#celle qui sourit à la vie
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karmhantra · 3 months ago
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sofya-fanfics · 1 month ago
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Le bal de Noël
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Fandom : Bridgerton
Relationship : Colin x Penelope
Voici ma participation pour le 2024 12 Days of Christmas Challenge pour le prompt : Fête/bal de Noël.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : « Puis-je inviter Penelope à danser ? Demanda Colin. »
D’abord surprise par sa demande, comme si cela était inattendu que quelqu’un demande Penelope à danser, Portia sourit de toutes ses dents et accepta. Il crut qu’elle allait pousser sa fille dans ses bras car elle n’allait pas assez vite à son goût. Il tendit la main vers Penelope, qui la prise, et il la conduisit au centre de la salle où d’autres couples dansaient. Ils dansèrent et Colin lui sourit chaleureusement.
Disclaimer : La Chronique des Bridgerton appartient à Julia Quinn.
@12daysofchristmas
AO3 / FF.NET
Colin regarda autour de lui, essayant d’éviter une énième femme qui essayait de lui présenter sa fille. Il venait de rentrer de voyage et à peine était-il arrivé à la maison, que sa mère l’avait emmené de force à cette soirée. Et bien sûr, comme n’importe quel enfant Bridgerton, il lui était impossible de désobéir à Violet Bridgerton.
Il savait d’avance ce qui l’attendait. Dès qu’il aurait mis un pied dans la salle, toutes les mères se jetteraient sur lui pour lui présenter leur fille, espérant que celle-ci devienne la prochaine Lady Bridgerton. De plus, Lady Whistledown avait annoncé son retour, donc tout le monde était au courant qu’il était à la soirée.
La soirée à laquelle Violet l’avait forcé à aller était un bal de Noël organisé par une de ses amies et il aurait été impoli que Violet refuse son invitation. Et elle avait réussi à convaincre Colin qu’il serait impoli de sa part de refuser puisque tout le monde savait qu’il était rentré.
Il voulait partir au plus vite sans que sa mère ne s’en aperçoive. Il ne voulait pas la contrarier, mais il ne supportait plus cette soirée. Il vit une des amies de sa mère, Lady Willington, approcher avec ses filles. Colin avait l’impression d’être un animal pris au piège. Il balaya la salle du regard, espérant trouver Éloïse. Peut-être que s’il dansait avec sa sœur, elles n’oseraient pas venir l’importuner. Il grogna de mécontentement, ne trouvant pas Éloïse. Il regarda une nouvelle fois dans la salle et vit Penelope entrer, accompagnée de sa mère et ses sœurs. Et vu la tête qu’elle faisait, elle avait tout autant envie que lui de fuir cette soirée. Il regarda vers Lady Willington qui se rapprochait de plus en plus et sans réfléchir, il alla à la rencontre des femmes Featherington.
« Mesdames, les salua-t-il. »
Portia Featherington le regardait comme toutes les autres mères. Elle était heureuse que le célibataire le plus prisé de la soirée vienne les accoster. Prudence, Philippa et Felicity lui lancèrent un sourire charmeur. Penelope, elle, le regardait avec compassion, sachant qu’il n’aimait guère ce genre de soirée mais qu’il ne voulait pas faire honte à sa mère en n’y assistant pas. Elle savait ce qu’il ressentait. Si seulement il pouvait passer le reste de la soirée avec elle, le temps lui serait plus supportable.
Il lança un regard à Lady Willington qui l’observait comme s’il était une proie sur laquelle elle était prête à bondir. Un frisson d’effroi le parcouru à cette pensée. Il regarda Penelope, qui comprit aussitôt ce qui se passait. Elle acquiesça, comme pour l’encourager dans sa démarche.
« Puis-je inviter Penelope à danser ? »
D’abord surprise par sa demande, comme si cela était inattendu que quelqu’un demande Penelope à danser, Portia sourit de toutes ses dents et accepta. Il crut qu’elle allait pousser sa fille dans ses bras car elle n’allait pas assez vite à son goût. Il tendit la main vers Penelope, qui la prise, et il la conduisit au centre de la salle où d’autres couples dansaient. Ils dansèrent et Colin lui sourit chaleureusement.
« Je vous remercie, dit-il. Vous venez de me sauver la vie. »
Penelope rit légèrement.
« Je vous en prie, Monsieur Bridgerton, se moqua-t-elle gentiment. »
Elle lança un regard vers sa mère qui souriait fièrement.
« Vous venez de rendre ma mère heureuse pour le reste de la soirée. »
Colin comprit qu’elle allait se vanter auprès de ses amies que Lord Bridgerton avait demandé sa fille à danser.
« Je déteste ce genre de soirée, déclara-t-il. Si ce n’était pas pour ma mère et toutes ces obligations…
-Je comprends ce que vous ressentez. »
Il observa Penelope. Il n’y avait jamais vraiment réfléchi, mais la pression sur ses épaules devait être plus lourde à porter que la sienne. Elle était en âge de se marier et sa mère devait la pousser dans les bras de tous les beaux partis avant qu’elle ne devienne une « vieille fille ».
« Malheureusement, nous ne pouvons rien y changer, dit-elle. »
Colin acquiesça et lui sourit.
« En effet. Alors profitons de cette danse. »
Il n’avait aucune honte à avouer qu’il s’amusait avec Penelope. Il était rare que celui lui arrive dans ce genre de soirée, encore moins à un bal de Noël. Il voyait qu’elle s’amusait aussi. Elle avait un immense sourire aux lèvres et un éclat dans le regard. Ses yeux avaient-ils toujours été aussi beaux et lumineux ? Il avait l’impression de la voir pour la première fois. Pour lui, elle avait toujours été l’amie de sa petite sœur. Mais ce soir, il la voyait comme la femme qu’elle était devenue. La musique s’arrêta et Colin revint à la réalité. Ils s’arrêtèrent de danser et il la conduisit en dehors de la piste de danse. Il posa ses lèvres sur le dos de sa main, ne la quittant pas des yeux.
« Merci pour cette danse.
-Je vous en prie, rougit Penelope. »
Colin la salua et alla retrouver sa mère qui désirait partir. Il lança un dernier regard à Penelope. Cette étrange sensation qu’il avait ressenti lorsqu’elle était dans ses bras était toujours présente. Peut-être était-ce dû à la magie de Noël, se dit-il. Il donna le bras à sa mère, qui l’accepta, et il la conduisit dehors.
« T’es-tu amusé ? Demanda-t-elle.
-Oui, répondit-il. Oui, je me suis amusé. »
Il sourit tendrement en repensant à Penelope. Ce sourire n’échappa pas à Violet qui était heureuse pour lui.
Fin
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ltalaynareor · 21 days ago
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L'accouchement
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Le couloir du palais de Jérusalem était étrangement silencieux, à l'exception des bruits étouffés provenant de la chambre d'accouchement. Baudouin se tenait debout, les mains crispées sur la balustrade en bois, son cœur battant la chamade. L'angoisse le rongeait alors qu'il attendait des nouvelles d'Alix, sa femme, qui était en train de donner naissance à leur premier enfant.
Il avait toujours été un homme de guerre, habitué à faire face à des ennemis sur le champ de bataille, mais cette attente était une épreuve bien différente. Chaque cri qui s'échappait de la chambre lui faisait l'effet d'un coup de poignard dans le cœur. Il se sentait impuissant, enfermé dans un rôle qui ne lui convenait pas. Il aurait voulu être à ses côtés, la soutenir, mais il savait que les sages-femmes avaient besoin de l'espace pour faire leur travail.
Baudouin commença à faire les cent pas, ses pensées tourbillonnant dans son esprit. Que se passerait-il si quelque chose n'allait pas ? Si Alix avait des complications ? Il chassa ces pensées sombres, se rappelant la force et le courage d'Alix. Elle avait toujours été une femme résiliente, capable de surmonter les obstacles. Mais cette fois, c'était différent. C'était sa vie et celle de leur enfant qui étaient en jeu.
Il s'arrêta un instant, fermant les yeux pour essayer de se concentrer. Il se remémora les moments passés avec Alix, leur amour grandissant au fil des années, les rires partagés, les promesses échangées. Ils avaient traversé tant d'épreuves ensemble, et maintenant, ils allaient accueillir une nouvelle vie. Une vie qui serait le symbole de leur amour.
Un bruit de pas le fit sursauter. C'était l'un des médecins, le visage grave. Baudouin s'approcha rapidement, le cœur battant. « Que se passe-t-il ? » demanda-t-il, la voix tremblante d'inquiétude.
« Votre Majesté, » commença le médecin, « Alix est forte, mais l'accouchement est plus long que prévu. Nous faisons tout notre possible. »
Baudouin hocha la tête, mais l'angoisse ne le quittait pas. Il se força à respirer profondément, à se rappeler que la patience était une vertu. Il se mit à prier, murmurant des mots de supplication pour la sécurité d'Alix et de leur enfant. Chaque minute semblait une éternité, et il se sentait de plus en plus agité.
Finalement, après ce qui lui sembla être une éternité, un cri perça l'air, un cri puissant et vibrant. Baudouin se figea, son cœur s'emballant. Était-ce le cri de leur enfant ? Ou celui d'Alix ? Il n'en savait rien, mais il savait qu'il devait être là pour elle.
Il s'approcha de la porte, prêt à entrer, mais une sage-femme en sortit, un sourire radieux sur le visage. « Votre Majesté, » dit-elle, « vous pouvez entrer. Alix a besoin de vous. »
Baudouin ne se fit pas prier. Il entra dans la chambre, son regard se posant immédiatement sur Alix, épuisée mais rayonnante, tenant dans ses bras un petit être enveloppé dans des draps. Leurs yeux se rencontrèrent, et il sentit une vague d'émotion l'envahir.
« Regarde, Baudouin, » murmura Alix, sa voix douce et fatiguée. « C'est notre fils. »
Il s'approcha lentement, le cœur débordant d'amour et de fierté. Le bébé avait des cheveux sombres, tout comme sa mère, et ses petites mains étaient déjà fermées en poings. Baudouin se pencha, caressant doucement le front de son fils. « Il est parfait, » dit-il, la voix chargée d'émotion.
Alix sourit, ses yeux brillants de larmes de joie. « Nous l'avons fait ensemble. »
Baudouin se tourna vers elle, prenant sa main dans la sienne. « Je suis si fier de toi, Alix. Tu es incroyable. »
« Nous sommes une famille maintenant, » répondit-elle, son sourire illuminant la pièce. « Et je sais que nous surmonterons tout, ensemble. »
Dans ce moment précieux, entourés de l'amour et de la lumière d'une nouvelle vie, Baudouin comprit que malgré les défis à venir, ils étaient prêts à affronter le monde ensemble. Leur amour avait donné naissance à un nouvel espoir, et il savait que rien ne pourrait jamais les séparer.
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theoriedelesthetique · 4 months ago
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brassic-bitch · 9 months ago
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Out of Context Lines
The Rules: If you’re tagged, make a new post and share one or two sentences from your most recent unposted WIP with zero context.
Thanks for tagging me @t3acupz ✨
It's two sentences from my most recent AND unposted WIP which concern Solomon Lane (obviously...)
— "Tandis que Lane se noie dans la Seine, il se souvient d’où provient cette anarchie qui coule dans ses veines."/"While Lane drowns in the Seine, he remembers where comes from this anarchy that flows through his veins."
—"Cyliane became increasingly lost between the limit of reality and that of her visions. She acted as if Lane did not exist, or already more. She cried, ignored it, and reappeared, unaware of the horror that the MI6 agent felt as soon as she reacted like that. Her looks changed completely, her gestures went from an incomprehensible coldness to a tender affection and tears gave way to laughter. Sometimes Lane had the impression that she was playing with him, but the sincerity of the young woman during the lucid hours took over and she made disappear all fears of a smile, a slight touch of her lips against his own, of a scream of pleasure to shake the neighborhood, and any strangeness in her behavior were finally only a bad memory.
Sometimes she spoke to him to get the upper hand of those visions that were rotting her life, sometimes she closed in on herself and did not even address a glance to him. So Lane had to be quiet, not touch her, just be there for her when she emerges again. Lane just had to accept it."
"— Hey, she smiles one morning."
The night before, she had not ceased to push him away, to speak to him of senseless things and to envy a woman dressed in gold, before finding herself a glass of wine in her hand and naked in their bed. The only way Lane could prove it was just her.
And there would never be only her, no matter what happened."
—"Cyliane se perdait de plus en plus entre la limite de la réalité et celle de ses visions. Elle agissait comme si Lane n’existait pas, ou déjà plus. Elle pleurait, l’ignorait et réapparaissait, inconsciente de l’horreur dans laquelle plongeait l’agent du MI6 dès qu’elle réagissait ainsi. Ses regards changeaient du tout au tout, ses gestes passaient d’une froideur incompréhensible à une affection toute tendre et les pleurs faisaient place aux rires. Parfois, Lane avait l’impression qu’elle se jouait de lui, mais la sincérité de la jeune femme lors des heures lucides prenait le dessus et elle faisait disparaître toutes craintes d’un sourire, d’un léger effleurement de ses lèvres contre les siennes, d’un hurlement de plaisir à en ébranler le voisinage, et toute étrangetés dans son comportement n’étaient finalement qu’un mauvais souvenir.
Tantôt, elle lui parlait pour avoir le dessus de ces visions qui lui pourrissaient la vie, tantôt elle se renfermait sur elle-même et ne lui adressait pas même un regard. Alors Lane devait se faire silence, ne pas la toucher, se contenter d’être là pour elle lorsqu’elle émergerait de nouveau. Lane devait juste l’accepter.
— Hey, sourit-elle un matin.
La veille, elle n’avait pas cessé de le repousser, de lui parler de choses insensées et de jalouser une femme toute vêtue d’or, avant de se retrouver un verre de vin à la main et complètement nue dans leur lit. La seule façon pour Lane de lui prouver qu’il n’y avait qu’elle.
Et qu’il n’y aurait jamais qu’elle, quoi qu’il arrive."
yeah, okay... it's more that just one or two sentences but i couldn't decide !!! it's an fic (very strange who takes place twenty years before the events of Rogue Nation) that which i have been working for more than two months and for which i would give body and soul to make it perfect...
i apologize in advance if the english translation is not great, i write only in french, this kind of tag requires me to review everything x))
and i'm tagging anyone else who wants to do it ✨
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frisquette27 · 1 year ago
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Bonjour à tous !!
Voici enfin le chapitre 4 de UN PHILTRE SANS PHILTRE
Comme d'habitude ce n'est pas de la grande écriture (mais moi je m'amuse beaucoup) un grand merci à @miung-dreamer et à @kamomille9 pour leur soutien sur cette histoire :)
UN PHILTRE SANS PHILTRE : CHAPITRE 4
Un silence pesant régnait dans la pièce, le Roi légèrement avachi sur sa chaise attendait avec anxiété les remontrances de sa mère et de son horrible tante qui tardaient à venir ce qui ne présageait rien de bon, et pour clore le tableau ses beaux-parents les avaient rejoints dans la salle à manger. Il avait autre chose à gérer aujourd’hui, enfin surtout quelqu’un à gérer et ce n’était pas une sinécure. Le repas fut rapidement servi, aucun des serviteurs ne voulait s’attarder dans la pièce tellement l’ambiance était glaciale. La Tante d’Arthur posa bruyamment son verre et d’un air dédaigneux s’adressa directement au couple royal de Carmèlide.
« Donc vous devez être ravi, vous voilà à nouveau les beaux-parents du Roi de Bretagne, comme quoi les mariages mènent à tout »
Elle se tourna vers son neveu et toujours sur le même ton.
« D’ailleurs faudra m’expliquer pourquoi vous êtes allez la chercher l’autre cruche, elle n’était pas bien dans sa forêt ! »
« Oh l’autre cruche comme vous dites c’est ma fille ! »
« Et alors vous pensez que cela m’impressionne, et d’ailleurs on voit que vous l’avez bien éduqué votre fille, elle a le culot de ne pas venir nous saluer, elle se prend pour qui ? »
« La Reine de Bretagne » répondit sobrement Arthur
Avant que les sœurs de Tintagel puissent répondre la porte s’ouvrit avec fracas sur ladite Reine de Bretagne. Elle avait pris le temps de se changer avant de venir certes ce n’était pas la jolie robe quelle arborait ce matin mais ce n’était pas une de ses tenues habituelles d’apparat de Reine. Elle avait opté pour une robe légère qui épousait parfaitement ses formes.
Elle s’assit en silence à côté de sa belle-mère, Arthur s’était redressé sur son siège vivement à son arrivée. Oh pourvu qu’elle ait pris la tisane des enchanteurs se dit-il. Elle sourit et s’adressa timidement à Dame Ygerne.
« Je vous prie de m’excuser de mon retard Mesdames, je suis vraiment navré, j’ai eu ..une urgence et … »
« Une urgence de quoi, de broderie, vous n’allez pas me faire croire ma pauvre fille que vous ayez quoi que ce soit d’urgent dans votre vie ou ne serait-ce d’important » coupa Dame Cryda
« Vous n’avez aucun sens de la bienséance, quand vous recevez des personnes importantes vous devez au minimum vous présentez à eux dès leurs arrivés »
« Je pense que vous perdez votre temps ma sœur, une idiote pareille ne peux pas comprendre, d’ailleurs stupide comme elle est, je suis surprise qu’elle soit encore en vie, elle doit oublier souvent de respirer »
Guenièvre ne bougeait pas, un sourire sur les lèvres, elle encaissait les piques les unes derrières les autres. Arthur était soulagé à priori le remède devait fonctionner, il retrouvait sa femme timide. En vrai Guenièvre ne se laissait pas toucher par les propos de sa belle-famille, certes la tisane avait calmé son euphorie mais elle avait toujours la sensation d’être libre dans sa tête en tout cas plus libre que d’habitude. Donc elle se fichait royalement ce que vous pouvez dire ces deux mégères, elle se contentait de sourire, de toute façon elles seraient bientôt parties donc pas de vague, surtout pas de vague. Elle avait cessé de les écouter puis elle comprit que les insultes avaient changé de cible et son humeur changea, la colère revenait au grand galop. Elle serrait les poings sous la table, elle devait se retenir.
« Qu’est ce que vous voulez ma chère sœur avec un guignol pareil, on ne pouvait pas s’attendre à autre chose, de toute façon je vous l’ai toujours dit un batard reste un batard »
La reine se mit à remplir excessivement son assiette, le visage fermé, extrêmement concentré à ne pas craquer.
« Ben qu’est ce qu’elle nous fait celle là encore, vous avez perdu du poids pendant votre petite escapade et du coup vous comptez vous rattraper, de toute façon oublié, vous ne plairez jamais à l’autre pignouf » dit Dame Cryda puis en s ‘adressant au Roi « Parce que ça aussi vous n’êtes pas capable de le faire, ben oui l’héritier, en même temps quand on vous voit on comprend qu’il ne vaut mieux pas se reproduire, il pourrait être aussi minable que vous. Vous nous avez toujours fait honte ! D’ailleurs vous êtes bien un enfant non désiré, qui voudrait d’un enfant comme vous ! »
S’en était trop pour Guenièvre, elle se leva vivement de sa chaise tout en attrapant son assiette
« Oh mais vous avez raison Dame Cryda, mon assiette est vraiment trop pleine, stupide comme je suis je vais être obligé de tout jeter à la poubelle » dit Guenièvre exagérément gaie, se caricaturant elle-même.
Elle se plaça derrière Dame Cryda et renversa tout le contenu de son assiette sur la tante d’Arthur qui poussa un cri d’effroi.
« Ben quoi ! » dit la Reine alors que Dame Cryda se levait en hurlant « j’ai jeté à la poubelle ..parce que c’est ce que vous êtes une poubelle, vu toute les ordures qui sortent de votre bouche »
« Mais vous n’êtes pas bien ma pauvre fille »
« Alors je vais faire très simple puisque à priori je suis stupide alors vous ouvrez grand vos oreilles car je ne me répèterais pas, vous dites encore une fois, une seule fois du mal d’Arthur et ce n’est pas de la nourriture que vous prendrez dans la figure mais mon poing »
Le Roi s’était levé choqué par la scène mais il ne put s’empêcher de sourire à la situation, à priori la potion devait encore faire effet mais il était touché que sa femme ai pris sa défense. Elle avait encaissé toutes les critiques qui la concernait mais n’avait pas supporté que l’on dise du mal de lui. Une chaleur tourna dans son ventre, il repensa au baiser dans le laboratoire, la chaleur atteint ses joues. Il allait de surprise en surprise aujourd’hui, il devait se l’avouer ce n’était pas pour lui déplaire.
Plus il la regardait, plus il la trouvait jolie sa femme, oui SA femme, il avait quand même de la chance de l’avoir avec lui dans le fourbi que pouvait être sa vie. Il regrettait de plus en plus son serment, d’ailleurs pourquoi se raccrochait il encore à ce serment. Il fut coupé dans ses pensée par sa mère.
« Et vous ! Vous ne dites rien, vous la laisser faire, vous la laissez nous parler de la sorte, jamais du temps d’Uther une telle chose se …. »
« Ah non » la coupa la jeune femme « Vous n’allez pas encore nous bassiner avec votre Uther, vous n’avez que ce nom à la bouche, franchement après tout ce que j’ai entendu sur lui on ne peut pas dire que c’était quelqu’un si bien que ça. Et puis Zut vous avez raison, on ne peut pas comparer Arthur à votre fabuleux Uther, oui on ne peut pas comparer le meilleur Roi que la bretagne est connue à un tyran. Arthur vaut mieux que dix de vos Uther, Arthur il est intelligent, juste, gentil et même très beau enfin vous … vous devriez être fière d’être sa mère, Voilà !»
La mère d’Arthur se rassit indiquant par un geste de faire de même à sa sœur.
« Celle-là, je ne l’avais pas vu venir depuis quand avez-vous ce genre de caractère ? Non ne vous m’éprenez pas j’apprécie qu’une reine ne soit pas une petite chose sans défense mais disons que vous passez d’un extrême à l’autre »
Guenièvre tendit une serviette à dame Cryda tout en montrant sa propre joue.
« Vous ferez attention vous en avez un peu là ! Ce n’est pas que votre compagnie est désagréable en vrai si elle est désagréable mais bon j’ai autre chose à faire »
Elle sentait bien que les effets de la potion revenaient au galop, elle préférait pour le bien être du Royaume de s’éloigner des deux femmes. Elle partit donc sans un geste ou surtout une parole supplémentaire. Arthur voulu la rattraper mais le bras de sa mère l’obligea à se rassoir.
« Vous la verrez plus tard, nous n’avons pas fait toute cette route pour une simple visite de courtoisie, nous devons discuter, vous devenez de moins en moins populaire auprès du peuple. »
« Ah ben tiens ça faisait longtemps, et vu que je suis un gros guignol du coup que dois-je faire pour que ma cote de popularité remonte »
« Ne le prenez pas comme ça » dit sa mère
« Vous devez replanter l’épée » dit Dame Cryda
« Cela rappellera que vous êtes le Roi » enchaina sa mère
« Non, mais ça va bien, je suis le Roi, j’ai pas à leur rappeler toutes les cinq minutes à toutes cette bande crétin »
« Dans ce cas il n’y a pas trente six solutions, il faut un héritier »
« Ben pour une fois je suis bien d’accord avec vous, on ne va pas l’attendre cent sept ans l’héritier » répliqua Dame Séli
Arthur s’était adossé à son siège, n’écoutant plus la conversation entre sa mère et sa belle-mère, perdu totalement dans ses pensées. Un héritier, avoir un enfant avec sa femme, ce n’était pas la première fois qu’il pensait aux conséquences de son serment, au-delà de la distance qu’il avait dû instaurer entre lui et sa femme, ne pas avoir d’héritier était la conséquence qui le taraudait le plus. Pourtant aujourd’hui plus que les autres, il se demandait si n’était vraiment pas le moment de dire adieu à son ancienne vie et de renoncer à son serment. Cela le tentait quand même beaucoup d’avoir un enfant et surtout avec sa femme. Le souvenir de leur baiser dans le laboratoire le hantait, il devait aller retrouver rapidement sa femme.
Au détour d’un couloir Guenièvre tomba sur sa suivante, elle avait les joues rosies, les yeux brillants
« Oh ma Reine » Angharad fondit en larme
Oubliant toute retenue la Reine la prit dans ses bras, lui caressant les cheveux affectueusement.
« Ne vous mettez pas dans des états pareils, qu’est ce qui ne va pas ? »
« Non ma Reine, tout va bien, même très bien, je pleure de joie et c’est à vous que je dois ce bonheur » 
« Oh ! » comprit elle « Il vous a demandé en mariage ! »
« Oui, oui » répondit Angharad tout en fondant de nouveau en larmes.
« Oh mais ne pleurez plus c’est merveilleux, vous allez épouser l’homme que vous aimez. Vous allez devenir une femme de chevalier. Oh mais c’est merveilleux vous allez pouvoir être officiellement mon amie »
« Vous allez devoir me trouver une remplaçante, je suis vraiment désolé du désagrément Madame »
« Ne vous inquiétez pas pour ça ! J’ai déjà ma petite idée » dit-elle en riant
Elle relâcha sa suivante et recula vivement, ce qui fit sursauter cette dernière. La Reine était prise tout à coup d’un doute, si le projet idiot des seigneur Perceval et Karadoc était mené à bien, Angharad devra quitter le château pour suivre son mari. Ah non, elle n’allait pas perdre son amie la plus fidèle, mais empêcher la création de ce clan autonome signifiait que l’autre morue restait au château. Cela revenait à choisir entre son amie et son ennemie. Le registre, oui c’est ça le registre pourquoi elle n’y avait pas pensé avant.
« Angharad, il faut que je parle absolument à votre fiancé. Ou est-il ? »
« Parti en mission avec le seigneur Karadoc »
Bon à la taverne quoi ! se dit la Reine, elle n’allait quand même pas aller à la taverne toute seule. Oh et puis pourquoi pas. Elle laissa en plan sa suivante et parti en courant vers les écuries.
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penguinwriter24 · 1 year ago
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Chapitre 16 : Half A Man [ FR ]
TW : mention de rupture + mention du passé traumatique d'Edmund.
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Edmund
Edmund était dans la même chambre qu'il occupait depuis qu'il était revenu à Narnia, certaines personnes avaient conseillé Edmund de s'installer dans les quartiers de Caspian, mais il avait refusé. Edmund avait fait fermer la porte à clef et il gardait la clef avec lui.
Il se trouvait devant le miroir, il se regardait sous toutes ses coutures, il se trouvait ridicule dans les vêtements que le tailleur avait fait spécialement pour l'occasion ; la tenue était censée rappeler celle qu'il avait porté lors de son premier couronnement, il l'avait déjà trouvé moche la première fois, et c'était encore le cas aujourd'hui.
Edmund entendit toquer à sa porte, puis la seconde d'après la voix de Glenstorm résonna pour lui annoncer que la cérémonie du couronnement allait bientôt débuter. 
-C'est parti, marmonna-t-il pour lui-même.
Il sortit de sa chambre et il suivit Glenstorm jusque dans le grand Hall de Cair Paravel. Edmund jeta un rapide coup d'œil dans la salle et il constata qu'elle était pleine à craquer. Son regard se posa ensuite sur Dahlia, se fut impossible pour lui de retenir son sourire. Il était tellement heureux de la voir dans l'immense foule.
-Vous êtes prêt, votre Majesté ?
-Prêt à y aller, affirma Edmund d'une voix peu convaincante.
Glenstorm lui fit un sourire rassurant avant d'entrer chacun leur tour dans le grand Hall. Edmund entra en premier, il se mit devant le trône, il sourit à la foule avant de lancer un regard suppliant Glenstorm. Plutôt ils commenceraient, plutôt ça serait fini. Glenstorm commença à parler, mais Edmund n'écouta pas un traître mot de ce qu'il avait dit.
Edmund était mal à l'aise et stressé, par réflexe il regarda à sa droite pour trouver le réconfort de Peter et de ses deux sœurs, mais il était tout seul et son stress augmentait exponentiellement. La réalité l'avait frappé de plein fouet dans le visage. Il était tout seul désormais.
Edmund se concentra à nouveau sur la cérémonie quand il sentit Glenstorm poser sur sa tête la couronne argentée avec la gravure de feuilles qu'il avait lors de son premier règne.
-Sa Majesté le Roi Edmund le Juste.
Edmund vit tout le monde s’incliner devant lui et soudainement, il fut submergé par ses émotions. Tout était devenu de trop et il fallait qu’il sorte de là au plus vite. Mais il fit bonne figure, il se força à sourire avant de prendre place sur le trône, il en profita pour prendre plusieurs longues inspirations pour essayer de se calmer.
Quand le regard d’Edmund croisa finalement celui de Dahlia, il sentit les battements de son cœur retourner à un rythme normal, sa respiration était à nouveau régulière et ses mains n’étaient plus aussi moites qu’il y a encore quelques secondes en arrière.
À la fin de la cérémonie, Edmund était parti s’enfermer dans son nouveau bureau. Il posa sa couronne sur le bureau en face de lui et il l’observa attentivement.
Edmund fixait la couronne en se demandant si c’était vraiment ce qu’il voulait. Il se souvenait de l’Âge d’Or, Peter n’avait pas eu de vie privé, ça avait été impossible pour lui, en tant que Grand Roi, il n’avait pas eu énormément de temps pour lui, même si Susan, Lucy et lui avaient été là pour se répartir les tâches et les obligations, là, Edmund était tout seul, il n’avait plus personne à qui déléguer son fardeau pendant les jours où il serait débordé. Il allait devoir assumer la gouvernance de Narnia seul et il se demandait s’il était vraiment prêt pour ça. Il se demandait s’il était aussi la bonne personne pour assumer un tel pouvoir.
À l’époque, il avait eu une soif de pouvoir, il avait voulu un Royaume rien qu’à lui, il avait voulu sortir de l’ombre de Peter et de Caspian pour montrer que lui aussi était capable d’accomplir de grandes choses et pourquoi pas faire même mieux qu’eux, mais il était forcé de constater qu’il n’avait jamais réellement été en phase avec la réalité, c’était ce que ces derniers jours lui avait appris. Peut-être qu’il avait la réponse à sa question, peut-être qu’il n’était vraiment pas prêt pour assumer une telle responsabilité.
Soudainement, il pensa à Dahlia. S’il la faisait Reine de Narnia, alors il aurait une aide plus que nécessaire. Non, il ne pouvait lui faire ça. Dahlia était douce et délicate, elle ne méritait pas de subir une telle pression. Elle méritait la paix, le calme, la tranquillité.
Cette pensée le fit cogiter, Dahlia méritait plus que ce qu'il avait à lui offrir. Il n'allait que lui apporter malheur, déception et tristesse. Il voulait ce qu'il y avait de meilleur dans ce monde pour Dahlia et, malheureusement, ce n'était pas lui. Du moins, pas dans l'immédiat. Il devait s'éloigner d'elle pour la protéger. Normalement, durant le bal qui aurait lieu le soir-même il avait prévu de demander à Dahlia de danser avec lui afin d'officialiser leur relation, après ce soir-là, Edmund avait comme objectif de la courtiser officiellement et de faire les choses biens avant d'enfin pouvoir la demander en mariage. Mais le plan avait changé.
Edmund se leva, il erra dans les longs couloirs sans fin de Cair Paravel avant d'arriver devant la chambre de Dahlia. Il resta devant la porte de la chambre pendant cinq minutes avant de se décider à entrer. Il n'avait même pas pris la peine de toquer — c'était involontairement volontaire : ça n'avait pas été fait exprès, mais le fait qu'elle ne l'ait pas encore remarqué lui donnait l'occasion d'imprimer sa silhouette et le son de sa voix dans sa mémoire. Après ce soir, ça serait tout ce qui lui resterait.
-Non, pas la rose. Edmund n'aime pas le rose, l’entendit-il annoncer à haute voix.
Il sourit pour lui-même tout en secouant la tête de gauche à droite. Plus il lui disait de porter les vêtements qu’elle aimait, elle, et moins elle le faisait. Dahlia n’arrivait vraiment pas à comprendre qu’Edmund se moquait bien de la tenue qu’elle avait, il la trouverait à couper le souffle peu importe la couleur de sa robe. Même quand ils étaient sur le Passeur d’Auror et qu’elle portait un pantalon et une chemise bien trop grande pour elle, il l’avait trouvée d’une rare beauté.
-En réalité, Edmund n'aime pas le rose quand c'est sur quelqu'un d'autre que toi. Quand c’est sûr toi, par contre, Edmund aime vraiment beaucoup.
Dahlia sursauta et le sourire d’Edmund s’agrandit encore plus. Il était fier de son coup.
-Tu m’as fait une de ces peurs !
-Désolé, rigola faiblement Edmund.
Il regarda Dahlia prendre la robe dans ses mains avant de la poser devant elle. Edmund l’imagina dans la robe et il n’avait aucun doute sur le fait qu’elle serait la plus belle du Bal ce soir.
-Donc…la rose ?
-La rose, confirma le nouveau Roi de Narnia.
Dahlia posa la robe sur son lit et avança vers Edmund. Elle enroula ses bras autour de sa taille et elle nicha sa tête sur l'épaule d'Edmund. Edmund la serra contre son corps.
Edmund se concentra pour retenir la sensation du corps de Dahlia presser contre le sien ; il prit une profonde inspiration pour sentir une dernière fois le parfum fruité et fleuri de Dahlia. Dans quelques heures, tout ceci s’arrêterait et il sentit les larmes lui monter au yeux. 
C’était la décision la plus difficile qu’il avait eu à prendre dans sa vie et il ne savait pas s’il aurait le courage nécessaire pour aller jusqu’au bout.
-Qu'est-ce que tu fais ici, au fait ?
Edmund prit quelques secondes pour réfléchir à une excuse assez crédible qui n’éveillerait pas de soupçons chez Dahlia. Il détestait lui mentir, mais il n’avait pas d’autre solution. C’était pour le mieux.
C’est ce qu’il y a de mieux pour elle, se répétait-il en boucle dans sa tête.
-Je suis venu me cacher. À peine couronné et déjà on me demande mon avis sur des choses où je n'ai clairement pas d'avis. On me demande de signer une pile de documents aussi haute que moi et on me demande si je préfère le rouge rubis ou le rouge vin pour les nouvelles peintures alors que moi tout ce que je vois c'est juste du rouge.
Il espérait qu’elle croit à son mensonge parce qu’en toute honnêteté, lui il n’y croyait pas vraiment. Il avait pris l’exemple de la peinture, parce qu’en venant la voir, il avait vu les seaux de peintures que les ouvriers utilisaient pour repeindre les murs qui avaient été endommagés pendant la bataille contre Jadis.
 -Tu es déjà passé par là, ça devrait être simple. Tu as l'occasion de faire mieux que la première fois, alors je suis sûre que tu t'en sortiras parfaitement.
-Peut-être. Puis, j'avais envie de te voir aussi. On a pas eu l'occasion de vraiment passer du temps ensemble ces derniers temps.
Ça, ce n’était pas un mensonge. Il avait tout le temps envie de la voir, il avait ce besoin presque vital d’être tout le temps en sa compagnie. Elle était devenue aussi importante que l’air qu’il respirait. En fait, Edmund était quasiment convaincu que tant que Dahlia était à ses côtés, il pouvait se passer de respirer parce que c’était elle qui le maintenait en vie.
-C'est vrai, mais ce soir on aura tout le temps du monde.
Non. Non, ce soir on n’aura pas tout le temps du monde pour se voir, parce que ce soir je vais briser ton cœur et je vais briser le mien avec. Non, ce soir on n’aura pas tout le temps du monde pour se voir parce que je vais changer nos vies pour toujours. C’était ce qu’il avait eu envie de lui dire, mais à la place il hocha juste la tête avant de déposer un baiser sur le sommet de son crâne.
Edmund devait partir, il devait sortir de sa chambre avant que son cœur n’arrive à faire changer d’avis son cerveau. Il ne pouvait le permettre.
-Il faut que j'y retourne.
-Je sais, mais es-tu vraiment obligé ?
-Malheureusement, oui.
Le cœur d’Edmund se serra dans sa poitrine quand il la vit lui sourire si tendrement. Edmund partit à reculons jusqu'à ce qu'il rentre en collision avec un mur puis, il marcha normalement. Il se détestait pour ce qu’il allait lui faire subir.
Ayant besoin de s'aérer l’esprit, Edmund quitta Cair Paravel pour aller faire une promenade. Une balade qui ne devait durer que quelques minutes se transforma en balade de plusieurs heures et avant qu’il ne s’en rende compte, le Bal allait bientôt commencer et il était loin d’être prêt. Ce n’était pas grave, il serait en retard, personne ne pourra lui faire de remarque, il était le Roi après tout.
Il se dépêcha de retourner au Palais, il changea de tenu rapidement avant de faire son entrée dans la Salle de Bal.
-Sa Majesté le Roi Edmund ! annonça l’un des gardes à l’entrée de la Salle.
Tous les regards se tournèrent vers lui puis les invités déjà présents virent la révérence, Edmund avait eu envie de leur crier d’arrêter de faire ça, mais il savait qu’il ne pouvait, c’était le protocole et s’il le changeait subitement ça ne ferait pas que des heureux. Il se contenta donc d’un “relevez-vous, je vous prie” avant de commencer à faire le tour de la Salle pour discuter et remercier chacun des invités.
Edmund avait évité Dahlia une bonne partie de la soirée, il s’était arrangé pour toujours être en compagnie d’un groupe de nobles ou de gentilshommes, il s’était assuré d’être toujours être immergé dans une conversation pour ne pas avoir à penser à elle et à ce qu’il allait faire. Edmund savait que si Caspian et Peter étaient là, ils l’auraient déjà traîné à travers la Salle par les deux oreilles et ils les auraient forcés à danser jusqu’à ce que leurs pieds leur fassent mal. Mais ils n’étaient pas là, alors il faisait ce qu’il voulait.
Or, Edmund avait quand même sourit de loin, une façon polie de s’excuser sans avoir à l’approcher et à lui parler directement. Quand il avait vu la tristesse sur le visage de sa douce Dahlia, il avait dû se faire violence pour ne pas aller la rejoindre et la réconforter. Ça s’annonçait vraiment plus compliqué que prévu, et à mesure que les minutes passaient, son courage s’envolait par la fenêtre.
Edmund s’excusa auprès du groupe de gentilshommes avec qui il conversait puis il sortit de la Salle de Bal, il fallait qu’il sorte, ça devenait étouffant pour lui. Il ne pouvait pas rester ici.
-Tu ne comptais quand même pas quitter un bal donné en ton honneur ? Et sans danser au moins une fois avec moi, en plus ?
Edmund se tourna doucement vers elle ; il la suppliait du regard de tourner les talons et de retourner dans la Salle avec les autres, il la suppliait mentalement de partir et de leur éviter à tous les deux une peine de cœur, mais Dahlia resta. Voilà, c’était le moment où jamais.
-Je crois que tu devrais trouver quelqu’un d’autre avec qui danser ce soir, Dahlia.
Edmund vit le visage de Dahlia se décomposer, il entendit le bruit de son propre cœur qui se brisait, mais il devait suivre le plan et y aller jusqu’au bout. Il n’y avait plus la possibilité de faire machine arrière. Sauf qu’avant qu’il ne puisse continuer, Dahlia prit la parole.
-Qu’est-ce que c’est censé vouloir dire, au juste ? demanda-t-elle timidement.
-On sait tous les deux ce que ça veut dire.
Le moment où Dahlia comprit enfin le sens des paroles d’Edmund le vit sur son visage, il avait vu quelque chose se briser en elle, mais elle faisait bonne figure. Elle avait aussi une pointe de détermination dans les yeux. Elle ne lui rendrait pas la tâche facile, il le savait, il s’était préparé à cette éventualité.
-Non. Non, Eds. Je ne sais pas ce que ça veut dire. Dis clairement les choses.
-Dahlia, s’il te plaît. Ne me force pas à le dire à haute voix.
-Tu t'apprêtes à me briser le cœur, alors pourquoi je te rendrais la tâche facile ?
Edmund soupira de frustration avant de passer sa main sur son visage puis il plongea ses yeux bruns foncés dans ceux de Dahlia.
-Tu devrais trouver quelqu’un d’autre avec qui danser parce que…parce que toi et moi on doit arrêter de se voir. Ça vaut vraiment mieux comme ça.
-Ça vaut mieux pour qui au juste ?
-Dahlia, s’il te plaît…tu sais que c’est le mieux pour nous deux. Pour toi.
-Oh, donc maintenant tu sais mieux que moi ce qui est bon ou pas pour moi ?
Edmund passa sa main dans ses cheveux et il soupira une nouvelle fois de frustration. Il lui fit ensuite un signe de la tête à Dahlia pour qu’il la suive. Dahlia le suivit sans piper mot. Ils entrèrent dans une pièce vide, Dahlia ferma la porte derrière eux.
Edmund ne perdit pas une seule seconde avant de reprendre la parole. Il devait en profiter tant qu’il avait encore suffisamment de courage pour l’affronter, parce qu’à partir du moment où il l’aurait perdue, il savait qu’il voudrait revenir en arrière et qu’il dirait à Dahlia d’oublier tout ce qu’ils venaient de dire, qu’il avait  fait une erreur, qu’en réalité il ne voulait pas la voir avec quelqu’un d’autre parce qu’ils s’appartenaient l’un à l’autre, Dahlia avait été créée pour Edmund et lui avait été créé dans le seul but de l’aimer. Ils étaient destinés l’une à l’autre et ils pourraient faire semblant autant qu’ils le voudraient, ça ne changerait pas cette vérité.
-Il faut se rendre à l’évidence, Dahlia. Je ne veux pas que ta vie soit gâchée. Si on continue comme ça, tu…
-”Je” quoi ? Hm ?
-Tu vas finir par passer au second plan ou à faire tapisserie sans même que toi et moi on s’en rende compte. Il y aura toujours une montagne de documents, des réunions, des déplacements dans les régions les plus éloignées de Narnia et des centaines de personnes qui se mettront entre nous. Avant…avant qu’on s’en rende compte tu deviendras une femme négligée et tu mérites beaucoup mieux que ça, Dahlia. Et…
Edmund s’interrompit tout seul, il réfléchissait à ce qu’il allait dire ensuite. Dahlia représentait tout pour lui, il vendrait mère et patrie pour elle, ça ne faisait aucun doute dans son esprit. Il n’avait aucune limite quand ça la concernait, elle. Mais, il savait aussi qu’en réalité, il ne pouvait l’aimer comme elle méritait d’être aimer. Edmund était brisé et détruit par son passé, il n’arrivait pas à faire la paix avec lui-même et il n’arriverait jamais à se pardonner ce qu’il a fait à l’époque. Il ne se pardonnerait jamais non plus la mort de Caspian. Il aimait Narnia, c’était à n’en point douter, mais il ne pouvait oublier tout le mal qu’il avait fait subir à cette magnifique patrie.  Edmund avait tendance à tout détruire sur son passage, telle une tempête ou un ouragan. C’était comme ça qu’il se voyait et personne ne pouvait le faire changer d’avis. Et pour lui, ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’il ne détruise complètement Dahlia.
Edmund plongea une fois de plus son regard dans celui de Dahlia et il se jeta à l’eau. Il n’avait plus rien à perdre, il avait déjà tout perdu, de tout façon.
-Je ne suis pas sûr de pouvoir t'aimer comme tu le mérites. Je…je ne suis pas l'homme idéal et parfait que tu imagines. Je pensais qu'après sa mort, tout serait réglé, que je pourrais démarrer une nouvelle vie parce que les blessures du passé auraient enfin cicatrisé et disparu, mais ce n'est pas le cas. J'ai encore tellement de haine en moi, j'ai encore tellement de haine contre moi-même, et le poids de la culpabilité me tient encore éveillé la nuit. Comment suis-je censé t'aimer alors que je n'aime pas ce que je suis ? Et comment puis-je me donner entièrement à toi alors que je ne suis que la moitié d'un homme ? Je vais t'entraîner vers le bas avec moi et…
-Et je mérite mieux, oui je sais, tu l'as déjà dit. Mais tu vois, Edmund, ça, c'est à moi d'en décider.
Edmund se tut, il n’avait plus rien à dire. Tout avait été dit, la balle était dans le camp de Dahlia, désormais. Il la vit prendre une profonde inspiration avant d’avancer vers Edmund, elle glissa ses petites mains dans celles d’Edmund.
-Tu vas m’écouter attentivement, Edmund Pevensie, son ton était à la fois doux mais ferme. Tu n’es plus seul, d’accord ? Je suis là, moi. Je suis là et je serai à tes côtés jusqu’à la fin. Tu n’as pas besoin de faire semblant avec moi, je suis au courant de tout ça, laisse-moi partager cette souffrance avec toi, Ed. Ensemble, on pourra s’en sortir. On l’a déjà prouvé, ensemble on est plus fort. Je serai là pour te tenir la main, je serai là pour te prendre dans mes bras les soirs où tu ne peux trouver le sommeil. Et, si on met suffisamment d’efforts dans cette relation, aucun de nous deux ne sera négligé. On peut faire en sorte que cette relation fonctionne, tout en prenant le temps de réparer en toi ce qui s’est brisé en toi lorsque tu étais encore enfant. Ne me repousse pas, Edmund. Je sais qu’ensemble on peut y arriver. J’en suis convaincu. Mais…
Dahlia lâcha les mains d’Edmund et elle mit un peu de distance entre eux deux. Ça déchira encore plus le cœur d’Edmund de la voir s’éloigner de lui, mais il garda le silence. Elle n’avait pas fini de parler et il respectait son temps de parole, comme elle avait respecté le sien.
-Mais si toi tu ne veux pas, si je n’ai pas réussi à te faire changer d’avis, alors je respecterai ta décision. Tu veux ce qu’il y a de mieux pour moi et je veux le meilleur pour toi aussi. La décision finale te revient et je la respecterai.
Dahlia quitta la pièce avant qu’Edmund puisse répondre, elle referma la porte derrière elle. Edmund resta seul pendant quelques minutes pour réfléchir à ce qu’elle venait de lui dire. Il avait le choix, c’était à lui de prendre la décision finale, elle était prête à prendre le risque alors pourquoi pas lui aussi ? Elle lui avait dit ce qu’il avait envie d’entendre, elle lui avait dit que c’était possible. Elle lui avait ouvert les yeux.
-Bon sang, Edmund ! s’engueula-t-il lui-même. Soit un homme pour une fois dans ta vie !
Il prit une grande inspiration avant de quitter la pièce, il retourna dans la Salle de Bal, il replaça sa veste correctement, s’assurant qu’il n’y avait aucun pli indésirable, il replaça aussi la ceinture et il s’approche de Dahlia d’un pas bien décider.
-Est-ce que tu veux danser avec moi ? Je veux dire…m’accorderez-vous cette danse, Mademoiselle ?
-Ce serait un véritable plaisir pour moi de danser avec vous, votre Majesté.
Edmund sourit de toutes ses dents avant de prendre la main de Dahlia dans la sienne et de l’attirer vers la piste de danse. Ils dansèrent ensemble toute la soirée, et les rares fois où ils s’étaient séparés, aucun des hommes présents n'avaient osé inviter Dahlia à danser.
Edmund et Dahlia avaient continué à danser ensemble, même lorsque tous les invités étaient partis et que les musiciens avaient arrêté de jouer plusieurs heures plutôt.
Edmund et Dahlia avaient continué à danser et si Edmund avait son mot à dire, il resterait dans cette pièce, avec Dahlia dans ses bras pour le restant de sa vie.
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« À bientôt » pour dire « reviens-moi ».
Il y a au pied du lit un tas de vêtements qui auraient dû être repassés hier et qui traînent ici et là dans un désordre maîtrisé par des émotions qu’on cadenasse. Jamais assez, toujours un trop-plein assourdissant dans la scène effacée. On tapote le crâne en rythme pour enchaîner la danse d’une mélodie artificielle. Celle qu’on fera cesser à l’aube de l’inertie des phalanges. Mais, on s’enivre d’une bêtise orchestrée par l’esprit que le corps suit. Reste le cœur, l’ange qu’on ne peut tromper. Celui qui des ailes n’a plus que des vestiges qui ne peuvent même plus voler. Mais il les garde, avec leurs écorchures et tout ce sang coagulé. Parce que cela veut dire que quelqu’un viendra les soigner et par quelqu’un il désigne un nom qu’il murmure trop bas. On n'entend rien dans ce vacarme, pas même le battement de la vie dans les tempes. C’est comme une enveloppe vide qui sourit pourtant. C’est cela le plus triste, le sourire de trop de joie envolée mais tenant encore le petit doigt du fil d’éternité. Je suis loin mais pas tant que cela et tu te souviendras. Oui, toujours. C’est promis. Sur la tombe, sur le rivage, dans les éclats d’hier et les rêves de demain.
J’ai été marcher sur le sable. Il faisait vraiment nuit et il n’y avait pas un semblant de lune. C’était effrayant et paisible en un même instant. Affreux par l’absence de mon monde, doux par l’omniprésence du sien. Sans lui, cependant. Et cela demeure étrange. Une maison qu’on pénètre avec consentement mais sans accompagnement. Alors, on imagine les pas, leur consonance et leur hésitation. Je crois que je les dessine de trop à mon image et ce n’est pas bien, je l’imprègne trop de moi. C’est un moyen de le capturer à jamais. Mais, je n’ai pas réellement envie qu’il me ressemble car je ne m’aime pas tant que cela. Alors que lui, c’est autre chose. Pourtant, je sais que cela ne sera sûrement jamais le moment. Peut-être que ça l’avait été mais la peur avait écorché l’espoir le laissant gisant sur l’asphalte. Je lui ai tourné le dos matériellement sans avoir la force de détourner les yeux de l’âme de ce que j’avais entraperçu. Depuis, je ne marche plus vraiment droit car j’ai toujours un regard vers l’arrière que je veux voir de l’avant. J’ai cherché à ralentir, c’est pour cela que je m’écorche tout le temps les genoux. Je veux tromper le temps, qu’il arrive à ma hauteur, qu’il me rencontre encore, qu’on se perde un peu et que cela devienne tout le temps.
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livresderomance · 2 years ago
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Une vie que j’ai voulue me dira-t-on ? Oui, la vie de famille que j’ai toujours voulue quand je suis tombée enceinte à mes dix-huit ans de mon petit ami. Celui qui a fini par devenir mon époux, ne voulant pas négliger ses obligations envers moi. Un rêve magnifique qui durera une dizaine d’années, et qui sera une fois de plus embellit par la venue de notre fils Noah, dix ans après. Mais notre petit garçon souffrant de trouble du spectre de l’autisme (TSA) sera peut-être la porte qui me sort de ce rêve où je m’étais bien enlisé.
Un rêve où j’ai passé vingt ans de ma vie à vivre dans l’ombre de toute ma famille que j’aime plus que tout, mais qui ne me comble pas.
Une soirée, un nuit innocente pour moi me montrera que même du haut de mes trente-huit ans, je suis toujours une femme et non cette femme flétrie par le temps et dévouée à sa famille plus que tout.
Mais qu’en est-il de cette innocence d’une nuit quand elle revient sans crier gare dans ma vie ? Cet étudiant en psychologie du langage chez les enfants n’est autre que ce barman avec qui j’ai retrouvé mes vingt ans…
Lire le livre complet ici.
Chapitre 2 Routines
Shana
- Chérie, tu as vu ma veste noire ? Me demande James en apparaissant dans la cuisine, tout en faisant les derniers boutons de manchette de sa chemise blanche.
- Elle doit être dans la penderie non ? Lui répondé-je en achevant de mettre les œufs pas trop cuit dans l’assiette de Clara, qui va finir par rater son bus si elle ne se dépêche pas.
- Je ne l’ai pas vue. M’informe James et je soupire comme tous ces matins, où je cours de tous les côtés de la maison pour trouver ce qu’ils ne voient pas avec leurs propres yeux.
James était un grand footballeur du temps où nous étions au lycée, mais ma grossesse a mis un terme à ses rêves comme aux miens. Aujourd’hui, il travaille dans un bureau d’assurance la plus connue de L’Illinois, et moi, je suis juste devenue une femme au foyer ; laissant derrière moi mon plaisir pour la dance.
Nous voilà donc à l’aube de notre vingtième anniversaire de mariage, où je cours dans les escaliers de la maison en percutant presque le bac de jouets de Noa qui traine, à aller chercher sa veste noire. Comme je le pensais, celle-ci se trouve dans la penderie. Je l’attrape sur son ceintre, et je sors de la chambre en passant devant celle de notre fille Clara.
Je m’arrête en regardant notre grande fille, finir de se maquiller. Comme je lui ai toujours appris, un maquillage léger fera ressortir la couleur de ses magnifiques grands yeux bleu. Bien que je suis plus grande qu’elle, nous ne pouvons pas nier le fait que nous soyons mère et fille quand nous nous promenons dans les rues. Il faut dire que notre crinière blonde dont nous sommes fières toutes les deux, les aide à le savoir. La seule chose que ma belle Clara n’apprécie pas, c’est qu’on fasse l’amalgame sur le fait que nous soyons sœurs…
- Ma chérie, dépêche-toi. Finis-je par lui dire sentant l’odeur du pain grillé monter jusqu’à l’étage. Je file à nouveau dans les escaliers, où je retrouve James avec sa tasse de café en main, prenant ses mocassins dans l’armoire.
- Tu es un amour. Me fait-il quand je lui montre la veste en me pinçant les lèvres, retenant mon envie de lui dire d’ouvrir les yeux. James sourit, et il prend la veste de ma main en posant un baiser sur mes lèvres qui sont sèches.
- Tu piques. Lui fais-je remarquer.
- Ma patronne trouve que cela me donne un air plus convaincant. Me rétorque-t-il et un pincement se forme dans ma poitrine, comme à chaque fois qu’il parle de sa patronne. Une grande brune qui a hérité de la compagnie de son père. Le genre de femmes que je ne supporte pas, qui a tout pour elle, et ne connait rien de la contrainte familiale. Contrainte qui me rappelle dans la cuisine d’ailleurs.
- Noa, ne touche pas. L’arrêté-je en le voyant voulant prendre les tartines dans le toasteur. Je me ravise de lui toucher la main, et Noa recule pour rejoindre la table en ruminant. J’esquisse un sourire en le voyant s’assoir sur sa chaise, et prendre sa fourchette pour commencer à manger l’œuf plus cuit que celui de sa grande sœur.
- Bon. Me fait-il et je souris, contente qu’il me le dise. Un mot qui pourrait être anodin pour n’importe quel parent, mais venant de notre fils, c’est toujours un moment exceptionnel et rempli de fierté.
- Maman, je n’ai pas le temps de manger ! Me crie Clara en dévalant les escaliers.
- Tu exagères ! Lui rétorqué-je alors qu’elle embrasse son frère et qu’elle pique une pomme dans le panier sur le meuble.
- N’oublie pas que j’ai répétition de cheerleaders après les cours. Me rappelle-t-elle en m’embrassant, avant de disparaitre de la cuisine pour sortir en un souffle. James qui revient avec sa mallette, me regarde en souriant. Je glisse mes doigts dans mes cheveux, me demandant pourquoi je lui fais encore à déjeuner.
- Oh chéri ! M’exclamé-je alors qu’il repart dans le hall pour prendre ses clés.
Noa sursaute et je me rends compte que j’ai crié. Je lui souris pour lui montrer que tout va bien, et je rejoins son père qui ne lui a d’ailleurs pas dit bonjour. Un détail dont je n’épiloguerai pas maintenant, mais dont nous devrons finir par en parler plus tard. Je sais qu’il a du mal avec lui, depuis que nous avons diagnostiqué son TSA à quatre ans ; mais il faudrait qu’il apprenne à le gérer comme je le fais.
- Je passerai voir Bridget à son magasin aujourd’hui, nous devons parler de notre soirée.
- Votre soirée ? Me demande-t-il et je comprends qu’il a encore oublié.
Voilà bien un souci entre nous, je passe mon temps à retenir tout pour eux, mais aucun d’eux ne fait attention à ce que je dis ou fait. Cette impression me ronge vraiment intérieurement depuis quelques temps.
- Oui, tu sais notre soirée entre filles. Lui rappelé-je.
- Ah oui juste. D’ailleurs, Véronica en profitera certainement pour fêter son nouveau divorce. Me fait-il avec un air amusé.
Je souris à mon tour en acquiesçant pour confirmer. Je lui rappelle donc que je serai à la boutique de fleurs de Bridget jusqu’à la fermeture, et qu’il doit passer prendre Noa au centre en revenant du travail. James me promet qu’il n’oubliera pas et après un baiser furtif, il quitte à son tour la maison.
Je me retourne en soupirant vers le couloir, jetant un regard vers la cuisine où notre fils mange en compagnie de ses petits dinosaures qu’il affectionne plus que tout. Voilà donc ce que je répète tous les matins depuis presque vingt ans. Une routine qui semble plaire à beaucoup de femmes, mais pas à moi. Récemment, Noa a besoin de beaucoup plus d’attention et je n’ai pas une minute pour souffler. Heureusement, ce centre a accepté de le prendre trois fois par semaine pour que je puisse respirer un peu. Enfin, ce que je voudrais surtout, c’est que mon mari soit un peu plus présent ; mais je ne peux pas me plaindre. J’ai la vie que toutes les femmes de mon âge rêve, et j’ai des amies uniques en leur genre avec qui je vais bientôt passer une soirée mémorable.
- Maman.
- Oui Noa. Lui répondé-je, en achevant de lui mettre son manteau.
- Je… Je t’aime.
Des larmes de fierté coulent de mes yeux et je suis surprise quand sa main vient essuyer mes yeux.
- Merci mon amour. Lui dis-je
Du moins dans ma routine, Noa me fait des surprises tous les jours.
Blake
Je suis réveillé par le foutu réveil de Shawn qui n’arrête pas de sonner. Je passe l’oreiller au-dessus de ma tête, en grognant des mots qui brûleraient les oreilles du professeur de psychologie que je veux devenir. Enfin, c’est ce que ma chère mère voudrait que je fasse, mais franchement, je ne sais toujours pas si j’irai jusque-là. Dans une semaine, nous commençons notre année de stage dans un centre pour personnes présentant des troubles du comportement. Bien entendu mon cher professeur m’a assigné au service pour les enfants et jeunes adultes ; ce qui n’est pas vraiment ce que je voulais.
Moi, ce qui m’intéressait le plus était le service des suicidaires, des alcooliques et des drogués. Vous me direz, il faut être fou pour aimer cela, et bien pas moi.
- Blake, je me tire ! Crie Shawn, sachant très bien qu’il m’a réveillé pour rien puisque je n’ai pas cours avant midi. Je décide donc de me lever.
J’ébouriffe ma crinière noire en regardant la photo de papa posé sur mon bureau.
- Salut le vieux ! Lâché-je en passant devant lui, nu comme un ver pour me rendre à la salle de bain.
Je sens tout en pissant, l’odeur du café que mon colocataire a préparé avant de partir, et je secoue Gizmo avec mon pouce et mon index pour faire tomber les petites goutes. Ouais Gizmo. A vrai dire je suis fan des Gremlins ; ces petits monstres tout gentils qui après une telle heure se transforme en monstre si vous leur donnez à boire ou à manger. Je dirais que c’est mon cas quand je bois après minuit, et surtout le sien si de la nourriture fraiche est dans les parages.
Bon, j’avoue qu’habiter et travailler au-dessus d’un bar n’aide pas à le calmer ; mais cela paie le loyer et les frais de cours, puisque ma chère génitrice m’a coupé les vivres. Disons qu’elle n’ait pas apprécié que je détruise sa belle Lamborghini. Un détail que nous remettrons sur la partie Gremlins et les coups de minuit…
Je bois ma tasse de café, tout en attrapant un slip dans l’armoire et un froc pour me couvrir, avant de sortir sur la petite terrasse de notre appartement pour fumer une cigarette. Nous sommes en septembre et toutes ces petites fourmis de l’autre côté de la rue, me disent long sur leur vie.
La brunette avec des boucles qui cherchent tout le temps quelque chose dans son sac, cherche juste à éviter le regard du grand blond posé sur elle à l’arrêt de bus. Le groupe de jeunes filles qui rient à écorcher les oreilles de la vieille femme à côté d’elles, essaient de se faire remarquer du grand blond qui n’en a rien à faire. Ouais, c’est trop facile à cerner. Et pourtant, je n’arrive toujours pas à cerner pourquoi papa a fait ça…
Je prends une bonne respiration, ravalant ma souffrance qui vient de monter le long de ma poitrine et je décide de rentrer pour me servir une autre tasse de café. Je regarde le calendrier, Byron m’a mis en service tout le week-end. Il me semblait lui avoir dit que je ne voulais pas travailler le week-end avant le début de mon stage. Je vais avoir la tête dans le cul toute la journée, ou au pire, je serai excité comme une puce qui ne tient pas en place. Ouais, avec moi c’est tout ou rien.
Mon portable sonne, et je remarque que c’est Emi ; ma meilleure amie depuis toujours. D’ailleurs, c’est avec elle que j’ai appris l’anatomie féminine. Expérience qui aurait pu être mémorable, si au moment fatidique, elle ne m’avait pas lâché qu’elle aimait les filles. Un détail que du haut de mes seize ans, m’a coupé ma chique plus vite que mon ombre. Ouais seize ans !
-”Salut mon chou !”
- Salut ma belle. Lui répondé-je en regardant ce qu’il reste à manger dans le frigo, mise à part de la pizza froide et un reste de Durum.
-”Tu fais quoi de beau ?” Me demande-t-elle, ce qui signifie surtout qu’elle veut passer squatter l’appartement avec sa copine du moment. Ses parents sont très protecteurs, alors l’idée même qu’elle ramène une fille pour la sauter dans leur maison risque de finir en attaque cardiaque.
- Je quitte l’appartement dans dix minutes. Lui dis-je avec un sourire en coin.
- “Tu es un amour mon chou !” S’exclame-t-elle ravie.
Et voilà, moi qui pensais flâner un peu avant d’aller à la bibliothèque, c’est raté. Je mets donc un T-Shirt uni noir de la marque Levis et ma veste en jeans, avant de sortir de l’appartement laissant les clés au-dessus de la double porte en bois pour Emi. Je descends les escaliers, et je sors par la porte de derrière pour rejoindre le parking de l’autre côté de la rue où j’ai garé ma vieille Impala. Je passe le trajet à regarder encore ses fourmis qui courent partout, en me disant que je suis bien loin de tous ses gens qui semblent avoir une vie bien remplie.
En ce qui me concerne, ma vie se résume à étudier pour comprendre ce qui a poussé papa à se suicider.
Lire le livre complet ici.
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karmhantra · 3 months ago
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sofya-fanfics · 4 months ago
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Ça faisait longtemps
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Fandom : That '90s Show
Relationship : Jackie x Steven
Voici ma participation pour le Fictober 2024 pour le prompt : « Ça faisait longtemps ».
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Jackie s'apprêtait à poser sa main sur la poignée de la porte vitrée de la cuisine lorsque celle-ci s'ouvrit brusquement. Elle était tellement absorbée par le fait que Donna était revenue, qu'elle n'avait pas fait attention à la personne derrière la porte. Elle se figea, sous le choc. Il était la dernière personne qu'elle s'attendait à voir.
« Steven ! Réussit-elle à articuler.
-Jackie, dit-il avec indifférence. »
Disclaimer : That '90s Show appartient à Bonnie Turner, Terry Turner, Gregg Mettler et Lindsay Turner.
@fictober-event
AO3 / FF.NET
Jackie se gara devant la maison des Forman. C'était officiel, Donna et Leia s'étaient définitivement installées à Point Place. À chaque fois que Donna venait en ville, elles ne se voyaient qu'en coup de vent. Mais à partir d'aujourd'hui, elles allaient pouvoir se voir à chaque fois qu'elles le voulaient, comme avant. Et même si Jackie ne l’avouerait jamais à personne, elle était heureuse de retrouver sa meilleure amie.
C'était Jay qui l'avait informé que Donna venait d'arriver. Dès qu'il lui avait annoncé la nouvelle, Jackie s'était précipitée dans sa voiture et avait roulé jusqu'à la maison des Forman.
Elle passa par derrière pour entrer dans la cuisine. C'était une habitude qu'elle avait depuis des années lorsqu'elle passait ses journées dans le sous-sol des Forman avec toute la bande.
Maintenant, c'était au tour de son fils et de ses amis. Les années passent, mais certaines choses ne changent pas.
Elle s'apprêtait à poser sa main sur la poignée de la porte vitrée de la cuisine lorsque celle-ci s'ouvrit brusquement. Elle était tellement absorbée par le fait que Donna était revenue, qu'elle n'avait pas fait attention à la personne derrière la porte. Elle se figea, sous le choc. Il était la dernière personne qu'elle s'attendait à voir.
« Steven ! Réussit-elle à articuler.
-Jackie, dit-il avec indifférence. »
Un silence s’installa quelques secondes que Steven finit par briser.
« Ça faisait longtemps. »
Jackie se retint de donner une réponse cinglante. C’était tout ce qu’il avait trouvé à lui dire ? Oui, ça faisait longtemps. Presque vingt ans. Vingt ans sans donner de nouvelles, sans savoir où il était, ni ce qu’il était devenu. Elle se doutait qu’il avait du garder contact avec Monsieur et Madame Forman. Peut-être même avec Eric et Donna. Bien sûr, elle ne pouvait rien lui reprocher. Ils avaient rompu bien avant son départ.
« En effet, finit-elle par répondre. Tu es là pour longtemps ?
-Je suis juste venu voir Monsieur et Madame Forman. J’allais répartir. »
Si vite, pensa-t-elle. Cela ne la surprenait pas. Pourquoi se donnerait-il la peine de rester, alors qu’il avait tout fait pour disparaître de sa vie.
« Salut Jackie. »
Il passa à côté d’elle et se dirigea vers la sortie. Pourquoi, se demandait Jackie. Pourquoi son cœur battait à une vitesse folle alors que lui semblait n’en avoir rien à faire de l’avoir revu ? Pourquoi est-ce que tous ses sentiments pour lui qu’elle croyait oubliés refaisaient surface ? Elle était heureuse avec Michael, enfin la plupart du temps. Et Jay était ce qu’elle avait de plus précieux dans sa vie. Pourtant, un seul mot, un seul regard de Steven et elle savait qu’elle retomberait amoureuse de lui.
« Steven ! »
Jackie écarquilla les yeux, surprise par son action. Elle l’avait appelé sans réfléchir, sans savoir ce qu’elle allait lui dire. Celui-ci se retourna, attendant qu’elle parle. Jackie prit une profonde inspiration et dit :
« Ça m’a fait plaisir de te voir.
-Moi aussi, ça m’a fait plaisir. »
Il lui sourit et reprit son chemin. C’est alors que Jackie avait compris que cette rencontre imprévue l’avait troublé autant qu’elle. Elle comprit aussi que c’était impossible qu’elle retombe amoureuse de Steven, puisqu’elle n’avait jamais cessé de l’aimer. Mais Steven faisait parti de son passé alors que Michael et Jay étaient son présent et son avenir. Elle le regarda s’éloigner, jusqu’à ce qu’il disparaisse, et entra dans la cuisine des Forman.
Au fil des années, elle avait souvent imaginé à quoi ressembleraient ses retrouvailles avec Steven, Maintenant, elle pouvait tourner la page sur cette période de sa vie et continuer à avancer avec Michael.
Fin
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ltalaynareor · 4 months ago
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Le futur de Jérusalem
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La chaleur écrasante de Jérusalem enveloppait le palais royal alors que le roi Baudouin IV et son amie Alix de Tripoli étaient assis autour d'un jeu d'échecs. Les pièces se déplaçaient avec grâce sur le plateau de marbre, créant une atmosphère de compétition amicale entre les deux jeunes gens.
Baudouin, malgré sa condition de lépreux, était un adversaire redoutable et calculateur. Il pouvait prédire les mouvements de son amie avec une précision impressionnante, mais Alix ne se laissait pas démonter. Elle avait appris à jouer aux échecs avec Baudouin lorsqu'ils étaient encore enfants, et elle était déterminée à lui donner du fil à retordre.
Alors que les pièces s'affrontaient sur le plateau, une lueur de tristesse traversa le regard de Baudouin. Il savait que sa maladie était en train de le ronger de l'intérieur, et il ne lui restait que peu de temps à vivre. Il savait que son règne touchait à sa fin, et il se demandait ce qu'il adviendrait de son royaume après sa disparition.
"Alix, as-tu déjà réfléchi à l'avenir de Jérusalem une fois que je ne serai plus là pour la protéger ?" demanda Baudouin d'une voix légèrement tremblante.
Alix leva les yeux de l'échiquier et posa doucement sa main sur celle de Baudouin. "Mon ami, tu es plus fort que tu ne le crois. Tu as gouverné ce royaume avec sagesse et courage, et ton héritage perdurera bien au-delà de ta vie."
Baudouin baissa les yeux, sa gorge nouée par l'émotion. Il savait que la tâche qui l'attendait était immense, mais il se sentait rassuré par les paroles réconfortantes d'Alix. Il savait qu'il pouvait compter sur elle pour guider Jérusalem vers un avenir prospère, même en son absence.
Alors que la partie touchait à sa fin, Baudouin sourit à son amie. "Peu importe ce que l'avenir nous réserve, je suis reconnaissant d'avoir eu une amie aussi loyale et sage que toi, Alix. Souviens-toi toujours de notre amitié, même après que je ne sois plus là."
Alix sourit à son tour, ses yeux brillants d'émotion. "Je n'oublierai jamais les moments que nous avons passés ensemble, mon cher ami. Ta force et ton courage resteront à jamais gravés dans mon cœur."
Les deux jeunes gens terminèrent leur partie d'échecs dans un silence empreint de respect et de gratitude. Ils savaient que leur amitié était plus forte que tout, et qu'elle continuerait de les guider, même au-delà des frontières du temps.
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corinneecrivaine · 2 years ago
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Willow Part 3 - Jade
Fanfiction
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Seule assise sur les rochers du Labyrinthe du Canyon où elle avait pour habitude de s’entraîner avec Kit, Jade observait l’immensité du royaume de Tir Asleen.
Elle avait grandit avec cette vengeance en elle de détruire ceux qui avaient assassinés sa famille, The Bone Reavers. Elle avait appris à canaliser toute sa colère dans le but de l’utiliser le jour où elle se retrouverait devant ces meurtriers. Mais sa vie entière n’était que mensonge.
Elle entendait encore les dernières paroles de sa mère : « Jade, cours !!!! ». Ces paroles qui n’avaient jamais quitté son esprit ni les terribles images de cette journée. Elle ne put abandonner sa mère et resta, assise aux côtés de son corps sans vie, en pleurs, tenant ses mains. Puis, au milieu des cadavres, elle le vit, cet homme en armure, s’approcher d’elle.
- N’aie pas peur.
Tout en douceur, il la prit dans ses bras. Cette voix et cette chaleur humaine qui l’enveloppait, l’apaisa et la réconforta. Se sentant en sécurité, elle ferma les yeux et sombra dans le sommeil.
L’enfance de Jade se passa à nettoyer les écuries, s’occuper des chevaux et se battre afin de se faire accepter dû à sa différence dans un monde qui n’était pas le sien. Jusqu’au jour où elle fit cette rencontre qui changea sa vie.
La petite Kit comme à ses habitudes, s’amusait avec son frère en dehors du palais, au moment où elle vit une fille étrange se battre avec les garçons du royaume.
Kit : Qui est-ce ?
Airk : On dit que c’est une sauvage. Elle ne laisse personne l’approcher.
Kit : Il faut l’aider.
Airk : Non ! Kit attends !
Trop tard, la petite princesse était déjà partie pour défendre cette fille étrange.
Kit : Laissez la tranquille !!!!
Tout le monde se mit à rire et continua la bagarre.
Kit : Je suis Kit Tanthalos, ma mère est la reine !
Tous se figèrent et partirent en courant.
Airk : Oui c’est ça fuyez !!!!
Jade : Je n’ai pas besoin d’aide. J’aillais tous les massacrer !!!
Kit : Ce n’est pas ce que j’ai vu !!!!
A l’instant même Ballantine arriva. «Jade ça suffit. Excuse-toi auprès de la princesse !!!»
Jade : Mais…
Le regard de son mentor, suffisait à la faire céder.
Jade : Pardon.
Ballantine : Vas m’attendre aux écuries. Quant à vous 2 je vous ramène au palais.
Sorsha ne cacha pas sa colère : Qu’est ce qui vous a pris !!!
Kit : Ils se moquaient d’elle !!! Je ne pouvais pas laisser faire !!!
La reine donna l’ordre à une gouvernante d’emmener les 2 jumeaux dans leur chambre.
Sorsha s’adressa à Ballantine une fois seuls : Plus elle grandit, plus elle ressemble à son père. Qu’allons nous faire de la petite Jade ?
Ballantine : Ma reine, je sais comment canaliser sa colère et la rendre utile.
Sorsha acquiesça d’un signe de la tête.
De retour aux écuries, Ballantine s’assit aux côtés de Jade et entama la discussion.
Ballantine : Tu ne peux pas frapper tout le monde.
Jade : Je n’ai pas ma place !!!! Les gens ne m’acceptent pas !!! Je ne suis pas comme eux !!!
Ballantine : Viens avec moi.
Il l’emmena sur le terrain d’entraînement des chevaliers et lui donna un bâton.
Ballantine : Frappe ce mannequin de paille. Libère toute ta colère sans limite.
La petite Jade laissa exprimer toute sa colère. Elle frappa et frappa sans s’arrêter, de plus en plus violemment ce mannequin sous le regard de son mentor. Puis elle s’écroula à terre et se mit à pleurer.
Ballantine la prit dans ses bras : Je te donnerai ta place dans ce royaume et ta colère t’aidera.
C’est ainsi que commencèrent les entraînements qui firent de Jade la meilleure chevalier de Tir Asleen.
*******
Kit avait rejoint son amie au Labyrinthe du Canyon : Je savais que je te trouverais ici.
Jade la regarda, sourit mais ne dit mot. La jeune princesse posa sa main sur le bras de sa bien aimée.
La jeune chevalier se tourna vers celle qui comptait le plus dans sa vie.
Jade : Je… Je ne me suis jamais excusée de t’avoir menti sur nos entraînements.
Kit haussa les épaules, tout cela n’avait plus d’importance : Tu obéissais aux ordres.
Jade : Oui, les ordres. Toute ma vie je n’ai fait qu’obéir… Aux ordres.
La jeune princesse était si blessée de voir son amie en souffrance, qu’elle aurait voulu partager cette tristesse et la soulager.
Kit : Et si on allait chevaucher jusqu’à l’arbre de vie. La première qui arrive a gagné.
Jade : Une compétition. Elle gagne quoi ?
Kit lui sourit et partit : On se retrouve là-bas.
Arrivées à l’arbre de vie, les 2 amies se blottir l’une contre l’autre, adossées à ce gigantesque arbre de magie qui, suivant la légende, apportait la vie à Tir Asleen.
Jade : Te rappelles-tu notre 1re rencontre ?
Kit : Comment oublier tu m’as crié dessus.
Toutes 2 se mémorisaient cette amitié grandissante, devenant au fil des ans de plus en plus intense, inséparables l’une sans l’autre. Une force qui les unissait si puissamment. Toutes ces nuits qu’elles passèrent dans la chambre de Jade à refaire le monde, à vivre d’aventures épiques. Ces moments d’entraînements que l’une et l’autre chérissaient plus que tout, les seuls instants où elle se retrouvaient seules, loin du palais, loin de tous ces devoirs princiers que Kit avait toujours rejetés. Cette nuit où la petite princesse, allongée sur le lit, aux côtés de son amie, s’éclata en sanglots à cause du départ de son père sans en connaître les véritables raisons. Ce soir là, Jade lui offrit le collier de sa défunte mère, qu’elle porta à son cou et firent le serment de ne jamais s’abandonner.
Jade : Il appartenait à ma mère. Je l’ai pris sur son corps afin de ne jamais oublier. Je te le donne, en guise de notre amitié. Toi et moi, jamais nous ne serons séparées. Quoiqu’il arrive.
Kit : Toi et moi, toujours présentes l’une pour l’autre. Quoi qu’il arrive.
*******
Jade : Tu… Tu as changé ma vie. Pendant que tous me rejetaient, toi, princesse de Tir Asleen, tu m’as acceptée telle que je suis. Avec mes différences. Tu as été la seule dans ma vie qui ait comptée.
Kit se releva et plongea son regard dans celui de Jade : Tu as comblé le vide qui subsistait en moi. Tu as été et tu es ma seule et unique dans ma vie.
Puis, d’abord hésitantes, leurs lèvres se rejoignirent. Mais à l’instant où Kit devenait plus demandeuse, Jade la stoppa tout en douceur.
Jade : On ferait mieux de rentrer.
*******
De retour chez-lui, Wiilow fut accueilli comme il se devait en tant que grand Aldwin ainsi qu’Elora, impératrice.
Mims se jeta dans les bras de son père : Popa !!!
Willow : Tu… Tu vas bien.
Le sorcier se retourna vers la jeune femme, tous 2 comprirent, sa vision lors de la traversée de Shattered Sea n’était qu’un leurre. Son village, sa fille, tout le monde étaient sains et saufs. Puis elle s’approcha de la jeune impératrice qui se mit à sa hauteur et la prit dans ses bras.
Mims : Soyez la bienvenue.
Quelques heures plus tard, Elora se retrouvait seule dans les jardins privés de Wiilow, tenant la flûte de Graydon dans ses mains. Mais lorsque Mims la rejoignit, elle s’essuya aussitôt les larmes qui coulaient sur son triste visage.
Mims : Il n’y a pas de honte à pleurer. Nous ne pouvons pas tout le temps être fortes.
Elora : Je… Tout ce pouvoir et je n’ai pas pu le sauver.
Mims : Il n’a pas agit pour être sauvé.
Elora lui sourit : Vous êtes tellement tous gentils et accueillants à mon égard. (Elle regarda la flûte). Je ne veux plus de sacrifices. Je dois apprendre à maîtriser cette magie.
Mims : Popa vous aidera. Maman s’est occupée de vous bébé avant de vous confier à Tir Asleen, je le ferai aujourd’hui. Même si vous n’êtes plus un bébé.
Toutes 2 se sourirent.
Lorsque Willow se retrouva seul avec Mims, il lui fit part de ses doutes.
Willow : Comment puis-je l’aider, je n’ai plus ma pierre, ma magie ?
Mims : Popa, Fine Raziel et Cherlindrea avaient foi en toi. N’oublie pas Elora t’a choisi.
Willow : Et si j’avais tout perdu. Elora serait la seule. Tant de responsabilités reposeraient sur elle.
Mims : La magie est en toi. Tu es le grand Aldwin. Et s’il en restait d’autres quelque part. Le monde est vaste.
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christophe76460 · 11 hours ago
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Aux urgences
Cette histoire se passe dans un hôpital de campagne où le chirurgien n'est pas sur place en permanence.
Un médecin entra à l’hôpital en hâte, après avoir été appelé pour une opération urgente.
Il répondit à l’appel, changea rapidement ses vêtements et alla directement au bloc opératoire .
Là, il trouva le père du garçon qui faisait les “cent pas ” dans le hall.
En voyant le médecin arriver, le papa s'écria :
“Pourquoi avez-vous pris tout ce temps pour venir ? Vous ne saviez pas que la vie de mon fils est en danger ?
Vous n’avez pas le sens de vos responsabilités ?
“Le médecin sourit et dit : “Je suis désolé, je n’étais pas dans l’hôpital
et je suis venu le plus rapidement possible après avoir reçu l’appel … Et maintenant,
je souhaite que vous vous calmiez afin que je puisse faire mon travail !”
“Me calmer ? Et si c’était votre fils vous calmeriez-vous ? Si votre propre fils meurt maintenant que feriez-vous ?” dit le père en colère.
Le médecin sourit encore et répondit : “Je dirai...
De la poussière nous sommes venus et poussière, nous retournerons, béni soit le nom du Seigneur.
Les médecins ne peuvent pas prolonger des vies.
Allez et prier pour votre fils, nous ferons de notre mieux par la grâce de Dieu."
"C'est facile de donner un conseil quand on n'est pas concerné "murmura le père.
L’opération dura quelques heures après lesquelles le médecin sortit satisfait et content.
“Merci Seigneur ! Votre fils est épargné.
Si vous aviez d’autres questions, demandez à l’infirmière !”
Une fois le médecin parti, le père dit à l'infirmière : " Pourquoi est-il si arrogant ?
Il ne pouvait pas attendre quelques minutes pour me parler de l’état de mon fils ?
"L’infirmière répondit, les larmes dans les yeux : “Son fils est mort hier dans un accident de voiture,
il était à l’enterrement quand nous l'avons appelé pour opérer votre fils.
Et maintenant qu’il a épargné la vie de celui-ci, il est reparti pour finir l’enterrement de son propre enfant !
Ne jamais juger personne parce que vous ne savez pas ce que celle-ci peut traverser en ce moment !
#Compassion #Empathie #Jugement #Urgences #Hôpital #Médecine #Seigneur
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tournesolaire · 16 days ago
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Blablabla
Aujourd'hui ça a été une JOURNÉE VRAIMENT TROP INCROYABLE
Genre vraiment
Il s'est passé tellement de choses
Ce matin au travail j'ai encore vraiment beaucoup parlé avec Dodo, à vrai dire je crois qu'on commence à vraiment se rapprocher et je m'emballe pas trop d'avance si jamais je me fais juste des idées mais AKFOZKZO JE SUIS TELLEMENT HEUREUSE ????
On a tellement d'intérêts en commun ??? C'est la première fois de toute ma vie que je peux parler de mes intérêts "niches" avec quelqu'un et ça fait tellement de bien à la petite fille en moi
Toute la matinée on a parlé d'archéologie, il m'a expliqué qu'il avait des contacts et des amis qui font des fouilles etc et QUI ONT DES FOSSILES CHEZ EUX ??? Il m'a montré des photos ??? IL VEUT M'OFFRIR UNE DENT DE DINOSAURE ???
UNE DENT DE DINOSAURE ????
Il m'a expliqué plein de trucs sur la région vis à vis des fouilles (que ce soit vis à vis de l'anthropologie ou de la paléontologie) et des minéraux qu'on peut trouver, parce que AH OUI, AI-JE PRÉCISÉ QU'IL S'INTÉRESSE AUSSI ÉNORMÉMENT AUX CRISTAUX ET AUX "BOKAYOUX" ??? Il m'a appris qu'on avait beaucoup de gisement d'améthyste (de très bonne qualité) en Auvergne par exemple parce qu'il y a très longtemps c'était une région volcanique avec de l'eau (j'ai pas forcément retenu tout ce qu'il m'a appris mais il m'a aussi parlé des ammonites françaises que le monde entier s'arrache par exemple), on a parlé un peu de l'histoire celte de notre ville etc c'était TROP INTÉRESSANT
A un moment donné, à cause d'une remarque que j'ai fait à Roxanne, on a aussi discuté des Amazones et c'était vraiment cool
On commence un peu à se chamailler comme j'aime le faire quand j'apprécie vraiment les gens et que je me sens vraiment à l'aise avec eux
Il m'a aussi demandé d'être celle qui "départagerait" dans le débat que Roxanne et Will avaient -> il m'a demandé de lui caresser les cheveux (et j'avoue Roxanne avait raison SES CHEVEUX SONT HYPER DOUX ???) D'ailleurs il avait l'air vraiment surpris quand je lui ai dit que je m'étais rasé le crâne hehe
En fin de matinée Céline a payé la galette et c'était vraiment chouette comme moment, il y avait toute la grande équipe, on était beaucoup
Il y avait 2 galettes
Dodo a eu la fève sur la première, c'était le roi
Il n'y avait plus que 3 parts sur la deuxième, je me suis resservie, et j'ai pris la plus petite part qui était un petit peu "arrachée" et qui avait l'air la plus plate pour éviter d'avoir la deuxième fève, j'avais pas envie qu'on nous chambre
J'ai bien choisi, les autres ont pris les parts restantes, j'étais persuadée que c'est Cameron qui serait le roi de Dodo
Raté
C'était moi, comme un fait exprès du destin
"Ooooooh tu es ma reine"
Il a mis la couronne sur ma tête en faisant attention à ma coiffure, c'était choupi
Il a décidé de laisser sa couronne en bas en réserve pour pouvoir la mettre quand il veut
Il sourit quand il me regarde et moi aussi (mais je veux pas me faire d'idées)
ET PUIS AUSSI
Ce matin
J'ai vu tous les petits chats de la portée 😭 ils sont tous tellement tellement adorables vraiment ils me font fondre
Mais
J'ai pas encore mon appartement (ça ne saurait tarder, j'espère)
MAIS
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J'ai trouvé mon petit chat 🥹
Il faut que je lui trouve un petit nom
Comme Dodo a dit c'est lui qui m'a choisi, il est venu dans ma réserve et il me regardait, il était très patient, et toute la matinée on s'est mutuellement tourné autour
Même s'il avait l'air un peu timide/peureux il était quand même assez curieux et je suis sûre que bientôt je vais pouvoir le prendre dans mes bras
Je veux vraiment vraiment le garder, j'espère que je pourrai vite emménager et qu'il sera pas trop tard, c'est mon petit bout d'amour (j'ai hâte d'être à demain pour aller le voir hehe)
(Dodo m'a dit qu'il fallait vraiment que je le prenne et qu'on a des solutions pour les récupérer même s'ils sont un peu peureux + on a des solutions pour ceux qui ne seront pas adoptés par les employés et ça ça me rassure un petit peu, j'espère juste qu'il ne leur arrivera rien dans les réserves)
Cet après midi aussi c'était super chouette
Je suis allée au soutien actif, j'ai trouvé une jolie serviette et une petite boîte My Melody, et un signe
La boîte était remplie de petits bidules, je l'ai ouverte en grand et j'ai tout renversé, je l'ai vidé
Je l'ai mise dans mon sac, et quelques minutes plus tard j'ai entendu un petit bruit métallique à l'intérieur
C'était le petit pendentif
Le pendentif de Marie
Exactement le même pendentif que j'avais trouvé comme par miracle dans la poche de mon treillis, le dernier jour de cours à la fac, après être allée à l'église et avoir demandé un signe pour savoir si j'étais sur la bonne voie
Je ne crois pas aux coïncidences
C'est formidable tout ce qui se passe
Aujourd'hui c'était aussi une petite ronde des souvenirs, à travers les différentes boutiques j'ai retrouvé des petits morceaux joyeux de mon histoire de vie
J'ai vu des jolies vitrines, j'ai acheté une superbe carte et j'ai ENFIN ADOPTÉ MON PETIT DINO EN PELUCHE
Et puis aussi
Je suis passée chez Poppy, ça faisait une éternité que je n'étais pas rentrée dans sa petite boutique
Et j'ai acheté une affiche MÉGA TROP SUPER COOL
Il y avait plein de vieilles affiches du Chien à plumes, c'était improbable, ça m'a fait sourire
Et puis il y avait celle là, jaune et si belle, j'ai tout de suite su que j'allais la prendre
J'ai discuté avec le monsieur du comptoir, il m'a demandé si je connaissais et on a papoté un peu
Il m'a dit qu'il y a travaillé pendant plus de 15 ans
ET IL M'A EXPLIQUÉ QUE CETTE AFFICHE SORTAIT TOUT DROIT DE L'IMPRIMERIE PARCE QU'ELLE FAISAIT PARTIE DES PROPOSITIONS QUI N'ÉTAIENT PAS SÛRES D'ÊTRE RETENUES POUR L'AFFICHE OFFICIELLE ??? Genre là j'ai une affiche "avant garde" hehe 💅✨
Enfin voilà voilà
Une très belle journée
Le soleil brillait fort et mon sourire aussi
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elisadufour · 2 months ago
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Fabienne la secrétaire cochonne
Ma secrétaire cochonne
  Je suis le gérant d’une boîte de BTP dans le sud de Paris. J’approche gentiment de la cinquantaine. Je suis marié et j’ai deux enfants. Je passe le clair de mon temps au bureau pour joindre les deux bouts. Ce qui implique que je n’ai pas vraiment trop de temps à accorder à ma femme. D’autant plus que la libido de ma femme est proche du néant. Je n’ai donc plus trop l’occasion de passer du bon temps avec elle. Mais mon appétit sexuel est toujours présent. En vingt ans de mariage, je n’ai couché qu’avec une autre femme qu’elle. Je ne considère pas que je l’ai trompé car il s’agissait d’une prostituée que j’avais rencontré lors d’un de mes déplacements professionnels.
  Mais depuis une semaine, une jolie brune a fait irruption dans ma vie ; il s’agit de ma nouvelle secrétaire. Elle s’appelle Fabienne et elle un peu moins de trente ans. Dès que j’ai posé mes yeux sur elle, je n’ai eu qu’une seule obsession ; celle qu’elle devienne ma maîtresse. Elle pose à première vue une belle poitrine et son sourire me fait facilement craquer. Il m’arrive même de me masturber à mon bureau en pensant à elle alors qu’elle est la bureau jouxtant le mien.
  Le premier jeudi après son arrivée,  je l’invite à manger avec moi à midi. Fabienne ne porte jamais de tenue provocante. Elle porte souvent un jean et un haut qui met parfaitement ses formes.
  À la pause de café, je vais la voir dans son bureau. Je toque à sa porte.
  -          C’est Gérard ! Je peux entrer ?
-          Oui, bien sûr, monsieur.
-          Ça va Fabienne. Tu te fais à ton nouveau travail ?
-          Oui, monsieur. Je voulais vous remercier de m’offrir cette opportunité de travail pour vous.
-          Je sais bien que tu es encore en période d’essai mais saches que tu peux me tutoyer. Il n’y que mes clients et mes fournisseurs qui me vouvoient.
-          D’accord,  mon.. Gérard.
-          Tu viens boire un café ?
-          Avec plaisir.
  On va donc dans la salle de pause. Je marche légèrement derrière pour mater son joli petit cul. On s’assoit à une table après avoir récupéré nos cafés à la machine.
  -          Tu sembles bien t’intégrer ici, Fabienne.
-          Oui, Gérard. Les gens sont plutôt sympas, ici.
  Je n’arrive pas à la regarder dans les yeux quand je lui parle. Mon regard est attiré par son décolleté. Elle ne semble pas le voir ou du moins elle ne m’en fait pas la remarque.
  -          Et côté cœur, ça se passe bien pour toi ?
  Fabienne se met à rougir.
  -          Pardon, je ne devrais te demander ça, Fabienne.  Excuses-moi.
-          Non, Gérard, ça ne me dérange pas. Je n’ai pas de relation stable en ce moment.
-          Pourquoi ça ?
-          Je n’ai pas un caractère très facile.
-          Pourtant, tu as l’air d’être une jeune femme douce et souriante.
-          Merci pour tes compliments. Comment te dire… j’épuise rapidement mes amants.
-          Tu m’intrigues, Fabienne. Dis-moi en plus.
-          J’ai des appétits difficiles à combler.
  Je sens mon cœur s’emballer. J’ai même un début d’érection. Ma nouvelle secrétaire serait-elle une salope ? Je pose délicatement une main sur la sienne. Elle me laisse la toucher. Elle me sourit. Je la regarde fixement dans les yeux.
  -          Tu aimes faire quoi, Fabienne ?
-          Afin de faire plus connaissance avec un homme,  j’aime bien le prendre en bouche.
-          Tu n’y vas pas par quatre chemins, Fabienne.  J’adore ta franchise.
-          J’ai rarement ma langue dans ma poche. Ça m’a quelques tours.
-          Tu me ferais une petite gâterie ?
-          Ici, Gérard ?
-          Non, à mon bureau.  On y sera plus tranquille.
  Elle regarde ma main et elle y voit ma bague de mariage.
  -          Tu es marié depuis longtemps ?
-          Ça va faire presque vingt ans. Ça te dérange ?
-          Je  n’ai pas trop l’occasion de faire ça avec des hommes mariés. Et après tout, te tailler une pipe ce n’est pas comme si tu trompais ta femme, non ?
-          Tu as raison, Fabienne. Ça fait tellement longtemps que je ne suis pas fait sucer… d’autant plus avec une jolie jeune femme comme toi.
-          Tu vas me faire rougir, Gérard.
  On finit rapidement nos cafés et on se dirige vers mon bureau. Ma queue est déjà bien en forme.
  On entre dans mon bureau. On baisse les stores et Fabienne ferme la porte de mon bureau à clé.
  -          Comme ça, on est sûr de ne pas être dérangé.
-          Mmm, viens jouer avec ma flûte,  Fabienne !
  Je m’assis sur ma chaise. Fabienne se met à genoux devant moi. Elle m’aide à baisser mon pantalon et mon boxer. Ma queue est déjà dressée. Cela fait sourire ma belle petite secrétaire.
  -          Tu as un bel engin, Gérard !
-          Elle n’attend plus que ta bouche, Fabienne !
-          Laisses-moi jouer avec avant de te faire cracher dans ma bouche.
-          Mmm, petite coquine. Fais-moi du bien !
  Fabienne retire son gilet ainsi que son t-shirt. Son soutien-gorge rouge met bien en valeur sa généreuse poitrine. Elle embrasse mon gland du bout de ses lèvres. Elle fait tourner sa langue autour de mon gland. Ma queue est vraiment dure. Elle retire lentement son soutien-gorge et elle vient serrer ma queue entre ses seins. J’ai droit à une bonne branlette espagnole. Ses seins sont fermes et doux. Je gémis doucement. Elle me regarde droit dans les yeux en me souriant. Fabienne sait comment faire monter mon excitation.  Elle lèche de temps en temps mon gland.
  -          Je crois que je t’ai suffisamment torturé.
  Elle se met finalement à me sucer.  Elle glisse lentement ma queue dans sa bouche. Elle serre ma queue entre sa langue et son palais. Elle me suce divinement bien. Elle me regarde droit dans les yeux.  Elle caresse mes boules. Je gémis en sentant sa bouche coulisser le long de ma queue. J’appuie sur sa tête afin qu’elle me fasse une gorge profonde. Mon gland vient taper au fond de sa gorge. Sa salive coule le long de ma queue jusqu’à mes boules. J’ai rarement été sucé aussi bien.
  -          Mmm, tu vas me faire cracher,  Fabienne oooh
  Je plonge bien ma queue au fond de sa gorge afin de décharger toute ma semence.  Je crache plusieurs jets de sperme. Fabienne s’étouffe presque en recevant autant de foutre au fondé sa gorge. Elle me garde prisonnière de sa bouche jusqu’à ce que je finisse de jouir. Elle aspire délicatement mon gland pour en extraire mes dernières gouttes. Mon orgasme est intense.  Elle libère ma queue et elle passe quelques petits coups de langue sous mon gland.
  -          Eh bien, ça devait faire longtemps que tu ne t’étais vidé les couilles,  Gérard !
-          Dans une bouche aussi accueillante, oui. Ça fait au moins trois jours que je n’avais pas craché.
-          Je suis heureuse de t’avoir soulagé, patron.
-          Merci, Fabienne. Et en plus, tu as une belle poitrine.
  Fabienne se rhabille. Je caresse sa poitrine par-dessus son gilet.
  -          Tu aimes les gros seins, Gérard ?
-          J’aime bien, oui. Ça te dirait de manger avec moi à midi ?
-          Pourquoi pas. J’ai déjà eu droit à mon apéritif.
-          Coquine ! Reviens vite dans ton bureau avant que ça commence à jaser. Je viendrais te chercher toute à l’heure.
-          OK, Gérard.
  Quand elle se lève, je viens lui donner une fessée.  Ses fesses ont l’air vraiment fermes. Elle ouvre les stores et elle va s’installer à son bureau.  Je remonte mon boxer et mon pantalon.
  Jusqu’à midi,  j’ai vraiment du mal à me concentrer m. Je repense au moment que je viens de passer avec ma belle secrétaire cochonne. Fabienne me transfère un appel de l’un de mes clients. On convient de se voir le lendemain soir afin de finaliser un nouveau contrat. Comme je sais qu’il est plutôt dur en affaires, je compte lui offrir un petit cadeau pour négocier ce contrat.
  À midi moins dix, je vais toquer à la porte de Fabienne.
  -          Tu viens, Fabienne.
-          Oui, Gérard.
-          On va prendre ma voiture.
-          Je te suis.
  On part donc vers le restaurant où j’ai l’habitude d’amener mes clients. On mange en tête à tête.
  -          J’ai une réunion afin de finaliser un nouveau contrat demain soir, Fabienne.  J’aimerais bien que tu m’y accompagnes.
-          Comme tu veux.
-          Merci… par contre j’ai autre chose à te demander.
-          Dis-moi, Gérard.
-          En fait, c’est un client qui est assez radin et j’aimerais que tu m’aides.
-          T’aider comment ?
-          Euh… tu peux toujours refuser mais…il faudrait que tu lui fasses un peu de rentre dedans.
-          Tu veux que je couche avec lui ? Il a quel âge ?
-          Euh… oui et je pense qu’il sera plus ouvert à négocier après avoir passé un agréable moment avec toi. Il doit avoir mon âge.
-          Je suis d’accord. Mais par contre,  tu voudrais que je porte quelque chose de sexy ?
-          Oui, Fabienne.
-          Je dois avoir quelques robes qui pourraient lui plaire.
-          Tu devrais en prendre quelques unes pour choisir ensemble laquelle j’aimerais que tu portes.
-          Bien sûr,  Gérard, comme tu veux.
  On repart vers ma voiture pour revenir au travail. Je matte encore son joli cul. On rentre dans la voiture mais je m’arrête quelques minutes après dans un petit bois. Il se met à pleuvoir.
  -          Tu fais quoi, Gérard ?
-          J’ai envie de toi… maintenant.
-          Il pleut dehors.
-          On peut faire ça sur la banquette arrière, Fabienne. Ne me dis pas non, s’il te plaît.
-          Je dois t’avouer que j’en ai envie aussi surtout t’avoir sucé.
-          Viens, alors !
  On se glisse avec plus ou moins d’aisance à l’arrière de ma voiture. Elle commence à retire son gilet.
  -          J’ai cru comprendre que tu aimais mes seins.
-          Oui, Fabienne mais, là, c’est plutôt à ta chatte que je pense.
-          Mmm mon cochon !
  Je baisse mon pantalon et mon boxer pour me branler pendant qu’elle se déshabille entièrement. Son sexe est parfaitement épilé. Elle se penche ensuite sur ma queue poir me sucer et me masturber.
  -          Mmm oooh, c’est bien plus agréable quand c’est une femme qui s’occupe de ma queue.
Je pose une main sur ses fesses nues et mes doigts viennent délicatement effleurer ses deux trous. En atteignant sa chatte, cette dernière est déjà légèrement trempée. J’y glisse facilement deux doigts dedans. Elle gémit tout en continuant à me sucer. Je sors mes doigts de sa chatte pour goûter à son jus d’amour.
  -          Tuas bon goût et en plus tu suces tellement bien, Fabienne mmm. Je vais te prendre en levrette,  ma petite coquine !
  Fabienne arrête donc de me sucer et elle se met en position, prête à se faire baiser. Je claque ses fesses et je met quelques coups de langue sur sa fente lisse. Ma queue est aussi dure que de la pierre. Je met donc derrière elle. Je fais glisser mon gland le long de sa fente avant de rentrer en elle en lui assénant un fort coup de rein. Elle se met à crier.
  -          AAAH, tu y vas fort, là !
-          J’ai tellement envie de te défoncer,  Fabienne !
  J’agrippe ses seins et je commence à la limer fort. Elle met son string dans sa bouche pour éternuer ses cris. Sa chatte est trempée mais je m’attendais à ce qu’elle soit un peu plus serrée. Cette petite salope doit aimer les grosses queues. Je ralentis un instant pour claquer ses fesses. Elle semble prendre du plaisir avec ma queue.  Je sens ses doigts s’occuper de son petit bouton de plaisir. Je tire ses cheveux en arrière.  Elle crache son string et elle m’embrasse à pleine bouche.
  -          Dis-moi que tu aimes ma queue, salope !
-          Oooh aaaah, oui j’aime ta bite, Géraaard !
-          C’est bien ! Mmm
  Je me régale de limer sa chatte. Cela fait tellement longtemps que je n’ai pas baisé avec une jeune femme de son âge. J’alterne entre des  coups de reins puissants et lents. Je sens peu à peu venir mon orgasme.
  -          Je vais remplir ta chatte,  petite salope ! Mmm
-          Aaah Gérard ! J’adore ta biiite ! Aaah ouiii !
  J agrippe fort ses hanches  et je finis par jouir en elle. Mon sperme inonde sa chatte de petite salope. Fabienne atteint à son tour son orgasme. Je sors ma queue de sa chatte et elle vient me sucer pour la nettoyer.
  -          Gérard, j’aime me faire baiser comme ça.
-          Tu es tellement belle, Fabienne. Je te prédis un grand avenir dans ma société.
-          Merci, Gérard.
-          Donnes-moi ton string et ton soutien-gorge, Fabienne ! À partir d’aujourd’hui,  tu ne devrais plus porter de sous-vêtements que tu viendras travailler.
-          Comme tu veux, Gérard.
  On se rhabille. Je met son string et son soutien-gorge dans la poche de mon pantalon. On repasse à l’avant de ma voiture et on se dirige vers le bureau.
  Je vais m’installer à mon bureau. Fabienne va dans le sien. Je laisse tranquille Fabienne durant l’après-midi. Je range ses sous-vêtements dans un tiroir de mon bureau.
  À la fin de la journée et dès que je me retrouve seul avec Fabienne  je vais toquer à sa porte. J’entre dans son bureau.
  -          Que puis-je faire pour toi, Gérard ?
-          Je voulais juste te souhaiter de passer de bonne soirée et n’oublies pas trop tenues pour demain.
-          Je sais. Passes une bonne soirée aussi.
-          À demain, ma petite cochonne.
  Je rentre donc chez moi. Mais ce que ne sais pas encore Fabienne, c’est que mon  client est un grand black.
  Le lendemain matin, j’arrive premier au bureau. Je sors le string et le soutien-gorge de fabienne. Je les pose sur mon bureau  et je me branle. J’y crache abondamment dessus. Je range les sous-vêtements de Fabienne.
  Je suis en train de téléphoner au client que l’on va rencontrer ce soir lorsque Fabienne se présente devant ma porte. Je lui fais signe de rentrer.  Elle porte un chemisier blanc avec une petite robe noire. Elle ferme la porte derrière elle. Je recule un peu ma chaise. Fabienne se met à genoux devant moi. Elle défait mon pantalon et elle sort ma queue. Elle commence à me sucer. Je continue à discuter malgré la langue de Fabienne qui s’occupe de mon gland. Elle me masturbe pour bien me faire durcir. Mon client m’informe qu’il viendra avec son adjoint le soir-même.  Mais je garde cette information pour moi. Je me retiens de gémir. Fabienne me fait une gorge profonde. Je sens sa salive couler le long feu ma queue.  J’appuie sur sa tête pour qu’elle prenne toute ma queue dans sa bouche. Mais si je me suis vidé tout seul quelques minutes auparavant ,  je sens qu’il me reste encore un peu de sperme à offrir à ma jeune secrétaire.  Je raccroche et Fabienne continue à me sucer. Elle me fixe du regard et elle me branle vigoureusement tout en gardant da langue sous mon gland. Elle me fait cracher ma semence dans sa bouche. Elle avale tout  sans hésitation. Elle se relève.
  -          Bonjour,  Gérard.
-          Salut, Fabienne. Je vo9s que tu t’es fait belle.
-          Merci.
  Elle remonte légèrement sa jupe pour me montrer qu’elle ne porte rien en dessous.
  -          Mmm, j’adore.  Et en haut ?
  Elle ouvre quelques boutons de son chemisier et elle sort l’un de ses seins.
  -          Oh, oui, parfait, Fabienne.
-          Tu étais avec qui au téléphone ?
-          Avec le client qu’on va voir ce soir.
-          On va au restaurant avec lui ?
-          Non. Il faudrait que tu commandes à manger pour ce soir chez un traiteur.
-          Je vais m’en occuper tout de suite.
-          Prévu quatre repas, Fabienne.
-          Pourquoi quatre ?
-          C’est un gros mangeur.
-          Ah, OK.
  Fabienne sort de mon bureau après m’avoir fait un léger bisou sur la bouche.
  Durant la matinée, je vais prendre un café et Fabienne me rejoint quelques instants après à la machine à café.
  -          Voilà,  j’ai tout commandé pour ce soir.
-          Tu es parfaite, Fabienne.
-          J’ai un petit sac avec des tenues pour ce soir. Tu veux que je les essaie dans ton bureau toute à l’heure ?
-          Oui, avec plaisir. Il faut que tu te fasses belle si on veut gagner ce futur contrat.
-          Tu peux m’en dire plus sur l’homme qu’on va voir ce soir ?
-          Ne sois pas si impatiente, Fabienne. Tout ce que je peux te dire c’est que tu ne risques pas de le laisser indifférent.
-          Si il aussi bien monté que toi, je vais bien me régaler.
-          Coquine ! Je pense qu’il va te plaire.
-          Il faudra que je mette des sous-vêtements,  Gérard ?
-          Ça dépendra de la robe que tu mettras.
  On repart travailler avant que mon envie de baiser avec Fabienne ne me reprenne.
  Je m’enferme dans mon bureau afin de pas trop être tenté de rejoindre Fabienne. Cette petite salope m’excite tellement. Elle vient tout de même toquer à ma porte vers midi. J’ouvre la porte pour la laisser entrer.
  -          Tu viens manger avec moi, Gérard?
-          Non, désolé,  Fabienne. Je dois finir un dossier mais ce serait sympa de ta part de me ramener un sandwich.
-          OK, Gérard.
  Avant de me laisser seul, elle remonte sa jupe pour me montrer ses fesses.
  -          Fabienne, tu es une sacrée coquine. J’ai hâte de choisir ta robe pour ce soir.
-          J’en ai choisi une qui est très provocante.  J’espère qu’elle te plaira.
-          Vas manger avant que je ne change d’avis et que je te baise dans la salle de réunion !
  Elle sort en affichant un grand sourire.
  Elle revient une heure après avec mon petit repas.
  -          Quand est-ce qu’on choisit ma robe, Gérard ?
-          Dès qu’on sera tous les deux seuls, Fabienne.
  Elle vient me faire discrètement un petit bisou avant de me laisser seul. J’appelle mon client pour finaliser notre rendez-vous du soir.
  Vers dix huit heures,  je me retrouve enfin seul avec Fabienne. Je vais la rejoindre dans son bureau.
  -          Viens dans la salle de réunion,  Fabienne. J’ai hâte de voir tes tenues.
-          J’arrive tout de suite,  Gérard.
  Elle me suit en prenant son sac. On s’enferme dans la salle de réunion. Je m’assois sur l’une des chaises et Fabienne se met rapidement nue devant moi. Elle affiche un grand sourire. Elle joue avec ses gros seins.  Je me met à bander. Elle remarque rapidement la bosse qui se forme dans mon pantalon.
  -          Tu veux que je te soulage, Gérard ?
-          Il faut que je garde mes forces pour tout à l’heure. Je compte bien m’amuser moi aussi.
-          Je comprends.
  Fabienne sort de son sac une robe noire à paillettes et elle l’enfile. Le haut de sa robe est quasiment transparent. Elle se met à tourner sur elle-même.
  -          Elle te plaît, Gérard ?
-          Oh que oui !
-          C’est la robe parfaite, Fabienne. C’est sûr qu’il va vouloir te sauter quand il te verra.
-          Je suis heureuse qu’elle te plaise. Je ne la porte que très rarement.
-          Elle met bien en valeur ta généreuse poitrine.
  Je me lève pour me coller contre elle. Je glisse une main sous sa robe et je ne peux m’empêcher de la doigter. On s’embrasse.
  -          Mmm. J’espère que j’aurais droit à autre chose que tes doigts dans ma chatte toute à l’heure.
-          J'en suis sûr. Tu aimerais que je te la mette dans le cul ?
-          Oui, Gérard. J’espère que vous me prendrez tous les deux.
-          J’ai bien fait de t’embaucher, Fabienne. J’ai rarement eu une secrétaire aussi sexy et cochonne que toi.
  Je glisse mes doigts couverts de mouille dans sa bouche. Elle les suce goulûment en me fixant dans les yeux. Elle caresse ma queue par-dessus mon pantalon. J’ai vraiment envie de la prendre. Nous sommes interrompus par l’arrivée du traiteur.
  Je vais récupérer les repas. Fabienne reste dans la salle de réunion. Je dépose mes paniers repas sur la table de la salle de réunion.
  -          Il arrive quand ton client ?
-          Il ne devrait pas tarder, maintenant.
-          J’ai terriblement envie d’une queue, Gérard !
-          Je le vois bien, Fabienne.
-          Tu peux te caresser en attendant même si tu es déjà bien mouillée.
  Fabienne s’assoit sur la table de réunion et elle relève sa robe. Elle caresse son petit bouton de plaisir ainsi que sa fente. Elle me fait vraiment bander.
  Je vois mon client se garer dans la parking. Je sors de salle pour aller l’accueillir.
  -          Tu veux que je vienne avec toi ?
-          Non, restes ici, Fabienne !
  Je vais à la rencontre de mon client. Il est accompagné d’un jeune homme d’une vingtaine d’années.
  -          Bonsoir, Gérard.
-          Bonsoir, Moussa.
-          Je te présente, Demba,  mon futur gendre qui est aussi mon adjoint. Il me remplacera quand je partirais à la retraite.
-          Enchanté de faire ta connaissance.
-          Tu m’as parlé d’une surprise quand on a discuté cet après-midi. C’est quoi ?
-          Vous pourrez voir par vous-même. Elle vous attend dans ma salle de réunion.
  On va donc rejoindre Fabienne.
  Moussa et Demba sourient en voyant Fabienne dans sa robe sexy.
  -          Mmm, Gérard,  j’adore ce genre de cadeau.
-          Je savais qu’il allait te plaire.
-          Comment s’appelle cette jolie brune ?
-          Je m’appelle Fabienne.
-          Moi c’est Moussa et voici Demba.
-          Enchantée de faire votre connaissance.
-          Tu es cent fois pris bandante que la dernière secrétaire de Gérard.
-          Gérard,  tu ne m’avais pas dit qu’ils seraient deux.
-          Je voulais t’en faire la surprise.
  Moussa s’approche de Fabienne.  Il pose directement une main sur sa poitrine.
  -          Mets-toi à poil, salope !
  Fabienne s’exécute. Les deux hommes sont ravis de découvrir Fabienne dans son plus simple appareil.
  -          Oh, salope, tu ne portes rien dessous ! Mmm. Tu as déjà baiser avec des blacks, Fabienne ?
-          Oui.
-          On va voir si tu suces bien !
  Moussa et Demba sortent leurs sexes de leurs pantalons. Fabienne semble ravie de voir deux aussi gros sexes. Elle commence à sucer Moussa tandis qu’elle branle Demba.
  -          Tu l’as trouvé où cette petite chienne, Gérard ?
-          Elle cherchait un boulot. Je n’ai pas hésité très longtemps à l’embaucher quand j’ai vu ses magnifiques atouts.
-          Tu l’as déjà baisé ?
-          Oui.
-          Mmm, salope, tu suces bien. Continues !
  Fabienne suce chacun son tour ses deux beaux blacks. Je bande comme un âne.
  -          Mets-toi sur la table, salope ! On va te baiser tous les trois !
-          Lequel d’entre vous va me prendre le  cul ?
-          C’est moi, salope ! Demba te prendra la chatte et tu suceras ton patron.
-          Mmm, j’adore me faire démonter le cul par un  black.
-          Oui, petite pute ! Tu vas la sentir ma grosse bite dans ton petit cul de blanche !
  On se met tous à poil. Demba s’allonge sur la table. Fabienne à un peu de mal à s’empaler sur sa queue.
  -          Oooh mmm, tu es bien monté.  Aaah oui
-          Oooh tu es aussi serrée que ma future femme. Tu es vraiment bonne, petite salope !
Moussa se met derrière Fabienne.  Il lui crache sur sa petite rondelle ridée. Il lui doigte le cul pour le préparer pour sa queue.  Je viens glisser ma queue dans sa bouche. Elle me suce toit en me fixant dans les yeux.
  -          Je vais te faire crier, petite salope ! Si tu aimes les grosses bites, crois-moi, tu vas être servie !
  Moussa pose son gland sur le petit trou de Fabienne. Il doit forcer in peu pour rentrer dans son cul. Fabienne ferme les yeux en sentant la queue de Moussa entrer dans son cul.
  -          Gérard,  baisses-lui la bouche pendant que je l’encule. Et toi, restes bien dans sa chatte !
-          C’est tout ce que mérite cette petite chienne !
-          Oh, putain qu’elle est serrée ! Mmm j’adore ! Ça me change du cul de ma femme !
  Je prends la tête de Fabienne entre mes mains et je lui assène de bons coups de queue dans la bouche. Elle se met à baver. Moussa se glisse de plus en plus loin en elle.
  -          Oh que tu es une bonne petite salope, toi ! J’adore ton cul ! Vas-y,  Demba ! Baises la fort on va lui remplir tous ses trous à cette petite chienne !
-          Ta chatte est trop bonne, salope ! Je vais bientôt t’inonder, sale chienne !
  Je lime la bouche de Fabienne. Son visage devient rouge. Elle a du mal à respirer avec mon gland qui vient taper au fond de sa gorge.
  Demba est le premier à jouir, il crache toute sa semence au fond de la chatte de Fabienne.
  -          Tu as déjà giclé, Demba ? J’espère que tu gicles moins vite avec ma fille !
-          C’est la première fois que je baise une blanche. Elle a des seins magnifiques.
-          C’est vrai que cette petite salope est bien foutue ! Mmm oooh je vais te remplir à mon tour.
  Je gicle au fond de la gorge de Fabienne juste avant Moussa. Il lui prend fort le cul jusqu’à ce qu’il lâche tout son sperme au fond des entrailles de Fabienne. Il sourit après avoir sorti sa queue du cul de Fabienne.
  -          Ton cul est bien ouvert, petite salope !
-          Vous avez fait tous les deux du bien. C’est bon de se faire baiser par des blacks… ça me change de celles de certains mecs.
-          Il faut que je me sente viser, Fabienne ?
-          Non, Gérard ! Tu me baises bien toi aussi.
  Seul Fabienne reste nue.
  -          Restes le reste de la soirée toute nue, Fabienne. Comme ça, ça sera plus facile de te baiser si l’un d’entre nous en a envie.
-          Comme tu veux.
-          J’adore les jeunes femmes obéissantes comme toi. Gérard a vraiment de la chance de t’avoir comme secrétaire.
-          J’ai aussi de la chance de l’avoir.
  Je discute avec Moussa et Demba au sujet du contrat. Il semble en clin à faire des concessions afin que je rentre facilement dans mes frais. Pendant ce temps-là,  Fabienne s’occupe des repas et elle installe tout sur la table.
  -          Mangeons, maintenant ! Tout ça m’a donné faim. Viens t’assoir sur mes genoux, Fabienne.
-          Comme tu veux, Moussa.
  Il pose une main sur la poitrine de Fabienne et une autre entre ses cuisses. Il la doigte tout en pinçant ses tétons.
  -          Tes seins sont bien fermes,  petite salope.
-          Ils sont naturels.
-          Tu es vraiment très belle, Fabienne.
Fabienne frotte ses fesses nues au niveau du sexe de Moussa. Elle le laisse la caresser.
  -          Mmm, tu as encore envie de ma bite,  petite salope ?
-          Oui, Moussa. Elle m’a déjà fait beaucoup de bien quand tu me la mise dans le cul. Je veux te sentir dans ma chatte maintenant.
-          Si il n’y que ça pour te faire plaisir. Lèves-toi pour que je puisse sortir ma bite.
  Fabienne soulève donc ses fesses. Elle se saisit de la queue de Moussa et elle guide son gland à l’entrée de son antre d’amour. Elle s’empale sur son membre dur.
  -          Mmm, c est bon d’avoir la bite d’un black dans la chatte. Ooh, tu es encore mieux monté de ton futur gendre.
-          C’est vrai que ta chatte est bien chaude, petite chienne. Mmm
  Fabienne fait doucement coulisser la queue de Moussa dans sa chatte. Elle gémit en mordillant ses lèvres. Il agrippe sa poitrine généreuse.
  -          Je vais te prendre en levrette, petite pute ! Mmm suces les deux autres cochons, salope !
  Moussa bascule Fabienne sur la table. Elle pose ses seins sur la table. Elles se saisit de ma queue et de celle de Demba. Elle nous suce chacun notre tour pendant que Moussa lui assène de puissants coups de reins. Son bassin claque contre les fesses de Fabienne.
  -          Oh mmm, je comprends pourquoi Demba n’a pas longtemps tenu. Puritain, ta chatte est trop booonne ! Mmm. Oui, salope !
  Demba rentre toute sa queue dans la bouche de Fabienne. Elle a du mal à respirer. Je me branle en le regardant se faire baiser par les deux blacks. Moussa la lime sans retenue. Il lui met des fessées.
  -          Mmm, tu vas me faire cracher, cochonne ! On va tous les tro8s arroser ton visage de sperme, Fabienne.
  Moussa sort de la chatte de Fabienne. Et vient mettre sa queue face au visage de Fabienne.  On se branle tous les trois vigoureusement. Fabienne nous sourit et elle semble impatiente de recevoir notre petit cadeau. Je suis le premier à gicler sur son visage. Mon sperme coule sur son front et ses joues. Elle passe la langue qurmto8r de sa bouche pour assez de récupérer un peu de ma semence. C’est au tour de Demba de gicler. Il couvre abondamment le visage de Fabienne. Moussa plonge son gland dans la bouche de Fabienne toit en continuant à se branler. Dès qu’il sent que son orgasme arrive, il sort sa queue de sa bouche et il vient déposer son sperme un peu partout sur le visage de fabienne. Fabienne affiche un grand sourire.  Elle passe ses doigts sur son visage pour récupérer le mélange de nos spermes.
  -          Ooh, tu m’as bien vidé, Fabienne !
-          Ta bite est vraiment merveilleuse,  Moussa.
  On se rhabille tandis que Fabienne reste encore nue.
  -          Tu as vraiment de la chance de travailler avec une salope comme Fabienne, Gérard !
-          J’en suis de plus en plus conscient. C’est vrai qu’elle cache bien son jeu.
-          J’ai hâte d’être à notre prochaine négociation de contrat.
  Je souris à Moussa et Demba. Fabienne essuie le reste de sperme qu’elle a sur le visage avec un kleenex.
  -          Je suis vraiment très heureuse d’avoir participé à cette négociation.
-          Nous aussi, petite salope !
  On se salue et ils partent rejoindre leur voiture. Je reste seul avec Fabienne.
  -          Grâce à toi, on a gagné un gros contrat.  Tu mérites bien une augmentation.
-          Je n’ai pas ça juste pour gagner plus d’argent. J’ai vraiment pris du plaisir à me faire baiser sauvagement.
-          J’ai bien vu, Fabienne.
  On s’embrasse pendant quelques secondes. Elle remet sa robe sexy. Et je la ramène à sa voiture.
  -          Passes une bonne fin de soirée, Fabienne.
-          Merci, Gérard. On se revoit Lundi.
-          Ça va être difficile de passer deux jours sans toi.
  Elle me sourit et je lui fait un dernier bisou avant qu’elle ne démarre. Après cette soirée mouvementée, je rentre chez moi rejoindre ma femme.
  A chacune de mes négociations, Fabienne est présente et grâce à ses dons, on arrive rapidement à gonfler notre carnet de commande. Aujourd’hui, Fabienne n’est plus ma secrétaire. Elle est devenue mon adjointe à part entière… mais aussi ma maîtresse.
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