profile vite avec la montée du Sabot de Malepeyre : je crains le pire mais entre 300-320W on est sur un bon gros tempo qui me convient bien : on continu alors à gauche sur le causse de Sauveterre entre replat et coups de culs avant de plonger sur La Malène. Ça descend correctement dans un 1er temps avant que ça ne s’emballe sur la partie technique et fortement pentue : l’asphalte est parfait mais la route est étroite et les virages sans visibilité : les plus « kamikazes » gagnent quelques secondes et j’ai beau relancer très fort à La Malène, je suis incapable de suivre le gars devant moi. 2 autres me doublent dont Thimothée, à bloc je n’arrive pas à m’accrocher et perd vite 10’’ avant que l’écart se stabilise ; je pense que ça va se relever et profiter des gorges pour s’économiser mais non ! Je vois que ça attaque ; toujours à fond je maintiens l’écart et me rapproche à 6-7’’ où je pense même pouvoir rentrer mais c’est pile au moment où les gars relancent et attaquent de nouveau : au bout d’une dizaine de minutes je sens l’affaire pliée et reprend un rythme plus raisonnable mais quand même appuyé pour conserver l’avance sur le 2eme groupe pas si loin derrière.
A Ste-Enimie c’est parti pour le col de Coperlac : 7.3km à 5.8% qui ne semblent pas si difficile : je mets le curseur à 5w/kg pour espérer limiter la casse (déjà 1’ de perdue) et me prévenir de tout retour de l’arrière mais les 5w tiennent … 5’ ! Je paie le début de course, ma vaine poursuite et l’absence de récupération dans les gorges et la puissance baisse même si j’arrive à relancer convenablement en danseuse. A mi-pente j’aperçois 3-4 coureurs dans des lacets du col sans savoir si ce sont les 1ers et je suis à près de 2’. Je fini autour des 4,6 w/kg et coupe l’effort au sommet pour me ravitailler ce qui profite à Alexandre Raedisch qui me rejoint (lui aussi battu à la Malène, je n’avais même pas vu qu’il n’était pas loin derrière moi). A 2 cela va mieux et on collabore au mieux : de bons relais sur le plat pour Alexandre et plus moi qui fait le tempo dans les montées comme le col de Rieisse que l’on passe à la même vitesse que les 1ers. Autre bonne nouvelle on récupère Quentin Navarro qui a sauté de l’avant et fonçons à trois vers la descente nous ramenant aux Vignes. C’est moi qui conduis notre trio et cela à l’air de convenir ; tant mieux, cette descente étant bien sinueuse et il faut se méfier des concurrents du 100kms qu’il faut dépasser.
Il faut alors remonter sur St-Rome-de-Dolan : 7km à 6,9% (8% pour les 5 premiers kms) : immédiatement on voit Paulin Fagès arrêté sur le côté et Quentin qui saute très vite : de nouveau à 2 pour les 9 et 10eme place voilà qui remet un petit coup de boost mais j’ai bien du mal à ne pas tomber sous les 300W : je fais le train, Alexandre restant dans ma roue et je finis les 2 derniers km tout juste tempo sur un petit 280W misérable ! Le plus dur est tout de même passé et Alexandre roule de nouveau en direction du Massegros où nous récupérons peu après le tracé des années précédentes. En terrain connu, je sais qu’il reste 3 petites côtes répertoriées et au moins autant qui ne le sont pas. Les crampes commencent à se faire sentir du côté de la Tieule et on arrive enfin sur le dernier coup du cul du Valadas où ses 500m à 8% font mal aux pattes : j’essaie d’appuyer plus fort mais mon camarade résiste et bouche un mini écart : il fait la descente et je reste dans sa roue jusqu’à l’arrivée où je dois composer avec les crampes qui ne passent plus cette fois : obligé de sprinter assis je remonte à hauteur de mon adversaire sur la ligne mais m’incline pour quelques centimètres.
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Un Aligot saucisse bien mérité !
Une course difficile : pourtant adepte des départs mené tambour battant, j’ai beaucoup trop souffert sur le Trébatut et le fait de course à la Malène fait que ce top 10 (et 1er de la catégorie) est plutôt bon à prendre. A moins de 10W de mes records de puissance de 3h30 à 4h20 (seulement 3W sur 3h30) j’aurai tout de même pu espérer un peu plus en gardant ma place dans le groupe de tête même si le top 5 semblait bien compliqué.
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Classement
Le site de l’épreuve :  https://cycling-challenge.fr/lozerienne-cyclo/
Ou directement sur ce lien
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CYCLO SUD BOURGOGNE
A Viré, le 28 avril 2024
Pas de bonne surprise météo pour ce dimanche 28 avril : depuis une dizaine de jours les prévisions sont très pessimistes et les courses proposées ce jour vont être bien arrosées que ce soit pour le Raid du Bugey de Lagnieux, la nouvelle Thierry Claveyrolat de Vizille ou cette cyclo Sud Bourgogne, manche d’ouverture du challenge Cyclo Tour Classified (ex Rotor suite changement de partenaire).
En compagnie de Clément Cambier pour le trajet on est copieusement arrosé sur l’autoroute avant d’avoir la bonne surprise de pouvoir récupérer les dossards et se préparer presque au sec à Viré. La moitié des participants sont présent et le parcours à été raboté à 117km du fait des mauvaises conditions annoncées.
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A 8h45 le départ est donné et c’est sans stress que je me trouve dans les 1eres positions avant l’attaque d’entrée de Clément : ceci étire le peloton et Nicolas Rondeau accompagné d’Aurélien Lionnet en profitent pour filer sur le faux plat montant du plateau de Quintaine. Quelques relances secouent le peloton mais les 2 hommes creusent l’écart. La montée des Bachasses ne change rien : un bon tempo puis l’accélération au sommet avant un regroupement dans la descente et c’est avec 1’30 d’écart qu’on arrive sur la 1ere vraie difficulté à Sully pour le col du Navois : bien placé je me doute que ça va monter fort et même si le rythme est moins soutenu que l’an dernier on revient sur l’échappé à 40’’ et tandis qu’on se rapproche encore tout près du sommet un gros « pan » retenti : explosion du boyau arrière !
Ma course s’arrête donc là après 40,7 km : la bombe anti-crevaison est inopérante sur une entaille d’un bon centimètre et je ne parviens pas à réparer (1ere expérience crevaison en boyau ; j’ai bien un boyau de rechange et une cartouche de CO2 mais je n’ai pas laissé assez d’espace non collé pour tirer à la main et je n’ai pas de démonte pneu sur moi qui m’auraient aidé pour y parvenir). Par chance je trouverai une voiture suiveuse 5’ plus tard qui me ramènera au départ en suivant la course ; j’aurai au moins profité des paysages que j’admire beaucoup moins en course même si le temps n’était pas de la partie.
Rendez-vous pour la 2eme manche du challenge, en Lozère pour conjurer le mauvais sort et enfin lancer la saison après une Corima décevante et un abandon ici… on a connu mieux comme démarrage.
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