#cabinet du recteur
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theodoreangelos · 1 year ago
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Rector's Office of PalackĂœ University in Olomouc Pracovna rektora Univerzity PalackĂ©ho v Olomouci Arbeitszimmer des Rektors der PalackĂœ-UniversitĂ€t in OlmĂŒtz Bureau du recteur de l'universitĂ© PalackĂœ Ă  Olomouc Gabinet rektora Uniwersytetu Palackiego w OƂomuƄcu ĐšĐ°Đ±ĐžĐœĐ”Ń‚ рДĐșŃ‚ĐŸŃ€Đ° ĐŁĐœĐžĐČДрсОтДта ĐŸĐ°Đ»Đ°Ń†ĐșĐŸĐłĐŸ ĐČ ĐžĐ»ĐŸĐŒĐŸŃƒŃ†Đ”
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ecoledeschartes · 5 years ago
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Échanges intellectuels et matĂ©riels entre France et Chili au dĂ©tour d’une correspondance
Pierre Fabry effectue son stage de 4e année aux Archivo Nacional de Chile, à Santiago. Voir la carte des stages 
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Lettres d’Alberto Blest Gana envoyĂ©es depuis Paris Ă  son ami Diego Barros Arana, 1881
Au cours de deux mois de stages aux Archives nationales du Chili, il m’a Ă©tĂ© confiĂ© le classement d’un petit fonds, attribuĂ© Ă  Diego Barros Arana, historien et pĂ©dagogue chilien (1830-1907). En dĂ©pit de son faible volume matĂ©riel, Ă  peine une boĂźte d’archives, ce fonds, constituĂ© quasi entiĂšrement de la correspondance reçue par Diego Barros Arana (environ 200 piĂšces), est une mine pour connaĂźtre la teneur des Ă©changes intellectuels, politiques, culturels, bibliographiques voire matĂ©riels entre le Chili et la France.
Le traitement d’un vrac de correspondance : classement et description
ConcrĂštement, le classement et la description archivistique de ce fonds semblaient ĂȘtre destinĂ©s Ă  un stagiaire français, car plus d’une centaine de lettres qui le composent sont en français. Avant de s’intĂ©resser au contenu de ces lettres, revenons briĂšvement sur le plan de classement adoptĂ©. Le classement existant, davantage matĂ©riel qu’intellectuel, ne permettait ni d’accĂ©der aisĂ©ment Ă  l’information, ni la communication du fonds aux chercheurs. DistribuĂ©es en cinq chemises dont les dates extrĂȘmes se chevauchaient, les lettres Ă©taient grossiĂšrement groupĂ©es par expĂ©diteur. Cela avait nĂ©anmoins le mĂ©rite de faire ressortir l’importance d’un expĂ©diteur au sein de cette correspondance, Jean Gustave Courcelle-Seneuil (1813-1892), qui totalisait 82 lettres Ă©talĂ©es sur une vingtaine d’annĂ©es (1864-1887). AprĂšs un premier contact avec le fonds, j’ai proposĂ© un classement thĂ©matique et chronologique sans renoncer au classement par expĂ©diteur. Outre les lettres de Jean Gustave Courcelle-Seneuil, un deuxiĂšme correspondant se signalait par sa qualitĂ© comme par le nombre de ses lettres, Alberto Blest Gana, Ă©crivain et ambassadeur du Chili Ă  Paris pendant vingt ans (1869-1889), considĂ©rĂ© comme l’introducteur du RĂ©alisme dans la littĂ©rature chilienne.
Mais l’extrĂȘme diversitĂ© de la provenance du reste de la correspondance de Diego Barros Arana (46 expĂ©diteurs se partagent quelques 110 lettres), a poussĂ© Ă  crĂ©er trois autres sous-ensembles (on n’oserait parler de sous-fonds) thĂ©matiques : matiĂšres bibliographiques et scientifiques, politique intĂ©rieure et extĂ©rieure du Chili, affaires privĂ©es. Au sein de ces trois sous-ensembles thĂ©matiques a Ă©tĂ© suivi un classement organique, par expĂ©diteur, et par chronologie relative. Par la suite a commencĂ© la description archivistique, piĂšce Ă  piĂšce, du fond.
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Le classement des lettres : le regroupement par expéditeur puis le classement chronologique et thématique remplacent un sommaire classement par expéditeur (pochettes de droite)
C’est au cours de cette Ă©tape de description, fondamentale dans le travail de l’archiviste, que j’ai notamment pu rassembler quelques indices sur « l’historique de la conservation » du fonds, totalement inconnu jusqu’alors, les Archives ne disposant d’aucune information sur l’entrĂ©e de ce fonds. Par exemple, plusieurs notes manuscrites sur certaines enveloppes originales accompagnant les lettres (aprĂšs comparaison palĂ©ographique, il s’est avĂ©rĂ© qu’elles sont de la main de Diego Barros Arana), proposant des identifications et des fourchettes chronologiques ont permis dÂŽĂ©tayer l’idĂ©e que Diego Barros Arana avait effectivement rassemblĂ© et organisĂ© lui-mĂȘme sa correspondance, et donc que le fonds n’était pas une collection rassemblĂ©e postĂ©rieurement Ă  sa mort – malgrĂ© le caractĂšre Ă©videmment lacunaire de ce fonds. Enfin, le grand intĂ©rĂȘt de ce fonds comme source historique, particuliĂšrement pour l’histoire culturelle, s’est Ă©galement imposĂ© Ă  moi au fil de la description archivistique des lettres.
Amitié franco-chilienne : portraits croisés de Diego Barros Arana et Jean Gustave Courcelle-Seneuil
En 1855, Jean Gustave Courcelle-Seneuil, avocat et Ă©conomiste français, traducteur de John Mill et auteur d’un Manuel des affaires, est recrutĂ© par le gouvernement chilien comme conseiller du ministĂšre de l’industrie, et professeur d’économie Ă  l’Instituto Nacional, Ă©tablissement d’enseignement secondaire fondĂ© en 1813 pour former l’élite chilienne, avant d’intĂ©grer en 1856 la FacultĂ© de philosophie et d’humanitĂ©s de l’UniversitĂ© du Chili. Le recrutement de Jean Gustave Courcelle-Seneuil inaugurait au Chili l’enseignement de l’économie, ainsi que l’adoption du libĂ©ralisme Ă©conomique. Son contrat arrivĂ© Ă  terme en 1863, Jean Gustave Courcelle-Seneuil rentre en France oĂč il termine sa carriĂšre comme conseiller d’État et maĂźtre de confĂ©rences d’économie politique Ă  l’École normale supĂ©rieure. Ce sĂ©jour chilien de l’économiste français ne distend cependant pas ses relations avec le Chili, et notamment ses Ă©changes avec un historien qu’il a cĂŽtoyĂ© Ă  l’Instituto Nacional et Ă  l’UniversitĂ© du Chili, Diego Barros Arana.
Au moment oĂč Jean Gustave Courcelle-Seneuil met le pied au Chili, Diego Barros Arana vient de publier le premier volume d’une Histoire gĂ©nĂ©rale de l’indĂ©pendance du Chili, ouvrage participant de l’essor prĂ©coce d’une historiographie nationale. Issu d’un milieu aisĂ©, Diego Barros Arana s’était dĂ©jĂ  signalĂ© par la traduction du Chevalier d’Harmental de Dumas Ă  dix-neuf ans, tĂ©moignage d’un penchant francophile emblĂ©matique de son temps et de son milieu. Diego Barros Arana est nommĂ© Ă  l’UniversitĂ© du Chili un peu avant Courcelle-Seneuil et entame une fructueuse carriĂšre universitaire ; il est doyen de cette mĂȘme universitĂ© en 1873, puis recteur en 1892. Mais avant cela, en tant que fervent libĂ©ral, il s’exile en 1856, avec l’accession au pouvoir de l’autoritaire Manuel Montt, et passe plusieurs annĂ©es en Europe. Au cours de ce long sĂ©jour il sillonne dĂ©pĂŽts d’archives et bibliothĂšques, en quĂȘte de matĂ©riaux pour l’écriture de l’histoire de sa patrie. Son passage Ă  Paris l’amĂšne aussi Ă  suivre avec passion les leçons de Renan, Comte ou LittrĂ©. À son retour au Chili il est nommĂ© Ă  la tĂȘte de l’Instituto Nacional (1863), oĂč il dĂ©ploie sa vision de pĂ©dagogue. Il y modernise et diversifie l’enseignement, dĂ©sormais basĂ© sur les sciences et laĂŻcisĂ©. Il dĂ©fend un enseignement laĂŻc et d’État, ce qui lui vaut l’hostilitĂ© des conservateurs et de l’Église. MalgrĂ© ses nombreux engagements acadĂ©miques, politiques et diplomatiques, il ne dĂ©laisse pas pour autant l’Ɠuvre d’historien. Reconnu unanimement comme le plus grand historien chilien du xixe siĂšcle, il laisse une monumentale Historia general de Chile, en 16 volumes publiĂ©s de 1884 Ă  1902.
Bibliographie et francomanie
Les quatre-vingt-deux lettres de Jean Gustave Courcelle-Seneuil adressĂ©es Ă  Diego Barros Arana entre 1864 (peu aprĂšs le retour en France du premier) et 1887 comportent presque toutes un volet bibliographique plus ou moins dĂ©veloppĂ©. À la lecture de ces lettres on voit la quantitĂ© de publications scientifiques commandĂ©es par Diego Barros Arana pour sa propre bibliothĂšque mais aussi et pour remplir les Ă©tagĂšres de la bibliothĂšque de lÂŽInstituto Nacional et dĂ©velopper les collections de la BibliothĂšque nationale et de l’UniversitĂ© du Chili. En effet, en tant que doyen de la FacultĂ© des humanitĂ©s de l’UniversitĂ© du Chili, Diego Barros Arana supervise la BibliothĂšque nationale du Chili. Ouvrages scientifiques de l’histoire Ă  la mĂ©decine, revues scientifiques et publications bibliographiques, manuels scolaires, tous publiĂ©s en France, viennent grossir les collections des bibliothĂšques chiliennes. Cet engouement pour les livres français n’est pas le seul fait de Diego Barros Arana et participe de la francophilie des milieux Ă©duquĂ©s, comme le montrent les statistiques. En 1912, le prĂȘt de livres français reprĂ©sente 43% des prĂȘts de livres Ă©trangers de la BibliothĂšque nationale Ă  Santiago[1].
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Vue intérieure de la Salle Medina, salle historique de la BibliothÚque nationale du Chili qui conserve la BibliothÚque Américaine Barros Arana. Photographie : Eduardo Testat, licence creative commons
Les commandes en France de Diego Barros Arana que Jean Gustave Courcelle-Seneuil se charge de rĂ©aliser ne se limitent pas seulement aux livres mais s’étendent Ă  l’achat de matĂ©riel et d’instruments scientifiques pour fournir l’Instituto Nacional et d’autres lycĂ©es du Chili. Plusieurs lettres de Jean Gustave Courcelle-Seneuil de l’annĂ©e 1868 relatent Ă  Diego Barros Arana les dĂ©marches qu’il mĂšne Ă  Paris pour rĂ©pondre Ă  sa commande d’un cabinet d’histoire naturelle. Cette surprenante commande est destinĂ©e Ă  appuyer l’enseignement scientifique (rĂ©cemment introduit dans le cursus) de l’Instituto Nacional. L’économiste français ne cache pas sa perplexitĂ© face Ă  une telle commande dans une lettre du 7 juillet 1868 :
« Les derniĂšres caisses de votre commande pour l’Institut [national] sont arrivĂ©es Ă  temps Ă  ce que je prĂ©sume. Elles contiennent le cabinet d’histoire naturelle et la collection d’animaux antĂ©diluviens, qui, je l’espĂšre, sera satisfaisante. Écrivez-moi, je vous prie ce qu’en auront pensĂ© les connaisseurs, parce que, malgrĂ© toute ma bonne volontĂ©, je n’ai pu m’empĂȘcher d’aller un peu les yeux fermĂ©s. »
Dans un registre plus domestique, les achats par correspondance de Diego Barros Arana reflĂštent aussi la vĂ©ritable « francomanie » qui s’empare des Ă©lites chiliennes au XIXe siĂšcle. Diego Barros Arana confie ainsi Ă  son ami français la commande du meilleur mobilier français, Ă  savoir des rideaux et linges de maison (Ă©chantillons de satin Ă  l’appui), et du mobilier style Louis XV (copie Boulle). Courcelle-Seneuil se charge aussi de commandes en tissus, rideaux ou soies lyonnaises pour l’épouse et toute la famille de Barros Arana.
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“Facture des meubles commandĂ©s par Don Diego Barros Arana.” Diego Barros Arana commande entre autres douze chaises Louis XV garnies de satin, deux meubles de Bul [Boule] Louis XV
Du milieu du XIXe siĂšcle au dĂ©but du XXe siĂšcle, le goĂ»t et la mode chiliennes sont d’importation française ; le nĂ©oclassicisme français, la vogue nĂ©o-gothique et nĂ©o-byzantine rĂšgnent sur l’architecture des palais et des Ă©glises, l’acadĂ©misme du Salon en peinture.
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Le palais Cousiño, exemple de la francomanie des Ă©lites chiliennes. On peut voir sur les murs du grand escalier intĂ©rieur des peintures reprĂ©sentant des monuments parisiens : l’opĂ©ra, l’arc de triomphe ou encore l’hippodrome Longchamp
Affinités intellectuelles et politiques
Au-delĂ  des Ă©changes bibliographiques, la correspondance de Diego Barros Arana tĂ©moigne d’une vĂ©ritable affinitĂ© intellectuelle avec Jean Gustave Courcelle-Seneuil. Les deux hommes s’informent de l’avancĂ©e de leurs travaux scientifiques respectifs, s’encouragent, et commentent mutuellement les livres et articles que l’un et l’autre font paraĂźtre. Sur le plan des idĂ©es ils partagent une mĂȘme adhĂ©sion au positivisme et une mĂȘme foi dans le progrĂšs, qui se reflĂšte bien dans les rĂ©formes qu’engage Diego Barros Arana Ă  l’Institut national. La fin de l’enseignement religieux, la valorisation des matiĂšres scientifiques au dĂ©triment du latin et de la rhĂ©torique sont autant de nouvelles orientations que Courcelle-Seneuil s’empresse d’approuver. L’historien J.-P. Blancpain dĂ©crit Barros Arana comme la figure de proue de l’« establishment laĂŻque et positiviste ». Et c’est bien en tant que tel que ce dernier est nommĂ© membre correspondant de la SociĂ©tĂ© pour l’Instruction Ă©lĂ©mentaire de France et de la Ligue de l’enseignement de Belgique en 1876.
Les lettres reçues par Diego Barros Arana tĂ©moignent ainsi d’un incessant Ă©change culturel, scientifique et politique entre la France et le Chili, au grĂ© des vapeurs transatlantiques, qui concerne aussi bien les objets, les idĂ©es ou les hommes. Deux autres tĂ©moignages de ces Ă©changes tirĂ©s de ce fond : en 1873 Courcelle-Seneuil accueille Ă  Paris le neveu de Diego Barros Arana, sacrifiant au voyage des Ă©lites chiliennes dans les capitales europĂ©ennes, et rĂ©ciproquement, Diego Barros Arana offre ses services au fils de Jean Gustave Courcelle-Seneuil, membre d’une expĂ©dition scientifique française vers l’archipel de Magellan (1882). « ImprĂ©gnation de France des Ă©lites » chiliennes pour reprendre les mots de Victor-Lucien TapiĂ©[2], mais aussi fascination et attachement des Français pour le Chili, voilĂ  ce dont nous parle le fonds Diego Barros Arana.
Notes
J.-P. Blancpain, « Francisation et francomanie en Amérique latine : le cas du Chili au XIXe siÚcle », dans Revue historique, t. 268, fasc. 2, p. 376.
V.-L. TapiĂ©, Histoire de l’AmĂ©rique latine au XIXe siĂšcle, Paris, 1944, p. 264.
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congo7-news · 3 years ago
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Nord-kivu : L'université de Goma a tenu sa conférence culturelle sur la paix
Nord-kivu : L’universitĂ© de Goma a tenu sa confĂ©rence culturelle sur la paix
“Nous avons organisĂ© une confĂ©rence culturelle qui a consistĂ© Ă  mobiliser l’univers acadĂ©mique et le monde artistique autour de la problĂ©matique de la paix au niveau de la rĂ©gion de grands lacs”, ce discours est du Directeur de cabinet du recteur de l’UniversitĂ© de Goma et chargĂ© de coopĂ©ration Eric KAMBALE lors de la confĂ©rence culturelle sur la paix organisĂ©e ce samedi 5 mars dans la ville de

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paroissedumont · 4 years ago
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ANALYSE DE LA POSITION DE L’ÉCONOMISTE WILSON LALEAU SUR L’IMPACT DE LA COVID-19 EN HAÏTI ...
Jean Willio Patrick Chrispin
Dans une interview exclusive accordĂ©e Ă  HPN, l’économiste Wilson LALEAU, ancien chef de cabinet du PrĂ©sident Jovenel MOISE, ancien ministre de l’économie et des finances (MEF), livre une analyse limpide et copieuse  des consĂ©quences multiples et profondes de la pandĂ©mie de la Cov-19 et des avenues qu’elle ouvre devant nous, les HaĂŻtiens. Son analyse sort des chemins battus de la dĂ©sinvolture avec laquelle nous ont habituĂ© plusieurs personnes ayant exprimĂ© leur position sur le sujet ces derniers jours dans la presse Ă©crite, dans les mĂ©dias en ligne et sur les rĂ©seaux sociaux. L’ancien Vice-recteur de l’UniversitĂ© d’Etat d’HaĂŻti (UHE) n’a pas perdu une once de sa carrure d’universitaire exceptionnel Ă  la suite de son enrichissante expĂ©rience au timon des affaires dans des postes de haute responsabilitĂ© Ă©tatique.
De notre point de vue, M. LALEAU a su faire montre d’une insigne justesse dans les rĂ©flexions produites sur l’impact tentaculaire de la Covid-19 sur le systĂšme socio-Ă©conomique haĂŻtien. Cet impact, a-t-il soutenu, met Ă  nu et amplifie des problĂšmes fondamentaux que nos Ă©lites ont Ă©chouĂ© Ă  rĂ©soudre depuis trĂšs longtemps et qui aujourd’hui nous Ă©claboussent le visage. L’ancien ministre du commerce et de l’industrie dissĂšque avec une rare dextĂ©ritĂ© la crise sanitaire causĂ©e par la pandĂ©mie dans ses contours et pourtours en indexant avec raison l’incapacitĂ© haĂŻtienne Ă  prendre des mesures prĂ©ventives d’envergure et efficaces en raison des faiblesses abyssales de notre organisation gĂ©nĂ©rale de la vie sociale et collective. La dĂ©faillance sans prĂ©cĂ©dent des systĂšmes sanitaires vraisemblablement bien Ă©quipĂ©s des Etats-Unis et de plusieurs grands pays europĂ©ens devant la posture cataclysmique du  nouveau coronavirus fait grimper les apprĂ©hensions concernant HaĂŻti oĂč les systĂšmes de soins sanitaires se trouvent dans un Ă©tat d’indigence innommable.
Sur le plan politique, HaĂŻti est le thĂ©Ăątre d’une succession de pĂ©riodes d’instabilitĂ© et de courte accalmie, faisant de la premiĂšre RĂ©publique noire indĂ©pendante du monde le pays des rendez-vous manquĂ©s, a fait remarquer M. LALEAU. La matrice sociopolitique du pays est gĂ©nĂ©ratrice de crises, elle se dĂ©finit comme un terreau fertile pour des troubles sociopolitiques fomentĂ©s et alimentĂ©s par des groupes d’intĂ©rĂȘts puissants, ennemis de tout arrangement institutionnel inclusif et partisans du chaos.  La meilleure solution, celle qui est plus en ligne avec le besoin de stabilitĂ© Ă  laquelle aspirent les HaĂŻtiens, serait selon le professeur LALEAU une solution concertĂ©e, fruit d’un dialogue inclusif devant dĂ©boucher sur un accord politique Ă  retrouver avec l’ensemble de la classe politique pour dĂ©finir un calendrier pour l’organisation d’élections locales, lĂ©gislatives et prĂ©sidentielles. Cependant, le professeur a omis de se prononcer sur la constitution sous l’égide de laquelle devraient s’organiser les prochaines joutes Ă©lectorales. La constitution en vigueur, celle de 1987 amendĂ©e, est accusĂ©e par plusieurs observateurs et analystes avisĂ©s d’ĂȘtre une source de confusions et d’instabilitĂ©s dans le pays. Plusieurs voix s’élĂšvent dĂ©jĂ  pour exiger une rĂ©vision constitutionnelle dont la charge devrait ĂȘtre confiĂ©e Ă  une assemblĂ©e constituante. Le PrĂ©sident MOISE semble avoir l’appui d’une bonne partie de la communautĂ© internationale pour entreprendre la formation de cette assemblĂ©e constituante avec le support de la sociĂ©tĂ© civile haĂŻtienne en vue de doter le pays d’une constitution rĂ©visĂ©e et d’organiser les scrutins Ă©lectoraux Ă  la fin de l’annĂ©e 2021. Il est clair que ce soutien de l’international n’exclut aucunement la recherche de l’accord politique Ă©voquĂ© plus haut. Sur le plan Ă©conomique, HaĂŻti a connu des soubresauts ahurissants et sans prĂ©cĂ©dent (dont deux pays « lock ») ces derniĂšres annĂ©es qui ont contribuĂ© Ă  empirer une situation qui Ă©tait incontestablement dĂ©jĂ  pourrie. Ici, l’économiste LALEAU semble n’avoir omis rien d’essentiel dans ses analyses. La rĂ©flexion va plus loin que tout ce que nous avons dĂ©jĂ  entendu dans la presse sur l’impact Ă©conomique de la Covid-19 en HaĂŻti et les voies de relance de l’économie nationale. Certes, la paralysie des activitĂ©s provoquĂ©e par le nouveau coronavirus, ennemi invisible combattu par tous les gouvernements du monde dont les pays ont Ă©tĂ© infectĂ©s, a mis Ă  mal de nombreuses entreprises haĂŻtiennes et lĂ©gitimerait un soutien de l’Etat haĂŻtien au secteur privĂ© des affaires. Mais, en plus de la faible capacitĂ© de financement des pouvoirs publics, l’ancien ministre du commerce et de l’industrie rappelle que « plus de 90% du tissu entrepreneurial national est constituĂ© de petites entreprises familiales, informelles donc non connues du fisc » et que la partie formelle de l’économie est infirme. Une façon d’affirmer que financer uniquement le secteur privĂ© organisĂ© aurait une efficacitĂ© Ă©conomique trĂšs limitĂ©e puisque la plus grande part de l’emploi global se trouve dans l’informel.
A notre sens, l’un des points les plus importants dans l’analyse Ă©conomique proposĂ©e par l’économiste LALEAU concerne son questionnement de l’environnement des affaires en gĂ©nĂ©ral et de la dimension lĂ©gale de ce dernier, en particulier,  dans l’état de dĂ©labrement dans lequel patauge l’économie nationale. Il a Ă©voquĂ© des exemples qui nous interpellent. Plus de 70 milliards de gourdes sont dĂ©pensĂ©es chaque annĂ©e par le gouvernement pour l’achat des biens et services divers. Les ressources utilisĂ©es pour couvrir ces dĂ©penses sont captĂ©es en grande majoritĂ© par des entreprises vendant des produits importĂ©s, ce qui favorise Ă©conomiquement le reste du monde au dĂ©triment de l’économie locale et ne contribue donc aucunement Ă  tirer la croissance Ă©conomique du pays vers le haut. Au contraire, cette situation subjugue toute vĂ©ritable dynamique de crĂ©ation de richesse, dĂ©courage l’entrepreneuriat et l’innovation et tend de ce fait Ă  maintenir le pays dans une trappe Ă  sous-dĂ©veloppement. Or, toute une kyrielle de pays (dont la RĂ©publique dominicaine, notre voisine insulaire) disposent de textes de loi obligeant les dĂ©cideurs publics Ă  accorder jusqu’à 40% des marchĂ©s (contrats) publics aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) locales afin d’encourager la production locale et une croissance Ă©conomique assez forte et plus inclusive. L’application d’un pareil dispositif incitatif en HaĂŻti pourra pousser de nombreuses MPME informelles Ă  augmenter leur Ă©chelle de production et Ă  se formaliser afin de pouvoir saisir les opportunitĂ©s d’obtention de contrats publics intĂ©ressants. Cela montre la nĂ©cessitĂ© d’une vĂ©ritable rĂ©forme du droit des marchĂ©s publics en HaĂŻti de maniĂšre Ă  le transformer en un puissant instrument de promotion de la prospĂ©ritĂ© partagĂ©e et du bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral dans le pays.
L’économiste LALEAU pense que la Covid-19 tend Ă  changer sur le plan Ă©conomique les rapports de forces dans le monde en faveur de la Chine populaire qui monte en puissance. Selon lui, ce pays officiellement communiste mais dont le systĂšme Ă©conomique mixte s’apparente Ă  une sorte de socialisme de marchĂ©, est en pole position pour devenir dans un futur proche la premiĂšre puissance Ă©conomique mondiale. HaĂŻti doit se positionner de maniĂšre Ă  tirer parti des opportunitĂ©s qui s’offrent Ă  elle  à la faveur des changements qui s’opĂšrent actuellement dans les rapports de forces entre les Nations. L’économiste LALEAU a hĂ©sitĂ© vraisemblablement par modestie Ă  nous dĂ©voiler sa comprĂ©hension des grandes lignes de positionnement Ă  adopter dans un pareil contexte.
Cependant, il est clair que le destin de la premiĂšre RĂ©publique noire du monde Ă©tant Ă©troitement liĂ© Ă  celui des Etats-Unis d’AmĂ©rique, tout positionnement d’HaĂŻti doit ĂȘtre bien rĂ©flĂ©chi et s’appuyer prioritairement sur une vision de long terme, le dĂ©veloppement de relations harmonieuses, responsables et durables avec les autres peuples, une volontĂ© intelligente et active de stimuler la relance de la production nationale, le dĂ©veloppement du tourisme et l’exploitation de marchĂ©s Ă©trangers pour des produits haĂŻtiens. HaĂŻti doit dĂ©finitivement se soucier de ses intĂ©rĂȘts, surtout de ses intĂ©rĂȘts Ă©conomiques dans ses relations internationales et briser le carcan de la diplomatie de façade Ă  laquelle elle s’est assujettie ou s’est laissĂ© assujettir depuis trop longtemps. Cela devrait lui permettre de mieux penser l’intĂ©gration Ă©conomique de sa diaspora qui rĂȘve depuis toujours de venir contribuer sur le terrain au dĂ©veloppement de son pays natal et qui ne fait qu’attendre la dĂ©finition et la mise en Ɠuvre d’une politique publique relative Ă  son intĂ©gration et relevant d’un plan de dĂ©veloppement national crĂ©dible, inclusif et rĂ©aliste.
La Covid-19 a offert Ă  HaĂŻti une occasion en or de procĂ©der Ă  son autocritique, de faire le bilan de ses Ă©checs, de chercher Ă  mieux comprendre ses malheurs, de soigner ses blessures, de panser ses plaies et de vider les contentieux liĂ©s aux origines sociales et aux antagonismes socialement construits tels que Ville/Campagne, En haut/En bas, Noir/MulĂątre, Riche/Pauvre, Français/CrĂ©ole, etc. Notre capacitĂ© Ă  gouverner notre pays et Ă  assurer notre auto-dĂ©termination a Ă©tĂ© remise en question par nos propres agissements et a donnĂ© le flanc Ă  deux interventions militaires de l’ONU en 10 ans. Cette situation, comme l’a soulignĂ© l’économiste LALEAU, doit interpeller tous les HaĂŻtiens sans distinction. Il nous faut finalement poser les vrais problĂšmes et cesser de nous livre Ă  longueur de journĂ©e dans des luttes fratricides qui servent de prĂ©texte pour des accusations d’entitĂ© chaotique ingouvernable (ECI), des occupations Ă©trangĂšres et des mises sous tutelle de l’ONU. La voie de la sagesse est celle du bonheur et de la rĂ©ussite, c’est cette voie qu’il nous faut emprunter Ă  ce carrefour de notre histoire de peuple libre. Maintenir les mĂȘmes mentalitĂ©s et les mĂȘmes comportements nous conduira aux mĂȘmes consĂ©quences douloureuses que nous avons connues. 
Enfin, l’économiste LALEAU est convaincu que la crise provoquĂ©e par la Covid-19 est le moment opportun pour prendre le taureau par les cornes, pour s’attaquer tous ensemble et sĂ©rieusement Ă  des problĂšmes rĂ©currents souvent vieux de plus de deux siĂšcles. Ce sont, par exemple, les problĂšmes liĂ©s Ă  la formation du capital humain (accĂšs Ă  l’éducation de qualitĂ© et aux soins de santĂ© pour tous), les problĂšmes du crĂ©dit et du financement de l’économie nationale, les problĂšmes liĂ©s Ă  la gestion du pouvoir politique et des conflits inhĂ©rents, les problĂšmes liĂ©s Ă  la dĂ©finition et la conduite de politiques publiques inclusives, les problĂšmes liĂ©s aux discriminations fondĂ©es sur la provenance gĂ©ographique, la langue parlĂ©e, la couleur de la peau, le niveau d’éducation, etc. Toutes nos institutions (Ă©cole, universitĂ©, Ă©glise, justice, police, parlement, hĂŽpital, etc.) qui devraient jouer un rĂŽle moteur dans la promotion du vivre ensemble et du bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral barbotent dans une dĂ©crĂ©pitude scandaleuse. L’unique issue demeure une entente historique entre les forces vives de la Nation pour vider une fois pour toutes tous les diffĂ©rends et contentieux historiques et pouvoir connaitre ainsi une catharsis sociale. Cela permettra Ă  HaĂŻti de se rĂ©concilier avec elle-mĂȘme et d’embrasser une prospĂ©ritĂ© partagĂ©e. Cette maniĂšre de conclure est l’un des plus beaux mĂ©rites de la rĂ©flexion qui nous a Ă©tĂ© proposĂ©e par l’ancien ministre LALEAU.
Jean Willio Patrick Chrispin.
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neovitae · 6 years ago
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UGB, debout !
Ainsi, du Cabinet du Recteur à l'Agence Comptable, en passant par le Secrétariat Général, les directions des Ressources Humaines et de Formation ... from Google Alert - "ressources humaines" -H/F https://ift.tt/2ITJLQc
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auxbellesillustrationsfr · 5 years ago
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L’annĂ©e RaphaĂ«l (3)
Comme annoncĂ©, nous revenons aujourd’hui une derniĂšre fois sur l’hĂ©ritage de l’École d’AthĂšnes, sur la mĂ©diatisation de l’artiste comme hĂ©ros
 et sur la pĂ©rennitĂ© du motif dans la dĂ©coration des bibliothĂšques. Nous l’avons dit, la cĂ©lĂ©britĂ© de RaphaĂ«l est telle que ses fresques du Vatican deviennent trĂšs vite une Ɠuvre emblĂ©matique reproduite notamment par le biais de la gravure. Or, par extraordinaire, le carton prĂ©paratoire de l’École d’AthĂšnes a Ă©tĂ© conservĂ© Ă  Rome. Il s’agit d’une piĂšce trĂšs impressionnante, de fait le plus grand dessin de la Renaissance qui nous soit parvenu, et dont l’étude attentive permet de prĂ©ciser un certain nombre de points quant Ă  la conception de l’Ɠuvre et Ă  la maniĂšre de travailler de l’artiste (1): nous avons dĂ©jĂ  signalĂ© que le cadre architectural encadrant la fresque ne figurait pas sur le carton, non plus que la silhouette d’Épicure, introduite plus tard au premier plan de la composition. Ce carton est acquis par le cardinal archevĂȘque Federico Borromeo (1564-1631) Ă  Milan au tout dĂ©but du XVIIe siĂšcle, et il entre dans les collections lĂ©guĂ©es par lui Ă  l’Ambrosiana: le complexe Ă©levĂ© par le cardinal comprend en effet, comme on le sait, une bibliothĂšque de travail et une AcadĂ©mie (prĂ©sidĂ©e par Crespi), mais aussi une Ă©cole et un ensemble de collections prĂ©cieuses destinĂ©es Ă  servir de matĂ©riau Ă  l’enseignement des Beaux-Arts. Aujourd’hui, le carton, admirĂ© par Joseph de Lalande (voir son Voyage en Italie), est toujours conservĂ© et prĂ©sentĂ© au public dans une salle spĂ©ciale de la superbe Pinacoteca Ambrosiana (clichĂ© 1).
Pourtant, l’Ɠuvre de RaphaĂ«l a quittĂ© Milan pour quelques annĂ©es. Cent soixante-dix ans en effet aprĂšs son entrĂ©e Ă  l’Ambrosiana, voici que la victoire de Lodi contre les Autrichiens (11 mai 1796) ouvre Ă  Bonaparte les portes de la capitale lombarde. Reprenant la politique des «Agences d’évacuation» (sic) de 1794, une «Commission des sciences et des arts» est trĂšs vite instituĂ©e par le Directoire, qui effectuera le choix et supervisera l’expĂ©dition des piĂšces exceptionnelles que l’on saisira en Italie pour les rassembler Ă  Paris: la capitale de la RĂ©publique, qui donne au reste du monde le modĂšle de la rĂ©gĂ©nĂ©ration politique, doit aussi s’imposer comme la capitale des arts et des sciences, «de l’excellence et du progrĂšs». DĂšs le 7 mai, le Directoire Ă©crit au gĂ©nĂ©ral en chef : Le Directoire est persuadĂ© que vous regardez la gloire des beaux-arts comme attachĂ©e Ă  celle de l’armĂ©e que vous commandez. (
) Le MusĂ©um national [le Louvre] doit renfermer les monuments les plus cĂ©lĂšbres de tous les arts, et vous ne nĂ©gligerez pas de l’enrichir
 L’arrivĂ©e des «chefs d’Ɠuvre» (dont des livres, ne l’oublions pas) d’Italie Ă  Paris fera l’objet d’une mise en scĂšne grandiose. Le Directoire en effet, considĂ©rant que les chefs d’Ɠuvre recueillis en Italie sont les fruits les plus prĂ©cieux de nos conquĂȘtes, et l’éternel tĂ©moignage de la puissance de la RĂ©publique française; que le Gouvernement Ă  l’époque de leur arrivĂ©e Ă  Paris doit manifester son intention constante de servir et de protĂ©ger les sciences et les arts; arrĂȘte ce qui suit: Article premier- Les objets des sciences et des arts recueillis en Italie seront reçus dans Paris avec pompe et solennitĂ© (26 avril 1798). Nous n’avons pas Ă  prĂ©senter ici le dĂ©tail de la cĂ©rĂ©monie, Ă  la suite de laquelle le carton est versĂ© au nouveau Museum (le MusĂ©e du Louvre), sinon pour souligner la prĂ©gnance du modĂšle d’AthĂšnes et d’Alexandrie, dont Paris devra ĂȘtre reconnue comme le successeur. L’Ɠuvre de RaphaĂ«l sera restituĂ©e Ă  la chute du Premier Empire, comme le regrette implicitement Stendhal, pourtant «Milanais» de cƓur: Nous avons vu longtemps au Louvre, dans la galerie d’Apollon, le carton de l’École d’AthĂšnes. Le passage du pont de Lodi nous l’avait donnĂ©, Waterloo nous l’a ravi, et il faut maintenant le chercher Ă  la BibliothĂšque Ambrosienne, Ă  Milan (2).
Les institutions savantes antiques associaient formation intellectuelle, Ă©ducation politique et recherche scientifique –ainsi de l’AcadĂ©mie de Platon, du LycĂ©e d’Aristote et, bien sĂ»r, du MusĂ©e d’Alexandrie. Rien de surprenant si leur modĂšle est rĂ©animĂ© au cƓur de certaines institutions modernes: Ă  une centaine de kilomĂštres Ă  l’est de Lisbonne, Évora est la capitale intellectuelle et artistique du Portugal aux XVe et XVIe siĂšcles. En 1551 y est fondĂ© le CollĂšge du Saint Esprit, confiĂ© aux JĂ©suites, et qui recevra en 1559 le statut d’universitĂ©, la seconde du royaume aprĂšs Coimbra. Les bĂątiments se dĂ©ploient autour d’un grand cloĂźtre Ă  arcades, sur lequel donnent la salle des Actes et les diffĂ©rentes salles de cours, elles-mĂȘmes dĂ©corĂ©es de carreaux de cĂ©ramique (azulejos) des XVIIe et XVIIIe siĂšcles. Parmi les scĂšnes reprĂ©sentĂ©es, deux intĂ©ressent tout particuliĂšrement notre thĂ©matique, Ă  savoir l’enseignement Ă  l’AcadĂ©mie de Platon et au LycĂ©e d’Aristote – pour autant, le modĂšle de la fresque raphaĂ«lienne n’y apparaĂźt pas (clichĂ© 2). Il n’en va pas de mĂȘme dans un autre Ă©tablissement jĂ©suite, appartenant en l’occurrence Ă  la gĂ©ographie des anciens Pays-Bas. À Valenciennes en effet, la capitale du Hainaut français, le recteur du puissant collĂšge, le P Cordier, paie de ses propres deniers la dĂ©coration de la nouvelle bibliothĂšque, en trace le programme iconographique et en confie la rĂ©alisation au peintre lillois Bernard Joseph Wamps. Sur les longues parois au-dessus des rayonnages, on mettra en place une succession de portraits de PĂšres de la Compagnie ayant tout particuliĂšrement illustrĂ© celle-ci par leurs travaux dans les diffĂ©rents domaines de la connaissance. Sur les petits cĂŽtĂ©s, deux compositions allĂ©goriques se feront face, inspirĂ©es de la Stanza de RaphaĂ«l. Elles illustrent de maniĂšre libre, la premiĂšre, l’École d’AthĂšnes, et la seconde, la Dispute du Saint Sacrement. Cette derniĂšre, accompagnĂ©e du cartouche «Scrutamini Scripturas», est placĂ©e du cĂŽtĂ© de l’église Saint-Nicolas, Ă  la tribune de laquelle un Ă©troit passage donne directement accĂšs (3). 
Parce qu’ils se plaçaient dans cette continuitĂ©, les savants jĂ©suites avaient conservĂ© la structure iconographique de la Renaissance, avec les deux motifs qui se font face. Il n’en va plus de mĂȘme Ă  la nouvelle BibliothĂšque Sainte-GeneviĂšve, hĂ©ritiĂšre Ă  Paris de la bibliothĂšque de l’abbaye Ă©ponyme. Le programme iconographique dĂ©fini par Jules II et par ceux qui l’entourent semble dĂ©sormais inintelligible et probablement inadĂ©quat, surtout dans le cadre non plus d’une institution d’enseignement destinĂ© Ă  une minoritĂ© de jeunes gens, mais d’une institution qui doit devenir la premiĂšre grande bibliothĂšque publique parisienne. Le double motif (l’École et la Dispute) est dĂ©sormais abandonnĂ©, au profit de la seule reprĂ©sentation de l’École d’AthĂšnes traitĂ© par deux Ă©lĂšves d’Ingres, les frĂšres Raymond et Paul Bayze, et symbolisant la progression des connaissances humaines. Nous sommes au milieu du XIXe siĂšcle, à  l’ùre du positivisme d’Auguste Comte, et l’architecte Henri Labrouste veut faire de sa bibliothĂšque un modĂšle de modernitĂ© pour le futur: À l’entrĂ©e, les lumiĂšres du savoir accueillent le lecteur, sous forme de deux torches encadrant la lourde porte de bronze. [Puis c’est] le vestibule, sombre, [qui] conduit vers le grand escalier qui permet au lecteur de monter vers la connaissance. (
) Une immense copie de l’École d’AthĂšnes de RaphaĂ«l dĂ©core le mur de l’escalier, lui-mĂȘme Ă©clairĂ© d’imposants candĂ©labres (4).
Notes (1) Konrad Oberhuber, Lamberto Vitali, Raffaello : il cartone per la Scuola di Atene, Milano, Silvana Editoriale, 1972. Outre la gravure de Ghisi (signalĂ©e par ex. dans la collection du banquier Winckler Ă  Leipzig en 1803, n° 3851 et 3852), plusieurs cabinets de l’époque des LumiĂšres signalent des dessins de RaphaĂ«l prĂ©paratoires Ă  l’École d’AthĂšnes. (2) Stendhal, Promenades dans Rome, dans Voyages en Italie, Paris, Gallimard, 1996, p. 827 («BibliothĂšque de la PlĂ©iade»). (3) PlutĂŽt qu’aux plaquettes rĂ©cemment publiĂ©es, et qui se signalent surtout par l’indigence de leur information, on se reportera Ă  l’article classique de Paul Lefrancq, «La BibliothĂšque municipale de Valenciennes», dans Bulletin des bibliothĂšques de France, 1962, n° 9-10, p. 517-519. Voir aussi: Marie-Pierre Dion, «Image et mĂ©moire: les catalogues en images de la bibliothĂšques de jĂ©suites de Valenciennes», dans Arts de la mĂ©moire et nouvelles technologies, Valenciennes, UniversitĂ© de Valenciennes et du Hainaut-CambrĂ©sis, 2012, p. 33-42. (4) Jean-François Foucaud, «De la BibliothĂšque Sainte-GeneviĂšve Ă  la BibliothĂšque impĂ©riale », dans Des palais pour les livres. Labrouste, Sainte-GeneviĂšve et les bibliothĂšques, dir. Jean-Michel Leniaud, Paris, Bibl. Ste-GeneviĂšve, Maisonneuve & Larose, 2001, p. 36-47, ici p. 43. C’est la position de la peinture en retrait du grand escalier qui interdit d’en avoir une reprĂ©sentation photographique adĂ©quate.
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europe4me · 7 years ago
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« Si c’était Ă  refaire, je commencerais par la culture » : Fameuse phrase apocryphe de Jean Monnet, pĂšre de l’Europe, fausse citation en boucle.
Publié le 04/03/2006 par http://lucky.blog.lemonde.fr/
« Si c’était Ă  refaire, je commencerais par la culture » : Fameuse  phrase apocryphe de Jean Monnet, pĂšre de l’Europe, fausse citation en boucle.
Voici un « hoax » curieux (qui n’est d’ailleurs pas dĂ» principalement Ă  internet), c’est la fameuse citation « apocryphe » de Jean Monnet, le « pĂšre fondateur de l’Union EuropĂ©enne », qui aurait dit que « Si c’était Ă  refaire, je commencerais par la culture ». Cette fausse citation sonne bien et n’engage Ă  rien. Elle est citĂ©e et recitĂ©e en boucle par nos Ă©lites, et pourtant, madame HĂ©lĂšne Ahrweiler, involontaire auteur de ce hoax, le dĂ©nonçait dans un courrier des lecteurs du Monde, paru dans l’édition du 21 juin 1998.
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Jean Monnet et la culture Article paru dans l’édition du Monde du 21.06.98
« Loin de contester l’analyse pertinente et les Ă©claircissements judicieux apportĂ©s par Eric Westphal, dans le courrier du Monde du 14 mai, au sujet de la formule apocryphe de Jean Monnet : « Si c’était Ă  refaire, j’aurais commencĂ© par la culture », je voudrais nĂ©anmoins donner une prĂ©cision sur l’attribution erronĂ©e de cette formule Ă  l’un des pĂšres de l’Europe, puisque je suis, bien involontairement, responsable de la diffusion de ce mot. En effet, Ă  l’occasion de la rĂ©union des Etats gĂ©nĂ©raux des Ă©tudiants europĂ©ens, il y a plus de dix ans, alors que j’étais recteur de l’acadĂ©mie de Paris, j’avais, dans mon discours de bienvenue, citĂ© cette phrase, en la mettant dans la bouche de Jean Monnet, Ă  l’irrĂ©el du prĂ©sent (« pourrait s’écrier Jean Monnet »). Cette nuance essentielle a Ă©chappĂ© au rĂ©dacteur des actes de cette rencontre, et la citation a connu la fortune que l’on sait. Je n’ai cessĂ© depuis lors, chaque fois que l’occasion se prĂ©sentait, dans les rĂ©unions internationales oĂč j’entendais cette fameuse phrase, de rĂ©tablir la vĂ©ritĂ© historique. Je souhaite que cet aveu, qui, je l’espĂšre, me vaudra l’absolution de la part de mes collĂšgues historiens spĂ©cialistes de la pĂ©riode, constituera une mise au point finale. » HELENE AHRWEILER
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Rectification confirmée trois ans plus tard par monsieur Rabier, toujours dans Le Monde, celui du 27 mai 2001.
Jean Monnet, l’Europe et la culture
« L’article de Jean-Michel Folon est courageux et important ( Le Monde du 12 mai), mais pourquoi cet artiste si talentueux a-t-il repris une lĂ©gende selon laquelle Jean Monnet, auprĂšs de qui j’ai eu l’honneur de travailler de 1946 Ă  1955, aurait dit : « Si c’était Ă  refaire, je commencerais par la culture » ? Il n’y a aucune trace Ă©crite ni aucun tĂ©moignage qui permette de lui attribuer une telle pensĂ©e. Ce n’était pas du tout dans ses conceptions, telles qu’il les a exposĂ©es dans ses MĂ©moires. Le projet Ă©tait d’abord politique, mĂȘme s’il commençait par une action dans des domaines socio-Ă©conomiques Ă  forte signification symbolique : le charbon et l’acier. » JACQUES-RENE RABIER BRUXELLES (BELGIQUE)
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En effet, le journal « Le Monde » écrivait encore, le 28 mars 1995. :
L’Europe des cultures Ă  Poitiers Article paru dans l’édition du 28.03.95
« Un colloque international au Futuroscope a soulignĂ© l’importance des collectivitĂ©s locales pour dĂ©velopper une identitĂ© commune, menacĂ©e par les autoroutes de l’information. Quels rĂŽles peuvent jouer les collectivitĂ©s territoriales pour promouvoir l’idĂ©e culturelle dans la construction europĂ©enne ? Des Ă©lus et fonctionnaires de la CommunautĂ© ont dĂ©battu sur ce thĂšme, vendredi 24 et samedi 25 mars au Futuroscope de Poitiers, Ă  l’occasion de rencontres ouvertes par Jacques Toubon, ministre de la culture et de la francophonie, qui a plaidĂ© en faveur « d’une dimension culturelle de l’amĂ©nagement du territoire imaginĂ© Ă  l’échelle communautaire ». M. Toubon a Ă©galement soulignĂ© le rĂŽle que la culture peut jouer pour lutter contre l’exclusion dans les banlieues dĂ©favorisĂ©es, (
) [Conclusion de l’article] A l’heure de l’entrĂ©e en vigueur des accords de Schengen, Jacques Toubon juge, malgrĂ© tout, que la libre circulation des idĂ©es et des crĂ©atures est le meilleur moyen, pour les EuropĂ©ens, d’accĂ©der en toute Ă©galitĂ© et en toute libertĂ© Ă  la culture. Attentif Ă  l’instauration « d’une vĂ©ritable indĂ©pendance en matiĂšre culturelle »,le ministre cite un mot de Jean Monnet (originaire de Charente) pour qui, « si l’Europe Ă©tait Ă  refaire, il faudrait commencer par la culture ».
ALAIN BLANCHARD
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De son cĂŽtĂ©, l’homme de thĂ©Ăątre Roger Planchon dans un appel (d’ailleurs intĂ©ressant car prĂŽnant une banque europĂ©enne des langues) n’hĂ©sitait pas Ă  Ă©crire, toujours dans Le Monde, datĂ© du 06 fĂ©vrier 2003 :
La Banque centrale européenne que nous voulons
« MONSIEUR le PrĂ©sident de la Convention europĂ©enne, Mesdames, Messieurs, (
) Elus et fonctionnaires, il ne se passe pas une semaine oĂč vous ne citiez la phrase de Jean Monnet : « Si l’Europe Ă©tait Ă  refaire, je commencerais par l’Europe artistique. » L’idĂ©e est juste. Qu’attendez-vous ? Les artistes, si vous les sollicitez, seront de solides avocats de l’idĂ©e europĂ©enne. »
ROGER PLANCHON
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Mais « Le Monde » n’en avait toujours pas fini avec cette fausse citation.
Dans sa chronique du 05 mai 2004, le chroniqueur-Ă©ditorialiste de talent (et acadĂ©micien) Bertrand Poirot-Delpech, s’écriait (sans ĂȘtre corrigĂ© par les secrĂ©taires de rĂ©daction et chefs de rubrique du Monde, ce qui prouverait qu’ils ne lisent pas leur journal, ou tout au moins leur courrier des lecteurs ?) :
« SI C’ÉTAIT À REFAIRE, il faudrait commencer par la culture . » Ainsi s’exprimait un des pĂšres de l’Europe Ă©conomique, Jean Monnet. La mise en commun des produits entraĂźnerait celle des consciences : tel Ă©tait le dogme. Nous avons bonne mine, Ă  prĂ©sent. Les accords commerciaux tissent leur toile contraignante, et le spirituel attend toujours. »
BERTRAND POIROT-DELPECH
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Pour finir, n’oublions pas Pierre Moscovici, secrĂ©taire national du PS et ancien ministre chargĂ© des affaires europĂ©ennes !!! Dans un « chat » publiĂ© intĂ©gralement par Le Monde, le 18 novembre de la mĂȘme annĂ©e 2004, un an avant le rĂ©fĂ©rendum constitutionnel europĂ©en, il dĂ©clarait encore :
(Chat modéré par Constance Baudry et Stéphane Mazzorato)
Pierre Moscovici : « (
) La Constitution est un Ă©lĂ©ment de dĂ©mocratie europĂ©enne, qui est indispensable pour gouverner l’Europe. (
) » Grim : « Comment dĂ©finissez-vous l’identitĂ© europĂ©enne ? » Pierre Moscovici : « Pour moi, l’Europe, ce n’est pas seulement une gĂ©ographie, ou seulement une histoire, c’est la combinaison de ces deux Ă©lĂ©ments, avec des valeurs et des politiques. Pour moi, le moment venu, sera europĂ©en le pays d’Europe qui se reconnaĂźtra dans les principes contenus dans la Constitution. » [Il faut donc conclure que selon M. Moscovici, la France n’est plus situĂ©e en Europe depuis juin 2005 ?] Romain : « Selon vous, l’Union europĂ©enne a-t-elle des frontiĂšres gĂ©ographiques, politiques ou culturelles ? » Pierre Moscovici : « Je reprendrai la formule de Jean Monnet : si c’était Ă  refaire, je commencerais par la culture. Le temps est venu, commençons par la culture. (
) »
PIERRE MOSCOVICI
(Ce qui prouve au moins que Pierre Moscovici semble ignorer le dĂ©tail de l’oeuvre des pĂšres fondateurs de l’Europe, et en tous cas ne lit pas sĂ©rieusement Le Monde !)
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Ce court sondage sur la citation apocryphe de Jean Monnet ne traite que des archives du journal Le Monde. Imaginez un instant la quantitĂ© de reprises de cette citation imaginaire dans le reste des mĂ©dias Ă©crits et audiovisuels, et dans les innombrables discours rĂ©digĂ©s par les plumitifs des petits et grands cabinets institutionnels de tous pays ! C’est vertigineux. Quelle fortune pour une phrase apocryphe ! (Et quel aveu de superficialitĂ© culturelle de nos dirigeants !)
Luc
(Voir Ă©galement ma note prĂ©cĂ©dente de ce jour sur mon blog : « Le problĂšme avec l’Internet, c’est que tout est gelĂ© pour toujours. Quelqu’un met de fausses informations, elles sont copiĂ©es et restent. » – NoĂ«lie, Niemöller, Hoaxbuster )
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congo7-news · 3 years ago
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RDC: une sociĂ©tĂ© forte et prospĂšre c’est encore possible par la force de l'UniversitĂ©, Éric KAMBALE KWIRAVIWE y crois
RDC: une sociĂ©tĂ© forte et prospĂšre c’est encore possible par la force de l’UniversitĂ©, Éric KAMBALE KWIRAVIWE y crois
TrĂšs engagĂ© dans les actions en faveur des jeunes dans le cadre des organisations de la sociĂ©tĂ© civile et son combat sur les droits Humains, la gouvernance et la sĂ©curitĂ©; ce digne fils de Goma Ă©rigĂ© au rang de chargĂ© de la coopĂ©ration de la grande universitĂ© de Goma et directeur de cabinet du recteur de cette institution se dit trĂšs optimiste sur les rĂ©ponses que l’UniversitĂ© de Goma et des

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alagrandepasserelle · 7 years ago
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Ça se passe en septembre 2017
Vues sur mer
Du mardi 29 août au dimanche 17 septembre à La Grande Passerelle
Prolongez l'Ă©tĂ© en profitant des « Vues Sur Mer » que vous offre la Grande Passerelle ! Le surf et les activitĂ©s nautiques s'invitent au menu de cette nouvelle Ă©dition qui pose un regard sur notre environnement maritime. Expositions, concours, ateliers, rencontres, cinĂ©ma, sorties littorales, jeux vidĂ©os
 Autant de façons de cultiver une relation durable Ă  la richesse de notre littoral.
Programmation détaillée disponible au Guichet culture et sur les sites de la Ville de Saint-Malo www.ville-saint-malo.fr) et de La Grande Passerelle https://fr-fr.facebook.com/mediatheque.saint.malo/.
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Journées du Patrimoine
ThĂšme : Jeunesse et Patrimoine
Samedi 16 et dimanche 17 septembre à la médiathÚque
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Samedi 16 septembre
 10h30 : Atelier dĂ©couverte de l’enluminure pour les 8/12 ans (durĂ©e 2h30).
Atelier encadrĂ© par Danielle LĂ©crinier, animatrice de l’atelier enluminure de l’association AVF Accueil.
Participation gratuite, sur inscription aux horaires d’ouverture de la mĂ©diathĂšque (02 99 40 78 00)
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 16h30 : Visite guidée pour les familles "De la tablette (d'écriture) à la tablette (numérique)"
Un voyage dans l'histoire de l’écriture et du livre pour dĂ©couvrir les trĂ©sors du fonds patrimonial de la MĂ©diathĂšque. A l’heure du numĂ©rique, il sera Ă©galement prĂ©sentĂ© quelques applications pour dĂ©couvrir le patrimoine Ă©crit.
Participation gratuite, sur inscription aux horaires d’ouverture de la mĂ©diathĂšque (02 99 40 78 00)
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 Dimanche 17 septembre
 14h : Atelier dĂ©couverte de l’enluminure pour les 12 /15 ans (durĂ©e 2h30).
Atelier encadrĂ© par Danielle LĂ©crinier, animatrice de l’atelier enluminure de l’association AVF Accueil.
Participation gratuite, sur inscription aux horaires d’ouverture de la mĂ©diathĂšque (02 99 40 78 00)
 16h30 : Visite guidée pour les familles "De la tablette (d'écriture) à la tablette (numérique)"
Un voyage dans l'histoire de l’écriture et du livre pour dĂ©couvrir les trĂ©sors du fonds patrimonial de la MĂ©diathĂšque. A l’heure du numĂ©rique, il sera Ă©galement prĂ©sentĂ© quelques applications pour dĂ©couvrir le patrimoine Ă©crit.
Participation gratuite, sur inscription aux horaires d’ouverture de la mĂ©diathĂšque (02 99 40 78 00)
 Et tout le week end, en salle d’animation :
- Exposition d’ouvrages anciens : dĂ©couverte en visite libre (sauf de 16h30 Ă  18h) des documents anciens prĂ©sentĂ©s chronologiquement (parchemin, incunables, manuscrits, lettres, derniĂšres acquisitions
). Un bibliothĂ©caire vous accompagnera pour dĂ©crypter ces trĂ©sors sortis pour l’occasion de leurs rĂ©serves.
- Petit salon Patrimoine : espace dĂ©tente accessible Ă  tous (sauf de 16h30 Ă  18h) pour dĂ©couvrir la bibliothĂšque adulte et jeunesse prĂ©parĂ©e par les bibliothĂ©caires. PrĂ©sentation de quelques Ă©ditions anciennes de livres jeunesse et mise Ă  disposition d’une sĂ©lection thĂ©matique de documentaires contemporains autour du patrimoine Ă©crit.
Entrée libre.
DĂ©bat “La difficile rĂ©novation du systĂšme Ă©ducatif”
Samedi 16 septembre Ă  14h30 au Vauban 2
DĂ©bat proposĂ© par l’association IdentitĂ©s Plurielles et La Droguerie de Marine
En prĂ©sence de Bernard Toulemonde, ancien recteur et ancien membre de plusieurs cabinets ministĂ©riels. Il est le pĂšre de l’expression « le mammouth », largement popularisĂ©e par le ministre Claude AllĂšgre.
DĂ©bat animĂ© par FrĂ©dĂ©rique Jourdaa, journaliste Ă  Ouest-France et productrice Ă  Radio-France. Elle est aussi auteur de plusieurs ouvrages Ă  la dĂ©couverte des hommes et des mĂ©tiers (La Route du Sel, Fortunes de Pierre, sur les pas de Marie-Madeleine, la PlanĂšte Attali, A l’OpĂ©ra Aujourd’hui).
Dans leur dernier livre, “Et si on tuait le Mammouth”, Bernard Toulemonde et la journaliste Soazig Le NevĂ© donnent des clĂ©s pour rĂ©nover un systĂšme aujourd’hui remis en question. Ils proposent des solutions aux questions fondamentales que se posent les diffĂ©rents acteurs, dont les parents : rythmes scolaires, programmes, rĂ©forme du collĂšge, rĂ©forme du bac, orientation, accĂšs Ă  l’Université  Bref, comment mettre en Ɠuvre une vĂ©ritable Ă©galitĂ© des chances ? Plus largement, ils proposent des pistes pour rĂ©pondre aux questions que soulĂšve l’évolution de la sociĂ©tĂ© et que doit affronter le systĂšme Ă©ducatif : lien entre l’enseignement et l’éducation, entre l’instruction civique et le rĂ©cit national
 Les bases d’une vĂ©ritable refondation de l’école tant attendue.
Le dĂ©bat sera suivi d’une rencontre-dĂ©dicace de 17 h Ă  19 h Ă  la Droguerie de Marine.
Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Conférence en mouvement "Entreprendre (avec) sa santé"
Mardi 19 septembre Ă  18h30 Ă  La Cambuzz
Conférence proposée en partenariat avec "Entreprendre au féminin".
Sandra FM, docteur en santé publique vous donnera des techniques et outils pour avoir une forme physique et mentale au top. La bonne santé de votre entreprise, c'est d'abord la vÎtre !
Tout public. AccĂšs libre.
Qui lit rĂȘve Ă  la Passerelle
En lien avec les Journées du Patrimoine.
Mercredi 20 septembre à 15h30 à la médiathÚque
Des lectures d’histoires pour une invitation Ă  rire, rĂȘver, voyager

Entrée libre, réservée aux enfants de plus de 3 ans accompagnés d'un adulte.
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copyright : Mathurin Méheut, l'Abécédaire - CIRCA 1950 - Copyright ADAGP, Paris 2017.
Conférence "Anjela Duval et Jules Gros, une dévotion commune pour la langue bretonne"
Samedi 23 septembre Ă  15h au 4e lieu
La Grande Passerelle accueille le Centre Culturel Breton.
Conférence animée par Daniel Giraudon.
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 Anjela Duval, nĂ©e le 3 avril 1905 au Vieux-MarchĂ©, prĂšs de Plouaret (CĂŽtes-du-Nord) et morte le 7 novembre 1981 Ă  Lannion (CĂŽtes-d'Armor), est une poĂ©tesse bretonne. Paysanne pauvre et simple, elle Ă©crit ses poĂšmes aprĂšs sa rude journĂ©e de travail aux champs, sur un cahier d'Ă©coliĂšre dans sa petite maison du Vieux-MarchĂ© Ă  Traoñ an Dour. Elle s’est fait connaĂźtre du public français par l'Ă©mission d'AndrĂ© Voisin "Les Conteurs", en 1971.
Jules Gros, né le 2 février 1890 à Paris et mort le 25 décembre 1992 à Trédrez-Locquémeau, est un linguiste et écrivain breton, spécialiste du parler populaire breton en Trégor. Ses collectages, effectués auprÚs de sa grand-mÚre et d'autres habitants de son village de Trédrez-Locquémeau (notamment auprÚs de personnes encore unilingues), ont commencé trÚs tÎt au début du XXe siÚcle. Il en a tiré une vaste étude en 4 tomes sur le breton parlé du Trégor, dont un dictionnaire breton-français détaillant les sens figurés d'une grande quantité de mots.
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 Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Tournoi Leagues of Legends
Samedi 23 et dimanche 24 septembre à la médiathÚque
League of Legends est un jeu de stratĂ©gie multijoueurs, bourrĂ© d’action, qui mĂ©lange l’intensitĂ© trĂ©pidante des jeux de stratĂ©gie en temps rĂ©el avec des Ă©lĂ©ments de jeu de rĂŽle. Deux Ă©quipes (5 contre 5, mode draft, niveau 30 minimum), chacun avec un design et des compĂ©tences uniques, se heurtent de front sur de nombreux champs de bataille et dans des modes de jeu variĂ©s.
Tournoi qualificatif pour Lol en Bib (Championnat en BibliothÚque et Espaces Multimédia).
Les compétiteurs qui représenteront la Grande Passerelle parviendront-t-ils à renouveler l'exploit réalisé par l'équipe malouine en 2016, laquelle avait remporté ce grand tournoi national ? Nul doute que vos encouragements les y aideront ! 
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Participation gratuite. Renseignements et inscriptions aux horaires d’ouverture de la mĂ©diathĂšque (02 99 40 78 00).
La magie s’invite à La Grande Passerelle
Samedi 23 septembre de 15h Ă  18h dans le foyer
La Grande Passerelle accueille le Cercle Magie de Bretagne, en Ă©cho au 51e CongrĂšs Français de l’Illusion (28 septembre-1er octobre, Palais du Grand Large)
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 Les jeunes magiciens du Cercle Magie de Bretagne vous feront dĂ©couvrir leurs univers, joueront avec vos sens et vos certitudes. Ils vous feront rĂȘver, douter et rĂ©aliseront l'impossible juste devant vos yeux ! Etes-vous certains de ne pas croire Ă  la magie ?
AccĂšs libre.
3e Rencontres Art & Science de Saint-Malo
"Les plaisirs du goût. Plaisirs des yeux et du palais, convivialité et santé"
Vendredi 29 et samedi 30 septembre Ă  La Grande Passerelle
Les Rencontres Art & Science, organisées par la Ville de Saint-Malo sont proposées et coordonnées par Françoise Pétry, conseillÚre scientifique.
Lorsque nous dĂ©gustons un bon plat, tous nos sens sont en Ă©veil : l’odorat est stimulĂ© par les fumets ; la vue par les aliments sur l’assiette et le vin dans le verre ; l’ouĂŻe par le croustillant ou le craquant des aliments ; le toucher par leur texture en bouche et, bien sĂ»r, le goĂ»t. Chaque sens apporte sa touche pour confĂ©rer sa magie Ă  un mets. Quant Ă  la convivialitĂ©, elle est un Ă©lĂ©ment-clĂ© d’un repas rĂ©ussi.
Scientifiques et artisans du goĂ»t s’entretiennent sur l’art de bien manger.
Programmation détaillée disponible au Guichet culture et sur les sites de la Ville de Saint-Malo www.ville-saint-malo.fr) et de La Grande Passerelle https://fr-fr.facebook.com/mediatheque.saint.malo/.
 Tout public.
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Les p’tites oreilles de la Passerelle
Samedi 30 septembre Ă  10h30 Ă  la MĂ©diathĂšque
Quelques mots, quelques notes et une petite pause tout en douceur dans le monde de l'imaginaire.
Animation réservée aux enfants ùgés de 0 à 3 ans, accompagnés d'un adulte.
Sur inscription aux horaires d’ouverture de la MĂ©diathĂšque (02 99 40 78 00).
Pause verte à la médiathÚque autour de la grainothÚque
Samedi 30 septembre de 14h Ă  18h Ă  la MĂ©diathĂšque
La grainothÚque accueille l'association Bretagne Vivante pour un moment de partage convivial et ouvert à tous. Le samedi 30 septembre 2017, de 14h à 18h, venez échanger, donner ou prendre des idées et des graines autour des animations (conseils, idées, quiz...) qui vous seront proposées. Inscrits ou non à la médiathÚque, venez pour un temps vert et frais !
AccĂšs libre.
TOUS LES RENSEIGNEMENTS AU GUICHET CULTURE DE LA GRANDE PASSERELLE
02 99 40 78 04 / [email protected]
 Horaires d’ouverture
mardi : 14h-18h
Mercredi : 10h-13h et 14h-18h
Jeudi : 14h-18h
Vendredi : 14h-19h
Samedi : 10h-13h et 14h-18h
Dimanche : 14h-18h
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utopiedujour · 7 years ago
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« Comme une ambiance de Bar Mitzvah » : enquĂȘte sur le dĂźner du CRIF
« Vous ĂȘtes une revue engagĂ©e ? », « Pourriez-vous m’envoyer un exemplaire avant ? ». EnquĂȘter sur le dĂźner du CRIF (Conseil reprĂ©sentatif des institutions juives de France), c’est ĂȘtre souvent confrontĂ© Ă  des questions de ce type. Une vigilance lĂ©gitime, au fond. Que sait-on vraiment de cet Ă©vĂ©nement qui rĂ©unit chaque annĂ©e l’élite du pouvoir et la communautĂ© juive organisĂ©e, en dehors des clichĂ©s qui lui sont associĂ©s (« dĂźner mondain », « soirĂ©e de gala ») et des polĂ©miques qu’il suscite parfois ? Depuis trente ans qu’il existe le dĂźner nous en dit pourtant beaucoup sur la RĂ©publique et son rapport au fait religieux. Histoire d’un rituel Ă©minemment politique.
PAR GHISLAIN DE VIOLET
HĂŽtel Pullman Montparnasse, mercredi 22 fĂ©vrier, 20 heures. Bruno Le Maire, tout sourire, franchit un cordon de policiers, laissant derriĂšre lui le quatre Ă©toiles parisien oĂč il vient de passer une tĂȘte et la grappe de journalistes massĂ©s devant l’entrĂ©e du gratte-ciel. Les flashes des appareils photos crĂ©pitent au rythme des berlines dont s’extirpent des figures du Tout-Paris de la politique, des associations, des affaires ou des institutions religieuses. Tiens, voilĂ  Jean-Jacques Urvoas, le ministre de la Justice. BientĂŽt suivi par Maurice LĂ©vy, le patron de Publicis ou Dalil Boubakeur, le recteur de la Grande MosquĂ©e de Paris. Emmanuel Macron marque un stop devant un bouquet de micros pour se fĂ©liciter du « tournant historique » que constitue son alliance avec François Bayrou, officialisĂ©e dans la journĂ©e. Et François Hollande, notoirement peu portĂ© sur la ponctualitĂ©, est presque Ă  l’heure ! Difficile de faire autrement pour l’invitĂ© d’honneur de la soirĂ©e, en mĂȘme temps. À l’intĂ©rieur, le cocktail a dĂ©jĂ  pris fin. Le lobby marbrĂ© de l’établissement a Ă©tĂ© dĂ©sertĂ© au profit de la grande salle oĂč sont maintenant attablĂ©s des centaines de convives.
Si des touristes Ă©trangers pouvaient assister Ă  la scĂšne (la rue est bouclĂ©e, sĂ©curitĂ© oblige), nul doute qu’ils imagineraient quelque rĂ©ception mondaine ou culturelle. Et non un Ă©vĂ©nement oĂč sont rassemblĂ©s la plupart des responsables politiques du pays. Un lieu oĂč le pouvoir dialogue presque d’égal Ă  Ă©gal avec une composante particuliĂšre de la sociĂ©tĂ©. OĂč les journalistes se pressent pour rĂ©colter les confidences des Ă©lus, Ă  l’instar d’une Karine Le Marchand, se faisant inviter pour approcher Alain JuppĂ© et lui proposer de participer Ă  l’une de ses Ă©missions. « C’est assez bluffant d’avoir accĂšs Ă  des gens aussi divers et qui se retrouvent dans un rapport convivial », remarque auprĂšs de nous une personnalitĂ© des mĂ©dias qui y a son rond de serviette. Le dĂźner a mĂȘme « fait des petits », d’autres groupes Ă  caractĂšre identitaire cherchant Ă  inscrire leur propre repas dans le calendrier rĂ©publicain, comme le Conseil de coordination des organisations armĂ©niennes de France (CCAF) ou le Conseil reprĂ©sentatif des Français d’Outre-Mer (CREFOM).
Pour comprendre la rĂ©ussite de la soirĂ©e du CRIF, un petit retour en 1985 s’impose. C’est cette annĂ©e-lĂ  que le dĂźner est crĂ©Ă© par le Conseil reprĂ©sentatif des institutions juives de France. L’idĂ©e vient de ThĂ©o Klein, charismatique prĂ©sident de l’association nĂ©e dans la clandestinitĂ©, en 1943. Par cette initiative, l’ancien rĂ©sistant devenu avocat d’affaires ambitionne d’imposer « l’organisation qu’il dirige comme l’interlocuteur privilĂ©giĂ© des pouvoirs publics », Ă©crit le sociologue Samuel Ghiles-Meilhac dans son livre consacrĂ© Ă  l’histoire du CRIF. Le Consistoire Ă©tait, depuis 1808, l’organe en lien avec les autoritĂ©s sur les questions religieuses. Le CRIF serait donc la voix des Français juifs sur les questions politiques. Aujourd’hui ĂągĂ© de 96 ans, ThĂ©o Klein nous a reçus Ă  son domicile de Saint-Cloud, oĂč il vit avec son Ă©pouse. « L’idĂ©e du dĂźner Ă©tait assez culottĂ©e, juge-t-il rĂ©trospectivement. Ça impliquait que la communautĂ© juive ait le courage de s’inscrire dans la vie publique comme une communautĂ© particuliĂšre [
] Il ne s’agissait pas seulement d’exister mais d’exister visiblement », expliquet- il en dĂ©tachant bien les syllabes sur ce dernier mot.
Si ThĂ©o Klein ne se souvient pas de l’impulsion qui a donnĂ© naissance Ă  son projet, le contexte de l’époque y a certainement pris une large part : le Front national commence alors Ă  Ă©merger comme force Ă©lectorale et plusieurs attentats antisĂ©mites ont eu lieu rĂ©cemment Ă  Paris (attentat de la rue Copernic en 1980, attentat de la rue des Rosiers en 1982). Le CRIF cherche Ă  s’assurer du soutien de la RĂ©publique. Un appui qui serait affirmĂ© publiquement, et non plus seulement dans le secret des cabinets ministĂ©riels. Rama Yade, qui a assistĂ© au dĂźner Ă  de nombreuses reprises quand elle Ă©tait au gouvernement, a Ă©tĂ© frappĂ©e par cette dimension : « On sent pendant le dĂźner une volontĂ© quasi physique d’ĂȘtre compris et rassurĂ©. Il y a un vrai sentiment d’ĂȘtre assiĂ©gĂ© au sein de la communautĂ© juive. C’est assez Ă©mouvant. » GrĂące Ă  ses

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Publié dans Charles N°21, Politique & Religions, Printemps 2017
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viepolitique-blog · 8 years ago
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Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale Directeur gĂ©nĂ©ral de l'Essec depuis 2013, Jean-Michel Blanquer est agrĂ©gĂ© de droit public, docteur en droit, diplĂŽmĂ© d'une maĂźtrise de philosophie et de Sciences Po. À 52 ans, ce spĂ©cialiste de l'AmĂ©rique latine a dirigĂ© l'Institut des hautes Ă©tudes de l'AmĂ©rique latine, avant de devenir recteur de l'AcadĂ©mie de Guyane, puis en 2006 directeur adjoint du cabinet de Gilles de Robien, alors ministre de l'Éducation. Recteur de l'acadĂ©mie de CrĂ©teil entre 2007 et 2009, il y a lancĂ© des initiatives comme le «micro lycĂ©e» de SĂ©nart, destinĂ© aux Ă©lĂšves dĂ©crocheurs, et a favorisĂ© la coopĂ©ration entre Sciences Po et les lycĂ©es de ZEP. NommĂ© directeur gĂ©nĂ©ral de l'enseignement scolaire (DGESCO) au ministĂšre de l'Éducation nationale de 2009 Ă  2012, il s'est prĂ©sentĂ© en 2013 Ă  la direction de Sciences Po, sans succĂšs.
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neovitae · 8 years ago
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Talence : sixiÚme jour de grÚve pour les surveillants du lycée Victor-Louis
Une médiation a eu lieu mercredi dernier, au rectorat de Bordeaux, avec le directeur de cabinet du recteur et la directrice des ressources humaines. from Google Alert - "ressources humaines" -H/F http://ift.tt/2oQKafZ
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