#boucles pierre précieuse
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Boucles d'oreilles perles et pompons chaine. Boucles chics perles en améthyste et chaine métal argenté: https://madeinchezvous.com/boutique/boucles-doreilles-chics-perles-amethystes/
Boucles d'oreilles perles acryliques et pompons chaine métal argenté: https://madeinchezvous.com/boutique/boucles-doreilles-perle-et-chaine/
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Les magnifiques bijoux tendances et originaux de collection Zanzybar
Depuis toujours les bijoux sont considérés comme des accessoires indispensables pour sublimer un visage et une tenue. La marque Collection Zanzybar propose des bijoux tendances et originaux qui conviendront à tous les portefeuilles. Découvrez sans plus tarder ces objets de désir. Article rédigé par: Clémentine Pirron La collection Zanzybar a été créée en janvier 2015 par Christine Piombo. Cette marque se veut dynamique et tendance. À l'origine, Zanzibar est une île mythique qui a fait rêver de nombreux artistes et explorateurs. La marque vous invite ainsi à découvrir des bijoux stylés qui trouvent leurs origines à travers le monde entier. L’ensemble des produits de la marque font sensation grâce notamment au choix éclectique proposé. Les produits phares sont les bagues en argent, les joncs fins et les colliers fantaisie. Les bijoux éthiques remportent également un fort succès. Collection Zanzybar envisage de développer et de doubler ses offres dans chaque collection dans les années à venir. Son objectif est d’affirmer de plus en plus ses divers produits et de promouvoir la marque à l’international. Zanzybar, une marque connectée La vente des bijoux se fait uniquement via le site internet de la marque. Les frais de ports sont gratuits sans minimum d’achats et les envois s'effectuent dans le monde entier. Collection Zanzybar proposent également ses produit sur d’autres plateformes de ventes en ligne, telles que Ebay, Amazon, Rue du Commerce et C Discount. La marque est très présente sur les réseaux sociaux et sur les blogs, ce qui lui permet donc de garder une image moderne et jeune. Les matières premières sont principalement l’argent 925, le plaqué or et l’acier. Ces bijoux disposent d’une garantie d’un an. Les produits Collection Zanzybar s’adressent aussi bien aux femmes qu’aux hommes. Une multitude de collections de bijoux raffinés La marque propose cinq collections aux styles très différents. La première est la collection Intemporelle. Celle-ci se constitue de bijoux raffinés et chics. La seconde est la collection Contemporaine qui met en avant des bijoux originaux, stylés et créatifs. La troisième gamme proposée par Collection Zanzybar est la Gypsy. Celle-ci joue sur les matières comme l’argent, les plumes, le cuir et la dentelle, tout en gardant un style chic et moderne. La quatrième collection est la collection Chic Glamour qui elle, met en avant des bijoux fantaisies composés de perles, de strass et de paillettes. Enfin la cinquième et dernière collection est la collection Ethnique. Cette dernière se compose ainsi de bijoux du monde, alliant temps ancien et temps moderne. On y trouve des bijoux en bois ainsi que des pierres semi-précieuses. A lire également : Pourquoi opter pour des bijoux en pierres naturelles et Montres vintage : sublimez votre poignet avec un style intemporel Des bijoux chics et raffinés J’ai eu l’occasion de découvrir plusieurs bijoux de la marque Collection Zanzybar. Il s’agissait d’une bague en argent de la collection éthique ligne mogador, d’une paire de boucle d’oreille créole de 8 cm en argent, d’un bracelet jonc plaqué or édition limité, d’un collier fantasy en argent et pierres noires, ainsi que d’un bracelet manchette en acier rose. Ce sont des produits de bonne qualité et agréables à porter. Ils sont visuellement très beaux et s’adapte facilement à tout type de tenue. Ces produits m'enchantent donc réellement. Read the full article
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Découvrez l'éclat intemporel des boucles d'oreilles qui illuminent votre style. Ces joyaux captivants ajoutent une touche d'élégance à chaque tenue, révélant votre beauté unique avec éclat. Que vous préfériez des perles délicates, des diamants scintillants ou des pierres précieuses éblouissantes, nos boucles d'oreilles sont conçues pour émerveiller. Exprimez votre individualité avec notre collection exquise, où chaque paire raconte une histoire de glamour et de raffinement. Laissez-vous séduire par la magie intemporelle des boucles d'oreilles et ajoutez une touche de luxe à votre quotidien. Plongez dans notre univers scintillant et découvrez des boucles d'oreilles qui vous ressemblent, pour briller à chaque instant.
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Reçois Les Bénédictions De Dieu 2/7
💕 As-tu béni les autres, aujourd'hui ?
Quelle est la première décision que tu as prise ce matin ? Pour moi, j’ai d’abord dû choisir entre sortir de mon lit lorsque l'alarme a sonné, ou rester endormi quelques minutes de plus. Devine quelle a été ma décision finale... 😴😄.
La vie est faite de décisions. De notre réveil jusqu’à notre coucher, nous prenons constamment des décisions qui ont une série de répercussions sur tout ce que nous faisons.
C'est la même chose avec la bénédiction. L'apôtre Pierre dit : "Ne rendez pas le mal pour le mal, ni l’insulte pour l’insulte ; Bénissez, au contraire. Vous le savez, c’est à cela que vous avez été appelés afin d'hériter de la bénédiction" (1 Pierre 3:9, S21). Tu as été créé(e) pour être une bénédiction pour les autres, ce qui implique de prendre plusieurs décisions :
La décision de te détourner de toute forme de mal.
La décision de vouloir bénir les autres.
La décision de croire que la bénédiction de Dieu a été préparée pour toi, et que c'est ton héritage.
Mon ami(e), lorsque tu prends ces décisions, la bénédiction commence à couler dans ta vie et à bénir ceux qui t'entourent. Plus tu bénis les autres, plus tu es béni(e) ! Et la boucle est bouclée 😊
Veux-tu prier avec moi maintenant ? "Seigneur, aide-moi à me détourner de toute forme de mal et de tout ce qui ne Te plaît pas. Donne-moi la grâce de marcher dans les précieuses bénédictions que Tu as préparées pour moi. Je désire que ma vie soit une bénédiction pour chaque personne que je croise, afin qu'elle puisse sentir Ton amour et Ta Présence couler à travers moi, et que Tu puisses toucher sa vie. Remplis-moi de Toi, Seigneur ! Au nom de Jésus. Amen."
Partage la bénédiction de Dieu partout où tu vas aujourd'hui.
Tu es un Miracle !
Christian Misch
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🧝♀️ Melle Saraelle te présente l'une de ses plus belles créations confectionnée minutieusement à la main💎 Porter des boucles d'oreilles ne devient plus seulement un geste de #coquetterie.💁♀️ Chaque pierre représente une partie différente de notre être qui a besoin d'être nourrie et soignée pour vivre une vie épanouie et équilibrée. 🧘♀️ Cette pièce provenant d'une collection unique a été fabriquée à la main par une de nos sœurs spécialisée dans la création du bijou #artisanal.👩🎨 Elle est faite d'argent 925 et de pierres semi-précieuses qui sont connues pour leurs propriétés curatives. 🏩 Les pierres sont sélectionnées à la main avant de les ajouter sur le fil d'argent. Les crochets ainsi que les formes sont martelés avec un savoir-faire développé depuis 15 ans.🔨 Ces boucles d'oreilles sont composées de 7️⃣ pierres semi-précieuses représentant les 7️⃣ #chakras. Dans la quête du bien-être, les boucles des 7 chakras t'aideront à apporter l'équilibre et l'énergie positive dans ta vie !🙃 ⏳Il arrive parfois que le manque de temps nous submerge tellement, que nous avons le sentiment que tout est désordre autour de nous, faute aussi de ne pouvoir organiser dans notre lieu de vie, tous ces biens matériels desquels il est parfois difficile de se détacher.⛓ Et s'il s'agissait seulement de ramener l'harmonie dans la vie sur la base d'un équilibre énergétique ?💫 Lorsque notre moi passe en premier, tout le reste se met en place naturellement car nous ne portons plus en nous toutes ces émotions négatives !🙅♀️ Nous savons à quel point cela peut être difficile parfois, de mettre cette notion en application mais en réalité il ne faut jamais renoncer à soi-même. ☝️ cette nouvelle acquisition dans ton coffre à #bijoux pourrait changer toute la vision de ta propre vie !👁 #Reiki #boucledoreille #equilibreenergetique #sorcieremoderne #yogi #wearewitchiz💜 https://www.instagram.com/p/CcGW7KSIhT8/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Avant que tout implose - partie 6
Maintenant disponible sur wattpad!
A écouter durant la lecture “Masquerade” de Groundfold
https://www.youtube.com/watch?v=pHM2XurGgKA
Le soleil se reflétant sur ses cheveux blonds, le petit garçon jouait avec des poupons. Il était posé dans l'herbe, au fond du jardin, seul. Il faisait voler une poupée en produisant le bruitage adéquat quand une silhouette s'arrêta devant lui. Le garçon leva alors la tête, curieux, tandis que la personne s'accroupit. Émilie Agreste adressa un regard empli d'admiration envers le garçon devant elle.
- Adrien, mon cœur.
Son visage s'illumina et elle le prit dans ses bras, le serrant fort contre elle. Adrien posa alors sa tête sur l'épaule de sa mère, ses petites mains autour de son cou. Il huma son odeur, prit entre ses doigts ses cheveux et profita de la proximité de leur étreinte avant qu'on ne l'y arrache, comme toujours.
- Émilie ! S'exclama plus loin Gabriel. Tu dois rester alitée, ne t'épuises pas inutilement !
Sans répondre à son mari, Émilie se détacha juste assez pour pouvoir plonger son regard vert dans celui de son fils qui en avait hérité, et caressa sa joue. Elle ne dit rien, son comportement était bien assez parlant. Ses yeux s'étaient adoucis et admiraient la chose la plus précieuse qu'elle avait dans sa vie ; celle pour laquelle Émilie continuait à se battre contre la maladie rien que pour recevoir un sourire de son ange. Ses lèvres s'étirèrent vers le haut, faisant ressortir ses pommettes, et d'un ton empli d'un amour inconditionnel, Émilie prononça quatre mots.
- Je t'aime Adrien.
Ce souvenir si cher au cœur d'Adrien le faisait maintenant souffrir. Il se sentait impuissant, écrasé par une force si soudaine dans sa violence qu'il comprit qu'il n'avait jamais connu la douleur avant cela. Le monde autour de lui sombra pour ne le laisser que lui et sa mère, face à face, qui l'admirait avec le même sourire que ce jour-là. Adrien sentit ses yeux piquer et son corps trembler. Son cœur s'affolait et sa respiration s’accéléra. Comme le petit garçon qu'il était, Adrien ressentit le besoin de se replier sur lui-même et pleurer. Son chagrin était immense et grossissait chaque seconde qui s'écoulait, comme un tsunami prend de plus en plus de hauteur avant de tout raser et de ne laisser qu'un endroit saccagé sans vie après son passage.
- Adrien, ta mère reviendra si tu me donnes ton Miraculous et celui de Ladybug.
- Tu ne crées que des cauchemars��! Répliqua Ladybug avec affront, pourtant sa voix parut lointaine pour Adrien.
- Le miraculous de la coccinelle et du chat me permettent un vœux s'ils sont assemblés. Émilie peut être ramenée. Ta mère sera de nouveau à tes côtés et ta famille sera enfin complète.
Adrien ne put se retenir plus longtemps et éclata en sanglot. Ses épaules tressautèrent violemment alors qu'il serrait les poings, les jointures tournant blanches. La vague s'était abattue avec puissance, écrasant et piétinant tout ce qui avait été construit et appris. Adrien avait envie de disparaître. La douleur, la souffrance, tout était décuplé. Il se sentait aspiré par les flots, incapable de remonter à la surface. A chaque respiration, il sombrait un peu plus tandis que l'eau remplissait ses poumons. Adrien se noyait dans son chagrin et était attiré dans les profondeurs par le poids de ses désillusions.
Ladybug était réduite au silence. L'état d'Adrien l'avait paralysée. Ses pensées voyagèrent entre chaque souvenir de Chat Noir qui n'osait pas s'ouvrir à elle. Chat Noir portait sur ses épaules le chagrin d'Adrien et essayait de l'enterrer en abusant d'une personnalité joyeuse et enthousiaste à chaque épreuve. Ladybug avait été aveuglée par le jeu d'acteur d'Adrien. Face à autant de désespoir, elle ne savait comment réconforter le garçon qui, au contraire, trouvait toujours les bons mots pour lui remonter le moral. Que pouvait-elle faire pour ce garçon déchiré ? Elle était impuissante pour consoler une si grande tristesse.
Les larmes lui montèrent aux yeux et la possibilité de donner ses boucles d'oreilles pour arrêter ce supplice lui traversa l'esprit. Au bord du vide, Ladybug envisagea toutes les options et elle ne sut si ce fut son sens de la justice et le sacrifice qui en découlait ou son instinct, enfoui au plus profond d'elle, qui parlèrent mais la jeune fille ne put se résoudre à cette hypothèse. Le vœux ne résoudrait pas tout le mal-être d'Adrien. Et Ladybug réalisa qu'Adrien l'avait déjà compris. Ce que le Papillon pensait être de la résolution de sa part était en fait un sacrifice. Acculé et brisé à cause des fantômes du passé, il ne renoncerait pourtant jamais au bien absolu. Il pouvait bien être déchiré et laissé pour mort, tant que ses amis et Paris étaient sain et sauf, Adrien serait satisfait. Il était l'incarnation même du sacrifice pour le bien de tous. Ladybug fut submergée par l'adoration. Adrien, Chat Noir, son partenaire, son coéquipier, son meilleur ami, son âme-sœur était un véritable ange. Tombé du ciel, il s'était heurté à la dure réalité des relations et émotions humaines pour ne devenir qu'une coquille vide, prête à se fissurer. Déçu, il n'en restait pas moins qu'il choisirait toujours le côté des bons.
Alors, Ladybug comprit que le cauchemar qu'était en train de vivre Adrien n'avait peut-être pas tout anéanti. Il restait la personne la plus précieuse qu'elle connaisse et, si la jeune fille voulait lui prouver la confiance qu'elle avait en lui, il n'y aurait pas meilleur moment que maintenant. Après tous ses sacrifices, c'était à Ladybug de lui montrer qu'elle était aussi là pour lui, peu importe la situation. Elle l'aimait et s'il avait décidé qu'il renonçait au mal au détriment de son bonheur, alors Ladybug serait à ses côtés à le soutenir.
Marchant jusqu'à lui, le poids des pas de la jeune fille résonnait à l'intérieur d'elle. L'air autour d'eux pesait, cependant, Ladybug ne ressentait pas la moindre angoisse. Son cœur s'était calmé pour des battements plus réguliers. Elle rejoignait sa moitié, rien ne comptait plus qu'à cet instant.
Sa main glissa dans la sienne, réchauffant la peau glacée du garçon. Elle entrelaça ses doigts aux siens. L'aura apaisée et calme de Ladybug eut pour effet d'arrêter la chute d'Adrien. Un rayon de soleil toucha sa peau à travers l'eau et il releva la tête. Ce rayon était si fin mais si intense qu'Adrien dut plisser les yeux. Un autre s'échoua sur sa joue, suivi d'un autre sur sa paupière puis son front. Bientôt, l'eau opaque dans laquelle il sombrait fut éclaircie par les nombreux rayons de soleil qui créèrent un chemin jusqu'à la surface. La pierre a son pied continuait de l'entraîner vers le fond mais quand il baissa la tête, la chaîne en fer avait été transformée en une simple corde. Il se baissa, défit le nœud autour de sa cheville et décida de suivre la lumière tandis que la pierre continua à couler. Il nagea, remontant à la surface, alors que les rayons commençaient à faiblir. Adrien accéléra alors la cadence et s'apprêtait à sortir de l'eau quand le dernier s'éteignit. Il fut à nouveau plongé dans l'obscurité.
- Adrien, mon cœur.
Cette voix, il la reconnaîtrait entre milles. Plongé dans le noir complet, Adrien entendait la voix de sa mère. Depuis sa disparition, il avait rêvé de l'entendre à nouveau parler, ne serait-ce qu'une seule fois. Il voulait à nouveau ressentir la chaleur de sa main, la tendresse de son sourire, ses paroles réconfortantes. Elle lui manquait terriblement et ce vide ne disparaîtrait probablement jamais. C'est pourquoi Adrien se permit une dernière fois de revivre ce souvenir.
- Adrien, mon cœur.
Son visage s'illumina et elle le prit dans ses bras, le serrant fort contre elle. Adrien posa alors sa tête sur l'épaule de sa mère, ses petites mains autour de son cou. Il huma son odeur, prit entre ses doigts ses cheveux et profita de la proximité de leur étreinte avant qu'on ne l'y arrache, comme toujours.
- Émilie ! S'exclama plus loin Gabriel. Tu dois rester alitée, ne t'épuises pas inutilement !
Sans répondre à son mari, Émilie se détacha juste assez pour pouvoir plonger son regard vert dans celui de son fils qui en avait hérité, et caressa sa joue. Elle ne dit rien, son comportement était bien assez parlant. Ses yeux s'étaient adoucis et admiraient la chose la plus précieuse qu'elle avait dans sa vie ; celle pour laquelle Émilie continuait à se battre contre la maladie rien que pour recevoir un sourire de son ange. Ses lèvres s'étirèrent vers le haut, faisant ressortir ses pommettes, et d'un ton empli d'un amour inconditionnel, Émilie prononça quatre mots.
- Je t'aime Adrien.
Adrien serra ses bras autour de lui, les yeux fermés, pour se raccrocher à quelque chose, avant de sombrer définitivement. Il sentait la chaleur de la main de sa mère sur sa joue, ses longs cheveux dans ses mains, son odeur. Je t'aime Adrien. Une phrase qu'il rêverait d'entendre à nouveau. Je t'aime Adrien. Moi aussi maman, avait-il envie de crier.
- Je reviendrai te voir, prononça la voix d’Émilie.
C'est impossible. Adrien le savait parfaitement, pourtant, l'accepter ne diminuait en rien la douleur de la vérité.
- Adrien, mon cœur.
Adrien grimaça et se recroquevilla un peu plus sur lui-même. Que le supplice s'arrête, il avait bien assez souffert. A nouveau, il sentait la chaleur de la main de sa mère sur sa joue, ses longs cheveux dans ses mains, son odeur.
- Je reviendrai te voir, répéta-t-elle.
- Arrêtez, souffla-t-il d'une voix brisée.
- Adrien, mon cœur.
Un sanglot échappa à Adrien. La chaleur de sa main, ses cheveux, son odeur.
- Je reviendrai te voir.
Adrien secoua vivement la tête de gauche à droite, hanté.
- Adrien, mon cœur.
- Arrêtez ! Hurla-t-il. Taisez-vous !
La chaleur, le toucher, l'odeur. Le jeune garçon posa ses mains sur ses oreilles.
- Je reviendrai te voir.
Les doigts du blond se recroquevillèrent dans ses cheveux, prêt à se les arracher.
- Adrien, mon cœur.
Épuisé de se battre, Adrien abandonna. Tout son corps se décontracta. La chaleur de la main de sa mère sur sa joue, ses cheveux dans ses mains à lui, son odeur. A quoi bon se battre ? Il pouvait rester ici, dans le noir, avec sa mère. Il ne serait plus jamais blessé ou déçu, au contraire, il serait en sécurité, dans son cocon imaginaire.
- Je reviendrai te voir.
Il avait rêvé d'entendre à nouveau ses quatre mots. Adrien ne désirait qu'une chose : se sentir aimé. Par sa famille, ses amis. Qu'avait-il fait pour devoir se battre pour entendre ces quatre mots ?
- Adrien, mon cœur.
Qu'avait-il fait pour que son père ne lui adresse la parole qu'en cas d'extrême nécessité ? Qu'avait-il fait pour qu'il le déteste à ce point ? Que devait-il faire de plus pour qu'il s'intéresse à lui? Que devait-il faire pour qu'il lui dise ces quatre mots ?
Le garçon ferma les yeux. Il attendit la voix réconfortante de sa mère. Je t'aime Adr-
- Je reviendrai te voir.
Adrien rouvrit soudainement les yeux. Qu'avait-il entendu ? Je reviendrai te voir ? Non, il était persuadé que les quatre mots que sa mère avait prononcé dans son souvenir était « Je t'aime Adrien ». Le blond entendit à nouveau la voix de sa mère, sentit à nouveau sa chaleur, son toucher et son odeur et attendit la dernière phrase.
- Je reviendrai te voir, répéta-t-elle.
La confusion et l'incompréhension remplacèrent le calme et l'acceptation. Son souvenir était lucide. Il l'avait toujours été, c'était l'un des seuls dont il se rappelait. Il n'aurait pas pu confondre deux phrases aussi différentes l'une de l'autre qui exprimaient pourtant l'amour d'une manière distincte. Comment aurait-il pu à ce point se tromper ? Sa mère était la seule personne lui ayant dit « je t'aime » et à exprimer son amour de façon explicite, allant droit au but. Son père, quant à lui, le faisait plus implicitement, passant par plusieurs détou-
Le sang d'Adrien ne fit qu'un tour. Son père ne lui dirait jamais « je t'aime ». Il n'exprimait aucune émotion positive pour son fils, c'est pourquoi Adrien n'oublierait jamais quand son père avait joué du piano avec lui ou avait regardé le film de sa mère. S'il l'entendait dire « je reviendrai te voir », cela signifiait qu'il n'avait pas perdu son temps et espérait encore meilleur la prochaine fois. Il reconnaissait maintenant le ton de son père dans la voix de sa mère. La mâchoire d'Adrien se contracta et ses poings se serrèrent. Un orage commençait à gronder à l'intérieur du blond, prenant sa source en son cœur. Son père avait abusé de lui et avait voulu se servir de lui en détournant un souvenir qu'Adrien chérissait plus que tout au monde. Ce fut la goutte de trop. Relevant la tête, le visage déformé par la rage, Adrien remonta à la surface, plus déterminé que jamais à mettre fin au règne de Papillon et du pouvoir qu'il exerçait sur son propre fils.
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Yandere Doc HC
-Doc a été séduit par vous au moment où vous êtes entré dans la pièce.
-Honnêtement, c'est un gros chat effrayant quand il s'agit de confesser son amour, alors il se lie d'amitié avec vous à la place.
-Après avoir parlé un moment, il conclut ce qui était déjà évident. Il était amoureux de toi.
-Connaissant que votre travail en tant que membre d'une CTU d'élite n'était pas des plus sûrs, Gustave a pensé qu'il valait mieux vous kidnapper.
-Le médecin sait le mieux.
-En parlant de cela, Gustave utilisera à 100% ses connaissances médicales pour vous kidnapper.
- Jamais jamais violent avec toi.
-Gustave ne pouvait pas supporter de te voir se blesser et encore moins être celui qui te faisait du mal.
-Quel que soit le scénario, Gustave ne recourra jamais à vous mettre la main.
-Les autres personnes sont cependant une autre histoire.
-Gustave va kidnapper, torturer ou assassiner.
- Évidemment, les gens, en particulier l'équipe arc-en-ciel, vont se demander où vous êtes et essayer de vous trouver.
-Gustave s'assure de montrer son inquiétude pour vous, et sa façade n'est pas difficile à entretenir.
-Puisque il est connu pour se soucier beaucoup de ses coéquipiers, personne ne remet en question son comportement excessif.
-Il ne l'admettra pas, mais c'est du genre jaloux.
-Aussi bien que quelqu'un qui vous complimente un peu trop peut atterrir quelqu'un six pieds sous terre.
-Quant à vous acclimater à votre nouvelle maison et à vivre heureux avec Gustave, il n'épargne aucune dépense.
-Gustave LIVES pour vous avoir gâté et espère pouvoir acheter votre amour
-Rien n'est trop cher ou trop cher pour vous.
-Boucles d'oreilles en diamant, colliers en or, pierres précieuses inestimables, vêtements uniquement dans les plus belles soies et dîner gastronomique tous les soirs.
-En dehors des objets matériels, Gustave vous emmènera partout où vous voulez aller (une fois que vous aurez accepté votre destin avec lui bien sûr)
-Il veut une famille, mais n'est pas sûr que ce soit la meilleure idée étant donné que son travail est dangereux, et ne veut pas simplement vous laisser avec un enfant derrière
NSFW
-Il a la taille moyenne sinon un peu plus courte, mais pas de beaucoup.
-Sa circonférence est définitivement au-dessus de la moyenne et veinée
-Gustave aime le sexe lent et passionné
-Il croit que le sexe est un moyen de renforcer le lien entre vous deux
-Le missionnaire est son favori, mais le chien et la cow-girl (inversée) sont également très bien
- Pas vraiment dans les plis, mais j'essaierai quelques vanilles comme les noms d'étouffement ou d'animaux de compagnie si vous voulez vraiment
-Gustave est plus fort que la moyenne, mais pas de beaucoup
-DeFINITEMENT veut que vous gémissiez son nom lorsque vous jouirez
-Cumming à l'intérieur de vous est son préféré, mais les cuisses et le cul sont une seconde de près
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Obtenez un look étincelant avec les bijoux Nakshatra
Marchez avec style et changez de look avec les bijoux Nakshatra. Plus qu'un simple cadeau, les bijoux sont le meilleur moyen de représenter votre amour envers votre fille. Fabriqués à partir de métaux élégants et de pierres précieuses, les articles de haute joaillerie sont parfaits pour les filles branchées. Étant une forme de parure personnelle, les bijoux Nakshatra sont le meilleur ami de chaque fille. Des petites boucles d'oreilles aux gros colliers, des bracelets de cheville de créateurs aux bracelets élégants, chaque bijou est disponible dans diverses bijouteries. Achetez des bijoux Nakshatra en ligne à un prix abordable et améliorez votre personnalité d'une manière magnifique.
"Bijoux", le mot aimé par toutes les femmes a été anglicisé du mot latin "jocale". Il peut être orthographié comme bijoux en anglais britannique et bijoux en anglais américain.
Si vous avez des questions concernant l'utilisation de colliers et comment, vous pouvez nous contacter sur notre site Web.
Grottes de la joaillerie
L'histoire de la joaillerie est vieille de plusieurs milliers d'années. On pense que les premiers signes de bijoux sont venus d'Afrique. De la grotte de Blombos en Afrique, des perles perforées vieilles de 75 000 ans faites à partir de coquilles d'escargots ont été trouvées et d'Enkapune Ya Muto du Kenya, des perles vieilles de 40 000 ans faites à partir de coquilles d'œufs d'autruche perforées ont été trouvées. Plus tard, il y a plus de sept mille ans, les bijoux en cuivre ont vu le jour. Autrefois, les bijoux faits d'os, de plumes, de dents et d'autres matériaux comme ceux-ci sont devenus célèbres. Dans les années 1930, les bijoux fantaisie jetables bon marché ont vu le jour. Au milieu des années 1800, les bijoux fabriqués à partir d'or, de diamants et d'autres matériaux de base précieux sont devenus populaires. Selon l'histoire, les perles de coquillages Nassarius étaient le plus ancien bijou.
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Bijoux Canyon entre la mode et les nouvelles tendances
Canyon est une bijouterie qui offre des bijoux en argent de haute qualité, des élégantes bagues en argent et des colliers en argent captivants.
À travers les âges anciens et les designs futuristes, les bijoux en argent continuent de séduire les porteurs et les créateurs par leur prix abordable.
Honnêtement, la plupart d'entre nous ne sommes pas nés avec une cuillère en argent dans la bouche, ce qui fait des bijoux Canyon en argent l'option parfaite !
Cela est pourtant vrai pour les jeunes qui manquent d'argent ou qui n'ont pas envie de faire des folies pour l'or.
Les jeunes clients trouvent que les bijoux en argent peuvent être un moyen idéal de conserver leur esthétique distinctive à un prix raisonnable.
Et les bijoux en argent font de formidables cadeaux pour enfants avec leur durabilité et leur faible coût.
Canyon continue de créer la majorité de ses pièces magistrales en argent, offrant un excellent look pour tous les budgets. Voici quelques nouveaux modèles en argent de la marque bijoux Canyon.
L'argent, le nouvel or de la collection de bijoux en argent en chez Canyon
De nos jours, les bijoux en argent trouvent de plus en plus leur place dans la sphère des bijoux d'âge récent.
L'argent est un métal utilisé dans plusieurs ornements tels que des boucles d'oreilles, des colliers, des broches, des bracelets et des bagues, etc.
Chaque ornement à sa propre spécialité, identité et unicité qui le rendent différent dans son style.
Parmi les bijoux tendances à travers le monde, les bijoux en argent sont d’ailleurs les plus préférés. Cela devient même un standard par rapport aux bijoux en or.
C'est un investissement stable et va bien à l'essence de la mode. Il convient parfaitement aux clients soucieux de leur budget.
On trouve de plus en plus de femmes modernes, des professionnelles aux étudiantes et des femmes au foyer, se tournant vers ces bijoux en argent.
Tandis que l'argent a toujours été une sélection conviviale pour les poches, la flexibilité du métal en font un modèle adapté au style actuel.
L'une des recommandations les plus importantes pour l'achat de bijoux en argent en ligne est que l'argent soit poinçonné avec un marquage de 925.
Ce marquage symbolise la teneur de la pièce qui est en argent pur à 92,5%.
L'argent est unique par rapport à l'or. Les bijoux en argent peuvent se présenter dans des designs remarquablement divers.
Entouré parfois d'or, vos délicieux bijoux en argent brilleront, proclamant fermement et doucement votre individualité aux spectateurs stupéfaits.
Actuellement, c'est l'argent qui jouit de la capacité à capter l'attention du passant.
Les prix abordables des bijoux en argent
Le prix de l'or étant si élevé, les gens se tournent de plus en plus vers l'achat d'argent.
Surtout avec le style de vie moderne des femmes, elles veulent désormais accessoiriser leurs looks avec des bijoux et des couleurs assortis à moindres prix.
L'argent est un métal extrêmement durable et dur. Et il est fabriqué pour durer, il est le nouvel or.
Étant dur et fort, l’argent peut contenir de nombreuses pierres précieuses et peut être moulé dans de nombreux modèles.
Un autre avantage est que les créateurs de bijoux peuvent en fabriquer divers modèles qui conviennent à toutes sortes de tons de peau et de couleurs.
Évidemment, ne provoquant pas d’allergie, l’argent convient aux personnes souffrant de divers problèmes de peau.
De plus, l'argent, l'un des métaux les plus anciens de l’humanité, est connu pour son aspect extrêmement économique. Ainsi, il devient le choix le plus populaire auprès de nombreux créateurs de bijoux.
L’argent : les propriétés médicinales
L'argent est aussi bien connu pour avoir de nombreux avantages pour la santé.
En raison de ses propriétés curatives, il est recommandé de porter ou de manger et de boire dans des récipients en argent.
Sans allergie, il est convient aux femmes de tous types de peau et elles peuvent le porter en toute sécurité.
Il est aussi important de noter qu'il est sans nickel et sans plomb, ce qui a été une préoccupation majeure pour tous les acheteurs de bijoux en argent.
L'argent peut également être plaqué. Il est souvent plaqué or pour lui donner l'aspect de l'or tout en permettant de maintenir les prix bas.
Les bijoux en argent sont très pratiques pour les clients soucieux de leur budget.
Avec les tendances changeantes et les femmes devenues plus conscientes de leurs styles et personnalités, elles désirent porter des bijoux à la mode dans des créateurs de bijoux polyvalents.
Le prix accessible est un facteur majeur lors de l'achat de bijoux en argent. C'est là que Canyon excelle.
Chaque bijou est fabriqué en gardant à l'esprit la portabilité, le prix et bien entendu la qualité.
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Les magnifiques bijoux tendances et originaux de collection Zanzybar
Depuis toujours les bijoux sont considérés comme des accessoires indispensables pour sublimer un visage et une tenue. La marque Collection Zanzybar propose des bijoux tendances et originaux qui conviendront à tous les portefeuilles. Découvrez sans plus tarder ces objets de désir. Article rédigé par: Clémentine Pirron La collection Zanzybar a été créée en janvier 2015 par Christine Piombo. Cette marque se veut dynamique et tendance. À l'origine, Zanzibar est une île mythique qui a fait rêver de nombreux artistes et explorateurs. La marque vous invite ainsi à découvrir des bijoux stylés qui trouvent leurs origines à travers le monde entier. L’ensemble des produits de la marque font sensation grâce notamment au choix éclectique proposé. Les produits phares sont les bagues en argent, les joncs fins et les colliers fantaisie. Les bijoux éthiques remportent également un fort succès. Collection Zanzybar envisage de développer et de doubler ses offres dans chaque collection dans les années à venir. Son objectif est d’affirmer de plus en plus ses divers produits et de promouvoir la marque à l’international. Zanzybar, une marque connectée La vente des bijoux se fait uniquement via le site internet de la marque. Les frais de ports sont gratuits sans minimum d’achats et les envois s'effectuent dans le monde entier. Collection Zanzybar proposent également ses produit sur d’autres plateformes de ventes en ligne, telles que Ebay, Amazon, Rue du Commerce et C Discount. La marque est très présente sur les réseaux sociaux et sur les blogs, ce qui lui permet donc de garder une image moderne et jeune. Les matières premières sont principalement l’argent 925, le plaqué or et l’acier. Ces bijoux disposent d’une garantie d’un an. Les produits Collection Zanzybar s’adressent aussi bien aux femmes qu’aux hommes. Une multitude de collections de bijoux raffinés La marque propose cinq collections aux styles très différents. La première est la collection Intemporelle. Celle-ci se constitue de bijoux raffinés et chics. La seconde est la collection Contemporaine qui met en avant des bijoux originaux, stylés et créatifs. La troisième gamme proposée par Collection Zanzybar est la Gypsy. Celle-ci joue sur les matières comme l’argent, les plumes, le cuir et la dentelle, tout en gardant un style chic et moderne. La quatrième collection est la collection Chic Glamour qui elle, met en avant des bijoux fantaisies composés de perles, de strass et de paillettes. Enfin la cinquième et dernière collection est la collection Ethnique. Cette dernière se compose ainsi de bijoux du monde, alliant temps ancien et temps moderne. On y trouve des bijoux en bois ainsi que des pierres semi-précieuses. A lire également : Pourquoi opter pour des bijoux en pierres naturelles et Montres vintage : sublimez votre poignet avec un style intemporel Des bijoux chics et raffinés J’ai eu l’occasion de découvrir plusieurs bijoux de la marque Collection Zanzybar. Il s’agissait d’une bague en argent de la collection éthique ligne mogador, d’une paire de boucle d’oreille créole de 8 cm en argent, d’un bracelet jonc plaqué or édition limité, d’un collier fantasy en argent et pierres noires, ainsi que d’un bracelet manchette en acier rose. Ce sont des produits de bonne qualité et agréables à porter. Ils sont visuellement très beaux et s’adapte facilement à tout type de tenue. Ces produits m'enchantent donc réellement. Read the full article
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“Planche II" de Jean-Jacques Dortous de Mairan (1749) et clip et boucles d'oreilles "cristaux de Neige" de Van Cleef & Arpels en diamants, platine et or blanc (1948-49) à l'exposition "Pierres Précieuses" du Muséum National d'Histoire Naturelle avec la collaboration de Van Cleef & Arpels, septembre 2020.
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Les Bijoux de l’Art Déco aux Années 40
Melissa Gabardi
Contributions de Solange Schnall , Photo Laurent Sully Jaulnes
Les Editions de l'Amateur , Paris 1986, 357 pages, comprenant 700 illustrations dont 300 en couleurs, jaquette déchirée en plusieurs endroits ISBN 9782859170530
euro 190,00
email if you want to buy :[email protected]
Collection Nourhan Manoukian
années 30, années 20, années 40, art déco, années folles, UAM Union des Artistes Modernes, modernisme, modernité, avant garde, Bauhaus, Wiener Werkstätte, Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes 1925, Exposition Internationale Arts et Techniques dans la Vie moderne 1937, bagues, colliers, broches, boucles d’oreilles, clips, bracelets, boites, vanity, étuis à cigarettes, sacs, joaillerie, haute joaillerie, bijouterie, diamants, pierres précieuses, argent, maillechort, or, platine, laque, ivoire, ébène, émail, perles, émeraudes, rubis, saphirs, #Cartier,# VanCleef&Arpels, Janesich, #Boucheron, #Mauboussin, Chaumet, Raymond Templier, Jean Després, Jean Dunand, Georges Fouquet, Jean Fouquet, Gustave Miklos, Gérard Sandoz, Paul Brandt, #Mellerio dits Meller, Noury, Gabriel Argy Rousseau, René Lalique, Auguste Bonaz, Gattle, Golay fils & Stahl, Poiray, Erna Zarges Dürr, Bulgari, Fasano, Walter Gübelin, Garrard, Wolfers, Rolex, Masenza, Lacloche Frères, Suzanne Belperron, Fecarotta, Margherita, Regner, Amalric Walter, Henri Bergé…
25/02/20
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*LA PARURE DE LA FEMME CHRÉTIENNE*
PARURE : nom féminin
1.Ensemble des vêtements, des ornements, des bijoux d'une personne en grande toilette.
2.Ensemble de bijoux assortis (boucles, collier, broche…).
Ex: Une parure de diamants.
Bonjour à tous 🙋🏾♂️
S'il est un sujet que je ne pensais pas prioritaire d'aborder c'est bien celui de la parure de la femme chrétienne, tellement il me semble découler de lui-même à la fois du bon sens et de la nature nouvelle même du chrétien. Mais étant donné les dérives, voire les exagérations dont il est l'objet dans la chretienté de nos jours, en rapport avec l'apparence de nos sœurs, j'ai senti la nécessité de le traiter dans le présent article.
Deux choses à préciser avant de vous proposer mes réflexions sur la question.
Premièrement, ce billet est délibérément orienté, en même temps qu'il se propose d'édifier ceux qui ne se seraient pas encore fait une idée sur la question. Oui, je l'ai délibérément écrit pour inviter ceux qui enseignent qu'une femme chrétienne ne devrait porter aucun bijou, se tresser les cheveux, ni même s'embellir au delà d'un strict minimum à peine perceptible à revoir leur compréhension des Écritures à se sujet. Cette lecture extrémiste des célèbres textes de Pierre et de Paul mentionnant la chose m'a toujours semblée exagérée, comme quasiment toute attitude exempte d'équilibre et de modération. Je me suis donc employé à montrer les points qui selon moi invalide une telle lecture des dits textes bibliques et les positions qui en découlent.
Deuxièmement, en méditant sur ce sujet, il m'a d'abord semblé que la meilleure formulation à lui donner en écrivant dessus serait "L'HABILLEMENT DE LA FEMME". Mais très tôt j'ai réalisé que les termes sous lesquels on me l'avait soumis, à savoir : LA PARURE DE LA FEMME, était les plus appropriés car en réalité la Bible ne donne pas d'enseignement spécial et exhaustif sur l'habillement de la femme comme beaucoup, y compris moi il y'a encore peu, se trompent en le croyant. Du moins c'est cela qui m'est apparu au terme de ma réflexion. Après ces précisions, commençons notre exposé.
*I LA PARURE DE LA FEMME DANS LA BIBLE.*
*A DANS L'ANCIEN TESTAMENT*
Comme tous les enfants de Dieu s'accordent à le dire, toute la Bible nous révèle la pensée de Dieu sur un sujet donné, y compris l'Ancien Testament. Alors en dehors des cas où un amendement est explicitement apporté et un changement établi de façon claire et systématique à un moment donné de l'histoire de la révélation quant à la manière de vivre ou de concevoir la piété :
*"Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre."* (2 Timothée 3:16-17)
À ce titre, comment la Bible présente elle la parure de la femme ?
Dans l'Ancien Testament, aucun texte ne la condamne.
En réalité, à une époque où le système monétaire n'était pas très répandu et donc restait loin d'être harmoniser à travers le monde connu, la façon la plus sûre et la plus pratique de conserver ses richesses matérielles était de les convertir en bijoux et en étoffes de luxe. Ces éléments, faciles à conserver et non périssables, ont été prompts à mettre les hommes d'accord dans leurs échanges, et présentent en plus l'avantage de prendre assez peu de place. Tout l'héritage d'un homme, voire d'une famille, pouvait ainsi facilement tenir dans quelques coffres d'objets de matières précieuses (ce qui inclut des bijoux) ou de tissus somptueux. Ce qui était absolument pratique pour les peuples nomades, ou tout au moins enclins à la migration, du Moyen-Orient antique.
Ainsi donc, les bijoux et les vêtements somptueux n'avaient en eux mêmes aucune connotation d'impureté ni d'immoralité. Au contraire, il était alors courant d'honorer une femme en lui faisant présents de bijoux ou de pièces d'or comme Sara et Rebecca le furent, sous l'inspiration de Dieu, surtout dans le cas de Rebecca par le serviteur d'Abraham.
Et l'argument ultime contre toute diabolisation systématique des bijoux se trouve dans les Livres des Proverbes et des Psaumes, où en de nombreux passages la parole et la connaissance de Dieu sont assimilées à des bijoux de toutes sortes : colliers, diadème, or fin, etc.. Nous serons tous d'accord pour admettre que l'Esprit de Dieu ne pouvait en aucune sorte pousser les Prophètes et Écrivains bibliques à comparer la sainte parole de Dieu, qui donne la vie même, à quelque chose que Dieu réprouve. On ne lit nulle part que la Parole de Dieu est comme une prostituée, ou que le fait de méditer les Écritures est comme se souiller sexuellement, ou mentir, ou tuer quelqu'un... On ne lira jamais cela car ces choses (le vol, l'impureté sexuelle, le mensonge...) sont des impuretés et des péchés en soi. Dieu les exècre. Mais que sa Parole soit assimilée à des bijoux, ou de bons parfums, choses que les hommes trouvent bonnes, montre que Dieu lui même aussi les trouve bonnes et nous invite à rechercher sa connaissance avec autant voire plus d'empressement que nous recherchons ces objets de prix. Il en ressort donc que dans l'Ancien Testament, le fait pour une femme de porter des bijoux ou de s'embellir (qu'on appelle aujourd'hui se maquiller) n'étaient en rien condamné, du moins tant que cela restait dans les limites de la décence et de la modération, puisque tout devient mauvais par l'abus.
Je sais que certains en lisant ces lignes trépignent voire fulmine presque en pensant à Jézabel. Mais la vérité est que Jézabel est décriée dans les Écritures pour deux choses : son influence morale néfaste sur son époux Achab, et sa vanité orgueilleuse. Pour la première chose, même une femme qui ne porte aucune parure peut pervertir les voies de son homme, le maquillage n'y est donc pour rien, et pour la seconde, lorsque la Bible présente la reine en train de se maquiller juste avant sa mort, ce qui est davantage décrié chez elle à ce moment c'est son orgueil, à savoir qu'alors même qu'elle avait tout perdu et qu'elle se savait condamnée, au lieu d'être brisée dans cette ultime moment de jugement sur sa vie, elle a plutôt tenu à sauver la face en s'embellissant selon l'usage des femmes de son rang à l'époque. La reine Esther se maquillait et s'ornait probablement autant que Jézabel. Et ceux qui pensent que cette dernière était la seule femme en Israël à se maquiller devraient lire les Écritures plus assidûment et et de manière impartiale, voire faire des recherche sur les us et usages des femmes Juives de l'époque.
Quoi qu'il en soit, les anciennes Écritures ne condamnent aucunement le fait pour une femme de se parer, la pratique étant, au contraire utilisée comme image positive pour signifier la valeur des choses et y compris de la Parole même de Dieu dont l'incarnation vivante n'est autre que Christ lui-même.
Qu'en est-il du Nouveau Testament ?
*B DANS LE NOUVEAU TESTAMENT*
Le Nouveau Testament ne condamne pas non plus la parure de la femme (Je laisse de côté pour l'instant les textes de Pierre et de Paul que j'aborderai en détail dans le point suivant).
Dans l'une de ses paraboles, le Seigneur lui-même compare le royaume des cieux à un trésor et à une perle précieuse. Les perles n'ont jamais servi à autre chose qu'à être porté en bijoux. Quelque part, il recommande à celui qui jeûne de ne rien changer à son extérieur cependant, et donc de continuer à se parfumer et s'oindre d'huile comme d'habitude (chose qui font partie de l'embellissement compris dans la parure), et enfin, il indique le don d'une bague comme une marque d'affection et d'honneur d'un père à son enfant dans la parabole du fils prodigue.
Mais peut-être me dira t-on que ces paroles datent d'avant la création de l'Église. Ce à quoi nous avancerons à nouveau que le fait même qu'elles soient prononcées par le Maître lui-même et associées à des choses nobles prouve que ces éléments (les bijoux) ne sont pas des impuretés en elles-mêmes. Pour beaucoup cela suffirait certes déjà. Mais s'il en faut en plus, nous ajouterons que même après les débuts de l'Église, les éléments de parure n'étaient toujours pas en eux-mêmes condamnés ni même décriés par l'enseignement des Apôtres.
En "Actes 16:14* , la première personne convertie à Christ dans la ville de Philippes et dont le témoignage nous soit parvenu est Lydie, marchande de pourpre originaire de la ville de Thyatire. Qu'il s'agisse de la teinture ou de l'étoffe, la pourpre était un produit de luxe dans l'antiquité et entrait dans la confection de vêtements somptueux. Et Lydie ne fut pas seulement la première Européenne convertie au christianisme. Elle eût la grâce à sa propre demande d'héberger l'équipe de missionnaires de Paul dans sa propre maison pendant quelque temps, et donc probablement d'abriter aussi des réunions d'Église. Elle jouissait donc d'une relative prospérité. La chose n'aurait-elle pas été d'une parfaite hypocrisie de la part de Paul d'accepter l'aide matérielle d'une femme vendant des produits que son enseignement condamne ? (J'insiste sur la pluralité des produits car il n'est pas rare que ceux qui vendent des marchandises telles que la pourpre proposent aussi d'autres produits de luxe et d'apparat tels que des bijoux et autres éléments de parure). Jugez-en vous mêmes! Ce serait comme condamner aujourd'hui la pornographie, et accepter quand même l'argent et l'aide matérielle d'un producteur de cette industrie, sachant délibérément d'où viennent les ressources dont il nous assiste.
Puis, enfin, dans le dernier livre de la Bible, l'Apocalypse, alors que la doctrine avait déjà été révélée une fois pour toutes aux saints, l'Église est présentée comme étant revêtue de fin lin, éclatant et pur. Une autre étoffe de luxe, que le lin, symbolisant en l'occurrence les bonnes œuvres des saints. Et nous répétons qu'une chose en elle-même mauvaise ne peut être associée à une chose positive. Ce serait contradictoire et antipédagogique. Et même quand un nouveau ciel et une nouvelle terre auront été créés lors de l'entrée dans l'éternité, de quoi la Jérusalem descendue du ciel aura-t-elle l'air :
*"préparée comme une épouse qui s'est PARÉE pour son époux."* (Apocalypse 21:2)
Difficile de lire un tel passage, avec le terme de PARÉE que certains chrétiens estiment presque grossier dans la toilette d'une femme, et continuer à penser que la parure est une chose condamnable en elle-même et de façon absolue. Et pourtant nous avons le témoignage de certains chrétiens qui estiment que même le jour de son mariage, une chrétienne ne devrait ni se parer (ce qui inclut porter des bijoux), ni se maquiller... N'ont-ils donc jamais lu *Apocalypse 21 :2* ?
Nous venons donc de voir (en laissant de côté pour l'instant "1 Timothée 2:9-10* et *1 Pierre 3:3-6* ) que dans la Bible la parure chez une femme n'est ni condamnée, ni présentée de manière dévalorisante en elle-même sur aucun des éléments qui peuvent la composer (coiffure, vêtements, bijoux, parfum, etc.), que ce soit dans l'Ancien Testament ou dans les Nouvelles Écritures.
Passons à présent aux textes apostoliques sur lesquels certains s'appuient de nos jours pour soutenir le contraire.
*II LA PARURE DE LA FEMME SELON PIERRE ET PAUL.*
Avant de sortir les fameux textes controversés, nous aimerions dégager une tournure d'expression d'une citation que beaucoup d'entre nous connaissons, puis montrer que celle-ci est d'usage dans les saintes Écritures.
*<< Et donc vous, mes compatriotes américains, ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. >>* John Kennedy.
Nous osons croire que personne en lisant ces lignes ne va réellement croire que le président Américain était littéralement en train de demander à ses compatriotes de ne pas connaître ni revendiquer leurs droits de citoyens américains dans les divers domaines de leur vie au cas où leurs prérogatives de citoyens viendraient à être lésées. S'enquérir de ses droits est une bonne chose, et les revendiquer lorsqu'ils sont violés est plus que légitime. (Dieu lui-même aime le droit et la justice selon Jérémie.) Kennedy le savait très bien puisque c'est en vertu de ses propres droits de citoyen américains qu'il était là, à prononcer un discours inaugural en tant que président des États-Unis... malgré le fait qu'il fût catholique ! *Seulement, l'homme est en train de dire qu'en plus du fait de connaître et de se servir de ses droits de citoyen, il est une chose encore meilleure et plus excellente : servir son pays ! Ainsi donc, la première chose est bonne (ou tout au moins elle n'est pas mauvaise) mais la seconde est encore meilleure.* De telles phrases sont courantes dans les discours didactiques et éthiques où le lecteur est invité à rechercher des choses excellentes, comme pour lui dire: "Ne te contente pas de ce qui est bien, mais cherche ce qu'il y'a d'encore mieux."
Ce genre de discours a beau cependant être courant, je ne lui connais pas de terme consacré pour le désigner. Je vais donc provisoirement designer cette figure d'expression comme une *instruction comparative.* (Vous pouvez me soumettre une formule plus heureuse si vous en trouvez, ou même la véritable, s'il en est et que j'ignore visiblement).
La question devient alors: *L'instruction comparative existe-t-elle dans la Bible ?* Les Écritures font-elle usage de cette figure de discours où une chose somme toute bonne nous est présentée à côté d'une meilleure en nous invitant à rechercher la meilleure au détriment de la bonne ?
*"12Il dit aussi à celui qui l'avait invité: Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu'ils ne t'invitent à leur tour et qu'on ne te rende la pareille. 13Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. 14Et tu seras heureux de ce qu'ils ne peuvent pas te rendre la pareille; car elle te sera rendue à la résurrection des justes."* (Luc 14)
*"Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple."* (Luc 14 :26)
Nous espérons que personne en lisant ces lignes ne va réellement croire que le Seigneur nous interdit strictement d'inviter nos amis et nos parents à dîner chez nous ou au restaurant, ou nous enjoint véritablement à haïr nos parents. Seulement, dans l'un et l'autre cas, il nous invite à faire quelque chose de mieux que ce qui est tout simplement bien. Il est bien d'inviter ses proches à dîner ou à leur faire des cadeaux, mais il est encore mieux d'être généreux envers des nécessiteux et même des inconnus, tout comme il est bon d'aimer ses parents et meilleur d'aimer Christ plus encore.
Toute personne équilibrée comprend aisément le sens de ces deux énoncés, sans y voir la moindre interdiction de la première chose (tacite ou explicite) malgré le recours à une injonction ou à une interdiction apparemment exprimées vis-à-vis d'elle : ne pas inviter ses proches et haïr ses parents.
Nous venons ainsi d'établir que l'instruction comparative existe bel et bien dans la Bible. Et c'est elle que nous lisons dans les textes qui parlent de la parure de la femme :
*"Je veux aussi que les femmes, vêtues d'une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d'or, ni de perles, ni d'habits somptueux, mais qu'elles se parent de bonnes oeuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission."* (1 Timothée 2:9-11)
Et:
*"Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d'or, ou les habits qu'on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l'appelait son seigneur. C'est d'elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte."* (1 Pierre 3:3-6)
Dans aucun de ces textes nous ne comprenons les Apôtres comme étant en train d'interdire de façon absolue les éléments de parure énoncés, car nous avons déjà prouvé que ni dans l'Ancien Testament ni le Nouveau la parure n'est systématiquement associée à un péché. Ayant donc cela à l'esprit et sachant ce qu'est une instruction comparative utilisé ailleurs dans la Bible, nous voyons plutôt les Apôtres en train d'exhorter les sœurs à rechercher ce qui est excellent, la parure spirituelle du caractère de Christ et les bonnes œuvres, plus que ce qui est juste bon et lié au raffinement naturelle de la femme, en l'occurrence la parure physique.
En cela, le texte de Pierre est beaucoup plus parlant en terme de contexte. Il recommande la parure spirituelle comme marque de soumission des femmes à leurs époux, et en cela les compare aux mères d'Israël. Or, d'une part, Sara, qui est ici donné en exemple, portait très vraisemblablement des bijoux, ou tout au moins en possédait, puisque qu'Abraham est présenté comme ayant possédé de nombreux objets d'or et d'argent. Et si des bijoux s'y trouvaient comme il est raisonnable de le croire, on peut difficilement penser que c'était à l'usage d'Abraham lui-même au vu des us et coutumes des peuples d'alors. D'autre part, Jean au seuil de l'éternité a utilisé la manière dont une femme se prépare et se pare pour son époux comme image pour décrire la beauté de la cité céleste. Le même Esprit qui animait Pierre ne peut l'avoir conduit à écrire qu'une épouse ne devrait pas se parer pour son époux. L'Esprit ne saurait se contredire. C'est pour cela que nous voyons dans le texte de Pierre une instruction comparative à l'endroit des femmes mariées à gagner et à chercher à plaire à leurs époux davantage par leur parure spirituelle intérieure que par leur extérieur, sans pour autant que cette deuxième chose soit condamnable, mais simplement en lui préférant la première. Voilà ce qu'il en est.
Paul dit exactement la même chose, à ceci près que les bonnes œuvres qu'il recommande à la femme devraient être appréciées de tous (ou tout au moins par toute l'Église, puisque les instructions de Paul dans ce passage traitaient plus spécifiquement de l'attitude de la femme pendant les réunions chrétiennes), et non seulement de leurs époux (pour celles qui étaient mariées). Paul use d'une tournure similaire en s'adressant à Timothée lorsqu'il lui écrit :
*"Exerce-toi à la piété; car l'exercice corporel est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir."* (1 Timothée 4:7-8)
Paul n'est pas ici en train de déprécier ni, encore moins, d'interdire la pratique de l'exercice physique à Timothée, qui devait sûrement y être enclin comme cela était courant chez les hommes de culture grecque (le gymnase faisait partie de l'éducation de base des garçons et l'exercice physique avait beaucoup de prix dans l'esthétique et même l'éthique grecques). Seulement, malgré toutes ses vertus indéniables, les bénéfices du gymnase n'ont qu'une portée limitée, le bien-être physique et pendant la vie terrestre. Et comme en plus cela demandait beaucoup de temps et de privation (temps qu'un ministre de Christ aurait pu consacrer à la Parole et à la prière), Paul rappelle donc à son jeune collaborateur qu'il est beaucoup plus avantageux pour lui de s'investir dans les exercices spirituels, car non seulement la piété a des avantages éternels mais elle est utile à tout, c'est-à-dire même à notre corps physique, en ce sens que lorsque nous sommes en communion avec le Seigneur et que nous avons vraiment besoin d'exerce physique pour éviter certains malaises ou aller mieux, c'est l'Esprit lui-même qui nous conduira à faire du sport selon ce dont nous avons besoin, comme ailleurs il lui a fait recommander au même Timothée par l'ancien de prendre un peu de vin pour ses indispositions gastriques. Paul ne dit donc pas à Timothée de ne pas faire du sport comme les jeunes de son époque. Il l'invite juste davantage à se consacrer aux exercices spirituels. L'exercice physique est bon, mais l'exercice de la pitié est encore meilleure. Instruction comparative.
Nous avons dit au début de cette étude que la Bible ne donnait pas d'enseignement particulier aux femmes sur l'habillement. C'est peut-être un peu vite dit! À la vérité, on peut donner un enseignement sur l'habillement de la chrétienne selon l'enseignement des Apôtres. Cependant un tel enseignement ne sera pas bien long ni compliqué car non seulement il découle du bon sens mais résulte de la compréhension de l'identité de la femme à la lumière de l'œuvre de la croix. *Une femme qui a compris son identité en Christ et sa valeur devant Dieu reçoit de l'intelligence et s'habille en conséquence, même sans de longs enseignements, et surtout sans les menaces de terroristes spirituels selon lesquels le rouge à lèvres mène en enfer, et les talons, et les pantalons, etc.* Mais comme cet article est déjà d'une certaine longueur, nous traiterons de l'habillement de la femme chrétienne à proprement parler dans une prochaine publication.
Il nous importait d'abord aujourd'hui de montrer que la parure en elle-même n'est pas interdite à la femme chrétienne et que les textes de Pierre et de Paul souvent cités en la matière pour faire croire le contraire sont tout simplement mal compris.
De plus, avant d'aborder l'habillement de la femme chrétienne, ou même de pleinement comprendre le sujet d'aujourd'hui sur la parure, il est des thèmes qu'il convient d'avoir préalablement bien assimilés, notamment *le monde et la chair selon la Bible.*
En vérité il y'a deux mondes et deux chairs dans les Écritures. Il y'a le monde physique, qui appartient à Dieu et qu'il dispose pour nous, ainsi que Paul nous le rappelle lorsqu'il écrit
*"soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit LE MONDE, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir. TOUT EST À VOUS ;"* (1 Corinthiens 3:22);
Et le monde spirituel, qui est un ensemble de valeurs morales opposées à Dieu, et inspirées par Satan. C'est ce monde là qu'il faut rejeter, et non les choses matérielles que Dieu a créées ou qu'il a données à l'homme d'inventer afin qu'il en jouisse comme internet, la télévision, les objets d'art... Ce n'est pas cela le monde que la Bible demande de haïr d'emblée.
De même, il y'a la chair spirituelle, ou de péché, qui renvoie à loi de péché encore présente dans nos membres, et le corps physique en lui-même. La première chair, spirituelle, doit être crucifiée et combattue en marchant par l'Esprit selon l'œuvre de la croix. Mais la deuxième chair, notre corps physique en lui-même, est une bonne chose et nous devons en prendre soin et la nourrir, d'autant plus qu'elle est la mesure de notre amour pour les autres.
Il faut donc distinguer les deux chairs et les deux mondes de la Bible. Et c'est cette intelligence spirituelle (car c'est la Bible qui révèle ces choses) qui permet ensuite de comprendre sainement le sens des passages parlant de la parure de la femme. Sans cela, on y verra une interdiction stricte et catégorique de l'usage en lui-même, car manquant de l'épée qui permet de faire la part des choses.
Merci pour votre attention. Et que le Seigneur continue à nous éclairer sur ce sujet et bien d'autres encore.
Christement vôtre.
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L’Art déco et l’art de se parer au temps de Jeanne Lanvin et Madeleine Vionnet. Par Éléonore
Pour les plus de 16 ans. Temps de lecture estimé : 5 minutes
L’exposition temporaire « Soleils Noirs » met à l’honneur la mode. Dans une section de l’exposition explorant le goût du noir dans la société occidentale, elle nous fait découvrir les époques où il est en vogue et ce qu’il nous raconte ainsi.
https://www.louvrelens.fr/exhibition/noir/
LANVIN Jeanne-Marie (1867 - 1946) Robe Neptune Hiver 1926-1927 Satin de viscose noire, métal (boutons pressions) Musée de la mode de la ville de Paris
Cette robe « Neptune » créée par Jeanne Lanvin (1867 - 1946) était parfaite pour aller danser sur un rythme endiablé. Quelle modernité ! Contrairement aux habitudes des siècles précédents, on observe ici une silhouette longiligne due à l’absence de corset. Autre audace, elle a raccourci. Les changements vestimentaires sont nombreux dans les années 20 et 30 et intimement liés à la joaillerie, c’est ce que je vous propose de découvrir aujourd’hui.
L’Art déco apparaît dans une période de transition, entre 1908 et 1912, et se prolonge après la Seconde Guerre mondiale. Le déclin de l'Art déco est le moment de son plus grand triomphe : pendant l'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925, à laquelle participe la plupart des pays d'Europe.
Revenons un peu avant, en 1900, pendant la période Art nouveau : René Lalique (1860 - 1945) et Georges Fouquet (1862 - 1957), célèbres joailliers, ont la brillante idée d’abandonner le diamant omniprésent et d’utiliser des pierres semi-précieuses et divers matériaux comme la corne, l’ivoire, l’écaille de tortue, la nacre. Ils mettent à l’honneur le laiton et le bronze au lieu de l’or. Tous ces matériaux n’étaient pas utilisés pour la création de bijoux avant eux. Quelle grande innovation ! Ainsi naît la joaillerie moderne. En 1905, même si les bijoux Art nouveau sont démodés, les joailliers continuent d’utiliser ces nouvelles matières y compris dans l’Art déco.
La mode et la joaillerie sont intimement liées. À cette époque, Paris est la capitale de la mode…
Les années 20
En 1906, Paul Poiret (1879 - 1944) et Madeleine Vionnet (1876 - 1975) opèrent une révolution. Ils ont la bonne idée de libérer, délivrer le corps de la femme du corset. Ouf ! les filles, on peut enfin respirer ! Finies les longues séances d’habillage afin de serrer, serrer, serrer et encore serrer le corset pour avoir une taille fine. Finis les évanouissements, les côtes cassées à force de serrer. Paul Poiret redessine la silhouette féminine, sans corset, elle devient longue et droite. Pour accentuer cet effet, en 1917, il crée les robes taille basse. Puis elles raccourcissent et, en 1925, elles arrivent au-dessous du genou. On n’a jamais vu si court auparavant ! Le corps de la femme est désormais longiligne et sans courbe. Les décolletés à l’avant et dans le dos mais aussi les bijoux sobres accentuent la silhouette tube : longs colliers, sautoirs de perles rejetés dans le dos, chaînes ornées de pendentifs descendant jusqu’au nombril et parfois jusqu’aux genoux.
Une autre tendance apparaît car, pendant la Première Guerre mondiale, un grand nombre de femmes travaillent en usine pour remplacer les hommes au front et portent des vêtements fonctionnels. Après la guerre, elles souhaitent continuer à porter ces vêtements confortables qui les laissent libres de leurs mouvements. Les tailleurs privilégient donc les tissus souples comme la mousseline et les tissus synthétiques nouvellement mis au point (rayonne, etc.)
Ces tissus poussent les joailliers à créer des bijoux également plus légers, montés sur platine. Les matières synthétiques sont aussi utilisées pour imiter les pierres précieuses. Elles sont associées au strass qui remplace le diamant. C’est le début des bijoux de fantaisie mais pas de pacotille. Chouette! Ils sont bon marché, tout le monde peut s’en offrir. Ils suivent la mode puisqu’il est possible d’en acheter plus souvent. Coco Chanel (Gabrielle Chasnel, dite “Coco Chanel”, 1883 - 1971) est la première à les introduire dans la haute couture. En 1925-1930, la bakélite se développe, c’est le premier plastique à base de polymères. Elle se substitue d’abord aux autres matières telles que la corne ou l’ambre, puis est utilisée pour elle-même.
Question cheveux, dès 1920, grande nouveauté : la coupe « garçonne », la première coupe de cheveux courts pour femme. Autre symbole de l’Art déco et de la femme moderne, le chapeau cloche n’est pas porté sur des cheveux relevés en chignon. Et pour la fête, on sort son aigrette, une sorte de bandeau posé sur le front, parfois orné de longues plumes. Puisque les pendants d’oreilles ne sont plus cachés par les cheveux et les chapeaux aux larges bords, en 1929, les bijoutiers les allongent jusqu’aux épaules. On ne peut pas les rater ! Les diadèmes et les peignes à cheveux nécessaires afin de tenir bien en place les anciens chignons compliqués sont délaissés.
Certaines robes n’ayant plus de manches, les bracelets sont portés, comme leur nom l’indique, sur le bras : au-dessus du coude, par 4 à 5 en même temps. Ils sont étroits, plats, souples. Pour la ponctualité, le bracelet montre est en vogue, et en soirée ce sont les montres « châtelaine » suspendues à des chaînes garnies de perles, gemmes, diamants, jade ou émaux.
Les bijoux Art déco s’inspirent de la peinture d’avant-garde du début du 20e siècle : cubisme, futurisme, compositions abstraites du peintre Piet Mondrian (Pieter Cornelis Mondriaan, dit Piet Mondrian,1872 - 1944) pour les motifs géométriques. Pour les décors végétaux, on reconnaît l’influence des ballets russes, des costumes colorés du peintre et costumier Léon Bakst ( Lev Samoïlovitch Rosenberg, dit Léon Bakst ,1866 - 1924), des couleurs des peintres fauves. Les motifs courants dans la mode et la joaillerie sont des formes géométriques simples superposées. Après la découverte de la tombe du pharaon Toutankhamon, en 1922, s’y ajoutent les lotus, les scarabées, les sphinx. Font également leur apparition les masques et statuettes africaines, les pagodes et dragons chinois, ou encore les aigrettes reprises des Perses.
Les accessoires indispensables sont les éventails. Ils mettent en valeur les mains baguées. Mais aussi les étuis à cigarettes, porte-cigarettes, étuis de rouge à lèvres, poudriers, miroirs… Le « vanity case », inspiré de l’« inro » japonais (sorte de mallette en laque à différents tiroirs) fait son apparition.
Les hommes ne sont pas oubliés, les tendances sont les montres aux cadrans géométriques sur platine, les chaines de montre dorées, les boutons de manchettes aux couleurs sobres : or, platine, onyx, diamant.
Les années 30
À partir de 1929, les décors sont plus nets et massifs, les lignes plus simples. Les couleurs vives sont abandonnées au profit des couleurs sourdes ; les contrastes noir-blanc du diamant et de l‘onyx et l’alliance diamant-saphir sont fréquents. Le diamant taillé en baguette est courant. Les boucles d’oreilles sont plus longues, les bracelets plus imposants.
Après le krach de 1929, les bijoux à usage multiple sont très répandus : l’entreprise de joaillerie Tiffany & Co crée un collier qui se transforme en un pendentif et 2 bracelets, ou en un pendentif et un collier de chien. Van Cleef & Arpels transforme le vanity case en minaudière (boîte destinée à être portée à la main), le chic du chic est de l’assortir aux autres accessoires. Vers 1930, face à de nombreux freins à la production, des joailliers ferment ou réduisent leur personnel, ils ne créent plus mais éditent d’anciens modèles.
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Quitter Brest
Je n’ai pas toujours vécu à Brest, pourtant cette ville s’est coulée dans mon ADN. Avant elle, il n’y a pas eu de ville. Il y a eu une maison merveilleuse, avec un jardin dans lequel quelqu’un avait planté un rocher. Près de la plage et de la mer. Cette maison était située dans un quartier encore un peu sauvage de Concarneau. Mais Concarneau n’existait pas en tant de ville. Ma vie n’était qu’une suite de maisons — celle de mes parents, de mes grands-parents. Les quartiers se mélangeaient en une immense toile impressionniste que je voyais bouger derrière la vitre de la voiture. Je n’étais imprégnée que des lieux successifs dans lesquels ma vie d’enfant me menait. Entre les deux, il n’y avait que le mouvement.
La première et peut-être la seule ville qui a existé à mes yeux, c’est Brest. Parce que j’y ai fait des tours infinis en voiture avec mes copines à refaire le monde, à rouler en boucle dans le voisinage pendant que nous ressassions nos obsessions. Parce que j’ai rejoint le local de répétition avec ma guitare sur le dos, que j’ai poussé les portes battantes pour jouer dans cette salle vide. Parce que je marchais sans but, mes 20 euros en poche, à débattre si j’allais m’acheter ce disque avec l’argent de mes bourses universitaires ou pas. Parce que j’y ai vécu mes premières heures de solitude, si précieuses. À découvrir les rues géométriques, la musique à fond dans mon casque. À me rendre compte, dans la panique, que j’étais née sans sens de l’orientation.
Brest, la première, s’est mise à exister comme un quadrillage d’avenues et d’impasses, un endroit où vivaient d’autres personnes, une ville où, enfin, on sortait de l’adolescence. Une ville où l’on casse les murs de la maison familiale pour s’inventer une existence propre. On s’y déploie. On paie des tartelettes à la brioche dorée avec son propre argent. Un chocolat chaud à 1,50€. On s’aventure timidement dans un bar. On traverse le pont pour aller voir des concerts étudiants qu’on trouve soudainement incroyables. On défonce ce corps adolescent. On lui dit adieu — sans regrets. On se couvre de badges et on devient quelqu’un.
J’entends souvent, en même temps que le sang monte et descend rageusement dans tout mon corps, que Brest est laide et qu’il pleut tout le temps. Je sais que les gens attendent de moi cette rage contrite que je peux avoir quand on touche ce point très sensible où se loge l’amour de cette ville — et plus généralement de cette région. Je suis contente de leur donner ce spectacle. Je leur fait voir sur mon visage et dans mes gestes soudainement saccadés qu’ils ont appuyés fort sur cette petite zone où je garde les souvenirs des trajets en voiture la fenêtre ouverte où l’on voit sur le pare-brise se dessiner au loin le bleu de l’océan. Ces nuits dans le jardin à regarder les étoiles. Cette odeur particulière de la mer, du sable, du vent qui souffle et de la pluie qui humidifie les cheveux et laisse un voile sur le visage. Le sel dans les cheveux, le gros rocher sur lequel on s’invente une nouvelle vie.
Ce que je voudrais leur dire c’est que — comme tout le reste — il faut la connaître pour l’aimer.
Les gens me disent que Brest est moche. Je leur réponds systématiquement : « Vous savez, la ville a été détruite pendant la guerre ». Je trouve absolument imparable d’évoquer la guerre et son caractère inéluctable. Qui pourrait reprocher à une ville d’avoir été défigurée ? Reconstruite entièrement ? Concarneau, la ville où se situait la maison et son grand rocher, était une belle ville. Il y a apparemment une objectivité dans la beauté des vieilles pierres. C’est ce qu’on m’oppose toujours, comme si j’avais vécu un déclassement insurmontable. Sûr que dans le guide, ses remparts, ses plages et ses criques sont plus tentantes que le pont de l’Harteloire, les sculptures austères de la rue de Siam et l’étendue vide de la place de la Liberté. N’y aurait-il donc que la beauté qui peut nous pousser à aimer ?
Alors oui, quand on me dit que Brest est moche je parle de la guerre et je hausse les épaules. Je prends un air contrit. Ce que je voudrais leur dire c’est que — comme tout le reste — il faut la connaître pour l’aimer. Il faut avoir un matin pris le bus jusqu’à la fac Segalen, annoté un cours sur des grandes feuilles quadrillées. Il faut avoir descendu la rue de Siam pour aller s’acheter des disques. Il faut être passé à côté des fontaines moches en écoutant pour la première fois Souvlaki. Il faut avoir vu l’eau couler, monter et descendre au son des nappes de guitare déconstruites. Il faut avoir été au Vauban, il faut avoir descendu les escaliers au ralenti et avoir vu ondoyer au loin les cheveux de celui à qui on va dire un jour, promis, qu’on l’aime. Il faut avoir remonté la rue Jean-Jaurès, qui semblait tellement nulle quand on y était traînée par les copines haineuses du Lycée, qui forçaient les heures à passer au ralenti devant les vitrines de Pimkie. Il faut avoir connu la fierté d’y marcher maintenant avec des amies. Il faut avoir parlementé devant la boutique de chaussures — maman achète moi des Converse je te jure c’est solide promis tu verras je ferai des années avec.
Forcément, la ville où l’on laisse glisser de ses épaules la cape d’invisibilité pour devenir soi-même, la première rue où l’on boit des diabolo violette en notant une liste de ses 20 groupes préférés
— avec cette ville on signe un pacte indélébile.
Quand j’ai quitté Brest pour la première fois, pour vivre un an en Angleterre, le déracinement a été net et incroyablement douloureux. Il n’y avait pas une musique, pas un mot, pas un sentiment, qui ne me rappelait pas tout ce que j’avais laissé là-bas. Pas une guitare sur laquelle je n’avais pas glissé dans la rue. Le cordon ne s’est pas coupé d’un coup sec, à la hache. Je l’ai maltraité avec un minuscule couteau jusqu’à ce qu’il lâche à contre-cœur. J’ai été obligée de passer la lame dix fois, vingt fois, trente fois, avec des gestes malhabiles et laborieux. J’ai dû refaire mes pas à l’envers, les effacer du sol méticuleusement avec cette capacité infâme que les êtres humains ont à oublier. Cette année-là j’ai souvent été à Paris, cette ville grandiloquente qui m’avait indifférée pendant tant d’années. J’ai commencé à nouer avec cette capitale bien plus tape-à-l’œil un lien particulier mais que je sentais moins ancré. Je ne l’ai pas regardée en lui disant : quoi qu’il nous arrive, je t’aimerai.
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Cette année-là j’ai fait des listes entières de ce qui me manquait dans la ville. Je m’organisais par échelle : ce qui me manquait dans ma chambre, ce qui me manquait dans la maison de mes parents, ce qui me manquait près de l’université, ce qui me manquait dans la ville. Certains lieux étaient liés à une personne spécifique, mais d’autres n’appartenaient qu’à moi. Ces rues dans lesquelles je me perdais près des disquaires. Ces coins de l’université où j’allais m’asseoir en secret pour tisser des liens entre mes différents crush et les romans étudiés. Pendant les vacances nous avons loué une salle de répétition à la Carène, où j’avais aussi accumulé tellement de souvenirs, nous avons joué une reprise de Tower of Song de Leonard Cohen et, avec mon éternelle âme en verre, prête à se briser au moindre sursaut, j’ai fondu en larmes.
Now my friends are gone, and my hair is grey, I ache in the places where I used to play.
Je sentais que la rupture était consommée. Les retours n’en étaient plus tout à fait. L’année où je suis revenue, avant de rejoindre Paris pour une durée indéterminée, la nostalgie s’était déjà installée. J’étais déjà partie, et je savais que je ne reviendrai pas. J’avais fini de devenir celle que je devais être, j’avais trouvé mon goût pour l’écriture, j’étais armée de disques, de livres, de films regardés dans ma petite chambre du rez-de-chaussée, il fallait s’arracher au cocon. J’ai pris Souvlaki dans mon iPod et j’ai déménagé.
Ce qu’il a aimé chez moi, c’est ce que je suis devenue ici.
La semaine dernière, je suis revenue seule pour deux jours. Voir la mer s’approcher tandis que le train arrive, comme au ralenti, vers cette gare, est toujours un moment d’euphorie. Retrouver la maison, qui a change imperceptiblement. Quelque chose de nouveau, quelque chose de bougé, quelque chose de cassé. Au fil du temps, ces petites modifications, cette patine qu’impose le temps, me fait une petite douleur. À peu près au même endroit que ce petit point sur lequel appuient ceux et celles qui me parlent de la mocheté de la ville. Croisé dans l’ancien travail d’une ancienne vie, quelqu’un m’a demandé il y a quelques années pourquoi j’avais choisi de me marier dans cette ville, dans cette mairie, ici, quand j’aurais pu je ne sais pas, aller dans un de ces endroits glamour où le sable blanc rejoint la mer. Un mariage carte postale dans une de ces villes de Bretagne que les parisiens trouvent digne d’intérêt. Pas une ville moche de béton. Quelque chose qui les dépayse, un endroit que l’on consomme comme une glace fraîche les pieds dans l’eau.
Le souvenir du ciel bleu et des nuages qui se reflétaient dans les grandes vitres de la mairie m’ont encouragée à esquisser un sourire en coin. Qu’est-ce qu’on s’en fiche des gens qui ne comprennent pas qu’on ait envie de choisir de passer un moment décisif de sa vie dans une ville qui est devenue, presque par accident, cet endroit où l’on a passé les minutes qui comptent dans son existence. Qu’est-ce qu’on s’en fiche des jolies voitures, des belles plages, des mairies boisées, quand on a autre chose. Cette carte mentale qui va de la place de la Liberté au cinéma où j’ai pété un câble en sortant de Little Miss Sunshine, et où j’ai compris que les films étaient tout pour moi, de ce bar où j’ai bu ma première bière et hurlé YO LA TENGO à chaque fois que quelqu’un passait Sugarcube au Blind Test, jusqu’à la Carène où j’ai regardé la façade rouillée une dernière fois avant de devoir monter sur scène avec la trouille de ma vie. Jusqu’à Dialogues Musique où j’ai supplié ma mère de m’acheter l’album des Libertines. On retourne au milieu de la ville à Segalen où j’ai lu Emily Dickinson en espérant te voir passer, et quand tu passais je sortais mon carnet et j’écrivais cet amour post-adolescent en long, en large, en travers.
Ce qu’il a aimé chez moi, c’est ce que je suis devenue ici.
J’ai laissé ma ville m’échapper
La semaine dernière, en marchant dans ses rues, je me suis dit que Brest avait étrangement diminué. Que je la connaissais désormais comme Concarneau, pour les maisons vers lesquelles on me conduit directement de la gare. J’ai erré dans les couloirs de mon ancienne université, par pure nostalgie, pour essayer d’attraper quelques bribes de souvenirs que j’aurais oublié de ramasser derrière moi. Tout était pareil mais tout avait changé. La cafétéria était en travaux. Les posters dans le hall ne portaient plus les mêmes messages. La bibliothèque avait déménagé. J’ai regardé les étudiants en espérant qu’ils trouvaient ce qu’ils étaient venu chercher. Un instant j'ai fait comme si j'étais l'une d'entre elles. J’ai refait l’itinéraire si souvent arpenté, j’ai remonté la rue Jean Jaurès, avec ses nouveaux magasins. J’ai regardé à l’intérieur de ce pub sombre où on prenait des cafés au lait entre deux cours. Rien n’était plus comme avant. Les vitrines annonçaient un bail à céder, un nouveau propriétaire.
Nous avons pris un café invisible sur cette place que je croyais connaître, nous parlions d’un fantôme et j’ai senti dans mes os que tout avait changé. Que j’avais laissé ma ville m’échapper.
Paris n’est jamais devenue ma ville. Nanterre non plus. J’y ai mon chez-moi. Quand je sors dans la rue, les adresses ne se fondent pas les unes dans les autres, il n’y a pas de continuité. Paris est une ville de fragments, trop grande pour que j’y enroule mes bras et mon esprit. Les souvenirs sont semés, parfois ils restent perdus dans des cafés dans lesquels je ne remettrai jamais les pieds. Ils glissent dans la rame du RER d’une banlieue à l’autre. Ils ne sont pas scotchés au sol, collés aux trajets quotidiens.
Alors j’ai rêvé que je revenais. J’ai réécouté Souvlaki. J’ai imaginé que je m’installais là, dans cette maison ou cet appartement aperçu au loin. Que je pouvais retourner à pieds, partout. Qu’il n’y avait plus de RER, plus de Seine, plus de cafés boisés dans des quartiers gentrifiés. Qu’il n’y avait plus que moi, dans cette ville, maintenant. Que j’avais fait mon grand retour dans cet endroit assez petit pour m’envelopper et me contenir. Est-ce que tout, alors, aurait bien trop changé ?
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Esrolia, les prêtresses d’Ernalda
Ernalda est la Déesse Reine de la Terre, la déesse du sexe, des femmes, de l'agriculture, de la maternité et de la société. Son culte est extrêmement influent dans tous les pays Orlanthi, mais son centre culturel principal est en Esrolia. En conséquence, les prêtresses Ernalda d’Esrolia sont le modèle à suivre.
Cette prêtresse porte un corsage vert serré ouvert sous son nombril pour révéler ses seins. Les ourlets du corsage sont brodés selon des motifs géométriques combinant les runes de la Terre, de la Vie et de la Fertilité.
Elle porte une jupe plissée à volants et elle porte autour du cou un collier d'émeraudes. Elle porte des bracelets ornés de pierres précieuses.
Ses longs cheveux noirs ont été richement tressés et sont maintenus en place avec un bandeau décoré de perles. Elle porte des boucles d'oreilles en or et ses yeux sont maquillés de khôl et ses lèvres sont également maquillées de rouge. Elle pourrait porter un poignard en cuivre, utilisé pour effectuer des sacrifices d'animaux.
Cette prêtresse est nus pieds pour pouvoir entrer en contact direct avec la Terre.
Cette représentation trouve sont inspiration dans les images des femmes de Cnossos (culture minoenne)
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