#bon dimanche des Rameaux Jésus Christ va
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L'Évangile du dimanche 28 mars 2021 - Rameaux -
Rameaux - Mc 11,1-10 /Is 50,4-7 Ps 21,8-9.17-20.22-24 /Mc 14,1-15,47Jésus, monté sur un ânon, accomplit la prophétie de Zacharie annonçant la venue du Messie comme celle d'un roi humble, juste et pacifique. Dès l'entrée à Jérusalem, Marc pointe la détermination et la maîtrise avec laquelle Jésus va vivre ses dernières heures. Il sait que la foule acclame la puissance, la prise de pouvoir, mais il y a confusion… Jésus va prendre le pouvoir par la faiblesse sur toutes les puissances, les dominations, et sur la mort. Plus on avance dans le récit, plus l'écart se creuse entre Sa conscience du drame qu'il vit et les attitudes de ceux qui l'entourent ; il en ressort une immense solitude de Jésus. Sa mise à mort n'aura d'autre explication que la jalousie et le rejet de celui qui incarne la bonté divine. Victime innocente de la violence des hommes, la vue de sa mort injuste pouvait entraîner la conversion des multitudes. Ce qui eût lieu dès que le rideau du Temple s'est déchiré, offrant ainsi à tous un libre accès au cœur du sanctuaire et du mystère divin. Signe de la nouvelle Alliance.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 14,1-72.15,1-47
La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu deux jours après. Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir.Car ils se disaient : « Pas en pleine fête, pour éviter des troubles dans le peuple. »Jésus se trouvait à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux. Pendant qu'il était à table, une femme entra, avec un flacon d'albâtre contenant un parfum très pur et de grande valeur. _ Brisant le flacon, elle lui versa le parfum sur la tête.Or, de leur côté, quelques-uns s'indignaient : « À quoi bon gaspiller ce parfum ?On aurait pu, en effet, le vendre pour plus de trois cents pièces d'argent, que l'on aurait données aux pauvres. » Et ils la rudoyaient.Mais Jésus leur dit : « Laissez-la ! Pourquoi la tourmenter ? Il est beau, le geste qu'elle a fait envers moi.Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, et, quand vous le voulez, vous pouvez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m'aurez pas toujours. Ce qu'elle pouvait faire, elle l'a fait. D'avance elle a parfumé mon corps pour mon ensevelissement.Amen, je vous le dis : partout où l'Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera, en souvenir d'elle, ce qu'elle vient de faire. »Judas Iscariote, l'un des Douze, alla trouver les grands prêtres pour leur livrer Jésus.À cette nouvelle, ils se réjouirent et promirent de lui donner de l'argent. Et Judas cherchait comment le livrer au moment favorable.Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l'on immolait l'agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? »Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d'eau viendra à votre rencontre. Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire : “Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”Il vous indiquera, à l'étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. »Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque.Le soir venu, Jésus arrive avec les Douze.Pendant qu'ils étaient à table et mangeaient, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : l'un de vous, qui mange avec moi, va me livrer. »Ils devinrent tout tristes et, l'un après l'autre, ils lui demandaient : « Serait-ce moi ? »Il leur dit : « C'est l'un des Douze, celui qui est en train de se servir avec moi dans le plat.Le Fils de l'homme s'en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l'homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu'il ne soit pas né, cet homme-là ! »Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. »Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous.Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, versé pour la multitude.Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. »Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. Jésus leur dit : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées.Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »Pierre lui dit alors : « Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. »Jésus lui répond : « Amen, je te le dis : toi, aujourd'hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m'auras renié trois fois. »Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous en disaient autant.Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. »Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse.Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. »Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s'il était possible, cette heure s'éloigne de lui.Il disait : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! »Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n'as pas eu la force de veiller seulement une heure ?Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l'esprit est ardent, mais la chair est faible. »De nouveau, il s'éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles.Et de nouveau, il vint près des disciples qu'il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre.Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer.C'est fait ; l'heure est venue : voici que le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs.Levez-vous ! Allons ! Voici qu'il est proche, celui qui me livre. »Jésus parlait encore quand Judas, l'un des Douze, arriva et avec lui une foule armée d'épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens.Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu : « Celui que j'embrasserai, c'est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. »À peine arrivé, Judas, s'approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l'embrassa.Les autres mirent la main sur lui et l'arrêtèrent.Or un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille.Alors Jésus leur déclara : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ?Chaque jour, j'étais auprès de vous dans le Temple en train d'enseigner, et vous ne m'avez pas arrêté. Mais c'est pour que les Écritures s'accomplissent. »Les disciples l'abandonnèrent et s'enfuirent tous.Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n'avait pour tout vêtement qu'un drap. On essaya de l'arrêter.Mais lui, lâchant le drap, s'enfuit tout nu.Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre. Ils se rassemblèrent tous, les grands prêtres, les anciens et les scribes.Pierre avait suivi Jésus à distance, jusqu'à l'intérieur du palais du grand prêtre, et là, assis avec les gardes, il se chauffait près du feu.Les grands prêtres et tout le Conseil suprême cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire mettre à mort, et ils n'en trouvaient pas.De fait, beaucoup portaient de faux témoignages contre Jésus, et ces témoignages ne concordaient pas.Quelques-uns se levèrent pour porter contre lui ce faux témoignage : « Nous l'avons entendu dire : “Je détruirai ce sanctuaire fait de main d'homme, et en trois jours j'en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme.” »Et même sur ce point, leurs témoignages n'étaient pas concordants.Alors s'étant levé, le grand prêtre, devant tous, interrogea Jésus : « Tu ne réponds rien ? Que dis-tu des témoignages qu'ils portent contre toi ? »Mais lui gardait le silence et ne répondait rien. Le grand prêtre l'interrogea de nouveau : « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? »Jésus lui dit : « Je le suis. Et vous verrez le Fils de l'homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi les nuées du ciel. »Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit : « Pourquoi nous faut-il encore des témoins ?Vous avez entendu le blasphème. Qu'en pensez-vous ? » Tous prononcèrent qu'il méritait la mort.Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d'un voile, et le giflèrent, en disant : « Fais le prophète ! » Et les gardes lui donnèrent des coups.Comme Pierre était en bas, dans la cour, arrive une des jeunes servantes du grand prêtre.Elle voit Pierre qui se chauffe, le dévisage et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! »Pierre le nia : « Je ne sais pas, je ne comprends pas de quoi tu parles. » Puis il sortit dans le vestibule, au dehors. Alors un coq chanta.La servante, ayant vu Pierre, se mit de nouveau à dire à ceux qui se trouvaient là : « Celui-ci est l'un d'entre eux ! »De nouveau, Pierre le niait. Peu après, ceux qui se trouvaient là lui disaient à leur tour : « Sûrement tu es l'un d'entre eux ! D'ailleurs, tu es Galiléen. »Alors il se mit à protester violemment et à jurer : « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. »Et aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta. Alors Pierre se rappela cette parole que Jésus lui avait dite : « Avant que le coq chante deux fois, tu m'auras renié trois fois. » Et il fondit en larmes.Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l'emmenèrent et le livrèrent à Pilate.Celui-ci l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C'est toi-même qui le dis. »Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.Pilate lui demanda à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu'ils portent contre toi. »Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu'ils demandaient.Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu'ils avaient commis lors de l'émeute.La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu'il leur accordait d'habitude.Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »Il se rendait bien compte que c'était par jalousie que les grands prêtres l'avaient livré.Ces derniers soulevèrent la foule pour qu'il leur relâche plutôt Barabbas.Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? », de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! »Pilate leur disait : « Qu'a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu'il soit crucifié.Les soldats l'emmenèrent à l'intérieur du palais, c'est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde, ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d'épines qu'ils ont tressée.Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! »Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s'agenouillaient pour lui rendre hommage.Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau de pourpre, et lui remirent ses vêtements. Puis, de là, ils l'emmènent pour le crucifier, et ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d'Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs.Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha, ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire).Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n'en prit pas.Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part de chacun.C'était la troisième heure (c'est-à-dire : neuf heures du matin) lorsqu'on le crucifia.L'inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ».Avec lui ils crucifient deux bandits, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche. […]Les passants l'injuriaient en hochant la tête : ils disaient : « Hé ! toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux : « Il en a sauvé d'autres, et il ne peut pas se sauver lui-même !Qu'il descende maintenant de la croix, le Christ, le roi d'Israël ; alors nous verrons et nous croirons. » Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient.Quand arriva la sixième heure (c'est-à-dire : midi), l'obscurité se fit sur toute la terre jusqu'à la neuvième heure.Et à la neuvième heure, Jésus cria d'une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »L'ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu'il appelle le prophète Élie ! »L'un d'eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d'un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! »Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas.Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé, qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d'autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem.Déjà il se faisait tard ; or, comme c'était le jour de la Préparation, qui précède le sabbat, Joseph d'Arimathie intervint. C'était un homme influent, membre du Conseil, et il attendait lui aussi le règne de Dieu. Il eut l'audace d'aller chez Pilate pour demander le corps de Jésus.Pilate s'étonna qu'il soit déjà mort ; il fit appeler le centurion, et l'interrogea pour savoir si Jésus était mort depuis longtemps.Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps.Alors Joseph acheta un linceul, il descendit Jésus de la croix, l'enveloppa dans le linceul et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l'entrée du tombeau.Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, observaient l'endroit où on l'avait mis.Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Voilà notre RoiLe bon Jésus, la source de toute miséricorde, pour nous témoigner la douceur de son extrême bonté, n'a point pleuré amèrement une fois mais plusieurs fois sur notre misère. Une première fois sur Lazare, puis sur la Ville : sur la croix, ses yeux très miséricordieux répandirent enfin des torrents de larmes pour l'expiation de tous les péchés. (…) Ô cœur dur, (…) vois ton médecin en pleurs et « prends le deuil comme sur un fils unique » (Jér 6,26). (…)
Après la résurrection de Lazare, après que le vase de parfum eut été répandu sur la tête de Jésus, et après que le bruit de la renommée de Jésus se fut propagé dans le peuple, prévoyant que la foule se porterait au-devant de Lui, Jésus monta sur un ânon, afin de donner un exemple admirable d'humilité au milieu des applaudissements du peuple accouru. Mais tandis que la multitude coupait des rameaux, étendait ses habits le long du chemin et entonnait un cantique de louange, Il n'oubliait pas leur misère et Lui-même entamait sa lamentation sur la destruction de leur cité.
Lève-toi donc, servante du Sauveur, pour contempler, comme l'une des filles de Jérusalem, « ton roi Salomon » (Ct 3,11) dans les honneurs que lui rend avec vénération sa Mère la Synagogue, en ce mystère de l'Église naissante. Accompagne fidèlement le Maître du ciel et de la terre assis sur le dos de l'ânon. Accompagne-le avec les branches d'olivier et les palmes de tes œuvres de piété et des triomphes de tes vertus. Source https://levangileauquotidien.org/FR/gospel/2021-03-28
via Communauté pastorale du Littoral Ouest https://ift.tt/2QJv3UX
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25,14-30:
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : Le Royaume de Dieu… 14 C’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. 15 À l’un il remit une somme de cinq talents, à un autre deux talents, au troisième un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il partit. Aussitôt, 16 celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla pour les faire valoir et en gagna cinq autres. 17 De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. 18 Mais celui qui n’en avait reçu qu’un alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître. 19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et il leur demanda des comptes. 20 Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha, présenta cinq autres talents et dit : “Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres.” 21 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” 22 Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.” 23 Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” 24 Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi et dit : “Seigneur, je savais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain. 25 J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient.” 26 Son maître lui répliqua : “Serviteur mauvais et paresseux, tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé, que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu. 27 Alors, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts. 28 Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. 29 À celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance ; mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a. 30 Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dans les ténèbres extérieures ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !” »
Commentaire de Mt 25,14:
« Le Royaume des cieux… c’est comme un homme qui partait en voyage : il appela ses serviteurs et leur confia ses biens. » (Mt 25,1.14) Puisque nous sommes à la fin de l’évangile de Matthieu, juste avant les Rameaux et la Passion, c’est comme si Jésus sachant qu’il allait partir pour un long voyage, confie son Église à ses disciples ; même si son retour se fait attendre, les disciples de tous les temps auront à gérer le trésor du projet de Dieu ; il leur faudra savoir prendre des initiatives pour faire grandir son Royaume. Au retour du maître, au moment des comptes, à la fin des temps, les deux premiers serviteurs lui disent « tu m’as confié cinq talents, (deux talents)… J’en ai gagné autant » et le maître leur répond « Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup » (25,21.23). Quant au troisième serviteur, le maître lui avait fait confiance, à lui aussi, mais lui, en retour, il a eu peur de ce maître ; tout se joue sur ce malentendu, la confiance d’un côté, la méfiance, de l’autre. Les trois serviteurs ont été traités de la même façon par le maître, « chacun selon ses capacités » (25,15), et le maître ne demande qu’à faire confiance encore plus. C’est certainement la première leçon de cette parabole ! Dieu nous fait confiance ; il nous associe à ses affaires, c’est-à-dire à son Royaume, chacun selon nos capacités ; cette expression « chacun selon ses capacités » est là pour nous rassurer. Il ne s’agit pas de nous culpabiliser de ce que nous n’avons pas su faire ; d’ailleurs, le maître n’entre pas dans le détail des comptes avec les deux premiers ; il constate qu’ils sont entrés dans son projet qui est la marche de ses affaires, et c’est de cela qu’il les félicite. C’est la seule chose qui nous est demandée, faire notre petit possible pour le Royaume. Cette confiance va loin : le maître attend que ses serviteurs prennent des initiatives, des risques même, pendant son absence. C’est bien ce qu’ont fait les deux premiers serviteurs : s’ils ont pu doubler la somme, c’est qu’ils ont osé risquer de perdre. Tandis que le troisième ne risquait pas de perdre quoi que ce soit ; c’est lui qui a été prudent, pas les autres ; et ce sont les autres qui sont félicités. Félicités et encouragés à continuer : le même schéma se répète deux fois ; le maître confie, le serviteur en rendant ses comptes dit « tu m’as confié, voilà ce que j’ai fait » ; le maître félicite et dit « je t’en confierai encore » : on pourrait appeler cela « la spirale de la confiance ». Reste une phrase très difficile dans ce texte : « A celui qui a, on donnera encore, et il sera dans l’abondance. Mais celui qui n’a rien se verra enlever même ce qu’il a » (25,29). On en trouve une autre presque équivalente dans le livre des Proverbes : « Si tu donnes au sage, il devient plus sage, si tu instruis le juste, il progresse encore. » (Pr 9,9). Prenons une comparaison : quand on a choisi la bonne direction, chaque minute, chaque pas nous rapproche du but ; mais quand on tourne le dos au but du voyage, chaque minute qui passe, chaque pas nous éloigne encore du but.
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l’Évangile au Quotidien
l’Évangile au Quotidien
« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68
Dimanche 13 Juin
Livre d'Ézéchiel 17,22-24.
Ainsi parle le Seigneur Dieu : « À la cime du grand cèdre, je prendrai une tige ; au sommet de sa ramure, j’en cueillerai une toute jeune, et je la planterai moi-même sur une montagne très élevée.
Sur la haute montagne d’Israël je la planterai. Elle portera des rameaux, et produira du fruit, elle deviendra un cèdre magnifique. En dessous d’elle habiteront tous les passereaux et toutes sortes d’oiseaux, à l’ombre de ses branches ils habiteront.
Alors tous les arbres des champs sauront que Je suis le Seigneur : je renverse l’arbre élevé et relève l’arbre renversé, je fais sécher l’arbre vert et reverdir l’arbre sec. Je suis le Seigneur, j’ai parlé, et je le ferai. »
Psaume 92(91),2-3.13-14.15-16.
Qu'il est bon de rendre grâce au Seigneur,
de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,
d'annoncer dès le matin ton amour,
ta fidélité, au long des nuits.
Le juste grandira comme un palmier,
il poussera comme un cèdre du Liban ;
planté dans les parvis du Seigneur,
il grandira dans la maison de notre Dieu.
Vieillissant, il fructifie encore,
il garde sa sève et sa verdeur
pour annoncer : « Le Seigneur est droit !
Pas de ruse en Dieu, mon rocher ! »
Deuxième lettre de Paul Apôtre aux Corinthiens 5,6-10.
Frères, nous gardons toujours confiance, tout en sachant que nous demeurons loin du Seigneur, tant que nous demeurons dans ce corps ;
en effet, nous cheminons dans la foi, non dans la claire vision.
Oui, nous avons confiance, et nous voudrions plutôt quitter la demeure de ce corps pour demeurer près du Seigneur.
Mais de toute manière, que nous demeurions dans ce corps ou en dehors, notre ambition, c’est de plaire au Seigneur.
Car il nous faudra tous apparaître à découvert devant le tribunal du Christ, pour que chacun soit rétribué selon ce qu’il a fait, soit en bien soit en mal, pendant qu’il était dans son corps.
Évangile de Jésus-Christ selon Marc 4,26-34.
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence :
nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment.
D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. »
Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences.
Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. »
Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre.
Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.
- © AELF, Paris
« Elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre »
Comme le dit le Christ, le Royaume de Dieu est semblable à une graine de moutarde. (…) Le Christ est le Royaume : à la manière d'une graine de moutarde, il a été jeté dans un jardin, le corps de la Vierge. Il a grandi et il est devenu l'arbre de la croix qui couvre la terre entière. (…) Le Christ est le Royaume, car en lui réside toute la gloire de son royaume. Et le Christ est homme, car l'homme tout entier est renouvelé en lui. Le Christ est la graine de moutarde, l'instrument dont Dieu se sert pour faire descendre toute sa grandeur dans toute la petitesse de l'homme. Lui-même est devenu toute chose pour renouveler tous les hommes en lui. En tant qu'homme, le Christ a reçu la graine de moutarde qui est le Royaume de Dieu (…) ; alors qu'en tant que Dieu, il la possédait depuis toujours. Il a jeté la semence dans son jardin. (…)
Le jardin est cette terre cultivée qui s'est étendue au monde entier, labouré par la charrue de la Bonne Nouvelle, clôturé par les bornes de la sagesse ; les apôtres ont peiné pour en arracher toutes les mauvaises herbes. On prend plaisir à y contempler les jeunes pousses des croyants, les lis des vierges et les roses des martyrs ; des fleurs y donnent toujours leur parfum.
Le Christ a donc semé la graine de moutarde dans son jardin. Elle a pris racine quand il a promis son Royaume aux patriarches, elle a germé avec les prophètes, elle a grandi avec les apôtres, et elle est devenue l'arbre immense qui étend ses rameaux innombrables sur l'Église, et lui prodigue ses dons. (…) Prends les ailes d'argent de la colombe dont parle le prophète (Ps 67,14. (…) Envole-toi pour jouir d'un repos sans fin, désormais hors de l'atteinte des filets (Ps 90,3), parmi tant de frondaisons magnifiques. Sois assez fort pour prendre ainsi ton vol, et va habiter en sécurité dans cette vaste demeure.
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Décès de l'abbé Derrien : kenavo, tad Marsel !
C'est le dimanche des Rameaux (25 mars 2018) qu'est décédé à 87 ans l'abbé Marcel Derrien. Ses obsèques ont été célébrées le mercredi 28 à la basilique Notre-Dame de Bon Secours de Guingamp, en présence de Monseigneur Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier. L'abbé Derrien, que tout le monde appelait par son prénom Marcel, était un enfant du pays. Grand amateur de foot, il était un ardent supporter d'En-Avant. Bon connaisseur de la langue bretonne, il avait œuvré dans le cadre de sa langue maternelle, célébrant des messes en breton, participant à l'édition des cantiques de la paroisse de Bourbriac, et prenant une part active à l'établissement de textes liturgiques dans cette même langue. Voici l'allocution prononcée par Mgr Moutel, suivie de l'homélie de l'abbé Guy Marzin, curé.
Mot d'accueil me Mgr Moutel pour les obsèques de l'abbé Marcel Derrien
Nous sommes venus nombreux pour manifester notre reconnaissance à l'abbé Marcel Derrien, mais pour dire surtout à Dieu notre action de grâce pour tous les dons reçus et notre espérance, car Dieu continue toujours ce qu'il a commencé, tout particulièrement dans la vie d'un bon serviteur.
L'abbé Marcel Derrien est né à Kerien, non loin de Bourbriac, le 5 février 1931. Il venait d'avoir 87 ans. Il a grandi à Pabu qu'il avait rejoint ces dernières années, à vos côtés, Monique sa sœur. Je me rappelle encore l'accueil si chaleureux, il n'y a pas si longtemps dans son Mobile home si bien aménagé et dans votre maison pour le repas.
Après son ordination presbytérale en 1956, il devient vicaire instituteur à Callac puis, de 1958 à 1964, professeur à l'Institut des sourds-muets à Saint-Brieuc. En 1964, il rejoint le service paroissial en étant vicaire à Rostrenen pendant 10 ans, puis recteur de Grâces et administrateur de Plouisy, pendant 10 années. De 1984 à 2005, il vit son ministère de pasteur à Bourbriac.
C'est en 2005 qu'il vient à Guingamp, depuis sa résidence de Pabu. Bien sûr c'est la retraite officielle mais en aucun cas l'arrêt pour les nombreux services qu'il continue de rendre à Guingamp et dans la région : célébration des eucharisties dominicales et des obsèques, présidence de nombreux pardons …
Finalement, s'il y a une ligne de force dans sa vie, c'est bien celle de la fidélité. Dans des contextes parfois difficiles pour l'Église, il vit en actes le oui qu'il a donné au Seigneur pour être prêtre et serviteur de tous. Nous avons bénéficié de cette même fidélité dans les amitiés qu'il a nouées. Plutôt joyeux et simple, il aimait être proches des gens et il conservait de nombreux liens avec ceux qu'il avait rencontrés dans son ministère.
Nous lui devons un engagement fort pour la culture bretonne. Il pratiquait bien sûr sa langue maternelle dans la liturgie de l'Église, comme ici pour la Saint Loup. Mais il apportait aussi son temps et son étude pour la publication de traductions liturgiques. Il faisait partie des quelques professeurs auprès de qui je pouvais vérifier la justesse des quelques phrases que j'ose prononcer en breton. J'ai eu la joie de l'accompagner une fois ou l'autre au stade du Roudourou pour soutenir son club de cœur l'En-Avant Guingamp ». Il était intarissable et connaisseur sur les parcours des joueurs ou les résultats espérés pour tel ou tel match.
Marcel, la partie n'est pas finie ! Merci de prendre place maintenant au rang des supporters de tous tes amis. Merci de nous soutenir dans l'amitié du Christ. Nous le suivons de plus près, cette semaine, et nous sommes sûrs, Marcel, qu'avec Lui et en Lui, vous avez déjà remporté la victoire, celle de la résurrection.
+ Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier
L'abbé Marcel Derrien
Homélie du père Guy Marzin
(Évangile : Marc 15, 33-34.37-39 ; 16, 1-6) Il y a trois mois, le 28 décembre dernier, je rendais visite à Marcel à l'EHPAD de Montbareil à St Brieuc. Il était fatigué mais communiquait très bien. Très vite, comme on le fait en visitant un convalescent, je lui demande : « Alors Marcel, comment vas-tu ? » La réponse a été pour moi révélatrice du personnage : « J'attends ! ». Tu attends d'aller à côté, au Cèdre, avec les confrères prêtres en retraite ? « Non, non, j'attends de passer sur l'autre rive, dans la Maison du Père. Je rêve de me coucher le soir et de me réveiller le lendemain matin dans les bras du Seigneur. Tu sais Guy, mon bonheur n'est plus ici maintenant, il est avec le Seigneur. Comme dit le psaume : « Je n'ai de repos qu'en Dieu seul, mon salut vient de lui. » (Ps 61)
En rentrant chez moi au presbytère de Guingamp, j'ai tout de suite noté ces belles paroles de Marcel. Ces paroles rejoignent très bien de passage de l'Évangile selon saint Marc que nous venons d'entendre. Jésus est mort sur une croix, il est ressuscité le premier jour de la semaine. Il dit aux quelques femmes venues au tombeau : « N'ayez pas peur, vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié ? Il est ressuscité ! » C'est là le cœur de la foi des chrétiens que nous célébrons durant cette semaine sainte. Après le vendredi saint il y a le jour de Pâques. C'est la foi de l'Église. C'était la foi de Marcel qui vient de nous quitter. Quand il me disait qu'il attendait de « passer sur l'autre rive, dans la Maison du Père », il ne disait pas autre chose que son espérance en Dieu, sa foi en la résurrection de Jésus Christ. C'est un beau signe donné à Marcel, et à tous ceux qui ont entendu l'annonce de sa mort dimanche matin, que de mourir le jour ou était célébré le dimanche des Rameaux et la Passion du Seigneur. Marcel est entré dans le sommeil de la mort le jour où l'Église faisait mémoire de la Passion de Jésus.
La foi qui animait la vie de Marcel a peut-être été un peu cachée par le style du personnage. Marcel avait ses limites comme chacun de nous. Il était imprévisible par moment. Il était plein d'humour. Mais derrière son style, il y avait la foi qui animait sa vie, il y avait son attachement à la personne de Jésus Christ. Chacun de nous peut se retrouver finalement dans ce que Marcel a vécu. Il y a ce que nous donnons à voir, notre manière de vivre, nos qualités et nos défauts… Mais le ressort de notre vie apparait plus difficilement. On ne distingue pas toujours ce qui irrigue la vie intérieure de quelqu'un. C'est parfois, dans la fragilité, dans la maladie, dans l'épreuve, que nous découvrons ce qui animait la vie d'un proche.
Pour les chrétiens, comme ce fut le cas pour Marcel, c'est dans la prière, la méditation de la Parole de Dieu, la célébration des sacrements, que nous sommes nourris, irrigués de la sève de l'Évangile. L'Évangile devient une force, un appui. Il nous fait passer de la peur à la paix. La Semaine Sainte que nous vivons actuellement, nous offre à tous l'occasion de venir puiser à la source vive du salut. Les célébrations du triduum pascal nous font aller au cœur de la foi, à Jésus Christ mort et ressuscité. Allons à la source qui vient transfigurer notre vie. Puissions-nous tous dire un jour, comme Marcel : « Je n'ai de repos qu'en Dieu seul, mon salut vient de lui. » (Ps 61) - Amen. Abbé Guy Marzin.}}}
l'abbé Marcel Derrien (photo Tercelin)
Rappel des dates principales de la vie de l'abbé Marcel Derrien
Né le 5 février 1931 à Kérien (22).
Ordonné prêtre le 17 mars 1956.
1956 : prêtre instituteur à Callac (22).
1958 : professeur - Institution des sourds-muets à St-Brieuc.
1964 : vicaire à Rostrenen.
1974 : recteur à Grâces-Guingamp ; aum��nier du lycée public de Kernilien.
1977 : … et administrateur de la paroisse de Plouisy.
1984 : curé des paroisses de Bourbriac et St-Adrien.
1994 : curé de Rostrenen et Bonen.
1996 : au service de la paroisse de Bourbriac.
2002 : curé de la paroisse Saint-Briac de Bourbriac.
2005 : en retraite à Pabu.
Décédé au Cèdre le dimanche 25 mars 2018.
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Décès de l'abbé Derrien : kenavo, tad Marsel !
C'est le dimanche des Rameaux (25 mars 2018) qu'est décédé à 87 ans l'abbé Marcel Derrien. Ses obsèques ont été célébrées le mercredi 28 à la basilique Notre-Dame de Bon Secours de Guingamp, en présence de Monseigneur Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier. L'abbé Derrien, que tout le monde appelait par son prénom Marcel, était un enfant du pays. Grand amateur de foot, il était un ardent supporter d'En-Avant. Bon connaisseur de la langue bretonne, il avait œuvré dans le cadre de sa langue maternelle, célébrant des messes en breton, participant à l'édition des cantiques de la paroisse de Bourbriac, et prenant une part active à l'établissement de textes liturgiques dans cette même langue. Voici l'allocution prononcée par Mgr Moutel, suivie de l'homélie de l'abbé Guy Marzin, curé.
Mot d'accueil me Mgr Moutel pour les obsèques de l'abbé Marcel Derrien
Nous sommes venus nombreux pour manifester notre reconnaissance à l'abbé Marcel Derrien, mais pour dire surtout à Dieu notre action de grâce pour tous les dons reçus et notre espérance, car Dieu continue toujours ce qu'il a commencé, tout particulièrement dans la vie d'un bon serviteur.
L'abbé Marcel Derrien est né à Kerien, non loin de Bourbriac, le 5 février 1931. Il venait d'avoir 87 ans. Il a grandi à Pabu qu'il avait rejoint ces dernières années, à vos côtés, Monique sa sœur. Je me rappelle encore l'accueil si chaleureux, il n'y a pas si longtemps dans son Mobile home si bien aménagé et dans votre maison pour le repas.
Après son ordination presbytérale en 1956, il devient vicaire instituteur à Callac puis, de 1958 à 1964, professeur à l'Institut des sourds-muets à Saint-Brieuc. En 1964, il rejoint le service paroissial en étant vicaire à Rostrenen pendant 10 ans, puis recteur de Grâces et administrateur de Plouisy, pendant 10 années. De 1984 à 2005, il vit son ministère de pasteur à Bourbriac.
C'est en 2005 qu'il vient à Guingamp, depuis sa résidence de Pabu. Bien sûr c'est la retraite officielle mais en aucun cas l'arrêt pour les nombreux services qu'il continue de rendre à Guingamp et dans la région : célébration des eucharisties dominicales et des obsèques, présidence de nombreux pardons …
Finalement, s'il y a une ligne de force dans sa vie, c'est bien celle de la fidélité. Dans des contextes parfois difficiles pour l'Église, il vit en actes le oui qu'il a donné au Seigneur pour être prêtre et serviteur de tous. Nous avons bénéficié de cette même fidélité dans les amitiés qu'il a nouées. Plutôt joyeux et simple, il aimait être proches des gens et il conservait de nombreux liens avec ceux qu'il avait rencontrés dans son ministère.
Nous lui devons un engagement fort pour la culture bretonne. Il pratiquait bien sûr sa langue maternelle dans la liturgie de l'Église, comme ici pour la Saint Loup. Mais il apportait aussi son temps et son étude pour la publication de traductions liturgiques. Il faisait partie des quelques professeurs auprès de qui je pouvais vérifier la justesse des quelques phrases que j'ose prononcer en breton. J'ai eu la joie de l'accompagner une fois ou l'autre au stade du Roudourou pour soutenir son club de cœur l'En-Avant Guingamp ». Il était intarissable et connaisseur sur les parcours des joueurs ou les résultats espérés pour tel ou tel match.
Marcel, la partie n'est pas finie ! Merci de prendre place maintenant au rang des supporters de tous tes amis. Merci de nous soutenir dans l'amitié du Christ. Nous le suivons de plus près, cette semaine, et nous sommes sûrs, Marcel, qu'avec Lui et en Lui, vous avez déjà remporté la victoire, celle de la résurrection.
+ Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier
L'abbé Marcel Derrien
Homélie du père Guy Marzin
(Évangile : Marc 15, 33-34.37-39 ; 16, 1-6) Il y a trois mois, le 28 décembre dernier, je rendais visite à Marcel à l'EHPAD de Montbareil à St Brieuc. Il était fatigué mais communiquait très bien. Très vite, comme on le fait en visitant un convalescent, je lui demande : « Alors Marcel, comment vas-tu ? » La réponse a été pour moi révélatrice du personnage : « J'attends ! ». Tu attends d'aller à côté, au Cèdre, avec les confrères prêtres en retraite ? « Non, non, j'attends de passer sur l'autre rive, dans la Maison du Père. Je rêve de me coucher le soir et de me réveiller le lendemain matin dans les bras du Seigneur. Tu sais Guy, mon bonheur n'est plus ici maintenant, il est avec le Seigneur. Comme dit le psaume : « Je n'ai de repos qu'en Dieu seul, mon salut vient de lui. » (Ps 61)
En rentrant chez moi au presbytère de Guingamp, j'ai tout de suite noté ces belles paroles de Marcel. Ces paroles rejoignent très bien de passage de l'Évangile selon saint Marc que nous venons d'entendre. Jésus est mort sur une croix, il est ressuscité le premier jour de la semaine. Il dit aux quelques femmes venues au tombeau : « N'ayez pas peur, vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié ? Il est ressuscité ! » C'est là le cœur de la foi des chrétiens que nous célébrons durant cette semaine sainte. Après le vendredi saint il y a le jour de Pâques. C'est la foi de l'Église. C'était la foi de Marcel qui vient de nous quitter. Quand il me disait qu'il attendait de « passer sur l'autre rive, dans la Maison du Père », il ne disait pas autre chose que son espérance en Dieu, sa foi en la résurrection de Jésus Christ. C'est un beau signe donné à Marcel, et à tous ceux qui ont entendu l'annonce de sa mort dimanche matin, que de mourir le jour ou était célébré le dimanche des Rameaux et la Passion du Seigneur. Marcel est entré dans le sommeil de la mort le jour où l'Église faisait mémoire de la Passion de Jésus.
La foi qui animait la vie de Marcel a peut-être été un peu cachée par le style du personnage. Marcel avait ses limites comme chacun de nous. Il était imprévisible par moment. Il était plein d'humour. Mais derrière son style, il y avait la foi qui animait sa vie, il y avait son attachement à la personne de Jésus Christ. Chacun de nous peut se retrouver finalement dans ce que Marcel a vécu. Il y a ce que nous donnons à voir, notre manière de vivre, nos qualités et nos défauts… Mais le ressort de notre vie apparait plus difficilement. On ne distingue pas toujours ce qui irrigue la vie intérieure de quelqu'un. C'est parfois, dans la fragilité, dans la maladie, dans l'épreuve, que nous découvrons ce qui animait la vie d'un proche.
Pour les chrétiens, comme ce fut le cas pour Marcel, c'est dans la prière, la méditation de la Parole de Dieu, la célébration des sacrements, que nous sommes nourris, irrigués de la sève de l'Évangile. L'Évangile devient une force, un appui. Il nous fait passer de la peur à la paix. La Semaine Sainte que nous vivons actuellement, nous offre à tous l'occasion de venir puiser à la source vive du salut. Les célébrations du triduum pascal nous font aller au cœur de la foi, à Jésus Christ mort et ressuscité. Allons à la source qui vient transfigurer notre vie. Puissions-nous tous dire un jour, comme Marcel : « Je n'ai de repos qu'en Dieu seul, mon salut vient de lui. » (Ps 61) - Amen. Abbé Guy Marzin.}}}
l'abbé Marcel Derrien (photo Tercelin)
Rappel des dates principales de la vie de l'abbé Marcel Derrien
Né le 5 février 1931 à Kérien (22).
Ordonné prêtre le 17 mars 1956.
1956 : prêtre instituteur à Callac (22).
1958 : professeur - Institution des sourds-muets à St-Brieuc.
1964 : vicaire à Rostrenen.
1974 : recteur à Grâces-Guingamp ; aumônier du lycée public de Kernilien.
1977 : … et administrateur de la paroisse de Plouisy.
1984 : curé des paroisses de Bourbriac et St-Adrien.
1994 : curé de Rostrenen et Bonen.
1996 : au service de la paroisse de Bourbriac.
2002 : curé de la paroisse Saint-Briac de Bourbriac.
2005 : en retraite à Pabu.
Décédé au Cèdre le dimanche 25 mars 2018.
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L'Evangile du dimanche 25 mars 2018
25 mars– Dimanche des Rameaux et de la Passion – Ph 2, 6-11 ; Mc 14, 1 à 15, 47 Nous entendons, ce dimanche, le récit de la passion selon Saint Marc. L'évangéliste y montre l'infinie solitude de Jésus pendant tout le temps de la Passion, une solitude qui va grandissant depuis les heures au jardin des Oliviers, au long de la nuit d'interrogatoire, de torture et le chemin du calvaire jusqu'à cette plainte du psalmiste, que Jésus reprend : « Mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? ». Silencieux, il est seul face à ses bourreaux, abandonné de tous. Ses disciples, dont Marc a souligné souvent l'incompréhension tout au long de l'évangile, se sont dispersés, Judas l'a trahi et Pierre renié, La nature elle-même, plonge dans les ténèbres. Abandon des hommes et de la création. Marc veut-il signifier que la foi est au cœur de ce silence, où l'homme ne peut plus que se tourner vers Dieu ? Que Dieu qui ne répond pas est pourtant là en l'homme crucifié ? Nous entendons les mots du centurion païen : « Cet homme était vraiment le fils de Dieu ! ». Étonnante parole de foi ! Nous voici invités à redire cette parole et à demeurer, face à la croix, avec les femmes qui « regardaient de loin », dans le silence et l'amour compatissant.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 14,1-72.15,1-47
La fête de la Pâque et des pains sans levain allait avoir lieu deux jours après. Les grands prêtres et les scribes cherchaient comment arrêter Jésus par ruse, pour le faire mourir. Car ils se disaient : « Pas en pleine fête, pour éviter des troubles dans le peuple. » Jésus se trouvait à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux. Pendant qu'il était à table, une femme entra, avec un flacon d'albâtre contenant un parfum très pur et de grande valeur. Brisant le flacon, elle lui versa le parfum sur la tête. Or, de leur côté, quelques-uns s'indignaient : « À quoi bon gaspiller ce parfum ? On aurait pu, en effet, le vendre pour plus de trois cents pièces d'argent, que l'on aurait données aux pauvres. » Et ils la rudoyaient. Mais Jésus leur dit : « Laissez-la ! Pourquoi la tourmenter ? Il est beau, le geste qu'elle a fait envers moi. Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, et, quand vous le voulez, vous pouvez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m'aurez pas toujours. Ce qu'elle pouvait faire, elle l'a fait. D'avance elle a parfumé mon corps pour mon ensevelissement. Amen, je vous le dis : partout où l'Évangile sera proclamé – dans le monde entier –, on racontera, en souvenir d'elle, ce qu'elle vient de faire. » Judas Iscariote, l'un des Douze, alla trouver les grands prêtres pour leur livrer Jésus. À cette nouvelle, ils se réjouirent et promirent de lui donner de l'argent. Et Judas cherchait comment le livrer au moment favorable. Le premier jour de la fête des pains sans levain, où l'on immolait l'agneau pascal, les disciples de Jésus lui disent : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? » Il envoie deux de ses disciples en leur disant : « Allez à la ville ; un homme portant une cruche d'eau viendra à votre rencontre. Suivez-le, et là où il entrera, dites au propriétaire : “Le Maître te fait dire : Où est la salle où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?” Il vous indiquera, à l'étage, une grande pièce aménagée et prête pour un repas. Faites-y pour nous les préparatifs. » Les disciples partirent, allèrent à la ville ; ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque. Le soir venu, Jésus arrive avec les Douze. Pendant qu'ils étaient à table et mangeaient, Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : l'un de vous, qui mange avec moi, va me livrer. » Ils devinrent tout tristes et, l'un après l'autre, ils lui demandaient : « Serait-ce moi ? » Il leur dit : « C'est l'un des Douze, celui qui est en train de se servir avec moi dans le plat. Le Fils de l'homme s'en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l'homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu'il ne soit pas né, cet homme-là ! » Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit, le leur donna, et dit : « Prenez, ceci est mon corps. » Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, versé pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai, nouveau, dans le royaume de Dieu. » Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers. Jésus leur dit : « Vous allez tous être exposés à tomber, car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis seront dispersées. Mais, une fois ressuscité, je vous précéderai en Galilée. » Pierre lui dit alors : « Même si tous viennent à tomber, moi, je ne tomberai pas. » Jésus lui répond : « Amen, je te le dis : toi, aujourd'hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu m'auras renié trois fois. » Mais lui reprenait de plus belle : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous en disaient autant. Ils parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. » Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse. Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. » Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s'il était possible, cette heure s'éloigne de lui. Il disait : « Abba… Père, tout est possible pour toi. Éloigne de moi cette coupe. Cependant, non pas ce que moi, je veux, mais ce que toi, tu veux ! » Puis il revient et trouve les disciples endormis. Il dit à Pierre : « Simon, tu dors ! Tu n'as pas eu la force de veiller seulement une heure ? Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l'esprit est ardent, mais la chair est faible. » De nouveau, il s'éloigna et pria, en répétant les mêmes paroles. Et de nouveau, il vint près des disciples qu'il trouva endormis, car leurs yeux étaient alourdis de sommeil. Et eux ne savaient que lui répondre. Une troisième fois, il revient et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer. C'est fait ; l'heure est venue : voici que le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous ! Allons ! Voici qu'il est proche, celui qui me livre. » Jésus parlait encore quand Judas, l'un des Douze, arriva et avec lui une foule armée d'épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres, les scribes et les anciens. Or, celui qui le livrait leur avait donné un signe convenu : « Celui que j'embrasserai, c'est lui : arrêtez-le, et emmenez-le sous bonne garde. » À peine arrivé, Judas, s'approchant de Jésus, lui dit : « Rabbi ! » Et il l'embrassa. Les autres mirent la main sur lui et l'arrêtèrent. Or un de ceux qui étaient là tira son épée, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille. Alors Jésus leur déclara : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus vous saisir de moi, avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j'étais auprès de vous dans le Temple en train d'enseigner, et vous ne m'avez pas arrêté. Mais c'est pour que les Écritures s'accomplissent. » Les disciples l'abandonnèrent et s'enfuirent tous. Or, un jeune homme suivait Jésus ; il n'avait pour tout vêtement qu'un drap. On essaya de l'arrêter. Mais lui, lâchant le drap, s'enfuit tout nu. Ils emmenèrent Jésus chez le grand prêtre. Ils se rassemblèrent tous, les grands prêtres, les anciens et les scribes. Pierre avait suivi Jésus à distance, jusqu'à l'intérieur du palais du grand prêtre, et là, assis avec les gardes, il se chauffait près du feu. Les grands prêtres et tout le Conseil suprême cherchaient un témoignage contre Jésus pour le faire mettre à mort, et ils n'en trouvaient pas. De fait, beaucoup portaient de faux témoignages contre Jésus, et ces témoignages ne concordaient pas. Quelques-uns se levèrent pour porter contre lui ce faux témoignage : « Nous l'avons entendu dire : “Je détruirai ce sanctuaire fait de main d'homme, et en trois jours j'en rebâtirai un autre qui ne sera pas fait de main d'homme.” » Et même sur ce point, leurs témoignages n'étaient pas concordants. Alors s'étant levé, le grand prêtre, devant tous, interrogea Jésus : « Tu ne réponds rien ? Que dis-tu des témoignages qu'ils portent contre toi ? » Mais lui gardait le silence et ne répondait rien. Le grand prêtre l'interrogea de nouveau : « Es-tu le Christ, le Fils du Dieu béni ? » Jésus lui dit : « Je le suis. Et vous verrez le Fils de l'homme siéger à la droite du Tout-Puissant, et venir parmi les nuées du ciel. » Alors, le grand prêtre déchire ses vêtements et dit : « Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous avez entendu le blasphème. Qu'en pensez-vous ? » Tous prononcèrent qu'il méritait la mort. Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, couvrirent son visage d'un voile, et le giflèrent, en disant : « Fais le prophète ! » Et les gardes lui donnèrent des coups. Comme Pierre était en bas, dans la cour, arrive une des jeunes servantes du grand prêtre. Elle voit Pierre qui se chauffe, le dévisage et lui dit : « Toi aussi, tu étais avec Jésus de Nazareth ! » Pierre le nia : « Je ne sais pas, je ne comprends pas de quoi tu parles. » Puis il sortit dans le vestibule, au dehors. Alors un coq chanta. La servante, ayant vu Pierre, se mit de nouveau à dire à ceux qui se trouvaient là : « Celui-ci est l'un d'entre eux ! » De nouveau, Pierre le niait. Peu après, ceux qui se trouvaient là lui disaient à leur tour : « Sûrement tu es l'un d'entre eux ! D'ailleurs, tu es Galiléen. » Alors il se mit à protester violemment et à jurer : « Je ne connais pas cet homme dont vous parlez. » Et aussitôt, pour la seconde fois, un coq chanta. Alors Pierre se rappela cette parole que Jésus lui avait dite : « Avant que le coq chante deux fois, tu m'auras renié trois fois. » Et il fondit en larmes. Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l'emmenèrent et le livrèrent à Pilate. Celui-ci l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus répondit : « C'est toi-même qui le dis. » Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations. Pilate lui demanda à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu'ils portent contre toi. » Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné. À chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu'ils demandaient. Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu'ils avaient commis lors de l'émeute. La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu'il leur accordait d'habitude. Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? » Il se rendait bien compte que c'était par jalousie que les grands prêtres l'avaient livré. Ces derniers soulevèrent la foule pour qu'il leur relâche plutôt Barabbas. Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? », de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! » Pilate leur disait : « Qu'a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! » Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu'il soit crucifié. Les soldats l'emmenèrent à l'intérieur du palais, c'est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde, ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d'épines qu'ils ont tressée. Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! » Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s'agenouillaient pour lui rendre hommage. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau de pourpre, et lui remirent ses vêtements. Puis, de là, ils l'emmènent pour le crucifier, et ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d'Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs. Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha, ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire). Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n'en prit pas. Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part de chacun. C'était la troisième heure (c'est-à-dire : neuf heures du matin) lorsqu'on le crucifia. L'inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ». Avec lui ils crucifient deux bandits, l'un à sa droite, l'autre à sa gauche. […]
Les passants l'injuriaient en hochant la tête : ils disaient : « Hé ! toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, descends de la croix ! » De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux : « Il en a sauvé d'autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Qu'il descende maintenant de la croix, le Christ, le roi d'Israël ; alors nous verrons et nous croirons. » Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient. Quand arriva la sixième heure (c'est-à-dire : midi), l'obscurité se fit sur toute la terre jusqu'à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus cria d'une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » L'ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu'il appelle le prophète Élie ! » L'un d'eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d'un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! » Mais Jésus, poussant un grand cri, expira. Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu'en bas. Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! » Il y avait aussi des femmes, qui observaient de loin, et parmi elles, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques le Petit et de José, et Salomé, qui suivaient Jésus et le servaient quand il était en Galilée, et encore beaucoup d'autres, qui étaient montées avec lui à Jérusalem. Déjà il se faisait tard ; or, comme c'était le jour de la Préparation, qui précède le sabbat, Joseph d'Arimathie intervint. C'était un homme influent, membre du Conseil, et il attendait lui aussi le règne de Dieu. Il eut l'audace d'aller chez Pilate pour demander le corps de Jésus. Pilate s'étonna qu'il soit déjà mort ; il fit appeler le centurion, et l'interrogea pour savoir si Jésus était mort depuis longtemps. Sur le rapport du centurion, il permit à Joseph de prendre le corps. Alors Joseph acheta un linceul, il descendit Jésus de la croix, l'enveloppa dans le linceul et le déposa dans un tombeau qui était creusé dans le roc. Puis il roula une pierre contre l'entrée du tombeau. Or, Marie Madeleine et Marie, mère de José, observaient l'endroit où on l'avait mis.
Voir en ligne : Dimanche dans la ville
Illustration : Jardinier de Dieu
via Communauté des paroisses du Littoral Ouest https://ift.tt/2HZ95DI
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Le triduum pascal à Bourbriac : dans la joie du Ressuscité !
Un petit compte-rendu des célébrations de la Semaine Sainte dans la paroisse de Bourbriac.
Sommaire
Vendredi saint : tout converge
Samedi saint : la Vie s'est
C'est le père Pierre de Couëssin qui a présidé aux offices de la Semaine Sainte (du dimanche des Rameaux au dimanche de Pâques), asssisté du diacre Jef Philippe et, les deux dimanches, de l'abbé Bertrand Bonniec. Le Jeudi saint, c'est à l'église de Bourbriac qu'a eu lieu la messe, puis l'église de Saint-Péver accueillait la célébration de la Croix (Vendredi saint). Enfin, à Pont-Melvez, la veillée pascale du Samedi saint a permis à une belle assistance d'accueillir la joie de la Résurrection du Christ, à nouveau célébrée à Bourbriac le dimanche.
Samedi saint à Pont-Melvez : le père De Couëssin allume le feu.
Notons qu'à Pont-Melvez, dans le chœur récemment rénové par la municipalité, avait lieu la première célébration au nouvel autel, nanti d'une nappe neuve due aux talents de trois femmes (Jeannine, Irène, Yvette) extérieures à la paroisse mais qui y comptent quelques ami(e)s. Nous aurons l'occasion d'en reparler.
Le nouvel autel de Pont-Melvez et ses fleurs
Nouvel autel de Pont-Melvez et sa nappe brodée
Voici quelques extraits des homélies du Vendredi et du Samedi saints.
Vendredi saint : tout converge vers la Résurrection…
Si tout s'arrêtait au tombeau, le Vendredi Saint ne serait là que pour nous démoraliser. Il n'en est pas ainsi : la Croix mène à la Résurrection, le Vendredi Saint est l'obscurité qui attend, qui espère et qui annonce l'aube de Pâques. Il s'agit bien sûr d'un jour de tristesse, de jeûne et de méditation sur la signification de cette mort : le Christ Jésus, assimilé au Serviteur souffrant dont parle le prophète Isaïe, a vécu notre vie d'homme, lui qui est le Fils de Dieu. Il l'a vécue jusqu'au bout, car sa mission était de faire connaître l'amour du Père, amour inconditionnel, qui le fait donner sa vie pour les pécheurs que nous sommes. Comme le dit saint Paul : « Avançons-nous donc avec pleine assurance vers le Dieu tout-puissant qui fait grâce, pour obtenir miséricorde et recevoir, en temps voulu, la grâce de son secours ». La mort de Jésus sur la croix signifie sa proximité avec toutes les souffrances humaines. […] Jésus accepte son épreuve, il meurt sur la croix, mais bientôt le tombeau vide va provoquer notre foi. Jésus mourant dit : « j'ai soif ». Il a soif de notre foi, de notre espérance, de notre amour. Le Vendredi saint, le prêtre ne célèbre pas l'eucharistie, même si nous pouvons communier aux hosties consacrées hier. Pourtant, le Vendredi saint est centré sur l'eucharistie, offrande du Fils au Père, Christ réellement présent dans son Église ici rassemblée : un cantique dit justement : « Là où est l'Église, là est l'Eucharistie. » Tous les sacrements ont leur source dans la personne du Christ Jésus, le Sauveur crucifié […]
Samedi saint : la Vie s'est manifestée !
Quelques pistes de réflexion pour entrer dans le mystère de cette veillée pascale. D'abord : la Vie ! Elle éclate dans le récit de la Création, récit symbolique dont le message est simple : Dieu est créateur ; par sa Parole il a fait naître la nature, l'a ordonnée, lui a donné sa place dans le cosmos. Par sa parole il a créé l'être humain, homme et femme, à son image, c'est-à-dire capables à leur tour de créer, d'agir sur la création, et capables d'aimer. Et « Dieu vit que tout cela était bon » ! Réjouissons-nous d'avoir notre place dans cet amour ! La vie, encore, avec le Livre de l'Exode, la vie qui triomphe dans un contexte de mort. Autrefois, l'eau symbolisait les forces obscures de la mort. La victoire sur les eaux est victoire sur la mort, après quoi le peuple peut vivre libre, même si des épreuves l'attendent au désert. La vie, à nouveau, dans le livre d'Ézéchiel : Dieu vient purifier son peuple qui s'était tourné vers les idoles. Il veut leur donner un cœur de chair à la place de leur cœur de pierre, leur donner vie par son Esprit. Une vie où l'amour aura toute sa place. Saint Paul aussi célèbre cette vie qui est don de Dieu, en précisant que, victoire sur la mort et sur le péché, la résurrection de Jésus est le germe et la promesse de la nôtre. Dieu nous a créés pour la vie ! « C'est pour Dieu qu'il est vivant », dit saint Paul, et il ajoute en s'adressant à nous : « vous aussi, pensez que vous êtes morts au péché, et vivants pour Dieu en Jésus Christ ». La vie, enfin, dans ce passage de l'évangile de Matthieu. Le tombeau vide, la mort vaincue, expulsée par le Ressuscité du jour de Pâques. Le tombeau vide, et le Christ Jésus qui nous donne rendez-vous, qui précède son Église dans tout pays qui ne le connaît pas encore. Partager la vie de Dieu, c'est, selon la devise de notre synode, choisir l'Espérance. Espérance de vivre un jour pleinement de la vie même du Christ, par l'Esprit saint, dans le Père, espérance que dans cette vie de Pâques où tout se recrée nous rejoindrons celles et ceux qui nous sont chers, qui nous ont précédés ici-bas. Comme l'écrit saint Augustin : « tu nous a faits pour Toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu'il ne repose en Toi ». Seigneur de la Vie, donne-nous de vivre en ton amour, et de toujours défendre cette vie que tu donnes. Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité, Alleluia ! Un grand merci à celles et ceux qui se sont rendus disponibles pour nettoyer les églises, les fleurir avec délicatesse, préparer en équipes les diverses cérémonies, tout ranger ensuite (eh oui !), les animer par les chants et les lectures.}}} Photos : Gilbert, Jef
via Paroisse de Bourbriac-St-Briac http://ift.tt/2oE5uE5
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