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essai-collectif · 1 year

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Titre : Envoi 7. septième essai : avec André Breton qui nous confirme dans l'idée d'être dans :« cette soif d'errer à la rencontre de tout » - de tout ce qui arrive pour nous : du graffeur allemand Ikarus, des surréalistes, des sdfs, de l’Intelligence artificielle, de la nature sibérienne d’ Ambarnaya, de la japonaise de Suguria Kesuke, des 7 sœurs de combat de la nature, sœur de l’ougandaise, la belge, la française, …, l’amazonienne... en art de monde nouveau 6 , de la cubaine Mendieta, en architecture des Laboratoires du futur de tous les pays à la Biennale de Venise, en danse de la brésilienne de Pinderama, en littérature de la française de l’amour fou... - « me maintient en communication mystérieuse avec les autres êtres disponibles, comme si nous étions appelés à nous réunir soudain » !

1/ en introduction:

je viens de voir une émission sur arte : Tracks qui se présente comme « l’hyper-contemporain, aux avants postes de la culture ». Et cette scène avec Ikarus (allemand) m’a parlé et j’espère qu’elle va vous parler aussi ! c’est un graffeur de l’extrême, il s’exprime dans les endroits prequ’impossible à atteindre dans la ville : sur des métros, en haut des plus grands immeubles...

je repense à vous qui aimez les artistes sauvages urbains… vous qui nous aviez montré vos œuvres préférées de street art dans votre ville, Barcelone ! Toi qui nous avais envoyé un lien vers une expo de cet art à Lyon.

Ikarus nous a dit « on ne graffe pas pour rien ... on graffe pour des raisons qui nous sont propres ! »

moi aussi je n’écris pas pour rien ! j’ai des raisons pour lesquelles j’écris chaque jour, dès que je peux ! Et sur ce même thème de mon engagement, qui prolonge étonnement la phrase hyper contemporaine d’Ikarus, je viens d’écouter un passage décisif dans un documentaire à la radio sur André Breton et sur son livre L’Amour Fou paru en 1937 ! c’est un écrivain et artiste majeur du surréalisme ! Et çà rejoint ma démarche, sur l’écrit et sur le collectif ! et çà me donne du courage pour continuer : « Aujourd'hui encore je n'attends rien que de ma seule disponibilité, que de cette soif d'errer à la rencontre de tout, dont je m'assure qu'elle me maintient en communication mystérieuse avec les autres êtres disponibles, comme si nous étions appelés à nous réunir soudain. » ça confirme de façon incroyablement proche ma démarche ! sur tout ce qui arrive du monde !!! et sur le collectif avec vous !!! ! c’est m’ouvrir à tout ce qui arrive pour vous ! c’est proche de la rencontre de Transtromer entre mon intérieur et l’extérieur ! Et de l’esprit de la métamorphose ! De l’hybridation ! Du sauvetage !

Comme le « cadavre exquis », où chacun dessine une partie, que les artistes surréalistes inventent et expérimentent ! En voici un d’ André Breton et ses amis surréalistes : Valentine Hugo, Tristan Ttzara et Greta Knutson.

Pour vous qui ne connaissez pas ces artistes. Pour nous qui apprécions leurs tentatives de s’ouvrir en dehors du carcan des pensées arrêtées et aussi de donner la parole à l’inconscient.

c’est ne pas écrire pour rien : c’est tout du monde qui est en train d’arriver pour nous et qui est en train de faire de la beauté et du sens (un peu comme un cadavre exquis), si on s’en occupe ! ce sont autant de moments pour progresser en faisant des hybridations métamorphoses en dehors de nos systèmes clos pour nous faire avancer et nous sauver en sauvant les autres !

je viens de rencontrer pour vous Ikarus, graffeur de l’impossible ! Je viens de nous retrouver dans André Breton et ses amis surréalistes qui ont inventé le cadavre exquis ! Et je me trouve dans son texte majeur ! Il y a la formation sur les discrimination de genres que vous, Ma, Di et Ca du collectif, avez pu suivre à Rennes et que vous avez trouvé très intéressantes ! Alors je vous ai demandé de proposer un lien , des documents dessus ... vous m’avez dit que çà prendra du temps, je l’enverrai quand çà sera pret!

Dans la suite du texte de cet envoi et en détail :

je découvre par hasard qu’il y a du mobilier urbain anti sdf ! Pour vous. je vois le problème des noirs aux usa ! Je trouve grâce à vous, Di, et JS, des infos importantes sur les nombreuses possibilités de développements de l’intelligence artificielle : Metavers, Chat GTP, ... . Comme moyens possibles d’améliorer nos vies ! Et sur ses dérives . Et en même temps , je trouve pour vous la destruction de la nature et des tentatives de solutions en philo, et avec des activistes, des artistes, des architectes, une chorégraphe, un écrivain, ...!

je vois ces images de plots en métal lustré... je suis surpris je crois que c’est une œuvre d’art contemporain, une installation devant une banque...

mais non c’est fou ! mais çà s’appelle du mobilier urbain anti sdf (c’est à Bruxelles mais il y en a partout, vous verrez) ! Tu t’imagines le temps et les moyens nécessaires pour penser à de tels lieux et arrangements contre l’homme ! Et l’argent nécessaire qui aurait pu servir à loger ces sdfs. j’ai honte de voir que des hommes ont pensé les lieux contre d’autres hommes fragiles !

c’est complètement fou ! Discret et efficace !

Comme çà me bouleverse je cherche et je trouve très vite qu’il y a des activistes anti mobilier anti sdf !

la Fondation Abbé Pierre en action devant une banque à Paris!

action d’activistes de Design For Every One à Bruxelles !

c’est progresser en intégrant leurs difficultés. et les luttes qui existent déjà ! Qui méritent d’être connu. Pour nous rendre plus actifs, métamorphosés...

Pour vous qui êtes sensibles aux injustices sociales. Pour nous qui n’avions pas vu ces installations terribles...

3/ je vois sur le site que vous nous aviez conseillé, Nantes révoltées, le problème des noirs aux usa comme une annonce car je n’ai pas encore trouvé une réponse satisfaisante. (je mettrai des éléments dans le prochain envoi !)

je suis sans mot pour le moment !

4/ pour me raccrocher à quelque chose de plus facile et de très intéressant, je repense à cette soirée où vous, Di, et JS, nous aviez initié aux dernières avancées de l’intelligence artificielle . j’ai trouvé aussi des infos importantes sur les nombreuses possibilités de développements de l’IA. comme moyens possibles d’améliorer nos vies : Metavers, Chat GTP, ... Et sur ses problèmes .

Je repense à Breton « cette soif d'errer à la rencontre de tout, dont je m'assure qu'elle me maintient en communication mystérieuse avec les autres êtres disponibles, comme si nous étions appelés à nous réunir soudain. » et au contact de la nouveauté grisante, nous métamorphoser en un nouvel hybride, plus complet !

pour vous qui avez grandi avec les écrans ! pour nous qui avons du mal avec ce domaine, (résistance aux dérives !?) ! mais maintenant que j’ai fait le pas de considérer les choses objectivement, çà nous fait gagné du temps, on est plus efficace, on peut communiquer... on peut aussi vivre en équilibrant avec d’autres activités!

4.1/ Vous nous aviez fait remarqué que l’IA nous sert à tout, améliore tous les domaines de nos vies : se déplacer (véhicules avec électronique embarquée. Applications pour trouver son chemin, à pied, en vélo, en voiture, en train...) , se nourrir (applis pour trouver un restaurant, recette, menu...), communiquer (réseaux sociaux, face book, whats app, …), chercher des informations ( Wikipedia, Infos en ligne, …), jouer...

4.2/ Vous avez expliqué que Metavers est la proposition la plus accomplie et récente d’univers avec IA !

j’ai trouvé sur un site spécialisé sur les nouvelles technologies : une courte vidéo expliquant ce que c’est en détail ! j’ai capturé les 10 images les plus importantes et intéressantes !

4.3/Vous nous aviez ensuite parlé de ChatGPT.

j’ai d’abord cherché des infos sur le site Chat gpt : « ChatGPT est un prototype d'agent conversationnel lancé en novembre 2022 par OpenAI, Cest un modèle de langage de pointe qui a été conçu pour fournir une expérience de chat en temps réel naturelle et fluide. Il utilise l’apprentissage automatique pour comprendre les contextes et les intentions des utilisateurs . Il utilise l'intelligence artificielle GPT-3 d'OpenAI pour répondre aux questions des utilisateurs. Il permet aux entreprises de créer des conversations personnalisées avec leurs clients . Le connecteur OpenAI de Botnation permet de créer facilement des chatbots intelligents basés sur le modèle GPT-3 (Generative Pre-trained Transformer 3) (« Transformateur génératif pré-entraîné ») d'OpenAI. GPT-3 est une technologie de machine learning de pointe permettant aux chatbots de comprendre le langage naturel et de répondre intelligemment aux questions des utilisateurs. »

Pour vous, la question est : qu’est ce que les humains vont faire de cette puissance ? Et aussi ça vous inquiète car ceci vous rappelle beaucoup de films d’anticipation et de dystopie !

Vous nous reparlez de Terminator : « Un Terminator, robot d'aspect humain, est envoyé d'un futur où sa race livre aux hommes une guerre sans merci. Sa mission est de trouver et d'éliminer Sarah Connor avant qu'elle ne donne naissance à John, appelé à devenir le chef de la résistance. »

et de Matrix : « Ingénieur en informatique le jour, hacker la nuit. Thomas Anderson, dit Neo, est éveillé par Morpheus:tout n’est qu’une illusion. Dans le futur, les humains sont devenus les esclaves des machines qui les utilisent comme de vulgaires batteries avant de les jeter dans les WC. Neo s’empare de la pilule rouge pour rester au pays des merveilles. Déprogrammé de la matrice, il rejoint Morpheus et sa bande dans un monde sans saveur. Une réalité à vomir, en dehors de Trinity bien sûr. Le petit nouveau doit s’endurcir avant d’affronter les « agents », des programmes que les machines ont mis en place dans la matrice pour débusquer les récalcitrants. »

vous soulevez que Chat GPT est capable de compiler des infos pour parler, de créer un morceau de musique nouveau à la manière de (exemple que vous nous avez montré en direct avec Nirvana). Proposer un programme de vacances hyper détaillé (plusieurs moyens de transport pour se déplacer...) en fonction de tes centres d’intérêt qu’il peut trouver sur tes sites utilisés !

Vous relevez aussi le problème d’hommes avec de mauvaises intentions qui utilisent sa puissance pour escroquer, voler, rencontrer des enfants …

Pour vous, c’est là le pas nouveau qui peut être le pas de trop dans cette direction. Où la machine créée par l’homme dépasse l’homme... Vous dites que la réalité rattrape la fiction. Je prends çà ici. et je vous dis qu’on en reparlera aussi dans d’autres envois.

4.4/ et effectivement les inventeurs tirent le signal d’alarme ! Repris au jt de arte du 31/ 05/ 2023 et un article de France info d’un de ses créateurs.

« Une nouvelle pétition évoque la disparition de l’espèce humaine : réduire les risques d’extinction de l’humanité liés à L’IA devrait être une priorité mondiale, au même titre que d’autres risques majeures comme les pandémies ou la guerre nucléaire.

Les mises en garde se multiplient contre les dangers de L’intelligence artificielle ! en mars déjà , des centaines de scientifiques dont les grands esprits de cette technologie appelaient à une pause de 6 mois dans les recherches et à un encadrement . Cette phrase aussi catégorique est publié par les têtes pensantes de l’IA notamment ses créateurs : Geoffrey Hinton, Yoshua Bengio et les chefs de trois grandes société d’IA : Demis Hassabis (google), dario Amodei (anthropic), Sam Altman (openAI) ! Pa r exemple il cite la possibilité de manipulation des infos dans le cadre des prochaines élections aux étas unis»

L’Union Européenne travaille actuellement à une réglementation. Margrethe Vestager chargée de mission pour la transition numérique à l’Union européenne : nos démocraties doivent montrer que nos lois vont aussi vite que la technologie, pour profiter des bonnes choses et maintenir les risques. Comme le risque est mondial, pour plus d’éfficacité, une organisation internationale des risques liés à L’IA semble la plus opportune comme celle pour les pandémies ou le risque nucléaire.

Voici l’Article dessous sur france info Publié le 02/05/2023 ! L'un des pères fondateurs de l'intelligence artificielle craint qu'elle induise "de profonds risques pour la société et l'humanité"

Geoffrey Hinton, qui a annoncé son départ de Google, a également mis en garde contre la désinformation qui pourrait être générée par l'intelligence artificielle.

Un pionnier de l'intelligence artificielle sonne l'alerte au sujet de son propre domaine de recherche. Geoffrey Hinton, considéré comme l'un des pères fondateurs de l'IA a mis en garde contre les dangers de cette technologie en quittant son poste au sein du géant Google. "Je suis parti pour pouvoir parler des dangers de l'IA sans me soucier d'un éventuel impact sur Google", a déclaré dans un tweet Geoffrey Hinton.

Les avancées dans ce secteur induisent "de profonds risques pour la société et l'humanité", estime le chercheur qui a créé une fondation dédiée aux systèmes d'intelligence artificielle.

Regardez où nous en étions il y a cinq ans et la situation actuelle", poursuit-il en jugeant "effrayantes" les perspectives d'avenir dans ce domaine. Selon lui, "il est difficile de voir comment éviter que de mauvais acteurs utilisent [l'IA] pour de mauvaises choses". Il a par ailleurs réfuté toute volonté de critiquer Google, malgré sa décision de quitter l'entreprise.

La désinformation dans le viseur:

Le déploiement à toute vitesse d'une intelligence artificielle de plus en plus "générale", dotée de capacités cognitives mimant celles de l'être humain et donc susceptible de bouleverser de nombreux métiers, a été symbolisée par le lancement en mars de GPT-4 par OpenAI , une nouvelle version plus puissante du modèle de langage naturel qui opère ChatGPT.

Cette interface d'intelligence artificielle générative est utilisée par des millions de personnes depuis quelques mois pour rédiger des dissertations, des poèmes ou encore des lignes de code informatique. Geoffrey Hinton met aussi en garde, dans le New York Times, contre la désinformation qui pourrait être générée par l'intelligence artificielle. "

4.5/ ia deepfake, réalité augmentée et médias synthétiques : j’ai regardé cette émission de Twist sur Arte ! il y avait un article et j’en ai pris 2 photos.

Twist L'illusion du vrai : deepfakes, IA et médias synthétiques.

Auteur.e Torben Steenbuck, Yasemin Ergin 2022. Arte . Émission du 23/01/2022

« Produire des "deepfakes" n’a jamais été aussi simple. Des vidéos, des sons et des images manipulés à l'aide de l'intelligence artificielle donnent l’illusion d’être vrais. Métamorphoser des visages ou faire prononcer à des politiques des propos qu'ils n'ont jamais tenus… Quel est le danger ? La démocratie est-elle menacée ? Ou faut-il n’y voir qu’un jeu ?

Au Futurium de Berlin, Romy Straßenburg rencontre le futurologue David Weigend pour évoquer les risques et les opportunités des "médias synthétiques". "Twist" se rend au Visual Computing Lab où le professeur d'informatique Matthias Niessner travaille sur la reconnaissance des deepfakes. Il a développé un logiciel permettant d’interchanger des visages et estime que ce sont les opportunités offertes par cette technologie qui l'emportent. Par exemple la startup israélienne D-ID, elle a mis au point une application qui donne vie aux photos et aux tableaux. Les experts en IA de Tel Aviv en sont convaincus : les images ainsi modifiées ont un grand potentiel pour l'éducation et la culture. C’est ainsi que de grandes figures de l'histoire et des arts pourraient s’adresser aux visiteurs dans les musées. Pendant ce temps à Lausanne, l’exposition "Deep Fakes: Art and Its Double" se penche sur les copies numériques d’œuvres d’art. Aujourd’hui, il n’est plus possible de se fier à ce que l’on voit, et pas davantage à ce que l’on entend. Dans le monde de la musique, les deepfakes nous livrent de nouveaux titres de stars depuis longtemps disparues comme Frank Sinatra. Mais des stars bien vivantes – dont Travis Scott - sont aussi copiées.

L'IA finira-t-elle par remplacer les artistes ? C’est peu probable, même si de nombreux musiciens font déjà appel à cette technologie pour leurs réalisations. "Twist" suit l'artiste Portrait XO lors d'une telle "collaboration".

et s'entretient à Berlin avec le collectif Kling Klang Klong ». je notre que pour eux , ce que l’IA ne peut pas faire : imaginer quelque chose avec des émotions et en rapport avec l’histoire de la personne !!!

4.6/sur les jeux en général et jeux vidéos

Vous nous aviez parlé aussi de jeu par IA ! Voici un article sur les bienfaits du jeu ! j’y vois aussi des tentatives sans conséquences, amusements libérés... j’ai vraiment envie d’essayer comme vous nous l’aviez conseillé !

Et je reviens aussi sur Yen Tech qui nous disait : « bientôt on vivra tous dans un jeu vidéo ! »

tout dépend de l’univers qu’on veut développer sur le fond et la forme ! lui développe un univers narcissique et dominateur, il dit copier les codes de séduction des boys band ...!

Le pouvoir du jeu. Arte. Réalisation :Christine Mclean

“Jouer n'est pas l'apanage des humains ou des animaux domestiques. Les reptiles, les amphibiens et même les insectes ont leurs jeux...Voyez ce gros lézard avec un seau sur la tête ! Le rôle de cette activité, apparemment gratuite, n'est pas à prendre à la légère. Les biologistes de l'évolution pensent que c'est même une des clés pour survivre et pour notre santé mentale.

Jouer est excellent pour le cerveau et plus le jeu présente de risques mieux c’est!

Et les jeux vidéos ont de formidables puissances d’évolution et de complexité. Ils sont aussi avec des prises de risques importantes ! Donc jouer à ces jeux ! Bien sur!

Dans tous les cas, attention à l’addiction qui est l’utilisation du même jeu à outrance et qui va contre la santé du joueur...” Adès note en 2020 que « [le] "processus addictif" résulte de la rencontre entre l’addictivité d’un sujet et le potentiel addictogène d’un produit ou d’un comportement."

Une étude norvégienne a évalué sur un échantillon de plus de 3 000 joueurs réguliers. Les auteurs distinguent joueurs dépendants et joueurs problématiques et arrivent à un taux de 1,4 % de joueurs dépendants pour 7,3 % de joueurs à problèmes.

Les jeux les plus pointés du doigt quant à leur « potentiel addictif » sont les jeux de rôle en ligne massivement multijoueur où le joueur évolue dans un monde persistant tels que Worldof Warcraft, Dark age of Camelot, Everquest, Runes of Magic. Ils ont comme particularités qu'on y joue en réseau - donc avec d'autres joueurs, et que l'univers continue à évoluer même lorsqu'on ne joue pas. Ils intègrent souvent le but de faire progresser et évoluer son personnage.

5/ Sur la nature :

c’est nous hybrider profondément avec ce qui nous constitue et qu’on avait oublié, en partie ! prendre le plus grand soin, pour sauver et se sauver !

Je repense encore à la citation d’andré Breton !

Pour nous qui sommes démuni face aux informations qui arrivent chaque jour avec des nouvelles sur le réchauffement climatique, la perte de la biodiversité, les pollutions de l’air, de l’eau...Pour vous qui etes dans une association pour protéger la Nature, Greenpeace. Pour nous qui avons envie de nous engager ! Pour toi qui a choisi comme tatouage une fleur de lotus qui prend ses racines dans la boue !

5.1/ j’ai encore cette image d’Esso avec la destruction des glaciers qu’au dernier envoi j’avais promis de m’occuper et je n’ai pas encore su le faire ! et çà se percute encore dans l’actualité avec les projets de Total en Ouganda qui menace d’immenses zones naturelles ! toujours ces problèmes simplistes des actions des hommes pour faire du profit et aller jusqu’à l’épuisement de la nature...

5.2/ et çà se percute avec l’injonction de Breton et avec le futur proposé par les IA, le metavers, chat gtp ! Tant de puissances possibles qui se percutent avec tant de non action sur la nature ! Fuite facile dans la modernité, dans le futur si proche, mais attention à ne pas oublier la nature, le monde réel, les humains dans cette nature comme possibilités encore possibles !

5.3/ je me réveille le lendemain matin avec cette image dans la tête qui revient à moi sans cesse :

c’est un fleuve de sang ?!

En réfléchissant je me souviens que c’est l’image de la rivière Ambarnaya en Russie dans la Sibérie Arctique. Au début je n’avais pas compris je trouvais çà beau... et puis j’ai lu la légende : 20 000 t de pétrole brut recouvrait tout le fleuve ! Cette image qui me revient sans cesse comme une tache inaccomplie ! Qui restera encore comme un raté !

Alors j’ai eu besoin de chercher de l’aide pour faire quelque chose... pour la nature. Et là j’ai trouvé des haikus exposés par le plus grand des hasards dans le couloir qui mène à l’IRM ! En les lisant ma confiance dans l’homme reprenait. Et puis j’ai trouvé le dernier de l’expo :

« juste avant le grand tremblement de terre

tout le monde

a rêvé »

de Suguria Kesuke (Japon)

je l’ai recopié sur un papier que je n’ai pas trop pu relire...

j’en reviens pas à quel point il m’enfonce : si beau et si cruel ! Pourquoi ? il nous annonce qu’avant la grande catastrophe, tous les habitants ont revé puisqu’ils pensaient croire qu’elle n’arriverait pas ! dans cette zone sismique si dangereuse, ils auraient pu prévoir, s’attendre au pire ! Et ça résonne avec l’image du grand fleuve rouge de pétrole ! La fonte des glaciers ! Les forêts d’ouganda ! ...

5.4/ juste après les images de ces scènes terribles, je cherche pour nous sauver des actions possibles pour la nature, par la construction solide de pensées et d’actions en philosophie, en arts, en danse, en architecture, en politique, …j’ai trouvé heureusement des choses puissantes qui sauvent et nous sauvent !

5.5/ Nietzche en philosophe politique allemand visionnaire sur le moment de construire une grande pensée de la Terre ! Ce qu’il avait annoncé en 1886 dans le § 208 de Par-delà bien et mal : « Le temps de la petite politique est terminé : le siècle prochain déjà apportera la lutte pour la domination de la terre – l’obligation d’une grande politique. »

5.6/ En philosophie écologique, dans le dictionnaire philosophique de Hansen Lowe : je trouve James Lovelock, théoricien écologiste américain contemporain dans les ages de Gaia (1990), « La Terre est un être vivant dont l’homme fait partie . Actuellement , l’homme agresse la nature ! Il est possible qu’elle recouvre son équilibre, mais de cet équilibre, l’homme pourrait bien être exclu ! »

5.7/ je trouve comme construction de pensées en philosophie : au mot écologie : « on ne peut plus ignorer que notre planète est menacée. D’où l’actualité des avertissements de philosophes comme Hans Jonas, Michel serre, Edgar Morin... On doit comprendre qu’ils disent que l’ennemi principal de l’homme, aujourd’hui puisque jamais, c’est l’homme lui-même. Une codification des règles que nous adoptons à l’égard de notre environnement est devenue nécessaires. Le dérèglement climatique et les nouvelles inquiétudes concernant l’avenir de la planète donnent chaque jour plus de pertinence aux revendications écologiques . Les mouvements écologistes deviennent des forces politiques majeures.

5.8/ après la théorie sur l’écologie jusqu’au mouvements d’activistes écologiques avec leurs actions concrètes pour préserver la nature: l’activiste ougandaise dont avait déjà parlé, Leah . Je la retrouve dans ce reportage , « Sœurs de combat » : avec 6 autres jeunes femmes : la française, la belge, la brésilienne fille de la forêt amazonienne …

Sœurs de combat : le documentaire belge sur l’engagement écologique des jeunes femmes à travers le monde. Production : Le cinquième rêve. !!!

Le réalisateur Henri de Gerlache revient sur le parcours d’activistes célèbres, leur engagement et leur vision de l’avenir.

Dans une forêt millénaire, abritant les plus grands arbres du monde, une histoire extraordinaire s’est déroulée il y a plus de 20 ans : Julia « Butterfly » Hill, s’est engagée corps et âme pour sauver une forêt de la destruction au Nord de la Californie, en vivant pendant 738 jours en haut d’un séquoia géant. Son livre The Legacy of Luna retrace cette aventure. Beaucoup de gens me disent : “Merci pour ce que vous avez fait Julia! Moi je n’aurai jamais pu!” et je leur réponds : “Mais moi non plus!”

Avec sa victoire, une formidable espoir est né.

Comme un écho retentissant, des jeunes femmes partout dans le monde aujourd’hui se lèvent pour protéger le vivant de la destruction en marche.

Greta Thunberg en Suède est la première à lancer la grève du lycée pour le climat.

Et un combat est engagé et porté depuis quelques mois par la jeunesse pour la sauvegarde de notre planète. À l’avant des cortèges, à la une des médias comme sur les réseaux sociaux, des jeunes femmes sont devenues, parfois malgré elles, les figures de proue de ce mouvement. Tant acclamées que décriées, qui sont elles ?

Elles ont vingt ans, la vie devant, la force et la foi de leur jeunesse et elles font le choix de sacrifier ces belles années pour une cause qui les dépasse. Elles s’appellent Anuna et Adélaïde (Belgique), Luisa (Allemagne), Léna (France), Leah (Ouganda) et de Mitzy (Philippines). Chacune à leur manière mais toutes portées par une énergie unique, ces « sœurs de combat » livrent leurs doutes et leur désirs. Se dessine alors un parcours collectif, comme les racines des arbres entremêlés, porté par l'espérance, l’engagement et un idéal hors du commun.

Pourquoi les jeunes voix qui s’élèvent pour défendre la justice climatique sont-elles toutes féminines ? L’écologie est-elle une affaire de femme ? En partant de la figure de l’activiste Julia Butterfly, militante écologiste ayant débuté son action à la fin des années 1990 en vivant pendant plus de deux ans dans un séquoia en Californie, le documentaire Sœurs de combat entend tisser une filiation entre les luttes écoféministes d’hier et d’aujourd’hui.

La défense de la protection de la planète est ici incarnée par 7 jeunes femmes dont la plupart sont encore étudiantes. C’est d’ailleurs en faisant la grève de l’école pour aller marcher pour le climat que la plupart d’entre elles ont commencé leurs actions militantes.

Voici l’histoire d’un engagement de femmes!

“On pensait qu’on contrôlait la situation et qu’il y avait un plan! Mais il n’y a pas de plan et personne ne contrôle rien!” dit la belge.

“c’est comme un cauchemar et que je vivais dans un cauchemar!” dit l’ougandaise.

« l’activisme est le cœur de ma vie »

« je ne peux pas être en paix avec moi même sans donner tout ce que je peux !

« les humains peuvent donner beaucoup !

Il y a encore un espoir. La victoire est encore possible ! Dit l’allemande.

Quoi qu’il arrive vous devez vous rappelez que vous n’êtes pas seules ! On est toujours liées et ensemble! Grace à notre amour pour cette Terre qui est notre maison leur dit leur ainée.

Devenues des portes étendards de la cause écologique, souvent malgré elles, leur nouvelle notoriété les submerge et apporte avec elle son lot d’agressions et d’attaques.

Sœurs de combat est donc le portrait de 7 jeunes militantes écologistes du monde entier mais c’est surtout un portrait collectif d’une génération consciente, engagée et soucieuse pour l’avenir de la planète. »

5.9/ action par la pensée : construction de pensées en philosophie : écologie : Hans Jonas dans son ouvrage , le Principe responsabilité, en 1979. son point de départ est la prise de conscience des menaces d’une extrême gravité que font peser sur notre environnement mais aussi sur l’humanité tout entière, les nouvelles formes de ‘l’agir humain ». L’homme ne contrôle plus la technique qui répond à une logique qui lui est propre et nous ne parvenons plus à freiner cette irrésistible fuite en avant . L’éthique traditionnelle , fondée sur l’idée de réciprocité (égalité de droits et de devoirs entre sujets libres et égaux) ne fournit aucune indication : car nous n’avons pas de devoirs à l’égard des choses, ni à l’égard d’ êtres seulement potentiels. L’éthique est donc à repenser et le principe responsabilité en constituera le fondement ultime : à partir du moment où l’homme à la puissance matérielle de détruire la nature, ses nouvelles responsabilités concernent la perpétuation -devenue problématique- de l’humanité. c’est l’ensemble des obligations que nous avons à l’égard d’êtres qui n’existent pas encore . Il y a responsabilité là où il y a vulnérabilité, caractère d’êtres sans défense que l’on doit protéger afin qu’ils puissent survivre ou tout simplement naître. Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la permanence d’une vie authentiquement humaine sur terre.

Jonas pose avec profondeur les questions les plus sensibles de notre temps. Mais il a suscité des objections de taille ! N’est-il pas dangereux de fonder une éthique sur la peur ? Prétendre que nous avons des devoirs envers la nature, cela ne revient il pas à la sacraliser ? Faut-il qu’il y ait une humanité plutôt que le néant ? Devons nous avec lui préconiser une dictature bienveillante seule susceptible d’appliquer fermement une véritable politique de responsabilité ? »

5.10/ action par la pensée : construction de pensées en philosophie : « encore au mot écologie : Michel serres dans le contrat naturel, 1990, il se demande si la Terre ne devrait pas devenir le partenaire inattendu d’un contrat permettant de réinstaurer avec la nature une solidarité devenue impérative. Le terme Biogée désigne la terre conçue comme une individualité vivante et qui exige tous les égards. »

5.11/ comme action artistique pour préserver la nature , proche de l’idée de Michel Serres : monde nouveau 6 ! et çà reprend mon envoi qui suivait l’activiste ougandaise avec la proposition de Parlement de la nature, avec la prise en compte des besoins de chaque élément de la nature comme des individus . si proche de ma trouvaille de l’envoi 4 , mais je n’ai pas copié non !

« Dans ce « Parlement des vivants », se réuniront toutes les formes d’habitants terrestres, pour débattre et statuer de leur avenir commun : les humains, mais aussi les végétaux, les animaux, les mers ou les forêts prendront part à la discussion, à la négociation, aux arbitrages, aux idéaux et aux concessions. De nouvelles questions se posent : comment représenter toutes ces formes du vivants, comment exprimer leur prise de parole et de décision? Situé sur le web.3, cet espace virtuel — et de fait participatif — est une préfiguration de la politique future. Au travers des thèmes choisis, des visions proposées, et des prises de position variées, se dessineront je l’espère, ces nouveaux imaginaires qui manquent tant pour se projeter positivement dans l’avenir.

Vue de l’exposition « Sens Fiction », Lille métropole, 2021. (c) RF Studio »

5.12/ Ana Mendieta (cubaine exilée aux Etats unis )

« née en 1948, performeuse, sculptrice, peintre, photographe et artiste vidéo américano-cubaine dont l'œuvre se situe à la croisée du land art et du body art. Elle est surtout connue pour son travail « earth-body ».

La série « Siluetas », réalisée entre 1973 et 1980, met en scène des empreintes de son corps, visibles en creux dans la terre et le sable ou réalisées par un assemblage de divers éléments naturels. Ana Mendieta a utilisé son propre corps, pour marquer sa silhouette sur la terre, l'herbe, le sable, la boue, la neige ou la glace. Les formations rocheuses naturelles, la végétation, les matériaux et les débris terreux, le feu, l'eau et la poudre à canon sont devenus ses supports lorsqu'elle s'est tournée vers la production d’œuvres en plein air. Ces empreintes sont destinées à être éphémères, la nature pouvant reprendre son droit, et sont parfois asexuées. Cette série est imprégnée d'un double mouvement : celui du marquage du corps dans la nature, grâce aux empreintes laissées, mais aussi l'effacement de ce même corps, par leur caractère temporaire. Ana Mendieta a souvent utilisé son corps nu pour explorer et se connecter à la terre.

Cette œuvre révèle son désir de fusionner ou de ne faire qu’un avec la terre. La réalisation de l'œuvre dans une tombe préhispanique fait référence à la culture mexicaine et vient renforcer les liens avec un passé ancestral (avec lequel Mendieta ressentait une étroite affinité) et avec les histoires et les systèmes de croyances des civilisations que Mendieta estimaient être plus en phase avec les ressources naturelles. Les Siluetas ont rendu tangible la croyance de Mendieta en la terre comme déesse, enracinée dans la Santeria afro-cubaine »

5.13/ idées pour la planète exposées au "Laboratoire du futur" de la Biennale d'architecture de Venise en mai 2023. article de FranceTvInfo.fr du 25 mai 2023 !

“La Biennale d'architecture de Venise inaugurée le 20 mai propose de faire découvrir au public cette année des outils imaginés par les architectes et designers pour s'adapter au changement climatique.

La prestigieuse Biennale d'architecture de Venise propose cette année une panoplie de solutions pour affronter le changement climatique et décarboner à tout va.

Intitulée Le laboratoire du futur, cette enfilade d'expositions et de projets nationaux a ouvert ce week-end ses portes au public jusqu'au 26 novembre avec le but d'"offrir des idées, des projets, des manières de faire et de penser comme une sorte de don au public", a résumé pour l'AFP la commissaire ghanéo-écossaise de la Biennale, Lesley Lokko.

Dans le pavillon du Chili : « Ecologies in Motion » abordera comment le projet de parc Quinta Normal à Santiago, « l’architecture et la science ont permis d’imaginer l’avenir d’un pays qui entrait dans la modernité », selon les organisateurs. la proposition met en parallèle les défis actuels autour de la réparation et de la restauration écologiques avec l’étude des processus de récupération des sols avec des graines endémiques. « La proposition d’exposition choisie répond à d’importantes questions culturelles et sociales liées à la reconstruction des terres dégradées au Chili » Conception du pavillon : Gonzalo Carrasco, Loreto Lyon, Alejandro Beals

Des toilettes sèches dans le pabillon de la finlande. L'eau est un bien précieux en voie de raréfaction, et pourtant les foyers des pays occidentaux utilisent "environ 30% de l'eau potable en tirant la chasse d'eau", s'indigne Eero Renell, architecte venu de Finlande, où un demi-million de chalets saupoudrés dans les forêts recourent aux toilettes sèches. Qu'à cela ne tienne : il a installé dans son pavillon national, au beau milieu des Jardins de la Biennale, un exemplaire de WC ne nécessitant aucun raccordement à l'eau ou aux égouts : un réservoir placé sous la cuvette reçoit les déjections, sur lesquelles on jette une poignée d'écorces. Le liquide est recueilli dans une petit réservoir annexe. Lorsque le réservoir est plein, on le vide et on épand cet humus fertile sur son potager.

"Nous avons appris à recycler tout le reste au cours des dernières décennies, mais les déchets produits par l'homme ne sont toujours pas considérés comme une ressource qui pourrait être recyclée", regrette cet architecte au nez chaussé d'épaisses lunettes. Conscient du tabou lié aux déjections humaines, Eero montre avec malice une vidéo où on le voit une fourche à la main récupérer l'humus de son propre WC puis récolter les magnifiques citrouilles qu'il a pu faire pousser grâce à son précieux fumier.

Des empilements de pierres disparates savamment agencées s'empilent dans le pavillon présenté par les Emirats arabes unis (EAU), un pays connu pour ses étendues désertiques… Faysal Tabbarah, professeur associé à l'université américaine de Sharjah (EAU), déplore qu'"environ 30% des pierres" extraites des carrières à travers le monde soient aujourd'hui "traitées comme des déchets pour différentes raisons : esthétiques, leur structure, leur forme…" S'inspirant d'une technique ancestrale de son pays, qui consiste à faire des murs de pierres sèches se fondant dans le paysage grâce à l'usage de blocs de toutes tailles et formes, l'architecte de 36 ans rappelle que "les constructions en pierres sèche ont de nombreux avantages". "Si on veut remodeler, reconstruire, déplacer, il n'est pas nécessaire de détruire" la construction existante :"les pierres peuvent être réutilisées à l'infini", souligne-t-il.

L'architecte italienne Alessandra Rampazzo est catégorique : " il faut conserver l’existant. On ne peut pas parler de développement durable et de décarbonation seulement en termes de technologie des matériaux qu'on peut utiliser, c'est pourquoi nous avons parié sur la reconversion du patrimoine existant, en cherchant à ne pas démolir pour reconstruire en produisant moins de CO2". Cette méthode radicale a été appliquée sur une ex-base de l'Otan entre Vicence et Vérone dans le nord de l'Italie, "bien que la qualité architecturale (de l'existant) ne soit pas très élevée". Un centre de recherche et de formation occupera les anciens édifices, tandis que les espaces verts seront rendus au public. "Rien de nouveau en réalité", relativise-t-elle, "c'est ce qui s'est toujours passé dans nos villes (...) Notre territoire se reconstruit par stratifications et réutilisation des structures existantes".

Du côté du pavillon slovène, pas moins de "cinquante architectes ont été invités à proposer des exemples d'architecture vernaculaire issus du passé". Jadis, "l'architecture était intrinsèquement écologique : avec de faibles moyens, le but était de retenir la chaleur ou la fraîcheur", rappelle Jure Grohar, l'un des responsables du projet. "On ne veut pas être attaché à une idée romantique du passé, mais à quelque chose qui peut être utilisé aujourd'hui".

Comme par exemple la "compression spatiale" : "dans une pièce avec de hauts plafonds, on tend un tissu à mi-hauteur pour retenir la chaleur". "Un élément éphémère" simple et efficace, tout comme les fameux lits clos de nos ancêtres.

Il y a aussi cette "spécialité slovène : une pièce dans une pièce". Une petite maison est construite à l'intérieur d'une grange où se trouvent les animaux de la ferme, qui fournissent ainsi de la chaleur en plus de la viande, des oeufs et du lait.

L'eau de la clim qui a donné des idées à Latifa Alkhayat, architecte et chercheuse à l'origine du projet de pavillon pour Bahreïn, "l'une des régions du monde les plus pauvres en eau". "A Bahreïn, comme le climat est chaud et humide, les climatiseurs retirent l'humidité de l'air (...) et actuellement malheureusement cette eau finit dans les égouts !"

"On s'est rendu compte du gros potentiel qu'il y aurait à recueillir cette eau pour l'irrigation, comme la culture des palmiers-dattiers par exemple, ou encore pour la rétablissement de vieilles sources épuisées", argue-t-elle. Mettre en oeuvre cette idée "n'est vraiment pas coûteux, car cette eau dispose déjà de réseaux pour être évacuée. Il suffit juste de la connecter à un réservoir de collecte plutôt que de la laisser partir dans les égouts".

5.14/ Lia Rodrigues chorégraphe de la compagnie de danse de Maré à Rio au brésil dont on avait parlé sur la révolte des favellas, a aussi préparé des spectacles comme action pour préserver la nature et les peuples primitifs de L’Amazonie !!! et face à la colonisation !

Para que o céu não caia (2019). Pour que le ciel ne tombe pas.

sur la nature, la destruction des tribus primitives et de leur lieu de vie , symbole des destructions des civilisations.

Une de ses inspirations pour imaginer ce spectacle a été le témoignage rare de Davi Kopenawa, chaman du peuple Yanomami, une tribu indienne du cœur de la forêt amazonienne. Dans son ouvrage La Chute du ciel, Bruce Albert retranscrit des propos forts et percutants, notamment ceux de Davi Kopenawa expliquant comment sa tribu a été confrontée à une série de catastrophes, dont un génocide. Et comment elle a donc été contrainte de réinventer son propre ciel.

Lia Rodrigues et ses danseurs sont également allés à la rencontre des habitants de la favela de Maré, l’une des plus importantes du pays, située au Nord de Rio. C’est dans ces zones totalement délaissées par le pouvoir public que s’est d’ailleurs installée la compagnie. Les artistes ont recueilli les témoignages de plusieurs personnes de cette favela – enfants, mères de famille... Cette « matière première » associée aux lectures de Lia Rodrigues ont donné naissance à ce spectacle en faisant écho à la situation des peuplades opprimées de L’Amazonie.

Une situation qui fait des liens vers ce qui se passe actuellement dans le monde : démocraties en danger, montée des extrémismes religieux et des radicalités…

Pindorama (2020). c’est d’abord un nom, celui du Brésil avant sa conquête par les colons portugais – nom formant un paradoxe, simultanément terre vierge à défricher et destruction de l’altérité.

Dans cette pièce nomade, en constante métamorphose, les reliefs, les couleurs les aspérités du paysage en voie d’apparition sont à trouver directement dans les corps, dans la singularité des individus qui le constituent. Sur scène, le groupe passe par tous les états, de l’agrégat à la nuée, de l’éparpillement à la fusion, de la fragilité à l’explosion – cherchant une forme d’agencement organique de ses forces. Inventant une multitude de rituels et de jeux, les danseurs se forcent un passage à travers leur propre matière, afin d’engendrer un devenir commun, une utopie chorégraphique éphémère. elle ne sépare jamais formation et création, danse et état de la société, interrogation de la mémoire et projections vers le futur. Formant un tout organique, son oeuvre repose et réinvente inlassablement la question : « par quels chemins explorer, une fois encore, les façons d’être ensemble?»

Encantado (2021) . enchantés

« Élaborée dans le contexte de la crise sanitaire, Encantado, la dernière création de la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues, se lance sur les pistes de la magie et de l’incantation, avec le désir de réenchanter le monde et les corps.

Au Brésil, le terme « encantado » a plusieurs sens. Il peut être synonyme d’émerveillement ou qualifier l’effet d’un sortilège, comme le français « enchanté », mais il a également une signification propre dans la culture afro-américaine. Là, il désigne des entités animées, les « encantados », qui naviguent entre ciel et terre, dunes et rochers, et en font des lieux sacrés. Ce sont ces forces mystérieuses, intimement liées à une nature aujourd’hui menacée, qui ont inspiré à Lia Rodrigues Encantado, une pièce marquée par son contexte de création. Alors que la pandémie de Covid-19 a touché particulièrement durement le Brésil, la chorégraphe, engagée en faveur de la démocratisation de l’art dans son pays, s’est interrogée sur la manière d’« enchanter nos peurs » pour recréer une dynamique collective et rapprocher les individus. Ce faisant, Encantado invite à retrouver des forces naturelles, dans une quête d’images, de paysages et de mouvements qui – comme les « encantados » – voyagent de corps en corps.

5.15/ André Breton !! comme action en littérature comme action par la pensée: une autre vision pour comprendre pourquoi on peut donner aussi de la valeur à la nature : pour le désir qui nous fait avancer ...

André Breton sur la nature, image du désir par Patricia Pareja Rios, professeure de Littérature :

Dans son livre l’amour fou. Un des textes fondamentaux du surréalisme. Un des ouvrages de Breton dans lequel s'offre le plus ouvertement la gamme entière de ses " charmes ". Le hasard et le désir, la vie et le rêve, le monde et l'homme entretiennent ici une mystérieuse correspondance de tous les instants : ce qu’on croit être hasard n’est que le désir !

Une ode à la nature de l’ile comme espace ou tout est possible, comme la poésie elle même ! En surréaliste, il cherche à laisser parler son inconscient, déserté par la raison et la connaissance, la magie originelle, sur les origines de monde et de la vie ! Libération de l’imaginaire sexuel ! Jardin primitif et jardin d’Éden où l’homme était heureux !

Brumes, mer de nuages sur la mer et sur la jungle : portes vers la connaissance du monde et de soi ! le désir tout puissant est définitivement le moteur de notre existence pour Breton. La nature est l’incarnation du désir. La réalité est faite par le désir. Parce que tout un chacun désire. Ce n’est pas réfléchit, c’est comme çà. Le réel fait écho à notre désir. Et çà nous amène à la question essentielle du surréalisme : qu’est ce que la réalité ? Et le surréalisme le dit très bien : il n’y a pas d’autres réalités que votre réalité ! » super et proche de transtromer avec la rencontre entre mon intérieur et l’extérieur et la physique nucléaire avec mon observation qui crée le réel !!!

illustration de son livre par Le photographe Man Ray :

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