#c'est ça l'amour le vrai
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Les gens qui pensent que le romantisme est la forme d'amour ultime ; mon chat vient me faire des câlins pendant que je suis aux toilettes pour m'encourager à faire caca, vous allez faire quoi
#c'est ça l'amour le vrai#Princesse Lila#mon chat c'est la meilleure perfection déesse enfant parfaite et ma préférée de tout l'univers#vous êtes juste des insectes écrasés sous ses pattounes de bébé#positif
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Je suis une amoureuse de l'amour. Je passe mon temps à romantiser ma vie. À voguer dans le passé. À me balader dans mes précieux souvenirs. Je chéris ma mémoire pour protéger mes souvenances. Le mécanisme du cerveau me fascine. Ce pouvoir de filtrer les aspects négatifs d'un traumatisme avec le temps ou même de le dissoudre entièrement. La vie m'a offert le cadeau de ressentir intensément, le monde appelle ça l'hypersensibilité. Il est vrai, que l'émotion me frappe comme les vagues sur le sable. Je suis un torrent, j'aime les détails et leur beauté. J'observe tout ce qui est transparent, imperceptible. J'oublie souvent ce qui est flagrant. Je trouve du réconfort dans les silences, je me perds dans les nuances. C'est à travers cette intensité que je me connais, que je découvre le monde et que je m'y ancre.
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Au-delà des mots
## **Résumé :** Après une soirée au bar où Spencer entend des remarques déplacées sur Ludivine, il réalise à quel point elle a été entourée d’hommes qui ne voyaient en elle qu’un simple fantasme. Bouleversé, il lui fait l'amour avec une légère possivité , poue lui montrer qu’elle est bien plus que cela et qu’elle mérite d’être aimée pour ce qu’elle est vraiment.
Avertissements :Harcèlement sexuel, propos misogynes.Contenu explicite (scènes intimes marquées par la possessivité).Évocation d’un passé familial toxique.
### **Point de vue de Spencer Reid**
Les conversations et les éclats de rire emplissent le bar alors que je porte mon verre à mes lèvres.
La mission a été longue, éprouvante, et cette invitation de l’équipe du SWAT est une bonne occasion pour relâcher la pression. Hotch, Morgan et Rossi sont là aussi, échangeant des plaisanteries avec Deacon et le reste de son équipe.
Mais moi, je suis ailleurs. Je ne peux pas m’empêcher de penser à Ludivine. Elle n’a pas voulu venir ce soir, préférant rentrer après cette semaine éprouvante.
*Je vais me poser avec une douche et New York Unité Spéciale*, avait-elle dit en riant avant de me voler un baiser rapide en quittant le bureau.
Son absence rend ce moment un peu fade. J’aurais préféré être avec elle, même si je respecte son besoin de solitude.
Au bar, l'ambiance était étendue. Jusqu'à ce que Ramirez ouvre la bouche.
— « Dommage que Ludivine ne soit pas là. Elle aurait mis de l'ambiance, pas vrai ? »
Un autre agent du SWAT est arrivé.
— « Oh, elle aurait surtout mis les mecs à genoux. T'as vu son corps ? Cette fille, c'est un fantasme ambulant. »
Je me suis crispé.
— « Avec cette poitrine, elle pourrait faire ce qu'elle veut des hommes. »
— « Imaginez-la allongée sur un lit, les cuisses écartées… »
Morgan et moi nous sommes raidis.
— « Tu crois qu'elle est du genre à crier ou à gémir doucement ? »
Mon sang s'est glacé.
— « T'as pas peur qu'elle te dise non ? » a ajouté un autre en riant.
Ramirez a ricané.
— « Je ne suis pas obligé de lui demander. Coincée contre un mur, on peut tout faire. »
J'ai vu rouge.Morgan a été plus rapide que moi. Il s'est levé brusquement, sa mâchoire croustillante.
— « Répète ça, connard ? »
Ramirez a levé les mains en ricanant.
— « Détends-toi, c'est juste une blague. »
Je me suis levé à mon tour, tremblant de rage.— « Ce n'est pas une blague. Tu parles d'elle comme si elle n'était qu'un objet. »
— « Quoi, t'as un faible pour elle, le génie ? »Avant que je puisse répondre, une voix froide a coupé court à la conversation.—
« Ça suffit. »Hotch s'était levé. Son regard noir était fixé sur Ramirez.
— « J'en ai assez entendu. Vous deux, dehors. Maintenant. »
Ramirez a levé un sourcil, mais Deacon s'est avancé à son tour.
— « Tu veux que je te rappelle ce qui est arrivé au dernier gars qui a eu ce genre de propose dans mon équipe ? Il a fini viré.
Ramirez a hésité une seconde, puis a levé les mains.
— « D'accord, d'accord. Pas la peine de s'énerver. »
Ramirez grogne mais se rassoit, un sourire narquois toujours sur le visage.
Je retourne lentement à ma place, mais mon esprit est ailleurs.
Ludivine n’a aucune idée de ce qui vient de se passer, et je me sens coupable. Elle mérite mieux que ça.
### **Chez Ludivine**
Quand j’arrive devant son appartement, je remarque immédiatement que la porte est entrouverte. Un détail qui m’indique qu’elle ne s’attend pas à recevoir de la visite.
Je pousse doucement et entre. Elle est là, assise sur le comptoir de la cuisine, une jambe repliée sous elle, un verre de jus d’orange à la main. À côté d’elle, un paquet de biscuits entamé.
Elle porte un T-shirt ample qui glisse négligemment sur son épaule, dévoilant une partie de sa clavicule et une fraction de sa poitrine.
Son mini-short met en valeur ses cuisses, effleurées par la lumière tamisée de l’appartement.
Ses cheveux encore humides retombent en mèches désordonnées, et je devine l’odeur subtile de son shampoing qui flotte dans l’air.
Elle lève les yeux vers moi, surprise.
— **T’es déjà de retour ?**
Sa voix est calme, presque détachée, mais je perçois une pointe de fatigue derrière son ton.
Je reste figé un instant, absorbé par la scène. Elle a l’air si naturelle, si détendue… et pourtant, je vois autre chose dans son regard.
Une vulnérabilité qu’elle tente de masquer sous son air désinvolte. Je m’avance lentement.
— **La soirée a été écourtée.**
Elle pose son verre et fronce les sourcils.
— **Pourquoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ?**
Je prends une grande inspiration et lui raconte tout. Les paroles écœurantes de Ramirez, les regards complices de ses collègues, la rage de Morgan, la mienne, et l’intervention tranchante de Hotch et Deacon.
Elle m’écoute sans m’interrompre, son visage impassible. Puis, contre toute attente, elle hausse simplement les épaules.
— **Ça ne me surprend pas,** murmure-t-elle en mordillant distraitement un biscuit. Je fronce les sourcils.
— **Ludivine…** Elle force un sourire, mais il sonne faux.
— **Spencer, ce genre de remarques, j’y ai droit depuis toujours. Tu crois que c’est la première fois qu’un mec parle de moi comme ça ?**
Son ton est léger, mais son regard, lui, est chargé de quelque chose de plus profond. Une douleur silencieuse. Un souvenir me frappe de plein fouet.
--- ### **Flashback**
Nous étions allongés dans son lit, plongés dans l’obscurité. Sa main traçait distraitement des cercles sur ma poitrine, son souffle régulier effleurant ma peau.
— **J’ai grandi entourée d’hommes qui pensaient comme des gougats ,** avait-elle murmuré.
J’avais tourné la tête vers elle, intrigué par son ton amer.
— **Mon père, ses amis, mon frère et ses potes… Ils parlaient des femmes exactement comme ça. Comme des objets, des trophées à exhiber. Et moi, j’étais là, j’entendais tout. J’ai grandi en sachant que, pour eux, une femme n’était jamais plus qu’un corps à posséder.**
J’avais vu son regard se perdre dans le vide, comme si elle revivait ces souvenirs.
— **Je me souviens des soirées où mon père et ses amis buvaient, riaient, racontaient leurs conquêtes avec des détails sordides. Mon frère faisait pareil avec ses potes. Et moi, j’écoutais, impuissante.**
Elle avait ri, un rire sans joie.
— **J’ai appris à sourire, à ne pas réagir, parce que si tu réponds, si tu montres que ça t’affecte, ils prennent ça comme un défi. J’ai grandi en sachant que je devrais toujours me méfier, que je devais éviter les mains baladeuses, les regards trop insitants...**
Un poids immense s’était abattu sur ma poitrine cette nuit-là. Je m’étais juré de ne jamais la laisser être réduite à ça.
--- ### **Retour au présent**
Je la vois devant moi, toujours assise sur son comptoir, jouant distraitement avec le bord de son short.
Je m’approche, posant une main sur sa cuisse nue.
— **Tu ne devrais pas avoir à t’habituer à ça.** Elle détourne le regard, mal à l’aise.
— **Je n’ai pas vraiment eu le choix.**
Je resserre doucement ma prise sur sa peau, traçant lentement du bout des doigts des lignes invisibles sur sa cuisse.
— **Tu mérites mieux, Ludivine.** Elle soupire, passe une main dans ses cheveux et me regarde enfin.
— **Pourquoi ça t’énerve autant ?** Je laisse glisser mes doigts sur sa joue, la caressant avec tendresse.
— **Parce que je t’aime.** Elle écarquille les yeux, figée sous l’aveu brutal. Ses lèvres s’entrouvrent, mais aucun son n’en sort.
Alors, doucement, je l’embrasse. Son corps se tend d’abord, surpris, puis elle cède.
Ses bras s’enroulent autour de mon cou et je la soulève du comptoir, l’emmenant avec moi jusqu’au canapé.
Nos baisers deviennent plus profonds, plus fiévreux. Elle est allongée sous moi, son regard brûlant ancré dans le mien.
Elle glisse ses mains sur ma poitrine, traçant des lignes invisibles avec ses ongles.
— **Ramirez peut m’imaginer dans tous ses fantasmes…** murmure-t-elle contre mes lèvres. **Mais il ne m’aura jamais comme toi tu m’as.**
Ces mots enflamment quelque chose en moi. La rage que j’ai ressentie au bar refait surface, se mélangeant au désir brûlant qui me consume depuis que je l’ai vue ainsi, si naturelle, si belle, si vulnérable et pourtant si forte.
Je veux lui prouver qu’elle est à moi. Je veux lui faire oublier toutes ces voix qui l’ont réduite à un objet de désir.
Alors, cette nuit-là, je suis possessif. Mes mains parcourent sa peau avec une intensité fiévreuse, marquant chaque centimètre de son corps comme s’il m’appartenait.
Je murmure son nom encore et encore, comme une prière, comme une promesse.
Mes doigts glissent sur sa poitrine, effleurant la peau sensible avec une délicatesse contrastant avec l’urgence dans mes gestes.
Elle gémit doucement contre mes lèvres, ses cuisses se pressant contre mes hanches comme si elle cherchait à me sentir plus profondément.
Quand je la touche, ce n’est pas juste du désir. C’est une affirmation.
Une manière de lui montrer qu’elle est bien plus que ce qu’ils voient en elle.
Elle est à moi. Et je suis à elle.
Je la garde contre moi, son souffle chaud effleurant ma peau, mes doigts traçant des chemins invisibles sur son dos nu.
Quand elle s’endort contre mon torse, je resserre mes bras autour d’elle.
Ramirez et tous les autres peuvent dire ce qu’ils veulent. Ils peuvent fantasmer, parler, rêver. Mais ils ne l’auront jamais. Elle est à moi.
Et je ne laisserai jamais personne lui faire croire le contraire. Parce que ce n’est pas juste du désir. C’est de l’amour.
#bibliothèquedesriders#criminal minds#dom spencer reid#dr spencer reid#fandom des esprits criminels#fanfic de spencer reid#fanfiction de spencer reid#fanfiction esprits criminels#mg#5 posts
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" je vais te raconter un secret sur être avec la bonne personne, tu verras, ce n'est pas aussi compliqué qu'il en a l'air, l'important, disait mon grand-Père, c'est de prêter attention aux détails, parce que voilà la magie.
Tu sais que tu es à l'endroit indiqué quand tu as mal au ventre de tant de rire, quand tu te remplis de compliments et de bavardages cucul à mains pleines, quand les peurs et les insécurités sortent en courant, quand tu as l'air plus attrayant au miroir et sans t'en rendre compte tu en ramènes une Sourire d'oreille à l'oreille, et oui, tes amis en rient.
Le problème, c'est que nous nous accrochons aux mauvaises personnes, à ceux qui n'ont pas de temps pour nous, à ceux qui ne nous donnent pas la priorité, à ceux qui se retranche de prétextes stupides et nous donnent de longues, ceux qui disent qu'ils ne sont pas atteints du temps ou que la Distance est quelque chose qu'il ne peut pas prendre, comme si l'amour était seulement de se toucher et de se baiser.
Le problème, c'est que nous acceptons moins d'amour que nous ne méritons, nous nous desvaloramos, nous nous mettons en offre et nous mettons un bandeau dans nos yeux en nous disant que c'est pire d'être seuls putain ! La solitude ne brûle pas, mais aujourd'hui, on dirait que oui.
C'est incroyable comme on aime être dans un endroit où on ne nous apprécie pas, où on ne nous laisse pas grandir, où on ne se nous pas, et le pire, c'est qu'on se fait des cons comme si ça nous remplir, comme si la vie était une valse de souffrance , comme s'il n'y avait pas quelqu'un là dehors qui attend de nous rencontrer et de nous voir avec cet art que nous sommes, parce que oui, laisse-moi te dire que la bonne personne va te voir de l'art même dans le cul.
Le problème, c'est qu'ils nous ont fait tant de mal que nous ne faisons plus confiance, que nous pensons que tout le monde va nous blesser, que plus personne n'arrive avec les meilleures intentions, et nous nous fermons, nous fermons la porte à l'occasion, à la surprise, à la romance et nous laissons Que l'amertume nous ruine, comme si donner tout pour quelqu'un et finir avec le coeur dehors la fin du monde, quand à dire vrai, ceux qui sont mal sont ceux qui ne le font pas.
Trouver la personne indiquée n'est pas si compliqué, parce que tu vas sentir un étincelle bien salop, parce que tu vas la voir partout, parce que tu vas t'enlever la faim, parce que ta mère va te demander pourquoi tu es si content, parce que tu vas à Vouloir essayer et tu vas oublier ce putain de passé qui te fout autant, et c'est là que tu vas te rendre compte, que tu es avec la personne indiquée ".
Instructif pour tomber sur la bonne personne.
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Always And Forever
chapitre 11 —> La crypte
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C'est le matin, une douce lumière traverse les rideaux de la cuisine, illuminant légèrement l'espace. Rosalia, appuyée contre le comptoir, tient une tasse de café fumant entre ses mains, son regard perdu dans la contemplation de l'extérieur. L'atmosphère est calme, presque paisible, un contraste frappant avec les événements récents.
Billy entre doucement, ses pas légers trahissant un mélange de timidité et de familiarité. Il remarque immédiatement l'air pensif de Rosalia.
— "Bonjour, tante Rosalia," dit-il doucement, un sourire espiègle se dessinant sur ses lèvres.
Rosalia tourne la tête vers lui, un sourcil arqué.
— "Tante ? Depuis quand je suis ta tante ?" demande-t-elle, amusée.
Billy hausse les épaules avec un petit rire.
— "Techniquement, vu ma mère et vous... ça compte, non ? Enfin, je crois."
Rosalia soupire avec un léger sourire en secouant la tête.
Billy s'assoit à la table, posant son menton sur ses mains, un éclat curieux dans les yeux.
— "Tu réfléchissais à quoi ? On dirait que t'as mille pensées dans la tête."
Rosalia prend une gorgée de café avant de répondre :
— "À tout, et à rien... Agatha, Emma, cette créature dans la forêt, cette fichue malédiction. Ça fait beaucoup à digérer."
Billy hoche la tête, comprenant.
— "Tu sais, peu importe ce qui se passe, je crois en toi. Et si tu veux mon avis, Agatha tient vraiment à toi. C'est évident, même si elle n'est pas douée pour le montrer correctement."
Rosalia lui lance un regard curieux.
— "Et toi, tu es doué pour les conseils sentimentaux maintenant ?"
Billy rit doucement.
— "Disons que j'ai appris à observer. Et puis... tu fais partie de ma famille. Alors je veux que tu sois heureuse."
Un bref silence s'installe, confortable, alors que Rosalia pose sa tasse sur le comptoir et vient ébouriffer doucement les cheveux de Billy.
— "Merci, Billy. T'es un bon gamin, tu sais ?"
— "C'est parce que j'ai des bons modèles," répond-il avec un sourire sincère.
༺♡༻
Dans le salon, l'atmosphère était déjà tendue. Agatha et Emma se tenaient face à face, leurs regards lançant des éclairs.
— "Tu ne fais que causer des problèmes, Harkness," lança Emma avec un sourire narquois. "Tu es incapable de laisser Rosalia tranquille, pas vrai ? Toujours en train de tourner autour d'elle comme un vautour."
Agatha croisa les bras, un sourire sarcastique aux lèvres.
— "Oh, pardonne-moi, Emma. Je ne savais pas que harceler Rosalia était ton privilège exclusif. Mais regarde-toi, toujours aussi pathétique et jalouse."
Emma s'approcha, réduisant encore la distance entre elles.
— "Et toi, toujours aussi arrogante. Peut-être que Rosalia finirait par s'ennuyer de toi si tu avais un peu moins de répartie et un peu plus de substance."
Agatha répondit sans hésiter :
— "Et toi, peut-être que Rosalia aurait encore envie de te regarder si tu n'étais pas aussi désespérée."
Les tensions montaient de plus en plus, et il était clair que l'une des deux allait perdre son sang-froid. C'est à ce moment-là que Malia entra dans la pièce.
Elle observa les deux femmes quelques secondes, les bras croisés, avant de lever les yeux au ciel.
— "Sérieusement ? Vous êtes censées être des adultes, pas des adolescentes qui se battent pour la dernière place au bal de promo," dit-elle en soufflant bruyamment.
Agatha tourna la tête vers Malia, une expression indignée sur le visage.
— "Elle a commencé," répondit-elle d'un ton presque enfantin.
Emma leva les yeux au ciel, exaspérée.
— "Oh, pour l'amour du ciel, c'est toi qui m'as provoquée en premier."
Malia leva une main pour les interrompre.
— "Stop ! Pas d'excuses, pas d'accusations. On a des choses bien plus importantes à gérer que vos querelles. Alors si vous ne pouvez pas vous supporter, faites-le au moins en silence."
Les deux femmes se regardèrent, comme des enfants prises en faute. Agatha bougonna quelque chose d'incompréhensible avant de s'éloigner un peu. Emma haussa les épaules, un sourire narquois sur les lèvres, mais s'abstint de répliquer.
Malia secoua la tête, visiblement agacée mais soulagée d'avoir apaisé la situation, au moins temporairement.
— "Merci," souffla-t-elle, plus pour elle-même que pour les deux autres, avant de quitter la pièce.
༺♡༻
Le groupe avançait dans la forêt dense, les pas résonnant doucement sur les feuilles mortes. La tension était palpable, et chacun semblait perdu dans ses pensées. Lilia marchait aux côtés de Rosalia, remarquant rapidement que cette dernière était inhabituellement silencieuse.
— "Rosalia, ça va ?" demanda doucement Lilia, son regard inquiet se posant sur elle.
Rosalia hésita, mais finit par soupirer.
— "Pas vraiment... Je... Je me sens responsable," avoua-t-elle à voix basse, fixant le sol.
— "Responsable de quoi ?" insista Lilia, sincèrement préoccupée.
Rosalia leva les yeux vers elle, le poids de sa culpabilité visible dans son regard.
— "De la mort de Nicki," murmura-t-elle. "J'étais là ce jour-là, et je n'ai pas pu le sauver... Je n'ai jamais eu le courage d'en parler à Agatha. Je me dis qu'elle me détesterait si elle savait."
Lilia posa une main rassurante sur l'épaule de Rosalia, ralentissant légèrement le pas pour lui permettre de parler.
— "Rosalia, ce n'était pas ta faute. Parfois, on ne peut pas sauver tout le monde, peu importe à quel point on le voudrait."
— "Tu ne comprends pas," insista Rosalia, sa voix tremblante. "Je me dis que si j'avais agi plus vite, ou différemment, peut-être que les choses auraient été différentes. Peut-être qu'il serait encore là."
Lilia serra doucement l'épaule de Rosalia, un mélange de compassion et de fermeté dans son ton.
— "Tu ne peux pas porter ce poids seule, Bambina. Et tu ne devrais pas le cacher à Agatha. Elle a le droit de savoir, et je suis sûre qu'elle ne te blâmerait pas. Elle t'aime, Rosalia, et elle comprendrait."
Rosalia baissa la tête, émue par les mots de Lilia, mais toujours hantée par ses propres pensées.
— "Je ne sais pas si j'ai la force de lui dire..."
— "Tu l'as," affirma Lilia avec assurance. "Et quand tu seras prête, je serai là pour te soutenir, d'accord ?"
Rosalia hocha doucement la tête, reconnaissante pour la présence de Lilia. Les deux femmes continuèrent à marcher en silence, l'air entre elles chargé d'un mélange de douleur et d'espoir. Derrière elles, Agatha observait de loin, devinant qu'une conversation importante avait eu lieu, mais respectant l'espace de Rosalia, pour l'instant. Derrière quelques arbres, Emma marchait silencieusement. Elle avait ralenti pour ne pas se faire remarquer et était désormais assez proche pour entendre la conversation entre Rosalia et Lilia. Lorsqu'elle entendit Rosalia avouer qu'elle se sentait responsable de la mort de Nicki et qu'elle ne l'avait jamais dit à Agatha, un sourire en coin apparut sur le visage d'Emma.
Elle murmura pour elle-même :
« Intéressant... très intéressant. »
Emma accéléra légèrement le pas, rattrapant le groupe avec une nonchalance feinte. Elle s'approcha d'Agatha, comme si de rien n'était, et lança doucement :
« Alors, Harkness, qu'est-ce que ça fait d'être tenue dans l'ignorance par celle que tu aimes ? »
Agatha se figea et se tourna lentement vers Emma, son regard sombre.
« Qu'est-ce que tu veux dire ? » demanda-t-elle d'une voix froide.
Emma haussa les épaules, faussement innocente.
« Oh, rien... Je réfléchissais juste à quel point il doit être difficile de faire confiance à quelqu'un qui cache un secret aussi lourd. »
Agatha fronça les sourcils, cherchant à lire entre les lignes. Mais avant qu'elle ne puisse répondre, Malia, qui suivait tout près, intervint brusquement :
« Sérieusement, vous deux, vous pourriez arrêter vos piques incessantes ? C'est épuisant. »
Emma haussa un sourcil, amusée, tandis qu'Agatha serra la mâchoire, clairement agacée. Mais Malia ne s'arrêta pas là.
« On a des choses bien plus importantes à gérer que vos querelles idiotes. Alors, si vous pouviez mettre votre ego de côté pour cinq minutes, ce serait génial. »
Agatha détourna le regard, son esprit désormais troublé par les paroles d'Emma. Rosalia, à l'avant avec Lilia, semblait absorbée dans ses pensées, ignorant la tension qui montait dans le groupe.
Emma, profitant de la tension ambiante, s'approcha doucement de Rosalia, qui marchait légèrement en retrait avec Lilia. Son visage affichait une expression douce et attentive, presque trop parfaite pour être sincère.
« Rosalia, » commença Emma d'une voix apaisante, interrompant la conversation entre elle et Lilia.
Rosalia leva les yeux, visiblement surprise de la voir. Lilia fronça légèrement les sourcils mais resta silencieuse.
« J'ai entendu... un peu de votre conversation avec Lilia plus tôt, » admit Emma en ajustant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.
Rosalia tressaillit légèrement, mal à l'aise.
« Écouter les conversations des autres, ce n'est pas très correct, Emma. »
Emma leva les mains, jouant l'innocence.
« Ce n'était pas intentionnel, je te le promets. Mais... je veux juste que tu saches que tu n'as pas à porter ça seule. »
Rosalia détourna les yeux, son regard fixé sur le sentier devant elle.
« Ce n'est pas quelque chose dont je veux parler, surtout avec toi. »
Mais Emma, persévérante, posa doucement une main sur le bras de Rosalia, la forçant à s'arrêter et à la regarder.
« Rosalia, écoute-moi. Je sais ce que c'est que de vivre avec des regrets, des choses que tu aurais aimé faire différemment. Je sais à quel point ça peut te ronger. »
Rosalia resta silencieuse, mais Emma sentit qu'elle l'avait atteinte. Elle se rapprocha un peu plus, plongeant son regard dans celui de Rosalia.
« Tu n'es pas seule. Je suis là. Peu importe ce que tu as fait ou ce que tu ressens, je serai là pour t'aider à porter ce poids. »
Lilia, qui observait la scène, croisa les bras et regarda Emma avec méfiance.
« Et pourquoi est-ce que tu fais tout ça, Emma ? Tu joues les saintes maintenant ? » demanda-t-elle, son ton sec.
Emma ignora délibérément la pique de Lilia, gardant son attention sur Rosalia.
« Parce que je tiens à elle , » répondit-elle, avec une sincérité troublante.
Rosalia soupira, visiblement tiraillée.
« Merci, Emma... Mais je ne sais pas si je peux... te faire confiance à ce point. Pas après tout ce qui s'est passé entre nous. »
Emma fit un pas en arrière, une douleur feinte passant sur son visage.
« Je comprends. Mais sache que je suis là, si jamais tu changes d'avis. »
Elle s'éloigna légèrement, jetant un dernier regard à Rosalia avant de rejoindre le reste du groupe. Lilia s'approcha de Rosalia, posant une main rassurante sur son épaule.
« Fais attention avec elle, Bambina, » murmura-t-elle doucement.
Rosalia acquiesça, mais son esprit était déjà perdu dans un tourbillon de souvenirs et de doutes.
« Tu sais, » commença Emma en regardant droit devant elle, « parfois, tout ce qu'il faut, c'est quelqu'un pour te rappeler que tu n'es pas seule. »
Rosalia tourna la tête vers elle, légèrement méfiante, mais Emma souriait doucement, son expression presque désarmante.
« Tu fais vraiment tout ça pour m'aider ? Ou il y a une autre raison, Emma ? » demanda Rosalia, cherchant à tester les intentions de son ex.
Emma posa une main légère sur le bras de Rosalia, son contact à la fois familier et troublant.
« Je ne vais pas te mentir, Rosalia. Une part de moi espère que peut-être... avec tout ce qui se passe, on pourrait retrouver quelque chose. Une connexion, un lien. Je ne peux pas oublier ce qu'on a vécu. »
Rosalia resta silencieuse, son regard plongé dans celui d'Emma. Il y avait une sincérité dans ses yeux, mais aussi une intensité qui la mettait légèrement mal à l'aise.
Emma fit un pas de plus, ses doigts effleurant doucement le long de l'avant-bras de Rosalia, comme si elle testait ses limites. Elle baissa légèrement la voix, son ton devenant presque intime.
« Je sais que tu ressens encore quelque chose... Ça se voit dans la façon dont tu me regardes. »
Rosalia ouvrit la bouche pour répondre, mais Emma se pencha doucement, son souffle chaud effleurant la joue de Rosalia.
« Ose me dire que je me trompe, » murmura Emma, sa voix à la fois un défi et une invitation.
Le moment était chargé d'électricité. Rosalia sentait son cœur battre plus vite, son esprit tiraillé entre le passé qu'Emma évoquait et le présent qu'elle partageait avec Agatha. Emma s'approcha encore, leurs visages si proches que leurs nez se frôlaient presque et les lèvre de Emma se posèrent sur celle de Rosalia dans un doux baiser.
Rosalia recula légèrement, mettant une main sur le torse d'Emma pour créer une distance.
« Emma... Je... » Elle chercha ses mots, visiblement troublée.
Emma esquissa un sourire tendre, mais légèrement provocateur.
« Tu n'as pas besoin de dire quoi que ce soit, Rosa. Je suis patiente. »
Puis elle recula légèrement, laissant Rosalia respirer, mais son regard restait chargé de promesses non dites. Emma, voyant que Rosalia hésitait, profita de ce moment pour réduire une fois de plus la distance entre elles. Elle posa délicatement une main sur la joue de Rosalia, son regard intensément fixé sur le sien.
« Tu te rappelles quand on était comme ça, toi et moi ? » murmura-t-elle doucement, son ton empreint de nostalgie. « Ces moments où tout semblait si simple ? »
Avant que Rosalia n'ait le temps de répondre, Emma se pencha et l'embrassa doucement, un contact bref mais chargé d'émotions et de souvenirs. Rosalia resta figée un instant, son cœur battant à tout rompre, avant de poser fermement ses mains sur les épaules d'Emma et de la repousser.
« Emma, non ! » dit-elle d'une voix forte, reculant pour mettre une distance nette entre elles.
Emma la regarda, surprise mais pas entièrement décontenancée, un sourire désolé apparaissant sur son visage.
« Je suis désolée, Rosalia... Mais je ne pouvais pas m'en empêcher. »
Rosalia, encore troublée par le baiser, passa une main nerveuse dans ses cheveux.
« Ce n'est pas juste, Emma. Tu ne peux pas juste revenir dans ma vie et... et essayer de tout compliquer. Il y a quelqu'un d'autre maintenant. »
Emma croisa les bras, une lueur d'ironie dans son regard.
« Ah oui, Agatha ? » Elle laissa échapper un petit rire. « Tu penses qu'elle est capable de te donner ce dont tu as besoin ? Vraiment ? »
Rosalia, cette fois, répondit sans hésitation.
« Elle l'est. »
Emma fixa Rosalia pendant un long moment, avant de finalement détourner les yeux, feignant un sourire.
« Très bien, si c'est ce que tu veux... Mais je ne peux pas promettre que je ne continuerai pas à essayer. »
Sans attendre de réponse, Emma s'éloigna, laissant Rosalia seule avec ses pensées troublées et une boule au ventre.
༺♡༻
Le groupe arriva enfin à la crypte, un vieux bâtiment en ruines enfoui sous des siècles d'histoire et de magie ancienne. L'atmosphère était lourde, presque palpable, comme si les pierres elles-mêmes gardaient des secrets bien enfouis. Les rayons du soleil s'étaient estompés, laissant place à une brume mystérieuse qui flottait au-dessus du sol.
Rosalia marchait en tête, son esprit tourmenté par ce qu'elle avait vu et ressenti avec Emma. Le baiser, bien qu'interrompu, hantait encore ses pensées. Mais ce qui la perturbait encore plus, c'était l'ombre froide d'Agatha qui la suivait à une certaine distance. Elle pouvait sentir le regard intense de sa partenaire, lourd de jugement, mais aussi de ressentiment.
Rosalia s'arrêta brusquement, ne pouvant plus ignorer la tension. Elle se tourna vers Agatha, qui marchait silencieusement, les yeux braqués sur la crypte.
« Agatha... » Rosalia commença, mais sa voix se perdit dans l'écho des pierres antiques. Agatha tourna lentement la tête, ses yeux glacés fixant Rosalia sans émotion.
« Quoi ? » répliqua Agatha d'un ton sec.
Rosalia fronça les sourcils, son cœur battant un peu plus vite. « Tu es en colère contre moi, n'est-ce pas ? »
Agatha haussait une épaule, ne semblant pas vouloir s'étendre sur le sujet. « Qu'est-ce qui te fait croire ça ? » Elle s'avança, marchant d'un pas plus rapide, et Rosalia eut l'impression qu'elle cherchait à éviter la confrontation.
Mais Rosalia ne se laissa pas faire. Elle s'arrêta de nouveau et saisit fermement le bras d'Agatha, l'obligeant à la regarder dans les yeux. « Je sais ce que tu as vu, Agatha. Ce n'était rien, je t'assure. »
Le regard d'Agatha se durcit, ses lèvres se pinçant en une fine ligne. « Rien, hein ? » Elle la fixa un instant, puis se détourna, faisant un pas en avant comme si le sujet était clos. « Tu as fait ce que tu voulais. »
Rosalia ressentit un pincement au cœur en entendant ces mots. Elle n'avait pas l'intention de cacher quoi que ce soit, mais elle n'avait pas non plus prévu que les choses se passeraient ainsi avec Emma. La douleur de cette situation se lisait clairement sur son visage, mais Agatha ne semblait pas prête à l'écouter.
Le groupe se rapprochait de l'entrée de la crypte, mais Rosalia hésita encore un instant. Elle ne voulait pas entrer dans ce lieu sombre et ancien sans avoir clarifié les choses avec Agatha, mais l'hostilité évidente de cette dernière la décourageait.
Enfin, Agatha tourna à nouveau la tête, mais cette fois avec un regard qui foudroyait Rosalia. « Fais ce que tu veux, Rosalia. Je suis juste là pour la mission. » Elle se remit en marche sans ajouter un mot, les autres suivant derrière.
Rosalia se sentit abandonnée, perdue dans l'obscurité qui commençait à se former autour d'eux, un abîme qui grandissait non seulement autour de la crypte, mais aussi entre elle et Agatha.
Alors que le groupe pénétrait dans la crypte, un air lourd et sinistre les enveloppait, et le silence, seulement perturbé par leurs pas, semblait peser sur eux. Malia se trouvait en retrait, un peu plus loin que les autres, et remarqua qu'Emma marchait non loin d'elle. Elle se sentait tendue, comme si l'ambiance autour de la crypte amplifiait la tension qui s'était déjà installée entre eux.
D'un pas plus rapide, Malia se rapprocha d'Emma, sa voix basse mais déterminée. "Pourquoi fais-tu ça, Emma ? Pourquoi semer la discorde entre Agatha et Rosalia ?"
Emma tourna lentement la tête vers Malia, un sourire énigmatique sur les lèvres. "Tu n'as pas compris, n'est-ce pas ? Agatha a détruit Rosalia, elle l'a brisée. Et maintenant, Rosalia est à moi."
Malia la fixa, ses yeux exprimant une méfiance palpable. "Ce n'est pas ton rôle. Tu n'as pas le droit de décider de ça."
Emma haussait les épaules, toujours aussi calme. "C'est bien ce que je suis en train de faire. Rosalia a besoin de quelqu'un qui la comprenne, quelqu'un qui ne la laissera pas tomber. Agatha... Agatha ne pourra jamais être celle-là. Elle est trop occupée à se concentrer sur elle-même."
Malia sentit une colère monter en elle, une rage qu'elle ne pouvait pas ignorer. Elle s'approcha encore un peu plus d'Emma, son ton se durcissant. "Tu penses vraiment que ça va arranger les choses, Emma ? En manipulant les gens, en semant le chaos ?"
Emma la fixa, un regard de défi dans les yeux. "Je fais ce que je dois faire pour récupérer ce qui m'appartient. Et si tu penses que je vais m'arrêter, tu te trompes. Rosalia est la seule qui compte."
Malia, cependant, restait ferme. "Tu te trompes. Rosalia n'est pas un objet, ni une possession. Elle mérite quelqu'un qui l'aime véritablement, pas quelqu'un qui cherche à la contrôler."
Un sourire glacé se dessina sur le visage d'Emma alors qu'elle recula légèrement. "Tu es peut-être plus naïve que je ne pensais, Malia. Mais, peu importe. Nous verrons bien qui aura raison à la fin."
Malia ne répondit pas tout de suite. Elle savait que discuter avec Emma n'avait pas d'intérêt. Mais elle savait aussi qu'elle ne pouvait pas la laisser continuer à manipuler Rosalia de cette manière.
Ils arrivèrent finalement près de l'entrée de la crypte, mais Malia se sentait plus mal à l'aise que jamais. La situation s'aggravait et, malgré tout ce qu'elle avait dit à Emma, elle savait qu'elle ne pourrait pas laisser faire tout ça sans intervenir. Rosalia méritait mieux que tout ça. Elle le lui prouverait, même si elle devait affronter Emma seule.
Alors que le groupe avançait dans la crypte, l'atmosphère était lourde de mystère et d'anciennes énergies. Les murs de pierre semblaient murmurer des secrets oubliés depuis des siècles. Le sol, couvert de poussière et de mousse, rendait chaque pas silencieux. Une lumière vacillante émanait des torches que Billy avait allumées, projetant des ombres dansantes sur les pierres antiques.
Au fur et à mesure qu'ils s'enfonçaient dans la crypte, ils trouvèrent une série de vieux parchemins et de livres poussiéreux disposés dans une alcôve secrète. Les yeux de Rosalia brillaient d'espoir, mais aussi de méfiance. Ce lieu, cette crypte, renfermait des réponses, mais aussi des dangers.
Billy s'approcha des parchemins, ses mains tremblantes d'anticipation. "Cela pourrait être ce qu'on cherche", murmura-t-il. Malia se rapprocha, curieuse, et se pencha à ses côtés. Elle observa les mots anciens, presque indéchiffrables, inscrits sur les pages. "C'est du vieux latin, c'est... puissant", dit-elle en hochant la tête. "C'est un sort très ancien."
Rosalia, qui avait suivi le groupe jusque-là, se tenait à l'écart, le cœur lourd. Ses pensées se mélangeaient, l'anxiété de trouver enfin des réponses se mêlant à la peur des conséquences. "Ça parle de quoi exactement ?" demanda-t-elle, sa voix trahissant son incertitude.
"Regarde", dit Billy en pointant un passage du parchemin. "Ici, il est question d'une force magique scellée. Un sort millénaire destiné à protéger cette île. Mais..." Il hésita un instant. "Il y a un prix à payer. Le sort qui a été lancé, celui qui nous lie, nous et cette créature... il n'a pas été conçu pour se briser facilement."
Lilia s'avança pour mieux voir, ses yeux scrutant les symboles. "Le sort est une prison, mais aussi un verrou. Celui qui a été lancé a corrompu l'île, libérant une magie sombre. Ce n'est pas juste un sort de contrôle... c'est un lien entre l'île et ceux qui l'habitent."
Rosalia se frotta les tempes, se sentant envahie par un flot d'informations. "Qu'est-ce que cela signifie pour nous ? Et... pour Agatha ?"
Malia se tourna vers elle. "Cela signifie que le sort est lié à chacun de nous. Les souvenirs, la douleur, tout cela fait partie de ce lien. Agatha, toi, moi... tout cela est une seule et même chaîne."
Un frisson parcourut le dos de Rosalia. "Donc, si on rompt ce sort... cela veut dire que tout peut disparaître ? Tout ce qu'on a vécu, tout ce qu'on est devenus ?" Elle chercha les yeux de Billy, son cœur battant plus fort.
"Je crois que cela dépend de la manière dont on brise ce sort", répondit Billy avec sérieux. "Ce n'est pas aussi simple que de juste 'l'annuler'. Il faut comprendre comment l'équilibrer, comment le gérer. Et il y a quelque chose d'encore plus sombre à propos de cette magie."
Lilia fronça les sourcils, enfonçant ses mains dans ses poches. "Je suis d'accord avec Billy. C'est comme si cette magie ne voulait pas être interrompue. Comme si elle nous testait."
Les paroles de Malia firent écho dans l'air froid de la crypte : "Il n'y a pas de retour en arrière une fois qu'on le fait. Nous devons savoir à quoi nous nous exposons."
Ils restèrent tous silencieux, absorbés par les implications de ce qu'ils venaient de découvrir. Les réponses étaient là, mais elles soulevaient encore plus de questions. Que risquaient-ils à tenter de rompre ce sort ? Et si l'île était trop puissante pour être contrôlée ?
Soudain, un bruit sourd, comme une secousse, fit trembler les murs autour d'eux. Le sol vibra, et une lueur étrange apparut dans l'une des cavités de la crypte, attirant leur attention.
Billy se redressa d'un coup, ses yeux scrutant la lumière étrange. "Ça... ça ne devrait pas être ici", murmura-t-il.
Rosalia sentit un frisson lui parcourir la colonne vertébrale. "Que signifie cette lumière ?"
"Je pense qu'on vient de déclencher quelque chose", répondit Billy, une pointe d'inquiétude dans sa voix.
"Quelque chose de beaucoup plus grand que ce qu'on imaginait", ajouta Malia, en regardant autour d'elle avec angoisse.
La lumière s'intensifia, éclatant soudainement en une énergie dévastatrice qui s'enroula autour de la crypte, faisant trembler le sol. La créature... elle était réveillée. Et quelque chose de plus ancien encore semblait s'éveiller avec elle.
Le groupe se redressa, se préparant à ce qui allait suivre. Le destin de l'île et leurs vies étaient désormais liés à cette magie ancienne. Et il était trop tard pour faire demi-tour.
L'atmosphère dans la crypte devenait de plus en plus oppressante à mesure que le groupe avançait, les murs de pierre anciennes semblant vibrer sous l'impact de la magie environnante. Les chandelles vacillaient sous un souffle invisible, créant des ombres mouvantes qui dansaient sur les murs. Chaque pas résonnait dans l'espace vide, et une étrange sensation de malaise envahissait les esprits des aventuriers.
Malia, guidée par une intuition étrange, s'approcha d'un ancien autel couvert de poussière et de toiles d'araignée. Sur le côté, des symboles gravés dans la pierre semblaient pulsés d'une lumière faible, comme si la crypte elle-même réagissait à leur présence.
"Je crois que nous avons trouvé quelque chose", dit Malia d'une voix grave, en tendant la main vers une pierre centrale où des inscriptions anciennes étaient visibles.
Rosalia s'approcha, le cœur battant plus vite. "Ces inscriptions... C'est comme si elles nous attendaient", murmura-t-elle.
Billy, le regard inquiet, se pencha pour examiner de plus près. "Ces symboles, c'est de la magie ancienne. C'est une forme de protection, mais aussi de piégeage. Cela ne va pas être simple de briser ce sort."
Agatha, les bras croisés, observait la scène en silence, mais un frisson parcourut son échine en apercevant les motifs complexes qui ornaient la pierre. "Il y a quelque chose d'effrayant ici", dit-elle. "On dirait que cette crypte a été construite pour cacher un secret... quelque chose de très puissant."
Malia, se concentrant sur les symboles, commença à murmurer des mots dans une langue ancienne, comme si elle cherchait à déchiffrer le mécanisme qui maintenait le sort. Ses yeux se fermèrent légèrement, une aura magique commençant à entourer ses mains.
"Je... je pense que ça va fonctionner", dit-elle, la voix tremblante mais déterminée. Les symboles sur la pierre commencèrent à briller d'une lumière bleue pâle, et un léger tremblement secoua la crypte, comme si quelque chose s'éveillait sous la surface.
Tout à coup, un éclat de lumière aveuglant jaillit de l'autel, projetant des ombres dans toutes les directions. Un portail, sombre et sinistre, s'ouvrit devant eux, un passage vers un autre monde ou une dimension enfouie depuis longtemps. Les membres du groupe s'échangèrent des regards tendus, chacun comprenant que cette découverte allait tout changer.
Rosalia, le cœur battant la chamade, fit un pas en avant. "C'est ça... c'est ce qui nous a enfermés ici. Un sort lancé pour garder un secret à tout prix."
Agatha s'avança, sa voix plus sérieuse que jamais. "Nous devons être prêts. Ce n'est pas seulement un sort de protection, c'est un piège. Et il y a quelque chose derrière ce portail que nous devons découvrir."
Alors que le groupe se préparait à franchir le seuil, un bruit sourd résonna, et une silhouette émergea des ténèbres du portail, son apparence floue et menaçante. L'énergie de la crypte se mit à pulser de plus en plus fort, une menace invisible qui les encerclait tous.
Ils étaient sur le point de faire face à ce qui se cachait au-delà de ce portail. Les réponses qu'ils cherchaient se trouvaient juste de l'autre côté, mais les conséquences de leur décision risquaient de tout changer à jamais.
༺♡༻
De retour à la maison, après les événements à la crypte, le groupe s'était dispersé, chacun pris dans ses pensées. Lilia et Malia se retrouvaient à l'écart, dans le salon calme, l'atmosphère lourde après tout ce qu'ils avaient traversé. Le vent soufflait doucement à travers les fenêtres ouvertes, et les voix des autres résonnaient à l'étage.
Malia, visiblement épuisée par les révélations et la tension de la journée, s'installa sur le canapé. Elle prit une profonde inspiration, sentant la fatigue peser sur ses épaules. Lilia, en la rejoignant, s'assit près d'elle et la regarda en silence pendant un moment.
"Malia, tu as l'air... tendue", dit Lilia doucement, ses yeux pleins de douceur. "Tu veux parler de ce qui s'est passé dans la crypte ?"
Malia hocha lentement la tête, mais avant qu'elle ne puisse répondre, elle se laissa tomber sur le côté, posant sa tête sur les genoux de Lilia. Un geste naturel, une recherche de réconfort dans la chaleur de la présence de l'autre. Lilia, un sourire discret aux lèvres, caressa tendrement les cheveux de Malia, puis son dos, essayant de la détendre.
"Tu n'as pas à porter tout ça toute seule, tu sais", murmura Lilia, sa main glissant doucement dans les cheveux de Malia. "On va traverser tout ça ensemble."
Malia ferma les yeux, la chaleur du contact de Lilia l'enveloppant. "Je me sens perdue parfois. Comme si toute cette histoire... me dépasse." Elle soupira, sa voix tremblante. "Mais quand je suis près de toi, j'ai l'impression que tout va aller mieux."
Lilia sourit tendrement, continuant de caresser son dos d'une main rassurante. "Je serai toujours là pour toi, Bambina. Tu n'as pas à affronter tout cela seule."
Le silence se fit alors, confortable et apaisant. Malia s'endormit presque instantanément, rassurée par la présence de Lilia et par les gestes tendres qui l'accompagnaient. Lilia, quant à elle, resta là, veillant sur elle, le cœur battant doucement au rythme de sa respiration calme.
Le monde extérieur semblait lointain, et pour un instant, le poids de leurs préoccupations s'éloigna, laissant place à un moment simple mais précieux entre elles.
Rosalia, agacée par l'attitude froide d'Agatha, prit fermement son bras et la guida sans un mot vers la chambre. Agatha se laissa faire, mais son regard restait distant, presque défiant. Elle était toujours tendue, se concentrant sur des détails qui, pour elle, semblaient indiquer un problème plus vaste. Mais Rosalia en avait assez.
Une fois dans la chambre, Rosalia se tourna brusquement vers Agatha, l'expression dure mais remplie de frustration.
« Ça suffit, Agatha, » dit-elle d'une voix ferme, presque exaspérée. « Pourquoi tu continues à faire ça ? »
Agatha, les bras croisés, haussait les épaules. « Faire quoi ? Ah oui la tête car tu as embrassé Emma. Non désolée je vais continuer.»
Rosalia soupira, énervée. « Le problème avec toi, c'est que tu ne vois jamais plus loin que le bout de ton nez. » Elle se rapprocha d'Agatha, ses yeux lançant des éclairs. « Tu ne vois même pas que je l'ai repoussée. »
Agatha, surprise par l'intensité de sa réaction, fronça les sourcils. « Repoussée ? » répéta-t-elle, sa voix se durcissant. « Et ça change quoi ? Tu l'as laissée t'embrasser en premier lieu. »
Rosalia se stoppa, sentant un poids sur sa poitrine. Elle prit une profonde inspiration pour se calmer, mais ses yeux brillaient de colère. « Tu ne comprends pas, Agatha. » Sa voix tremblait légèrement de frustration. « Je t'ai dit que je n'étais pas intéressée. Je suis là avec toi, mais tu ne vois rien d'autre que tes propres insécurités ! »
Agatha la regarda, l'expression figée. Elle savait qu'elle avait agi de manière impulsive, mais la situation la rendait nerveuse et confuse. Elle secoua la tête. « Je n'aime pas la façon dont elle t'approche. Ça me rend folle, tu sais. »
Rosalia la fixa intensément, prenant une seconde avant de répondre. « Et ça me rend folle, moi aussi, mais ça ne justifie pas que tu agisses comme ça, sans même m'écouter. »
Le silence s'installa un moment. Agatha baissa les yeux, visiblement secouée, puis murmura : « Je ne veux pas te perdre, Rosalia. Pas pour Emma, ni pour personne. »
Rosalia se radoucit légèrement, mais ses mots restaient fermes. « Et je ne veux pas que tu me fasses constamment me justifier. Je suis là avec toi. Mais si tu veux qu'on avance, il va falloir que tu me fasses confiance. »
Le regard d'Agatha se radoucit, mais une tension persistait dans l'air. Elle s'approcha lentement de Rosalia, ses mains cherchant une façon de se rapprocher sans franchir une limite qu'elles n'avaient pas encore définie.
Rosalia soupira, toujours en colère mais plus apaisée. « Je veux juste qu'on soit honnêtes l'une avec l'autre. »
Agatha acquiesça, se penchant légèrement en avant, les yeux cherchant à capter le regard de Rosalia. Mais avant qu'elles ne puissent échanger plus de mots, la tension restait palpable, chacune de leur côté de la pièce, malgré la proximité.
La tension entre elles était palpable, une barrière invisible que ni l'une ni l'autre ne semblait prête à franchir. Agatha, les bras toujours croisés, attendait la réponse de Rosalia. Elle sentait la frustration monter, sa propre incertitude se mêlant à un sentiment d'injustice. Elle se sentait rejetée, et l'angoisse se transformait en colère.
Rosalia, ne supportant plus cette situation, laissa échapper ces mots, sa voix tranchante mais remplie d'émotion. « Chacune de mes pensées à votre sujet est inappropriée. » Elle les prononça comme un cri intérieur, une confession douloureuse.
Agatha la regarda, stupéfaite par la franchise brutale de ses paroles. « Inappropriée ? » répéta-t-elle, presque incrédule. Elle se sentit comme frappée par la force de ses mots, un coup qu'elle n'avait pas vu venir. « Qu'est-ce que tu veux dire par là ? »
Rosalia s'éloigna un peu, ses mains tremblant légèrement alors qu'elle essayait de se maîtriser. « Ce que je veux dire, Agatha, c'est que... » Elle chercha ses mots, comme si elle tentait de comprendre elle-même ce qu'elle ressentait. « C'est que je suis perdue, ok ? » Elle se tourna enfin vers Agatha, ses yeux brillants d'une émotion contenue. « Je t'aime, mais... je suis aussi en guerre avec moi-même. Et toutes ces pensées, ce que je ressens, ça me perturbe. C'est comme si je n'étais jamais sûre de ce que je devrais faire. »
Agatha s'approcha doucement, ses traits adoucis par la sincérité dans les yeux de Rosalia. Mais la douleur était encore présente, et elle la ressentait, comme une blessure non cicatrisée. « Tu veux me dire que je ne suis pas la seule à être confuse ? » demanda-t-elle, la voix cassée par l'émotion.
Rosalia soupira, passant une main sur son visage, se frottant les yeux comme pour chasser la fatigue mentale. « Non, Agatha. C'est plus compliqué que ça. C'est pas juste de la confusion, c'est... je ne sais plus qui je suis dans tout ça. J'ai l'impression de me perdre entre tout ce que je ressens pour toi et ce que je dois gérer à côté. »
Agatha resta un instant silencieuse, les mots de Rosalia résonnant en elle. Elle n'était pas prête à laisser partir ce lien qu'elles avaient partagé, mais en même temps, elle savait qu'elle ne pouvait pas forcer les choses.
Finalement, elle murmura, presque pour elle-même : « Je ne veux pas te faire souffrir, Rosalia. »
Rosalia s'approcha, posant une main sur l'épaule d'Agatha. « Et je ne veux pas te perdre. Mais il va falloir qu'on trouve un moyen de sortir de ce cercle vicieux. » Elle baissa les yeux, une note de tristesse s'ajoutant à son ton. « Je ne sais pas comment, mais... on va devoir apprendre à se comprendre. »
Les deux femmes restèrent là, sans rien ajouter, laissant l'air chargé de tout ce qu'elles n'avaient pas encore dit. Mais dans leurs silences, un sentiment de compréhension naissait lentement, incertain mais nécessaire.
Agatha se tenait là, face à Rosalia, les yeux emplis d'une frustration douce-amère. Elle ne comprenait pas pourquoi Rosalia continuait à se repousser, malgré tous les efforts qu'elle faisait pour prouver qu'elle était là pour elle. Elle s'approcha, posant une main tremblante sur l'épaule de Rosalia.
« Pourquoi ne veux-tu pas voir tous les efforts que je fais pour toi ? » demanda Agatha, sa voix brisée par l'émotion. « Pourquoi ne me laisses-tu pas t'aider ? Je suis là, Rosalia. »
Rosalia baissa la tête, se mordant la lèvre pour retenir ses larmes, mais elles étaient déjà prêtes à couler. Elle n'avait jamais voulu montrer sa vulnérabilité, mais face à Agatha, tout était devenu trop lourd à porter. Les souvenirs de Nicki, la culpabilité, la peur de l'abandon... tout cela la submergeait.
« Parce que je culpabilise, Agatha... » La voix de Rosalia était faible, brisée. « Parce que je n'ai pas pu la sauver... Nicki... il est mort et j'ai... je n'ai rien pu faire. »
Les mots s'échappèrent d'elle comme une déchirure. Ses épaules se secouaient sous le poids de la douleur qu'elle avait gardée enfouie. Une larme roula sur sa joue, puis une autre, et encore une autre, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus retenir ses pleurs. Elle éclata en sanglots, comme jamais devant Agatha, brisant enfin les chaînes de son cœur.
Agatha la regarda, choquée par la profondeur de la douleur de Rosalia. Elle s'était toujours vue comme une personne forte, mais devant la souffrance de Rosalia, elle se sentit impuissante. Lentement, elle s'approcha et, sans hésitation, enroula ses bras autour de Rosalia. Les deux femmes se retrouvèrent dans une étreinte, pleurant ensemble, partagées par la douleur et la tristesse.
« Tu n'y es pour rien, Rosalia. Tu n'y es pour rien, » murmura Agatha en caressant doucement le dos de Rosalia, ses propres larmes se mêlant à celles de l'autre femme. « C'est elle, Rio, qui l'a tuée. Tu n'as rien fait de mal. »
Rosalia s'accrocha à Agatha comme à une bouée de sauvetage, ses larmes s'intensifiant, mais son corps se calmant lentement grâce à la chaleur et à la présence d'Agatha. Les pleurs se calmèrent peu à peu, et Rosalia réussit à reprendre une respiration plus calme, bien qu'encore tremblante.
Quand enfin le silence se fit, Agatha recula légèrement pour regarder Rosalia dans les yeux. « Je suis là pour toi, Rosalia. Toujours, » dit-elle doucement. Elle essuya les larmes de Rosalia du revers de sa main. « Tu n'as pas à porter tout ça toute seule. »
Rosalia, les yeux encore rougis, lui offrit un petit sourire, timide mais sincère. « Merci, Agatha. Je... je ne savais pas si j'étais prête à tout ça, mais je ne peux pas ignorer que... je n'ai pas envie de te perdre. »
Agatha sourit à son tour, un sourire doux, plein de compréhension. « Tu ne me perdras pas. Pas tant que je serai là. »
Et dans ce moment de vulnérabilité partagée, les deux femmes restèrent là, dans une étreinte silencieuse, chacune prenant un peu de l'autre pour se reconstruire. Les larmes de Rosalia se calèrent peu à peu, mais un nouveau lien s'était formé entre elles, un lien plus fort que la douleur et la culpabilité, un lien de soutien et de compréhension.
« Je vais t'aider à guérir, Rosalia, mais laisse-moi faire. » Agatha murmura ces mots dans un souffle, et Rosalia, même si elle était encore brisée, sentit pour la première fois l'espoir percer à travers ses craintes.
Et même dans l'adversité, les deux femmes se retrouvèrent dans un moment de tendresse, un moment calme, où les souvenirs et la douleur s'estompaient sous le poids d'une nouvelle promesse : celle de s'entraider, peu importe ce que l'avenir leur réservait.
Les bras d'Agatha entouraient fermement Rosalia, offrant une chaleur réconfortante qui semblait apaiser les dernières secousses de la douleur de Rosalia. Le temps semblait suspendu dans cette étreinte silencieuse, chaque battement de cœur résonnant comme un écho rassurant. Leurs respirations se mêlaient, l'une douce et calme, l'autre encore tremblante, mais toutes deux ancrées dans un moment de tendresse pure.
Alors que Rosalia, les yeux fermés, s'abandonnait complètement à cette étreinte, un murmure s'échappa de ses lèvres, si faible que seule Agatha pouvait l'entendre. « Je t'aime... »
Les mots se glissèrent comme un souffle léger, se frayant un chemin jusqu'au cœur d'Agatha, qui ressentit une chaleur soudaine, une intensité douce et envahissante. Elle se figea un instant, comme si chaque syllabe avait traversé les barrières de sa propre conscience. Agatha n'osa pas répondre tout de suite, son cœur battant à tout rompre, mais son esprit se remplissait de mille émotions contradictoires.
Elle se pencha légèrement, effleurant la peau du cou de Rosalia du bout de ses lèvres, un geste tendrement rassurant, une façon de répondre à la vulnérabilité qu'elle venait de partager. « Je sais... » murmura Agatha dans un souffle doux. « Je sais, Rosalia. »
Les deux femmes restèrent là, serrées l'une contre l'autre, le monde extérieur suspendu à cet instant précieux. Le murmure de Rosalia, simple mais lourd de sens, flottait encore dans l'air, créant une bulle d'intimité que rien ne pourrait briser. Les paroles n'étaient pas nécessaires. Elles étaient là, ensemble, plus proches que jamais, chacune portant les blessures de l'autre, mais trouvant aussi la force de les guérir.
Agatha, après un long moment, murmura doucement : « On va traverser ça ensemble, d'accord ? » Ses mains caressaient lentement les cheveux de Rosalia, la réconfortant, la maintenant près d'elle. « Je suis là, et je ne vais nulle part. »
Rosalia ferma les yeux, savourant le confort de ses bras autour d'elle, le calme de la promesse qui se tissait entre elles. « Merci... » dit-elle simplement, avant d'ajouter avec un léger sourire, « Je ne suis pas sûre de ce que l'avenir nous réserve, mais je veux que tu sois là avec moi. »
Agatha hocha la tête, son regard se posant tendrement sur elle. « Je serai là, Rosalia. Toujours. »
Et dans cette douce étreinte, les deux femmes trouvèrent un peu de paix, même si le chemin devant elles restait incertain. Mais pour l'instant, elles n'avaient besoin de rien d'autre que de cette chaleur partagée, de ce lien qui se renforçait à chaque respiration.
Le silence enveloppait la pièce, seulement brisé par les respirations entrecoupées des deux femmes, alors que leurs fronts se touchaient. Leurs visages étaient si proches que les battements de leurs cœurs semblaient se synchroniser, un rythme doux et intime. Agatha, presque figée dans cette proximité, ne pouvait plus s'empêcher de laisser son regard se perdre dans celui de Rosalia, ses yeux cherchant des réponses, des assurances, et peut-être un peu de réconfort.
Les lèvres d'Agatha effleurèrent presque celles de Rosalia, un frôlement si léger qu'il sembla suspendre le temps lui-même. Puis, dans un murmure presque inaudible, Agatha posa la question qui lui brûlait les lèvres : « On est d'accord ? Ça veut bien dire que toi et moi, on est ensemble ? »
Rosalia, émue par la sincérité et la fragilité dans la voix d'Agatha, laissa échapper un petit rire, doux et léger, comme une libération. Elle glissa une main doucement sur la joue d'Agatha, ses doigts effleurant la peau chaude de son visage. « Oui, » répondit-elle avec tendresse, « Oui, Agatha. On est ensemble. »
À ces mots, tout sembla se dénouer. L'air autour d'elles devint soudainement plus léger, plus clair. Et sans plus de paroles, Agatha, poussée par un désir inébranlable, ferma les yeux et s'avança doucement. Leurs lèvres se rencontrèrent enfin, d'abord timidement, comme une première promesse, puis avec plus de passion, un élan désireux et sincère. Le baiser était chaud, rempli de l'émotion brute et profonde qui avait longtemps été retenue.
Rosalia répondit à ce baiser avec la même intensité, ses mains glissant dans les cheveux d'Agatha, attirant son corps plus près. Le monde autour d'elles semblait disparaître, laissant place uniquement à cette connexion intime et profonde. C'était un baiser qui scellait tout : leurs peurs, leurs espoirs, leur amour naissant.
Quand elles se séparèrent, elles étaient encore proches, respirant dans le même espace, leurs yeux se croisant avec une telle intensité qu'aucun mot n'était nécessaire. Agatha posa doucement son front contre celui de Rosalia, une fois de plus, un sourire discret aux lèvres.
« Je t'aime, » murmura Agatha, le cœur léger, remplie d'une vérité qu'elle n'avait plus peur d'exprimer.
Rosalia sourit à son tour, ses yeux brillant de bonheur. « Moi aussi, » répondit-elle. « Plus que tout. »
Et dans cette douceur, entourées de tendresse et de complicité, elles se permirent de savourer enfin un moment de paix, après tout ce qu'elles avaient traversé. L'avenir était encore incertain, mais ce qu'elles partageaient à cet instant était tout ce dont elles avaient besoin.
༺♡༻
Le soir était paisible pour la plupart, mais pas pour Billy. Tandis que tout le monde dormait profondément dans la maison, il était assis, perdu dans une obscurité totale. Le silence était lourd, oppressant, et chaque mouvement qu'il faisait semblait résonner dans le vide autour de lui. Il n'avait pas fermé l'œil de la nuit. Il ne pouvait pas.
Il était dans une pièce noire, une sorte de limbes, un espace où le temps et l'espace semblaient se distordre. La seule chose qu'il pouvait percevoir était cette voix, douce et persistante, qui venait de loin. Une voix familière, une voix qu'il n'avait pas entendue depuis des années : celle de sa mère.
« Billy... » Sa voix était faible, presque une prière. « Billy, je t'en supplie... Libère-moi. »
Il sursauta, mais son cœur ne fit qu'un tour dans sa poitrine. C'était elle. Wanda. Sa mère.
Il ferma les yeux, sentant un frisson parcourir son dos. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas entendu sa voix. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas pensé à elle, à ce qu'elle était devenue. La femme qu'il avait perdue, celle qui avait sombré dans la magie et la folie.
Il se leva brusquement, le regardant autour de lui, mais il n'y avait rien. Rien à part l'obscurité infinie.
« Maman... » murmura-t-il, sa voix presque un écho dans l'immensité de la pièce noire.
La voix résonna de nouveau, comme un souffle qui semblait se frayer un chemin à travers les ténèbres.
« Billy... je suis piégée... »
Les mots frappèrent Billy comme une gifle. Son cœur battait à tout rompre. Il avait besoin de réponses. Besoin de comprendre ce qui s'était passé. Pourquoi elle était là, pourquoi elle le suppliait. Mais avant qu'il puisse répondre, la voix se fit plus urgente.
« Tu dois briser la crypte, Billy. Libère-moi. Tu sais ce que tu dois faire. »
Billy se figea. La crypte. C'était ce qu'il avait découvert dans les parchemins. Ce qu'il avait appris. Une prison magique créée pour maintenir quelque chose, ou plutôt, quelqu'un, prisonnier. Mais il n'était pas sûr de ce qu'il libérait exactement. Il se demandait si, en brisant cette prison, il risquait de libérer quelque chose d'encore plus terrible.
Le doute s'empara de lui, mais il ne pouvait ignorer l'appel de sa mère, l'imploration dans sa voix. Il savait qu'il devait agir, mais il ne savait pas à quel prix.
« Je vais le faire, maman, » murmura-t-il, sa voix brisée. « Je vais te libérer. »
Il sentit un frisson dans l'air, comme si la pièce elle-même répondait à ses paroles. Mais au fond de lui, une peur grandissait. Qu'adviendrait-il s'il suivait ces instructions ? Il n'était pas sûr de ce qu'il allait libérer, ni de ce qui attendait de l'autre côté de cette crypte.
Il ferma les yeux, s'assurant qu'il était prêt à tout affronter. La voix s'éteignit doucement, comme un souffle qui s'échappe dans la nuit. Mais l'appel restait, gravé dans son esprit.
Subitement, Billy se réveilla en sursaut. Il était dans son lit, respirant lourdement, le cœur battant la chamade. Le noir de la nuit l'entourait, mais il n'y avait plus cette obscurité menaçante de la pièce sans fin. Il était de retour dans la maison, à la lumière tamisée de la lune qui se glissait à travers les rideaux.
Il inspira profondément, cherchant à se calmer, sa tête encore noyée dans l'écho de la voix de sa mère. Le rêve — ou était-ce un rêve ? — le perturbait profondément. Il se leva, les pieds posés lourdement sur le sol froid, comme s'il avait besoin de vérifier que tout était réel. Le souvenir de la crypte et de la voix implorante de Wanda hantait encore ses pensées.
Il se dirigea vers la fenêtre, son regard se perdant dans la nuit noire, l'esprit toujours envahi par le doute et la confusion. Il avait la sensation que quelque chose de terrible allait se produire, comme si les murs de la maison, même dans leur calme apparente, cachaient un danger imminent.
« Qu'est-ce que je dois faire ? » murmura-t-il pour lui-même, sa voix trahissant son angoisse. Les mots de sa mère, sa supplication, tournaient encore dans sa tête, le poussant à agir.
Mais il savait aussi que la situation n'était pas simple. Si Wanda était prisonnière dans cette crypte, qu'est-ce qu'il risquait à la libérer ? Et surtout, qu'était-ce qu'il allait vraiment libérer ?
Billy resta là, le regard figé sur la nuit, le doute s'infiltrant dans ses pensées. Un choix se présentait à lui, mais il n'avait aucune certitude sur ce qu'il allait trouver. Le passé, les erreurs, tout le poids de ce qu'il savait — et ce qu'il ne savait pas encore — pesait lourdement sur ses épaules.
~~<><><><>~~ FIN~~<><><><>~~
@sayresse17
@missquints
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Quelque chose que j'ai toujours été fière d'avoir et de garder en moi c'est ma vision de l'amour. Au sens large du terme. Bien qu'il y ait eu une rupture, des temps d'errance, des angoisses existentielles, la relation de mes parents qui s'érode, j'ai toujours su faire la part des choses. Tous les schémas existent. L'amour se decline de manière infinie ou en tout cas autant qu'il y a d'être humain présent sur cette planète. Je n'ai jamais cessé d'être profondément convaincue que ce sentiment est rare, qu'il évolue et qu'il peut annihiler beaucoup de choses. J'ai toujours été honnête avec moi et ma manière d'aimer, je sais que je peux aimer énormément, et sur le temps. Je sais que je peux trouver quelqu'un exceptionnel autant de temps qu'il me montre qu'il l'est. Je sais qu'une personne peut me suffire et que je pourrai passer ma vie à la découvrir sans jamais me dire que j'en aurai fait le tour. Je sais que je peux vouloir des projets, des choses précises, intimes avec quelqu'un sans pour autant savoir si je saurais les calquer sur quelqu'un d'autre si je venais à perdre cette personne. Je sais que l'amour que je peux donner est unique et spécifique. Je sais que je n'aurai jamais de place pour avoir plusieurs amours comme ça en même temps, autrement dit, je sais que je ne pourrai jamais concevoir de relation ouverte et c'est pas grave. Je sais que je suis capable de ne voir qu'une personne et seulement elle, pas dans le sens obsédant du terme mais suffisant. Le couple, et surtout sa fin n'est plus quelque chose qui m'angoisse au point d'y penser chaque jour. Je sais que ce n'est pas grave de ne plus aimer et surtout être aimée. Mais j'ai la sensation foudroyante que je serai en capacité d'aimer une même personne toute une vie et pas uniquement parce que je suis habituée à l'aimer. Je sais aussi que la majorité des gens ne sont pas prêts à être aimé toute une vie. Car ça fait peur maintenant d'aimer bien une seule personne quand tu sais que tu pourrais aimer mal plusieurs autres personnes. C'est un aspect qualitatif que je me sais personnel et rare mais qui me rassure. Ce n'est pas le cas de tout le monde. C'est pas un défaut pour autant. Mais je ne pense pas un jour me lever, après des années de couple, et me dire que je regrette de n'avoir aimé qu'une personne pendant toutes ces années (si la relation et la personne en valent le coup évidemment). Je sais aussi que je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui avait cette vision des choses. Ça ne me fait plus peur. J'attire juste mon attention sur le fait que je me crois être capable de me dévouer émotionnellement et amoureusement à la même personne sur un temps indéfini. Je sais que je rencontrerai des gens qui partiront pour ça précisément, pour cette appréhension de l'amour vrai et durable. Cette peur de se dire que même si on a vécu des belles années avec quelqu'un, on aurait pu rencontrer et avoir tellement de vies entre temps. Je pense seulement que si on pense à toutes les vies qu'on s'empêche d'avoir pour chaque infime choix qu'on fait, alors c'est là que les regrets naîtront. Ils naîtront de l'indécision et de la frustration de se dire qu'au fond, le meilleur peut-être partout. C'est vrai. Le pire aussi. Est-ce vraiment la recherche constante du meilleur qui nous satisfait ou le maintien du bon ?
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On dit que pour qu une histoire d'amour dur il faut l'entretenir et la cherir un peu comme un jardin. C'est vrai. Et j'ai eu beau y mettre tout l'engrais que j'avais toi tu t'en foutais. J'ai fini par laisser la place à quelqu'un d'autre peu à peu. Parce qu'il essayait d'entretenir ce jardin lui, depuis tant d'année. Il venait y semer un peu d'amour, un peu de joie par-ci par la. Il y avait aussi des orages parfois, ca faisait quelques degats ... mais il revenait toujours essayer darranger les fleurs de mon coeur. Et finalement la place que je lui laissait au début, petite et dans le fin fond du jardin à fini par grandir. Il la prend désormais presque totalement. Et dire que je t'avais prévenu. Tu te rappelles en vacances ? Je t'avais dis "je vais finir par m'éloigner" et tu m'avais juste répondu "je sais". Nous savons alors. On s'est finalement pas battu pour nous toi et moi. On s'est battu pour sois. Pour toi l'amour ça sert à rien c'est pas ton truc et pour moi c'était tellement important. On aurait peut être jamais du se mettre ensemble et laisser la place à un autre jardinier.
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Du coup la nuit de mercredi avec le Dieu Grec était la meilleure nuit de ma vie. Il m'a massé, fait l'amour, on a regardé un film mais j'ai rien suivi parce que je voulais des câlins, on a refait l'amour, puis on a dormi, et le lendemain on a refait l'amour.
Contrairement à l'image clichée qu'on se fait des plans câlins, entre nous c'est toujours très doux. C'est bizarre, on fait l'amour comme si on était en couple ou qu'on se connaissait depuis longtemps. On dirait qu'il y a une sorte d'amour entre nous mais c'est impossible de réellement décrire notre relation.
À un moment il m'a chatouillé et j'ai eu un vrai fou rire. Comme il ne s'arrêtait pas, je n'arrivais pas non plus à m'arrêter de rire et il a commencé à rire avec moi. On aurait VRAIMENT dit une scène de jeune couple. Mais quand il m'a regardé rire, j'ai presque eu l'impression que c'était un regard amoureux?? En tout cas c'était très mignon.
En fait, durant la deuxième nuit, je lui ai avoué que je faisais très difficilement confiance aux gens en temps normal et d'autant plus aux mecs. Je ne sais pas si c'est ça qui a fait qu'il se montre extrêmement doux. Après chaque rapport, il me sert dans ses bras. Une fois, il m'a dit "t'es super gentille et toute mignonne" en me serrant fort et en collant sa tête contre mon ventre. C'était tellement touchant la manière dont il l'a dit. Puis surtout à ce moment là j'ai eu l'impression d'être une chose toute petite et fragile dans ses bras et bizarrement j'ai kiffé?
Et je me sens super à l'aise avec lui, grâce à lui j'ai l'impression d'assumer davantage mon corps. Et ça m'apaise tellement de dormir avec lui. Son corps dégage une de ces chaleurs!! Je me sens tellement bien et rassurée près de lui.
Il a tellement de comportements adorables en fait. Comme le fait de m'envoyer un message pour me demander si je suis bien rentrée ou me dire que la nuit était géniale, vouloir toujours savoir comment s'est passée ma semaine, m'expliquer passionnément ses cours alors que je pige rien, mettre sa main ou sa tête sur ma poitrine pour écouter mon cœur parce qu'il trouve ça apaisant, m'encourager quand on fait l'amour avec des petits "t'es super", être préoccupé parce que je n'ai pas atteint l'orgasme, être tactile >>>>>
En fait c'est ça, il est DOUX. C'est tellement important. Et il sait ne pas être doux quand il le faut if you know what I mean.
Du coup j'avoue que si je devais tomber amoureuse, j'aimerais tomber amoureuse d'un gars comme ça. Mais je garde mes distances parce que là c'est évidemment trop tôt, je continue à penser que si ça se trouve c'est un pervers narcissique. Moi, parano? Oui.
(17/11/2023)
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Marine, tu sais ce soir ça va mal
J'ai trop d'choses sur le cœur donc
Il faudrait que l'on parle
Marine, si je m'adresse à toi ce soir
C'est qu'tu y es pour quelque chose
T'as tout fait pour qu'ça foire
Marine, dans l'pays de Marianne
Y a l'amour, y a la guerre
Mais y a aussi le mariage
Marine, pourquoi tu perpétues les traditions ?
Sais-tu qu'on sera des millions
À payer l'addition?
Ma haine est immense
En ce soir de décembre
Quand je pense à tous ces gens que tu rassembles
Tu l'sais, moi j'suis comme toi
J'veux qu'on m'écoute
Et tout comme toi j'aimerais qu'les jeunes se serrent les coudes
Marine, t'as un prénom si tendre
Un vrai prénom d'ange
Dis-moi c'qui te prend
Marine, on ne sera jamais amies
Parce que ma mère est Française
Et qu'je n'suis pas née ici
Marine, regarde-nous, on est beaux
On vient des quatre coins du monde
Mais pour toi on est trop
Ma haine est immense
Quand je pense à ton père
Il prône la guerre
Quand nous voulons la paix
Marine, tu es victime
Des pensées de ton géniteur
Génération 80, on a retrouvé notre Führer
Marine, t'avais l'honneur
D'être proche de l'ennemi
D'installer un climat paisible dans nos vies
Mais Marine, t'es forcément intelligente
T'as pas songé à tous ces gens
Que t'engraines dans l'urgence?
Marine, t'es mon aînée
Et pourtant je n'te respecte pas
Il m'a fallu faire ce choix
Marine, tu pouvais briser la chaîne
Prendre la parole
Et nous rendre nos rêves
Marine, t'as fais la même connerie que lui
Penser que le Blanc
Ne se mélange pas à autrui
Marine, on ne sera jamais amies
Parce que je suis une métisse
Et que je traîne avec Ali
Marine, plus j'te déteste et mieux je vais
Et plus je proteste
Et moins nous payons les frais
Marine, tu crois vraiment qu't'es dans l'vrai
Qu't'as su saisir ta chance
Et qu'ton avenir est tracé
Marine, j'suis pas de ceux qui prônent la haine
Plutôt de ceux qui votent
Et qui espèrent que ça s'arrête
T'as fais couler ce navire, Marine
J'ai peur du suicide collectif
Des amoureux en couleur
Marine, pourquoi es-tu si pâle?
Viens faire un tour chez nous
C'est coloré et c'est jovial
J'aimerais tellement que tu m'entendes
J'veux bien être un exemple
Quand il s'agit de vous descendre
Marine, tu t'appelles Le Pen
N'oublies jamais qu't'es le problème
D'une jeunesse qui saigne
Viens, viens
Allons éteindre la flamme
Ne sois pas de ces fous qui défendent le diable...
Amel Bent, Camélia Jordana et Vitaa.
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youtube
Je t'écris de la main gauche
Celle qui n'a jamais parlé
Elle hésite, elle est si gauche
Que je l'ai toujours cachée
Je la mettais dans ma poche
Et là elle broyait du noir
Elle jouait avec les croches
Et s'inventait des histoires
Je t'écris de la main gauche
Celle qui n'a jamais compté
C'est celle qui faisait les fautes
Du moins, on me l'a raconté
Je m'efforçais de la perdre
Pour trouver le droit chemin
Une vie sans grand mystère
Où l'on n'se donne pas la main
Des mots dans la marge étroite
Tout tremblants qui font des dessins
Je me sens si maladroite
Et pourtant, je me sens bien
Tiens voilà, c'est ma détresse
Tiens voilà, c'est la vérité
Je n'ai jamais eu d'adresse
Rien qu'une fausse identité
Je t'écris de la main bête
Qui n'a pas le poing serré
Pour la guerre, elle n'est pas prête
Pour le pouvoir, n'est pas douée
Voilà que je la découvre
Comme un trésor oublié
Une vue que je recouvre
Pour les sentiers égarés
On prend tous la ligne droite
C'est plus court, oh oui, c'est plus court
On n'voit pas qu'elle est étroite
Qui n'y a plus d'place pour l'amour
Je voulais dire que je t'aime
Sans espoir et sans regrets
Je voulais dire que je t'aime
T'aime, parce que ça sonne vrai
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Je suis une amoureuse de l'amour. Je passe mon temps à romantiser ma vie. À voguer dans le passé. À me balader dans mes précieux souvenirs. Je chéris ma mémoire pour protéger mes souvenances. Le mécanisme du cerveau me fascine. Ce pouvoir de filtrer les aspects négatifs d'un traumatisme avec le temps ou même de le dissoudre entièrement. La vie m'a offert le cadeau de ressentir intensément, le monde appelle ça l'hypersensibilité. Il est vrai, que l'émotion me frappe comme les vagues sur le sable. Je suis un torrent, j'aime les détails et leur beauté. J'observe tout ce qui est transparent, imperceptible. Être avec moi, c'est être charmé par mon sourire, mon côté solaire et ne plus du tout me reconnaître lors des jours de pluie. Je suis une tempête. L'amour me transperce, il ne me fait plus vivre. Je disparais quand il arrive. Je rêvasse de mes promenades dans Paris la nuit, j'aimerais revenir à ces soirs où l'amour ne me terrorisait pas. Comment le moteur de ma vie a pu devenir la cause de mes insomnies, de l'angoisse qui me ternit ? Comment peut-il se confondre avec ses semblants, survenir dans mes cauchemars ?
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Sa grande main brûlante contre mon oreille quand il enfouit ses doigts dans mes cheveux. Mon corps est alors traversé d'un frisson de pure détente, je sens mon cerveau produire la chimie qui fait du bien et mon âme se guérir dans la sécurité du creux de cette main.
C'est ça l'amour ? Le vrai ?
Joyeux Noël
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La dernière fois que mon cousin est venu, on a parlé des relations amoureuses. Lui n'a jamais sauté le pas et n'en a jamais vu le côté complexant. Je l'admire pour ça. Mais je sais que s'il ne souffre pas de ça c'est bien parce qu'il n'y accorde pas d'intérêt. On ne souffre que par le biais des choses qui comptent. Il me disait que tang qu'il aurait des amis, alors il n'aurait jamais besoin d'un couple. Je lui avais dit que c'était différent un ami et un partenaire sans trop y avoir réfléchi en amont. Il m'avait répondu que pour lui, la seule différence c'était l'aspect sexuel. Qu'un amoureux était un ami avec qui tu fais du sexe. Qu'en réalité, on partage la même chose entre vrai ami et amoureux, sauf l'intimité, le désir, le sexe, l'amour sexuel. Lui conçoit justement l'amour sans le sexe d'où le rapprochement presque évident entre ami et amoureux. Cependant, sans mauvaise foi, je dois avouer qu'il a un peu raison quand j'y réfléchis. La plupart des gens l'admettent sans l'admettre, ils disent "c'est à la fois mon copain, mon meilleur ami ect", c'est bien que le lien est là. J'avoue aimer la sexualité dans le relationnel mais au fond, je me suis quasiment toujours mieux entendu avec des amis que des amants parce qu'avec un ami tu n'as pas peur, tu n'as pas de réelles failles, tu n'as pas d'exclusivité. Enfin, si, certaines personnes ont tout ça mais là je parle à titre personnel. Finalement, il a conclu que la meilleure relation qu'il pourrait avoir c'est avec un.e bon.ne ami.e avec qui confessions et moments seraient fluides, où la tromperie n'existerait pas, les complexes non plus, et qu'il y aurait toujours un moyen de resserrer les liens, qu'une amitié était rarement entièrement perdue à contrario d'un amour. Ça m'avait fait réfléchir. C'est une belle vision des choses je trouve.
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La marche du monde...
Nous évoquions il y a peu ces quelques étapes dont les suites ont été décisives dans l'évolution du monde, dans celle de l'humanité et dans celle --plus réduite, sauf pour nous-- de notre pays, et nous nous étions arrêtés sur la Renaissance et sur la Grande Guerre. Cet éditorial m'a donné envie d'approfondir le rôle des facteurs de vrai changement et l'importance plus ou moins grande qu'ont tenu les périodes de grand bouleversement dans l'évolution de l'histoire du monde... et de notre civilisation.
Car il faut tout de même réaliser que la même immense et puissante civilisation qui a, à son origine sur les merveilles de la philosophie grecque, engendré les beautés incommensurables du christianisme --qui lui ont permis son essor majestueux-- est en train de se fracasser sous nos yeux dans les convulsions ridicules du ''wokisme'' qui entraîne dans sa chute vers les enfers de la pensée nos rêves, nos attentes, nos richesses rémanentes (car il en reste, n'en doutez pas) et nos potentialités, qui sont en train de sombrer sans plus guère trop d'espoir dans l'océan de la médiocrité environnante et des idées, toutes fausses, qui se sont imposées à notre pauvre siècle...
Il faudra bien, un jour (s'il reste une humanité, après la fin de l'horrible tempête qui nous assassine chaque jour un peu plus) que quelqu'un se penche sur la véritable histoire de l'homme --qui peut, pour le moment, se résumer à un véritable ''échec du succès'' : échec parce qu'il est difficile de voir autre chose, dans l'effondrement, largement entamé, d'un monde dont rien de sensé ne devait entraver la course vers des lendemains que tout laissait prévoir souriants.... et succès, car il s'est agi d'un authentique ''démarrage sur les chapeaux de roue'', de Hésiode à Platon ou de l'invention d'une écriture syllabique (une des explications au ''miracle'' européen des siècles (--1) à (+ 2), au partage du monde entre les immortels (la Mythologie) et les mortels, cet ''anthropos'' grec dont l'histoire se poursuivra à travers ''l'homo romanus'', puis le Chevalier, le Damoiseau, l'honnête homme, l'Incroyable, etc... jusqu'à nous et le peu qui reste de tout ça, avec nos barbes négligées, nos jeans troués exprès, nos casquettes sales mises à l'envers, nos tee-shirts douteux, ou nos ''portables- H24''...
Pour bien comprendre la suite de l'aventure quasi surnaturelle qu'ont été la naissance et de développement notre civilisation chrétienne devenue ''occidentale'', il faut bien sûr retourner aux sources --ce que l'homo festivus, ce con-temporain qui mérite un tiret au milieu de son nom, a pris en horreur : ou c'est acquis et servi tout chaud sur son écran... ou ça ne l'intéresse plus : l'effort n'est pas... son fort ! Mais reprenons la chronologie. Nous sommes là au VIIIe siècle avant J.-C, au tout début de ce que les archéologues appelleraient, bien plus tard, ''l'Age de fer'', à la charnière des ''âges obscurs'' et de la Grèce archaïque.
Un paysan, Hésiode, allait créer le métier de aède, l'équivalent des bardes bretons, des trouvères et des troubadours médiévaux ou de nos félibres ensoleillés, etc, qui composent leurs poésies chantées pour un auditoire. Pour lui, ça va être la Théogonie, les Travaux et les jours, où il part du Chaos originel --d'où Gaïa (la Terre-mère), Nyx (la Nuit), et Eros (l'Amour et la Création), vont nous sortir-- pour en arriver à rapporter comment sont apparues les différentes races d'hommes sur la terre, voyageant d'un âge dit ''d'or'' à un âge d’argent, à un âge d’airain, un âge des Héros, et enfin un âge de fer (dont il ignorait la définition que donneraient de lui nos ''savants'', quelque 25 siècles plus tard).
Dans l'âge d'or, les hommes ne connaissent ni le travail de la terre, ni la guerre. Je ne connais personne qui s'en souvienne. L'âge d'argent voit le triomphe de la démesure (hubris) et de la chute (''Les hommes ne voulaient point honorer les dieux, ni sacrifier sur les autels sacrés , comme il est prescrit aux hommes selon l’usage. Et Zeus Kronide, irrité, les engloutit, parce qu’ils n’honoraient pas les dieux''). Cet âge --que nous avons bien l'impression de connaître, et pour cause-- fut suivi par l'âge d'airain ou des Héros, où la guerre omniprésente opposait des prédateurs aux guerriers "justes" qui pourront, seuls, accéder à l'Ile des Bienheureux. (cet ''âge'' a un peu des airs de djihad, non ?). Enfin, l'âge de fer parle d'un monde menacé par la faim et marqué par la loi du plus fort, et je n'insiste donc pas : tout le monde voit de quoi il peut s'agir. Inspiré par les muses et soucieux de donner toute sa place à la vérité (alèthéia), Hésiode admoneste au passage les rois paresseux et ''dévorateurs'' (là aussi, nous voyons bien de quoi il parle !), il met en garde contre l'injustice, la démesure, et il invite au travail, à la piété, et à la construction d’un monde où régnerait la Justice ( = Dikè, d'où vient --par antiphrase, sans doute-- notre mot ''syndicat'', '( = ensemble pour la justice''. Certains y ont cru !). Tout ça fait très ''actuel'' !
NB : Dans ce survol des balbutiements de notre civilisation, les raccourcis ''saisissants'' sont un risque que l'on court dès que l'on veut se confronter à de vastes synthèses (une page ''A4'' par millénaire, en gros). Je sais que je dois ��corner, ce faisant, pas mal de choses qui vont être jugées fondamentales par tels lecteurs, ou carrément fausses, par d'autres. Poursuivons tout de même ce sentier, ne serait-ce que parce qu'il est très rarement, voire jamais, emprunté, et qu'il pourrait donc déboucher sur l'ouverture de nouvelles avenues...
Dans cette généalogie reconstituée, l'Homo christianus va surgir, à la fois très vite et très lentement. Il descend en droite ligne de cette histoire qu'il ne reniera jamais --et c'est une preuve soit de son intelligence pour les non-croyants, soit de son origine divine, pour les autres-- mais il a pris conscience de son ''Moi'' dans les versets de la Genèse, a été conforté un peu plus tard par Saint Paul, ce géant de la pensée, et s'est structuré avec l'aide de Saint Augustin. Il engendrera un nouvel ''homo humanus'' (pour Luther, c'est l'homme "humain ", la personne, qui n'est pas le produit de ses œuvres, mais une création de Dieu). Ce sera l'homme de la renaissance, tiraillé entre Pic de la Mirandole et Montaigne (tout savoir ou tout expliquer). C'est aussi le moment où l'humanisme chrétien, jusque là bien campé sur ses deux jambes, va se déchirer entre un humanisme catholique et un humanisme réformé, ce qui n'est jamais bon pour personne. (cf. Matthieu, 12, 25 : ''Jésus leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister''. Le macronisme et notre ''crise'' actuelle expliqués en 2 lignes ! L'art de la litote est bien maîtrisé, dans les Ecritures !).
Ce sont les Lumières qui vont le tirer de ce mauvais pas en l'entraînant dans une simplification apparente qui va s'avérer un des premiers pièges vicelards dans lesquels il va se laisser entraîner. Pour Diderot, l'homme est matière, pour Buffon, il vit dans un temps ''naturel'', tandis que pour Rousseau, il n'est qu'une partie de la nature... Certains croient voir là une simplification par rapport à notre bon vieil ''anthropos'' ! Mais le pire était à venir : au XIX ème siècle, l'homme est la seule réalité pour Marx... il devient dieu pour Feuerbach... et il est mort, avec Dieu, pour Nietzsche. En somme, parti d'une simplicité et d'une certitude originelles, on s'est perdu dans la complexité et le doute avec le temps qui passait (NDLR : on peut remarquer que notre civilisation tout entière a suivi les mêmes chemins erratiques, ce qui explique nos difficultés actuelles, françaises d'abord, mais européennes aussi, et même mondiales).
Le XX ème siècle, fertile en inventions infertiles, va se passionner pour la mort de l'homme (bientôt érigée en véritable industrie --des tranchées de 14-18 à la bombe nucléaire d'Hiroshima), et devenir un néant comme les autres, pour Sartre. Ce triomphe de l'inhumain va trouver un terrain d'application pratique et expérimental avec la première guerre mondiale, puis la seconde et ses pathologies mortelles, le nazisme et le communisme... dont les idées, toutes intrinsèquement mauvaises, toutes perverses et toutes dirigées contre l'homme véritable, vont semer leurs miasmes jusqu'à notre XXIè siècle, bien mal parti pour finir son temps dans les délais impartis.
En 1945, lorsque l'immense boucherie de la guerre a pris fin, un rêve a fait frémir les hommes, marqués par tant d'horreurs : reconstruire ou retrouver l'humanisme chrétien. On oublie trop souvent que c'était la seule démarche et l'idée fixe des ''Pères de l'Europe'', tous croyants, tous pratiquants, et tous persuadés --comme je le suis moi-même, mais c'est hors sujet-- que ''hors du Bien et du Vrai, il ne saurait y avoir de Bon'' : nos soi-disant ''européens'' du jour croient malin d'afficher une absence de foi qui n'est que le trop plein de leur mauvaise foi.
On comptait, alors, sur l'aide bienveillante (même si elle était involontaire) de la Science, du Progrès, des découvertes. Et c'est là qu'a commencé la grande fracture entre l'homme et son destin : les événements, le climat, le temps qu'il fait, et les avancées scientifiques, s'ils étaient positifs pour certains, ne convergeaient pas vers ce but espéré, et notre appareil moral, social et psychologique disponible s'en éloignait à toute vitesse. La rupture, récente, fut et est terrible.
A ce jour, il semblerait bien que ce soit l'homme qui ait perdu la partie : on a du mal à imaginer un retour en arrière vers des retrouvailles heureuses avec nos anciens ''fondamentaux'' : la science, fourvoyée, nous mène vers des géhennes artificielles au lieu des nirvanâs promis... le doute a détruit toute possibilité de se retrouver là où nous aurions aimé aller... la bêtise et l'inculture de nos leaders multiplie les appels au conflit... et les idées à la mode ne sont qu'un ramassis idiot d'esquisses déjà mortes... Où allons-nous ? Je ne le sais pas, évidemment. Mais je doute fort que ce soit n'importe où nous aurions pu avoir envie d'aller. Est-il sage d'espérer, encore ? Apparemment pas... mais comment vivre, sans cet espoir ?
H-Cl.
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OK. Après avoir pris du recul, je me dis qu'être avec quelqu'un qui a encore une autre personne en tête au début, c'est possible. Le truc c'est que pour moi ce n'est vraiment pas à dire à la personne avec qui tu tentes quelque chose. Mais le musicien est super honnête et j'ai capté qu'il avait énormément besoin de communiquer. Il est du genre à penser que toutes les vérités sont bonnes à dire. Il me fait trop penser à mon frère, qui dit parfois plus que ce qu'il ne devrait. Des vérités blessantes qu'on ne sait pas contrôler en fait. Peut-être qu'il avait vraiment besoin d'en parler parce qu'il se sentait mal par rapport à ça et que ça tournait dans sa tête. En tout cas, s'il devait le faire un jour, il a bien fait d'en parler maintenant. Plus tard, ça m'aurait vraiment blessée. Et plus tôt, ça m'aurait fait fuir et on serait peut-être passés à côté de quelque chose de beau. Parce que c'est un fait : il me plaît. Et pour la première fois depuis le début de ma vie, TOUT me plaît chez un garçon. Même les défauts que j'ai aperçu pour l'instant. (Bon SAUF quand il me coupe la parole mdr mais je sais que si je lui en parle il fera super gaffe parce que c'est une grande qualité qu'il a : il prend en compte ce qu'on lui dit, il APPLIQUE ce qu'on lui dit). Je sais aussi que pour une fois, je ne l'idéalise pas. Même si tout a été très vite, il est tellement honnête, vrai, spontané, que je l'ai vite cerné. Après je sais que ce n'est encore que le début et que je ne sais pas encore tout de lui. C'est surtout que je commence à capter quand j'enjolive un peu trop la réalité (il était temps).
Je pense qu'il est HP. Mon frère et ma meilleure amie le sont et j'ai remarqué les mêmes comportements typiques. Y a un truc très réconfortant là dedans parce que je sais un peu comment il fonctionne. Les personnes avec qui je m'entends le mieux s'avèrent toujours être HP. Leur manière de penser en arborescence est juste géniale, c'est tellement enrichissant. Parfois je sais que je reste bloquée dans ma vision des choses et ils sont toujours là pour m'ouvrir à une autre manière de penser. Ils pensent à tout sans spécialement l'avoir vécu parce qu'ils prennent en compte absolument tous les facteurs possibles, c'est assez impressionnant. J'ai des orgasmes intellectuels avec eux mdr. D'ailleurs je me demande souvent "j'en penserais quoi si j'étais HP?", ça ouvre à pleins de manières de réfléchir. Mais bon là je digresse.
Par contre il y a pleins de petites choses desquelles on doit vraiment parler. Je vais faire des points pour organiser ma pensée parce qu'il y a beaucouup.
Très vite quand on a commencé à se voir, il me disait "Je te connais, t'es comme ça". Et moi j'étais en mode "Frérot, non, on s'est rencontrés y a 2 semaines. Tu ne peux pas prétendre me connaître??". Et cette fois il m'a dit "au final, je ne te connais pas" alors que maintenant ça fait 1 mois qu'on apprend à se connaître. On s'est tous les deux dit qu'on s'était attachés. Tu ne peux pas non plus dire que tu ne me connais pas du tout. Je sais pas, je trouve ça assez blessant. Ça a été rapide mais on a quand-même vécu des trucs. J'ai l'impression que dire ça, ça délégitime notre attachement. Tu ne t'es pas attaché à rien chez moi? Après je sais qu'il a peur de s'attacher et ça ressemble à quelqu'un qui dit ça pour mettre un peu de distance à cause de cette peur, c'est une pro de ça qui parle
Puis parfois je déteste qu'on couche ensemble parce que j'ai l'impression qu'on ressemble à des plans culs. Parce que les sentiments ne sont pas encore vraiment là. Or j'ai pas du tout envie de ça. On a été tellement vite à ce niveau là et en même temps ça s'est fait tellement naturellement. C'est très bizarre comme sensation. Et quand il m'a sorti ce "au final, je ne te connais pas", ça m'a tellement renvoyé à cette image là de plan cul. Pour lui on ne fait que baiser alors? En tout cas pour moi on fait quelque chose qui se situe entre baiser et faire l'amour. Il faudrait inventer un nouveau terme. La baise d'amour. Ou un truc du genre. Non, c'est pas fou.
La différence entre lui et moi c'est que lui cherchait à être en couple et je l'ai intéressé alors que moi je ne cherchais pas mais il m'a donné envie d'essayer. C'est tellement énorme pour moi le fait d'accepter de m'engager et il ne s'en rend pas compte. Lui ne s'embête pas avec les "qu'en dira-t-on?" et les codes de la société. Il m'a fait rencontrer sa mère sans pression parce que pour lui ce n'est pas quelque chose d'énorme. Il m'a fait des câlins devant elle et son frère parce que pour lui ce n'est pas quelque chose d'énorme. Il m'a très vite raconté des trucs deeps parce que c'est quelqu'un qui a la mauvaise habitude de se confier très rapidement à n'importe qui. Il veut venir chez moi alors que pour moi c'est énorme de ramener un garçon à la maison. Il m'a embrassé et m'a tenu la main dès le premier date comme si c'était rien. Alors quelque part c'est rafraîchissant parce que ça fait du bien de ne pas se mettre de la pression pour tout et je crois que j'avais besoin d'un gars qui agit comme ça MAIS il faut qu'il comprenne aussi que parfois ça dépasse mes limites, et là c'est à moi de jouer. Sauf que comme je suis une people pleaser, j'ai vraiment du mal à lui en parler sur le moment. Il m'a dit qu'il était conscient qu'il n'agissait pas comme on a l'habitude d'agir et qu'il fallait vraiment que je pose mes limites si je n'étais pas à l'aise avec quelque chose.
Je crois que si je me suis attachée aussi vite c'est non seulement parce que je peux m'attacher vite, mais aussi parce que j'ai vu qu'il s'attachait vite, et enfin et surtout parce que je me suis un peu forcée à le faire pour passer à autre chose avec mon plan cul. Parce que quoi que j'ai pu dire, cette relation m'a quand-même impactée. Et c'est NORMAL. Il faut que j'arrive à l'accepter. Ça faisait longtemps que je n'avais rien vécu avec un gars, il a été le premier avec qui j'ai eu autant de contacts physiques (rien que les papouilles, j'avais jamais vécu ça avant), il m'a fait aimer mon corps, m'a fait me sentir désirée, je me sentais vraiment féminine et épanouie dans cette féminité, puis surtout il est arrivé dans une période où j'avais besoin d'attention et il m'en a donné exactement comme je le voulais sans que j'aie eu besoin de le réclamer. Ce qui m'a fait très mal c'est d'avoir compris que je n'avais pas été spéciale pour lui. Je n'étais qu'une fille parmi d'autres. Et c'est ce qui m'a fait super peur quand le musicien m'a parlé de son ex. Je n'avais pas envie de n'être qu'une fille parmi d'autres juste pour qu'il arrive à penser à autre chose qu'à son ex. Je mérite d'être la priorité de quelqu'un. Mais au final on est pareils, on veut tous les deux passer à autre chose après une relation qui s'est mal terminée. La différence c'est que moi je me suis convaincue que j'étais passée à autre chose alors que j'ai même pas pris le temps de passer à autre chose, j'ai directement enchaîné avec un autre gars.
Par contre je sais que si mon plan cul revenait vers moi, je ne reviendrais pas vers lui. C'est sûr et certain. Tandis que lui il ne sait pas ce qu'il ferait si elle revenait. Et ÇA c'est pas possible. Même si ça n'arrivera peut-être jamais, le fait qu'il soit dans cette optique là c'est juste pas compatible avec le fait de se lancer dans une autre relation. Ça met en insécurité alors qu'il faut pouvoir avoir confiance.
(21/06/2024)
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L'amour est clair comme le jour L'amour est simple comme bonjour L'amour est nu comme la main C'est ton amour et le mien Pourquoi parler du grand amour Pourquoi chanter la grande vie ? Notre amour est heureux de vivre et ça lui suffit. C'est vrai l'amour est très heureux Et même un peu trop ... peut-être. Et quand on a fermé la porte Rêve de s'enfuir par la fenêtre Si notre amour voulait partir Nous ferions tout pour le retenir, Que serait notre vie sans lui ? Une valse lente sans musique La mécanique de l'ennui. Sans amour sans vie !
[ Jacques Prévert ]
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