#cachée au fond de moi
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it’s always sara bareilles for me -
there’s something about the combo of “Send Me the Moon” (the set up) into “Chasing the Sun” (the gut punch) that gets me every. damn. time.
and “She Used to Be Mine” is so magical, i will also cry during the french version
(if you haven’t yet heard”Cachée au fond de moi,” you absolutely should. you can thank me later.)
If yes, tell me what it is in the tags!
#sara bareilles#chasing the sun#she used to be mine#cachée au fond de moi#marie-eve janvier#waitress musical#Spotify
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«Je l’ai aimé parce que rien n’était fait pour.
Parce qu’il se moquait bien d’être séduisant avec moi. Parce que faire des efforts pour plaire au monde semblait ne pas faire partie de ses volontés.
Parce qu’il avait quelque chose de triste bien caché au fond de l’âme. Il avait dû naître comme cela, lui aussi, avec cette nostalgie collée aux poignets.
Je l’ai aimé parce que ses yeux observaient tout sans être retenus par rien. Parce qu’il puait la liberté. Parce qu’il était prisonnier.
Parce qu’il y avait sur ses lèvres un peu d’amertume et beaucoup de tendresse, de l’amour qui a pleuré et l’envie de la passion. Parce qu’il parlait peu. Parce que lorsqu’il parlait, j’avais envie d’écouter. Je ne me souviens pas avoir aimé les mots comme l’eau, qui débordent. Il était nu, même habillé. Pudique de son âme et de son corps. En y regardant de près, je l’ai immédiatement soupçonné de ne pas trop s’aimer. Je l’ai aimé à sa place. J’avais de la place dans le coeur. Il y avait, au fond de son regard, un vieux truc perdu, hagard. J’avais envie de l’aider à le retrouver. Il souriait peu. Pourtant, lumineux. Il me faisait rire sans jamais essayer. Je ne crois pas que les gens drôles m’aient jamais beaucoup amusée. Lui, il me donnait envie de hurler de rire parce qu’il se moquait de lui-même en riant de ce qui l’entourait. Je l’ai aimé parce qu’il était faussement détaché, fragile, sensible, agressif et démuni. Parce qu’il le cachait.
Je l’ai aimé parce que personne ne s’y attendait.
Et je l’ai écrit. Pour oublier.
Mais je n’y suis jamais arrivée.»
Romy Schneider
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/fd0662133d5260053095b5a46f2f3e58/0de3814f9219244b-fa/s540x810/ec9543eb8a68f06023a13860b81a9ea90d4e16d7.jpg)
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![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/3fce858a64d2082202e3bd5da7a51bbd/435a114a5610e7fa-bc/s540x810/d80eac55a2cf8379c9b6d582829f7727f61add87.jpg)
2019
Je pense que nous sommes juste passés à côté de quelque chose de bien
Son amour pour moi avait fait ses cartons
Tout était soigneusement disposé, rangé dans les pièces et les couloirs de sa mémoire ...
Des souvenirs, des moments, des instants, des photos ...
Éparpillés partout sur le sol,
une vie , nos corps à corps , la tempête qui nous avait encore plus soudés l’un à l’autre et qui nous avait, ironie de la vie, au final séparés ... nos rêves de balades, de voyages ... nos éclats de rire, nos peurs, des chansons , nos quelques espaces tel un couple normal , nos prises de bec , nos fantasmes et nos jeux érotiques , nos quotidiens entremêlés... nos pas de deux ...
Tout notre fouillis d’amour était désormais bien rangé, empilé, répertorié, prêt à recevoir la poussière des années ...
Je restais là... seul ... à vouloir tout garder d’elle : sa force, son humanité, son romantisme, sa sincérité, sa sensibilité, son museau de petit lapin, sa chevelure , sa force érotique, sa sensualité... mes doigts gardaient en eux le contact de sa peau ... j’avais la mémoire de son corps dans mes bras... son poids sur moi ...
nous nous étions tombés dessus ... la soudaine rencontre de deux âmes et de deux corps, une cohésion inattendue qui se transforme parfois en terreur et en détresse car elle libère trop d’énergies inconnues ...
La pluie et le froid tombait sur ma vie, je contemplais l’océan où j’allais errer, la plage immense où j’allais y chercher le petit grain de sable qu’elle disait être...
Me lever le matin désormais sera avec un vide dans la poitrine, j’étais imprégné d’elle,ce n’était pas la force de gravité qui me maintenait au sol c’était elle; là où elle était je voulais être , respirer le même air , bouger si elle bougeait ...
Il me restait mes chansons, mes livres, les petits vices de la vie comme disait le colonel Lawrence dans le désert , de simples plaisirs tel le café brulant à l’odeur de cannelle, une douche brûlante pour dénouer les muscles , courir ... m’enivrer le corps pour que l’esprit ne pense pas ... plus ... au-delà des responsabilités qui étaient les miennes ...
J’avais essuyé de trop nombreuses tempêtes et traversé assez de batailles pour savoir que l'amour était presque une maladie, une notion issue des temps anciens, d'une époque où le monde était à la fois plus jeune et plus sage.
Le chemin du jardin de mon cœur en était caché, perdu pour ne plus laisser une autre me séduire, me conquérir, s’installer dans ce lieu .
Elle était mon dernier amour ... celui que je cherchais depuis ... que ce mot avait planté ses racines en moi ...
Je ne sais pas si je pourrais
De nouveau tout recommencer
Elle aurait du mal la prochaine
A comprendre ce qui m’enchaîne
Une autre peau, une autre odeur, une autre personnalité ... changer de lit changer de corps ... à quoi bon ...
Il ne me restait plus qu’à plonger en moi-même pour aller au bout de la douleur, espérer qu’avec le temps ... va ... je pourrais contenir la brûlure de l’absence .
Comment l’évacuer de ma vie ... comment lui barrer le chemin de mes pensées... Cette petite chaîne en or, ce pull, cette dernière bouteille de parfum qu’elle m’a ramené de voyage ... ces tout petits riens qui impitoyablement la faisaient surgir ... elle avait façonné une part de ma vie... sans doute bien plus grande qu’elle ne pouvait l’imaginer ... je pouvais parler d’intrication assurément ... elle avait réussi ce tour de force de s’immiscer partout ... elle avait été telle l’eau qui gèle dans le rocher et le fait éclater ... elle était allée là où personne n’avait pu aller avant , elle avait même réussi à apposer une fissure tout au fond ...
J’étais tel Narcisse devant la glace de la salle de bain à chercher son image ... plus d’une fois l’idée que nous étions frère et sœur était venue aux gens... elle était non seulement mon âme sœur mais bien plus ... si j’étais né fille j’aurais aimé être elle ...
Elle avait beau tenir mordicus que nous étions différents... je ne pouvais que sourire ... à croire qu’elle essayait de se convaincre ... c’était sans doute ce qu’elle faisait d’ailleurs ... pour pouvoir se détacher de moi ... Elle ne voyait pas que nos différences se reflétaient ...
Pourquoi est-elle partie...
Elle disait qu’elle était une sale gamine ... oui je crains qu’elle n’eut été lucide envers elle-même ... bien qu’il m’en coûte de le reconnaître ...
Les vides, les espaces entre les lignes, les non-réponses, les non-dits ... éparpillés dans nos échanges épistolaires quelque soit le support ... me laissent exsangue.
Je suis comme un marin devant l’océan à qui on reprocherait la tempête qu’il a traversé ... elle n’a pas supporté ... et la voilà elle dans sa propre tempête et je sais au fond de moi que je ne peux rien faire ...
Certains chemins s’arpentent seul ... elle a fait des choix et les conséquences la submergent ... nonobstant la peur desdites conséquences, possibles ou probables , bien que ce que l’on désire ou ce à quoi on aspire se trouve juste de l’autre côté de la peur ... il y a aussi elle, elle avec elle-même ... telle une lame de fond ... mais oui hélas c’était bien une lame de fond de son passé qui remontait ... dont je ne connaissais que trop bien la force ...
Elle avait aimé celui que j’étais ...
J’aurais voulu être lui encore ... rester moi ... cet autre moi que je n’étais plus ... du moins plus complément ... j’étais sorti de ma tempête et je pouvais dire qu’elle m’enveloppait comme un manteau que j’acceptais comme une évidence ... je savais que j’allais voyager en solitaire ... mais en y réfléchissant je l’avais toujours été... quand à elle, elle était trop sauvage ... il lui fallait faire la paix avec elle-même ... On ne pouvait rien changer au cours des choses; autant jeter des pierres à la lune ...
je me sentais comme une maison qui se chercherait son fantôme et qui l’avait trouvé ... je me sentais hanté de sa présence ...
Quelle ironie , la vie redevenait supportable et se transformait en une chose qui méritait d’être vécue avec passion, énergie et un espoir dont le plaisir ne dépendait plus de la simple fatalité ... et elle me laisse ... là... presque comme si elle avait été qu’un rêve ...
Une vieille légende raconte que quand les dieux veulent vous punir ils exaucent vos prières ... je désirais trouver celle qui me ferait toucher ce qui se cachait au sein des vieilles histoires telles Tristan et Iseut, Lancelot et Guenièvre ... même malgré la morale des autres ...
Elle ne l’aime plus
C’est du passé
N’en parlons plus
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21 août
j'ai rêvé que je nageais avec une baleine dans une piscine très profonde. le plafond était très haut parce qu'elle a sauté hors de l'eau et ça m'a entrainée vers le fond mais ça allait parce que je m'étais préparée, j'avais pris une grande inspiration juste avant. j'étais complètement impuissante contre le courant, j'étais projetée dans tous les sens mais j'avais pas peur. puis j'ai jailli hors de l'eau jusqu'au plafond et je me disais c'est dommage qu'y ait ce plafond quand même.
l'autre jour j'ai rêvé du libraire d'exc ou l'ex-libraire d'exc puisqu'il a été licencié, quand il l'a annoncé sur ig je lui ai envoyé un extrait de mon journal où je parle de lui ultra cringe x1000 mais j'ai pas pu m'en empêcher. parfois je peux pas stopper le cringe. dans le rêve on parlait d'argent, il me demandait si j'en avais assez pour finir le mois et pour manger à ma faim, je disais oui oui ça va mais je me sentais un peu coupable de lui avoir fait croire que j'étais dans le besoin alors que je suis pas pauvre, j'arrive juste pas à travailler.
hier dans le tram 68 pour alt-schmöckwitz, la plus belle ligne de la ville d'après reddit, j'ai de nouveau été aspirée par le gros trou du nihilisme. à quoi bon? à quoi ça sert d'être à berlin si j'arrive pas à vivre? j'avais mon sentiment d'irréparabilité, rien à faire, ça fonctionnera jamais. je sentais l'usure. je me sens usée jusqu'à la moelle par ma stagnation (je fais trainer mes os marrons, ça fait un bruit de rouille). j'ai croisé n. dans la cuisine ce matin et elle m'a dit que ça l'avait déprimée de revenir à berlin hier soir. elle a dit que ça lui faisait ça à chaque fois qu'elle rentrait à berlin. elle a passé les deux dernières semaines chez sa mère à la campagne, là elle vient de repartir pour la pologne. je pensais qu'elle aimait berlin moi. peut être que ça sert à rien de me laisser du temps et de laisser du temps à la ville pour me séduire. peut être que berlin ne veut pas me séduire. peut être que je sous-estime mon intuition et ma capacité à savoir ce que je veux et ce qui me convient et que ça sert à rien de se forcer. comment savoir? dans tous les cas, avant de partir d'ici je dois savoir exactement ce que je vais faire après. avoir un plan avant de me retrouver échouée à la maison comme une baleine en fin de vie. continuer à essayer. ne pas céder au trou. même si ça glisse.
hier pour rentrer j'ai longé les rails du tram jusqu'à grünau, ils longeaient la forêt d'un côté et la rivière de l'autre, cachée par la végétation et puis des bâtiments. sur la dernière partie ils passaient au milieu de la forêt de pins et je les longeais sur un petit sentier en marchant sur les pommes de pin qui craquaient sous mes baskets. j'étais soulagée de pas avoir peur. je me sentais bien en compagnie des grands pins au dessus de moi et j'ai commencé à chantonner une chanson inventée. j'ai pris la s bahn pour rentrer avec un sentiment de satisfaction et je suis restée dedans sans bouger jusqu'au terminus parce que j'avais pas envie de rentrer. je voulais aller voir love lies bleeding au cinéma et boire un coca, comme petit cadeau à moi-même, mais le film passait trop tard et puis mon short était sale parce que je m'étais assise sur des racines au bord de l'eau et je me sentais pas présentable. alors j'ai pris la ringbahn dans l'autre sens et j'ai fait le tour complet de la ville avec. dans stranger on a train jenny diski fait le tour des états-unis en train dans une tentative de n'être personne, à part une étrangère dans un train. quand elle était petite elle passait ses journées à faire le tour de londres dans la circle line parce qu'elle voulait pas rentrer à la maison.
23 août
de retour au treptower park. je me suis forcée à sortir alors que j'étais en train d'écrire de la POÉSIE ça y est je suis sortie du creux de la vague ça revient et ça m'enthousiasme, mais j'ai besoin de l'ordi pour ça, ce qui veut dire rester enfermée dans ma petite chambre sur mon canapé moyennement confortable. mais je suis contente que ce soit revenu. je viens de lire un petit zine que n. m'a passé avant de partir en disant tiens ça devrait t'intéresser. j'y ai appris que berlin dormait dans le lit d'une ancienne rivière glaciaire et qu'elle avait été construite sur un marais. son nom veut littéralement dire "l'endroit dans le marais" (berl veut dire marais dans une langue slave). est-ce que c'était une bonne idée d'aller vivre sur un marais alors que j'essayais d'échapper à mon marais figuré? est-ce que j'ai quitté un marais pour un autre?
hier j'ai fait du shopping. c'était bien. le shopping est une valeur refuge. j'ai fait que trois ou quatre magasins et j'ai acheté deux robes. la première à quatre euros, dans une des seules friperies encore abordable de la ville et la deuxième à quinze euros dans une friperie au kilo. je la trouvais trop chère parce qu'elle est un peu usée et on dirait qu'elle a été cousue et recousue à la main à l'arrache, les ourlets à l'intérieur sont tout effilochés. je l'ai essayée deux fois en me prenant en photo sous toutes les coutures dans le miroir légèrement amincissant de la cabine, bien joué le magasin parce que j'étais trop belle sur les photos et ça m'a incitée à la prendre. elle a une coupe de robe tennis courte sans manches avec une encolure en v et surtout elle est en velours orange. je l'ai lavée à la main dans une bassine en rentrant. je déteste laver à la main mais c'était agréable de faire un truc aussi domestique, chez moi. j'avais l'impression de m'approprier l'appartement en faisant ça. plus qu'en faisant une machine par exemple. peut être que c'est une histoire de geste ancestral. la deuxième est une robe longue noire à pois blancs et je m'adore dedans. je crois que la dernière fois que j'ai acheté une robe c'était en 2016, à berlin aussi, quand j'avais les cheveux très courts et que j'étais en crise de genre. j'arrivais pas à concilier mes cheveux courts avec des habits féminins ni avec mes formes féminines, j'aimais pas le mélange des deux, et en même temps j'essayais quand même de me féminiser parce que j'assumais pas de ressembler à une lesbienne. alors que c'était précisément ce que je voulais. évidemment c'était voué au désastre.
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"Je l’ai aimé parce que rien n’était fait pour.
Parce qu’il se moquait bien d’être séduisant avec moi.
Parce que faire des efforts pour plaire au monde semblait ne pas faire partie de ses volontés.
Parce qu’il avait quelque chose de triste bien caché au fond de l’âme.
Il avait dû naître comme cela, lui aussi, avec cette nostalgie collée aux poignets.
Je l’ai aimé parce que ses yeux observaient tout sans être retenus par rien.
Parce qu’il puait la liberté.
Parce qu’il était prisonnier.
Parce qu’il y avait sur ses lèvres un peu d’amertume et beaucoup de tendresse, de l’amour qui a pleuré et l’envie de la passion.
Parce qu’il parlait peu.
Parce que lorsqu’il parlait, j’avais envie d’écouter.
Il était nu, même habillé.
Pudique de son âme et de son corps.
En y regardant de près, je l’ai immédiatement soupçonné de ne pas trop s’aimer.
Je l’ai aimé à sa place.
J’avais de la place dans le cœur.
Il y avait, au fond de son regard, un vieux truc perdu, hagard.
J’avais envie de l’aider à le retrouver.
Il souriait peu.
Pourtant, lumineux.
Il me faisait rire sans jamais essayer.
Je ne crois pas que les gens drôles m’aient jamais beaucoup amusée.
Lui, il me donnait envie de hurler de rire parce qu’il se moquait de lui-même en riant de ce qui l’entourait.
Je l’ai aimé parce qu’il était faussement détaché, fragile, sensible, agressif et démuni.
Parce qu’il le cachait.
Je l’ai aimé parce que personne ne s’y attendait.
Et je l’ai écrit.
Pour oublier.
Mais je n’y suis jamais arrivé."
(Romy Schneider)
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C'est drôle que les campeurs ne voient pas qu'on vit derrière le camping au fond, on est tellement bien caché derrière les immenses champs que souvent il prenne le loooong chemin qui mène à chez nous en pensant que c'est encore le camping et une fois qu'ils voient la caravane et le jardin ou la voiture du chéri j'entends "ah...on va faire demi tour c'est chez des gens", et moi je les regarde en rigolant derrière mes fenêtres tinté 😂.
#perso#les hermites que nous sommes#quand je parle avec les campeurs ils me disent tous “mais vous vivez pas à l'année quand même ?” bah si 😂#c'est juste rude l'hiver parfois
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Waiting
DURING those hours of waiting, what did they do? We must needs tell, since this is a matter of history.
While the men made bullets and the women lint, while a large saucepan of melted brass and lead, destined to the bullet-mould smoked over a glowing brazier, while the sentinels watched, weapon in hand, on the barricade, while Enjolras, whom it was impossible to divert, kept an eye on the sentinels,
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/0f3c4aa87f8922d74fd1c0f64aeaefa9/b80480efcd0f15ff-62/s540x810/9e3119c3ecc69d799f0b0a168c40aab9df7d13f9.jpg)
Combeferre, Courfeyrac, Jean Prouvaire, Feuilly, Bossuet, Joly, Bahorel, and some others, sought each other out and united as in the most peaceful days of their conversations in their student life, and, in one corner of this wine-shop which had been converted into a casement, a couple of paces distant from the redoubt which they had built, with their carbines loaded and primed resting against the backs of their chairs, these fine young fellows, so close to a supreme hour, began to recite love verses. What verses?
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/d69f1661664c828e4a492ba953b7832a/b80480efcd0f15ff-6c/s540x810/86e5a2d857a5061a9063e3df268b885488b87913.jpg)
These:
Vous rappelez-vous notre douce vie, Lorsque nous étions si jeunes tous deux, Et que nous n'avions au cœur d'autre envie Que d'être bien mis et d'être amoureux, Lorsqu'en ajoutant votre age à mon age, Nous ne comptions pas à deux quarante ans, Et que, dans notre humble et petit ménage, Tout, même l'hiver, nous était printemps?
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/7b6c44ca62d1bb06f33317c514907612/b80480efcd0f15ff-24/s540x810/c4528897ed78e64d46a8e7b372d148f85cb3c131.jpg)
Beaux jours! Manuel etait fier et sage, Paris s'asseyait à de saints banquets, Foy lançait la foudre, et votre corsage Avait une épingle où je me piquais. Tout vous contemplait. Avocat sans causes, Quand je vous menais au Prado dîner, Vous étiez jolie au point que les roses Me faisaient l'effet de se retourner.
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/1b6744a77f2f35fcf8d06eecd074c741/b80480efcd0f15ff-2e/s540x810/45988d12f8b96cb85466d829a8e6f534ce9f3d4d.jpg)
Je les entendais dire: Est elle belle! Comme elle sent bon! Quels cheveux à fiots Sous son mantelet elle cache une aile, Son bonnet charmant est à peine éclos. J'errais avec toi, pressant ton bras souple. Les passants crovaient que l'amour charmé Avait marié, dans notre heureux couple, Le doux mois d'avril au beau mois de mai.
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/ff3be3739ab8d4458c2f0199ab82565c/b80480efcd0f15ff-75/s540x810/6405330a5ce538712fd4baf6d9dc4eccba25cb93.jpg)
Nous vivions cachés, contents, porte close, Dévorant l'amour, bon fruit défendu, Ma bouche n'avait pas dit une chose Que déjà ton cœur avait répondu.
La Sorbonne était l'endroit bucolique Où je t'adorais du soir au matin. C'est ainsi qu'une âme amoureuse applique La carte du Tendre au pays Latin.
O place Maubert! ô place Dauphine! Quand, dans le taudis frais et printanier, Tu tirais ton bas sur ton jambe fine, Je voyais un astre au fond du grenier. J'ai fort lu Platon, mais rien ne m'en reste; Mieux que Malebranche et que Lamennais Tu me démontrais la bonté céleste Avec une fleur que tu me donnais.
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/ae45d514c66e792076f8cda008a8f923/b80480efcd0f15ff-89/s540x810/30756ded15e10db0d613eb5d22195f0e9faae9e8.jpg)
Je t'obéissais, tu m'étais soumise; O grenier doré! te lacer! te voir Aller et venir dès l'aube en chemise, Mirant ton jeune front à ton vieux miroir. Et qui donc pourrait perdre la mémoire De ces temps d'aurore et de firmament, De rubans, de fleurs, de gaze et de moire, Où l'amour bégaye un argot charmant? Nos jardins étaient un pot de tulipe; Tu masquais la vitre avec un jupon; Je prenais le bol de terre de pipe, Et je te donnais le tasse en japon.
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/f36ac87e1638a88a8ddc9d4c63e08d78/b80480efcd0f15ff-af/s540x810/32d0f060006488c5b4caa8e87ec9a4838d6b1650.jpg)
Et ces grands malheurs qui nous faisaient rire! Ton manchon brûlé, ton boa perdu! Et ce cher portrait du divin Shakespeare Qu'un soir pour souper nons avons vendu!
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/9b75160c8181d16e780e7625a0cb9cdc/b80480efcd0f15ff-86/s540x810/826c27d770dd7ee6678ceff29b5d8765a58fe1cd.jpg)
J'étais mendiant et toi charitable. Je baisais au vol tes bras frais et ronds. Dante in folio nous servait de table Pour manger gaîment un cent de marrons. La première fois qu'en mon joyeux bouge Je pris un baiser a ton lèvre en feu, Quand tu t'en allais décoiffée et rouge, Je restai tout pâle et je crus en Dieu! Te rappelles-tu nos bonheurs sans nombre, Et tous ces fichus changés en chiffons? Oh que de soupirs, de nos cœurs pleins d'ombre, Se sont envolés dans les cieux profonds!(1)
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/41fb9241b63d4c81af7eccd7c83ee2b4/b80480efcd0f15ff-09/s540x810/09a3a06846bb7c6a61cb1d45caf744f3cb6157a2.jpg)
The hour, the spot, these souvenirs of youth recalled, a few stars which began to twinkle in the sky, the funeral repose of those deserted streets, the imminence of the inexorable adventure which was in preparation, gave a pathetic charm to these verses murmured in a low tone in the dusk by Jean Prouvaire, who, as we have said, was a gentle poet.
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/8e9ab9a8876a1f0141dd74571caaf310/b80480efcd0f15ff-9e/s540x810/f33336c71c6f218e6c9382a24131ca3ef897df6a.jpg)
In the meantime, a lamp had been lighted in the small barricade, and in the large one, one of those wax torches such as are to be met with on Shrove-Tuesday in front of vehicles loaded with masks, on their way to la Courtille. These torches, as the reader has seen, came from the Faubourg Saint-Antoine.
The torch had been placed in a sort of cage of paving-stones closed on three sides to shelter it from the wind, and disposed in such a fashion that all the light fell on the flag. The street and the barricade remained sunk in gloom, and nothing was to be seen except the red flag formidably illuminated as by an enormous dark-lantern.
This light enhanced the scarlet of the flag, with an indescribable and terrible purple.
(1) Do you remember our sweet life, when we were both so young, and when we had no other desire in our hearts than to be well dressed and in love? When, by adding your age to my age, we could not count forty years between us, and when, in our humble and tiny household, everything was spring to us even in winter. Fair days! Manuel was proud and wise, Paris sat at sacred banquets, Foy launched thunderbolts, and your corsage had a pin on which I pricked myself. Everything gazed upon you. A briefless lawyer, when I took you to the Prado to dine, you were so beautiful that the roses seemed to me to trn round, and I heard them say: Is she not beautiful! How good she smells! What billowing hair! Beneath her mantle she hides a wing. Her charming bonnet is hardly unfolded. I wandered with thee, pressing thy supple arm. The passers-by thought that love bewitched had wedded, in our happy couple, he gentle month of April to the fair month of May. We lived concealed, conent, with closed doors, devouring love, that sweed forbidden fruit. My mouth had not uttered a thing when thy heart had already responded. The Sorbonne was the bucolic spot where I adored thee from eve till morn. 'Tis thus that an amorous soul applies the chart of the Tender to the Latin country. O Place Maubert! O Place Dauphine! When in the fresh spring-like hut thou didst draw thy stocking on thy delicate leg, I saw a star in the depths of the garret. I have read a great deal of Plato, but nothing of it remains by me; better than Malebranche and than Lamennais thou didst demonstrate to me celestial goodness with a flower which thou gavest to me. I obeyed thee, thou didst submit to me; oh gilded garret! to lace thee! to behold thee going and coming from dawn in thy chemise, gazing at thy yourg brow in thine ancient mirror! And who, then, would forego the memory of those days of aurora and the firmament, of flowers, of gauze and of moire. when love stammers a charming slang? Our gardens consisted of a pot of tulips; thou didst mask the window with thy petticoat; I took the earthenware bowl and I gave thee the Japanese cup. And those great misfortunes which made us laugh! Thy cuff scorched, thy boa lost! And that dear portrait of the divine Shakespeare which we sold one evening that we might sup! I was a beggar and thou wert charitable. I kissed thy fresh round arms in haste. A folio Danto served us as a table on which to eat merrily a centime's worth of chestnuts. The first time that. in my joyous den, I snatched a kiss from thy fiery lip, when thou wentest forth, dishevelled and blushing, I turned deathly pale and I believed in God. Dost thou recall our innumerable joys, and all those fichus changed to rags? Oh! what sighs from our hearts full of gloom fluttered forth to the heavenly depths!”
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🌴Caldera Cave 🌴
New Build! 🌴Caldera Cave 🌴
Day 3650. Dear diary, 📒 It's been exactly 10 years now since I've been hiding on this island. 🌴After many adventures, I am proud of the work I've accomplished. Who would have thought I would have find refuge in the depths of a cave? 🛖 I, for sure, though civilization would be missed but I had no idea that this little underground home could bring me so much happiness. 🥰
This creation was inspired for @lozkochan construction challenge. You can find it on my gallery under the ID => Kyara_Poupiette
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Jour 3650 Cher journal, 📒 Cela fait maintenant 10 ans jour pour jour que je suis caché sur cette île.🌴 Après de nombreuses péripéties, je suis fière du travail que j'ai accompli. Qui aurait cru que j'allais trouver refuge au fond d'une caverne. 🛖 Moi qui croyait que la civilisation allait me manquer, j'étais loin de m'imaginer que cette petite maison souterraine allait me combler de bonheur. 🥰
Cette création a été inspiré pour le challenge construction de @lozkochan . Vous pouvez la retrouver sur ma galerie sous l'ID => Kyara_Poupiette
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résumé de cette semaine lundi j’ai fait la morte pour cause d’urticaire, mardi je suis allée au restaurant avec mes meilleures amies pour avouer à l'une d'entre elles qu'on avait appris que son gars était le genre de facho qui avait voté zemmour aux présidentielles, on pensait que ça allait mettre fin à leur relation sachant qu'elle baigne dans le communisme depuis sa plus tendre enfance, qu'elle bosse dans un des seuls journaux qu'on peut encore qualifier de gauche et qu'elle avait dit que c'était un motif de rupture pour elle mais finalement non elle a estimé que c'était pas si grave qu'il lui ait caché ce gros détail pendant plus d'un an et demi et que pire que ça, apparemment il avait changé grâce à elle (il serait donc je cite « juste de droite avec quelques avis de gauche ») ce qui a l'air de beaucoup flatter son égo et c'est là que je me dis que la barre est vraiment très basse, le point positif de cette soirée étant qu'on s'est régalé et qu'on a rien payé car il y avait des problèmes de courant dans le restaurant, sinon je suis très peu allée en cours et j'ai beaucoup bu alors que j'aurais du être à la fac mais à partir de demain ça change (c'est faux les bières du lundi midi sont devenues une institution très rapidement) jeudi grève oblige 21 profs sur 27 absents dans mon collège alors qu'on est toujours en sous-effectif ce jour là et que cette fois-ci on était que deux surveillants, autant dire que c'était sportif mais la direction a quand même eu le temps de m'inviter à un « goûter » sur les coups de dix heures, ce qui m'a fait très peur car j'ai cru que c'était un piège et que j'avais fait une connerie mais non ils voulaient juste profiter d'un moment de calme pour manger de la brioche tous ensemble c'était vraiment très étrange j'espère ne plus jamais revivre ça puis vendredi je suis allée voir mon meilleur ami sur grand écran dans un petit cinéma car un de ses potes a monté un genre de documentaire sur l'amour et sur les nouvelles formes de relations blablabla c'était très marrant en vérité et je pensais rentrer directement après mais j'ai retrouvé des gens du passé et j'ai fini paumée au fin fond de ma banlieue dans le même genre de soirée que celles où j'allais à dix-sept ans c'était fatiguant, étonnant et plein de drogues auxquelles je n'ai pas du tout touché (trop forte) mais très bien en même temps même si j'ai appris qu'un ami de cette époque était un énorme violeur, c'est le point négatif mais à chaque fois qu'on m'apprend ce genre de nouvelle je suis jamais étonnée, sur une note plus positive hier j'ai enfin découvert l'appart d'une de mes meilleures amies après des mois à ne pas réussir à se voir autrement qu'au thé dansant d'anniversaire de ses parents... (la vie d'adulte apparemment) et je remercie infiniment son entorse car c'est son immobilisation qui nous a permis de passer enfin un moment ensemble à se raconter nos vies et à pas mal rire aussi, c'était super sympa et la suite l'était tout autant puisque j'ai rejoins tia avec mes meilleures amies pour leur faire découvrir notre bar préféré puis dimanche on a commencé notre exposé pour un cours trop chiant mais on a préféré discuter du fait que les sociologues étaient quand même d'énormes prouveurs à écrire des textes insupportables et illisibles simplement parce qu'ils sont tous moches (c'est notre théorie, vive la sociologie)
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La voile
Au pays de l'imaginaire, je construis un radeau avec des mots. Seul petit être de ce monde, je vogue et navigue sur un océan de lettres, laissant ma main en piocher quelques unes. Dans ce brouillard, je cherche un phare au loin pour m'éclairer et me guider. Je cherche un phare qui saura ce que j'ai, ce que je fais, ce que je dois pas faire, les mots qui tranchent et les mots qui aiment. Je cherche un phare qui m'éclairera si fort que j'en serai aveuglé. Ma malice implicite bien caché sera lapidé de cette lumière envoûtante qui me montrera une voie claire et juste.
Seulement j'ai peur de croiser la tempête où dans les nuages je verrais des gouttes de désespoirs, des larmes remplissant l'océan de misère et formant des phrases incohérentes et méchantes. J'ai comme la vague sensation que je me perds dans mes mots comme si j'embrouillais mon rêve, pourtant ce rêve n'est pas un brouillon seulement une passe d'une rive à l'autre. J'espère ne pas finir à la nage ou avec une bouée car personne ne pourra me sauver. Parler et parler et parler à ne plus savoir parler jusqu'à se mentir ou mentir. Même si on ne ment pas vraiment, juste on n'y croit plus..
Ces oiseaux en forme d'enveloppes sont les messagers des cieux, ils passent manger quelques miettes sur mon radeau pour porter mes mots jusque là haut, au paradis des dieux. Mais ces dieux omnipotents n'ont de cesse que de me barrer la route, plaçant chaque obstacles au bon ou au pire moment. Bien souvent le pire.
Puis quand viens la vague scélérate, là il est trop tard. Un déferlement de mots rasoirs, de lâcheté révélé, de peurs enfouis sont là pour tout casser. Le beau radeau si longuement construit fini au fin fonds des marées. Mais que dire, que dire ?? Rien, pas d'excuses, pas de mots assez fort n’existe pour la contrer. Il ne reste plus que le silence sur une plage déserte. L'envie ensuite de se taire à jamais, de donner raison à tout le monde, et ce même si ils ont tords parfois. Mais le silence..
Le silence est un réconfort bien trop précieux pour s'en séparer. Il est un remède bien trop miraculeux pour le perdre. Je préfère rester silencieux, soucieux de mon bien être. Laisser les paroles en l'air dans un placard, écouter simplement la vie s'écrire autours de moi et profiter de celles-ci sans plus de désarroi.
Peut être que naviguer n'est pas si simple tous les jours. Rester un peu plus sur terre, vivre au mieux au jours le jours. La voilà la destinée. Aimer, discuter, profiter et rester le plus simple possible, le plus humble. Juste vivre, sans faire de vague.
"Pour vivre heureux, vivons cachés" Rimbaud
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Hey petit fandom de Kaamelott,
J’ai reçu le message suivant aujourd’hui et j’y réponds publiquement parce qu’il m’a blessée et aussi parce qu’en relisant bien, il m’accuse d’être malhonnête, alors on va remettre les points sur les i comme on dit:
J’ai commencé il y’a quelques jours à poster mes fanarts digitaux, dont je suis très fière et qui m’on pris beaucoup de temps, parce que je suis perfectionniste et je veux recapturer parfaitement l’image que je transforme en digital. Je veux voir ma vision dedans.
J’ai caché le nom de la personne qui m’a envoyé ce message, parce que je ne veux pas de conflit ni lui ramener la vindicte des autres dessus, mais par contre, je refuse de me laisser faire ou de me faire gaslighter.
Évidemment que mes dessins sont produits grâce à de l’intelligence Artificielle (AI), c’est assez évident (pour moi) en les voyant, mais je suis sûre que ça ne l’ai pas pour tout le monde et c’est pour ça que j’ai ajouté le tag « digital art » dans ces posts. Les rares qui ne l’avaient pas, l’ont maintenant.
C’est également pour ça que j’ai toujours, toujours, toujours mis le tag
« Do not repost without permission » car ce n’est pas comme si je cherchais la gloire ou la reconnaissance avec mes fanarts. Non, je voulais juste viber avec plus de personnes sur mon petit soleil Guenièvre, et mon Ship qui refuse de couler « Arthur x Guenièvre »
Je voulais aussi ajouter au fandom.
Donc, me dire que je « mens » et que je « prétends y avoir passé du temps » c’est incroyablement blessant et c’est aussi complètement faux. J’ai indiqué le tag « digital art » et j’ai passé du temps sur chaque art, ce n’est pas pas parce que c’est de l’AI que c’est facile à faire ou rapide d’obtenir le dessin parfait, surtout pour une perfectionniste et une hypersensible comme moi.
J’ai parfois passé des heures à retravailler plusieurs variations d’une image reproduite par l’AI, parce que le nez ou la bouche du personnage n’étaient pas ce que je voulais.
C’est donc incroyablement malvenu de ta part de juger mon travail, mes efforts et surtout mon éthique.
Visiblement, on ne se connait pas, et me dire que « j’ai l’air d’être sympa comme tout » n’efface pas le fait que tu m’accuses gratuitement d’être malhonnête.
Quant à la remarque insidieuse sur mon image et ma fic qui peuvent « backfire » très vite, je ne m’inquiète pas, merci bien.
Avant de faire de fanarts ou autre, je suis à la base une writer. Et ma fic LPDG ainsi que l’authenticité, l’amour et le labeur que je lui porte, parlent pour eux même.
Pour ce qui est des fanarts, je pense que je vais arrêter d’en poster pendant mon hiatus. Comme j’ai dit, ton message m’a blessé et c’est la dernière chose dont j’ai besoin en ce moment… avoir une joie transformée en une peine.
Si mes posts avec des fanarts ont blessés ou énervés d’autres artistes qui ont le vrai talent de dessiner « from scratch » comme ma merveilleuse @frenchublog ou @sloubs ou tout les autres talentueux dessinateurs du fandom de Kaamelott, je m’en excuse du fond du cœur.
A bientôt,
Lily.
#Kaamelott#kaamelott fandom#kaamelott fanart#je suis dotée d’une sensibilité absurde. ce qui érafle les autres me déchire
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Paroles de la chanson Solitude par Scylla & Sofiane Pamart
Souvenez-vous que je vous aime autant qu'un homme le peut Mais elle aussi m'est indispensable Elle qui a cette beauté sauvage dont personne ne veut Qui a fait goûter la folie même aux plus grands sages Au départ je l'ai fuie Je n'ai pas directement compris son langage Je n'ai vu que les épines de la rose, pas les pétales ni les fruits Ils se dévoilent sans doute lorsque l'on prend de l'age Elle et moi, on ne fait rien de mal C'est étrange, je ne sais pas ce que les autres voient
On parle de tout et de rien, ensemble on se trimballe J'avoue que ça me dérange lorsqu'elle me parle un p’tit peu trop de moi Ensemble on rit, on rêve A deux on cherche des yeux dans les étoiles ce que les cieux m'ont pris Rappelez-vous toujours à quel point je vous aime Mais sachez aussi que jusque là c'est elle qui m'a le mieux compris
Elle me connaît depuis tout petit Elle a remplacé mon père Elle s'est souvent cachée sous le lit Elle est ma plus vieille compagne, le temps qui passe la cultive J'ai cru pouvoir faire ma vie sans elle mais j'étais stupide
Observe bien au fond de mes yeux, elle s'est incrustée Approche, vois comme elle a sculptée son visage dans mes pupilles
Ce sera bientôt l'heure d'y aller Ma tendre solitude me rappelle Je sens le parfum de ma fleur damnée C'est à nouveau l'heure d'y aller Ma solitude me rappelle Elle est ma tendre fleur damnée Elle me rappelle, j'y vais
Au fond je l'aime peut-être un p'tit peu trop je pense Car dès qu'elle me réclame, je ne peux pas ne pas y aller Sur le champ je pars lui accorder une autre danse
Et je sais que je ne serai jamais son unique cavalier Oui je l'accepte, je la laisse m'emporter Je sais à quel point notre amour est fragile Au départ je subissais, je ne pouvais pas la supporter Mais on s'aime passionnément depuis ce fameux jour où je l'ai choisie
Elle me connaît depuis tout petit Elle a remplacé mon père Elle s'est souvent cachée sous le lit Ma solitude préfère que je parle peu Elle dit que pour les rêves le verbe est prédation Elle sait que le silence est le langage de Dieu Que tout le reste n'est que mauvaise interprétation
Elle aime se faufiler dans mes entailles de regards Elle dit que j'ai le chant d'un animal blessé Elle sait que je ne me sens à ma place nulle part Que jusqu'ici elle seule a su m'apprivoiser Je vous aime autant qu'un homme le peut Mais dès qu'elle me réclame, ce n'est pas ma faute, je tremble Qu'importe le temps et qu'importe le lieu Sur le champ je pars lui accorder une autre danse J'y vais, j'y vais..."
Src : https://www.paroles.net/scylla-sofiane-pamart/paroles-solitude
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PHILIPPE-GÉRARD (compositeur), “Léo FERRÉ, mon ami” (extraits), L’Humanité-dimanche du 29 janvier 1961 (et Les Copains d’la neuille n°33, p9) : LÉO FERRÉ, mon ami. Oui, depuis plus de quinze ans déjà. Et peut-être qu’aujourd’hui cette amitié grandit encore, comme sans cesse mon estime pour son talent. Aujourd’hui, c’est pour lui le triomphe. Son récital au Vieux-Colombier, c’est un évènement de la saison artistique à Paris… …J’ai rencontré Léo pour la première fois à Paris chez Edith Piaf. C’était peu après la Libération. Il arrivait de Monte-Carlo avec une pointe d’ail dans sa parole et des rayons de soleil méditerranéen cachés derrière son large front. Sa façon de se coiffer et ses lunettes cerclées de métal le faisaient un peu ressembler à un enfant de Beethoven et de Schubert, mais à beaucoup d’autres titres, même physiques, il était déjà Léo Ferré. Bien sûr, nous n’étions pas nombreux à nous en rendre compte, mais nous le savions au fond de nous-mêmes et c’était un peu de réconfort dans les moments difficiles que nous avons alors traversés ensemble. Car nous en avons mangé, à cette époque, de la vache enragée !… …Edith Piaf, à qui nous venions présenter, lui son remarquable “Opéra du ciel” et moi l’une de mes premières chansons sur des paroles de Francis Carco, “Le Voyageur”, ne chanta jamais ni l’une ni l’autre. Bien qu’elle nous accueillit toujours avec beaucoup de sympathie et même de chaleur, il nous fallut attendre quelques années pour qu’elle interprète, de lui, “Les Amants de Paris” qui fut la seule chanson de Léo à son répertoire, et de moi, “Pour moi toute seule”, qui marqua mon départ dans ce métier… http://www.frmusique.ru/texts/f/ferre_leo/operaduciel.htm , L'Opera Du Ciel Léo Ferré : http://www.deezer.com/fr/track/104075228 EDITH PIAF - LES AMANTS DE PARIS Paroles: Léo Ferré, musique: Léo Ferré et Eddie Marnay, enr. 11 juin 1948, que l’on entend aussi dans le film de Jean Eustache LA MAMAN ET LA PUTAIN : https://www.youtube.com/watch?v=0pTr0zizDA8 Edith Piaf - Pour Moi Toute Seule (Guy Lafarge; Philippe-Gérard; Flavien Monod. Blues; “Edith Piaf Sings”; French; …): https://www.youtube.com/watch?v=H4OA1jy-cj8 Renée Lebas , Le Voyageur sans bagage (ou Le Voyageur) - (Auteur : Francis Carco, F.Moslay. Compositeur : Philippe-Gérard ) : http://www.deezer.com/fr/track/138826035 Catherine Sauvage, Le Voyageur (sans bagage) : http://www.deezer.com/fr/track/74805675
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5 avril
j'aimerais pouvoir instaurer un quota de temps de pensée quotidien consacré à un sujet. j'accorderais quinze minutes par jour au sujet r. par exemple, quinze minutes quotidiennes que j'aurais épuisées dès 8h15 du matin et hop je serais tranquille pour le reste de la journée. je lui ai parlé de pessoa et il m'a dit qu'en grand romantique il avait adoré le berger amoureux ou un truc comme ça, j'étais assise sur la marche devant la véranda au soleil et je me suis pris la tête dans les mains en gémissant. autre sujet: ce soir dans le train pour revenir de sète je parlais du sud avec maman, je disais que vivre ici était plus sain que vivre au luxembourg, et puis j'ai vu mon reflet dans la vitre avec ma casquette mes nouvelles lunettes de soleil et mon double denim et j'ai imaginé que c'était le reflet de mon moi d'ici. mon moi qui est là où elle est censée être.
6 avril
cet après-midi dans la voiture pour aller à pézenas je me disais que je devais rediriger mon énergie et remplacer r. par le sud de la france. ne plus tomber amoureuse que de territoires. me concentrer sur les arbres et les champs et les vignes qui défilent par la fenêtre ouverte de la voiture et le vent qui s'engouffre dedans et qui fait du bruit par dessus nostalgie et la colline de sète et celles d'agde et les bateaux qui rentrent dans l'hérault et ceux amarrés aux quais et sur le vocabulaire marin et le bruit des vagues sur la plage et l'odeur de marée et le pin du port de la pointe courte et les falaises du cap d'agde et les marais du bagnas et les flamants roses qui marchent avec la tête dans l'eau et les mouettes qui crient dans le ciel quand le soleil commence à se coucher. ne plus tomber amoureuse que de territoires et de littérature. j'ai trouvé la nouvelle édition décensurée de ravages dans une librairie à pézenas, le gros livre mauve qui trônait en exposition sur la table en ellipse de la librairie exc quand j'y avais lu géotropismes. maman me l'a acheté et je l'ai serré contre moi jusqu'à la voiture. autres cadeaux de la journée: une glace caramel beurre salé-chocolat à la mirondela, une vieille chemise de nuit à bords rouges que j'ai trouvée en triant des cartons chez mamie dans la pièce du fond, une bouteille de thé glacé rooibos-pastèque-menthe que h. avait déposée sur la table en bas parce que j'avais dit que j'adorais la bouteille rouge et rose quand on était chez elle.
ce matin j'étais encore en train de feuilleter le catalogue immobilier de sète et je me disais que quand je sortirais de ma non-vie, ce serait comme si je revenais de la mort. et quand on revient de la mort, tout est du bonus. quand on revient de la mort les choses sont moins graves et elles pèsent moins lourd, la gravité perd de son pouvoir, le centre de la terre n'a plus le même attrait. j'imagine. quand je reviendrai de la non-vie je veux faire les choses sans réfléchir. je sais pas quelle forme ça prendra de revenir de la non-vie, peut être que j'arriverai jamais à en sortir, mais dans ma tête ça va quand même finir par arriver.
8 avril
petit journal d'amour qui était caché dans ma banane toute la soirée d'hier dans les loges de la maison poème puis sur mes genoux pendant ma discussion intime interminable avec r. assis sur l'accoudoir du canapé puis sur la banquette du bar avec l., d. et c. et les autres et enfin sous la pluie de bruxelles pour rentrer chez m. en chantonnant don't go wasting your emotions lay all your love on me toute seule dans les rues de st. gilles. au bar l. m'a dit qu'elle adorait ma banane et je l'ai ouverte pour lui montrer sa meilleure qualité: mon journal rentre dedans! et elle a dit c'est de là que viennent tes poèmes! elle a fait une remarque sur le pendentif en perles et j'avais envie de lui raconter l'histoire de r. qu'y a derrière mais c'était pas trop le moment. ils se sont rencontrés hier soir. j'étais en train de discuter avec l. et d. quand je l'ai vu accoudé au bar en train de discuter avec la serveuse mais j'ai fait semblant de pas le voir, jusqu'à ce qu'il se retourne et me voie. je lui ai pas sauté dans les bras comme dans mes fantasmes, je l'ai pas serré fort contre moi, j'étais trop timide, et lui aussi était timide, c'était un peu bancal, et puis l. a dit mais tu connais des gens ici! et je me suis rapprochée de lui en disant c'est mon seul ami. elle a demandé comment on s'était rencontrés et j'ai dit ici à la maison poème et on aurait dit que je racontais une histoire de rencontre amoureuse très romantique.
j'ai passé la soirée à discuter avec lui au lieu de me joindre aux autres. il parlait beaucoup et parfois je m'ennuyais et je me disais est-ce que je suis vraiment amoureuse de lui au point de me priver de discussions avec mes pairs poètes? visiblement oui. il m'a confié plein de trucs intimes sur ses névroses et j'ai remis les deux pieds en plein dans la delulu. j'ai de nouveau réussi à me persuader qu'il était juste terrorisé de m'avouer et surtout de s'avouer à lui-même qu'il avait des sentiments amoureux pour moi. je veux pas en démordre. il m'a confié qu'il aimerait avoir une expérience homosexuelle et je me demandais s'il me disait ça parce qu'il me prend pour une lesbienne et que donc il a moins peur d'être jugé. il m'a dit que ça coinçait encore un peu parce qu'il craignait le regard des autres mais ok OK non mais j'y crois pas, est-ce que je suis vraiment en train de parler de la sexualité de r. alors que hier soir j'étais de retour sur les planches, derrière un micro, j'avais de nouveau les genoux qui tremblaient mais à part ça j'étais archi à l'aise, même avec les gens, quand j'étais pas prise en otage par les états d'âme de r. j'étais avec l. et d. et c. et j'étais normale et l. était un coeur avec moi, je me sentais même presque jolie, je portais mon double denim de sète et j'étais bronzée de la mer mon amour merci ma peau coopératrice. r. m'a écrit que j'avais l'air dans un méga mood en rentrant et je sais pas trop ce que ça veut dire mais j'ai dit ça c'est parce que je reviens de la mer lol. j'allais pas lui dire que c'était à cause de lui. ça c'est parce que t'étais là r. la vérité c'est que j'étais pompée à bloc parce que j'avais des interactions sociales avec des gens qui n'étaient ni des retraités ni des gens de ma famille, j'ai rencontré des nouveaux gens cool j'étais dans mon monde et les gens m'aimaient bien ET j'étais contente d'être avec r. c'était tout ça à la fois.
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La milliardaire juive Miriam Adelson conditionne son colossal soutien financier à Trump en échange de l’annexion de toute la Palestine
Trump a grand besoin de l’or juif. Le peuple élu lui présente sa liste de conditions et nos lecteurs ne seront pas vraiment surpris d’apprendre qu’elles relèvent de l’extorsion.
Haaretz :
Bien que Donald Trump conserve depuis sept mois une avance dans les sondages sur le président Joe Biden, des informations de plus en plus nombreuses font état d’une panique financière qui s’est emparée de l’ancien président républicain. Donald Trump est à la traîne de Joe Biden en matière de collecte de fonds, et le fait qu’il ait dépensé une grande partie de ses dons pour une batterie d’avocats dans quatre affaires pénales, ainsi que pour des compensations dans d’autres affaires civiles, n’arrange certainement pas les choses. Les grands donateurs ont du mal à ouvrir leur chéquier et insistent pour que l’argent soit affecté à la campagne politique plutôt qu’aux frais juridiques personnels de M. Trump. Aujourd’hui, Trump a désespérément besoin d’argent, et il organise une braderie sur la future autorité présidentielle. Tout est possible pour cet homme qui pense qu’une victoire présidentielle le sauvera de la prison – ce qui l’effraie plus que tout. Même s’il est désormais un criminel condamné, M. Trump peut toujours compter sur des donateurs – et le New York Magazine a consacré son numéro du 20 mai à un profil détaillé de l’un de ces donateurs, le Dr Miriam Adelson.
![Tumblr media](https://64.media.tumblr.com/015826723cfec331373d5be2088cffe6/0a7a3a0721a1b843-3f/s540x810/b90fca255ba0d4c785c844103e87b9c0b0956747.jpg)
La juive Miriam Adelson
Les grands donateurs ont toujours eu une influence considérable sur la politique américaine, mais grâce à la Cour suprême, ils sont devenus les faiseurs de roi au cours des 14 dernières années. Les juges issus de la Federalist Society qui ont conquis la Cour suprême au XXIe siècle ont ouvert les vannes avec l’arrêt Citizens United de 2010. Cinq juges nommés par les Républicains ont statué que les entreprises jouissaient de la liberté d’expression et que l’argent était une forme d’expression, et qu’aucune limite ne pouvait donc être imposée aux dons des campagnes électorales. Les quatre juges nommés par les démocrates ont exprimé leur désaccord. Quelques jours avant l’arrêt, le président Barack Obama avait prévenu dans son discours sur l’état de l’Union que les juges fédéralistes avaient ouvert une boîte de Pandore. La droite lui a reproché de porter atteinte à la dignité et à l’indépendance du pouvoir judiciaire. Très vite, il s’est avéré qu’il avait raison. Selon une étude de l’université de Chicago, 144 millions de dollars ont été dépensés par les démocrates et les républicains lors de l’élection présidentielle de 2008. Lors de la première élection présidentielle qui a suivi l’arrêt, en 2012, le montant combiné a grimpé à 1 milliard de dollars. Lors de l’élection présidentielle de 2020, ce montant s’élevait à 14,4 milliards de dollars.
En Amérique, la présidence est à vendre au plus offrant. À ce jeu-là, il n’est pas difficile de savoir qui est « faiseur de roi ».
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Et non, ce ne sont pas les Blancs.
Le magnat des casinos de Las Vegas, Sheldon Adelson, a été le premier à reconnaître ce potentiel. Au cours de la dernière décennie de sa vie, il a dépensé la somme astronomique d’un demi-milliard de dollars pour soutenir des hommes politiques. Lors de la campagne présidentielle de 2012, il a rompu avec la longue habitude des grands donateurs de financer plusieurs candidats, couvrant ainsi leurs paris, et a préféré miser sur un seul candidat : il a donné à Newt Gingrich des dizaines de millions de dollars lors de sa candidature ratée à la primaire républicaine de 2012 contre Mitt Romney.
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Sheldon Adelson, mari de Miriam Adelson, décédé en 2021
Adelson a peut-être perdu cette bataille, mais il a gagné la guerre. Sa volonté de soutenir un candidat avec une somme d’argent sans précédent a fait de lui une figure dominante du GOP presque du jour au lendemain. Adelson n’a jamais caché sa satisfaction d’être dans cette nouvelle position de faiseur de roi. C’est ainsi qu’ont été conçues les « primaires Adelson » : à l’approche des élections de 2016, pas moins de 17 candidats potentiels à la présidence ont fait le pèlerinage à Las Vegas pour l’implorer de les financer, laissant leur amour-propre au pays.
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Le New York Times a révélé qu’en 2016, après que Trump a remporté les primaires républicaines mais s’est retrouvé sans donateurs pour affronter Hillary Clinton, Adelson lui a proposé un marché : 20 millions de dollars en échange du transfert de l’ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem. Ce fut le début d’une relation fructueuse et enrichissante pour les deux hommes. Au total, Adelson a versé plus de 90 millions de dollars à Trump, l’ambassade a été transférée à Jérusalem (contre l’avis des collaborateurs de Trump) et Adelson est devenu le donateur le plus influent de Trump. Après la mort d’Adelson en janvier 2021, les républicains se demandaient ce que ferait sa veuve. Bien qu’elle s’abstienne d’accorder des interviews aux journalistes qui ne font pas partie de son personnel, Miriam Adelson a confirmé au New York Times, il y a environ un an, que les primaires Adelson ne reviendraient pas. Elle n’a pas l’intention de s’impliquer aussi profondément dans la politique américaine que son mari. Mais si quelqu’un pensait qu’elle se tenait à l’écart de la politique américaine, il s’est récemment trompé. L’article du New York Magazine sur Adelson, écrit par Elizabeth Weil, ne cite pas Adelson elle-même mais regorge d’informations sur la vie personnelle de la riche veuve, ce qui rend difficile de croire qu’elle ne s’est pas entretenue avec Weil officieusement. C’est assez facile à comprendre : Adelson utilise le magazine pour envoyer à Trump une allusion loin d’être subtile, elle pourrait être intéressée à lui faire des dons et serait heureuse d’être son plus grand donateur – et celui de toute la campagne – à condition qu’il lui donne ce qu’elle veut. Moins de deux semaines après cette histoire flatteuse, qui pourrait être interprétée comme l’appel public d’une femme à un homme, Politico a rapporté qu’Adelson avait finalement décidé de faire un don à Trump. Mais il ne s’agissait pas de n’importe quel don. Selon le rapport, Adelson n’a pas donné le nom de la somme, mais on s’attend à ce qu’elle « dépense plus que ce qu’elle et son défunt mari avaient fait il y a quatre ans ». Cela ferait d’elle la plus grande donatrice de la campagne 2024. Les journalistes de Politico n’ont pas donné la raison de la décision d’Adelson, mais l’article du New York Magazine pourrait fournir la réponse.
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« La presse a souvent rapporté que les dons des Adelson étaient ceux de Sheldon, alors qu’en réalité, ils étaient aussi ceux de Miriam », a écrit M. Weill. « Certains observateurs des Adelson pensaient que la vie serait plus saine une fois que Miriam contrôlerait seule la fortune familiale. C’était une erreur. Sheldon était un tyran : combatif, procédurier, vantard. Miriam est une idéologue« . Un ancien cadre supérieur aurait déclaré : « [Sheldon] était celui qui aboyait, mais je crois que c’est elle qui mordait… Elle était plus agressive. Il était plus agressif si elle était dans la pièce ». Adelson a tendance à être tout aussi direct que son défunt mari lorsqu’il s’adresse aux hommes politiques. Après que M. Trump a transféré l’ambassade des États-Unis à Jérusalem, l’une des organisations financées par M. Adelson a publié une pleine page de publicité dans le New York Times. Sur une image de Trump portant une kippa et visitant le Mur occidental, l’annonce le félicitait : « Président Trump : Vous avez promis. Vous avez tenu parole ».
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Cette année, M. Trump a remporté les primaires facilement et rapidement, en quelques semaines seulement. Après avoir renvoyé tous ses concurrents, il a invité Adelson à un dîner de shabbat à Mar-a-Lago en mars. Selon l’article du New York Magazine, Trump n’est pas sorti de ce dîner avec le chèque qu’il espérait, mais il semble avoir compris comment l’obtenir. Quelques jours plus tard, il a accordé une interview à Omer Lachmanovitch et Ariel Kahana du quotidien gratuit Israel Hayom, propriété d’Adelson.
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Donald Trump, Omer Lachmanovitch et Ariel Kahana
« Je suis une personne très loyale. J’ai été loyal envers Israël. J’ai été le meilleur président de l’histoire par un facteur de 10 pour Israël en raison de toutes les choses que je fais, l’ambassade, Jérusalem étant la capitale… Mais ensuite, vous avez les accords d’Abraham et ensuite vous avez le plateau du Golan », leur a dit Trump, faisant référence à la reconnaissance américaine de la souveraineté israélienne sur le territoire. « Personne ne pensait que cela serait possible. » Après cinq mois au cours desquels il a refusé de préciser sa position sur la guerre entre Israël et le Hamas, préférant s’en prendre au Premier ministre Benjamin Netanyahu, grâce à Adelson, Trump a finalement exprimé un soutien sans équivoque à Israël. Cependant, selon l’article de Weil, Trump a commis une erreur tactique qui l’a éloigné de l’argent qu’il recherche si désespérément. « Vous devez terminer votre guerre », a-t-il déclaré. « Vous devez la terminer. Vous l’avez fait. Et je suis sûr que vous le ferez ». Adelson, qui habite à Herzliya et qui est un mégadonateur pour le développement des colonies en Cisjordanie, n’a pas voulu entendre Trump aspirer à la paix. Elle ne voulait rien entendre qui aurait pu être interprété comme une critique d’Israël. Selon le rapport, ce qu’elle attend vraiment du second mandat de Trump, c’est une annexion israélienne de la Cisjordanie et une reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté israélienne dans toutes les régions du pays. Dans ces conditions, il n’y a pas de place pour l’Autorité palestinienne et personne avec qui signer un accord de paix.
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Herzliya
L’article du New York Magazine se termine par une menace implicite à l’encontre de Trump : « L’élection présidentielle aura lieu dans cinq mois. Adelson continue de se tenir à l’écart de la course ». En l’espace de dix jours, Politico a rapporté que l’ancien président et M. Adelson s’étaient rencontrés et parlés au téléphone à plusieurs reprises depuis ce dîner de mars. Ce dont ils ont parlé n’a pas été rapporté, mais les relations de Trump avec ses donateurs milliardaires ont tendance à se multiplier. Adelson n’est pas le seul grand donateur ; d’autres viennent aussi avec leur liste de demandes. Le Washington Post a récemment fait état d’une autre réunion entre M. Trump et certains donateurs, un groupe qui, selon M. Trump, comprenait « 98 % de mes amis juifs ». Lors de cette réunion, qui s’est tenue à New York le 14 mai, les donateurs ont interrogé M. Trump sur les étudiants qui manifestaient contre Israël sur les campus, ce à quoi il a répondu : « Tout étudiant qui proteste est expulsé du pays. Vous savez, il y a beaucoup d’étudiants étrangers. Dès qu’ils entendront cela, ils se tiendront à carreau ».
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Lorsque l’un des donateurs anonymes s’est plaint que les étudiants et les professeurs pourraient un jour occuper des postes de pouvoir, M. Trump a déclaré que les manifestants faisaient partie d’une « révolution radicale » qu’il s’était engagé à vaincre. « Si vous me faites élire, et c’est vraiment ce que vous devriez faire, nous allons faire reculer ce mouvement [pro-palestinien] de 25 ou 30 ans. » S’adressant aux donateurs, M. Trump n’a pas mentionné M. Netanyahou, qu’il déteste depuis que le premier ministre a reconnu la victoire de M. Biden en 2020. Toutefois, en faisant référence à l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre, il a laissé entendre de manière très directe que son opinion sur M. Netanyahou n’avait pas changé : « Si vous remontez dans l’histoire, c’est comme juste avant l’Holocauste. Le président ou le chef du pays était faible. La situation n’a cessé de s’aggraver. Et puis, tout d’un coup, vous vous retrouvez avec Hitler. Vous vous retrouvez avec un problème que personne ne connaissait ».
Trump est décidément le plus brave des goyim.
Hélas pour lui, malgré tous ses efforts, les juifs haïssent si fanatiquement les Blancs qu’ils doivent choisir entre écraser tout de suite l’insurrection pro-palestinienne portée par les gens marron qui votent à gauche aux USA, ou finaliser la mise en minorité des Blancs que Biden garantit avec l’ouverture totale des frontières.
Or Trump doit faire campagne sur la question de l’immigration clandestine.
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Pour les juifs, c’est à n’en pas douter un choix cornélien.
Une pause de quelques années dans la mise en minorité des Blancs aux États-Unis, leur but de toujours, ne peut se négocier que moyennant une concession gigantesque. Cette concession, c’est l’annexion de la Cisjordanie et la reconnaissance du Grand Israël par l’Amérique sous occupation.
Et c’est exactement ce que Trump s’apprête à faire.
Si les juifs annexent l’ensemble de la Palestine, 7 millions de Palestiniens vivront dans un vaste ghetto contrôlé par la juiverie esclavagiste.
Les médias et les politiciens continueront de qualifier le régime de Tel Aviv de « seule démocratie du Proche-Orient » pour continuer de lui fournir armes, munitions, cash et impunité diplomatique.
Il n’y a que dans les démocraties peuplées de non-juifs que les gens sont systématiquement désarmés.
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Si ces juifs veulent annexer ces territoires, ce n’est pas pour coexister ad vitam aeternam avec les populations tombées entre les griffes, mais pour les éradiquer d’une façon ou d’une autre.
Démocratie Participative
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Vivre avec son siècle... si on peut !
Les lecteurs réguliers de ce Blog connaissent la petite faiblesse que j'ai pour les textes publicitaires, et ils ne sont pas étonnés, de temps en temps, de trouver une ''pub'' ou une autre, copieusement ridiculisée. Mais il coule de source que si leurs auteurs ne voulaient pas l'être (ridiculisés, bien sûr !), il leur suffisait de ne pas prêter le flan à la raillerie et au persiflage : ils me font penser à ces femmes islamisées qui s'habillent ''comme on ne se vêt pas, par chez nous''... et qui font semblant de se sentir outragées lorsqu'on les regarde, pour ça, comme quelque chose d'un peu... spécial...
Aujourd'hui, je vais m'en prendre à un texte d'une indigence rare, d'une prétention jargonnisante exceptionnelle et d'une bêtise rarement rencontrée, même dans ce milieu assez ''spécial'' --que j'ai fréquenté intensément lorsque, Directeur général des 187 grands magasins ''Aux Nouvelles Galeries'' (alors leader incontesté de la distribution en France), je diffusais dans les provinces les recommandations de quelques ''gourous'' de la mode, dont le ''volapük'' n'était ni meilleur ni pire que celui que leurs successeurs utilisent de nos jours.
Pour aujourd'hui, ma victime expiatoire va être le magazine hebdomadaire ''Elle'', de belle réputation puisqu'il a été créé en 1945 par les Lazareff, d'illustre mémoire. Je l'ai lu dans une salle d'attente. Et ''Elle'', qui nous impressionne depuis toujours par l'à-propos des questions qu'Elle pose à ses quelque 350 000 lectrices, s'est littéralement surpassée, défoncée, éclatée dans ce numéro-là. En effet, ses journalistes se et nous posent la question (angoissante) suivante : ''Quelles chaussures à talons confortables convient-il de porter, ce printemps ?'' (qui, en théorie, devrait nous réchauffer depuis le 21 mars. Greta Thunberg aura oublié de lui rappeler ''son'' réchauffement !).
Et, pour rester fidèle à sa réputation d'efficacité, de rapidité, de précision et de refus de toute pratique procrastinatrice, la réponse à cette question existentielle fuse, vive comme l'éclair (enfin... peut-être. Mais... pas pour tout le monde !) : Premièrement, les escarpins Slingback qui, précise le texte, ''ont su conquérir le cœur de la parisienne'' (je jure que je n'invente rien, ni ici, ni ensuite). Qui dit ''reconquérir'' sous entend que la belle leur a été infidèle, ce qui est très mal : on nous avait caché le drame affreux qu'a été cet abandon. Question suivante : ''pourquoi et comment l'a-t-elle reconquis, ce cœur ?'' Eh ! Bien, c'est tout simple : ''Grâce à l'essor minimaliste façon nineties –ça, je pense que c'est de l'anglais, et ça doit vouloir dire ''90'', ce qui va entraîner mon adhésion massive : c'est juste mon âge ! Je souscris et, comme dirait Macron sans savoir ce que ça veut dire : ''j'assume'' !).
Deuxièmement : ''les mules à talons''. Vous n'en pouvez plus de savoir pourquoi ? C'est simple : ''A cause de leur designs classiques mais tout de même twistés''... argument devant lequel je ne peux que m'incliner : si les mules sont twistées, qui suis-je, moi, pour ne pas être d'accord ?Troisièmement : les salomés. Et là, je sais que je viens de vous en boucher un coin, et que vous êtes impressionnés. Rassurez-vous : il ne s'agit que, si j'ose dire, de ''ces souliers à petits talons délicieusement rétro qui font partie du vestiaire de la parisienne depuis belle lurette'' (je ne fais que citer !). Et en y réfléchissant bien, c'est exact : fouillez bien n'importe quel vestiaire de n'importe quelle parisienne et je vous fiche mon billet que vous trouverez là un fond de salomés qui attend depuis des lurettes que vous les dénichiez. (NB et si vous n'en trouvez pas, une seule explication : votre fille (ou ''!'une de vos --'') vous les a piquées. Pas d'autre explication possible.
Quatrièmement : le ''babies''.(NB : si vous êtes comme moi, vous devriez être assez surpris (es) que les lectrices de Elle s'intéressent aux 'babies'' pour autre chose que les exfiltrer de leur ventre, qui est, chacun sait ça, ''à elles''. Mais là, ''no souçaille'' : il s'agit de chaussures).''Elle'' est formelle sur ce sujet fondamental : ''Les parisiennes raffolent de leur côté rétro et preppy, sans avoir pour autant un look premier degré''... ce qui calme une partie de mes angoisses, elles aussi existentielles : je redoutais plus que tout que leur look, ni assez rétro ni assez preppy, ne soit déjà plus assez premier degré. Me voilà tranquillisé.
Cinquièmement ! Les sandales kitten heels Le choix de ces sandales pas comme des sandales tient à ce qu'elles ''assurent une allure grand chic en soirée'', au point de ''décoincer une tenue en pantalon de costume et veston'' . (Vous remarquerez que le jargon est si partagé ''entre soi'' que jamais aucun guillemet n'est nécessaire : on se comprend, dans ce bon français made in Villers-Cautterêts mais revu et corrigé... et macronisé. Est-ce ça qu'on désigne par ''décadence'' ? Je ne peux pas m'empêcher de penser que... oui !).
Je vais être hélas obligé d'interrompre ici cette intéressante suite de réponses à une non moins intéressante question : pas moyen de pousser plus loin cette puissante étude, et le combat cessa donc, faute de combattants. Je dois reconnaître que, n'étant pas drag queen, je n'ai pas totalement trouvé la réponse à ''Dans quoi et sur quoi vais-je marcher, ce printemps ?''. Une autre remarque récurrente a trait au salaire et aux émoluments des gens qui non seulement osent ''pondre'' de telles stupidités (et encore... pour une fois, il n'y a ni incitation à la débauche ni pousse au crime ! C'est presque ''moins pire'' que la plupart du temps ! Merci, Elle !), mais ont le courage (?) physique et social de le laisser publier. Tout de même... qu'elle est triste, notre époque !
H-Cl.
PS important -- Les lecteurs de ce Blog savent beaucoup de choses sur ma vie ; c'est le signe et la preuve de leur importance à mes yeux. Parmi ces informations partagées, le fait que j'ai la chance d'avoir un nombre respectable de petits enfants et d'arrière-petits enfants, d'une part, et le coup terrible qu'a été le départ de ma chère épouse, il va y avoir un an de ça, d'autre part.
Il se trouve que les 3 semaines qui viennent vont correspondre à un téléscopage d'obligations (baptême d'un arrière petit fils, mariage d'un petit fils, commémoration familiale, et premier anniversaire du départ d'Evelyne) qui me font aller aux célèbres ''quatre coins de l'hexagone'' (de la Mayenne au Haut -Doubs et de Paris au Loiret, pour se terminer à Mougins...), avec certains endroits hors de toute ''couverture'' informatique). Vous me voyez venir : sortant, en plus, d'une lourde maladie, il ne va pas m'être possible d'assurer une régularité parfaite de notre blog, et je n'aurai même pas toujours la possibilité de vous prévenir de mes défaillances.
Je vous en demande pardon. Je ferai de mon mieux... qui risque de ne pas être très performant.
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