#chêne blanchi
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bloodstainedlovers · 2 years ago
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Large Sun Room
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irootfortheunderdogs · 1 year ago
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Paris Deck Side Yard An illustration of a large, modern, side yard deck with a container garden and an awning
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doze-mag · 2 years ago
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Contemporary Deck - Side Yard Example of a huge trendy side yard deck container garden design with an awning
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mespetitesescapades · 1 year ago
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Le chemin des écoliers de Signalauze
Au départ de l'école Clémence Fontille qui fait aujourd'hui partie de l'écomusée du Pays de Saint-Flour, cette boucle nous permet de partir à la découverte du chemin autrefois emprunté par les enfants des hameaux aux alentours pour se rendre à l'école.
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Ecole Clémence Fontilles à Signalauze
En ce 16 mai 2020, nous sortons à peine du premier confinement lié à l'épidémie du Covid 19. Les règles se sont assouplies mais nous sommes limités dans nos déplacements à un rayon de 100 km autour du domicile. Ma chance c'est d'avoir emménagé dans le Cantal quelques mois plus tôt, en novembre 2019, et j'ai encore tout à découvrir. Ce chemin des écoliers me semble être un itinéraire facile, idéal pour sortir d'une période de sédentarité forcée.
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Sur le chemin des écoliers
Facile et beau ! Après avoir franchi la voie ferré et longé la route sur quelques dizaines de mètres, ce parcours de 5 km nous offrent de beaux panoramas sur la Margeride, ce massif à l'est du Cantal, qui s'étend également sur la Haute-Loire et la Lozère. Et le mois de mai, c'est aussi la saison des narcisses et des ajoncs. Pour mon plus grand bonheur, j'en prends plein les yeux et plein les narines. Les narcisses des poètes (que j'aime ce nom) couvrent les prés et accompagnent notre marche.
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Les prés couverts de narcisses
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Le chemin bordé d'ajoncs
On croise aussi quelques éléments patrimoniaux, comme le moulin à farine de Guélit, sur le ruisseau de la Roche, qui appartement à la famille Dantil de Ligonès, propriétaire du château voisin que nous apercevons mieux à la fin du parcours.
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Le ruisseau de la Roche, que traverse du GR du Pays de Saint-Flour
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Panorama sur la Margeride, avec les champs blanchis de narcisses au premier plan
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La toiture du château de Ligonès. Edifié au XVe siècle, il a été profondément remanié depuis.
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Chêne pluri centenaire croisé à la fin du parcours
C'est un chemin que j'ai eu l'occasion de refaire en automne l'année suivante et que je referai encore avec plaisir.
Des photos prises tout au long du parcours sont disponibles dans l'album dédié sur Flickr et le parcours est quant à lui disponible et téléchargeable au format PDF sur le site du Pays de Saint-Flour.
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alexar60 · 4 years ago
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Contes anciens... contes oubliés
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Il se dressait devant moi, fier d’être toujours debout. Ses feuilles devenues vertes remuaient aux caresses du vent, telles des poils sur un bras dénudé. Je l’admirai en cherchant à voir la cime de cet arbre légendaire. On racontait des légendes à son sujet. Il était vieux, si veux que des rois eussent ordonné justice à ses pieds. Combien de manants ou de seigneurs repartirent heureux ou déçus par les décisions de leur suzerain ?
Je ne savais pas comment m’y prendre. Je ne savais pas si cette histoire était réelle ou non. Je posai mon sac, regardai autour. Le soleil reflétait sur le lac offrant un paysage féerique. Je m’attendais à voir débarquer sous mon nez quelques farfadets en train de danser sans tenir compte de ma présence. Même l’atmosphère n’avait rien d’ordinaire. Il régnait un parfum de fleurs et de fraicheur, c’était un parfum de printemps alors que nous étions déjà au dernier jour de l’automne. Ici, je retirai ma veste et cherchai un coin pour lire.
J’avais pris un livre parce qu’il ne répondait jamais de suite. Je fis le tour de cet arbre centenaire. En passant entre lui et la rive du lac, je crus distinguer ses racines au fond de l’eau. C’était à se demander s’il n’était pas la source de ce lac à l’aspect arthurien. Finalement, je revins à l’endroit où je m’étais présenté à lui. Je regardai une nouvelle fois les alentours et rassuré, je me collai à son tronc sans pouvoir l’encercler de mes bras. Mon sentiment d’être ridicule s’effaça pour laisser place à une sensation de bien-être. Dès lors, je demandai mon souhait à haute voix comme la tradition l’exige, qu’il me raconte une histoire. Mais je ne voulais pas n’importe laquelle, je voulais entendre le premier de tous les contes.
Comme prévu, il ne répondit pas. D’ailleurs, cela aurait été incroyable qu’un arbre puisse parler. Je m’assis sous lui, profitant de sa fraicheur ombragée pour commencer à lire. Je me sentais bien, la vue du lac reposait, le bruit de quelques insectes volants m’amusait, le gazouillis des oiseaux accentuait ce bien-être particulier. Avant de commencer ma lecture, je repensai à une gravure de Merlin et Viviane la fée enlacés sous un arbre. J’avais cette impression d’être au même endroit. Je ne sais plus combien de pages je lus avant de m’assoupir. Bercé par le vent, je fis un rêve que je ne suis pas prêt d’oublier.
Une femme marcha entre les arbres, elle cherchait à sortir de l’obscurité et s’avançait vers la lumière de l’horizon. Pendant qu’elle avançait avec attention, une voix d’homme vint à mes tympans résonnant dans mon cerveau comme un vieux disque de présentation. Il ne commença pas avec un : « il était une fois…» mais par : « Au début, il n’y avait rien. Puis le monde est né du ciel et de la terre, de l’eau et du vent. Ensuite apparut les végétaux. Je suis né à ce moment. Puis, ce fut le tour des animaux. L’homme arriva tardivement, par hasard, un peu perdu dans un monde qui lui était dangereux. L’homme vivait caché dans la forêt, car il ne survivrait pas au-delà. Il resta donc longtemps auprès des miens, s’amusant à nous utiliser comme son terrain de jeu. Des fois, il se battait avec ses cousins plus poilus. Des combats respectueux où personne ne mourrait. Mais toujours, il restait, vivant entièrement nu, mangeant nos fruits, dégustant les plantes qui faisaient son jardin. De temps en temps, il appréciait un corps perdu, une carcasse oubliée par des animaux plus dangereux. Il les trouvait à l’orée de la forêt, là où il ne devait pas aller. »
La jeune femme sortit à ce moment du bois. Un paysage de savane se présentait devant elle. Elle observa comme j’observai les troupeaux de cervidés courir et s’arrêter pour manger au soleil tandis qu’à l’ombre d’un grand arbre en forme de baobab, un groupe de lions à dents de sabre surveillait du coin de l’œil leur garde-manger. D’autres animaux plus extraordinaires les uns que les autres, se promenaient autour d’un immense point d’eau. En son milieu, un nombre incalculable d’échassiers, de canards et de poules d’eau se délectaient des poissons qu’ils attrapaient.
« Alors, sa curiosité poussa Gwraig a entrer dans ce monde interdit malgré la vue des ossements blanchis de ceux qui avaient profané ce paradis ». Elle ne remarqua pas le regard intéressé d’une lionne aux longues dents pointues. Cette dernière, se leva doucement et protégée par les hautes herbes, elle prit en chasse la jeune Gwraig. L’aventurière avança en écartant les brindilles, elle voulait voir cette mare au bord de laquelle les animaux buvaient. Elle marcha sans se soucier du danger imminent. Il n’était pas loin, il avançait à petit pas avec en bouche le goût du dernier homme attrapé. Gwraig trébucha sur une grosse branche. Elle se retrouva allongée lorsque les oiseaux les plus proches s’envolèrent subitement. Elle comprit vite ; quelque-chose se tramait! Elle s’accroupit attendant que le danger passe. Elle regretta d’être venue ici, elle regretta son monde, sa famille, ses amis.
Soudain, un terrifiant rugissement surgit en même temps que la lionne. Elle bondit au-dessus de la jeune femme qui eut l’instinct de s’allonger. Elle se releva rapidement, vive, le fauve avait fait demi-tour et toisait ce petit être qu’il éventrera au premier coup de griffes. Gwraig sentit la panique la dominer, elle ne courut pas longtemps. La lionne bondit sur son dos, les dents prêtes à mordre la gorge de l’humaine qui se débattait quand elle sentit quelque-chose s’enfoncer dans le ventre. Aidée du morceau de bois en forme de lance, Gwraig venait de vaincre sa peur en perforant l’estomac de la lionne. L’animal recula, la douleur la tenaillait. Gwraig se releva, sa peau couverte du sang de la lionne, elle tendit le bout de bois afin de tenir à distance la bête. Tout comme Gwraig, elle tremblait. Ses rugissements devinrent plus faibles, la lionne repartit en laissant une trainée de sang derrière elle. « Elle mourut auprès de ses sœurs un peu plus tard dans la nuit » indiqua la voix.
« Gwraig retourna auprès des siens. Elle montra le morceau de bois qui l’avait aidée. Elle montra le sang qui n’était pas le sien collé à sa peau. Tous furent surpris de savoir qu’il appartenait à un monstre dans la savane. Le lendemain, armés de morceaux de bois similaire à celui de Gwraig, un groupe partit se promener dans la partie interdite. Puis ils partirent plus loin, encore plus loin. D’autres partirent vers d’autres endroits. Ils découvrirent des forêts, des lacs, des montagnes. Ils utilisèrent les lances, confectionnèrent d’autres outils pour tuer afin de se nourrir et s’habiller car plus ils s’éloignaient, plus il faisait froid. »
L’arbre arrêta de s’exprimer dans mon songe. Je voyais exactement ses propos comme une réalité, comme une régression. J’ai vécu ce temps, j’ai participé à cette expédition et l’arbre ravivait ce souvenir perdu. Ensuite, nous avons construit des maisons, nous avons utilisé les peaux et le bois des arbres. Nous avons coupé les frères de ce chêne multimillénaire pour en faire nos habitats, nos meubles. Nous avons détruit la nature qui s’offrait à nous en l’exploitant. Seule Gwraig refusait ce mode de vie. Elle montra de la colère, elle n’accepta pas les ordres, la hiérarchie imposée par notre nouvelle société. Elle est partie vivre en marge de notre village, gardant ses distances tout en continuant de nous parler.
«Elle vit ses frères touchés par des maladies inconnues apportés par les animaux qu’ils capturaient pour les élever. Elle vit la mort s’amuser à frapper dans le village. Et elle vit la jalousie de ceux qui ne vivaient pas comme eux les attaquer. Alors, l’homme coupa plus de bois pour se barricader et protéger son bien. Il détruisit la forêt, son lieu d’origine, son Eden. Elle regretta d’avoir fait entrer le loup dans la bergerie. Elle s’opposa aux règles, aux lois adoptées par les plus forts. Elle voulut organiser un autre monde aussi libre et égalitaire entre hommes et femmes que le précédent. Car elle voyait ses frères rapetisser à travailler la terre et ses sœurs mal nourries se contenter des restes que l’homme nouveau, le guerrier, lui donnait. L’humanité se scindait en castes dans lesquelles la femme, pour avoir sa place, n’était plus qu’un ventre.»
La jeune femme s’éloigna plus profondément dans la savane. Elle cherchait une nouvelle forêt. Dans mon rêve, je ne l’ai pas vue la trouver. Il y eut un énorme noir, j’avais l’impression de flotter dans l’espace. Je tournai afin de trouver une lumière ou un point lumineux. Mais il n’y avait rien à part la voix qui revint à mes oreilles.  « De ses exploits, il ne reste rien. Pourtant ils furent racontés. Gwraig fit rêver les enfants qui voulaient devenir comme elle. Par contre, l’homme retint son refus d’obéissance. Il ne conserva que cette minuscule partie de son existence. Au fil des siècles, sa légende se déforma. De Gwraig, la femme brave et chasseresse, il ne restait qu’une rebelle indomptable et dangereuse rebaptisée Lilith. Elle fut même décrite en une Pandore naïve et curieuse qui ouvrit une boite permettant à l’homme de lui reprocher ses maux. Ainsi, se termine le premier des contes de l’homme, oublié parce que le premier héros de l’humanité est une femme car l’homme, empreint de jalousie, rongé par des règles qu’il a adaptées à sa façon, n’acceptait pas que la femme lui soit au-moins son égale. »
Je me réveillai, les derniers mots tournaient toujours en boucle dans ma tête. J’avais soudainement froid. Le soleil avait disparu derrière quelques nuages. Je rentrai chez moi avec une nouvelle histoire à écrire et décidé de revenir un jour prochain pour entendre un autre ancien conte. Mais qui me croirait si je dis que c’est un arbre qui me les raconte?
Alex@r60 – août 2020
Photo de Nona Limmen
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lesmotsmamuse · 5 years ago
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Sachets d’automne
...
10 h 27
Ceux qui me connaissent se diraient que je suis sortie aux aurores. Me voilà rue des Morillons. En la longeant, je pense mort, mort des morilles, fin de l'automne et des champignons. Pignons sur rue. Bref. Me voilà rue des Morillons. Au téléphone, l'employé m'a dit, avec un petit chuintement sur chaque « s », que « schi j'arrivais après midi, la porte scherait close ». Alors qu'il aurait pu me dire, sur une touche plus positive : « Nous schommes ouverts juschqu'à midi. » 10 h 32 J'en ai fini de couper, sur les langues, les cheveux en quatre dans la rue des Morillons qui rime avec carillon. Raidillon. Maillon. Tourbillon. Un vent léger secoue le doré des quelques feuilles encore agrippées aux branches pudiques des arbres parisiens. Quand elles ne voltigent pas, elles s'allongent sur les trottoirs, craquent sous les pas, les plus hardies traversent la route ou partent se baigner dans le caniveau ; un employé de la ville devra venir souffler-aspirer ce qu'il en restera demain. C'est l'automne pour de vrai. Même les trottoirs grisâtres le savent et font de leur mieux pour déposer des plaques glissantes sous les pas étourdis des passants trop pressés. 10 h 35 Je suis au 36. Sur une plaque bleu de minuit, il y a écrit en lettres blanches : Préfecture de Police – objets trouvés – 36, rue des Morillons. Dessous, une flèche démesurément longue indique la direction à suivre pour se rendre au guichet, que je trouve facilement rien qu'en suivant la flèche. Ça s'annonce bien, déjà une chose de trouvée. L'employé qui m'accueille n'est pas celui que j'ai eu au téléphone puisque, tout droit sortis de sa bouche, tous ses « s » sifflent comme ils le doivent. L'homme, dont je ne saurais dire l'âge, s'intéresse à ce que je lui raconte autant que sa fonction l'y oblige, mais ses yeux ne me voient pas vraiment ou plutôt regardent à travers moi. C'est un peu gênant je trouve de ne pas être vue par la personne en face de soi, mais je lui explique quand même : — C'est une mallette, une série limitée... hum... même si cela ne se voit pas. Grise. En aluminium et plastique. Elle est fermée à clé, mais, regardez ! je les ai... Dedans il y a six objectifs, des câbles et toutes mes pellicules. C'est mon matériel de travail et tous mes clichés de la semaine. Je suis fichue si je ne la retrouve pas. Et... Et je continue de secouer le petit trousseau de clés que j'ai déjà agité, un instant plus tôt, sous le nez de (je l'espère de toutes mes forces) mon futur sauveur. Et les larmes me montent aux yeux. Et je vois bien qu'il n'est pas plus intéressé que ça par mon problème. Et... est-ce qu'il me voit même ?! Je me tais et cela semble le soulager. Alors, je vais m'asseoir sur l'une des chaises alignées contre le mur du hall d'accueil. Enfin, après un temps qui me parait affreusement long, d'un geste lent, l'homme des objets trouvés – peut-être est-il myope – me fait signe de le suivre. Ce que je fais. Bien sûr. En silence. Comme lui. Nous nous retrouvons dans l'arrière-boutique. Je m'attendais à arriver dans une sorte de grande salle des archives, à être face à un entrelacs d'étagères recouvertes de poussière et d'objets de toutes sortes dignes d'un inventaire à la Prévert ou à des alignements comme les rayons des bibliothèques municipales. Ce n'était pas non plus un entrepôt comme ceux qu'on a l'habitude de voir. Non. La pièce, d'une hauteur sous plafond impressionnante, mais de quarante mètres carrés tout au plus, est chaleureuse comme la boutique d'un antiquaire et incroyablement encombrée : des guéridons Louis je ne sais pas combien, des portants emplis d'habits d'un autre âge, une table et ses chaises de mobilier breton, un buffet savoyard en bois massif, du chêne peut-être, comme ceux qu'on peut voir dans les très vieux chalets transmis de père en fils, de grand-mère en petite-fille... Ce sont quand même de bien gros objets à perdre, pensai-je. Et l'employé continue à zigzaguer entre vieilleries et oublis. Avec moi derrière. L'homme que je suis pas à pas, sans être tout à fait sûre de bien faire, pousse une porte en fer forgé, une véritable œuvre d'art qui se trouve être délicieusement travaillée et qui détonne un peu avec le lieu. Les gonds grincent légèrement. Nous arrivons dans une salle encore plus petite que la précédente. Un peu plus sombre aussi. Un guéridon encore, avec dessus une pile de livres, ce qui donne un ensemble bien plus haut que je ne le suis, une sellette, une plante verte artificielle, une montre à gousset qui me rappelle celle du père de... de... comment s'appelait donc cette camarade de classe chez qui j'avais passé les vacances de 1964 ou... ? Eh bien ! J'ai oublié ma tête en plus de ma mallette.
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— Voilà, c'est votre coin à vous ici, dit mon éclaireur en posant la main sur un comptoir d'apothicaire cérusé et de belle facture, rehaussé d'une vitrine aux verres dépolis. Je distinguais à peine ce qu'elle contenait. Je constate malgré tout que chaque étagère est chargée à ras bord. D'enveloppes et de boîtes... De boîtes et de sachets... — Pardon ? — Oui, nous y sommes. — D'accord, mais où ? Je ne cherche que ma mallette d'objectifs. Est-ce que vous l'avez ? — Non, mais j'ai autre chose. L'employé ouvre, sans à-coup et d'un geste nonchalant, l'un des tiroirs du meuble blanchi. Au fond, perdu au milieu, trône un trèfle à quatre feuilles. Je suis très étonnée, mais ne dis rien. Que pourrais-je donc faire d'un trèfle à quatre feuilles, moi qui ne suis pas tant superstitieuse que ça... Au loin, une horloge sonne douze coups. 12 h 00 — Mince, vous allez fermer, dis-je, et vous ne m'avez pas rendu ma mallette. — Ne vous inquiétez de rien. Ouvrez plutôt cet autre tiroir. » Il pointe du doigt une poignée en laiton sur laquelle je tire. Oh ! Mais comment est-ce possible ? Trente et une enveloppes liées par un bolduc argenté. Trente et une, je le sais : ce sont les miennes ! Trente et une : le nombre de lettres que nous nous sommes échangées avec Antoine, mon amour, mon tout premier grand amour. Parti rejoindre son père et son frère dans leurs rêves de marins. Antoine, mon ami, mon amant. Mon Poséidon, dieu des eaux salées et de mes larmes. Je t'ai perdu le 25 août 1973... et je n'avais jamais autant pleuré avant. Et je n'ai jamais pleuré autant depuis toi. Trente et une lettres perdues, disparues, envolées au cours d'un déménagement désastreux où mon cœur s'est déchiré encore. Ce jour-là, on m'a retiré un peu de ce qui me restait de toi. Mon Antoine. Ma cicatrice. Je cache mon visage, je ne veux pas que le myope me voie pleurer, même flou. Et je me souviens du trèfle à quatre feuilles... Je l'ai trouvé il y a... L'horloge sonne encore au loin. Et je n'ai toujours pas ma mallette ! 12 h 01 Je souhaite partir, j'ai l'impression d'être oppressée et ressens le besoin d'air frais. Je remarque que la porte devant laquelle je me suis extasiée un peu avant n'est plus là. Seul reste visible le dormant ; l'ouverture, remplacée par un mur de briques rouges, ne nous laisse aucune échappatoire. Cela m'arrive depuis quelque temps : pendant un bref instant, rien n'a plus de sens, mais quand je ferme les yeux un moment, trois secondes tout au plus, tout se remet en place, tout revient à la normale. Alors je ferme les yeux, assez fort pour voir des étoiles briller sur l'écran noir de mes paupières. Saurais-je même dire par où nous sommes arrivés ? J'ouvre les yeux. Nous sommes toujours emmurés. Mon geôlier n'a pas l'intention de me venir en aide et me tend encore un sachet. — Et là, c'est vide ! Il n'y a rien dedans. Pourquoi me montrez-vous cela ? Je suis agacée. Je suis agacée et épuisée. Et c'est d'un geste bien plus brusque que je l'aurais souhaité que je déchire le sachet que le préposé au bordel ambiant m'a tendu. Et ça revient d'un coup. Et je ne retiens plus rien, je me répands en larmes, je hoquette. Il y a l'odeur d'oignon, d'ail et de sueur qui recouvre tout. Ça me couvre les yeux. Parfois la bouche. Il y a la voix qui dit « Ne me regarde pas ! » et « Ce sera notre secret, d'accord ? » Il y a moi qui ne dis rien à la main qui se déplace sur mon corps frêle de minuscule petite fille. Il y a la voix qui crie « Non ! » dedans, mais qui ne sort pas. Il y a la peur et la lumière aussi. La lumière enfin. Des voix, des pleurs, des menaces, des hurlements. Deux sacs de voyage, moi dans la voiture, maman qui conduit, la nuque en colère. C'est de ma faute ? J'ai un petit peu moins de trois ans et je ne comprends rien. Il y a un père dont on ne me parlera plus jamais. J'avais tout occulté, relégué dans les tréfonds d'une mémoire en friche. 12 h 01 — Mais à quoi jouez-vous ? Qui êtes-vous ? — Appelez-moi comme vous voudrez, je ne suis qu'un employé. Je crois que j'ai hurlé, mais cela n'a aucunement l'air de l'émouvoir. Cette fois-ci, c'est une minuscule boîte en cuir que l'employé me tend. Elle provient de la vitrine aussi. Toute ronde et légère, elle m'échappe des mains quand je veux l'ouvrir. Un rire d'enfant en sort alors qu'elle roule sous le meuble, un rire fort, revigorant comme savent l'être les rires des enfants. — Oh ! C'est Margaux ! C'est le rire de Margaux... quand elle était bébé. Margaux, ma fille, ma joie, le cadeau que la vie m'a donné, ma fierté, ma plus belle aventure. Je ne changerais aucun instant de ma vie, car chacun m'a conduite jusqu'à toi. Comme j'aime l'entendre ce rire ! Comme j'aime encore son rire quand elle vient me voir. Moins souvent que je le voudrais... Elle a dit : « À dimanche maman. » C'est quand dimanche déjà ? J'entends encore le rire depuis dessous le meuble. Ces montagnes russes sur les bons souvenirs et les tristes, ce va-et-vient incessant entre ce que j'aimerais oublier, ce que j'ai oublié et les images que j'aimerais tant conserver intactes. Tout cela me chamboule-tout à l'intérieur. C'est quand dimanche déjà, ma Margaux ? Est-ce qu'Antoine viendra aussi ? La mémoire peut s'effacer bien avant qu'on ne la perde. Les mots qu'on entend, ceux que l'on dit ou que l'on tait, les images... tout cela est-il vrai ? Les événements qui nous ont construit sont-ils justes ? Ont-ils vraiment été ? Je suis assise sur l'une des chaises alignées contre le mur du hall d'accueil. L'employé des objets trouvés fait semblant de ne pas me voir depuis son comptoir, même quand je lui souris. Il est midi. Une jeune femme portant un badge à la poche de sa chemisette apparaît dans mon champ de vision, se penche vers moi et me crie : — Alors madame Saint-Gilles, vous m'en faites faire des kilomètres ! Heureusement, on sait toujours où vous retrouver. Allez, c'est pas le tout des choux, il faut rentrer maintenant. Suzie (c'est ce qui est écrit sur son badge) se tourne vers l'employé de la Préfecture de Police : — Ça va ? Elle ne vous a pas trop embêté aujourd'hui ? — Pensez-vous ! Elle s'assoit. C'est tout. Elle vient tous les mois. Comme ça, on sait qu'on est le 25. Aujourd'hui, elle cherchait une mallette de photographe. On va finir par savoir qui elle a été vraiment. Qui je suis vraiment ? Il suffit de demander : Je suis... euh... Je suis... Quelle certitude a-t-on d'avoir vécu si la mémoire prend la poussière ? La jeune femme me prend par le bras dans un mouvement qui ne souffre aucune contradiction. Sur le revers de son col, un trèfle à quatre feuilles brodé est des plus gracieux. Retour à l'EHPAD qu'elle dit. Je ne comprend vraiment rien à ce qu'elle me raconte, mais je me laisse emmener. Et nous longeons la rue des Morillons. Et l'automne n'en finit pas de tomber en feuilles d'or tourbillonnantes. Dans la rue des Morillons, mort des morilles, fin de l'automne et des champignons, pignons sur rue, j'ai vu une vieille dame au bras de Suzie sur la devanture d'une boutique d'antiquaire. L'inconnue dans la glace m'a fait peur. Elle était toute tassée, minuscule et avait une peau si fripée, si usée. Je ne sais pas qui c'est.
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[image depuis https://www.emmeline.fr/comment-devenir-brocanteur.html]
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sports-and-leisure · 2 years ago
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WallArt Planches d'aspect de bois 30 pcs GL-WA31 Blanchi
WallArt Planches d’aspect de bois 30 pcs GL-WA31 Blanchi
Ces planches d’aspect de bois GL-WA31 de la marque WallArt de style chêne de grange avec une finition blanchie conviennent à tout intérieur et sont parfaites pour décorer vos murs et leur donner votre touche personnelle. Cet ensemble de panneaux muraux est très facile à installer et peut couvrir une superficie totale de 4,18 m². Simplement avec le ruban adhésif double face ou l’adhésif hybride…
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dubalaivrac · 3 years ago
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L’herbe                       c’est le paysage avant de relever la tête,
celui qu’on aperçoit            quand on pose le pied avec précaution,
pas à pas, méfiant                           on sait jamais          ce qu’il y a dans l’herbe,
sous l’herbe  la première fois qu’on y met les pieds ?
Pas à pas                  on porte attention                           au sol
on avance                 avec précaution                              par terre.
 L’herbe folle, l’herbe vierge c’est le paysage de la première fois, du premier pas
on y regarde de près, on porte le regard sur le paysage minuscule
à l’horizon rétréci. On sait que, quand on aura posé le pied, plus rien ne sera pareil, alors on y prête attention, forcément.                     On pose le pied (et le regard)
avec précaution,                  sur un paysage attentif et resserré
sans profondeur                             de champ.
    Mais l’herbe gelée est cassante et fragile
Ça s’entend                                     et puis ça se voit
 mais marcher sur l’herbe glacée,                        c’est la tuer ;
demain la l’herbe gelée blanche              noircira
et le temps que cette herbe blessée se refasse une santé,
le piétinement du marcheur aura             laissé une trace.
et pas à pas, on aura finalement tracé un chemin                   noirci
                       cette trace sera visible au printemps.
 On voit que, peut être bien, les chemins sont tracés l’hiver, et fait d’herbes mortes ; une trace, une sente  un trait,          un dessin dans le pré    un dessin
dans le tapis                         l’horizon s’est élargi                                   on va pouvoir relever la tête
 Relever la tête et chanter peut être bien            la bonne chanson
No hay camino                                                                   la bonne chanson :
———————————————————————————————-
Alors, à sa lumière d’incendie, on aperçoit
un pré nocturne, humide, et la     forêt par-delà
où il avait surpris cette ombre tendre,
ou beaucoup mieux et plus tendre qu’une ombre :
 il n’y a plus que chêne et violettes, maintenant.
 La voix qui illuminé la distance retombe.
 Je ne sais pas s’il a franchi le pré.
  ———————————————————————————————-
 et puis, toujours à nos pieds, le ciel apparaît
dans une flaque                   à quelques pas,
du ciel, un reflet       des arbres     des nuages
comme un gouffre d’en haut
à nos pieds               le paysage                s’est ouvert
dans une flaque sans profondeur            un grand ciel clair
est apparu                                        feuilles et frondaison          nuages
bords d’eau et de neige                 rubanier        tiges hautes
dans une clairière nappée   de blanc
 —————————————————————————————————
Puis j’ai levé les yeux : toute la largeur du ciel
était autour de nous
avec un grésillement dans les éteules
comme d’étoile à ras de terre.
Un dernier vol, telle une trace de silence, fut visible
et je me dis : ’nous voilà donc nés de nouveau
par le baptême de la longue nuit d’été.’
  —————————————————————————————————
  on a levé yeux                      dans la flaque d’eau, dans l’étang
on a levé les yeux   distraits         sortis de notre précaution
sortis de l’enfance pied à pied
sortis du monde de l’herbe           des choses et des petits cailloux semés ici et là,
des signaux simples                       semés                      ici et là  
qui forment la cartographie simulée qu’il nous fallait déchiffrer
 maintenant pour qui marche,       c’est le ciel  dans la flaque
l’horizon  liquide      par terre        à ras de terre
l’horizon miroitant et blanchi                    cassant
qui porte vers le ciel   vers la trouée  vers les nuages
  le détail à quoi on prenait garde baissant la tête
est devenu
le paysage qu’on découvre           levant les yeux
 claude meunier (mai 2021-mai 2022))
    en italique, des passages de Le dernier livre de Madrigaux (Ed. Gallimard, 2021), pour rendre hommage à Philippe Jaccottet, qui vient de mourir.
A paraître très bientôt, un recueil de dessins de Martine Schildge, qu’accompagne le texte ci-dessus.
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Le parquet d’Esther
Depuis le départ Esther avait l'envie de donner une vieille patine au parquet en chêne, dont le blond tout neuf était assez fade (l'expression consacrée étant "ça fait Godrèche").
Pour retrouver le charme du vieux parquet d'un troquet parisien, Esther a étudié sur Youtube toutes les techniques ancestrales des spécialistes américains de la chose. Forcément, la méthode la plus probante était aussi la plus longue et la plus pénible.
Eugeniu avait gentiment proposé de poncer le parquet pour supprimer le vernis. Normalement, on aurait dû faire ça en tout dernier, après les murs et le reste, mais nous avons dû nous caler sur leurs disponibilités. Une fois le bois à nu, il fallait intervenir sans attendre car les poussières de plâtre produites par la suite des travaux auraient irrémédiablement blanchi le parquet.
Esther a donc préparé une sorte de popotte magique à base de vinaigre blanc et de laine d'acier 000 (qui fait instantanément noircir le chêne brut plein de tanins), et s'est lancée dans une des plus grandes œuvres de l'appart. Jour après jour (jusqu'à 17 heures parce que y avait le couvre-feu), mètre carré par mètre carré, elle a:
Abimé le parquet en y piétinant des cailloux, en jetant des outils dessus et en le flagellant à l’aide d’un martifouette maison à base de quincaillerie diverse
Recouvert la zone de la popotte magique qui pue
Une fois que tout était bien noir, passé un racloir pour retirer la fine couche de surface de façon à ce que le noir ne reste que dans les veines et les gnons infligés à l’étape précédente.
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Quand tout le parquet a été vieilli, elle passé la mini ponceuse électrique sur les 28m² du salon. Je vous jure.
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Au bout d’un mois de travail, le temps de la vitrification :
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Les murs sont toujours aussi foutraques, mais la vache ce parquet !!
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partenaires-mav · 3 years ago
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Emission du 21 janvier 2022
Emmanuelle Rivassoux
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Faire du confort un objet esthétique. Parce que se sentir bien devrait toujours être beau, nous créons du mobilier qui prend soin de vous, que vous prendrez plaisir à regarder et que vous ne pourrez qu’aimer davantage au fil des années !
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Merci à Parole de Fleurs pour les sublimes bouquets!
Parole de Fleurs est une action de VAL’HOR (l’interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage).
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Alinéa est une marque et entreprise française de mobilier et décoration fondée à Avignon en 1989. Engagée sur le chemin d’une décoration plus durable et plus responsable, elle puise son inspiration dans les paysages de son berceau méridional. 
Saison après saison, nous posons les jalons d’une nouvelle décoration, plus juste, plus durable. Nous privilégions depuis longtemps la matière naturelle, certifiée, et avons pris le chemin d’une relocalisation progressive et systématique de nos productions. 
Plus de la moitié de nos produits sont désormais issus d’une production française ou européenne.
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Société COREP créateur et fabricant d'abat-jour et de luminaires décoratifs.
Fabricant d'abat-jour français à Bègles près de Bordeaux (33)
Vous pouvez retrouver nos produits dans la plupart des magasins de bricolage.
Découverte
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Fabricant indépendant français de peintures bâtiment depuis 1936. Gammes de peintures intérieures, extérieures, biosourcées et dépolluantes.
Nos magasins : http://www.unikalo.com/contact.php?lang=fr
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Nous distribuons une gamme complète de produits professionnels, pour les travaux de décoration et de  finition du bâtiment.
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plumedepoete · 3 years ago
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L'hiver - Philippe Dutailly
L’hiver – Philippe Dutailly
De l’horizon blanchi monte la luminance Du pays enneigé que la bise balaye Dont le souffle, luttant contre les éminences, Soulève des cristaux irisés de soleil. Les crêtes dentelées, charme du paysage, Sont maintenant gommées dessous la couche blanche. Les chênes sont grimés en spectres sans visage Recouverts d’écume qui leur suinte des branches. La vie s’est engourdie dans une somnolence Où tout…
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homedecortn · 3 years ago
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Couleur chêne blanchi (50 photos): tendance de la saison, décoration d’intérieur dans le style de la lumière et du volume https://homedecor.tn/decoration/couleur-chene-blanchi-50-photos-tendance-de-la-saison-decoration-dinterieur-dans-le-style-de-la-lumiere-et-du-volume/
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daconfort · 4 years ago
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Bar à 2 portes et 2 tiroirs coloris chêne blanchi
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portaporte · 4 years ago
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decoro360 · 5 years ago
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DIY Meubles and Relooking : Création d'un fini chêne vieilli blanchi – Tutoriel vidéo – Nuances d'intérieurs bleus https://decoro360.com/diy/tutos-diy-meubles/diy-meubles-and-relooking-creation-dun-fini-chene-vieilli-blanchi-tutoriel-video-nuances-dinterieurs-bleus-2/
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lacaserobinson · 5 years ago
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Heureux de reprendre les chantiers pour cette nouvelle année ! - Ce salon est en attente de son parquet et du carrelage pour la partie cuisine / salle à manger. - Parquet : chêne blanchi contre-collé @lamett Carrelage : carreaux hexagonaux blanc marbré @ittceramic Peinture : @keimfrance Baie vitrée : @technal_france - Sinon tout est prêt ! Et le soleil est là 🤗. - #maison2020 #bordeaux2020 #entrepreneurbordeaux (à Bordeaux, France) https://www.instagram.com/p/B6-eMuKKSdU/?igshid=hlxjeubhrg89
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