#bibliothécaire jeunesse
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Les rayons de soleil qui caressent la peau, les premiers arbres en fleurs, les jours qui rallongent…
Vous aussi vous attendez le printemps avec impatience ?
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Hey ! Vous êtes de plus en plus nombreux à me lire ici ! Merci beaucoup pour votre confiance et bienvenue à tous les nouveaux lecteurs ♡
Je vous dis à très vite avec une nouvelle aventure de Bulle !
— Minikim
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Dites, si je voulais postuler dans une médiatheque comme assistante bibliothécaire section jeunesse, je devrais mettre quoi dans la lettre de motivation ? 👀
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comme on n'a plus de bibliothécaire jeunesse pour l'instant j'ai repris ses missions et vraiment je pète un boulon avec les écoles, je devais organiser une réunion donc j'ai envoyé un doodle, même pas la moitié des gens ont répondu, j'ai envoyé un courrier avec la date choisie, aucune réponse, et là la réu est cet aprem alors j'ai renvoyé un mail ce matin pour dire "n'oubliez pas la réunion :)" et les écoles me disent "ah oui on peut pas venir lol dsl" VOUS POUVIEZ PAS LE DIRE AVANT
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https://www.rtl.fr/programmes/lis-moi-une-histoire
Une immense bibliothèque audio de livres jeunesse racontés par leurs auteurs et autrices, leurs illustrateurs et illustratrices et aussi par des bibliothécaires de la France entière !
Des histoires tendres et bienveillantes comme « Maman ours » de Ryan T.Higgins, des récits d’aventures avec « Cheval têtu » de Fred Bernard ou encore « Le conte du poisson » de Jacques Salomé sont à écouter en podcast pour découvrir toute la diversité et la richesse de la littérature pour enfant.
Bibliothèque des Côtes d'Armor
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Un amour de jeunesse / Eine Jugendliebe
// von Maria Giovanna Tassinari // Un amour de jeunesse Hier, j’ai emprunté à la bibliothèque de philologie une copie de L’étranger, d’Albert Camus. Je l’ai lu pour la première fois à l’âge de quinze ou seize ans. Maintenant, je voulais le relire pour préparer un entretien avec un étudiant. A l’accueil, lorsque la bibliothécaire ouvre le bouquin à la dernière page pour scanner le code, mon regard tombe sur les dates des emprunts, celles qu’on apposait avec un tampon : il y en a au moins une quarantaine, en bleu et en rouge, la première est le 6 octobre 1978, la dernière le 9 juin 1998. Depuis 1998 la bibliothèque a un système numérique pour enregistrer les prêts. Plus tard, en sortant de chez moi pour aller au yoga, j’ai toujours le bouquin dans mon sac à dos. Dans le bus, j’ai une demie heure de trajet. Je sors le livre et je commence à lire. « Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. » Je suis Mersault jusqu’à l’asile, où il veille sa mère. Jusqu’à l’enterrement, sous un soleil éblouissant. Je l’accompagne quand il rentre à Alger, j’assiste à son dimanche, à la rencontre avec Marie à la mer, à ses caresses timides… Du coup, je me retrouve catapultée dans le présent : c’est mon arrêt, je dois descendre. Plongée dans la lecture, bercée par les phrases, absorbée par les images, je ne m’en suis presque pas aperçue. A la bibliothèque, hier, en cherchant le bouquin dans les étagères, justes à côté j’ai aperçu Le mythe de Sisyphe. Je n’ai pas résisté, je l’ai emprunté. C’est comme ça, avec les amours de jeunesse… Eine Jugendliebe Gestern habe ich mir in der Philologie-Bibliothek eine Kopie von L’étranger (Der Fremde) von Albert Camus ausgeliehen. Ich habe das Buch zum ersten Mal im Alter von fünfzehn oder sechzehn Jahren gelesen. Jetzt wollte ich es erneut lesen, um mich auf ein Gespräch mit einem Studenten vorzubereiten. An der Ausleihe, als die Bibliothekarin das Buch auf der letzten Seite öffnet, um den Code zu scannen, fällt mein Blick auf die Ausleihdaten, die mit einem Stempel eingetragen sind: Es gibt mindestens vierzig, in Blau und Rot. Der erste ist vomr 6. Oktober 1978, der letzte vom 9. Juni 1998. Seit 1998 hat die Bibliothek ein digitales System für die Ausleihe. Später, als ich aus dem Haus gehe, um zu einer Verabredung zu fahren, habe ich das Buch in meinem Rucksack. Im Bus habe ich eine halbe Stunde Fahrtzeit. Ich nehme das Buch heraus und fange an zu lesen. «Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas.» Ich begleite Mersault bis zur Anstalt, wo er seine verstorbene Mutter bewacht. Bis zur Beerdigung, unter dem blendenden Sonnenschein. Ich begleite ihn, als er nach Algier zurückkehrt, ich bin Zeuge seines Sonntags, seiner Begegnung mit Marie am Meer, seiner zarten Liebkosungen ... Plötzlich finde ich mich im Hier und Jetzt wieder: Das ist meine Haltestelle, ich muss aussteigen. Vertieft in die Lektüre, gewiegt von den Sätzen, absorbiert von den Bildern, habe ich nichts um mich herum bemerkt. In der Bibliothek, beim Suchen des Buches in den Regalen, habe ich gleich daneben Le mythe de Sisyphe (Der Mythos des Sisyphos) gesehen. Ich konnte nicht widerstehen, ich habe es ebenfalls ausgeliehen. So ist das eben mit den Jugendlieben ... Der Verlag Akademie der Abenteuer wurde Ende 2020 gegründet, um in diesem Kinderbücher neu aufzulegen und Bücher in die Welt zu bringen, die es sonst vielleicht nicht gegeben hätte. Seitdem sind über 50 Bücher von mehr als 20 Autorinnen und Autoren aus vielen Teilen der Welt erschienen – und die Reise geht weiter. Alle Bücher des Verlags lassen sich finden im Überblick. Maria Giovanna Tassinari leitet das Selbstlernzentrum am Sprachenzentrum der Freien Universität Berlin. Ihre Forschungsinteressen sind Autonomie von Lernenden und Lehrenden, Sprachlernberatung, Emotionen und Gefühle in Fremdsprachenlern- und lehrprozesse sowie in Beratungsprozessen.Sie ist im wissenschaftlichen Board des Research Institute for Autonomy in Language Education, sowie Mitglied von Learner Autonomy Special Interest Group vom IATEFL und Autonomy Focus Group von Cercles.Neben ihren wissenschaftlichen Publikationen hat sie auch einen privaten Blog. https://www.sprachenzentrum.fu-berlin.de/slz/index.htmlhttps://lasig.iatefl.org/ Lesen Sie den ganzen Artikel
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Rêve de Sam à Jarrie
Une petite quarantaine de personnes s'est déplacée à la bibliothèque pour assister à la projection de : "Le rêve de Sam et autres courts". Des parents et grand-parents accompagnaient des enfants âgés entre 4 et 8 ans et même si cette séance s'adressaient aux plus jeunes, tous, enfants et adultes, ont apprécié la diversité des films d'animation présentés : diversité des dessins, des histoires, des émotions ressenties au service d'une même thématique : la réalisation d'un rêve. C'est pourquoi à la question "quel court métrage as-tu (avez-vous) préféré " nous avons reçu en retour une belle diversité de réponses !
Caroline Rubino
Bibliothécaire Jeunesse à Jarrie
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Giacomo G. Casanova - Histoire de J. Casanova de Seingalt vénitien, écrite par lui-même à Dux, en Bohème (tome 1 livre 1)
Giacomo G. Casanova - Histoire de J. Casanova de Seingalt vénitien, écrite par lui-même à Dux, en Bohème (tome 1 livre 1): En 1789, Casanova le séducteur, devenu vieux, malade et isolé, n’éveille plus l’intérêt des femmes. Bibliothécaire du comte de Waldstein à Dux, son emploi est une sinécure. Il y vivra ses treize dernières années où il se consolera en écrivant ses exploits de jeunesse. Ces souvenirs, écrits dans un français classique au style pimenté de réminiscences italiennes, deviendront un fascinant classique de la littérature, monument érotique et témoignage de son époque, « la véritable encyclopédie du 18e siècle» considère Blaise Cendrars. Sans regrets, ni conscience : «sans ménagement moral, sans édulcorant poétique, sans chamarrure philosophique, tout objectivement», ce récit relate sa vie «telle qu’elle fut: passionnée, dangereuse, avec des périodes de gueuserie, outrancière, amusante, vulgaire, insolente, effrontée, friponne, mais toujours pleine de ressort et d’imprévu». S’il nous narre sa vie, c’est «non pas par ambition littéraire ou vantardise dogmatique, par repentir ou par une rage de confession tournant à l’exhibitionnisme, comme un vétéran, à une table d’auberge, la pipe à la bouche, régale ses auditeurs sans préjugés de quelques aventures salées et même poivrées» écrit Stefan Zweig (Trois poètes de leur vie). Cette vie d’aventurier hédoniste est aussi celle d’un machiste pour qui les femmes sont un objet de plaisir malgré sa séduction et sa complicité: «Dans l’examen de la beauté d’une femme, la première chose que j’écarte sont les jambes », écrit-il. C’est parfois révoltant et difficile à lire. Nous fallait-il le publier ? Oui, car c’est une œuvre majeure de la littérature française et la censure n’est pas notre propos: notre volonté est la mise à disposition de la culture à tous et toutes. Ce premier tome relate l’enfance, l’éducation puis les premières années d’adulte de ce fils de comédien, mis en pension, élevé par sa grand-mère, destiné à la prêtrise mais expulsé du séminaire pour ses intrigues amoureuses, et mis en prison… ne racontons pas d’avantage cette histoire à découvrir, «récit bigarré, qui mêle la confidence, l’épopée et l’analyse ». (Jean M. Goulemot, introduction à l’Histoire de ma vie de Casanova, 2014.) (source de cette présentation: Wikipédia, Aurélie Dépraz, 30.11.2021) Téléchargements : ePUB - PDF - PDF (Petits Écrans) - Kindle-MOBI - HTML - DOC/ODT Read the full article
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Une place pour les femmes et les enfants: L’émergence de la bibliothèque jeunesse au Québec [Présentation à l’ACFAS 2021]
Lors du colloque 305 – Dans un monde d’hommes : femmes, archives et histoire de l’imprimé au Québec, à l’ACFAS 2021, j’ai présenté une communication, le 06 avril 2021, intitulée « Une place pour les femmes et les enfants : L’émergence de la bibliothèque jeunesse au Québec ». Le support de présentation de cette communication est accessible par ce lien.
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#bibliothèque#bibliothèque publique#bibliothèque publique québécoise#bibliothécaires#bibliothéconomie jeunesse#femmes#histoire de la bibliothéconomie#histoire des femmes#lecture publique
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents
C’est assez drôle. Je n’avais pas prévu que ma première critique de Tara Duncan coïnciderait avec la (ou l’une des ?) seule(s) fois où un récap de toute la série se trouve en début de tome. C’est assez bien fait, ça va me permettre de faire une intro et du livre, et de ce blog.
Alors, commençons par le commencement.
Qui je suis ?
Une bibliothécaire jeunesse. J’ai beaucoup lu de livres jeunesse dans ma vie, mais je suis loin d’avoir fait tout le tour de ce qui existe, surtout du côté des « grands classiques ». Ce blog me servira à parler de mes lectures (plus ou moins longuement, on verra si j’ai la motivation).
C’est quoi, Tara Duncan ?
Ouh là. Difficile de résumer 9 tomes d’une saga fantastique ado en quelques lignes. Surtout que, n’étant pas une Taraddict (= une fan de Tara Duncan) je ne connais pas assez bien l’univers pour le résumer simplement. C’est pour ça que je vais, sans aucune honte, copier-coller l’intégralité du résumé des tomes 1 à 9 ! Vous pouvez le trouver à la fin de ce post.
Donc… tu lis Tara Duncan sans connaître l’univers ?
Ta, ta, ta (ra Duncan (lolxdmdrjppjuimor)), me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. J’ai bien lu les tomes 1 à 9, je ne me permettrais pas de faire une critique si j’avais 0 connaissances sur l’univers. Mais disons que j’ai lu ces neuf tomes… cette année. On est en septembre, donc ça fait plusieurs paquets de 400 pages avalés en un peu moins de 9 mois. Autant dire que je n’ai pas la mémoire d’un passionné de la saga qui l’aurait dévorée et redévorée avec joie. Si on me faisait un quiz général dessus, je pense que je saurais répondre aux questions, mais si ça devient pointu, je risque d’avoir du mal.
Tiens, pour exemple, je viens d’en faire un nommé « Avez-vous attrapé le virus Tara Duncan ? » (disponible ici : https://www.quizz.biz/quizz-73200.html), et apparemment, avec mes 64 % de bonnes réponses, je suis "Bien mais pas top". i ça aide qui que ce soit à situer.
Bref, tout ça pour dire que oui, j’ai lu les tomes et que pour autant, non, la série ne me tient pas à cœur, loin s’en faut. Je vais d’ailleurs évoquer tout de suite la personne m’ayant inspiré ce Hateread : Patricklemorse, qui avait fait une critique détaillée de tout le tome 9 sur Deviantart – je vous encourage à la lire si vous ne l’avez pas déjà fait, elle est très fun.
Contrairement à Plm, je ne suis donc pas une fan de la série ayant connu un sentiment de « trahison » et de « déception » au fil de la lecture. J’ai commencé par curiosité, après la lecture de la critique de Plm, et aussi par envie de consommer l’équivalent à l’écrit d’un navet. Donc je n’ai jamais eu une haute opinion de la saga en premier lieu, ni une joie réelle à la lire.
Ce qui m’amène au point suivant :
Qu’est-ce que tu vas faire ? Cracher sur la série, ses fans et l’autrice ?
Non. Je n’aime pas Tara Duncan, j’ai commencé la série avec une vision biaisée, et alors que rien ne m’oblige à partager mon opinion (majoritairement négative), je compte le faire et ne pas mâcher mes mots. La littérature est quelque chose d’important pour moi, et j’ai beaucoup, beaucoup de choses à dire sur la façon dont la série utilise ses personnages et présente ses événements et actions. Je compte essayer de donner de temps en temps un avis plus développé que des insultes en majuscule, mais « Hateread », soit « Lecture haineuse », est un terme approprié pour définir ce que je vais faire.
Mais, qu’on soit bien clairs : je respecte les fans de Tara Duncan. Je respecte aussi madame Sophie Audoin-Mamikonian, autrice de la série (que je vais, comme Plm, appeler « Madame S.A.M » à partir de maintenant). Je ne la connais pas particulièrement, mais ce que je vais critiquer ici est un produit final, voire éventuellement des idées relayées dans son texte, pas son identité ni sa personne, et encore moins l’identité et la personne des lecteurs. Si vous aimez Tara Duncan, c’est très bien. Vous ne devriez laisser personne vous faire penser que c’est la honte ou quoi que ce soit. L’univers peut inspirer, passionner, divertir et je comprends complètement qu’on s’attache aux personnages. Du haut de mon mini blog à peine commencé, je n’ai rien à dire sur votre passion pour les bouquins de cette saga ; gardez la fierté de tout ce qui vous rend heureux(ses) tant que ça ne fait de mal à personne.
Il s’avère juste que je suis une grande fan de littérature et que je consomme beaucoup de bouquins, sur lesquels j’ai du recul (que personne n’est tenu d’avoir), et que la lecture de Tara Duncan m’intéresse pour ce qui est d’articuler les défauts d’une saga que je juge mal écrite.
Dernier point : comme je l’ai dit, je ne connais pas les livres par cœur, et je vais lire le tome 10 au fur et à mesure, ce qui veut dire que je ne connais pas encore la fin. Si quelqu’un tombe sur cette critique et voit que je me trompe sur des éléments des tomes passés, ou souhaite même répondre, je lea prierais simplement :
1) De ne pas me spoiler ce tome ni la suite. Émotionnellement parlant, je doute que ça me déchire particulièrement le cœur vu que je suis pas investie, mais je pense qu’il vaut mieux que je garde intact l’effet des révélations qu’il pourrait y avoir, pour avoir une vraie expérience de « première lecture ».
2) De rester respectueux(se). Comme je l’ai dit, si je ne respecte pas le texte, je respecte les personnes qui le consomment et l’ont produit, et j’aimerais bien que ce soit réciproque.
Autre chose : en plus d’utiliser le même diminutif pour l’autrice que l’a fait Plm, je vais aussi reprendre sa technique de mettre les extraits du tome en italiques. Ça marchait bien pour distinguer les extraits de ses paroles.
Bien, après ce très gros préambule, attaquons avec le résumé, sur lequel je n’ai pas grand-chose à dire mais quand même un peu.
Déjà, madame S.A.M évoque le fait que ses lecteurs s’impatientent des délais de parution :
« Bref, je reçois souvent des mails ou des Mp sur mon Facebook perso : […] qui me disent : « Bon, vu que t’es super-longue pour écrire un livre (un an entre chaque tome qui sort fidèlement vers le 20 septembre chaque année, franchement, vous exagérez un peu quand même) faut que tu nous rappelles ce qui s’est passé avant...»
Pour le coup, je ne peux qu’être d’accord avec notre chère autrice à tête blonde. Pratiquement chaque tome fait plus de 400 pages, vous vous rendez compte de l’enfer que c’est d’être aussi productif en terme d’écriture ? Les brouillons, les première, deuxième, troisième version, les corrections des éditeurs ?? UN livre par an ? Sans compter que la chère dame est mère de deux filles, de ce que j’ai compris. Je crois qu’à sa place, je pleurerais.
Tu m’étonnes que les bouquins sont aussi moisis.
Le résumé commence ensuite.
« Dans le tome 1, Tara pense, parce qu’elle est capable de soulever les objets par la pensée, qu’elle est une sorte de professeur Xavier X-men, avec plus de cheveux et moins de roues »
…
Bienvenu, ce genre de blague, quand on sait comment elle a traité la question du handicap de Tara dans les, ahem, DEUX TOMES JUSTE AVANT ?
Non, sérieusement, je sais que cette saga a vocation à faire de l’« humour » et que ceci peut passer pour une blague innocente, voire un peu absurde, auprès d’un jeune lectorat que je ne suis pas, mais ça fait quand même vachement tacle gratuit. Enfin bon. Je suis sûre que des concernés en parleront mieux que moi et jugeront mieux que moi si c’est de mauvais goût ou pas, je vais éviter de prendre de leur espace d’expression. Les coms sont là pour ça.
Ah oui, et Xmen c’est le nom de famille de Charles Xavier maintenant. Après tout, on sait tous ce que sont les stilettos de douze, par contre demander à des ados des années 2010 de situer les X-Men, faut pas exagérer /sarcasme.
« Sauf que pas du tout, elle est une sortcelière, Celle-qui-sait-lier les sorts, ce qu’entre nous elle trouve quelque peu ringard. »
Ooooouh, ça y est ça commence. Je sais, c’est probablement encore de l’humour, mais ce genre de commentaire me soûle. C’est sûr que quand on est ado, qu’on pensait notre monde normal et qu’on découvre qu’en fait, il existe une autre société maîtrisant la magie, on s’ennuie. On trouve ça désuet. Réaction logique. Aucune question, aucune fascination, aucune excitation aucune curiosité, non ! On se fait CHIER !
Je ne sais pas, même moi, qui ne suis pas la plus grande fan des dragons dans les histoires, je serais absolument fascinée d’en voir en vrai ! À sa place, depuis les nouvelles espèces jusqu’aux nouveaux aliments, faune et flore, je serais subjuguée, on ne me verrait plus pendant une semaine tant j’aurais envie de tout explorer ! Mais bon. Admettons, les livres se revendiquent plus sur le thème de l’humour que sur celui de la magie, et de plus, Tara n’aime pas la magie, donc ce n’est pas absurde qu’elle n’ait pas plus de curiosité que ça face à tout ce qui l’entoure. Mais dans ce cas, pourquoi ne pas pousser l’exploration de son conflit avec la magie ? Pourquoi est-ce qu’au début de l’histoire, Tara a l’air à cloche pieds entre découverte ahurie de l’univers et trouver celui-ci dépassé et blasant ?? Elle a TREIZE ANS, nom de Dieu !
En fait, je vais faire un aparté, parce que c’est un premier sujet intéressant, mine de rien. Parce que je comprends d’où ça vient. Ce petit « Lol Tara trouve ça ringard ! » témoigne un peu de la perte de l’émerveillement qu’on vit de nos jours. Ça devient difficile d’être enchanté par la beauté et la magie, passé l’âge de l’enfance, avec toutes les critiques cyniques et pas forcément pertinentes qui fleurissent sur les mondes imaginaires. Il n’y a qu’à voir les désastres des remakes Disney en live-action, qui prennent trop à cœur les top 10 crétins sur YouTube, à base de « Ça n’a pas de sens de punir le prince dans La Belle et la Bête, il avait que onze ans !! ». Et croyez-moi, j’aurais eu moins de mal avec Tara Duncan si l’héroïne avait été au moins investie dans l’univers magique qu’elle découvre, sur le long terme ; mais ce n’est souvent pas le cas. Par exemple, dans le tome 9, Tara risque sa peau en affrontant la Reine Noire, son double maléfique créé à partir d’une infection à la magie démoniaque. C’est donc une situation qui pourrait soulever beaucoup de thèmes : la peur de faire du mal aux autres, la peur d’être une mauvaise personne, l’impuissance de voir un genre de reflet de soi-même commettre des choses atroces sans pouvoir l’en empêcher, la crise identitaire. Même ses amis, le magicgang, pourraient avoir beaucoup de réactions face à ce genre de problème : peur de Tara, méfiance, rejet. Est-ce que tout ça est abordé ? Que nenni ! La Reine Noire est-elle au moins effrayante ? Haha, tu DÉCONNES ? Non, la Reine Noire est ridicule. D’ailleurs je vais l’appeler Dark Tara à partir de maintenant parce que j’ai pas vraiment de respect pour elle.
Dark Tara, donc, est plus occupée à faire de longs monologues expliquant ses intentions plutôt qu’à les mettre en application. Et la narration explique que Tara et sa troupe (qui un coup la redoutent, un coup la traitent comme quantité négligeable), trouvent « le monologue cliché du méchant » parfaitement dépassé et l’utilisent à leur avantage. Donc… Dark Tara est à la fois bête comme ses pieds et pleine d’une intelligence cruelle (où, quand, comment a-t-elle été intelligente, mystère, mais la narration veut vous assurer qu’elle l’est), et également à la fois menaçante et ridicule. Non seulement ça, mais en plus, madame S.A.M fait prétendre à ses héros qu’un coup ils ont sa situation bien en main, un coup ils sont dépassés parce que Dark Tara est trop forte. Tout ça saupoudré d’une dose de considération sur « tous les méchants font des monologues clichés qui aident les héros à s’en sortir ».
Venant d’un ou une auteurice maîtrisant mieux les codes du métalittéraire, ça pourrait être bien écrit, mais je jure que le résultat fait plus pitié qu’autre chose. Cette écriture, on dirait les tentatives d’un enfant fier de son intelligence qui veut absolument que tout le monde sache qu’il ne croit plus au Père Noël. Sauf qu’ici, le Père Noël, ce sont les codes de la littérature fantasy.
Cool.
« Cela empire lorsqu’un type masqué super-louche, un certain Magister, qui a dû mal digérer ses cours de latin à l’école, essaye de la kidnapper »
Okay j’avoue j’ai soufflé du nez avec amusement.
Je n’ai rien à dire sur le reste du résumé, donc je laisse les non-initiés le lire ci-dessous ! Beaucoup de personnages sont évoqués dedans (et bordel, j’ai beaucoup de choses à dire sur certains d’entre eux), mais ça attendra leur apparition dans le livre.
À la prochaine dans le Hateread du prologue !
Résumé intégral des épisodes précédents
1 : Les Sortceliers
Dans le tome 1, Tara pense, parce qu’elle est capable de soulever les objets par la pensée, qu’elle est une sorte de professeur Xavier X-men, avec plus de cheveux et moins de roues. Sauf que pas du tout, elle est une sortcelière, Celle-qui-sait-lier les sorts, ce qu’entre nous elle trouve quelque peu ringard. Elle découvre que sa mère est prisonnière sur une planète improbable où vivent des dragons et des licornes, ce qu’elle trouve encore plus difficile à croire, et que son chien est en réalité son arrière-grand-père.
Dit comme ça, j’admets que ça fait un peu bizarre.
Cela empire lorsqu’un type masqué super-louche, un certain Magister, qui a dû mal digérer ses cours de latin à l’école, essaye de la kidnapper. Tara part sur AutreMonde, où elle se fait des amis étonnants, comme Robin le très beauuuu demi-elfe, Caliban, le Voleur Patenté, Gloria, la Bête du Lancovit, Maître Chem, l’énorme dragon bleu et argent, Fafnir la naine rousse guerrière, et quelques ennemis farouches comme Maître Dragosh le vampyr, Angelica Brandaud, la sortcelière ambitieuse, ou Salatar, la chimère à tête de lion et Premier ministre du Lancovit.
Infectée par un démon, soignée par les Omoisiens, capturée par Magister, Tara parvient à délivrer sa mère et à déjouer les plans maléfiques du maître des sangraves. Sauf qu’en même temps elle apprend qu’elle est l’Héritière d’un immense empire et la clef de l’invasion des démons des limbes, grâce aux objets démoniaques qu’elle est la seule, avec Lisbeth, l’Impératrice d’Omois, à pouvoir approcher...
2 : Le Livre Interdit
Cal est accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis. Bien à contrecœur, Tara repart sur AutreMonde afin de découvrir qui accuse son ami et pourquoi. Les gnomes bleus délivrent Cal (qui ne leur a rien demandé hein !), en faisant ainsi de lui un fugitif aux yeux d’Omois (ce qui est une très mauvaise idée), afin qu’il les aide contre un monstrueux sortcelier qui les tient en esclavage.
Tara et ses amis n’ont d’autre solution que d’affronter ce sortcelier, car les gnomes bleus ont infecté Cal avec un T’sil, un ver mortel du désert. Ils n’ont que quelques jours pour le sauver. Une fois le sortcelier vaincu, grâce à Fafnir, ils partent pour les limbes grâce au Livre Interdit, afin d’innocenter Cal.
Ce faisant, ils invoquent involontairement le fantôme du père de Tara, mais celui-ci ne peut rester avec sa fille, sous peine de déclencher la guerre avec les puissants démons. Une fois rentrés sur AutreMonde, Tara et ses amis doivent affronter une terrifiante menace.
En essayant de se débarrasser de « la maudite magie » (les nains ont la magie en horreur) Fafnir devient toute rouge. Non, non, pas de colère, mais parce que sa peau devient pourpre car elle a involontairement délivré le Ravageur d’Âme qui conquiert toute la planète en quelques jours, en infectant les sortceliers et autres peuples.
Tara se transforme en dragon et, en s’alliant avec Magister, parvient à vaincre le Ravageur d’Âme. Une fois le Ravageur vaincu, elle abat Magister qui disparaît dans les Limbes démoniaques. Elle pense (en fait, elle espère très fort !) qu’il est mort. Mais entre-temps, l’Impératrice d’Omois qui ne peut avoir d’enfant a découvert que Tara était son héritière et exige qu’elle vienne définitivement vivre sur AutreMonde.
Si Tara refuse, elle détruira la Terre.
3 : Le Sceptre Maudit
Tara est amnésique. Après avoir affronté les armées d’Omois afin de garder son libre arbitre, elle s’est rendu compte qu’elle ne pourrait pas tuer d’innocents soldats juste pour rester sur Terre, et accepte de vivre sur AutreMonde. Mais elle fait une overdose de magie, tant son pouvoir devient de plus en plus puissant et incontrôlable. Une fois sortie de son amnésie, elle retrouve son rôle d’Héritière d’Omois et est la victime des farces dangereuses de deux jeunes enfants, Jar et Mara. Mais sa mère est la cible d’un attentat et un zombie est assassiné (ce qui n’est pas facile, hein, essayez donc de tuer un type mort depuis des années !).
Tara est chargée de l’enquête tandis que Magister attaque le palais avec ses démons pour tenter d’enlever Tara encore une fois (complètement monomaniaque, ce type !). Heureusement ils sont prévenus à temps par le snuffy rôdeur, qui s’est échappé des geôles de Magister.
Folle de rage, l’Impératrice décide d’attaquer Magister dans son repaire et laisse l’Empire entre les mains de son Premier ministre et de Tara. Hélas ! elle est capturée par Magister et se retrouve, bien contre son gré, Impératrice par intérim (ce que, à quatorze ans, elle trouve très, mais alors très moyen comme situation).
Magister envoie son terrible Chasseur, ennemi de Tara et ancienne fiancée de Maître Dragosh, Selenba, la vampyr, espionner Tara. Celle-ci prend l’apparence d’un proche de Tara et blesse gravement l’homme qui fait la cour à la mère de Tara, Bradford Medelus. Puis la magie disparaît et ils se rendent compte que Magister, grâce à l’Impératrice, a eu accès aux treize objets démoniaques, dont le Sceptre Maudit qui empêche les sortceliers d’utiliser leur pouvoir magique.
Coup de chance, les adolescents sont épargnés. Grâce aux salterens, ils trouvent le collier de Sopor, objet qui permet de détruire le Sceptre.
Involontairement capturés par Magister en combattant le Chasseur, ils délivrent l’Impératrice et détruisent le Sceptre. Magister attaque l’empire d’Omois avec des millions de démons, mais Moineau découvre à temps pourquoi le zombie a été assassiné et Magister est vaincu.
Son armée est détruite. Robin va chercher Tara pour célébrer la victoire, mais à sa grande horreur la chambre de la jeune fille est vide.
L’Héritière a disparu.
4 : Le Dragon Renégat
Tara s’est lancée à la recherche d’un document qui lui permettra de faire revenir son fantôme de père. Elle a laissé un mot, mais la démone chargée de le donner à l’Impératrice a oublié. Ses amis partent à sa recherche, tandis qu’un mystérieux dragon assassine un savant dans l’un des laboratoires du palais impérial d’Omois. Puis lance un sort sur Tara. Elle devra se rendre à Stonehenge, où, depuis cinq mille ans, il a placé un terrible piège qui va détruire la Terre et tous ses habitants. Tara va-t-elle résister à sa propre magie dont la trop grande puissance risque de la consumer ?
Grâce à l’aide d’Igor (petit, contrefait, un cheveu sur la langue) et à sa géante de femme (grande, solide, peut assommer un bœuf d’un seul coup de poing), et au fidèle magicgang, Tara parviendra à élucider l’énigme de la disparition de son grand-père, mais surtout à déjouer les plans du mystérieux dragon. Et lorsque Robin l’embrassera, enfin, et que l’Impératrice le bannira pour l’empêcher d’approcher son Héritière, Tara prendra une décision qui coûtera cher à l’une de ses meilleures amies...
5 : Le Continent Interdit
Betty, l’amie terrienne de Tara, a été enlevée par Magister. Et Tara n’a toujours pas retrouvé sa magie. Or le Continent Interdit, où a été amenée Betty, est gardé par les dragons qui refusent que Tara y mette le bout de l’orteil.
Pour sauver son amie, elle n’aura pas le choix. Elle devra retrouver son puissant pouvoir, défier les dragons et dévoiler le terrifiant secret que cachent les gros reptiles volants.
De plus, afin de compléter la liste des ingrédients destinés à réincarner son fantôme de père, Tara découvre que le seul endroit où pousse l’une des plantes, la fleur de Kalir, est justement le Continent Interdit.
Avec l’aide toujours aussi précieuse de Robin, le beau demi-elfe dont elle est de plus en plus éprise, de la dangereuse elfe violette Vala, de Fabrice le Terrien, de Moineau, la Bête du Lancovit, de Cal, le Voleur Patenté et de Fafnir, la redoutable naine guerrière, Tara va devoir faire face à l’ennemi le plus dangereux qu’elle ait jamais rencontré... la Reine Rouge et ses plans déments de conquête d’AutreMonde.
6 : Tara Duncan dans le piège de Magister
Magister est dingue... amoureux de la mère de Tara. Au point qu’il tente de l’enlever. Folle de rage, Tara décide de se transformer en chasseur. Plus question de subir les attaques de son pire ennemi, désormais, c’est elle qui va le traquer. Elle part à la recherche d’objets de pouvoir démoniaques, les fameux « prototypes » ayant servi à fabriquer les originaux conservés par les Gardiens. En soignant Selenba, la redoutable vampyr, Tara apprend à se transformer elle-même en véritable vampyr et vole l’anneau de Kraetovir.
Mais les dragons préparent quelque chose et Tara et ses amis devront partir pour le Dranvouglispenchir et affronter celui qui se tapit dans l’ombre, Magister et ses plans démoniaques. Sauf qu’ils ne pouvaient pas imaginer que les dragons eux aussi avaient l’intention de réduire la Terre et AutreMonde en esclavage. Tara devra affronter l’un de ses plus dangereux adversaires, tapi dans l’ombre, être maléfique pétri de cruauté à côté de qui, Magister est un aimable plaisantin !
7 : Tara Duncan et l’invasion fantôme
En tentant de faire revenir son père d’OutreMonde, Tara libère une horde de fantômes qui possèdent tous les gouvernements d’AutreMonde. Sous ses yeux, son petit ami Robin meurt et elle n’est sauvée que par Xandiar. Après qu’elle a voulu mourir par culpabilité et remords, Cal la sort de sa dépression, et elle part à la recherche de la machine qui va permettre de détruire les fantômes. Mais Magister a appris qu’elle recherchait la machine et lance Fabrice, son nouveau disciple, et Selenba, son terrifiant Chasseur, à ses trousses.
Tara devra donc affronter son ex-meilleur ami avec l’aide d’un étrange garçon à la peau lumineuse et dont la beauté lui tourne la tête. Et de la plus improbable des alliées, Angelica, qui se découvrira un nouveau pouvoir et sauvera, bien involontairement, la planète entière. Jusqu’au dénouement final où Magister découvrira que sa famille est plus étendue qu’il ne le croyait...
8 : L’Impératrice Maléfique
Tara est exilée sur Terre.
Depuis près d’un an, elle est confinée chez Isabella, sa redoutable grand-mère, réduite à éloigner les vampyrs qui sévissent de plus en plus nombreux dans les rues terriennes et, pour tout dire, elle commence à trouver le temps long. Et presque à regretter ses ennuis coutumiers.
Soudain, sur AutreMonde, ses proches sont attaqués les uns après les autres. La jeune sortcelière voudrait revenir, agir, les sauver. Mais lorsqu’on est bloqué sur Terre, difficile d’être efficace ! Sauf peut-être en tentant l’impossible. L’inconcevable. Or c’est là que les choses se compliquent…
Tara est à son tour attaquée chez elle. Sous ses yeux, elle voit mourir Selena, sa mère, après que celle-ci a été mordue par T’eal, le président des loups-garous. Fou de douleur, Magister enlève le corps de Selena, jurant de la ressusciter. Mais un péril bien plus menaçant gronde. L’Impératrice a un comportement parfaitement anormal et empêche Tara de revenir sur AutreMonde, en dépit de tout ce qui s’est passé. Afin de revenir, Tara se résout à passer par les Limbes démoniaques pour accéder à AutreMonde sans passer par les Portes de transfert. Sauf que les Limbes ont bien changé.
À présent, les démons ont terraformé toutes leurs planètes ainsi que leurs habitants. Et le somptueux prince Archange ne laisse pas Tara indifférente.
Une fois de retour, grâce à une étrange entité, la Reine Noire, qui semble être le double maléfique de Tara, la jeune fille et ses amis vont devoir affronter les habitants d’AutreMonde possédés par un puissant sortilège, s’allier avec leur pire ennemi pour résoudre une situation de crise diplomatique et affronter la plus noire des magies. Parviendront-ils à y rétablir l’équilibre ?
Défi d’autant plus difficile à relever qu’à seize ans les cœurs s’affolent et s’emballent, et conduisent à faire de bien mauvais choix...
9 : Tara Duncan contre la Reine Noire
À la grande surprise de tout le monde, Lisbeth, l’Impératrice d’Omois, abdique en faveur de son Héritière, Tara. Ce à quoi la jeune fille répond un non catégorique. Leur face-à-face (dont les courtisans craignent quelques dommages collatéraux... et eux les premiers !) est brutalement interrompu par Magister qui vient supplier Tara de l’aider à ressusciter Selena Duncan (raide dingue amoureux, ce type !) en se servant des objets démoniaques.
Mais Tara, qui sait sa mère parfaitement heureuse en OutreMonde avec son père, refuse. De plus, après son séjour dans les Limbes (passablement flippant), l’Héritière d’Omois est certaine que la magie démoniaque, une fois les Objets utilisés, revient aux démons et leur attribue encore plus de pouvoir. La course contre la montre est engagée ! Magister, après avoir écarté Tara en la contaminant avec la magie démoniaque, se rend sur Terre pour récupérer les Objets sous l’océan Atlantique. Tara et le magicgang, cherchant à l’en empêcher, font un charmant « détour » dans une caverne géante sous terre... sur Terre ! Et y rencontrent les Amazones, la Section Noire d’AutreMonde.
Magister met malgré tout la main sur l’un des Objets, et l’afflux de magie permet à la Reine Noire de prendre le dessus sur Tara. L’entité maléfique s’empare du corps de l’Héritière et expédie cette dernière... en OutreMonde! C’est sans compter sur ses fidèles alliés de toujours qui parviennent à la ramener sur AutreMonde. À l’issue d’un combat acharné et du sacrifice ultime de Cal, Tara réussira finalement à vaincre la Reine Noire.
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Bienvenue à bébé Louis ! (spécial naissance) Voici un spécial naissance digne d’un beau garçon. Vous avez surement remarquer que mon thème est une famille de renard roux qui attend petit Louis avec impatience dans une belle tente autochtone, et ce, dans une forêt tranquille, quoi de mieux pour s’émerveiller et stimuler l’imaginaire ! Une boite explosive en guise de carte de souhaits, pourquoi pas ! C’est la première fois que je crée ce modèle 3D. Elle n’était pas si simple à réaliser et je l’ai construite en plusieurs étapes. Elle est accompagnée d’un marque-page.
De plus, j’ai confectionné deux cubes sensoriels, un jouet de dentition et une petite serviette sur le même thème. J’ai acheté un toutou renard et un livre pour agrémenter le tout. Les cubes seront publiés d’ici deux semaines dans la prochaine rubrique.
Une tranche de vie, un peu d’histoire… Ce spécial naissance a été offert à une ex-collègue Anne-Marie, bibliothécaire jeunesse à la ville de Montréal, Québec. Petit Louis, un enfant attendu depuis fort longtemps et qui fait maintenant le bonheur de ses parents. On dit qu’un nouveau bébé c’est comme un nouveau commencement : espoir, étonnement et rêves de toutes possibilités. Voilà j’espère que mes petits jouets ludiques lui auront donné un peu de tout cela.
Produits utilisés :
Quatre bâtons à brochette (Pour la tente)
Corde naturel
Papier velour (pour le renard)
Encre distress de Tim Holtz (Pour donner un effet de feuilles réels)
Distress glaze de Tim Holtz (pour mettre sur le papier afin de faire une protection contre l'humidité)
Collection de papier "Hello baby" de la marque Echo Park Paper co.
Plan de tente autochtone
(consultez mon blogue pour plus de photos et d'information)
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Ce matin j'ai fait du prêt en secteur jeunesse, et j'ai adoré ! J'ai aussi fait du rangement en section adulte, être bibliothécaire c'est génial !
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Coup de cœur pour «Rien de sérieux» de Valérie Boivin 💗 L’illustratrice de Québec en est à sa première incursion comme auteure et c’est vraiment réussi. Une superbe BD douce-amère qui présente les tribulations de Madeleine, bibliothécaire dans la trentaine, à la recherche de l’amour dans l’arène des applications de rencontre...
Une histoire toute simple, authentique, semi-autobiographique. J’ai bien ri (même si je suis en couple) parce que l’on connaît tous quelqu’un qui nous a raconté ses expériences désastreuses et qu’on a tous une relation limité malsaine avec les réseaux sociaux en général ☺️ À quelques moments, la BD est ponctuée de fiches des garçons sur Tinder et c’est tellement drôle (parce que c’est tellement vrai): «je bois, je fume, mais au moins j’ai une photo avec un chat» / «j’ai les dents blanches et une relation saine avec mes parents» et tant d’autres perles, accompagnées de parfaites illustrations.
Valérie Boivin a illustré plusieurs livres jeunesse que j’ai tous lus à ma fille avec bonheur, dont «752 lapins», «Un après-midi chez Jule» et mon préféré «Le livre où la poule meurt à la fin». On retrouve son trait naïf, un joli dessin au crayon de plomb rappellant le carnet d’esquisses ou encore le journal intime ✏️
Gens de Québec, vous reconnaîtrez, entre autres, la Maison de la littérature, la terrasse du Sacrilège, les rues des quartiers Saint-Jean-Baptiste ou Limoilou et même le CANAC sur Marie-de-L’incarnation 😉👌🏻
09/03/21
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Cap! lecture offerte d'album jeunesse from sophie fort on Vimeo.
Attention! Oeuvre d'art! Loren Capelli a réalisé à l'aquarelle un album très délicat. Le lecteur entre dans un bois et se laisse porter par le personnage, une petite fille, et suit ses pensées ou est-ce des rêves...?
Auteur: Loren Capelli - Editions : Courtes et Longues (Prix des bibliothécaires de France et des librairies Jeunesse. Prix sorcières 2020, Catégorie Carrément beau maxi.) Lecture offerte par Sophie: 6 min
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!EVENEMENT!
Le mardi 23 avril 2019 est la Journée Mondiale du Livre et du Droit d’Auteur.
Celle-ci a été créé il y a 24 ans lors de la Conférence Générale de l’UNESCO à Paris en 1995. Le choix de cette date ne s’est pas fait au hasard mais pour sa forte symbolique puisqu’il s’agit de la date anniversaire de la mort de Shakespeare et Cervantes, tous deux décédés le 23 avril 1616. C’est aussi la date de naissance d’autres écrivains comme Maurice Druon en 1918 et Manuel Mejía Vallejo en 1923. Petite anecdote, c’est aussi le jour de la Saint Georges, jour où une jolie tradition catalane veut que les libraires offrent une rose à toute personne qui achète un livre.
Pour cette 24e édition, c’est la ville de Sharja aux Emirats Arabes Unis qui a été choisie comme capitale mondiale du livre pour un an à compter du 23 avril 2019.
Vous pouvez trouver plus d’informations au sujet de la Journée Mondiale du Livre et du Droit d’Auteur sur les sites de l’UNESCO et des Nations Unies.
Pour célébrer le livre à leur manière, le Centre de l’Illustration vous propose une sélection d’ouvrages chers au cœur de ses bibliothécaires, que vous retrouverez exposés au 5e étage de la Médiathèque André-Malraux :
- Les dix droits du lecteur – Daniel Pennac & Gérard Lo Monaco, éd. Gallimard Jeunesse (2012)
- L’art de la Fantasy Gothique – Jasmine Beckett-Griffith, éd. (2009)
- John Howe : sur les terres de Tolkien – Stéphanie Benson, Christophe Gallaz & Christopher Lee, éd. L’Atalante (2002)
- Cent aspects de la Lune – John Stevenson & Yoshitoshi, éd. Citadelles & Mazenod (2018)
- Les Contes Macabres – Edgar Allan Poe & Benjamin Lacombe, éd. Soleil (2010)
- Sketchbook – Pascal Moguérou, éd. Au bord des continents (2008)
- Steampunk – Antoni Cadalfach, éd. Le Pré aux Clercs (2015)
- Les Lettres des Fées Sechées de Lady Cottington – Brian Froud & Ari Berk, éd. Glénat (2008)
- Le grand Shakespeare illustré – Caroline Guillot, éd. Chêne (2016)
- Fashion addict – Jessica Jones, éd. Milan (2011)
- Couleurs – Francesco Pittau & Bernadette Gervais, éd. Albin Michel Jeunesse (2014)
- New York la nuit – Arnaud Roi & Louis Thomas, éd. Milan (2016)
- Jazz : dans le New York des années folles – Robert Nippoldt & Hans-Jürgen Schaal, éd. Taschen (2013)
- Dali pop-up – Courtney Watson McCarthy, éd. White Star (2014)
- Paris 2050 : almanach d'anticipation – Davide Cali (texte) & Ale + Ale (illustrations), éd. Actes Sud Junior (2014)
- Blue Note : les dernières heures de la prohibition (tome 1) – Mathieu Mariolle et Mickaël Bourgouin, éd. Dargaud (2013)
- Le Bestiaire Marin : histoires et légendes des animaux des mers et des océans – Jean-Baptiste de Panafieu, éd. Plume de carotte (2008)
- Tous les humains ont les même droits : la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 racontée aux enfants – Marie-Agnès Combesque, images de Clotilde Perrin, éd. Rue du Monde (2008)
- Le temps des fées : 15 années de croquis, aquarelles, peintures – Sandrine Gestin, préface de John Howe, éd. Au bord des continents (2008)
À voir jusqu’au 10 mai 2019 !
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JOUR 322 - La Mémoire de Babel. La Passe-Miroir, Tome 3 - Christelle Dabos
Ça faisait quelques mois que ça ne m’était plus arrivé : la panne de lecture. Pas bien longue, mais quelques jours en mode apathique, à ne pas savoir de quel roman, essai, bande-dessinée me saisir. Il était tard dans la nuit, le mode insomniaque enclenché. J’ai été saisie de l’idée qui marche : continuer la saga de La Passe-Miroir ! Si si, j’en avais parlé en début d’année.
C’est cette saga jeunesse fantasy dans laquelle les gens habitent sur différentes arches - des îles, qui sont tout ce qui subsiste d’un ancien monde ayant volé en éclat au temps de la « Déchirure »… Sur chaque arche règne un esprit de famille, qui donne aux habitants une partie de ses pouvoirs. Ophélie, l’héroïne tragiquement maladroite et habitant d’Anima, est une liseuse : rien qu’en touchant un objet, elle peut lire son passé. Pour lire la chronique du tome 1 (qui débordait un peu sur le 2), c’est par ici :).
Première chose : ce tome a répondu parfaitement à la crise traversée. Plus question de panne de lecture, j’avais plaisir à le retrouver le soir pour engloutir plusieurs chapitres sans plus me poser de questions.
Dans ce tome, on explore de nouveaux mondes : ceux que renferme l’Arche de Babel… On sent le plaisir de Christelle Dabos à enrichir, construire, nuancer des visions mi-familières mi-étranges dans son univers qui oscille entre le monde parfait et la dystopie lentement mise à jour. C’est un plaisir de la suivre dans ses inventions où la fantasy se mêle au steampunk sur fond de jeux de mots et joies langagières. Je suis assez adepte du concept de « tramoiseaux », entre autre.
Si j’ai été frustrée de très peu entendre parler de mes personnages secondaires préférés, j’en ai découvert de nouveaux très attachants, Ambroise au premier plan, et la petite Victoire qui se dessine (et d’autres tout à fait imbuvables, c’est le jeu).
L’enquête filée et les nombreuses questions en suspens m’ont tenue en haleine, avec une révélation notamment aussi inattendue que poétique. J’aurais peut-être dû relire une partie du tome 2 avant de m’attaquer à celui-ci en revanche, j’ai parfois eu du mal à raccrocher les wagons sur certains événements. Le fait que l’essentiel de ce tome se déroule dans une ambiance de prépa (dans ce qu’elle a de pire) m’a un peu fait souffrir au sein de cette lecture « détente », mais c’est bien amené dans l’histoire - et ça fait du bien de lire des formations magiques qui s’appuient sur d’autres ambiances que Poudlard !
En revanche, je grince encore des dents sur l’histoire d’amour d’Ophélie : cette héroïne qui fait preuve d’un esprit de décision, d’une volonté, d’une capacité d’endurance remarquables se change en petite chose sans aucune estime d’elle-même dès qu’elle se retrouve face à l’homme qu’elle aime. (Et qui, on le rappelle, qui lui a été au départ assigné de force dans un mariage arrangé : tout une partie de l’enjeu des premiers tomes est de savoir si ce mariage va avoir lieu ou non) Alors certes, leur relation évolue ; il n’empêche qu’entre le risque de flirter avec le syndrome de Stockholm et la représentation assez typique d’un jeune homme froid, mystérieux, cassant / distant mais qui au fond renferme beaucoup de souffrance et d’amour, je reste dubitative. Je suis bien plus fan des couples constitués chez les personnages secondaires.
J’attends en tout cas avec impatience de voir ce que réserve le Tome 4 ! Celui-ci referme quelques mystères et ouvre de nombreuses nouvelles questions. Il laisse entrevoir une carte du monde assez gigantesque (une vingtaine d’arches à explorer) : certains des personnages pourront-ils nous y faire voyager ?
La Mémoire de Babel, La Passe-Miroir Tome 3, Christelle Dabos. Gallimard, 2017.
Christelle Dabos, née en 1980, est une autrice française de fantasy. Elle suit une formation de bibliothécaire avant de se consacrer à l'écriture. Depuis 2005, elle vit et travaille en Belgique. En 2013, elle est lauréate du prix du premier roman jeunesse Gallimard pour le premier tome de La Passe-miroir.
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