#cachant
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lolochaponnay · 6 months ago
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basilepessoart · 6 months ago
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Bravo Silvia,
T'as RIEN compris. RIEN. Dégoût.
Anne me dit que c'est ton débile d'ex qui te force sous la menace à retomber dans ce que j'ai enfin réussi à te faire arrêter.
Tu demandes, Dieu agit, c'est compliqué ?
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camisoledadparis · 5 days ago
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on ne force quelqu'un à naître, mais on peut favoriser son éclosion en ne lui cachant pas le soleil
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pas-de-la-kaamelott · 1 year ago
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forever salé que ce personnage avec un énorme potentiel symbolique n’ai eu presque aucun développement durant la série et ait été rangé du côté des méchants alors qu’à la fuite finale du livre 6 on le voit clairement se barrer avec merlin
je suis tjr absolument deg que le père blaise se soit retrouvé chez les méchants sans explication de pk dans kv1 alors qu'il devait être dans les résistants. genre peut-être que si on avait eu kaamelott résistance il aurait fini par changer de camp mais en attendant on a zéro contexte et je trouve que ça colle pas du tout avec son caractère de la série.
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chic-a-gigot · 3 months ago
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La Mode nationale, no. 42, 17 octobre 1896, Paris. No. 10. — Costumes d'automne et d'hiver. Bibliothèque nationale de France
(1) Chapeau Alexandre, en velours vert myrte, orné en dessus par des coques de ruban vieil or retenues par une broche brillant. Devant, longue plume amazone couchée; sur le sommet deux hautes plumes d'autruche.
(1) Alexander hat, in myrtle green velvet, decorated on top with shells of old gold ribbon held by a shiny brooch. In front, long recumbent amazone feather; on the top two tall ostrich feathers.
(2) Petite toque de velours rubis, faisant pouf derrière, ornée devant d'un large nœud alsacien, coupé par un papillon cachant le pied d'une aigrette paradis.
(2) Small ruby ​​velvet hat, pouf-shaped at the back, decorated in front with a large Alsatian bow, cut by a butterfly hiding the foot of a paradise egret.
(3) Collet de chèvre de Mongolie, monté sur empiècement de castor; grand col Médicis roulant en Mongolie. Chapeau Chouberski en feutre noir, avec nœud alsacien retenu par une boucle, orné de quatre grandes plumes d'autruche.
(3) Mongolian goat collar, mounted on a beaver insert; large rolling Medici collar in Mongolia. Chouberski hat in black felt, with Alsatian bow held by a buckle, decorated with four large ostrich feathers.
(4) Chapeau bonne femme, entouré par une ruche de dentelle avec gros pouf de mousseline de soie sur chaque côté.
(4) Bonnet hat, surrounded by a lace ruffle with large chiffon pouf on each side.
(5) Toilette de visite en peau de soie abricot et satin noir. Corsage à pointe, montant et brodé, à col de dentelle montant; suede corsage, draperies en bretelles retenues par un chou de satin noir semblable. Manches papillon en satin noir sur manches peau de soie brodées; dessus de bras et ceinture corselet également en satin. Jupe nouvelle, plissée derrière, brodée dans le bas.
Petit canotier relevé orné de velours en jarretières et de grandes plumes en aigrettes.
(5) Visiting dress in apricot peau de soie and black satin. Pointed bodice, high and embroidered, with high lace collar; suede bodice, draperies in straps held by a similar black satin cabbage. Butterfly sleeves in black satin on embroidered peau de soie sleeves; upper arms and bodice belt also in satin. New skirt, pleated behind, embroidered at the bottom.
Small raised boater decorated with velvet in garters and large feathers in aigrettes.
Métrage: 14 mètres peau de soie, 3 mètres satin noir.
(6) Toilette de promenade, en lainage un vert émeraude. Corsage-plastron uni, boléro orné de boutons et garni tout autour par un galon russe. Jockeys à créneaux sur manches nouvelles à parements de galons; ceinture corselet semblable; ruche crénelée en galon autour du cou. Jupe plate, plissée derrière.
Toque de velours vert, ornée de rangs de perles, avec froufroutage de mousseline de soie et deux plumes princesse de Galles en dessus.
(6) Promenade dress, in emerald green wool. Plain bodice-plastron, bolero decorated with buttons and trimmed all around with Russian braid. Jockeys with crenellations on new sleeves with braid facings; similar corset belt; crenellated braid ruffle around the neck. Flat skirt, pleated behind.
Green velvet toque, decorated with rows of pearls, with silk muslin frills and two Princess of Wales feathers above.
Métrage: 10 mètres lainage grande largeur.
(7) Jaquette sac tout droite, coupée en long par des galons russes et reliée devant par deux pattes boutonnées. Le drap de la jaquette est relevé par de grands revers carrés et un col Médicis roulant en velours noir. Chapeau Louis XVI à bords retournés avec cache peigne en coques de ruban et grandes plumes d'autruche, posées en groupe s'élevant en aigrette au-dessus.
(7) Straight sack jacket, cut lengthwise with Russian braid and connected in front by two buttoned tabs. The fabric of the jacket is raised by large square lapels and a rolling Medici collar in black velvet. Louis XVI hat with turned-up edges with a comb cover in ribbon shells and large ostrich feathers, placed in a group rising in an aigrette above.
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valentinfougeray · 3 months ago
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https://www.instagram.com/valentinfougeray/
L’été s’en allait Sans crier gare, Comme il était venu, Cachant son cœur, Ses yeux, son âme, Recouvert D’un long manteau Blanc, autrefois bleu. Se délaissant parfois De quelques larmes, Attirant le regard, Éveillant la mémoire De ceux qui Ne voyaient qu’à travers Les souvenirs, Oubliant quelquefois Ce que deviendraient Ses jours À l’avenir _Valentin Fougeray_
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perduedansmatete · 9 months ago
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vous aussi vous allez sur votre compte en banque en cachant le montant avec votre main quand il s'ouvre ou c'est que moi?
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histoiresduninstant · 3 months ago
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𝑵𝒆𝒖𝒗𝒊𝒍𝒍𝒆𝒕𝒕𝒆 | Valse
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*↷◌ Info:
||Personnage : Neuvillette ||Origine : Genshin Impact ||Nombre de mots : 2 600 ||Inspiration musicale : Gramophone waltz de Eugen Doga et C'est ça l'amour de Cendrillon ||Synopsis : [T/P] et Neuvillette sont des amis de longue date. Alors qu'un passe ses journées à son bureau, l'autre est une aventurière aguerrie qui ne rêve que de nouveaux paysages et de nouvelles contrées à explorer cachant en leur sein de nombreux contes et histoires. Mais que ce cache-t-il derrière ce visage toujours impassible? 
⁎↣♡↢⁎
     3 mois. 
     3 mois d'attente. 
     3 mois de silence. 
     3 mois était la duration du voyage de sa chère amie, [T/P]. 3 mois durant lesquelles Neuvillette ne pourrait avoir de nouvelle de cette dernière, ni du dérouler de ses péripéties. 3 long mois à exercer sa fonction de juge; L'iudex infaillible de Fontaine. À passer cas après cas, à analyser crime après crime, jour après jour. Il s'agit là de sa fonction et de son rôle au sein de la société fontainoise, alors pourquoi, pourquoi durant ces 3 mois la tâche lui paraissait plus longue et laborieuse, plus lente et ennuyeuse? Ne remplissait-il pas cette fonction depuis bientôt trop longtemps pour qu'un changement de sentiment face à sa position ne soit visible? 
     Pour un être de son envergure, 3 mois ne représentait qu'un bref instant, et pourtant, l'absence de sa chère amie lui était douloureuse. L'enthousiasme que son doux visage arborait lui manquait, ses récit interminables détaillant le moindre instant de ses péripéties lui manquait terriblement. Ce silence qui régnait autour de lui, attabler derrière son large bureau, devenait assourdissant et oppressant. N'entendre que le simple bruit des pages tourner et la plume de son stylo écrire lui rappelait constamment cette solitude qui le suivait à longueur de journée. 
     Voyant la grandissante solitude du juge, son entourage le convia à plusieurs reprise à des après-midi thé où le but étant de le faire sortir de cette macabre solitude qui couvrait son visage et ternissait ses traits. Mais ce dernier rejetait l'invitation prétextant qu'un homme de la justice tel que lui ne pouvait laisser son jugement être influencer par quelconque activité futile. Et cette après-midi encore, Neuvillette avait décider de ce retirer afin de rester seul derrière sa paperasse administrative. 
     Néanmoins, il pouvait peut-être réussir à convaincre son entourage, lui-même était conscient que cette excuse était plutôt un bien nécessaire quant à cacher cette mélancholie et inquiétude qu'il ne cessait de nourrir à l'égard de son amie [T/P], partie bien trop longtemps en voyage. Et  aujourd'hui encore, son esprit ne pouvait se concentrer correctement, divaguant constamment. 
     Assis derrière son bureau, Neuvillette poussa un soupir, voyant très clairement qu'il n'arriverait pas à terminer le dossier sur son bureau. Fermant les yeux, il soupirant de nouveau, se leva et se plaça face à la grande fenêtre derrière son large pupitre. Dehors, le ciel était gris et nuageux, annonçant très certainement une pluie prochaine. Le fait de savoir que le temps se joignait à ses complaintes silencieuses le fit sourire tristement. Le vide qu'installait votre absence le rongeait de l'intérieur. Pour personne auparavant n'avait-il eu de telles pensées ou sentiments, ce qui les rendaient d'autant plus proéminant et de plus en plus difficile à contenir à votre égard, mais il le devait. Son jugement ce devait de rester neutre et impassible face à toute éventualité; la justice n'admettait point les sentiments humains. Et pourtant, il ne pouvait nier cette tendresse qui grandissait en lui envers votre personne. Il pouvait tant bien que mal essayer de se convaincre qu'il n'en était rien, son cœur en avait décidé autrement. 
     Ses yeux violets parcoururent la cité qui se dévoilait sous lui, ombrager par les nuages. Observant le quotidien des fontainois comme il en avait pris l'habitue récemment, un sentiment de mélancholie l'envahit alors, assombrissant ses yeux. Cette tendresse qu'il éprouvait devait-elle rester interdite de tous? Devait-il se taire et garder à tout jamais ce doux penchant pour vous sceller de ses lèvres? Mais, cette option lui paraissait douloureuse, mais le prix d'avouer son doux pêché lui laisserait probablement un goût d'amertume en bouche. Pour rien au monde il voulait se résoudre à s'éloigner de votre tendre personne. 
« Ma chère amie, voyez dans quel état vous me rendez à disparaitre durant 3 mois. Moi qui ne doit être qu'impassible, me voilà à laisser mon cœur dicter mes actes vous concernant. » 
     Il soupira de nouveau, décidemment, votre absence le tracassait plus qu'il ne voulait l'admettre. De sa main gauche, à l'aide de l'élément hydro, il représenta dans le creux de sa main une petite statue de vous, le sourire aux lèvres. Il regarda avec amour et bienveillance cette représentation de vous, avant de ne refermer sa main dans un point, faisant disparaître cette petite illusion de vous. Neuvillette ne savait pas s'il pourrait garder ce fardeau plus longtemps avant qu'il n'en devienne fou. 
« Ma tendre [T/P], à tournoyer dans mes pensées, vous aller me faire perdre l'équilibre. »
     Neuvillette murmura cette dernière parole avant de ce décider à revenir derrière son bureau, se remettant au travail. 
     Alors qu'il approchait de la fin de son dossier, il put entendre les pas décisifs d'une personne se dirigeant vers son bureau. Cela l'ennuyait légèrement, lui qui avait spécifier au garde qui se trouvait de l'autre côté de la porte de ne laisser entrer personne, à part en cas d'extrême urgence. De ce fait, il espérait ne pas être déranger. Seulement, un léger vacarme se fit entendre de l'autre côté de la porte et les voix montèrent en puissance. Depuis son pupitre, Neuvillette ne pouvait que distinguer des bribe de conversation ça et là sans trop comprendre la raison de ce qui semblait être une dispute. L'irritation monta tranquillement lorsque soudain, la porte s'ouvrit brusquement avant de ne se refermer dans un même vacarme sonore. Levant les yeux afin de savoir de qui il s'agissait, son cœur se serra automatiquement à la vue de sa tendre amie [T/P]. Il aurait voulu se lever afin de pouvoir vous serrer dans ses bras, mais le simple fait d'enfin revoir ce visage au trait si familier le rassura tout autan, faisant disparaître cette inquiétude qui le rongeait depuis trop longtemps. 
PDV [T/P]:
« Quelle tête de mule celui-là! Plus têtu serait difficile à trouver, franchement! AH, Neuvillette, mon cher ami, comme vous m'avez manquer durant ce voyage! Mais ne vous inquiété pas, cette petite aventure est riche en rebondissement, vous ne serez pas déçu!  »
- Je suis ravi d'apprendre que votre voyage c'est bien passé ma chère amie.  »
Neuvillette répondit tout en gardant les yeux rivés sur ses dossiers, ne m'adressant que de très bref regards ça et là. 
- Et vous toujours impassible à ce que je vois. Mon cher ami, à quand aurons-nous droit à un sourire de votre part? C'est à croire si les rumeur ne disent pas juste à votre sujet mon ami. dis-je en m'appuyant contre son bureau, lui tournant le dos. 
- Et que disent les rumeurs à mon sujets? 
- Aaaaahhh, soupirais-je, si vous saviez le nombre de petits ragots que l'on raconte sur votre personne afin d'animer nos petits après-midi thé, vous n'en reviendriez pas. Les gens se demandent même parfois si vous êtes bien un humain tant vos émotions sont indéchiffrables! Même moi qui vous connaît depuis maintenant assez longtemps, j'ai toujours un certain mal à vous cerner mon ami. Mais, je dois admettre que cela fait partie de votre charme. 
- Hmmm, et bien soit, si ces divers récits amusent les gens, alors il en est ainsi. répondit-il, le nez toujours plongé dans ses documents. 
- N'y a-t-il donc rien qui ne puisse ébranler cette impassible et stoïque façade qu'est la votre, monsieur Neuvillette? »
     En posant cette question, le ton de ma voix se fit plus doux et curieux, presque taquin. Me retournant pour maintenant lui faire face, je remarquai qu'il fit une pause, d'un bref instant, certes, mais assez visible pour casser la fluidité de ses mouvements. Cette question l'avait-elle déstabilisé? Et ce pourquoi? 
     De son côté, le cœur de Neuvillette se serra, ne connaissant que trop  bien la réponse à cette question. Toutefois, il préféra rester interdit, de peur qu'émettre une réponse ne révèle son amour interdit. 
     Face à lui, son regard toujours plongé dans ses écrits, je pris un instant pour observer son visage. Ses cheveux blancs parsemés de teintes bleu, ce visage composée de traits fins, et pourtant, prononcés, arborant une certaine austérité. Cette peau blanche comme de la porcelaine, ses yeux couleur améthyste qui vous dévisageait aux moindre regard. Je pourrais m'y noyer si je m'aventurais à y plonger mon regard trop longtemps. Et puis, il y avait cette bouche. Ah, le nombre de fois où mon esprit s'était égarer à imaginer la baiser tendrement! Hélas, je ne pouvais souhaiter une telle chose, un soupir s'échappant de ma bouche face à cette triste réalité qu'est la mienne. Aurais-je un jour le droit de lui avouer mon doux amour?
     Ne voulant continuer à ruminer ces pensées noires, je décidais qu'il s'agissait du bon moment pour me changer les idées. Je m'éloignais du bureau afin d'aller chercher dans mon sac un objet que j'avais trouver lors de mon voyage. Je sortis la pochette d'un vieux vinyle dont le titre avait complètement disparu, ne donnant aucun indication sur le contenu de ce dernier. 
« Neuvillette, regardez donc ce que j'ai trouvé lors de mon voyage: un vieux vinyle! Voudriez-vous bien en découvrir son contenu avec moi? » 
     Alors que je sortais le vinyle afin de le placer sur la platine du gramophone, je lançais quelques regards en direction de mon ami qui, à mon désarroi, n'avait pas bouger d'un poil ni énoncer une quelconque réponse. Plaçant la pointe sur le bord du vinyle, la mélodie commença alors à raisonner à travers toute la pièce. L'air y était doux et calme, comme un secret que l'on vous murmure à l'oreille à l'abris des regards. D'un pas léger, je me dirigeais vers Neuvillette, m'imprégnant du rythme de la valse que jouait le gramophone. Puis, me plaçant à son côté, je fis une révérence, lui présentant ma main droite, plongeant mes yeux dans les siens. 
« Me ferriez-vous le plaisir de m'accorder cette danse, Monsieur Neuvillette? » 
     Je pus voir le bout de ses oreilles se teinter très légèrement d'un rose pâle avant d'acquiescer à ma requête, se levant avant de ne prendre ma main dans la sienne. Puis, d'un geste vif et remplis de délicatesse, il nous rapprocha à l'aide de son autre main, la posant ainsi délicatement dans mon dos. J'eus le souffle coupé l'espace d'un bref instant face à cette prise de risque soudaine, non pas que cela puisse me déplaire. Ensuite, c'est les corps collés l'un contre l'autre que Neuvillette se mit à mener la valse, suivant le rythme lent de la musique. 
     Pendant ce moment d'intimité, mon cœur battait la chamade contre ma poitrine, et mes joues arboraient probablement désormais une teinte rosée. Nous ne nous quittions pas du regards, oubliant complètement l'environnement qui se trouvait autour de nous. Seule la musique et le mouvement de nos corps était important, tout le reste pouvait bien disparaître. 
     Alors que je savourais cette valse, les traits de Neuvillette s'assombrirent, cachant une peine inconnu. Un sentiment désagréable s'empara alors de moi, une inquiétude, ou peut-être la sensation d'avoir compris, d'avoir enfin eu la réponse que je redoutais le plus. Mes émotions se chamboulèrent dans ma tête, et mon cœur se serra. Malgré cette proximité, j'avais l'impression qu'un gouffre se formait entre nous, une plaie ouverte qui ne se refermerait jamais. Mes pas se firent alors plus hésitants, douteux, ne sachant comment finir cette valse qui plus tôt, avait un goût sucré. 
     Alors que la valse touchait à sa fin, je me retrouvais appuyé dos à son bureau, la respiration légèrement saccadée. Le visage de Neuvillette, à peine à quelques centimètres du mien, je pouvais sentir sa respiration lente et chaude sur mon visage. Le silence avait repris sa place dans la pièce, ajoutant une certaine lourdeur à l'atmosphère qui nos entourait. 
« Pourquoi cette mélancolie sur votre visage, Monsieur Neuvillette? dis-je dans un souffle. Le simple fait de murmurer ces quelques mots me plongeait dans une tristesse profonde, connaissant déjà le dénouement de cet amour interdit. 
- Car je porte un lourd secret. Un secret qui me ronge de l'intérieur tel une gangrène qu'il faut arracher. Hélas, je n'ai pas la force de le faire moi-même, ayant peur des conséquences de cet acte. » 
     Sa voix était plus douce que d'habitude, à peine plus haute qu'un murmure. Elle paraissait assurée, et pourtant, elle était tremblotante et fébrile, remplis d'émotions poignante, lui qui d'ordinaire avait un timbre neutre. Cette humanité nouvelle dans sa voix me fit chavirer tel un bateau pris dans une tempête en haute mer. Je restais muette, ne pouvant émettre aucune parole de peur que ma tristesse ne se fasse entende. Était-ce la fin? La rupture d'une relation qui n'avait même pas eu la chance de fleurir au grand jour? Non, ce n'était pas possible, pas maintenant, pas après avoir partager un moment d'intimité tel que celui-là. 
     Sans m'en rendre compte, le vinyle avait déjà silencieusement entamé la prochaine piste qui avait été graver dessus. Un rythme lent et suave enveloppa alors doucement la pièce, la réchauffant par la même occasion. Pourquoi un tel changement d'ambiance, c'est comme si l'air autour de nous se soumettait aux complaintes de Neuvillette. En effet, se dernier me regardait avec plus de tendresse et de pudeur que jamais, les joues rosées, comme un enfant embarrasser de dévoiler son petit secret. 
« Ma chère amie [T/P], pardonnez mon jugement hâtif, mais mon cœur ne serait en décider autrement. »
     À peine avait-il fini de prononcer cette phrase qu'il prit délicatement mon visage dans ses mains avant de ne poser ses lèvres contre les miennes dans un baiser rempli d'amour et de tendresse. Mes yeux se fermèrent automatiquement au contact, et je sentis une explosion d'émotion dans mon cœur, frémissant de bonheur. Les joues chaudes et le cœur battant, j'enlaçais Neuvillette de tout mon être. Le temps semblait s'être arrêté, et en cet instant, rien ne comptait plus que de sentir nos cœurs vibrer l'un contre l'autre et nos lèvres danser l'une contre l'autre. Puis, après de longues minutes, nous nous séparâmes à contre cœur, la respiration encore chaude et légèrement haletante de ce baiser passionnel. 
« Alors c'est ça, l'amour»
     Il murmura ces quelques mots qui lui étaient encore nouveaux, une excitation nouvelle brillait maintenant dans ses yeux violets. Il esquissa un léger sourire, ses yeux ne quittant jamais les miens. L'émotion nouvelle d'enfin pouvoir vivre cet amour me fit monter les larmes aux yeux, ne pouvant les retenir plus longtemps. Face à ce spectacle, nous ne pûmes nous empêcher de rire avec légèreté de la situation, soulager d'avoir enlever un poids de nos cœurs amoureux. 
« Je vous aime [T/P]. Voudriez-vous bien rester à mes côté encore quelques temps?
- J'avais peur que jamais vous ne me le demandiez. Moi aussi je vous aime Neuvillette. » 
𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓒'𝓮𝓼𝓽 𝓬̧𝓪 𝓵'𝓐𝓶𝓸𝓾𝓻
𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓛𝓮 𝓰𝓻𝓪𝓷𝓭 𝓐𝓶𝓸𝓾𝓻!
𝓛'𝓐𝓶𝓸𝓾𝓻 𝓺𝓾𝓲 𝓯𝓪𝓲𝓽 𝓬𝓱𝓪𝓷𝓽𝓮𝓻 𝓵𝓪 𝓿𝓲𝓮. 𝓛𝓪̀ 𝓭𝓪𝓷𝓼 𝓽𝓮𝓼 𝓫𝓻𝓪𝓼, 𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓙𝓮 𝓼𝓪𝓲𝓼 𝓭𝓮́𝓳𝓪̀... 𝓠𝓾𝓮 𝓶𝓸𝓷 𝓫𝓸𝓷𝓱𝓮𝓾𝓻 𝓮𝓼𝓽 𝓲𝓷𝓯𝓲𝓷𝓲!
𝓜𝓸𝓷 𝓬𝓸𝓮𝓾𝓻 𝓼'𝓪𝓯𝓯𝓸𝓵𝓮, 𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶...
𝓔𝓽 𝓳𝓮 𝓶'𝓮𝓷𝓿𝓸𝓵𝓮.
𝓙𝓮 𝓭𝓪𝓷𝓼𝓮 𝓼𝓸𝓾𝓼 𝓾𝓷𝓮 𝓹𝓵𝓾𝓲𝓮 𝓭'𝓮̨𝓽𝓸𝓲𝓵𝓮. 𝓣𝓾 𝓮𝓼 𝓬𝓮 𝓺𝓾𝓮 𝓳'𝓪𝓽𝓽𝓮𝓷𝓭𝓪𝓲𝓼, 𝓣𝓾 𝓮𝓼 𝓶𝓸𝓷 𝓻𝓮̂𝓿𝓮 𝓯𝓸𝓾!
𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓗𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶 𝓱𝓾𝓶... 𝓒'𝓮𝓼𝓽 𝓬̧𝓪, 𝓵'𝓐𝓶𝓸𝓾𝓻!
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lisaalmeida · 6 months ago
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Elle a gardé la douceur de cet amour, son éclat et ses silences jusque dans le fauve de sa chevelure, ses lèvres inconnues où dorment encore des baisers volés sont recouvertes de la poudre d'une âme éloignée. Elle est belle de cet amour immobile, si belle, mystérieuse de pensées et de larmes caressant un visage, elle ne montrera rien, comme les anges cachant parfois leurs ailes, à la face du vent elle affrontera les heures et les rêves solitaires, dans ses bras et ses mains elle étreindra le vide et le temps pour l'aimer encore, que la mer et sa vague protègent à jamais la beauté de cet amour caché.
Carole Riquet
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philoursmars · 2 months ago
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Avec Christine, on a fêté nos 40 ans d'amitié en faisant un voyage de 15 jours en Sicile. Basés à Catane, on fait une virée d'un jour à Taormine (Taormina)
Du Théâtre Antique, la vue est éblouissante...sauf sur l'Etna qui fait sa diva en se cachant derrière les nuages...(Ne devinerait-on pas son sommet perdu dans les nuages, sur la 3ème photo ?)
La petite fleur rouge est une Boerhavia coccinea (nul doute que je le savais avant !) et l'arbres un Caroubier.
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loeilbavard · 2 months ago
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Halloween et Mary Shelley
Il faut parfois un contexte.
L'année où Mary Shelley a écrit le roman Frankenstein était une année lugubre pour tous. Le volcan indonésien Tambora (avril 1815) a privé d'été les habitants de la planète. L'explosion avait été si violente que les poussières volcaniques sont restées en suspension pendant quelques années cachant le soleil et causant la famine partout Mary Shelley invente ce personnage fantastique dans ce contexte funeste en 1816. Le nom vient d'un château en Allemagne et un fragment de l'histoire d'un personnage qui a vécu dans ce château. Johann Conrad Dippel y aurait fait des expériences avec une huile animale qu'il décrivait comme un remède universel. Il avait aussi des théories sur le transfert d'âme d'un cadavre à un autre à l'aide d'un entonnoir.
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Le fameux château médiéval de Frankenstein est maintenant en ruines. La commune profite de son nom célèbre pour organiser des activités pour l'halloween.
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mrsines · 25 days ago
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Always And Forever
Chapitre 13 -> La bataille final partit 2
♥*♡∞:。.。  。.。:∞♡*♥ ♥*♡∞:。.。  。.。:∞♡*♥
Agatha était toujours agenouillée au sol, ses mains tremblantes caressant l'endroit où Rosalia avait disparu. Ses larmes coulaient sans retenue, son visage marqué par une douleur brute.
« Je vais la ramener... » déclara soudain Wanda, se tenant un peu en retrait, son regard empli de culpabilité.
Agatha leva la tête, ses yeux rougis fixant Wanda. « Comment tu comptes faire ça ? Tu as déjà détruit assez de vies, Wanda. »
Wanda baissa les yeux, mais elle prit une profonde inspiration et avança d'un pas. « Laisse-moi essayer. Je peux canaliser son essence. Je peux... je peux réparer ça. »
Billy, encore secoué, posa une main hésitante sur l'épaule de sa mère. « Tu es sûre que tu peux le faire ? »
Wanda détourna les yeux, incertaine. « Je dois essayer. Je le dois. »
Elle leva ses mains, qui commencèrent à s'illuminer d'une énergie rouge. Des filaments magiques crépitèrent dans l'air, s'enroulant autour de l'endroit où Rosalia avait été engloutie. Wanda ferma les yeux, concentrant toute sa puissance, son souffle devenant laborieux.
« Ramène-la, ramène-la, ramène-la... » répétait-elle comme une prière désespérée.
Mais alors que l'énergie grandissait, elle se heurta à une barrière invisible. Une onde de choc traversa la crypte, projetant Wanda quelques pas en arrière. L'énergie rouge s'éteignit brutalement, laissant derrière elle un vide oppressant.
« Non... » murmura Wanda, à bout de souffle. « Pourquoi ��a ne marche pas ? »
Agatha se releva lentement, sa colère prenant le dessus sur sa douleur. « Pourquoi ? Parce que c'est toujours pareil avec toi, Wanda ! Tu bricoles avec des forces que tu ne maîtrises pas, et à la fin, c'est toujours quelqu'un d'autre qui paye le prix ! »
Wanda recula, ses yeux s'emplissant de larmes. « Je ne voulais pas ça... Je voulais juste protéger Billy... Je voulais... »
Agatha avança vers elle, sa voix tremblante de rage. « Et maintenant, Rosalia est morte ! Parce que toi, avec ta magie, tu joues à être Dieu ! »
« Je m'en veux ! Tu crois que je ne m'en veux pas ? » hurla Wanda, des larmes roulant sur ses joues. « J'ai tout essayé pour la sauver ! J'ai essayé de réparer mes erreurs, Agatha ! »
Billy se plaça entre elles, les mains levées pour tenter de les calmer. « Arrêtez ! Ça ne ramènera pas Rosalia ! »
Wanda essuya ses larmes, regardant Agatha avec une expression désespérée. « Je... Je vais trouver un autre moyen. Je te le promets. Je trouverai un moyen. »
Agatha détourna les yeux, incapable de répondre, son cœur brisé par l'absence de Rosalia. Elle s'éloigna lentement, les épaules secouées par des sanglots silencieux.
Billy posa une main réconfortante sur l'épaule de sa mère, mais elle semblait perdue dans ses pensées, hantée par l'échec.
Dans la crypte silencieuse, la douleur de la perte résonnait plus fort que les mots. Et même si tous partageaient la même peine, leur unité semblait désormais fracturée par des émotions contradictoires : la colère, la culpabilité, et l'impuissance.
Alors que la tension s'épaississait dans la crypte, Malia s'adossa à un mur, ses mains tremblantes cachant son visage. Elle respirait difficilement, comme si l'air devenait insupportable à chaque seconde qui passait.
« Tout est de ma faute... » murmura-t-elle d'une voix brisée, attirant l'attention de Lilia, qui se tenait près d'elle.
Lilia posa une main réconfortante sur son épaule. « Malia, non... Ce n'est pas— »
« Si, Lilia ! » explosa Malia, se dégageant brusquement. « J'aurais dû lui donner mon sang. Je pouvais la sauver, je le savais au fond de moi. Elle serait devenue comme moi, mais elle serait vivante ! »
Sa voix tremblait de regret, des larmes roulant sur ses joues. « Mais j'ai hésité... J'ai eu peur. Et maintenant... maintenant elle est partie... »
Billy, toujours figé par l'émotion, leva un regard fatigué vers Malia. « Tu crois que c'était une solution ? Faire d'elle un vampire ? Ce n'est pas ce qu'elle aurait voulu. »
« Mais au moins, elle serait encore là ! » hurla Malia, frappant le mur avec sa main. « Je l'ai laissée mourir alors que j'avais le pouvoir de changer les choses. Je l'ai regardée se sacrifier, et je n'ai rien fait. Rien ! »
Lilia, bouleversée, s'approcha et tenta de prendre ses mains. « Malia, écoute-moi. Ce n'est pas ta faute. Elle a pris une décision, et personne n'aurait pu la faire changer d'avis. Pas toi, pas moi, personne. »
Malia secoua la tête, le regard perdu. « Tu ne comprends pas... Elle comptait pour moi. Plus que je ne l'ai jamais avoué. Et je n'ai rien fait. »
Agatha, qui était restée silencieuse jusque-là, releva lentement les yeux, ses propres larmes brillant dans la faible lumière de la crypte. « Rosalia n'aurait jamais accepté que tu fasses ça, Malia. Elle savait ce qu'elle voulait, même si ça nous brise. »
La vampire serra les poings, ses crocs se dévoilant instinctivement sous l'intensité de sa douleur. « Elle méritait de vivre, Agatha. Pas moi. »
Wanda, au bord des larmes, s'approcha maladroitement, sa culpabilité pesant comme une enclume. « Nous avons tous échoué... Mais blâmer chacun ne nous ramènera pas Rosalia. »
Malia tourna un regard glacé vers Wanda, ses yeux flamboyant d'un rouge menaçant. « Ne me parle pas de culpabilité, Wanda. C'est toi qui as attiré cette créature ici avec tes sorts tordus. »
Lilia intervint immédiatement, se plaçant entre elles. « Stop, Malia. Ça suffit. »
Mais l'émotion débordante de Malia était incontrôlable. Elle s'effondra dans les bras de Lilia, sanglotant violemment. Lilia la serra fermement contre elle, ses doigts caressant doucement ses cheveux pour apaiser sa douleur.
La crypte était plongée dans un silence pesant, chacun consumé par sa propre culpabilité et son chagrin.
Billy murmura finalement, brisant la tension : « Elle ne voudrait pas qu'on se déchire comme ça. Elle voudrait qu'on continue... qu'on trouve un moyen de réparer tout ça. Pour elle. »
Agatha hocha lentement la tête, mais son regard vide témoignait de la douleur qu'elle portait. « On va la retrouver, » dit-elle finalement, sa voix un murmure, mais emplie d'une détermination féroce. « Peu importe ce que ça coûte. »
Wanda ferma les yeux, inspirant profondément. « Si elle est toujours quelque part, je trouverai une solution. Je le jure. »
Malia, toujours blottie contre Lilia, serra les dents, un éclat sombre brillant dans ses yeux. « Elle doit revenir. Elle reviendra. »
Et dans la lourdeur de la nuit qui s'approchait, une promesse silencieuse s'éleva parmi eux : ils ne s'arrêteraient pas tant que Rosalia ne serait pas sauvée.
༺♡༻
Dans l'obscurité glaciale de la grotte, Rosalia était allongée, immobile, sur le sol humide et froid. Autour d'elle, l'eau semblait vivante, bougeant doucement comme en réponse à une énergie ancienne. Une lumière bleutée illumina soudain l'espace, et une silhouette majestueuse émergea des ombres : le demi-dieu de l'océan. Son corps scintillait de reflets aquatiques, et son regard brillait d'une sagesse insondable.
Il s'approcha lentement, sa voix résonnant comme un murmure d'écume sur la plage.
« Rosalia... » dit-il avec douceur. « Ton sacrifice, né de l'amour et du courage, a éveillé les forces les plus anciennes des océans. Mais ta destinée ne s'arrête pas ici. »
Il leva une main, et l'eau autour de Rosalia se mit à tourbillonner, l'entourant d'une aura éclatante. Lentement, son corps s'éleva dans les airs, bercé par les flots comme une feuille portée par la marée. Ses yeux s'ouvrirent, remplis d'un éclat azur surnaturel.
« Où... où suis-je ? » murmura-t-elle, désorientée mais étrangement apaisée.
Le demi-dieu répondit avec un sourire doux. « Là où les âmes les plus courageuses viennent pour renaître. »
Il entama alors un chant ancien, une mélodie envoûtante qui fit vibrer l'air et les eaux. Autour d'eux, des images prirent forme dans les flots : le sacrifice de Rosalia pour Billy, son amour pour Agatha, et ses souvenirs de Nicki. Chaque moment brillait d'une intensité poignante, comme des fragments d'étoiles emprisonnés dans l'eau.
« Ton amour inébranlable a touché même les dieux, » déclara-t-il. « Mais le monde a encore besoin de toi. Tu ne peux revenir telle que tu étais. Alors, je t'offre un don. Une nouvelle vie, une nouvelle force. »
L'eau se mit à graviter autour d'elle, formant des motifs marins lumineux sur sa peau, semblables à des tatouages divins. Ses cheveux prirent une teinte irisée, rappelant les vagues sous le clair de lune, et ses yeux brillèrent d'une intensité océanique.
« Je te nomme demi-déesse des marées, Rosalia. Une gardienne des océans et des cœurs. Avec ce pouvoir, tu as la force de protéger et de guider. »
Rosalia, émue mais troublée, posa une main sur sa poitrine. « Pourquoi moi ? » demanda-t-elle, sa voix empreinte de doute.
Le demi-dieu se pencha légèrement. « Parce que, même dans la douleur, tu as choisi l'amour. Mais cette fois, tu n'es pas seule. Et parce que l'amour que tu portes transcende les mondes, je t'offre une récompense. »
Il recula légèrement, les flots s'intensifiant autour de lui. La lumière dans la grotte se fit plus éclatante.
« Tu peux ramener une personne avec toi. Une âme que tu aimes profondément. »
Rosalia, stupéfaite, sentit son cœur se serrer. Une larme roula sur sa joue. Elle savait immédiatement qui choisir.
« Nicki... » murmura-t-elle, sa voix tremblante mais résolue.
Le demi-dieu hocha la tête avec gravité. « Une vie pour une vie. Une décision guidée par l'amour. »
Une vague massive monta soudain, éclatant en une lumière aveuglante. Dans cette lumière, une silhouette familière apparut. Un garçon, avec les traits doux et les yeux vifs de Nicki, se tenait devant elle, confus mais vivant.
« Maman ? » dit-il doucement, tendant une main vers Rosalia.
Rosalia, submergée d'émotion, se précipita pour l'enlacer, des larmes inondant son visage. « Nicki... mon bébé... »
Le demi-dieu les observa, un sourire bienveillant sur les lèvres.
« N'oublie jamais : avec ce pouvoir vient une grande responsabilité. Ton voyage ne fait que commencer. »
Il leva une main, et l'eau forma une spirale qui les enveloppa. Quand la lumière disparut, Rosalia et Nicki se tenaient dans un silence apaisant, encore dans la grotte, mais conscients qu'ils allaient bientôt revenir auprès des leurs.
Rosalia murmura, la voix emplie de gratitude : « Merci... »
Le demi-dieu inclina légèrement la tête avant de disparaître dans une dernière onde de lumière, laissant Rosalia et Nicki prêts à affronter un nouveau chapitre de leur vie.
Dans la grotte, Nicki ne lâchait pas Rosalia, ses bras enroulés autour de sa taille comme s'il avait peur qu'elle disparaisse de nouveau. Il releva la tête pour la regarder, son visage partagé entre émerveillement et confusion.
« Maman, est-ce que toi aussi, tu es... morte ? » demanda-t-il doucement, l'ombre d'une peur enfantine dans sa voix.
Rosalia prit une grande inspiration et posa une main sur sa joue. « C'est... compliqué, mon ange. Disons que je suis différente, maintenant. Je ne suis pas vraiment morte, mais je ne suis plus tout à fait humaine non plus. »
Nicki plissa les yeux, essayant de comprendre. « Alors... tu es quoi ? »
Un léger sourire traversa les lèvres de Rosalia. Elle se redressa légèrement, sa posture irradiant une grâce nouvelle, presque divine. « Je suis une demi-déesse, Nicki. Une gardienne des marées et des océans. »
Nicki cligna des yeux, abasourdi, avant qu'un sourire immense illumine son visage. « Une demi-déesse ?! C'est trop cool, maman ! » Il sauta presque de joie, ses mains serrées sur les siennes. « Ça veut dire que tu as des pouvoirs, non ? Genre, tu peux contrôler l'eau ou appeler des dauphins ?! »
Rosalia rit doucement, touchée par son enthousiasme. Elle serra son fils dans ses bras, laissant son cœur se remplir d'une chaleur qu'elle croyait avoir perdue à jamais. « Oui, quelque chose comme ça... mais ce n'est pas ce qui compte le plus. Ce qui compte, c'est que je t'ai retrouvé. »
Nicki la regarda, rayonnant de bonheur, puis demanda, avec une étincelle d'espoir dans les yeux : « On peut rentrer maintenant ? Je veux voir tout le monde, surtout Agatha ! »
Rosalia sentit son cœur se serrer légèrement. Elle caressa les cheveux de Nicki, un soupir échappant de ses lèvres. « Oui, on rentrera, mon chéri. Mais... je ne sais pas encore comment faire. »
Nicki fronça les sourcils, réfléchissant. « Mais tu es une demi-déesse, non ? Il doit bien y avoir un moyen. Peut-être que... »
Il fut interrompu par une vibration étrange dans l'air, comme un écho lointain d'une voix ancienne. Rosalia tourna la tête, son instinct divin éveillé. Les murs de la grotte semblèrent pulser avec une énergie familière.
« Peut-être que je n'ai pas à le faire seule, » murmura-t-elle, plus pour elle-même.
Nicki tira doucement sur sa main. « Tu crois que c'est le demi-dieu qui revient pour nous aider ? »
Rosalia secoua la tête. « Je ne pense pas. C'est autre chose... une connexion, une force qui m'appelle. »
Elle ferma les yeux, concentrant son énergie nouvellement acquise. Ses doigts effleurèrent l'eau qui ondulait autour d'eux, et un cercle lumineux se forma au sol, semblant réagir à sa volonté.
Nicki l'observa avec émerveillement. « Tu peux le faire, maman. Je crois en toi. »
Encouragée par ses mots, Rosalia se concentra davantage. Une vision fugace d'Agatha, de Malia, de Lilia, et même d'Emma traversa son esprit. Ils l'attendaient, pleins d'espoir et de désespoir mêlés. Une larme roula sur sa joue, mais elle garda sa détermination.
« Accroche-toi bien, Nicki, » dit-elle en serrant son fils contre elle.
L'énergie du cercle s'intensifia, une lumière éblouissante remplissant la grotte. Le chant de l'eau résonna autour d'eux, et en un instant, ils furent enveloppés dans une vague chaude et lumineuse, disparaissant de la grotte magique pour entamer leur retour vers le monde des vivants.
Dans un éclat de lumière aveuglante, Rosalia et Nicki disparurent de la grotte magique. Lorsqu'ils réapparurent, ils se retrouvèrent dans un lieu qu'ils connaissaient bien : le bord de la mer, près de la maison de Malia. Le vent marin caressait doucement leurs visages, et l'écho lointain des vagues semblait saluer leur retour.
Nicki, toujours accroché à Rosalia, regarda autour de lui avec des yeux écarquillés. « On est... de retour ? Vraiment ? »
Rosalia hocha la tête, les émotions se bousculant dans sa poitrine. « Oui, mon ange. On est rentrés. »
Mais avant qu'ils puissent profiter de ce moment, une voix tremblante et incrédule retentit derrière eux.
« Rosalia ? »
Elle se retourna et vit Agatha. Debout à quelques mètres de là, Agatha semblait figée, ses yeux passant de Rosalia à Nicki, sa main tremblant légèrement.
Rosalia sentit son cœur se serrer, mais Nicki, lui, ne perdit pas une seconde. Il se détacha de sa mère et courut vers Agatha.
« Agatha ! » cria-t-il avec enthousiasme, se jetant dans ses bras.
Agatha l'attrapa instinctivement, le serrant contre elle comme si elle craignait qu'il ne disparaisse à nouveau. Elle ferma les yeux, laissant échapper un sanglot qu'elle retenait depuis trop longtemps.
« Nicki... » murmura-t-elle, sa voix brisée par l'émotion.
Rosalia, quant à elle, restait en retrait, les bras croisés, observant la scène. Une vague de soulagement la traversa, mais elle savait que ce n'était que le début.
Nicki se tourna alors vers Rosalia, son visage illuminé par un sourire. « Maman, viens ! »
Rosalia hésita un instant avant d'avancer doucement. Agatha leva les yeux vers elle, ses larmes toujours visibles, mais son regard portait une confusion palpable.
« Comment... ? » murmura Agatha.
« C'est compliqué, » répondit Rosalia doucement. Elle posa une main sur l'épaule de Nicki, puis plongea son regard dans celui d'Agatha. « Mais il est là. On est là. »
Agatha lâcha un rire nerveux, ses doigts caressant machinalement les cheveux de Nicki. « C'est... irréel. »
Nicki, avec son enthousiasme habituel, brisa la tension. « Agatha, maman est une demi-déesse maintenant ! Elle est trop forte ! »
Agatha fronça légèrement les sourcils et regarda Rosalia avec un mélange de surprise et d'inquiétude.
« Une demi-déesse ? » demanda-t-elle, son ton incrédule.
Rosalia haussa les épaules. « C'est une longue histoire, mais oui. Et... ça vient avec des responsabilités. »
Avant qu'Agatha ne puisse répondre, une autre voix se fit entendre depuis la maison.
« C'était quoi cette lumière ? » cria Malia, suivie de Lilia, Emma, et même Wanda.
En un instant, tout le monde fut autour d'eux, les regards oscillant entre Rosalia, Nicki, et l'expression abasourdie d'Agatha.
Malia s'approcha, sa voix tremblante. « Rosalia... c'est toi ? »
Rosalia hocha doucement la tête. « Oui, c'est moi. »
Wanda, quant à elle, resta en retrait, son visage pâle et ses mains tremblantes. Elle n'osait pas s'avancer, son regard rivé sur Rosalia avec une culpabilité dévorante.
Rosalia le remarqua et, après un court silence, s'avança vers elle. « Wanda... »
Wanda secoua la tête, les larmes coulant sur ses joues. « Je suis désolée... Tellement désolée... »
Rosalia posa une main sur son épaule, son regard empreint de compassion. « Ce n'est pas de ta faute. Ce qui est arrivé... c'était bien plus grand que nous. »
Malgré tout, Wanda éclata en sanglots, et Malia la prit dans ses bras pour la réconforter.
Agatha, qui avait observé toute la scène en silence, se racla finalement la gorge. « Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? »
Rosalia se tourna vers elle, un léger sourire sur les lèvres. « Maintenant, on s'assure que cette île ne cache plus de surprises. Et on se bat. Ensemble. »
Tous hochèrent la tête, et pour la première fois depuis longtemps, une lueur d'espoir semblait illuminer le groupe.
Billy bondit de joie, incapable de contenir son excitation. Il attrapa Nicki et le souleva dans les airs. « Petit gars, t'es vraiment revenu, c'est dingue ! » Il le reposa avant de regarder Rosalia. « T'as réussi un vrai miracle, Rosalia. Merci... vraiment. »
Rosalia lui adressa un sourire tendre, mais avant qu'elle ne puisse répondre, Emma, qui avait les bras croisés et un sourire moqueur, lança une réflexion acerbe.
« Bon, on dirait que mes chances avec Rosalia viennent de se réduire à néant... à moins que quelqu'un change d'avis ? » Elle jeta un regard provocateur à Rosalia, son sourire s'élargissant en voyant l'expression indignée d'Agatha.
Nicki, qui observait la scène, fronça les sourcils. Il lâcha la main de Rosalia, s'avança et posa ses petites mains sur ses hanches, fixant Emma avec une intensité impressionnante pour son âge.
« Je sais pas qui tu es, toi, mais je vais te dire un truc. Mes deux mamans restent ensemble, compris ? Sinon... attention à toi ! »
Un silence stupéfait s'installa pendant une seconde, avant que tout le monde, hormis Emma, n'éclate de rire. Malia dut même se tenir à Lilia pour ne pas perdre l'équilibre.
« T'es un vrai héros, toi, » lança Billy en tapotant affectueusement la tête de Nicki.
Agatha, elle, se pencha pour attraper Nicki et le souleva, un sourire attendri éclairant son visage. « Écoute, petit, tu viens officiellement de devenir mon garde du corps. »
Nicki acquiesça avec sérieux, même si un sourire fier illuminait ses traits. « C'est mon job. »
Rosalia, les bras croisés, secoua la tête, amusée. « Nicki, tu ne devrais pas menacer les gens... même si c'est mérité. »
Emma, qui avait retrouvé un semblant de contenance, haussa un sourcil en fixant Rosalia. « Oh, je vois. Vous êtes une famille soudée. Très bien. Mais vous savez où me trouver si jamais... vous changez d'avis. »
Agatha lança un regard noir à Emma, mais cette fois, elle ne répondit rien. Elle serra Nicki contre elle et posa son front contre celui du garçon. « Merci pour ton soutien, mon champion. »
Nicki sourit fièrement avant de descendre des bras d'Agatha et de revenir auprès de sa mère. Il attrapa la main de Rosalia et leva les yeux vers elle. « Allez, maman. Faut qu'on protège Agatha et qu'on reste une vraie équipe. »
Rosalia échangea un regard complice avec Agatha avant de murmurer à Nicki : « T'as tout compris, mon ange. Toujours une équipe. »
Emma, de son côté, haussa les épaules, l'air faussement indifférent, mais on pouvait voir un soupçon d'agacement dans ses yeux.
Malia, qui n'avait rien raté de l'échange, glissa à Lilia avec un sourire en coin : « On dirait qu'Emma vient de rencontrer son plus grand rival. »
Lilia acquiesça en riant doucement. « Et c'est clairement pas gagné pour elle. »
༺♡༻
L'ambiance dans la maison était plus légère qu'elle ne l'avait été depuis des jours, chacun savourant un rare moment de paix. Mais au fond de leur esprit, ils savaient tous que la bataille n'était pas terminée. Rosalia, désormais demi-déesse, savait qu'elle devait rester forte pour sa famille... et pour tout ce qui allait encore venir.
Une fois rentrés à la maison, l'ambiance était tendue, mais apaisée par moments. Les rires de Nicki résonnaient dans les pièces, un rappel constant du miracle qui venait de se produire. Pourtant, dans un coin plus isolé, Agatha et Wanda se tenaient face à face, leurs regards lourds de tout ce qui n'avait pas été dit depuis longtemps.
Agatha croisa les bras, sa posture rigide et défensive. « Alors ? Tu veux qu'on parle ? » demanda-t-elle d'un ton presque cassant.
Wanda hésita un instant avant de hocher la tête. « Oui. Je pense qu'on doit le faire. »
Elles s'assirent à la table du salon, chacune de son côté, une distance presque palpable entre elles. Wanda ouvrit la bouche pour parler, mais Agatha leva une main pour l'interrompre.
« Avant que tu dises quoi que ce soit, je veux que tu saches une chose : je ne te pardonne pas, Wanda. »
Le visage de Wanda se crispa, mais elle resta silencieuse.
« Tu as fait des choix... Des choix qui nous ont tous coûté cher. Rosalia a failli mourir par ta faute. Mon fils... » La voix d'Agatha se brisa légèrement, mais elle reprit rapidement. « Mon fils a souffert, et moi aussi. Et tout ça, c'était à cause de toi. »
Wanda baissa les yeux, son visage marqué par la culpabilité. « Je sais, Agatha. Je sais que j'ai fait des erreurs, et je ne m'attends pas à ce que tu me pardonnes. Mais je suis prête à tout pour essayer de réparer ce que j'ai brisé. »
Agatha laissa échapper un rire amer. « Réparer ? Tu crois que c'est possible, ça ? Ramener Nicki et Rosalia n'efface pas ce qui s'est passé. »
Wanda releva la tête, son regard brillant de larmes qu'elle refusait de laisser couler. « Non, ça n'efface rien. Mais je peux essayer d'être meilleure. Pas pour toi, pas pour moi, mais pour Billy. Pour Nicki. Pour eux. »
Agatha l'observa longuement, scrutant chaque expression sur le visage de Wanda. Finalement, elle soupira, passant une main fatiguée dans ses cheveux.
« Écoute, je ne te pardonne pas, et peut-être que je ne le ferai jamais. Mais... je veux bien passer à autre chose. Pour eux. Pour Rosalia, pour Nicki. On a assez de problèmes comme ça sans ajouter nos querelles. »
Wanda hocha la tête, reconnaissante. « Merci. C'est déjà beaucoup. »
Agatha se leva, signalant que la conversation était terminée. Avant de partir, elle s'arrêta et se retourna une dernière fois.
« Si tu fais encore du mal à quelqu'un que j'aime, Wanda... il n'y aura pas de prochaine fois. »
Wanda acquiesça sans un mot, consciente que cette conversation était un fragile premier pas vers une paix incertaine.
La nuit tombait doucement sur la maison, et tout le monde semblait s'être dispersé après les événements intenses de la journée. Malia était assise sur le canapé du salon, le regard perdu dans les flammes dansantes de la cheminée. Lilia entra discrètement dans la pièce, portant une tasse de thé.
« Tu es encore là ? » demanda Lilia, un sourire léger sur le visage.
Malia tourna la tête et haussa les épaules. « Je réfléchissais. Trop de choses se sont passées... J'ai besoin de calme. »
Lilia s'approcha et tendit la tasse. « Tiens, ça t'aidera à te détendre. »
Malia accepta la tasse avec un sourire timide. « Merci, Bambina. Tu es toujours là quand j'en ai besoin. »
Lilia rougit légèrement, mais s'installa à côté de Malia sur le canapé. Les deux femmes restèrent silencieuses un moment, savourant la chaleur du feu. Puis, Lilia brisa le silence.
« Tu sais, tu n'as pas à tout porter seule. Je vois bien que tout ça te pèse... mais tu peux te reposer sur moi. »
Malia tourna les yeux vers elle, touchée par ses mots. « Tu dis ça si facilement, mais c'est pas si simple... »
« Pourquoi ? » insista Lilia doucement.
Malia hésita, cherchant ses mots. « Parce que... tu comptes pour moi. Et je ne veux pas t'entraîner dans ce chaos. »
Lilia sourit et posa une main sur celle de Malia. « Trop tard, Bambina. Je suis déjà là. »
Malia sentit son cœur s'accélérer. Elle baissa les yeux sur leurs mains entrelacées et murmura : « Tu es vraiment spéciale, tu sais ça ? »
Lilia haussa un sourcil, taquine. « Je sais. Mais continue, ça fait toujours plaisir de l'entendre. »
Malia rit doucement, et pour la première fois depuis longtemps, son sourire semblait sincère.
« Sérieusement, Lilia. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi... »
Lilia se pencha légèrement, rapprochant leurs visages. « Tu n'as pas à le savoir. Je suis là. Toujours. »
Leurs regards se croisèrent, et un silence chargé d'émotion s'installa. Lentement, Malia se pencha en avant, ses yeux cherchant une approbation silencieuse. Lilia répondit à son geste, réduisant la distance entre elles jusqu'à ce que leurs lèvres se rencontrent dans un baiser tendre et sincère.
Le monde sembla disparaître autour d'elles, le feu crépitant en arrière-plan. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, Malia murmura, un léger sourire sur le visage :
« Je crois que j'avais besoin de ça plus que je ne le pensais. »
Lilia lui caressa doucement la joue. « Moi aussi, Bambina. Moi aussi. »
Elles restèrent enlacées, savourant ce moment de répit et de douceur au milieu du chaos qui les entourait.
La nuit était tombée sur la maison, et tout le monde avait fini par se calmer après une journée mouvementée. Dans la chambre d'Agatha, une scène de tendresse inattendue prenait place. Nicki, épuisé mais rayonnant de bonheur, s'était installé au centre du lit, tenant fermement la main de sa mère, Rosalia, et d'Agatha, qui s'était laissé convaincre de partager ce moment.
Nicki bailla longuement, ses yeux se fermant par à-coups. « Je suis tellement content qu'on soit tous ensemble... Vous savez, je crois que c'est la meilleure nuit de ma vie. »
Rosalia, couchée sur le côté, le regard attendri, passa doucement sa main dans les cheveux de son fils. « Je suis heureuse aussi, mon cœur. Dormir près de toi me rappelle à quel point je t'aime. »
Nicki tourna la tête vers Agatha, qui le regardait avec un mélange d'amusement et de gêne. « Et toi, maman Agatha ? »
Agatha haussa un sourcil en l'entendant l'appeler ainsi, mais elle ne put retenir un sourire sincère. Elle prit une profonde inspiration avant de poser une main sur la couverture. « C'est... agréable, Nicki. Et je crois que tu m'as fait craquer avec ton sourire. »
Nicki éclata de rire, visiblement ravi. « Alors, c'est décidé ! On va dormir comme ça tout le temps ! »
Agatha roula des yeux, mais son sourire restait bien présent. « Ne pousse pas ta chance, jeune homme. Ce n'est qu'une exception. »
Rosalia lui lança un regard espiègle. « Oh, Agatha, tu dis ça maintenant, mais je parie que tu seras la première à demander une autre nuit comme ça. »
Agatha fronça les sourcils, mais ses joues rosirent légèrement, ce qui fit sourire Rosalia.
Nicki, ignorant leur échange, s'étira avant de se blottir contre Rosalia, posant sa tête sur son épaule. « Je vous aime toutes les deux. Vraiment. Je veux que ça reste comme ça pour toujours. »
Rosalia embrassa doucement le sommet de la tête de son fils, les larmes lui montant presque aux yeux. « Nous t'aimons aussi, Nicki. Plus que tout au monde. »
Agatha, un peu mal à l'aise avec tant de démonstrations d'affection, glissa néanmoins une main rassurante sur l'épaule du garçon. « Tu es un sacré gamin, mais... je suis heureuse que tu sois là. »
Nicki bailla à nouveau, ses yeux se fermant doucement. La pièce s'emplit d'un calme réconfortant, ponctué par les respirations lentes de l'enfant endormi.
Rosalia leva les yeux vers Agatha, qui était restée droite, immobile. Elle murmura doucement pour ne pas réveiller Nicki. « Tu peux te détendre, tu sais. Personne ne te jugera. »
Agatha soupira légèrement avant de se glisser un peu plus sous les couvertures. Ses yeux rencontrèrent ceux de Rosalia, et un moment de compréhension silencieuse passa entre elles.
« Merci, » murmura Agatha.
« Pour quoi ? » demanda Rosalia, surprise.
« Pour me laisser une place ici. Avec toi, avec lui. Je ne savais pas à quel point j'avais besoin de ça. »
Rosalia sourit tendrement. « Tu fais partie de cette famille, Agatha. Et ça ne changera jamais. »
Agatha hocha la tête, émue malgré elle, et se laissa aller à poser son front contre celui de Rosalia, un geste doux et intime.
Alors que la nuit avançait, les trois restèrent enlacés dans cette sérénité nouvelle, une famille reconstruite dans l'amour et la complicité.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
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crimson-veil-rpg · 7 months ago
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Ici, nous jouons le jeu des mystères et faux semblants, où chaque personnage conserve soigneusement ses petits secrets qu'il dévoile le soir venu. Voici quelques clefs pour le bon fonctionnement du système de jeu. ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. .·:¨ ¨:·. ☾ .·:¨ ¨:·. .·:¨
FICHES DE PERSONNAGES
Chaque personnage dispose de deux fiches de présentations différentes et possède un Prénom et Nom humains, ainsi qu'un Nom de créature ou pseudonyme/nom de code :
Une présentation courte de sa face humaine visible par tous.tes. Elle comprend les infos générales (nom, prénom, origines, etc.), ainsi qu'un espace libre (anecdotes, mini chronologie, etc.) qui vous permet de dévoiler les informations nécessaires et que vous jugez utiles pour les autres joueurs.euses. Cette fiche ne doit en rien dévoiler la véritable nature du personnage.
Une présentation de sa face surnaturelle comprenant les informations générales (nom véritable/pseudonyme, espèces, organisation et rôles, métiers véritables, etc.), ainsi qu'une chronologie. Cette fiche est à poster sous balise hide le temps d'être validée. Elle est ensuite déplacée dans la catégorie secrète concernant le personnage.
Attention toutefois, si votre personnage fait partie d'une organisation, les informations liées à cette organisation devront également être dissimulées aux membres de l'espèce de votre personnage.
Il vous est également demandé de nous fournir un résumé succinct de l'aspect surnaturel. Ce dernier sera classé dans un répertoire grâce au pseudonyme secret, de manière à avoir une idée des types de personnages se cachant sur le forum.
CATÉGORIES SECRÈTES Des zones secrètes sont disséminées sur le forum, notamment une catégorie par espèce (exit pour les êtres humains) et une par organisation. Ce qui signifie que vous pouvez ainsi vous lier aisément avec d'autres personnages d'une même espèce ou d'une même organisation. Un espace y est aménagé de manière à déplacer la fiche surnaturelle.
FONCTIONNEMENT EN JEU Les sujets possédant des éléments surnaturels devront être postés sous hide pour plus de mystère. Pour rendre le surnaturel omniprésent et ajouter de la difficulté, plusieurs animations sont mises en places :
Une roulette de rp où le PNJ fournit une situation donnée (souvent un peu piège) en vous attribuant un ou plusieurs partenaires au hasard.
Des missions à accomplir par organisations et espèces avec petites interventions du PNJ de temps à autres.
Un formulaire de demandes d'interventions de PNJ (nous interviendrons alors avec des créatures pnj externes, essentiellement non-jouables).
GROUPES Le forum est composé de quatre groupes représentant des degrés de suspicion de dangerosité. Dès la validation, votre personnage intègre le groupe des non-suspects. Chaque mois, vous aurez la possibilité de répondre à un formulaire en nous résumant les actions en jeu que le personnage a eu à faire et pouvant mettre à mal sa couverture. Attention qu'il sera aussi possible de dénoncer vos partenaires sur les actions de leurs personnages. Sur cette base, votre personnage peut-être amené à entrer dans un groupe à plus forte suspicion ou de danger avéré.
QUESTIONS ET DEMANDES Si les questions sont globales et ne risquent pas de mettre en péril l'identité véritable de votre personnage, un sujet est à votre disposition. S'il s'agit de questions pointilleuses en rapport au personnage (ou la jouabilité d'un futur personnage), vous devez impérativement passer par message privé au PNJ. Il en va de même pour les demandes de changements, de double comptes & compagnie. Pour ce qui est des invités, deux options s'offrent à vous : l’inscription (même temporaire) afin de poser vos questions en privé au staff ou via une adresse mail créée uniquement à cet effet.
PRÉLIENS Les préliens et scénarios sont également à envoyer par MP au pnj qui les repostera de manière anonyme. La forme des préliens est à voir au cas par cas, mais devra obligatoirement dissimuler l'une des deux identités (humaine ou créature selon ce qui est le plus pertinent). Toute personne tentant un prélien devra se manifester au staff de manière à être mise en relation avec lea créateurice.
15 notes · View notes
coolvieilledentelle · 10 months ago
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Rusé comme un renard canard
C'est une mission périlleuse, mais nous allons relever le défi en vous proposant une délicieuse tarte au boudin noir de canard et aux pommes qui saura conquérir les palais les plus récalcitrants !
Tout d'abord, laissez-moi vous dire que les enfants ont parfois des goûts étranges. Ils sont capables de manger des cailloux (comme les canards) et de la pâte à modeler, mais le boudin noir ? C'est une autre histoire ! Alors, préparons-nous à ruser en cachant le boudin noir de canard dans une délicieuse tarte aux pommes.
La recette
Recette pour 6 personnes
Niveau : moyen                                          
Temps de préparation : 20 min 
Temps de cuisson : 1h     
Les ingrédients :        
600gr de boudins noirs de canard de Chez Morille
1 rouleau de pate feuilleté  
2 pommes     
2 pommes de terre
3 oignons   
50gr de beurre
3c. à soupe d’huile d’olive     
1c. à soupe de moutarde
1c. à café de Pineau des Charentes (Pssst... On vous conseille les Frères Moines)
Sel   
Poivre
Un plat pour les petits et les grands !
1) Préchauffez le four à 150 °c.
2) Épluchez les pommes. Les enfants adorent les pommes, c'est universel. (Isaac Newton a découvert la gravité grâce aux pommes, et c’est pas rien…)  
3) Découpez les en dés et faites de même pour les pommes de terre.
4) Dans une sauteuse, faites fondre le beurre et laissez dorer les dés sur feux doux pendant 5 minutes en remuant de temps en temps. Salez, poivrez et poursuivez la cuisson pendant 5 minutes. Réservez.
5) Épluchez et émincez les oignons. Faites-les ensuite dorer avec l’huile dans une poêle sur feu doux pendant quelques minutes. Ajoutez le pineau (et servez-vous un verre), mélangez et réservez.
6) Découpez notre délicieux boudin de canard Chez Morille en rondelles. Si vous voulez jouer la carte de l'authenticité, expliquez à vos enfants que c'est un plat qui remonte à l'époque d’Astérix et Obélix et que c’est un peu comme la potion magique ! (C’est riche en fer).
7) Foncez un moule à tarte avec la pâte feuilletée. Étalez la moutarde sur la pâte feuilletée puis ajoutez le mélange aux pommes. Disposezles rondelles de boudin et les oignons sur la pâte. 
8) Laissez cuire 40 minutes au four
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chic-a-gigot · 4 months ago
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Cover details
La Mode nationale, no. 36, 11 septembre 1897, Paris. No. 1. — Chapeau de jeune femme. Bibliothèque nationale de France
No. 1. — Chapeau de jeune femme en feutre gris, s'abattant légèrement sur le front en relevant sur les côtés. Devant, grande plume d'autruche très frisée et couchée. Sur le côté, nœud de velours noir, retenu au milieu par une boucle de strass et cachant le pied d'une autre plume blanche, retombant sur le côté; voilette de tulle blanc.
No. 1. — Young lady's hat in gray felt, falling slightly on the forehead and rising at the sides. In front, large ostrich feather, very curly and lying down. On the side, black velvet bow, held in the middle by a rhinestone loop and hiding the foot of another white feather, falling on the side; white tulle veil.
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contremineur · 1 year ago
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Monika Cichoszewska, En cachant un désir
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