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La conclusion de notre route des bières à La Captive : la microbrasserie des Matapédiens
[Article 10/10 de la série de la Route des bières de l’Est. Article précédent ici ]
Jeudi le 13 avril dernier, on quittait Carleton-sur-mer pour se diriger vers la dernière destination de notre voyage : la microbrasserie La Captive. Située au beau milieu du centre-ville d’Amqui, ville de la municipalité régionale de comté de La Matapédia, dans un bâtiment datant de 1920, La Captive est un resto-pub-café offrant une sélection diversifiée de bières brassées sur place.
Le verbe captiver vient du bas latin captivare « faire, maintenir prisonnier », dérivé de captivus, qui lui aussi est issu de capere « prendre ». En français moderne, captiver n’a plus le sens concret de « faire prisonnier », mais s’emploie plutôt au sens abstrait de « séduire, retenir l’intérêt », avec pour complément un nom de personne. (Bande de dépannage linguistique)
Si j’inclue cette définition dans l’article d’entrée de jeu, c’est parce que je trouvais intéressant de parler des lieux. On s’est en effet tous demandé si nous étions dans une ancienne prison, en regardant les barreaux de fer et les arches de briques érigés autour de nous. Après en avoir discuté avec Mathieu Mercure, le maître brasseur de La Captive, on a appris que le bâtiment avait autrefois été hébergé par le poste de police, la caserne de pompier, la salle municipale ainsi que la bibliothèque municipale, ce qui en fait un endroit riche en histoire. On peut dire qu’on s’est laissé captiver par les éléments architecturaux de la microbrasserie… !
Outre la grande porte de garage (de l’ancienne caserne !), donnant sur la petite terrasse à l’avant de la micro et les trois arches (portes des cellules de l’ancien poste de police !) séparant la salle à manger de la salle de brassage, on y trouve également une section épicerie, où il est possible d’acheter divers produits locaux et articles promotionnels. En ce qui concerne les équipements de brassage, visibles derrière le grillage, on y compte deux fermenteurs, et il est possible d’y faire un brassin par semaine.
Les bières de La Captive
Depuis sept ans, Mathieu, natif de Drummondville, et ses quatre autres associés gèrent La Captive. Ce dernier nous expliquait que lorsqu’il a démarré l’entreprise, il n’y avait que neuf microbrasseries dans l’Est. Aujourd’hui, il y en a douze, en plus des nouveaux projets qui verront le jour très bientôt à Rimouski et dans les alentours.
La Captive n’embouteille pas ses bières. Il faut donc se rendre sur place pour pouvoir goûter à l’un de leurs produits. Or, si vous avez déjà mis la main sur une bouteille de La Captive, c’est que Mathieu fait parfois embouteiller certains de ses produits pour répondre à des besoins locaux, notamment pour des événements. Ces bières ont été brassés dans une autre microbrasserie, ses permis et installations ne lui permettant pas de le faire sur place. Elles sont parfois disponibles dans des commerces de la région.
Sur place, donc, vous pourrez déguster L’Innocente, une ale blonde douce et légèrement épicée, à 5,8 % d’alcool, avec des arômes floraux et vanillés ; La Coupable, une blanche fruitée à 5% détenant une petite amertume et un arôme de poire ; ou encore La Traître, une ale brune forte à la fois épicée et fruitée, à 8 % d’alcool, au goût franc de caramel et de torréfaction, avec une longue amertume en bouche. J’ai trouvé que la « Pyro »mane, une ale rousse à 4,9 %, était très douce, avec ses arômes de citron et de caramel : dans les standards, ça coulait bien ! Pour ce qui est de la Cachotière, il s’agit d’un super stout, également dans mes cordes.
On a noté en général que La Captive offre des bières pour tous les goûts, et selon les critères normalement recherchés pour chaque type. Sans chercher à brasser des bières extravagantes, Mathieu conçoit des produits qui savent plaire autant aux amateurs de par leur conformité, ainsi qu’au néophytes désirant s'initier aux plaisirs de la bonne bière artisanale.
Amqui, « là où l'on s'amuse »
Saviez-vous que le mot micmac amqui signifie « là où l'on s'amuse » ou « lieu d'amusement et de plaisir » ? Oui oui ! Justement, depuis quatre ans à La Captive, des artistes locaux de la scène musicale émergente se produisent dans une salle de spectacle qui nous a tous impressionnés : située au deuxième étage, elle est en effet très spacieuse ! Très récemment, La Captive s’est également dotée d’une nouvelle billetterie. Pour l'occasion, deux spectacles sont annoncés, soit celui de Fred Fortin le 29 juin prochain, ainsi que le groupe Rimouskois Equse, accompagné de Harfang le 16 juin prochain.
Enfin, il est possible de manger un repas complet à La Captive : le menu propose des mises en bouche pour les petits creux, mais également des salades-repas, des sandwichs, des burgers ou des pizzas fines.
La Captive 140, boul. St-Benoit Ouest, Amqui
Horaire : Lundi au mercredi : 8h - 23h Jeudi au samedi : 8h - 1h Dimanche : 10h - 22h
La route prend fin...
Voilà que prend fin notre série sur la route des bières de l’Est. Nous avons pris un énorme plaisir à organiser ce voyage, mais pas autant qu’à visiter tous ces nouveaux lieux, et d’échanger avec ces passionnés de bière artisanale. C’est évidemment un parcours qu’on vous suggère de faire. Si vous y pensiez, mais manquiez de ressources, eh bien vous avez de quoi planifier un solide roadtrip avec les informations qu’on vous a partagé dans chaque article du blogue les dernières semaines. Vous avez besoin d’un rappel des microbrasseries visitées ? Rapportez-vous à notre premier article juste ici : vous y trouverez la liste et les liens pour accéder rapidement à chaque texte correspondant.
Il y a tellement de microbrasseries au Québec : une fois la route des bières de l’Est faite, ne manquez pas de continuer à explorer notre belle province afin de faire de nouvelles découvertes. Plusieurs outils sur le web vous aideront à faire votre choix, mais la Carte Express du site Bières du Québec en est un bon, vous offrant une map des microbrasseries, classées par régions. L’Association des microbrasseries du Québec (AMBQ), qui a pour mission de «regrouper les microbrasseries du Québec, promouvoir et défendre leurs intérêts communs» a une carte pas pire non plus, que vous pouvez visionner juste ici. Enfin, d’autres Routes des bières, outre que celle de l’Est, sont déjà mises en place. Vous pouvez décider de vous diriger vers les Cantons-de-l’Est par exemple, et profiter d’une escapade de six heures en minibus (informations ici). Pourquoi ne pas essayer, sinon, le circuit du Saguenay-Lac-Saint-Jean ? Les possibilités sont grandes…
Un immense merci pour l’accueil chaleureux des propriétaires et brasseurs qui ont croisé notre route au mois d’avril dernier. On espère vous revoir très bientôt et d’ici là, on continue de trinquer à votre santé ! Et puis vous, chers lecteur-trices, continuez à nous visiter sur le blogue, ainsi qu’à écouter l’émission de radio Les bars tendres sur les ondes de CISM 89,3 FM les vendredis à 14h30. Miaw-fun-bière !
- Geneviève L’Heureux
C.P. : Audrey Rose
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La microbrasserie Pit Caribou : viens boire un coup !
[Article 8/10 de la série de la Route des bières de l’Est. Article précédent ici !]
Depuis 2007 en Gaspésie, on brasse à la microbrasserie Pit Caribou des bières qui font jaser. Située à l’Anse-à-Beaufils, c’est là que vingt-cinq employés s’affairent à créer autant de produits qui demeurent des classiques que de concoctions extraordinaires imaginées par Francis Joncas, le propriétaire.
Le 11 avril dernier, l’équipe des Bars tendres terminait sa journée sur la Route des bières de l’Est au pub de Percé, en compagnie de Roch Côté, directeur des ventes de l’entreprise gaspésienne. Le pub n’est pas au même endroit que la microbrasserie, mais ça se fait en quinze minutes en voiture. Si vous vous rendez uniquement à la micro, vous pourrez passer à leur petite boutique pour faire vos provisions (produits en bouteilles), et il y a également une terrasse sur le bord de mer.
Ceci dit, au pub, vous pouvez déguster leur sélection de bières en fût, qui inclut quelques fois des exclusivités, des bières invitées ou encore des importations privées. On en jasait dans un article précédent, mais Pit Caribou fête ses dix ans cet été. Pour l’occasion, une nouvelle bière a été créée, laquelle sera juste à point l’an prochain, parce qu’elle est en train de maturer en fût de chêne ! Celle qui a été brassée pour les neuf ans, quant à elle, est maintenant disponible, et on a eu le plaisir d’en déguster une bouteille avec Roch ce soir-là. Il s’agit de la Neuvain, un fabuleux assemblage de bière de blé vieillie en barrique de whisky, une bière sûre vieillie en barrique de pinot noir et d’une berliner weisse vieillie avec des pêches. Très complexe, d’une couleur orangée et voilée, vous y décèlerez des flaveurs d’abricots ou de pêches.
C’est autour d’une table de ce pub qui opère pour son quatrième été que Roch nous partageait l’histoire du nom Pit Caribou. Il parait que Francis a toujours trippé sur Les Belles Histoires des pays d'en haut, ce téléroman canadien d’ailleurs aujourd’hui revisité avec Les pays d’en haut, quarante-cinq ans plus tard… Francis a tous les coffrets : c’est un vrai fan. Et pour les familiers de la série, eh oui : on y retrouve le personnage de Pit Caribou, et c’est vraisemblablement de là que lui est venu l’idée du nom ! On a même appris que le logo est inspiré d’une vraie photo de Pit, mais agrémentée de quelques modifications.
Des bières qu’on aura goûté ce soir-là, Audrey Rose a bien aimé la Pale Ale anglaise, dont les arômes floraux, mais aussi de biscuit Graham et de cerise confite, l’ont séduite. Sinon, avez-vous mis la main sur une Kombu Royale ? Il vous faut ça. Ça ne fait pas longtemps qu’elle a été embouteillée : c’est un porter impérial aux algues Kombu Royal (Océan de saveurs). La production d’algues vient de tout près, soit de Sainte-Anne-des-Monts. Pour ce qui est de la Brett saison IPA, elle sera de retour, mais pour plus de cinquante caisses cette année ! Faque ça va donner un peu plus de temps pour mettre la main dessus… Sinon, la plusse nouvelle nouvelle, c’est l’arrivée de la bière La Flore du Québec, une bière 100 % québécoise, sur laquelle Francis Joncas travaille depuis quelques temps, entre autres parce qu’il a fallu isoler une levure sur un cerisier sauvage en Gaspésie. Cette dernière a été élaborée en collaboration avec le Centre de recherche sur les biotechnologies marines (CRBM) à Rimouski.
La micro
Le lendemain matin, juste avant de reprendre la route en direction de Carleton-sur-mer, on est allé voir ça, cet espace de brassage-là, à la microbrasserie. On y a d’ailleurs fait la connaissance de Pascal Thériault, nouveau brasseur dans l'équipe de Pit Caribou depuis 2014. Avec plus de vingt ans d'expérience dans plusieurs microbrasseries du Québec, ce dernier participe désormais au brassage de plus de 600 000 litres de bière par année. Le but en 2017 ? Brasser 900 000 litres !
Les bières de Pit Caribou sont distribuées pas mal partout au Québec. Avec 900 points de vente et un distributeur juste pour l’Est du Québec, je pense que c’est quand même pas mal. On ne savait pas non plus, mais il y a aussi un entrepôt à Belœil. Pour vrai, y’en a du stock ! C’est la microbrasserie comportant les plus gros fermenteurs (c’est haut !) qu’on aura vu au cours du voyage. Du volume, il y en a. C’est 3000 litres de bière qui sont embouteillés en une journée. L’entrepôt est immense, et c’est même réfrigéré, ce qui permet un meilleur contrôle de la température (le but étant que la bière subisse le moins de changement de température entre les déplacements jusqu’à votre frigo). Et que dire du chai… On en a même profité pour faire un photo shoot (hahaha). Non mais pour vrai, on était juste impressionné, parce que non seulement c’était beau, mais il y avait vraiment beaucoup de barils, et ça sentait bon (haha). Et aussi, Roch nous disait qu’ils songent augmenter la capacité du chai. C’est très excitant.
On a raté Francis, qui était de passage en France pendant notre route des bières, mais on le salue, et on suit de près son travail, parce que maususse qu’il en fabrique des idées folles, pis on aime ça.
- Ge L’Heureux
Pub Percé : 182, route 132 Ouest, Percé Microbrasserie : 27, rue de l’Anse, Anse-à-Beaufils Pub Montréal : 951 Rachel Est, Montréal C.P. : Audrey Rose
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LA MICROBRASSEIRE LE SECRET DES DIEUX : LIEUX DE MÉMOIRES
[Article 2/10 de la série de la Route des bières de l’Est. Article précédent ici]
Il y a quelques semaines déjà, Ge, Charlie et Audrey Rose traversaient la Gaspésie dans l'espoir d'étancher leur soif. Découvrez notre série d'articles pour en apprendre plus sur les microbrasseries de la Route des bières de l'est du Québec !
Après une soirée assez véhémente la veille au Ras l’bock, on vivait notre premier réveil toute la gang ensemble dans notre coquette maisonnette de L’Islet. Une fois nos wrap-déjeuner-sur-le-pouce engloutis, on mettait le cap sur Pohénégamook, la ville où «il fait bon vivre». C’est donc en ce dimanche matin ensoleillé du 9 avril dernier qu’on reprenait la route Transcanadienne pour notre deuxième rendez-vous : cette fois-ci avec Daniel Blier et Véronique Levasseur de la microbrasserie Le Secret des dieux.
C’est sur un chemin très tranquille, tout près du lac Pohénégamook, qu’on s’est approché tout d’abord de l’Église Marie-Médiatrice, pour voir apparaître l’écriteau Le Secret des dieux derrière de grosses colonnes blanches sur l’édifice adjacent. On y était, et on nous attendait. C’est dans l’entrée que nous avons débuté nos échanges, en discutant des lieux (géographiquement, on était à quelques pas de l’État du Maine !), ainsi que de l’histoire de la ville. Parlant de l’entrée : quand on met les pieds dans le bar, on peut directement apercevoir la salle de brassage, derrière une large vitre. Et c’est spic and span mon ami ! Non mais pour vrai, les installations sont très modernes et ça donne un beau coup d’œil en entrant.
Un ancien monastère
La microbrasserie ne s’appelle pas Le Secret des Dieux pour rien, et n’est pas située à côté d’une église par hasard. C’est d’ailleurs un attrait du bar qui lui apporte beaucoup de charme : la bâtisse était autrefois un monastère et abritait de nombreux religieux. En 2016, sa vocation allait changer à jamais quand Véronique Levasseur, Daniel Blier et Nellie Levasseur ont décidé de fonder leur brasserie artisanale.
On parle donc ici d’une jeune entreprise. Le design à l’intérieur du bar est très joli également : Daniel a pris soin de nous expliquer le travail de sélection des matériaux, mais aussi de porter à notre attention les détails qui sont demeurés intacts, comme l’escalier qui mène aux anciennes chambres, à l’étage. Il nous a par ailleurs fait faire le tour ; il est agréable de se laisser imprégner des lieux, de se les imaginer habités… Je trouve ça génial de donner une deuxième vie de la sorte à un bâtiment religieux, dans le respect et le bon goût. Tous les curés (27 en tout !) du diocèse viendront justement en visite avec l'évêque au mois de juin prochain. À ce qu’on a appris, l'évêque est un bon client de la microbrasserie et il «trippe fort» sur la place !
Un menu équilibré
Mais que peut-on boire au Secret des dieux ? Tout d’abord, il faut savoir que Daniel est le seul à développer les recettes. Pour leur première année, ce n’est pas moins de 40 000 litres de bière qui ont été brassés. Je souligne par ailleurs que leur premier anniversaire est le 19 mai prochain, et que pour l’occasion, une NEIPA (IPA du Nord-Est américain) sera brassée avec 6 sortes de houblons.
Daniel accorde une importance à l’histoire et ça transparaît dans plusieurs aspects de sa microbrasserie. La bière qu’il a nommé Happy Town, par exemple, c’est un clin d’œil historique aux travailleurs qui passaient leur journée dans les bois et qui avaient hâte de revenir en ville, qu’ils appelaient la «Happy Town». En résumé, la prononciation du mot a évoluée avec le temps pour devenir «la pitoune», ce qui en langage familier, et parfois péjoratif, veut dire jolie femme… C’est de là qu’il serait né, ce terme ! Cette bière, donc, c’est une ale de blé américaine aux flaveurs de mangues et ananas, avec un petit «brett» subtile. Ça demeure très frais dans l’ensemble !
Parmi les bières disponibles, c’est la blanche aux framboises qui m’a conquise : une délicate acidité, les saveurs qui éclatent en bouche avec une effervescence bien présente. Je suis contente qu’on soit partie avec un growler ! L’imPardonnAble, leur IPA américaine, a également fait fureur au sein de notre groupe avec sa texture soyeuse et son amertume résineuse juste assez punchée. Au final, c’est un menu diversifié et bien équilibré qui convient à tous les goûts.
Le Secret des dieux est géré par une équipe passionnée, et l’entrepreneur social qu’est Daniel est bien parti pour revitaliser le milieux de la bière dans l’Est du Québec. Parlant de l’Est du Québec, vous noterez la date du 12 mai à votre agenda parce que ce sera le lancement de La route des bières de l'Est à Montréal au Pit Caribou ! Pour les gens de Québec, il se passera de quoi le lendemain.
Suivez le reste de nos aventures sur notre site web et sur les réseaux sociaux parce qu’on a visité dix microbrasseries en tout !
- Geneviève L’Heureux
C.P. : Audrey Rose
Le Secret des Dieux
1252, Chemin Guérette, Pohénégamook, Québec, G0L 1J0
Horaire:
Lundi - Mardi: Fermé
Mercredi: 13h - 22h
Jeudi: 13h - 23h
Vendredi: 13h - 1h
Samedi: 13h - 1h
Dimanche: 13h - 22h
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