#cette question me manquera peut être un peu le jour où on aura la réponse...
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"Qui est dans la cage ?" discourse - Le Retour
Vous savez que depuis un certain temps on est intrigué par le fait que :
Sur cette première image, on a souvent pensé qu'il semblait y avoir une personne seule dans cette cage, et que cette personne est un brun frisé ? Je suis de l'avis, comme de plus en plus de personnes depuis la révélation de ses cheveux aujourd'hui, que c'est Bohort.
Mais sur la deuxième image, on devine des pieds et une main, et étant donné leurs placements, on dirait qu'il y a deux personnes dans la cage ?
Alors il y a deux solutions.
Ou on s'est trompés et il y a deux personnes dans la cage depuis le début...ce qui me paraît plausible, des fois, j'ai l'impression que ces pixels forment deux paires de genoux !
Ou alors...
La personne qui arrive dans une cage et les personnes dans la cage suspendue ne sont pas les mêmes ?
Et c'est là qu'on arrive sur ma théorie un peu éclatée au sol (comme moi aujourd'hui donc c'est raccord) :
Bohort est arrivé dans cette cage.
Des personnes ont voulu venir à sa rescousse. Je suspecte Perceval et Karadoc.
Ils ont été capturés et mis dans la cage suspendue...mais Bohort n'y était pas.
Et pourquoi Bohort n'y était plus...?
Là c'est le moment où on arrive sur un point de la légende que j'ai essayé de nier de toutes mes forces depuis que j'en ai entendu parler pour la première fois. Je le mets ci-dessous pour que vous ayez le choix de le lire.
Source
Je ne sais pas ce qu'il va se passer pour en arriver là. Je veux croire que Bohort est intègre. Après tout, sa loyauté à Arthur est quelque chose d'important dans Kaamelott mais...
Pensez-vous vraiment qu'Alexandre Astier puisse tourner le dos à une occasion pareille de créer du drama dans l'histoire tout en étant fidèle à la légende ?
Si quelqu'un d'aussi loyal et aimant que Bohort est forcé de trahir après s'être investi dans la Résistance pendant 10 ans alors...les enjeux grimpent en flèche.
J'espère juste qu'il sera forcé à le faire...et que ce ne sera pas seulement par peur du sort qu'on lui réserve, même si la peur et Bohort, c'est...une longue histoire !
Je ne le vois pas tourner le dos à Arthur de gaieté de cœur. Et pas qu'à Arthur, d'ailleurs. Bohort a risqué sa vie pour sauver Gauvain de Lancelot à la fin du Livre VI...imaginez un face à face après tout ça ?
Alexandre Astier a toujours accordé de l'importance à ce que ses comédies ne soient pas légères, qu'elles soient ancrées dans le drame...
Vous le sentez le drame, ou c'est que moi ?
#voilà ma théorie se résume donc à ''oui Bohort est dans la cage''#''mais il n'est pas le seul''#''et c'est bien ça qui m'inquiète''#si j'ai tort et qu'on découvre en juillet que je suis parfaitement à côté de la plaque - ça m'ira très bien#j'ai pas envie d'avoir raison#mais je suis à l'aff��t du drame et des relations complexes que ça peut créer#Kaamelott#Kamelot Premier Volet#KV1#Bohort#''qui est dans la cage ?''#cette question me manquera peut être un peu le jour où on aura la réponse...#un mystère qui nous aura tenus en haleine pendant 1 an ½ quand même#mais l'heure n'est pas à la nostalgie prématurée#l'heure est encore aux théories improbables#alors profitons-en
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Comment les Français de mai 1968 voyaient l'an 2018
Les jeunes insurgés de mai scandaient : "Cours camarade, le vieux monde est derrière toi." Le nouveau monde, sans doute pas celui auquel ils rêvaient, germait alors dans les laboratoires. Promettant des chambardements d’une autre nature et plus amples que ceux de cette année 1968… qui en fut pourtant prodigue.
"Confort, progrès, gadgets : l’équipement ménager se perfectionne d’une année à l’autre. Jusqu’où cela ira-t-il ? Pensez-vous qu’en l’an 2000, votre façon de vivre sera encore modifiée par de nouveaux progrès de la technique ?" 8 mars 1968. À La Défense, vient de s’ouvrir le 35e salon des Arts ménagers (avant le grand ménage de mai), et une équipe de Panorama, magazine hebdomadaire de l’ORTF, se livre au convenu micro-trottoir. Réponse de la première "ménagère" interrogée : "Pour vos volets, vous appuyez sur un bouton, ils s’ouvrent et ils se ferment. Même chose pour la télé, de loin, vous pouvez l’allumer et la fermer. De même, vous mettez un poulet à rôtir dans le four, il y a une minuterie qui l’arrête, que voulez-vous de plus ?" Plus visionnaire, sa voisine : "Je vois, moi, un robot-moteur unique et beaucoup de petits appareils qui se brancheront sur ce moteur." Si l’on avait pu dire à cette femme qu’elle venait ainsi d’imaginer les futurs objets connectés ! Pour une autre : "Ne rien faire et laisser faire les robots à ma place, voilà comment je vois ma maison." Sceptique en revanche, cette visiteuse : "Ça n’arrivera pas, il n’y aura pas de machines qui vous diront "aujourd’hui c’est ceci, c’est cela”, non ça n’arrivera pas."
La vie à domicile
Cet an 2000, ce XXIe siècle à la fois si lointain et si proche, les réalisateurs de Panorama ont choisi, pour le visualiser, un documentaire futuriste américain montrant ce que sera alors la vie d’une famille at home.
Le cerveau électronique est le centre nerveux de la maison. Chaque matin, contrôle médical par un œil électronique qui effectue un examen complet et détermine automatiquement l’état général et le nombre d’exercices nécessaires pour garder la forme. Mike, le père, astrophysicien, n’a plus besoin de se rendre à son laboratoire pour exercer son métier. En liaison avec le central de son entreprise, il peut recevoir et envoyer tous les documents utiles. Pour son fils, l’école n’existe plus. Trois matins par semaine, un enseignement audiovisuel lui est programmé directement dans sa chambre sur des écrans récepteurs géants. Karine, la mère, quant à elle, ne se déplace plus pour faire ses courses. Elle consulte de chez elle le catalogue de ses fournisseurs et passe commande sur un pupitre écran. Les factures, comme dans l’ancien temps, arrivent toujours au mari bien sûr (le réalisateur n’a pas anticipé l’évolution de la condition féminine !), mais plus vite. Il peut à tout moment vérifier l’état de son compte et obtenir une photocopie de ses pièces comptables. La poste, le facteur sont des notions périmées. Un appareil à correspondance permet de transmettre, n’importe où dans le monde, des textes écrits au stylo.
Le Général de Gaulle
Pour les repas, la machine décide. "Mike, que voudrais-tu pour le dîner ? " "Un hamburger au fromage avec des frites et une bière bien fraîche"."Mike, la machine répond que cela correspond à 400 calories au-dessus de ce qui t’est permis". Et la "machine" de proposer illico un menu de remplacement. Il faut alors deux minutes à Karine pour préparer le repas, ou plutôt pour demander à la machine de le faire. Les plats surgelés arrivent automatiquement de la chambre froide (elle contient pour six mois de vivres) à travers le réchauffeur à infrarouge. Il n’y a plus qu’à servir. Après le repas, on peut pianoter – sans savoir jouer du piano – sur un clavier électronique. Ou consulter la météo instantanée en vue de la prochaine sortie. Avant le coucher, les vêtements, une fois rangés dans la penderie, sont nettoyés automatiquement. "Voilà comment vous vivrez au XXIe siècle, commente le journaliste de Panorama. Mais est-ce que vous avez envie de vivre de cette façon ? " Parmi les réponses enregistrées, celle de cet homme reflète le conservatisme hexagonal de l’époque :
"Eh bien, le jour où je ne pourrai plus m’asseoir autour d’une belle table et où ma petite ménagère [sic] ne m’aura pas préparé un plat que je trouverai succulent, le jour où ce plaisir me manquera, je crois que j’aurai beaucoup perdu, Monsieur. Je ne suis pas contre le progrès, il existe. D’accord, on va vite, mais on doit faire attention. Même au siècle de l’aéronautique, au siècle de la fusée qui ira sur la Lune, la cuisine, je peux en parler car je suis ancien cuisinier, c’est un peu comme au siècle des diligences : il faut avoir de la patience pour avoir un très bon résultat".
Plus de cancer, ni de chômage, ni de guerre
Ce Français, comme peut-être une majorité des visiteurs de ce salon des Arts ménagers de 68, correspondait encore à l’archétype du citoyen de "ce vieux pays tout bardé d’habitudes et de circonspection" que le général de Gaulle, dans son allocution télévisée du 14 juin 1960, avait décidé de transformer en pays moderne.
Mais, en cette année 1968 que le même de Gaulle saluait "avec satisfaction" et envisageait "avec confiance" lors de ses vœux du nouvel an, comment les Français, en dehors de leur environnement domestique, imaginaient-ils les grands changements du début du XXIe siècle ? Un sondage publié cette année-là les montre plutôt optimistes et confiants dans la toute-puissance de la technologie et de la science. Parmi les grands progrès qui seront, selon eux, accomplis, trois se dégagent : la guérison du cancer, la fin de la guerre et celle du chômage (si la France est alors à l’apogée des Trente Glorieuses, le nombre de 550 000 sans-emploi commence à inquiéter…). Dans le domaine de la santé, ils sont effectivement 84 % à croire que le cancer sera vaincu. Mais 78 % à estimer qu’il y aura davantage de malades mentaux. Dans le secteur du voyage, 68 % des sondés sont convaincus qu’il ne faudra pas plus d’une heure pour voler de Paris à New York (le Concorde, qui pourra le faire en trois heures, n’effectuera son premier vol d’essai qu’en 1969). Ils sont seulement 29 % à envisager que l’on pourra régulièrement aller sur la Lune (nous sommes à un an du premier pas d’Armstrong). Pour 67 %, le pays disposera de 10 000 km d’autoroutes. Ils sont 6 4 % à penser que douanes et passeports seront supprimés et, à la question : "L’Europe ne formera-t-elle plus qu’un seul pays ?", les oui et les non sont à égalité. Mais ce résultat fait quand même des Français le peuple le plus optimiste des pays européens. C’est en ce qui concerne les professions d’avenir qu’ils se montrent le moins imaginatifs : il y aura plus de professeurs, de médecins, de policiers et de fonctionnaires…
Rattraper les États-Unis
Si la moitié des Français croient en une future Europe unifiée, cette Europe ne sera forte que si elle a entre-temps comblé en partie son retard sur les États-Unis. C’était le thème du Défi américain, le best-seller de Jean-Jacques Servan-Schreiber, paru à l’automne 1967. C’est celui de la 3e Conférence des ministres de la Science de l’OCDE, qui s’est tenue à Paris en mars 1968. "L’Europe voudra-t-elle entendre ces vérités ?", se demande le mensuel Science & Vie.
"La plupart des justifications que nous apportons à notre retard économique et technologique par rapport aux États-Unis ne résistent pas à l’examen. Elles servent en fait de prétexte à notre immobilisme, tranquille ou découragé."
D’après l’auteur de l’article, le retard de l’Europe scientifique n’est dû ni à l’absence de chercheurs (ils sont plus nombreux qu’aux États-Unis par rapport à la population active), ni à l’argent investi ; il ne se situe pas au niveau de l’invention mais de l’innovation, c’est-à-dire de l’utilisation des découvertes et de leur rentabilité.
"Une fois ce défi relevé, on pourra enfin concevoir une véritable stratégie européenne qui aura des chances d’être efficace."
"Système 24"
Restons en compagnie de Science & Vie dont les douze numéros de 1968 offrent au moins autant de thématiques exprimant les espoirs que les craintes concernant le futur… et dont la récurrence – pour certaines – se poursuit dans les pages de We Demain. "En brûlant les combustibles fossiles, nous entamons notre réserve d’oxygène", tel est le titre choisi pour le rapport présenté par le professeur Lamont C. Cole à l’assemblée annuelle de l’American Association for the Advancement of Science. En ne tenant pas le développement pour une nécessité, ce spécialiste d’écologie prend le contre-pied de l’idée dominante, s’inquiète des plans d’expansion et estime qu’il y a déjà trop d’hommes sur la Terre. Si l’humanité continue dans cette voie, alerte-t-il, elle ne détruira pas seulement son milieu, elle ne s...
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