#battle of la belle-famille
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yesakademia · 1 year ago
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Zinat - 3eme semaine
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Jour 16 : vendredi 04/08
La matinée, on fait un point hebdo entre lauréats et staffs pour commencer. J’ai pu participer à la prière du vendredi à la mosquée à côté de chez moi. En revenant, je me suis essayée à l’exercice de la lessive à la main, c’était le spectacle de la maison, mais j’ai appris à faire comme eux ! Ensuite, on rejoint l’école. On observe le drama entre les chèvres en attendant les retardataires. On fait un atelier théorique sur le rugby porté par deux lauréats de la Maison Du Rugby. Petit temps chill on danse et on fait un shooting photo drôle. On reprend avec les choses sérieuses : dernier jour de préparation de la business battle, on passe la soirée à préparer les boissons qu’on va vendre demain.
Jour 17 : samedi 05/08
Départ en charrette, on commence timidement la vente et après on s’est lâché. C’était très drôle, on a écoulé tout le stock avec un bon travail d’équipe avec un lauréat de Dakar et un jeune du village. Le retour en charrette se fait toujours dans l’ambiance avec ma baffle, comme à l’aller. On déjeune, on prépare un peu le forum puis on participe à l’atelier sur les migrations porté par les lauréats de YAKA. Fin de la journée, on part sur une grosse soirée improvisée où tout le monde se lâche, danse et rigole. C’était spontané, simple mais incroyable comme moment ! De retour à la maison, après le repas, on part sur une petite veillée improvisée dans la cour de la maison avec mon jumeau qui prépare de l’infusion de bissap, et avec pleins de moments de rigolades avec les enfants du quartier.
Jour 18 : dimanche 06/08
C’est le jour de la messe, l’église juste à côté de l’école est pleine et très animée. Avec ma co-animatrice, on attend que ça se termine pour pouvoir lancer notre atelier sur la prise de parole en public et inclure un maximum de villageois à la participation. L’atelier s’est super bien passé, beaucoup de participants villageois et de retours positifs. Puis, je rentre et je vois un magnifique bol de thieb comme ce que je mange en France, c’était une des rares fois où je mange autant. Après une sieste improvisée, je reprends la préparation de mon exposition. Fin de journée inattendue, on apprend le départ urgent d’une lauréate française pour des raisons familiales. C’est un peu déstabilisant pour le groupe, mais on a positivé et on a improvisé une veillée pour son départ qui s’est d’ailleurs terminée par un échange avec un ancien du village qui racontait comment c’était autrefois.
Jour 19 : lundi 07/08
Dernière sortie et dernier aller-retour en charrette, on va à la Somone et à Saly en mode plage. On chill et on fait des petits jeux. On récupère des sandwich aux frites et au poulet, c’est bien goûteux. On fait un stop au Carrefour avant de rentrer, les prix des produits français importés sont quasiment doublés. J’y achète quelques douceurs et un jeu de pétanque en guise de cadeau à ma famille. On termine la journée avec une veillée uno et loup garou avec les lauréats de mon hameau et leurs jumeaux.
Jour 20 : mardi 08/08
Jour off avec YAKA, mais journée bien chargée de mon côté. Réveil matinal, je goûte le couscous au mil avec la sauce arachide qu’ils mangent au petit-déjeuner. On a prévu avec ma voisine YAKA d’accompagner l’enfant berger qui habite dans notre concession. On l’accompagne avec sa grande soeur et quelques enfants de la famille jusque dans la brousse. Le paysage et les troupeaux sont assez impressionnants. On alterne entre marche, photos, chants et cueillette. Très belle matinée. J’enchaîne les interviews qui sont très riches pour mon expo. J’ai donc mangé chez différentes personnes et j’ai pu découvrir de nouvelles saveurs aujourd’hui : mafé bien épicé et plat aux petits pois. Aussi, il y a eu l’annonce des résultats de la business battle, mon groupe a gagné, on était super content ! Enfin, la journée se finit avec une veillée jeux et loup garou.
Jour 21 : mercredi 09/08
La fatigue se fait ressentir, le réveil est lent. Le forum au village est dans 2 jours. la pression monte. Je pars chez une lauréate pour travailler avec son ordinateur. A midi, je suis invitée chez un lauréat avec d’autres pour manger du « lakh » un plat sucré qui fait penser à du Yop avec des céréales. C’était très bon. Puis j’enchaîne avec le repas de famille chez moi préparé à l’occasion de notre départ qui arrive à grand pas. Je passe un peu de temps avec les mamans et membres de la famille, je teste une tenue traditionnelle puis on joue à la pétanque. Je termine ma journée avec une interview challengeante mais je suis contente de voir mon projet avancer.
Jour 22 : jeudi 10/08
J-1 avant le forum de la jeunesse au village, c’est full charbon aujourd’hui. J’avance à fond sur mon projet, et j’alterne entre entre plusieurs balades d’un point A à un point B à un point C, mais toujours bien accompagnée avec de la bonne musique et de la bonne ambiance. Je termine aussi ma dernière interview. La soirée fut longue entre préparation de mon expo et aide à la cuisine pour le giga repas de demain.
Jour 23 : vendredi 11/08
C’est le grand jour, je mets mon pagne qu’une maman de la maison m’a prêtée. Je n’ai pas beaucoup dormi et je suis stressée presque toute la journée car j’ai du mal à tout terminer pour mon expo. Aujourd’hui, il y a aussi eu l’inauguration de la petite mosquée juste à côté de la boutique qu’on a ouvert une semaine avant. Après la prière du vendredi, c’est l’heure du repas collectif, c’était vraiment le meilleur repas que j’ai eu à Aga Biram. Au programme l’après-midi : une petite pièce de théâtre sur le thème de l’éducation avec les villageois, un défilé et une petite chorégraphie de danse. On s’est bien amusé ! La journée se termine en beauté avec une petite balade jusque la rivière avec un jeune du village qui nous guide. Dernière soirée avec ma famille, on dit au revoir à tout le quartier et on fait des photos souvenirs.
Jour 24 : samedi 12/08
Ça y est on quitte le village aujourd’hui. C’est assez émouvant et touchant, ma famille m’accompagne avec mes affaires jusqu’à l’école avec les petits enfants aussi. On se dit au revoir, quelques larmes coulent, quelques regards s’attristent mais les cœurs sont remplis d’amour et les âmes pleines d’apprentissage. La route est longue, on s’arrête d’abord pour petit déjeuner, j’ai goûté un sandwich à l’accras qui était très bon, puis quand on s’arrête pour déjeuner on voit un KFC. C’était tellement bon ! On arrive à Dakar avec nos valises et on traverse la côte en pirogue pour arriver à notre lieu d’habitation pour les derniers jours de ce voyage à l’Ile de Ngor. On se baigne un peu à la mer puis on dîne, et on termine la soirée par un “qui rit sort”, j’ai réussi à ne pas rire et donc gagner la giga partie qu’on a fait !
Jour 25 : dimanche 13/08
C’est le 2ème grand jour du séjour : le forum de la jeunesse à Dakar. Cette fois-ci tout est prêt à temps pour mon exposition, je suis beaucoup plus contente de moi que lors du forum à Aga Biram où le travail était un peu bâclé. Sinon, je gère l’accueil des participants du forum avec deux autres lauréats. L’exposition plaît pas mal, il y a du monde qui s’y s’intéresse. Ensuite, j’improvise une courte table ronde sur les 4 thématiques du forum avec les interviewés présents sur place. J’ai eu beaucoup de retours positifs sur la qualité et la pertinence de l’initiative ainsi que de la prestation et des messages clés qui sont passés. On termine le forum avec la finale d’un concours de pitchs de porteurs de projets et une remise de diplômes pour les participants. On redit une deuxième fois au revoir aux villageois qui sont venus au forum à Dakar, puis on range la salle tout en musique tout en karaoke avant de rentrer. On est très fier de nous, notre équipe et notre travail !
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bantarleton · 5 years ago
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The Battle of the Beautiful Family
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The Battle of La Belle-Famille occurred on July 24, 1759, during the French and Indian War along the Niagara River portage trail. François-Marie Le Marchand de Lignery's French relief force for the besieged French garrison at Fort Niagara fell into Eyre Massey's British and Iroquois ambush.
British General Jeffery Amherst made plans for the 1759 military campaigns of the French and Indian War that included an expedition to capture Fort Niagara, a major French military and supply point between the French province of Canada and their forts in the Ohio Country. Amherst chose Brigadier General John Prideaux to lead the expedition, which was accompanied by Sir William Johnson, the British Indian agent who led the expedition's Iroquois forces. Prideaux arrived at Fort Niagara on July 6 and immediately began siege operations. On July 20, Prideaux was killed when struck by a shell fragment thrown from one of his own guns, and Sir William took over the siege operations.
Fort Niagara had been largely constructed under the direction of Captain Pierre Pouchot of the French Army. In early 1759, General Louis-Joseph de Montcalm and New France's Governor, the Marquis de Vaudreuil, sent him with about 2,500 men to fortify Niagara. About 500 men had wintered there. Pouchot, under orders from Vaudreuil, sent many of those men south to Fort Machault (later Fort Venango) in mid-June as part of a plan to reinforce the French forts of the Ohio Country and attack the British at Fort Pitt. When the British arrived on July 6, he immediately dispatched messages to the south, requesting support.
Captain Le Marchand de Lignery was organizing the French expedition against Fort Pitt from Fort Machault when Pouchot's appeal for help arrived on July 12. On that day, Lignery was trying to convince nearly 1,000 Indians to join in the planned attack against Fort Pitt. Johnson had sent messages to Fort Pitt, urging Indians there to join the British in attacking the French forts, and many Indians were unsure about which side to take. Lignery was able to rally support; when combined with forces under Charles Philippe Aubry, a large force left Fort Machault for Niagara. Messengers he sent to Pouchot also leaked news of their advance to the besieging British, who prepared an ambush.
Before the action, the British native allies told their French counterparts that they intended to remain neutral in the upcoming clash. They wished that the French native allies would do likewise. This induced many of the French-allied Indians to desert.
Lignery and Aubry, in spite of their knowledge of Indian ways, apparently advanced without taking normal precautions against ambush, and marched right into a prepared trap.
Lieutenant Colonel Massey of the 46th Foot commanded 464 British regulars to defend the trail running north from Niagara Falls to Fort Niagara. On the right flank covering the portage trail, Massey deployed about 130 men of the 46th in the La Belle Famille clearing. Thrown forward from the right flank, just above the river gorge, were the grenadiers of the 46th and a small detachment of the 44th Foot. To the left of the 46th, the converged light companies of the 44th, 46th, and 4th battalion of the 60th Foot took position. On the extreme left stood a detachment from the 44th and New York Regiment. Understanding that his enemies included a significant number of regulars, Massey ordered the redcoats to lie down and fix bayonets.
As the French came out of the woods into the open, they immediately opened fire and began to deploy from column into line formation. Waiting until the French were within very close range, the British commander gave his troops the command to rise and fire. The 46th fired seven volleys, then advanced, firing at will. Massey later estimated that his men each fired about 16 rounds in the action. Meanwhile, the grenadier company's fire caught the French left flank in enfilade. When the French flinched before the deadly fire, the British attacked with the bayonet. French morale collapsed and the British-allied Iroquois rushed the survivors.
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The French began a panicked retreat, in which the British gave chase, according to one report, for as much as 5 miles (8.0 km). French casualties were significant, including Lignery, who sustained a mortal wound. Massey was wounded.
Pouchot surrendered Fort Niagara on July 26 after it became clear the relief column had been driven off.
Johnson, who was not present, wrote an account of the action which gave equal credit to the regulars and their native allies. To Massey's fury, this version reached the newspapers. The British officer later claimed that the tribesmen behaved "most dastardly" by slaughtering the wounded and those who were trying to surrender.
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alexlacquemanne · 3 years ago
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Avril MMXXII
Films
Death Proof (2007) de Quentin Tarantino avec Kurt Russell, Zoë Bell, Rose McGowan, Rosario Dawson, Vanessa Ferlito et Sydney Tamiia Poitier
The Battle of the Sexes (1959) de Charles Crichton avec Peter Sellers, Robert Morley, Constance Cummings, Jameson Clark, Ernest Thesiger et Donald Pleasence
Le Bal des casse-pieds (1992) de Yves Robert avec Jean Rochefort, Jacques Villeret, Victor Lanoux, Miou-Miou, Sandrine Caron, Jean Carmet et Odette Laure
Le Gentleman d'Epsom (1962) de Gilles Grangier avec Jean Gabin, Louis de Funès, Jean Lefebvre, Paul Frankeur, Franck Villard, Madeleine Robinson et Joëlle Bernard
La Comtesse de Hong-Kong (A Countess from Hong Kong) (1967) de Charlie Chaplin avec Marlon Brando, Sophia Loren, Tippi Hedren, Margaret Rutherford et Sydney Chaplin
La Banquière (1980) de Francis Girod avec Romy Schneider, Marie-France Pisier, Claude Brasseur, Jean-Claude Brialy, Jean Carmet et Jean-Louis Trintignant
La Grande Vadrouille (1966) de Gérard Oury avec Bourvil, Louis de Funès, Terry-Thomas, Claudio Brook, Mike Marshall, Marie Dubois, Pierre Bertin et Andréa Parisy
Les Demoiselles de Rochefort (1967) de Jacques Demy avec Catherine Deneuve, Françoise Dorléac, Jacques Perrin, George Chakiris, Gene Kelly, Danielle Darrieux et Michel Piccoli
Le Mans (1971) de Lee H. Katzin avec Steve McQueen, Siegfried Rauch, Elga Andersen et Luc Merenda
Ma famille t'adore déjà ! (2016) de Jérôme Commandeur et Alan Corno avec Arthur Dupont, Déborah François, Thierry Lhermitte, Marie-Anne Chazel, Jérôme Commandeur, Valérie Karsenti, Sabine Azéma, Éric Berger et Alicia Endemann
Séries
Kaamelott Livre IV, III
La Baliste II - Les Bonnes - La Révolte III - Le Rapport - L’Art de la table - Les Novices - Les Refoulés - Les Tuteurs II - Le Tourment IV - Le Rassemblement du corbeau II - Le Grand Départ - L’Auberge rouge - Les Curieux 1re partie - Les Curieux 2e partie - La Clandestine - Les Envahisseurs - La vie est belle - La Relève - Les Tacticiens 1re partie - Les Tacticiens 2e partie - Drakkars ! - La Réponse - Unagi IV - La Permission - Anges et Démons - La Rémanence - Silbury Hill II - Le repos du guerrier II - La poétique : 1e partie - La poétique : 2e partie - Cryda de Tintagel - Le déserteur - Les Suppléants - Le petit poucet - L'Ivresse II - La Potion de Vérité - Les Cousins - La Corne d'abondance - L'abstinent - Le Refuge - Le Dragon gris - La Potion de vivacité II - Vox populi III - La Sonde - La Réaffectation - La Poétique II : 1re partie - La Poétique II : 2e partie - Le Jeu de la guerre - Le Rêve d’Ygerne - Les Chaperons - L’Habitué - Le Camp romain - L’Usurpateur - Loth et le Graal - Le Paladin - Perceval fait ritournelle - La Dame et le Lac - Beaucoup de bruit pour rien - L’Ultimatum
Starsky et Hutch Saison 3, 4
Collection - La Folie du jeu - Le Poids lourd - Garde d'un corps - Le Piège - Sorcellerie - Le Professeur - La Corvée - Discomania - Ultimatum - La Photo - À votre santé
Columbo Saison 4, 5
Réaction négative - Tout n’est qu’illusion
Le Visiteur du Futur Saison 1
La Canette - La Pizza - La Copine - Le Casse-dalle - Le Policier - Le Policier Bis - La Réalité - Le Plan - Les Robots-Tueurs - La Bière - L'Aïeul - La Vérité - La Dépression - Le Docteur - L'Individu Perturbateur - Le Présent du Visiteur - Le Présent de la Brigade Temporelle - L'Échappée - Le Destin de Raph - La Traque - Spoilers ! - The end of the world as we know it
La Ligue des Justiciers Saison 1
L'Invasion : 1re partie - L'invasion : 2e partie - L'invasion : 3e partie - Au Cœur de la nuit : 1re partie - Au Cœur de la nuit : 2e partie
Meurtres au paradis saison 11
Enlèvement - Frères ennemis - Toujours plus haut - Un vent de Jamaïque
Le Coffre à Catch
#67 : Quand la WWE innove c'est bien ! - #68 : Qui se souvient de ce Triple Catch ?! - #69 : LA ECW VEND DU RÊVE
Dix pour cent Saison 2
Virginie et Ramzy - Fabrice - Norman - Isabelle - Guy - Juliette
The Grand Tour Saison 2, 3, 1
Les garçons du Niagara - Des Jaaaaags ! - Oh, Canada - Courses de Noël - Nouveau record - Oh oui, de l'essence - Bagages et vintage - Les Buggy Beach Boys : première partie - Les Buggy Beach Boys : seconde partie - Gare à l'Urus - Aston, astronautes et les enfants d’Angelina - Course polaire - Coup de vieux - Mozambique
Doctor Who
Legend of the Sea Devils
Les Petits Meurtres d'Agatha Christie Saison 3
Quand les souris dansent
Livres
La colère de Fantômas, tome 1 : Les bois de justice d'Olivier Bocquet et Julie Rocheleau
Kaamelott, tome 3 : L'Énigme du Coffre d'Alexandre Astier, Steven Dupré et Benoît Bekaert
C'est bon mais c'est chaud d'Antoine de Caunes
La colère de Fantômas, tome 2 : Tout l'or de Paris d'Olivier Bocquet et Julie Rocheleau
La colère de Fantômas, tome 3 : À tombeau ouvert d'Olivier Bocquet et Julie Rocheleau
Astérix, tome 15 : La Zizanie de René Goscinny et Albert Uderzo
Haute Tension de Richard Castle
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tpmpreplay · 3 years ago
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ohwhenthesaints21 · 3 years ago
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Jeudi 18 Novembre
Sainte Aude
Bon aujourd'hui pas qu'on ait une sainte à la vie trépidante mais plutôt une battle de saintes sur le même jour : sainte Aude de Paris et sainte Haude de Bretagne. Et comme on ne veut de problèmes avec personne, (surtout pas ces deux peuples de rageux), je vous raconte les deux saintes du VIeme siècle.
La parisienne, s'est clairement prise pour Jésus(les parisiens, toujours dans la modestie). Il ne devait pas y avoir d'église dans son village de seine et Marne, du coup elle a traversé le fleuve(la Marne précisément) pour aller à ma messe. Et là comme par magie y a des petites pierres qui se sont élevées sur son chemin et qui en ont profité pour délimiter les champs des agriculteurs environnants, tant qu'à faire ! Forte de ce petit miracle elle est montée à la capitale comme on dit, rejoindre sainte Geneviève et se faire enterrer à ses côtés (la fayote) dans la basilique sainte Geneviève.
Et puis nous avons sainte Haude de Trémazan, la bretonne dont la vie est un mix de la belle au bois dormant et du quiproquo de Roméo et Juliette revu par l'univers d'Harry Potter. Un délire quoi.
Commençons par le début, Haude et son frangin Tanguy vivent une vie paisible avec maman et papa mais maman meurt et papa s'en va se remarier avec une princesse rosbifs aussi délicate qu'une rose piétinée. Tanguy se taille à la cours du roi Childebert mais Haude, elle, prend cher. Et comme c'est une sainte elle subit sans piper mot. En plus elle grandit et devient plutôt bonasse, et comme on n'a pas de nouvelles de Tanguy depuis 10 ans on croit qu'il est mort (ouais à l'époque y a pas WhatsApp pour faire un ptit coucou à la famille de temps en temps) c'est elle la seule enfant en position d'hériter de seigneur papa et elle devient donc un bon parti. Vous pensez bien ça mets la vieille belle-mère en rage. Surtout quand miroir son beau miroir lui dit qu'elle ressemble à une pomme flétrie comparée à sa belle fille. Elle utilise donc tout son talent de vieille mégère pour fracasser la réputation d'Haude sur le mur de la dignité et l'envoie dans une ferme à l'écart histoire d'être bien débarrassée.
Quand Tanguy entend parler de ça il revient (ouais c'est pas parce qu'on ne donne pas de nouvelles pendant 10 ans qu'on est mort quoi), la belle-mère continue de faire sa rageuse et lui confirme que sa sœur est une trainée et qu'il pourra la trouver dans une vieille ferme paumée. Il y va pour avoir des explications, Haude, qui ne l'a pas vu depuis 10 ans et qui le croyait mort, reste sans voix. Tanguy (ce con) prend ça pour un aveu de sa honte et de sa vie dissolue et refuse que sa soeur vive dans la honte et le déshonneur du coup ... il lui tranche la tête ! Bah ouais, ça se faisait à l'époque apparemment ! Normal.
Forcément les voisins se ramènent et lui disent que si il avait attendu deux secondes ils lui auraient dit que sa sœur était blanche comme neige. Il s'en va donc voir papounet pour avouer son crime. C'est là qu'Haude quasi sans tête débarque pour calmer le jeu, pardonner tout le monde et faire des bisous câlins. Sauf pour sa belle-mère qui s'est faite foudroyer sur place. Je vous rappelle que les méchants meurent toujours à la fin voyons.
Après tout ça Haude, bien claquée, rejoint le Seigneur. Et frangin et frangine ont une chapelle commune à Kersaint.
Franchement je ne vois pas à quel moment on a pu confondre ces deux là. Pas du tout le même délire. Mais bon. Disons qu'on les fête toutes le deux aujourd'hui, histoire de ménager les susceptibilités 🙏🏻 amen amen alléluia comme dirait l'autre.
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moonywendy · 7 years ago
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11/04/2018
Aujourd’hui, je suis tombée sur  Jane Hirshfield. Née en 1952, cette Américaine a la particularité d’être à la fois poète, essayiste, traductrice et professeur à l’université. Elevée dans une famille de tradition juive, elle se convertit au bouddhisme, moment clé dans son histoire puisqu’elle y puise son inspiration. Elle est donc influencée à la fois par les poésies orientales et occidentales dans son écriture.
La photo qui la représente sur Wikipédia révèle chez elle une certaine luminosité qui la rend particulièrement belle. Curieuse, j’ai voulu trouver un exemple de ce qu’elle pouvait produire. Voici donc ce que j’ai trouvé : 
For What Binds Us
There are names for what binds us: strong forces, weak forces. Look around, you can see them: the skin that forms in a half-empty cup, nails rusting into the places they join, joints dovetailed on their own weight. The way things stay so solidly wherever they've been set down— and gravity, scientists say, is weak. And see how the flesh grows back across a wound, with a great vehemence, more strong than the simple, untested surface before. There's a name for it on horses, when it comes back darker and raised: proud flesh, as all flesh, is proud of its wounds, wears them as honors given out after battle, small triumphs pinned to the chest— And when two people have loved each other see how it is like a scar between their bodies, stronger, darker, and proud; how the black cord makes of them a single fabric that nothing can tear or mend.
Je ne m’y connais pas trop en poésie anglo-saxonne, mais il me semble que son écriture pourrait être qualifiée d’organique. Elle semble essayer de retranscrire l’expérience physique et spirituelle des humains que l’amour a rassemblés. Et en même temps il y a une déchirure, une petite blessure qui s’exprime tout au long de ce poème. J’essayerai de penser à Jane Hirshfield à mon prochain gros chagrin d’amour.
Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jane_Hirshfield
https://www.poetryfoundation.org/poems/52468/for-what-binds-us
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impressivepress · 4 years ago
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HENRI MATISSE’S DOMESTIC INTERIORS
John Elderfield reexamines Matisse’s Piano Lesson (1916) and Music Lesson (1917), considering the works’ depictions of domestic space during the tumult of World War I.
Those interested in modern art who have been in voluntary isolation with a partner and children since the spring may have wondered: do we have images of what family life was like for the great early modernists? The answer is: at first, yes. As the nineteenth century advanced, it became increasingly common for married bourgeois couples in France to sleep together in double beds, and for much of their private time after marriage to be consumed with children. Greater intimacy between husband and wife, accompanied by closer family relationships generally, meant that paintings abounded of bourgeois parents with their children, including paintings of artists’ families.1
And so it remained through Impressionism. But the sterner modernism that followed was less forgiving of such potentially sentimental subjects, which remained the province of more traditional painters—artists who remained happy to record parents with the children they had begun to call by silly but touching pet names (as they often also did each other), and who posed proudly as families in their overstuffed living rooms. But Henri Matisse or Pablo Picasso?
Actually, three of Matisse’s most important paintings are of his family: The Painter’s Family, The Piano Lesson, and The Music Lesson.2 What follows concentrates on the last two, especially the third. As will become apparent, their implications bear significantly on our present domestic situations, isolated from the viral chaos around us, and not only because both of them depict home schooling.
Two Lessons, Two Styles
These two works were painted in the years 1916–17, but in what order is extremely pertinent to their meanings. Before Alfred H. Barr, Jr., the Museum of Modern Art’s founding director, published his great 1951 monograph on Matisse—the first to establish a plausible chronology of the artist’s work—it was not known which canvas came first. As Barr reported, Pierre Matisse, the artist’s younger son, was “quite certain that the more abstract of the two, The Piano Lesson, is the earlier,” while the artist’s wife, Amélie, remembered that “the more abstract canvas was as usual painted after the more realistic one.”3
Had Madame Matisse been correct, the reputation of The Music Lesson would be akin to that of the first, freer versions of other pairs of the artist’s paintings: though not of the same order as the succeeding, more rigorous composition, it would be seen as an accomplished work. However, as Barr realized, it was Pierre Matisse who was correct. As a result, The Music Lesson has widely been seen as a regression on the artist’s part—a move away from the radical invention of his work of the 1910s, and one leading to the more traditional naturalism that would flourish in the 1920s.
So infuriated about this interpretation was the critic Dominique Fourcade that in 1986 he described its proponents as evidencing “satisfaction in letting the artist die in 1916 with La Leçon de piano . . . even if that meant letting him be reborn from nothingness” in the 1930s, to again work “abstractly and without transition, to the cut-outs at the end of his life.”4 I was not alone in thinking that “letting the artist die” was hyperbole on Fourcade’s part, but it proved no exaggeration: a decade or so later, in 1998, art historian Yve-Alain Bois was writing that with The Music Lesson Matisse “takes leave of himself, and of what I have called his system,” by which Bois meant the conception of painting that the artist had formed a decade earlier and employed through the creation of The Piano Lesson.5 Clearly, if Matisse “takes leave of himself, and . . . his system” in The Music Lesson, then, for Bois, he does at that moment die, at least artistically. To compare these two paintings, then, is unlike comparing any other pair of paintings by Matisse: it is to adjudicate a controversy.
Family Paintings
Let us begin with what the two paintings have in common: size, medium, and subject matter. Both are about eight feet tall by seven feet wide, with The Piano Lesson very slightly the larger of the pair. This makes them the largest paintings Matisse ever made, with the exception of his few imagined compositions: Dance and Music, of 1909–10, and Bathers by a River and The Moroccans, both completed more or less at the same time as The Piano Lesson. Like most of Matisse’s paintings, they were painted in oil on canvas.
To turn to subject matter is to open the pages of a very extensive literature, some of which I myself have written and which interested readers can easily find.6 But at least a summary is needed here, for these two paintings are exceptional both in their particular choice of subject and in their relationship to works on a similar subject. In the latter respect they belong to a long sequence of the artist’s paintings of a privileged interior space, either home or studio or both at the same time. As with some but not all earlier such paintings—the most celebrated example being The Red Studio (1911)—the objects depicted within their interiors have allusive or symbolic qualities, either conventional or original to Matisse. And, like most but not all of the paintings in this subcategory, the manner in which the interior and the objects within it are painted explicitly participates in the shaping of these qualities.
To further reduce the field of comparison, these are, as we have heard, family paintings, preceded in this respect by only The Painter’s Family of 1911.7 To be precise, The Piano Lesson shows only one member of the family—Pierre, the artist’s younger son—while The Music Lesson, just like The Painter’s Family, shows all of its members: Matisse’s eldest child, Marguerite, stands beside Pierre at the piano; his older brother, Jean, sits at the left, smoking while reading; the artist’s wife, Amélie, is outside in the garden; and though Matisse himself goes unseen, he is alluded to through a prominent depiction of his violin, which rests on the piano. It is truly a painting of a painter’s family; and Matisse himself titled it La famille. It was renamed The Music Lesson by Albert C. Barnes, never one to shy from taking such liberties, after it entered his collection (now the collection of the Barnes Foundation, Philadelphia) in 1923.8
These paintings, and especially the second, belong to a long tradition of representations of one and usually more members of a family in an explicitly domestic space, and engaged in an activity or activities appropriate to it. The most prominent antecedents are the paintings of, and made for, the comfortable bourgeois households of seventeenth-century Holland. Eugène Fromentin, in his book Les maîtres d’autrefois of 1876, proposed that Dutch art, famous for its domestic interiors, effectively began in 1609, with the beginning of the twelve-year truce in the Eighty Years’ War with Spain.9 Art historian Svetlana Alpers, to whom I owe this observation, points out that wartime paintings of guardrooms and garrisons were the forerunners of these domestic interiors; familial intimacy would have been understood to be the counterpart of martial camaraderie.
By now, alarm bells should be sounding, at least for those who know that the years 1916 and 1917, when Matisse made these two paintings, were very bad years indeed for France in World War I, with more than half a million dead in 1916 and almost as many the following year. Moreover, these works were painted in the living room of Matisse’s home, looking out onto its back garden, where his studio stood.10 The house was in Issy-les-Moulineaux, a suburb of Paris that had transformed itself into a center for the military aviation industry, producing fighter planes; and the household was impoverished by the war, whose guns could actually be heard from the garden on quiet days—guns, and also massive explosions from military mines, both utterly destructive of the French countryside. The loudest of these—on June 7, 1917, during the Battle of Messines—was the product of 600 tons of explosives that blew off the crest along the entire length of the Messines Ridge; it was heard as far away as Dublin.11 The British general who ordered this offensive famously remarked, “We may not make history tomorrow, but we shall certainly change the geography.”12 This was not only a war between nations but also had quickly become a war against nature.
It was around this time that The Music Lesson was painted, in midsummer 1917. That was also when—as Matisse wrote in a letter to his friend the painter Charles Camoin—“Something important has happened in my house: Jean, my eldest, has left to join the regiment at Dijon.”13 What may at first sight appear to be a scene of cultured and contented domestic harmony, then, was about to shattered. This is not only a family painting; it is also a war painting.
Much has been written of the reductive, “abstract” vocabulary of The Piano Lesson as the result of Cubist geometry, on the one hand, and wartime avoidance of luxury, on the other. These factors may indeed have been sources for Matisse as he painted this picture, but a source may or may not be called into play in the finished form of a work of art.14 As I see it, the war as a source is actually called into play more fully in The Music Lesson than in its predecessor, if less obviously. Knowing that Jean Matisse was headed for guardrooms or garrisons aids a martial association that may have been in his father’s mind, but this is present in the painting only for those who know it as well. In what follows, I shall propose that the imaging of this sociable canvas itself invites interpretation as describing a family in a moment of lockdown against mindfulness of anything troublingly external, whereas The Piano Lesson pushes out of our minds all but the moment of twilight grace that it represents.
Rooms with a View
Let us now look at what the two paintings represent, and how they do so. As we have heard, The Piano Lesson shows solely the artist’s younger son, Pierre. He stares out toward us, even while lost in concentration, practicing on a very bourgeois Pleyel piano beside a French window open to the garden. Pierre was sixteen when the picture was painted but looks much younger. Since he and his father were the musicians of the family, he may be thought to function as a surrogate for the painter. In the bottom-left corner of the painting we see Matisse’s Decorative Figure of 1908, arguably the most sexual of his sculptures. Behind Pierre we may think we see a woman seated on a high stool, a severe, supervisory, arguably maternal presence, but this is actually a painting on the wall, Matisse’s Woman on a High Stool (Germaine Raynal) of 1914, transformed to convey these qualities.15 On the rose cloth over the piano, a candle and a metronome recapitulate the opposition of vitality and logic that the sculpture and the painting introduce. Together, they also stress the measuring of time, while the carving around the reversed name of the piano on the music stand flows across time and space, like music, through the grillwork of the window.
Time has stopped at a moment of fading, late-afternoon light in a dimly illuminated interior. An unseen light to the right traverses the scene, striking the boy’s forehead and shadowing a triangle on his far cheek; brightening the salmon-orange curtain and the pale blue-gray of the partly closed right panel of the window; and illuminating a big triangular patch of lawn outside, the only visible feature of the darkened garden. It is the view of the room that matters.
The colors, including that green triangle no more distant than anything else, complement one another in ways that activate the stillness of the scene. The orange converses with the pale blue, and the rose with the green; these are interrupted by a yellow and a black, all of them reconciled by the surrounding soft gray, which they appear to tint. The colors also resist being fully incorporated into the work of objective depiction, largely because they occupy such stark, autonomous shapes. Instead, the strips and shards of color may be imagined as organizing a simulacrum of the spatial experience of such a scene. They alternatively attract and repel each other, as if magnetized, tipping backward and forward in space, even as they shift in position across the plane of the picture. To follow their direction in the means and pace of our attention is to imagine a movement akin to walking through a room and registering the effects of parallax—the apparent displacement of objects in space due to changes in the position of the observer.
With The Music Lesson, by contrast, everything appears utterly still, and no one looks out of the room; we are excluded. However, we do now see the garden. More precisely, we are shown a view not into the garden but of it, for Matisse has given it the appearance of a painted screen rolled down at the back of the living room, the gray frame around it containing a scene no more real than that of the woman on a high stool in the ocher-framed painting beside it. As such, it may be thought to conceal the reality of what is outside. Prominent beyond the pool is a much enlarged reprise of Matisse’s sculpture Reclining Nude I (Aurora) as re-represented in his Blue Nude: Memory of Biskra (both 1907), the luxuriant backdrop here substituting for the North African setting of the earlier painting, and similarly enhancing the nude’s sensuality.16 The garden erased by twilight in The Piano Lesson may seem a better response to a war that was more ruthlessly and extensively destructive of landscape than any previous. But as the critic Paul Fussell observed of the literature produced during World War I, “If the opposite of war is peace, the opposite of experiencing moments of war is proposing moments of pastoral.”17
Whereas, in making The Piano Lesson, Matisse condensed, eliminating detail, in The Music Lesson he veiled and washed over drawn detail with thinly applied paint. He had been working like this since making his late, dark-and-sculptural Fauve paintings, such as Blue Nude: Memory of Biskra; and he continued to do so in a less sculptural way, and with a lighter palette, even while making more severe, opaque pictures throughout his so-called “experimental period,” of which The Piano Lesson was a summative work. The manner in which The Music Lesson was painted is less a fall from modernist grace, as many critics have characterized it, than a recovery of that late Fauve manner, but with a more intense, indeed almost hallucinatory palette.
Leave-taking
Bois said Matisse took leave of a “system” after painting The Piano Lesson. He characterized that system as “an all-over conception of the canvas” that is “the product of a total democracy on the picture plane, of a dispersion of forces: our gaze is forbidden to focus on any particular area of the picture.”18 I agree that that painting’s successor is a leave-taking painting, but not in that sense: I think Bois’s description also applies to The Music Lesson, and that it is as summative in its own way as its predecessor. The two works encapsulate the momentum of preceding domestic and studio interiors in two different keys, the earlier work drawing together the achievements of the four preceding extraordinary years, the later looking back a decade to see what earlier innovations should be preserved. And it is the later work, with its extraordinarily disjointed composition—of which more in a moment—that shuttles around our gaze the more frenetically.
The putative sweetness and naturalism of The Music Lesson may lull us into believing that it is an undemanding work, but it is as undemanding as, say, Watteau’s paintings of disconnected figures, made two centuries earlier, from which it draws inspiration. Barr perceptively described its style as “descriptive rococo.”19 The artist and critic Amédée Ozenfant invoked another eighteenth-century artist when he observed of the Nice-period paintings that followed The Music Lesson, “This hankering for comfort. . . . When I hear him taking this line à la Fragonard, I have the feeling it is a feint.”20 I myself have the feeling that The Music Lesson is a feint, challenging our preconceptions, at the end of Matisse’s most extremist period of modernism, as to what a modern painting can be.
I therefore find myself disagreeing not only with Bois, who sees The Music Lesson as Matisse’s leave-taking from his time as a modernist painter, but also with Fourcade, who wants to see the artist’s career as “an uninterrupted story.”21 Painting his son Jean’s leave-taking, Matisse does paint a leave-taking of his own, a moving on from what he had achieved over the past few years. He was very clear about this, saying, “If I had continued down the . . . road which I knew so well, I would have ended up as a mannerist.”22 What he ends up as—predicated in The Music Lesson—is an artist determined not to be constrained by the universalizing modernism that he had inherited; hence his fascination with the prerevolutionary eighteenth century.23 This led him to develop from previously unexplored features of his post-Fauve paintings a highly self-conscious, even metapictorial, art of spectacle.
Whereas the modernism of The Piano Lesson is so tautly drawn that we never think of an actual pianist wedged behind the sheet music, the naturalism of The Music Lesson invites us to imagine the members of the family having taken their places where Matisse shows them. If we do imagine that, we must conclude that all of them are oblivious to what is around them, and to each other—except for the intimate couple at the piano, Marguerite protective of her younger brother, Pierre, since the elder one will soon be leaving. Both Jean and Amélie are alone. If we know of his approaching mobilization, we may guess why. Amélie’s isolation—outside the oasislike part of the garden, with its voluptuous sculpture—leaves little to the imagination. Still, whether paired or alone, the family sit in a cramped, busily claustrophobic space. And whether music-making or reading or whatever it is that Madame Matisse is doing—knitting, perhaps—they are not at work; their occupations are pastimes, ways of passing the time. Yet if the The Piano Lesson evokes time measured, The Music Lesson suggests time paused—whether forever or just momentarily is unclear, but Matisse has certainly hit the pause button, with his family at once busily occupied and locked down in place.
Speaking recently of Matisse’s contemporaneous Garden at Issy, art historian T. J. Clark refers to “those pictures—the key pictures, most often, in modernism—where deep inward concentration on means, fierce enclosure in a pictorial world, results in a strength that is not like any kind of pictorial strength we have seen before.”24 The Music Lesson both reflects fierce enclosure and is a picture of one; however, it is a thing of parts and patches less well guarded than The Piano Lesson.
The vivid coloration of The Music Lesson adds an apparitional, somewhat exotic quality to this family tableau, the pink answering the green, the turquoise the brown, and the gray binding the other colors while also separating out the soon-to-be soldier. Barnes compared its large geometric planes of flat color to those of what he called “Oriental art,” an association also applicable to the garden statue and linking The Music Lesson to The Painter’s Family, which was influenced by Persian miniatures.25 As in that earlier painting, the planes, piled one above the other, clash dissonantly, and our unified experience of the picture is to be found in our experience of its discord, not in its formal coherence as a decoratively patterned surface.26 Here, the superimposed flickering filaments of overlaid curvilinear drawing, which camouflage the meeting of the planes as they speak to the garden foliage, increase the sense of a composition poised on the brink of decomposition. As art historian Karen K. Butler acutely observes, “Overall, the strong tension between geometry and arabesque, or order and chaos, creates a mesmerizing subliminal stasis.”27 She adds that while The Music Lesson has been associated with nationalistic wartime critiques of avant-garde art in favor of traditional themes—here, “la bonne famille française”—its formal discord is complemented by its “thematic opposition of tropical and sexual luxuriance with bourgeois order.”28
This is not a regressive work, and there is nothing in it of a retour à l’ordre. Certainly the feint that it has seemed to introduce would become a way of disarming an audience hostile to modernism, but this did not prevent the result from being surreptitiously challenging, often melancholic, and affecting as well as sweetly beautiful. And the sweetness and beauty are obviously as much a challenge to modernist taste as their opposites are to antimodernist ones. In the end, though, what is at once most challenging to accommodate in our familiar picture of Matisse, and most familiar in the art that surrounds us now, is the assertion of the viability of aesthetic spectacle—the false scenic magic of what Charles Baudelaire called “favorite dreams treated with consummate skill and tragic concision.”29
A Man Who Is Not at the Front
This said, I must turn in conclusion to a question that readers may have been asking: even if The Piano Lesson and The Music Lesson are war paintings in the sense that they reflect their creation during wartime—the forces of order and chaos at odds in the family-lockdown canvas especially—they offer no response to the true horrors of the battlefields. In an earlier issue of the Quarterly (Spring 2020) I wrote of how, a half century earlier, the French painter Édouard Manet had faced the question of how to be an activist in his art by vigorously drawing attention to a single indefensible episode of violence, the shocking execution of Emperor Maximilian of Mexico, who had been imposed on that country as its ruler through French neocolonialism. What, then, are we to make of Matisse’s silence on the unparalleled slaughter during the years of World War I?
The answer has two parts. The first is that Matisse volunteered for military duty, and even purchased boots in anticipation of serving, but was rejected owing to his age (he was forty-four) and weak heart. He was deeply upset—disappointed and I think ashamed—at not directly serving his country, especially since many of his friends and colleagues did serve, including his close friends Camoin and the painter Albert Marquet, as well as Guillaume Apollinaire and Georges Braque, both of whom were badly wounded and returned as war heroes. Others, however, were successful in escaping service, Robert Delaunay fleeing to Switzerland and Marcel Duchamp to the United States, and we must forget the honor claimed by many of those in the United States who refused the draft during the Vietnam War if we are to understand the dishonor assigned to those who did so in France in 1914. For Matisse, that would have been out of the question.
Second: Matisse spoke of sharing the sense of helplessness and revulsion that so many were feeling over the war, but he did help in practical ways.30 One of the first results of Germany’s invasion of France, for example, was the occupation of Matisse’s northern hometown of Bohain-en-Vermandois, which meant that the artist’s brother, Auguste, and some 400 other townsmen were deported to a German prison camp, leaving his seventy-year-old mother, Anna, alone and in failing health. Matisse sold prints in order to send 100 kilos of bread each week to these prisoners, who were at risk of dying from hunger.31 (Buying each week what works out to be 500 baguettes was no mean task during wartime.)
Yet Matisse clearly felt deeply uncomfortable about the idea of making art that professed to make a difference to what was happening on the battlefields. “Waste no sympathy on the idle conversation of a man who is not at the front,” he wrote to a gallerist, “and besides a man not at the front feels good for nothing.”32 It was impossible for Matisse to conceive of making war posters, as Raoul Dufy did; and paintings of battlefields, such as Félix Vallotton made, were obviously out of the question.33 Speaking for himself, he would write in 1951: “Despite pressure from certain conventional quarters, the war did not influence the subject of paintings, for we were no longer merely painting subjects. For those who could work there was only a restriction of means.”34
Matisse’s reaction to the privations of the war took the form of a self-imposed restriction of means, making do with less in his art as well as in his life. This response, which was ethical as well as pictorial, only increased the intensity of what he achieved. He spurned ostentation in both his personal and his public life, including refusing to draw attention to himself by staging solo exhibitions in Paris while his compatriots were in arms. And even as the Cubists, following Matisse’s own earlier lead, were enriching the color of their works in 1914, he refused ostentation in his art, too—then broke free with The Music Lesson to make his perhaps most underestimated major painting.
~ John Elderfield · Fall 2020 Issue. John Elderfield, Chief Curator Emeritus of Painting and Sculpture at the Museum of Modern Art, New York, and formerly the inaugural Allen R. Adler, Class of 1967, Distinguished Curator and Lecturer at the Princeton University Art Museum, joined Gagosian in 2012 as a senior curator for special exhibitions.
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1 See Anne Martin-Fugier, “Bourgeois Rituals,” in Michelle Perrot, ed., A History of Private Life, vol. 4, From the Fires of Revolution to the Great War, trans. Arthur Goldhammer (Cambridge, MA, and London: The Belknap Press of Harvard University Press, 1990), pp. 261–337, esp. “From Marriage to Family,” pp. 321–22.
2 A fourth, lesser painting, Pianist and Checker Players of 1924, is a reprise of The Painter’s Family. Luxe, calme et volupté of 1904–05 is, obliquely, a family painting, albeit not set in an interior. Illustrations of these and other works mentioned but not illustrated in this essay may be easily found in my Henri Matisse: A Retrospective (New York: The Museum of Modern Art, 1992). The present text is a substantially revised and expanded version of my essay “Un nouveau départ,” in Cécile Debray, Matisse: Paires et séries, exh. cat. (Paris: Centre Pompidou, 2012), pp. 119–24.
3 Alfred H. Barr, Jr., Matisse: His Art and His Public (New York: The Museum of Modern Art, 1951), p. 193.
4 Dominique Fourcade, “An Uninterrupted Story,” in Henri Matisse: The Early Years in Nice, 1916–1930, exh. cat. (Washington, DC: National Gallery of Art, 1986), pp. 47–48.
5 Yve-Alain Bois, Matisse and Picasso, exh. cat., Kimbell Art Museum, Fort Worth (Paris: Flammarion, 1998), pp. 29–30.
6 See my essays on The Piano Lesson in Matisse in the Collection of The Museum of Modern Art (New York: The Museum of Modern Art, 1978), pp. 114–16, and in Stephanie D’Alessandro and Elderfield, Matisse: Radical Invention, 1913–1917, exh. cat. (New Haven: Yale University Press, 2010), pp. 290–93. The former speaks more of iconography, the latter more of the pictorial process, and both essays contain references to other literature on this painting and The Music Lesson.
7 See note 2 above on one later painting, Pianist and Checker Players.
8 The finest account of this painting is Karen K. Butler, “The Music Lesson,” in Yve-Alain Bois, ed., Matisse in the Barnes Foundation (Philadelphia: The Barnes Foundation, 2015), 2:214–29.
9 See Svetlana Alpers, The Vexations of Art: Velázquez and Others (New Haven and London: Yale University Press, 2005), pp. 86–90. As Alpers points out, pp. 83–84, Matisse’s Still Life after Jan Davidsz. De Heem’s “La Desserte” (1915) belongs to this discussion; on which see my discussion of this painting in Matisse: Radical Invention, pp. 254–59.
10 Garden at Issy, a painting made in June–October 1917, around the same time as The Painter’s Family, includes a schematic image of the studio.
11 See D’Alessandro, “The Challenge of Painting,” and my “Charting a New Course,” both in Matisse: Radical Invention, respectively pp. 262–69 and 310–19.
12 See Peter Barton, Peter Doyle, and Johan Vandewalle, Beneath Flanders Fields: The Tunnellers’ War 1914–1918 (Montreal: McGill-Queen’s University Press, 2005), pp. 162–83. In Matisse: Radical Invention, p. 319, I relate this explosion to Matisse’s Shaft of Sunlight, also of summer 1917.
13 The family had been dreading this event, but Jean had volunteered and was therefore able to choose how he wished to serve. Probably on the basis of what he had seen in Issy, he opted to become an airplane mechanic, and soon left, to everyone’s relief, not for the front lines but to begin his mechanic’s training in Dijon. He was disgusted with the job within a fortnight, but at least he was not fighting in the mud of the trenches. See Matisse, letter to Charles Camoin, n.d. [summer 1917], in Claudine Grammont, ed., Correspondance entre Charles Camoin et Henri Matisse (Lausanne: Bibliothèque des Arts, 1997), p. 105.
14 See Christopher Ricks, Allusion to the Poets (Oxford: Oxford University Press, 2002), pp. 3–4.
15 Woman on a High Stool is a portrait not of Mme. Matisse but of Germaine Raynal, the then-nineteen-year-old wife of the critic Maurice Raynal, who was closely allied with the Cubists. Here, though, she fulfills a role in the painting, and by extension in the Matisse household, akin to that of the chilly, dignified Mme. Bellelli in Edgar Degas’s Bellelli Family of c. 1860, a figure who, in Martin-Fugier’s description, “accurately portrays the role of the bourgeois mother.” “Bourgeois Rituals,” p. 269.
16 Matisse’s The Moroccans, another painting of a North African motif, conceived in 1912, was finally completed in November 1916, between the two family paintings and at a time of increasing concern for African soldiers involved in the war and visible on the streets of Paris.
17 Paul Fussell, The Great War and Modern Memory (Oxford: Oxford University Press, 1975), 231. Fussell continues, “Since war takes place outdoors and always within nature, its symbolic status is that of the ultimate antipastoral.” Matisse’s final two (of six) sessions of work on his Bathers by a River (conceived 1909), which took place in 1916 and 1917, transformed what had begun as a pastoral composition into what is commonly understood to be an antipastoral one. The Piano Lesson and The Music Lesson were among the paintings he made when taking a break from making the critical changes on that enormous canvas. Its six-part development is charted in Matisse: Radical Invention, pp. 88–91, 104–07, 152–57, 174–77, 304–09, 346–49.
18 Bois, Matisse and Picasso, pp. 29–30.
19 Barr, Matisse: His Art and His Public, p. 194.
20 Amédée Ozenfant, Mémoires, 1886–1962 (Paris: Segher, 1968), p. 215; quoted here from Pierre Schneider, Matisse (New York: Rizzoli, 1984), p. 506. I have discussed this statement previously in Henri Matisse: A Retrospective, pp. 37–41.
21 Fourcade, “An Uninterrupted Story.”
22 Matisse, quoted in Ragnar Hoppe, “På visit hos Matisse,” in Städer och Konstnärer, resebrev och essäer om Konst (Stockholm: Albert Bonniers Förlag, 1931), 196, recording a visit to Matisse in 1919. Trans. in Jack Flam, ed., Matisse on Art (Berkeley and Los Angeles: University of California Press, 1995), p. 75.
23 Edward Said has relevant things to say here in “Return to the Eighteenth Century,” in his On Late Style: Music and Literature Against the Grain (New York: Pantheon, 2006), pp. 25–47.
24 T. J. Clark’s lecture “Attention to What? Matisse’s Garden at Issy, 1917,” which speaks of Garden of Issy as reflecting its wartime creation, was delivered as part of the Glasgow International, March 2020.
25 Albert C. Barnes, The Art in Painting (Merion, PA: The Barnes Foundation Press, 1925), 360. Quoted here from Butler, “The Music Lesson,” p. 222.
26 I draw here on my remarks on The Painter’s Family in Henri Matisse: A Retrospective, p. 63.
27 Butler, “The Music Lesson,” p. 219.
28 Ibid., 227 n. 7, questioning the interpretation in Kenneth E. Silver, Esprit de corps: The Art of the Parisian Avant-Garde and the First World War, 1914–1925 (Princeton, NJ: Princeton University Press, 1989), pp. 200–203.
29 I observed earlier that the garden in The Music Lesson resembles a painted screen rolled down at the back of the living room; in the passage quoted here, Charles Baudelaire is discussing his admiration for backdrop paintings on the stage. He concludes, “These things, so completely false, are for that very reason much closer to the truth.” Baudelaire, “Salon of 1859,” discussed in and here quoted from Walter Benjamin, “On Some Motifs in Baudelaire,” in his Illuminations, ed. and intro. Hannah Arendt, trans. Harry Zohn (New York: Schocken, 1968), p. 193.
30 See Matisse, letter to René Jean, October 1, 1915, quoted in my entry on Still Life after Jan Davidsz. De Heem’s “La Desserte”, in Matisse: Radical Invention, p. 255.
31 See D’Alessandro’s entry on For the Civil Prisoners of Bohain-en Vermandois and her essay “The Challenge of Painting,” both in Matisse: Radical Invention, respectively p. 249, pp. 264–65.
32 Matisse, letter to Léonce Rosenberg, June 1, 1916, quoted in D’Alessandro, “The Challenge of Painting,” p. 263.
33 On the activities of French artists during the war, see Silver, Esprit de corps, and Richard Cork, A Bitter Truth: Avant-Garde Art and the Great War, exh. cat. (London: Barbican Art Gallery, and New Haven: Yale University Press, 1994).
34 Matisse, in E. Tériade, “Matisse Speaks,” Art News Annual 21 (1952): pp. 40–71, quoted here from Flam, ed., Matisse on Art, p. 205.
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omgmykpopfictionsandstuff · 7 years ago
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Le prix d’un Rêve ....
Les semaines passaient et Zhian ne cessait d'étonné. Que ce soit la journée, ou elle faisait répété aux autres, guitare à la main, en représentation ou elle courrait partout pour vérifier les tenues des filles et enfin le soir ou elle faisait office de maman de substitution. Consolant, cuisinant et le tout avec le sourire. Yixing la voyait souvent...guitare à la main. Il se souvenait d'eux deux à l'âge de Meiyu. A 16 ans a jouer de la guitare dans la rue... Quelques instants plus tard, il trouva Zhian assise dans le couloir, une jeune fille dans les bras. La petite était épuisé et tremblaient de peur après s'être violemment faite engueuler par un des mentors.
« On t'as crier comme ça dessus à toi ? » demanda-t-elle
« Ziyi ma belle, mes professeurs n'ont jamais été tendre avec moi. Déjà parce que je suis la fille de mon père... parce que j'ai été adoptée. Jin a été sévère mais juste. » dit Zhian
« Tu trouves ça juste !?! » grogna-t-elle « Alors qu'il m'a rabaissé et dit que je ne méritais pas d'être en B ? »
« Parce que tu manques de rythme, tu n'es pas précise et tu ne détaches pas tes mots... C'est normal qu'un rappeur te corrige là dessus. Son boulot c'est de faire en sortes que tu t'améliores. » dit Zhian simplement
« Toi, tout ce que tu sais faire c'est leurs cirer les bottes. » lança Ziyi en s'en allant.
Zhian soupira longuement en regardant Yixing au bout du couloir. Yixing s'approcha d'elle et fit signe vers Ziyi qui s'en allait en colère.
« Un problème ? » demanda-t-il en essayant de rester professionnel en tendant la main a Zhian
« Il faut que jeunesse se passe.. » dit Zhian en se levant grâce a la main tendue de Yixing
« Elle est encore très jeune c'est vrai. » dit Yixing simplement
« A son âge, moi aussi j'étais une forte tête... mais le temps et l'expérience calme.. » dit-elle doucement
« A son âge, nous devions être pareil dans ce cas » dit-il en souriant « Comme nous avons le même âge » dit-il
« Le temps aura fait son effet, sur nous. » dit Zhian « Mais elle n'a pas le temps comme nous l'avions. » fit-elle « Si elle parle comme ça aux professeurs, je crains fort qu'elle en paye le prix. »
« Très réaliste comme parole. Surtout venant de toi » dit Yixing
« C'est une compétition, même si je veux aider les autres... je ne l'oublie pas. » dit-elle simplement « Chaque une de nos erreurs peut nous coûter notre place. » dit-elle doucement
« Et tu ne veux pas perdre la tienne ? » demanda Yixing
« Certainement pas. Je n'ai pas traverser le monde, pour accomplir un rêve d'enfant pour abandonner si proche du but. Je ne veux pas décevoir la personne pour qui je fais tout ça. » dit-elle doucement  
« Alors ne lâche rien » dit-il plus tendrement que voulue
« Je vais devoir rejoindre le professeur Wang... Même si je ne lâche rien... je peux vous demander de lâcher ma main ? »
« Oh euh oui pardon ! » dit Yixing en riant et en rougissant
« Merci.. » et elle s'en alla alors que Yixing lâchait a contre cœur cette main.
C'était pas bon pour son cœur ça se disait Yixing. Il vit dans une des salles, Jackson travailler le rap avec Zhian et ... malgré lui... surtout que depuis quelques épisodes ils se rapprochaient un peu trop. Même Jieqiong l'avait fait remarquer suites aux commentaires de Jackson. Il avait insisté pour qu'elle reçoivent le niveau A. Jin avait plaisanter sur le fait qu'il était entrain de tomber amoureux d'elle. Jackson avait juste fait ce maudit sourire suffisant. Ce putain de sourire en coin qui en disait long sur ses pensées.
Le tournage de l'un des derniers épisodes avant la révélation finale allait commencer et Zhian n'avait pas cesser d'étinceler par sa précision, sa droiture et sa technicité. Elle avait tout. Vraiment tout. Aujourd'hui c'était le zoom sur la famille des dernières concurrentes restantes. Jackson lui écoutait encore inlassablement ces filles qu'il avait découvert sur internet.  
« On commence par le Zoom qui nous a emmener le plus loin » dit le staff.
La vidéo commençait par des grandes prairies vertes et des falaises, alors que Zhian se mordait les lèvres. La caméra se tourna vers une grande maison au milieu de nulle part. Assis sur l'un des piliers du portail se trouvait un grand homme musclé, ses cheveux noirs aux reflets bleus donnait au ciel gris presque un aspect bleu, son visage semblait sculpté par les anges et quand il sauta de son pilier avec un back-flip. Son atterrissage clean sur ses deux pieds fit tellement d'effet que les deux filles du jury se tinrent le cœur. Quel homme. Il s'approcha de la caméra et on vit ses grands yeux bleus briller. Oh si l'irlande n'avait pas le ciel bleu, elle avait les yeux de cet homme. Il sourit et se présenta « Je suis Ian Holmes, le père adoptif de Zhian, danseur professionnel et acteur irlandais à mes heures perdus » dit-il dans un chinois parfait. Jin toussa 'a ses heures perdues ? Les jeunes c'est James Bond.' fit-il en toussant. La vidéo continua suivant Ian rentrer dans sa maison « Suivez moi je vais vous présenter la famille. »  Ian expliqua qu'ils déjà adopté après la naissance de leurs fille, Morganna, Asuka s'était jointe à la famille. Elle avait le même âge que leurs fille et quand a 10 ans les filles leurs avaient réclamé un grand-frère et une grande-sœur. C'est ainsi que Zhian était arrivée avec son jumeau. Ian fit signe à la production d'être silencieux et ouvrit un rideau qui montrait un studio de musique. Morganna était derrière la console et dirigeait Asuka qui était en plein rap. Ian expliqua que ses plus jeunes filles faisaient des covers et des rap battle imaginaire entre des personnages issus de la culture geek. Jackson resta un long moment a regarder l'écran. Putain. Asuka Holmes n'était autre que la petite sœur de Zhian. Le staff demanda a Ian ce qu'il avait penser quand Zhian lui avait annoncé partir pour la Chine et une vidéo se lança. « What makes you think you can do this ? » demanda Ian dans la vidéo ou Zhian préparait sa valise « Love... I'm doing this for love... You've ever been love ? Cause if you have you know that love never accepts a defeat no challenge it can't treach.... Don't laugh when I say love don't think that i'm naive... » chantonna Zhian en soupirant serrant son collier « I've loved for the past decade the same man. If I don't go there... I won't  know... If he still loves me. If he even remembers who I am. » Elle sourit a la caméra « Tu m'as donner toutes les cartes pour réussir, papa. Si je me loupes... Je retournerais danser et chanter avec Tobias. » Ian soupira et hocha la tête, quand deux fusées en cosplay de Katniss et Hermione sautèrent sur Zhian. Elle embrassa les deux filles et le magnéto s'arrêta sur le dos d'un homme aux cheveux noir couper très court, dans un long trench volant au vent avec un petit émoticône gêné et la légende 'On a essayer de filmer son frère mais il est partit...' faisant rire Zhian. C'était typiquement Zhen ça. Il avait horreur des caméras.
Yixing n'en avait rien perdu de ce magnéto sur ce qu'était devenu la vie de Zhian. Surtout quand elle avait dit dans la petite vidéo filmer par sa mère adoptive  qu'on avait pas pu voire à l'écran pour des raisons de sécurité de son travail « I've loved for the past decade the same man. If I don't go there... I won't  know... If he still loves me. If he even remembers who I am. » ... Oh il savait encore toujours qui elle était. Il n'avait rien oublié. Et plus les semaines avançaient plus son amour pour elle grandissait. Son regard s'accrocha dans celui de Zhian qui le regardait... Elle lui sourit et caressa son collier. Maintenant voilà qu'il rêvait d'être à la place de ce maudit présent qu'il lui avait donner... Il ne tiendrait plus longtemps...
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klassikhiphop · 4 years ago
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NUBIAN DUGGY TEE EN QUELQUES LIGNE
🇸🇳(KING DUGGY TEE)
Amadou Barry a vu le jour un 26 mai quelque part dans l'univers (selon ses dires...) Papa étant navigant pour Air Afrique, ce gémeaux sensible et généreux grandit entre la France et la Côte d'Ivoire avant que la famille ne rentre définitivement au pays. Là, le petit Amadou fréquente plusieurs écoles, Maristes, St Pierre, Delafosse, Blaise Diagne, Yalla Suur en. Il ne passera pas le BAC cause de l'année blanche et entame ce qu'il qualifie de « Masters en Hip Hop ». Nous sommes en 83, Amadou Barry s'institue officiellement danseur de breakdance. Pour le plaisir de la danse celui qu'on appelle alors « turbo » lance des défis aux plus grands breakdancers de la capitale et les « battles » se succèdent.
C'est en 89 qu'il commence à rapper pour le plaisir avec son cousin Aménophis qui l'initie d'ailleurs à la civilisation égyptienne et à la nubian spirit. A eux deux ils montent un groupe, « King MC's » et font plusieurs podiums dans les écoles tout en se produisant au Sahel. Parallèlement, à l'autre bout de Dakar « Syndicate » le groupe d'un jeune rappeur connu sous le noms Didier Awadi défonce également pour se faire une place sur la scène sénégalaise. Entre « King MC's » et « Syndicate », c'est la guéguerre par mic interposé. Un soir de 90, Dans le bus Sotrac qui le ramène chez lui, Amadou Barry-turbo croise Didier Awadi qui l'invite... à son anniversaire ! Quelques freestyle plus tard, la hache de guerre est enterrée et toutes ces individualités décident d'unir leur voix et leur feeling. De 90 à 2002, De « Boul Falé » à « Golden Diamonds – Run Cool » la paire « Awadi – Duggy Tee » connaîtra le succès national et international que l'on sait. Des centaines de concerts à travers toute la planète... PBS « Positive Black Soul », influencé par des groupes comme « Public Enemy » ou des grandes figures comme Malcom X se bat pour une meilleure image du continent noir. Marre de l'association éternellement lugubre : « marché noir », « œil au beurre noir », « chat noir », « mouton noir », « travail au noir »... Mais au bout de sept albums, c'est le clash ! Manque de communication, influence négative dans et hors du groupe semeuse de zizanie... Et à l'image de NTM, de Raggasonic et de bien d'autres, la plus belle association Hip Hop du continent africain se sépare. Duggy se détourne alors quelque peu du rap, lassitude ? Dégoût ? Il s'occupe d'autres affaires et peu à peu la fougue revient, de toute façon il n'a jamais cessé de penser qu'un jour ou l'autre un album solo serait une évidence. Ainsi en mai 2005 après quelques featuring avec des rappeurs de la place, Duggy tee sort « Nguem », attendu par tous et...encensé par tous... ! Aujourd'hui l'ancien comparse de Awadi se la joue « cool and relax » dans sa villa de Liberté 6, entouré de sa mère et de ses proches, il souligne son plaisir d'écrire et de s'occuper des siens du mieux qu'il peut, dans le respect de la mémoire de son père trop tôt disparu et un album est en préparation.
NUBIAN DUGGY TEE
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rainbowprideart3000 · 5 years ago
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Top 10 (films) 2019
Comme à chaque année (depuis l’année passée, en fait), je vous présente ici mon top 10 des films que j’ai préféré cette année. Cependant, j’ai décidé d’y aller avec des films qui n’ont pas eu un gros succès ou qui ont été injustement critiqués. En effet, vous ne verrez pas Joker (un chef-d’oeuvre!) ou Matthias et Maxime (Magnifique!) car ce sont des oeuvres dont on a déjà beaucoup parlé et vanté les mérites. Mon but est de vous faire découvrir des films ou changer d’avis sur certains, pas de vous vomir le même top 10 que tout le monde (à quoi ça sert dans ce cas-là?).
Commençons donc par des mentions honorables parce que ce fut une excellente année.
1- Cats (Tom Hooper) : Oui, le rendu visuel des chats est un peu étrange mais c’est un film rempli de bonnes chansons et présentant un univers original et excitant. Ne mérite aucunement le vomi de haine qu’il reçoit actuellement.
2- Charlie’s Angels (Elizabeth Banks) : Un film d’action féministe et vraiment amusant. Kristen Stewart semble tellement s’amuser et moi aussi j’ai eu beaucoup de plaisir. Ella Balinska est une super belle découverte et Naomi Scott est hyper drôle et attachante. La scène de danse sur Bad Girls de Donna Summers est l’un de mes moments préférés de l’année.
3- Black Christmas (Sophia Takal) : Remake féministe du film d’horreur classique des années 70, cette oeuvre n’est pas hyper effrayante mais les protagonistes sont hyper attachantes et le pourquoi du comment (qui commet les meurtres et pourquoi?) est une excellente idée en même temps d’être un commentaire hyper pertinent sur la société actuelle.
J’en ai oublié plusieurs mais je tenais beaucoup à parler de ceux-là.
Maintenant le top 10.
10- Bombshell (Scandale) (Jay Roach) : Un film sur les femmes qui ont dénoncées Roger Ailes (CEO de Fox News) un an avant le mouvement ME TOO, Bombshell est porté par trois excellentes actrices (Charlize Theron, Nicole Kidman et Margot Robbie) et raconte une histoire hyper importante de manière intelligente. Bonus: le film présente une histoire de Coming-out dans un milieu conservateur de manière juste et humaine.
9- Dora and the Lost City of Gold (James Bobin) : Jamais je n’aurais pensé mettre un jour l’adaptation en prises de vues réelles de Dora sur une liste des meilleurs films de l’année, pourtant c’est bien le cas. C’est une oeuvre drôle et inspirante qui traite du désir d’apprendre (pour vrai!), de la famille (business as usual!) et de l’amitié en entremêlant tout ça d’une quête excitante avec plein de twists surprenantes. Bonus: le film m’a fait repenser le terme “pilleur de tombes” qui est vraiment horrible quand on y repense.
8- Child’s Play (mieux connu sous le nom de Chucky) (Lars Klevberg) : Un bel exemple de comment un remake devrait être fait, cette version est bien ancrée dans l’actualité (avec notre rapport à la technologie) et présente des personnages attachants qu’on veut voir survivre. �� écouter en version originale pour la voix de Mark Hamill qui fait un merveilleux travail en Chucky. Bonus: La bande-sonore est terrifiante.
7- N’est-ce pas romantique (Todd Strauss-Schulson) : Une comédie romantique amusante et intelligente, le film porte une super belle morale et fait énormément de bien. Rebel Wilson est attachante et c’est très facile de s’identifier à elle. Le film présente une séquence chantée sur I Wanna Dance with Somebody qui est parfaite. Tous les clichés de comédies romantiques sont présents et sont commentés de manière hilarante par Rebel Wilson. Bonus: Le générique final est un bijou qui doit être écouté au complet.
6- Verre (M. Night Shyamalan) : L’un des films que j’attendais le plus cette année, cette conclusion d’une trilogie voulant décortiquer l’univers des super-héros est remplie de surprises et comprend l’une de mes fins préférées (EVER!) Loin de vouloir satisfaire tout le monde (AHEM ENDGAME!), cette oeuvre préfère subvertir les attentes et nous entraîner dans son jeu mystérieux. P.S. Vous devez voir Unbreakable et Split (deux autres excellents films) avant de voir celui-ci.
5- Terminator Dark Fate (Tim Miller) Sixième film de la franchise mais qui est en fait le troisième (c’est compliqué!), Dark Fate remet de l’avant la mythique Sarah Connor (l’un des meilleurs personnages EVER!) pour une aventure excitante mettant en scène des personnages à qui l’on s’attache tout de suite. L’action ne s’arrête jamais et l’on sort du film épuisé mais plein d’espoir pour l’avenir. L’introduction est magnifique (l’une des meilleures EVER!) et subvertit parfaitement nos attentes. Bonus: Sûrement le film d’action le plus féministe de tous les temps. (Ce qui est une excellente chose).
4- Alita Battle Angel (Robert Rodriguez) : Adaptation hyper réussie d’un manga qui est lui aussi excellent, ce film présente un univers excitant et une héroine qui a laissée sa marque dans mon imaginaire. Les scènes d’action sont à couper le souffle et l’héroine possède une histoire fascinante qu’on veut découvrir avec elle. Bonus: Oui, la fin laisse un peu sur notre faim mais c’est tellement épique que j’ai des frissons à chaque fois.
3- Judy (Rupert Goold) : Portrait intime et fascinant de Judy Garland (Dorothy dans The Wizard of Oz et Gay Icon), le film est porté par une magnifique performance de Renée Zellweger (donnez-lui l’Oscar maintenant!) et est incroyablement actuel dans sa manière d’aborder le harcèlement à Hollywood, les nombreuses pressions exercée sur les femmes et la fin de carrière d’une star sur le déclin. Bonus: La fin est magnifique et me hante encore, plusieurs mois après le visionnement.
2- Rocketman (Dexter Fletcher): L’anti-Bohemian Rhapsody, c’est-à-dire un film qui réussit littéralement partout où l’autre a échoué. Portrait de la vie d’Elton John qui ne l’épargne pas, au contraire, l’oeuvre présente la discographie d’Elton John à la manière d’une comédie musicale sur Broadway. Les chansons sont très bien choisies, tout comme l’interprète du célèbre musicien. Bonus: le film présente la première relation sexuelle entre hommes dans un film hollywoodien. En plus, la scène est très réaliste et super bien jouée.
1- Us (Nous) (Jordan Peele) : Un film d’horreur original et captivant qui présente un univers terrifiant et tellement ancré dans l’actualité qu’on ne peut détourner les yeux de l’écran. Lupita Nyong'o offre une performance magistrale et le film présente une twist finale un peu prévisible mais d’une manière intelligente et qui pousse la réflexion. C’est une oeuvre qu’on analyse tout en la regardant et qu’on n’oublie pas. Bonus: Le film est aussi très drôle, peu de scénaristes réussissent cet exploit. 
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yesakademia · 1 year ago
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Kany - semaine 3
Joumouaa, mosquée pour aujourd’hui
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Suivi d’un cours sur la théorie du rugby animé par Jean et Tafsir
05/08
Rendez-vous avec le directeur de l’école pour la team en micro développement pour estimer les besoins de l’école, les envies… + visite de l’école
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Le soir après une après midi prépa micro développement nous avons transformer la cour de récré en piste de danse où se mélanger tout les styles de danses, tout les styles de musique avec lauréats, villageois et staff mélanger c’était incrrrr ✨
06/08
Aujourd’hui j’ai déplumé un poulet
Pour la première fois de ma vie, c’était tellement satisfaisant
Ensuite je suis allée rejoindre l’équipe pour l’atelier prise de parole en public animé par Zinat et Aissé
Excellent
A midi on s’est rejoins avec une partie de l’équipe pour manger du larh chez Mara a l’autre bout du village
Et on retourner a 16h a l’école ET LA..
Vaïsh nous annonce qu’elle nous quitte pour des raisons familiales
Donc je vous laisse imaginer la déception
Donc le soir on s’est tous retrouvé chez Léo pour une petite veillée et pour profiter un dernier moment avec Vaïsh
Sur la route on a croisé un dragon
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07/08
🚎 ➡️ La Somone
La baignade était troop bien meme si on m’a noyer 16 fois
Ensuite on à manger un petit sandwich pour finir a Sallyyy 💃🏾
On s’est encore baigner dans les vagues et on a manger une petite crepe avant le retour !!
+ mini veillée a 21h chez Zinat et Nour avec elles, Mara, Jean et nos jumeaux
08/08
Today repos ��
J’ai donc fait des crêpes avec ma famille
Ils ont kiiffer
Le soir on a eu une dernière demi heure pour la team micro dev, le temps que la team business battle finalise le dernier point
Une fois finis Ryad a annoncer les gagnants qui sooooont.. 🥁
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BRAVOOOOO 🎉🎉
Et comme toujours ca ce finit en soirée !!
09/08
Devinez on a fait quoii ?
Préparation forum!! .. encoore
Et après manger on s’est rejoins chez MamBaye pour l’activité Origami animé par Noemie
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(Bon en vrai c’est Tafsir qui les as fait mais faites comme si c’est moi svp)
Et en rentrant grosse coupure d’électricité générale donc on a passer la soirée a la belle etoile
Mais c’était vraiment un tableau
Le nombre d’etoile qu’il y avait incroyaaable
10/08
Je commence la journée avec un bon pain thon
Pour ensuite aller a l’école et devinez ce qu’on a encore fait ..
Bravo
Ensuite a 13h on est rentrés et les femmes de ma famille m’ont donner des tissus et des vêtements 🥹
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Apres on est aller voir MamBaye parce qu’il était malade et on a commencer la préparation cuisine pour le forum d’Aga Biram
11/08
Aujourd’hui aucune préparation pour le forum mais le forum lui même
On met tout en place
On fixe les derniers points et on commence !!
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Et ont a finis sur une belle balade vers le marigot avec Timothée jusqu’au coucher de soleil
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bantarleton · 4 years ago
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The Battle of La Belle-Famille
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The Battle of La Belle-Famille occurred on July 24, 1759, during the French and Indian War along the Niagara River portage trail. François-Marie Le Marchand de Lignery's French relief force for the besieged French garrison at Fort Niagara fell into Eyre Massey's British and Iroquois ambush. 
At dawn on July 24, 150 British light infantry awaited the oncoming French relief column. At about 6:00 a.m., a small party dispatched to procure artillery from the west shore of the Niagara were attacked at Bloody Run, a short distance south of La Belle Famille. Captain DeLancey, in charge of the British troops, summoned reinforcements. Two emissaries from the Hodenosaunee reached the French force and convinced all but about 30 French-allied Natives to sit out the coming battle.
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Lieutenant Colonel Massey of the 46th Foot commanded 464 British regulars to defend the trail running north from Niagara Falls to Fort Niagara. On the right flank covering the portage trail, Massey deployed about 130 men of the 46th in the La Belle Famille clearing. Thrown forward from the right flank, just above the river gorge, were the grenadiers of the 46th and a small detachment of the 44th Foot. To the left of the 46th, the converged light companies of the 44th, 46th, and 4th battalion of the 60th Foot took position. On the extreme left stood a detachment from the 44th and New York Regiment. Understanding that his enemies included a significant number of regulars, Massey ordered the redcoats to lie down and fix bayonets.
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As the French came out of the woods into the open, they immediately opened fire and began to deploy from column into line formation. Waiting until the French were within very close range, the British commander gave his troops the command to rise and fire. The 46th fired seven volleys, then advanced, firing at will. Massey later estimated that his men each fired about 16 rounds in the action. Meanwhile, the grenadier company's fire caught the French left flank in enfilade. When the French flinched before the deadly fire, the British attacked with the bayonet. French morale collapsed and the British-allied Iroquois rushed the survivors.
The French began a panicked retreat, in which the British gave chase, according to one report, for as much as 5 miles (8.0 km). French casualties were significant, including Lignery, who sustained a mortal wound. Massey was wounded.
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tontonroseblog · 5 years ago
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BELGIUM’VIE
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Vous pensez que je vais vous parler de danse encore ? Vous n'avez pas tort, mais voyez-vous, pour cet article ramenons de l’originalité.
De BORDEAUX à NAMUR, une team, une famille, un crew avec laquelle on peut se sentir chez soi en l'espace d'un simple regard. Un accueil bien plus que chaleureux au sein de l'échange et du partage. Voici la belle team avec laquelle j’ai eu la chance de me poser et de bien discuter. Mais qui s’abreuvent essentiellement et surtout de breakdance et sneakers.
NO PARKING CREW
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Ses cinq personnalités à la créativité sans limites, me réfèrent donc à Franky Fresh, Lucky, Adam, Julian et Hayabusa, font partie de cette culture du hip-hop  et par leurs actions y contribue très activement.
Leur toucher les diffèrent des nombreux crew déjà présent dans le milieu, et ici nous ne parlerons pas de phase où d’une envolé explosive, mais belle et bien d’un groove, un ressenti et d’une multitude de skillz. 
La passion transmise peut parfois s’avérer être une énergie déterminante pour chaque action qui sera effectuée par la suite. Pour ce crew, avançons que le mélange est bien déterminé.
LORIGINAL LE BATTLE
Qu'en est-il du battle ? Une chaleur, un feu, une détermination observée dans une line up choisie avec minutie qui a su satisfaire la vision d'un public captivée par autant de performance en aussi peu de temps. 
Pour gagnant ; nommons le groupe lyonnais TEKKEN composé de Pluton, Juvenils et Shaymin pour ce 3VS3.
Des juges tenant leurs réputation d’ancien : Thiaz, Rotha et Filco ! 
Une édition plus que qualitative, permettant une fois de plus de l'échange au partage, la découverte de chacun(es), ainsi que des connexions plus qu'intéressantes.
Il est évident qu’à la suite d’un shop hyper accès sur le prêt-à-porter ainsi de la culture du “streetstyle” un battle aller en découler. Attribuons un mérite sans fin pour une organisation très consciencieuse de ses actions.
LA BOUTIQUE
ETGIRL
Eh,oui il faut savoir que le nom L’ORIGINAL ne provient pas d'un simple battle, mais bien d'un shop. Un shop installé à Namur, et se réfère à un style des années 80' 90's en permettant aux grand amoureux du style de porter les dernières perles du streetwear.
À 60k sur instagram, ce shop propose une multitude de produits en commençant par le style et le flow. Il est plus que sûre qu'en allant y faire un tour, vous puissiez éclater un budget pour la dernière paire où le dernier ensemble de Nike ou Puma en vogue.
Des éditions limitées au classique, le bonheur se trouve en effet à Namur pour les plus grands fans ou amateurs de style.
INSTAGRAM - - - > loriginalnamur
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Photos : Kourtney Kardashian et Hailey Baldwin : Deux bombes à Miami Beach !
Kourtney Kardashian et Hailey Baldwin ont profité des douceurs de Miami, au cours d’une après-midi plage. Hailey Baldwin et Kkourtney Kardashian sont décidemment inséparables ces derniers temps ! Le mannequin et la vedette de l’émission Keeping Up With The Kardashian avaient profité des soirées et des journées ensoleillées du sud de la France au cours du dernier Festival de Cannes, notamment en se prélassant à bord d'un gigantesque yacht en compagnie de Kendall Jenner mais, manifestement, cela n’a pas suffit ! Elles ont donc décidemment de remettre ça… de l’autre côté de l’Atlantique ! Hailey Baldwin, femme la plus sexy du monde selon le magazine Maxim, a en effet passé une après-midi de détente lundi 12 juin sur la plage de South Beach, à Miami, en compagnie de Kourtney Kardashian, de ses enfants et de quelques amis. Larsa Pippen, une autre grande amie de la famille, faisait d’ailleurs partie de la congrégation. Soleil, baignades, farniente, bronzette, le programme classique dans un tel endroit a été respecté à la lettre ! Hailey Balwin, en maillot de bain blanc, a joué le jeu du contraste avec son amie Kourtney qui avait de son côté opté pour un deux pièces noir. Le lundi au soleil, c’est une chance qu’ont su saisir Kourtney Kardashian et Hailey Baldwin !À voir : 15 looks sensation... Retrouvez cet article sur Public
Palme Fashion : Kourtney Kardashian, Hailey Baldwin, Izabel Goulart... Qui a été la plus stylée cette semaine ?
Photos : Cannes 2017 : Bella Hadid, Hailey Baldwin, Emily Ratajkowski... les plus belles bombes envahissent la Croisette !
Photos : Jourdan Dunn VS Kourtney Kardashian : battle de bombes pour Younes Bendjima !
Photos : CFDA Awards 2017 : Bella Hadid remarquable face à Gigi et Hailey Baldwin !
Photos : Kourtney Kardashian : La toile stupéfaite devant le cliché de ses fesses
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Hailey Baldwin et Kkourtney Kardashian sont décidemment inséparables ces derniers temps ! Le mannequin et la vedette de l’émission Keeping Up With The Kardashian avaient profité des soirées et des journées ensoleillées du sud de la France au cours du dernier Festival de Cannes, notamment en se prélassant à bord d'un gigantesque yacht en compagnie de Kendall Jenner mais, manifestement, cela n’a pas suffit ! Elles ont donc décidemment de remettre ça… de l’autre côté de l’Atlantique ! Hailey Baldwin, femme la plus sexy du monde selon le magazine Maxim, a en effet passé une après-midi de détente lundi 12 juin sur la plage de South Beach, à Miami, en compagnie de Kourtney Kardashian, de ses enfants et de quelques amis. Larsa Pippen, une autre grande amie de la famille, faisait d’ailleurs partie de la congrégation. Soleil, baignades, farniente, bronzette, le programme classique dans un tel endroit a été respecté à la lettre ! Hailey Balwin, en maillot de bain blanc, a joué le jeu du contraste avec son amie Kourtney qui avait de son côté opté pour un deux pièces noir. Le lundi au soleil, c’est une chance qu’ont su saisir Kourtney Kardashian et Hailey Baldwin !À voir : 15 looks sensation Plus d'images sur Public.fr !
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thomascachetoideux-blog · 8 years ago
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[Mon avis sur...] Le bâchage de Marion Seclin
[CW Viol, pédophilie]
[Générique]
Le sexisme est un fléau. Aucune insulte ne sera tolérée. Bisous. -0.00
(Ndlr : Si on était mesquins on compterait le nombre d'insultes que tu sors dans cette vidéo, mais c'est vraiment pas notre genre heureusement.) (Ndlr 2 : 14.)
------- [Thomas] Le mois dernier à l'occasion de la journée de la femme. -0:24
(Ndlr : C’est pas la première fois que tu dis n’importe quoi sur cette journée thomas, que ça soit dans ses origines (elle aurait selon toi été créée par l’ONU) ou dans son appellation. Pour les origines, on va faire simple. Comme l’explique l’historienne des révolutions Mathilde Larrere ici https://www.youtube.com/watch?v=wyng6snpl2U, le 8 mars à l’origine c’était une manifestation de femmes russes qui protestaient contre le manque de nourriture et pour la paix, et dont le cortège fusionnera avec celui d’une manifestation de suffragettes. Cette manifestation sera le coup d’envoi de la révolution russe, en 1917. Et avant cela, dès 1910, l’internationale des femmes avait décrété que cette période de l’année serait celle des femmes. Bref, rien à voir avec l’ONU qui ne fut créé que bien plus tard, après la seconde guerre mondiale.
Pour ce qui est de l’appellation « journée de la femme » utilisée, il s’agit (évidemment) d’une traduction, la langue usuelle à l’ONU (comme partout) étant l’anglais. Or en anglais, le site de l’ONU parle d’International Women’s day. S’il ne s’agit pas à proprement parler d’une erreur de traduction, on peut tout de même s’interroger sur le choix de cette dénomination, d’autant plus que le site de l’ONU dit « journée des femmes » dans leurs textes par la suite.
http://www.un.org/fr/events/womensday/index.shtml
http://www.unwomen.org/fr/news/in-focus/international-womens-day
Pourquoi cette appellation pose-t-elle problème ? Pour une raison simple. Parler de « la femme », c’est essentialiste. Cela réduit tout notre groupe à une « essence féminine » irréductible, que nous aurions toutes en commun, qui serait naturelle. Elle impose un idéal-type, qui n’est guère difficile à deviner au vu des mesures prises par l’ONU. Par exemple :
« Ce modèle, présent dans la plupart des systèmes socio-juridiques et politiques occidentaux, est la base qui est proposé pour l'égalité entre les sexes : c'est le modèle de l'égalité formelle. L'égalité formelle, qui ignore l'exploitation patriarcale, ne la met pas en cause et aboutit à un système que j'ai appelé "l'équité". On sait que l'équité, c'est ce qui est juste, et ce qui est juste n'est pas forcément égal. Cette philosophie, adoptée par le gouvernement français dans son rapport à l'ONU pour la conférence de Pékin en 1995, dit en substance aux femmes: "Une fois que vous aurez fait tout le travail à la maison, et à condition que vous l'ayez fait, vous aurez l'entière liberté de vous consacrer à un travail payé. Mais ne vous attendez pas à être autant rémunéré que les hommes, qui peuvent se concentrer sur leur carrière. Et comme en plus ça sera fatiguant, on vous conseille de ne travailler qu'à temps partiel. »
Pour l'égalité, action positive plutôt que parité. Christine Delphy.
Il n’y a pas « la femme ». Il y a des femmes, toutes différentes. Il n’y a pas d’essence féminine, pas plus qu’il n’y a d’essence masculine. Tout est affaire de culture et d’éducation, y compris la séparation de l’humanité en deux classes de sexe, dont l’une exploite l’autre).
-------
[Thomas] … J’avais demandé à des femmes vidéastes victimes de remarques sexistes de témoigner. 0.25 (Ndlr : Mais avant j’ai parlé de moi pendant 45 minutes avec un ratio de « moi je » de un toutes les 12 secondes.)
-------
[Thomas] Autant faire une vidéo pour lui chier dessus, y’a aucun problème, autant faire une vidéo pour la défendre publiquement, là, personne n’a le courage. Eh bien moi j'vais oser, moi j'vais ouvrir ma gueule. Je n'ai peur de rien et je me fous éperdument des insultes que je vais recevoir. Ça fait déjà belle lurette que je m'y suis habitué. Donc oui  je vais défendre Marion Seclin [fait craquer ses doigts] face à un bashage que je ne comprends pas. -0:50
(Ndlr : Moi je moi je moi je moi je moi je moi je.)
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[Thomas] Bah perso j'associe le bâchage (sic) au syndrome Plus Belle la Vie, alors le syndrome Plus Belle la Vie c'est à dire que tout le monde critique, tout le monde s'accorde à dire que c'est de la merde mais personne n'a regardé. Un peu comme les nouvelles aventures d'Aladin et Twilight en fait. -1:23
(Ndlr : Alors vu que tu dis avoir aimé Twilight... j'ose espérer que t'es pas en train de défendre cette bouse raciste, homophobe, transphobe et j'en passe, d'Aladin ? Au passage, personne n’a regardé…
Plus belle la vie : 4.08 millions de téléspectateurs en moyenne tous les soirs Les nouvelles aventures d’Aladin : 4 326 283 entrées en salle au total Twilight : 2 729 653 pour le premier film, 4 502 260 pour le 5e.
Et 5 millions de livres vendus en France au total.
Je savais pas que « personne n’a regardé » voulait en fait dire « des millions de gens ont regardé. J’ai vraiment dû rouiller en maths.)
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[Thomas] J'ai connu Marion Seclin avec sa vidéo sur le féminisme et je me suis senti super bien. C'était vraiment une vidéo traitant exclusivement du féminisme et à aucun moment j'ai senti une certaine rancœur envers les hommes ou je me suis senti agressé. Alors déjà, pour les pète-couilles qui accusent Marion de discriminer les hommes, on va mettre les choses au clair tout de suite :
[Suivi d'un extrait de vidéo où Marion Seclin dit que les hommes aussi souffrent des inégalités. Et sans homme engagés dans le combat féministe, on aura probablement jamais l’égalité] -1:40
(Ndlr : La fameuse "bonne féministe" donc. Au passage, j’aimerai qu’on m’explique la logique du « il faut ABSOLUMENT des hommes dans le combat féministe », voire il faut se concentrer sur eux. Aux dernières nouvelles, toutes les femmes, loin de là même, ne sont pas pour le féminisme. Alors pourquoi ne pas s’intéresser en premier lieu à celles qui sont victimes du patriarcat ?)
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[Thomas] Franchement y'a eu extrêmement peu de propos qui m'ont… très légèrement fait tiquer.
[Extrait Marion Seclin] 1 femme sur 5 se fait ou violer ou agresser sexuellement par un homme dans sa vie. Et pas vice-versa.
[Thomas] Ce que j'avais du mal à comprendre c'est d'évoquer le sexisme quand on parle de viol. 2:14
(Ndlr : … Mec, la vidéo est sortie le 26 mars 2016, il y a à peine plus d'un an, ça veut dire que jusque là tu te prétendais féministe mais tu comprenais pas le rapport entre viol et sexisme ? Tu les as trouvées dans un kinder surprise tes convictions féministes ?)
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[Thomas] Et puis j'ai découvert Btooom! [prononcé Bitoume, suivi de la musique Careless Whisper de George Michael] -2:30 (Ndlr 1 : Sinon t’aurais aussi pu découvrir l’INSEE, l’INED… J’pense que ça a plus de valeur qu’un animé. Enfin bon moi ce que j’en dis…)
(Ndlr 2 : Héhé raté, tu croyais te débarrasser de nous en citant des animés peu connus du grand public ? Alors ça tombe bien, il se trouve que j'ai regardé Btooooom! relativement récemment avec des amis pour me moquer comme on le ferait d'un mauvais nanard à regarder en famille. C'est vraiment nase, je cherchais un clone de Hunger Games et consorts à critiquer, sans savoir sur quoi j'allais tomber.
Attention, SPOILERS et gros TW VIOL.
Btooooom! est un manga/animé dans lequel des personnages sont capturés IRL et jetés sur une île et voués à s'entretuer, un peu à la manière d'un Battle Royal. Dans cet univers Btooooom! est aussi le nom d'un jeu vidéo, auquel les persos principaux jouaient avant de se faire kidnapper. Sur l'ile ils doivent s'entretuer de la même manière que dans le jeu : à coups de bombes / mines dans la gueule. Comme Thomas n'indique pas exactement le rapport avec sa vidéo... j'imagine qu'il parle du rapport qu'ont les personnages au viol... en effet, le personnage féminin, love interest du héros (bonjour le manga féministe), se fait agresser sexuellement à plusieurs reprises. Dans la vraie vie elle et ses amies se font attirer chez des... je sais pas, des yakuzas j'imagine, et ses amies se font violer et exploiter comme des esclaves à plusieurs reprises. Elle parvient à s'enfuir sans se faire toucher mais reste traumatisée par l'événement. Plus tard elle se fait kidnapper et envoyer sur l'île, sur ordre des ses amies qui l'accusent d'avoir causé la situation, et elle y rencontre plusieurs personnages masculins, dont une brute et un gros nerd (le cliché typique du hikikomori, et je dis pas gros par grossophobie, c'est vraiment ce qui le caractérise et qui est censé le rendre répugnant).
La brute est une brute meurtrière et l'héroïne commence à avoir peur, tout en étant traumatisée par les hommes de manière générale. Elle s'enfuit avec le nerd, mais celui-ci commence à être très insistant envers elle et à vouloir la "protéger" (CLIN D'OEIL CLIN D'OEIL THOMAS). Il lui prend la main de force, lui fait du chantage affectif parce qu'il a peur qu'elle l'abandonne et autres "je suis un mec bien moi tkt" (KLINDEUILLE KLINDEUILLE THOMAS). Au bout d'un moment il finira par essayer de la violer, et elle le tuera. Ce qui va accentuer son traumatisme et lui coller une trouille bleue de tous les hommes qu'elle croisera. Blablabla l'histoire avance, elle et le héros finissent par se rencontrer, elle a peur, elle fuit, le menace, blablala c'est un manga vous savez ce qui va se passer, ils finissent par bien se kiffer. A la fin on découvre qu'elle et le héros se connaissent déjà via le jeu btoooom, et sont même mariés dedans (surprise !!!). Entre temps, la meuf se fait capturer par le grand méchant de la saison et se fait attacher à un lit, le héros arrive, la délivre EASY (c'est un animé féministe on vous dit !) et ils rentrent à leur campement. La nuit arrive (je saute plein de passages parce qu'osef complètement) et elle et le héros sont chauds pour commencer à se pécho maintenant qu'ils savent qu'en fait dans le jeu ils se kiffent... mais bon, elle est toujours traumatisée par les hommes et du coup en fait elle veut pas trop pécho plus que se tenir la main. Mais elle se force (eeeeeet oui, animé féministe hein :)) et on a donc un plan où le héros est dans le lit, sur la fille, mais finalement se retient parce qu'il voit qu'elle est pas à l'aise et veut pas la forcer.
Voilà, fin du spoil.... que dire ? Si ce n'est que c'est extrêmement mauvais ? Alors oui, il y a la problématique du consentement qui est abordée mais c'est tellement pas intelligent, en réalité c'est juste le héros qui a des remords au dernier moment (mais en vrai ça le dérange pas tellement de mater tout au long de l'animé). Le thème du viol est abordé de façon extrêmement peu subtile et a uniquement une connotation sexuelle bestiale (càd l'incapacité à se retenir de baiser). Le viol est commis par des personnages désignés comme méchants (les yakuzas, le nerd) et qui n'ont comme intérêt scénaristique que le fait d'être des méchants alors que pour les gentils ça donne "non, pas les gentils, nous les gentils on est bien et on ferait pas ça !!" et il n'y a donc aucune analyse politique de la chose. Tout est complètement déconnecté du côté social et politique du viol/sexisme, le nerd est un "gros porc libidineux" (c'est plus ou moins les termes dont je me souviens), les yakuzas sont des brutes sanguinaires, tout dans le design de ces personnages incite à la détestation. L'animé (je ne sais pas pour le manga) passe complètement à côté des thématiques de domination, politiques, systémiques, etc., tout ça pour nous donner une romance artificielle qui servira à la fin à mettre en valeur le sacrifice et l'abnégation du héros qui, grand prince, ne violera pas sa copine (mais qui la mate quand même, j'insiste). L'animé use et abuse des tropes de la demoiselle en détresse, le viol est employé comme moyen de faire comprendre que les personnages sont des méchants, comme moyen de traumatiser l'héroïne pour créer une situation de tension vis à vis du héros qui est censé être son mec (dans le jeu) pour que finalement tout puisse se résoudre sur un magnifique NotAllMen où le héros finit par sauver l'héroïne de sa misandrie/son androphobie en démontrant à quel point les gentils sont... gentils. Et je persiste et signe : à la fin la réflexion sur le consentement est un prétexte qui ne sert qu'à mettre en valeur le héros. Le viol n'est qu'un ressort scénaristique, le travail sur le sexisme à l'intérieur de cet animé n'est qu'une blague tellement c'est mal traité ou inexistant.
Si ton rapport aux thématiques sociales et à la violence sexiste se construit uniquement via des animés (ce que je soupçonnais depuis un bon moment mine de rien...), tu m'étonnes que tu fasses des vidéos aussi malsaines et dangereuses. Bref, plutôt que de conseiller des animés de merde remplis de tropes et clichés sexistes / homophobes / grossophobes / j'en passe et des meilleures, je sais pas, fais quelque chose, va regarder Sweet Vicious, Steven Universe ou Incendies (tu vas kiffer crois moi, je peux pas en dire plus sans spoiler l'intérêt du film mais GROS TW viol/violences et autres, si vous pensez être concerné.e hésitez pas à vous spoiler avant de regarder, ça vaut mieux), ça c'est intelligent et ça t'apprend à reconnaitre et à combattre ce que tu prétends dénoncer, au moins.
Edit : Après avoir vérifié la page wiki de Btooom!, je suis tombé sur ça :
Ryota Sakamoto (坂本・竜太, Sakamoto Ryōta?) : Jeune homme de 22 ans sans emploi, Ryota est un NEET qui passe ses journées à jouer à un jeu en ligne nommé Btooom!.
Himiko (ヒミコ, Himiko?) : lycéenne de 15 ans, elle a été victime de plusieurs tentatives de viol et est traumatisée des hommes, jusqu'à ce qu'elle rencontre Sakamoto.
J'avais pas relevé l'âge de la gamine en regardant l'animé, mais PARDON ??? C'est quoi cette merde infâme dont tu nous vantes les mérites Thomas ? Tranquille la pédophilie (oui, JE SAIS, majorité sexuelle tout ça, j'en ai rien à carrer) ? C'est ÇA qui t'a fait prendre conscience des problématiques sexistes ? C'est à la gloire de ce déchet que tu viens de faire un montage avec une musique typique "musique d'amour façon Dallas ou Amour Gloire et Beauté" ? Je m'en veux de pas l'avoir repéré directement au premier visionnage (c'est ça de regarder pour en rire :/), parce qu'autrement j'aurais même pas passé le premier épisode. C'est pas juste gênant et mal écrit, c'est malsain.
------- [Thomas] A titre personnel je pensais que si tu es sexiste sur l’échelle du connard tu es déjà à 100%  -2.40 (Ndlr : Vu que le sexisme intériorisé concerne tout le monde, sache que toi qui lis ces lignes, tu es un connard. Pourquoi faire de l’analyse sociale quand on peut trainer les luttes sur le terrain de la morale et de l’individualité ?)
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A propros de “l’échelle du connard”
[Thomas] Alors que si t’es un violeur, t’es tellement une sous-merde qu’il en faudrait 10 des échelles comme ça ! 2.50 (Ndlr : Comme au-dessus, c'est une condamnation morale et non de l’analyse. Ça peut sembler innocent mais ça ne l’est pas du tout. Le fait d’utiliser des figures rhétoriques comme le fait que les violeurs soient des fous / alcooliques / dangereux / connards représentés comme des méchants Disney permet non seulement de s’extraire de la remise en question (puisque personnellement « on n’est pas comme ça ») mais permet également de nier la réalité sociale et systémique du patriarcat et du sexisme. Elle permet (et Thomas ne s’en prive pas) de dire qu’il y a du sexisme anti-homme, que eux aussi sont victimes etc. Encore une fois, on passe d’une analyse globale à des rapports individuels. Le sexisme et la culture du viol ne sont plus des problèmes systémiques, mais des incidents dus à des individus problématiques. Dont, et j’insiste là-dessus, on ne fait jamais partie. Elle permet aussi parfois de désigner des responsables autres, « pas comme nous » en pointant d’autres communautés : les migrants, les musulmans, les pauvres, les gens des banlieues…)
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[Thomas] Et puis je me suis rendu compte que si. [Voix grave] T'es un homme donc je vais te tuer directement. [Voix normale] Toi t'es une femme donc je vais en profiter pour d'abord te violer. Donc oui effectivement le viol est bel et bien sexiste, tu as raison Marion. -2:58
(Ndlr : Oh merde, sérieusement ? Encore une fois (et c’est le cas dans absolument TOUTES tes vidéos, à part peut-être celle sur le viol 2 que nous n’avons pas eu la chance *hem* de visionner) le viol est réduit à l’acte de mecs malades et violents. On reste dans le cliché de la ruelle sombre, du couteau, de l’inconnu, des menaces…
Comment pourrait-il en être autrement, de la part d’une personne disant que les asexuels « doivent se forcer pour faire plaisir » ? Le viol, ce n’est généralement pas très impressionnant. C’est le mec qui va insister des heures avec sa copine jusqu’à ce qu’elle cède. C’est le mec qui va la pénétrer dans son sommeil ou lorsqu’elle est ivre. C’est le mec qui va faire du chantage affectif. C’est le mec qui va coucher avec une fille trop jeune pour consentir.
Au passage, tu aurais pu te contenter de regarder… je sais pas… les chiffres des enquêtes de victimisation, comme l’enquête Virage dont les résultats commencent à sortir ? https://pbs.twimg.com/media/C888wxHW0AIIWpl.jpg (attention à bien lire le tableau en prenant en compte les effectifs interrogés à chaque fois) Lire des études de psychologie, d’anthropologie etc. sur la culture du viol ? Regarder les données qu’on a sur le vrai monde de la réalité véritable, plutôt que de s’astiquer la nouille sur des cas sortis de série B ?)
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[Passage où Marion Seclin explique que les blagues sexistes nuisent au féminisme]
[Thomas] Après je pense que même si elle dit ça elle fait la différence entre la sphère publique et la sphère privée. Une blague sexiste entre potes, puisque personne ne pense à mal ça passe. Je pense que Marion est parfaitement au courant et songeait que l'on était assez intelligent pour le savoir. -3:14
(Ndlr : Il va vraiment falloir arrêter de croire que parce que vous êtes entre potes, le sexisme d’une blague s’annule. Va même falloir arrêter d'arguer que l’humour est un bouclier magique qui annule toutes les remarques sexistes de merde en fait. Non, quand des potes me balançaient (note le passé il est important) des blagues sexistes, ça me gonflait. Au passage je rappelle que ceux qui rient le plus aux blagues sexistes… ce sont les gens sexistes : Allez un peu de lecture : http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2013/03/limpolitesse-du-desespoir.html http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2012/09/critique-de-la-culture-troll-2-autopsie.html http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2012/08/lhumour-est-une-chose-trop-serieuse.html http://uneheuredepeine.blogspot.fr/2012/08/pour-etre-laissee-des-rigolos.html )
(Ndlr 2 : un autre lien super chouette mais en anglais https://twitter.com/5thCircAppeals/status/763098172633657344)
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[Thomas] Après s'il y a des blagues dans la sphère publique je pense que ce n'est pas "mauvais" si l'on montre très clairement, à un beauf qui pense ça ou bien si c'est de l'autodérision un peu comme l'a fait Natoo. -3:46
(Ndlr : Ouais en fait t’es pour le blagues sexistes mais t’assumes pas quoi. Au passage, se moquer du sexisme comme (sauf erreur) le fait Natoo, c’est pas pareil que de faire des blagues sexistes. Dans un cas tu ris du sexisme, dans l’autre des femmes.)
------- [Thomas] Et bien sûr il faut que les blagues aillent dans les deux sens, parce que si les femmes ne peuvent pas faire de blagues sur les hommes, ou que les hommes ne se moquent pas d’eux-mêmes… Si c’est toujours envers les femmes… là ça devient génant 3.55
(Ndlr : Alors « faire des blagues dans les deux sens » ça s’annule pas, ça fait juste deux fois plus de clichés. Ewui. Au passage, c’est pas toi qui rages parce qu’on se moque de ton pseudo dans le nom du blog ? Qui as pété un boulon dans ta vidéo sur l’asexualité parce qu’une meuf disait en rigolant « qu’elle ne comprenait pas les hétérosexuels » ? Faudrait voir à appliquer ce que tu prêches mon gars.)
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[Thomas] Bon et pour les réactions des beaufs, euuuh, des mecs pardon. -4:44
(Ndlr : Les harceleurs, violeurs, ou autres, ne sont pas des beaufs. Comme je l'écrivais pour Btoooooooom!, arrête de mettre les gens dans les cases "gentils" et "méchants" juste pour te dédouaner, ça ne marche pas comme ça. Il n'y a pas "moi qui suis gentil" et "les autres qui sont des beaufs", c'est juste une énorme manœuvre d'évitement pour ne pas avoir à réfléchir à un problème de société.)
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[Thomas] Etre respectueux envers les femmes, c’est pas un bonus [clin d’œil]
(Ndlr : Quelqu’un est chaud pour faire un montage sur la musique de Benny Hill là ?)
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[Thomas] C'est bien le genre de choses qui ne me concerne absolument pas puisque je ne drague pas. Moi la drague euuuuh prfffft, je suis plus euh drag queen que drague de rue -5:24
(Ndlr : Petite blague homophobe / transphobe en passant)
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[Thomas] Putain les mecs mais soyez honnêtes avec vous-mêmes. Vous accusez Marion de faire de la discrimination alors que c’est vous qui en faites. Si tu dragues quelqu’un c’est que tu as des intentions derrière, t’as envie d’aller plus loin. Tu dragues une fille parce que t'as envie de la foutre dans ton lit. Donc tu la rabaisses à son sexe. Donc tu es sexiste. Donc tu es un connard. C'est qui qui discrimine l'autre déjà ? -5.50
(Ndlr : On passera sur l’invisibilisation des personnes asexuelles mais pas aromantiques, ou tout simplement de tous ceux qui te réduisent pas les relations affectives au fait de faire la bête à deux dos... C’est drôle de parler de harcèlement de rue… mais sans comprendre ce qui se trame derrière. Non, les gens qui « draguent » dans la rue ne cherchent pas à te mettre dans leur lit, ou en tout cas il s’agit d’une petite minorité. Parce que, concrètement le gars qui te met la main au cul ou te dit « charmante, mademoiselle » il est pas complètement con, il sait très bien que la réaction de la meuf ça va pas être « oh oui, embrasse-moi grand fou » mais juste un merci plus ou moins gêné, un vent ou une tentative de fuite (ou une punchline bien sentie pour les plus téméraires). Ce qui se joue dans le harcèlement de rue ce n’est pas de la drague, c’est de l’appropriation et de l’objectivation. Evidemment, les individus peuvent ne pas en avoir conscience à l’échelle individuelle, mais le but de ces comportements, collectivement, c’est de rendre les femmes mal à l’aise dans la rue. De leur rappeler que, lorsqu’elles y sont seules, l’espace urbain ne leur appartient pas, qu’elles n’y sont que de passages et soumises aux regards, commentaires et évaluation des hommes. Comme l’écrit Colette Guillaumin dans l’apologue de Pratique du pouvoir et idée de Nature (1). Appropriation des femmes :
« Ce matin, je voyais ce que le bon sens populaire appelle un fou et les psychiatres un maniaque, dans l'avenue du Général Leclerc, à Paris. Il faisait de grands gestes des bras et sautait à grandes enjambées d'un côté du trottoir à l'autre. Il parlait, parlait et avec de vastes moulinets faisait peur aux gens qui passaient, en y prenant apparemment un grand plaisir puisqu'il riait aux éclats lorsqu'il parvenait à obtenir un geste d'effroi. Il faisait donc peur aux passants. Aux passants ? Enfin, si on veut, car en fait, cet homme d'une soixantaine d'années faisait ce geste de précipitation enveloppante aux femmes. Aux femmes, jeunes et vieilles, mais non pas aux hommes. Un geste de précipitation enveloppante en effet, et même, pour une jeune femme, il a tenté de lui prendre le sexe. Il a encore bien davantage ri. Or on ne prend publiquement que ce qui vous appartient ; même les kleptomanes les plus débridés se cachent pour tenter de saisir ce qui n'est pas à eux. Pour les femmes, c'est inutile de se cacher. Elles sont un bien commun, et si la vérité est dans le vin, la bouche des enfants et celle des fous, cette vérité-là nous est clairement dite bien souvent. La publicité même de cette mainmise, le fait qu'elle revête aux yeux de beaucoup, et en tous cas des hommes dans leur ensemble, un tel caractère de «naturel», de quasi «allant-de-soi», est l’une de ces expressions quotidiennes et violentes de la matérialité de l'appropriation de la classe des femmes par la classe des hommes. Car le vol, l'escroquerie, le détournement se cachent, et pour approprier des hommes mâles il faut une guerre. Pas pour les hommes femelles, c'est-à-dire les femmes... Elles sont déjà propriété. Et lorsqu'on nous parle, à propos d'ici ou d'ailleurs, d'échange des femmes, on nous signifie cette vérité-là, car ce qui «s'échange» est déjà possédé ; les femmes sont déjà la propriété, antérieurement, de qui les échange. » Rappeler, collectivement, que la classe des femmes appartiennent à la classe des hommes, mais également de réduire ces dernières à leurs corps, de les objectiver. Dit autrement, les hommes se comportant ainsi considèrent littéralement les femmes comme des objets : leur avis et leur sensibilité n’a aucune valeur, elles sont interchangeables, passives, réduites à leur corps. Comme l’écrit la blogueuse Antisexisme (dont je vous invite à lire les articles présents ici https://antisexisme.net/2013/08/13/objectivation-1-2/ et là https://antisexisme.net/2014/01/12/lobjectivation-sexuelle-des-femmes-un-puissant-outil-du-patriarcat-le-regard-masculin/
« Dans les années 1930 déjà, la psychanalyste allemande Karen Horney remarquait que tous les hommes possédait un « droit socialement sanctionné […] de sexualiser toutes les femmes, indépendamment de leur âge ou de leur statut ».
Ce droit s’exprime quand des hommes inspectent et jugent le corps des femmes. Cette inspection peut s’accompagner de commentaires évaluateurs ou sexuels, qui tendent d’ailleurs à être dénigrants quand ils sont adressés à des femmes racialisées. Le fait d’examiner et de commenter à haute voix le corps des femmes a été considéré comme étant du harcèlement sexuel par plusieurs auteurices. Le harcèlement au travail et sur la voie publique (le « harcèlement de rue ») ont été ceux qui ont été les plus étudiés par les universitaires, mais ce type de violence peut avoir lieu dans d’autres contextes, par exemple dans les bars et lieux de fête, dans le cadre scolaire, à la plage naturiste ou encore à la piscine. [...]
Une étude qualitative de 2002 consistant en 43 entretiens approfondis avec des hommes et des femmes, a permis de mieux comprendre ce que signifie ce male gaze sur le lieu de travail. Il est apparu que, si les femmes considéraient que ce comportement relevait du harcèlement sexuel, les hommes estimaient qu’il s’agissait d’un passe-temps inoffensif. Les interviews révélaient que l’inspection du corps des femmes par les hommes est une tactique pour démontrer leur pouvoir, par leur droit d’évaluer physiquement et sexuellement les femmes ; par ailleurs, les entretiens démontraient également que cette activité est une forme de jeu entre hommes… un jeu où ils jouent avec des objets : le corps des femmes. C’est aussi un moyen d’affirmer sa masculinité et de créer un lien entre hommes, puisque l’évaluation des femmes est souvent faite en groupe. Les interviews des hommes montraient qu’ils ne considéraient pas le ressenti des femmes comme ayant de l’importance dans ce jeu, ce qui dénotait un manque d’empathie certain.
Dans une analyse sur le harcèlement de rue, basée sur des entretiens avec des femmes de plusieurs pays (Liban, Syrie, France…), Elizabeth Kissling note que les femmes voient ce type de commentaires évaluateurs comme intrusifs, même quand ils sont positifs, tandis que selon les hommes, il ne s’agirait que de compliments. Or, l’autrice montre que ces commentaires évaluateurs vont à l’encontre des normes du compliment : ils sont faits dans un lieu public, à une personne de sexe opposé, une inconnue de surcroit ; ils portent parfois sur des parties du corps sexualisées, non disponibles à l’évaluation publique, et ils ne sont pas toujours positifs. Il ne s’agit donc pas de véritables compliments, et il est donc logique qu’ils mettent mal à l’aise un certain nombre de femmes. Dans tous les cas, ces commentaires, même positifs, ramènent les femmes à leur statut de femme : un corps à juger.
Notons enfin que les hommes qui harcèlent sexuellement les femmes, sont aussi ceux qui ont des croyances problématiques à propos de la sexualité et des violences sexuelles. Ils adhèrent notamment plus aux mythes sur les viols. Cela indique qu’il existe un continuum entre les violences/objectivations sexuelles, des moins graves (regards et commentaires déplacés) aux plus dramatiques (viol). »
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[Thomas] On vit dans une société sexiste et hétérosexualisée. -6:37
(Ndlr : C'était hétéronormative le mot que tu cherchais. Fais toi relire par quelqu'un d'autre que Gael42, j'insiste.)
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[Thomas] Tu peux être le garçon le plus gentil du monde [flèches qui pointent vers lui], comme tu es un homme tu seras perçu comme dominant, violent, agressif avec pour but d'avoir la femme dans ton lit. -6:40
(Ndlr : Et aussi ce que je vous avais dit dans une précédente vidéo, c’est que « la femme se fait tout le temps passer pour une victime. En couple, même si elle le mérite vraiment, qu’elle pousse son mec à bout, qu’elle le trompe, qu’elle le vole, qu’elle fasse n’importe quoi, il ne peut pas lui coller une baffe. Il ne peut pas ! Ça je suis désolé, mais si le mec frappe sa femme mais je peux pas appeler ça une violence conjugale. Du coup, t’es en couple, t’es un mec, tu fermes ta gueule, c’est génial. » Tes propos, dans ta vidéo sur la loi. Fais-toi oublier mec.)
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Une femme va voir une autre femme elle ne sera pas perçue comme lesbienne, ce qui fait qu’il n’y a déjà pas la tension sexuelle qu’il y a avec un homme !  6.50
(Ndlr : Une preuve de plus que t’as absolument rien compris au harcèlement de rue. C’est un rapport de pouvoir et d’appropriation, et absolument pas une histoire de « tension sexuelle »)
------- [Thomas] Après il y a des femmes qui peuvent voir là-dedans une rivalité, tout comme elles peuvent penser (parce que c’est ce que l’on inculque aux gens) qu’une femme est naturellement [prend au fur et à mesure une voix aigüe insupportable] douce, gentille, naïve, innocente. Et puis il n’y aura aucun problème on est solidaire entre filles hihihihihi  -6.56 (Ndlr : Combien de fois j’ai entendu, au taff ou dans les études, qu’au travail une équipe de femmes c’était pire qu’une équipe de mecs parce qu’elles passent leur temps à se tirer dans les pattes ? Que c’était mieux de trainer avec les mecs parce qu’eux « sont pas chiants au moins » ? Que Si on était « naturellement » solidaires entre femmes, la création d’une sororité, d’une conscience de classe féminine ne serait pas un tel enjeu au sein des luttes féministes. C’est exactement l’inverse en fait, on inculque aux femmes à se tirer dans les pattes, à ne pas se faire confiance, à être dans la compétition permanente. A chercher à montrer que elles « elles ne sont pas comme ça » (tu sais, ce que tu as fait pendant ta vidéo sur le féminisme pendant 45 minutes…)
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[Thomas] Mais ça c’est du même acabit que les commentaires nauséabonds. On dit à un garçon "mais ferme ta gueule suce ma bite connard", c'est un rageux, maintenant on dit à une fille "mais ferme ta gueule, suce ma bite connasse", c'est sexiste, c'est cette perception qu'instaure notre société patriarcale de merde. -7:1
(Ndlr : Alors en fait non et tu vas voir c’est subtil : c’est l’insulte qui est sexiste (et homophobe), pas la perception différenciée qu’on en a. Le fait d’utiliser « suce ma bite » comme insulte sous-tend l’idée que cette pratique sexuelle est dégradante pour qui la pratique (et met celui qui en « profite » et dans une position de domination). Donc en fait dans les deux cas c’est sexiste. Et au passage : on peut être un rageux ET être sexiste, ça ne s’exclut pas mutuellement)
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[Une voix robotique lit des commentaires sous les vidéos de M. Seclin]
[Thomas] Ben quoi, je ne me moque pas d'eux voyons, y'en a quand même qui respirent la culture et la poésie. -9:11
(Ndlr : Alors autant je suis d'accord : les commentaires que tu viens de lire sont ignobles mais... mec, le mépris de classe et le ton hautain sérieusement... ta culture c'est Btooom! et 50 Shades of Grey, te prends pas pour le nouveau Hugo s'il te plait.)
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[Thomas] Donc tu sais, si tu as quelque chose à dire, si tu veux répondre, rétorquer, justifier, bref, débattre, argumente c'est mieux, ça donne un semblant de crédibilité à tes propos. -9:25
(Ndlr : Et tu t'y connais.)
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[Thomas] Je ne vois pas pourquoi on devrait insulter une personne, je ne vois pas pourquoi, on devrait insulter une fille, je ne vois pas pourquoi on devrait insulter une féministe. 11.55
(Ndlr : *tousse* Ginger Folle *tousse*)
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[Thomas] Arrêtez de réfléchir avec votre bite -12:50
(Ndlr : On te l'a déjà assez expliqué Thomas : il y a des filles avec un pénis et des garçons avec un vagin, quitte à prétendre défendre toutes les causes, évite la transphobie non ? Et encore une fois : arrête de réduire des rapports de pouvoir, des rapports sociaux, à des histoires d’organes génitaux. Mercisme)
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[Thomas] Je suis féministe -13:24
(Ndlr : Non.)
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[Générique de fin] Vidéo réalisée avec l'approbation de Marion Seclin.
(Ndlr : M'est avis qu'elle était pas au courant de tout ce qui te concerne.)
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Dans la description de la vidéo :
Sources :
# Vidéos - #TesFéministeMais... tu suces ? (Marion Seclin) – madmoiZelle.com - #TasÉtéHarceléeMais... t'as vu comment t'étais habillée ? – madmoiZelle.com - Ace Ventura en Afrique – Steve Oedekerk
# Bande-son - Thor’s Hammer – Ethan Meixsell - The Only Girl – Silent Partner - Outlaw Theme – Shrek 2 (jeu vidéo) - Careless Whisper – George Michael - The Female Titan – L’Attaque des Titans - The Star Festival – Super Mario Galaxy - Everyday Fantasy – Katawa Shoujo - Trace ta route – Le sanglot des cigales - Ridin’ – Chamillionaire (feat. Krayzie Bone) - Aladdin – John Musker & Ron Clements - Destiny Islands – Kingdom Hearts - Opening Credits – The Wolf Among Us - Wiosna – Katawa Shoujo - Star Wars, épisode I : La Menace fantôme – George Lucas - Le Viol – La Serpillère
(Ndlr : Tu confonds crédits et sources dans la description de ta vidéo, ça sert à rien mais c’est rigolo à relever.)
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guenaelboutouillet · 8 years ago
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« Mon ventre bascule dans le domaine public.
On s'autorise des gestes déplacés en temps normal, on touche mon ventre comme un grigri, le dos du bossu, la tête du singe. Moult commentaires, il est petit, rond, carré, vers l'avant, non, vers l'arrière. Plutôt que de ringardes félicitations, beaucoup me gratifient de traits d’esprit sur mon soudain embonpoint, si bien qu'on me répète à longueur de journée que, dis-donc, j'ai sacrément grossi. Je fais preuve à leur égard d'une patience toute maternelle. À la piscine le maître-nageur s'avance pour corriger mes mouvements, des jeunes filles m’interpellent sous les douches, des inconnus me félicitent. Les parents improvisent une leçon de choses, rappellent à leurs enfants qu’ils viennent eux aussi d’un ventre, ce qui me vaut des regards soupçonneux de ces derniers.
Belle occasion aussi, d'exercer ses pouvoirs divinatoires à peu de frais, d'ouvrir la boîte à fantasmes. Il sera musicien, affirme quelqu'un. Les sorciers amateurs ont une éthique, ils ne prédisent jamais un enfant toxicomane ou monomaniaque. La sollicitude de mes concitoyens est cependant à géométrie variable. On prend soin de moi le dimanche matin, quand l'ambiance est au soleil et aux petits chèvres frais. En fin de journée dans les magasin, mon ventre s’estompe. Dans une file d'attente, une femme refuse de me laisser la priorité, elle aussi a des enfants, qu'est-ce que j'imagine ?
Dans le métro, malgré mon nouveau statut de personnes à mobilité réduite, les regards glissent parfois sur mon ventre sans que personne ne me cède la place. Je m'arrange pour ressembler le plus possible au pictogramme à mon image : ventre-ballon en avant, mains sur les reins. Quelqu'un finit toujours par se lever, scandalisé que personne ne l’ai fait avant lui.
Je tente des démarches d'auto-affirmation. La première fois que j’ose demander à un jeune homme de me céder sa place, il me répond qu'il est lui-même handicapé et je repars piteusement. Un autre s’agace, pourquoi toujours nous, les jeunes ? Battle de faibles.
Dans la rue, les hommes s’écartent sur mon passage, plus personne ne me demande mon 06 ni ne me traite de pute. Je suis devenue respectable. Évidemment, ça a un prix. Si je m'avisais d'allumer une cigarette ou d’ouvrir une canette de bière, les regards me piétineraient. La société surveille ses mères de famille. Combien de mères clopeuses doivent se cacher pour fumer ? Que n'importe qui se sente autorisé à faire la morale à une femme enceinte, ça me rend dingue. Et quand une ancienne actrice porno annonce sa grossesse au grand public, elle reçoit des menaces de mort. »
  Amandine Dhée, La femme brouillon, editions la contre-allée, janvier 2017
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