#arrietty: le petit monde des chapardeurs
Explore tagged Tumblr posts
anoukphotographyuniverse · 2 months ago
Text
Lecture Chiisako Garden
Tumblr media
Bonjour tout le monde ! Comment vous sentez-vous aujourd'hui ? Êtes-vous en forme ? J'espère que la fin d'année se passe bien de vos côtés et que les fêtes auront été agréables. Pour les curieux, ce sera un manga aujourd'hui, un petit One Shot qui, je l'espère, vous intriguera ne serait-ce qu'un peu après mon avis. Les chiisakos sont des êtres minuscules qui vivent dans la nature. Pour avoir une chance de les voir, il faut être un enfant ou n'avoir jamais connu l'amour. Pour les personnes concernées, ces rencontres s'avèrent très riches en émotions et peuvent apporter le bonheur. Une petite fille va se rapprocher de sa mère, un responsable éditorial prend conscience de ses sentiments pour une auteure, deux époux osent se parler franchement, un garçon déscolarisé affronte l'extérieur... A travers le temps, il y a toujours des rencontres improbables qui changent les personnes. Néanmoins, il n'est pas évident de côtoyer des chiisakos sans passer pour un rêveur ou un fou... Cinq histoires courtes parsèment ce manga de Yuki Kodama, un manga nous entraînant tout simplement dans notre monde, celui que nous connaissons, mais avec un petit élément en plus : les chiisako. Avant de débuter la chronique comme il se doit, je tiens à ajouter que « Chiisako Garden » est l’un de mes premiers titres des éditions Vega et qu’il est arrivé en même temps que le tome 1 de « Deep Sea Aquarium Magmel », deux mangas qui m’ont fait découvrir cet éditeur. Les Chiisako sont de petites créatures humanoïdes vivant dans les jardins ou tout simplement en pleine nature. Visibles la majeure partie du temps par les enfants, ils le sont tant que l’être humain ne ressent pas un sentiment que nous connaissons pour la majeure partie : « L’amour ». Une émotion si forte qu’elle fait que notre vision se modifie petit à petit, que notre cœur se lie d’une certaine façon à quelqu’un. Cela peut se passer à tout âge, même si c’est bien plus fréquent que nous ne les apercevions plus durant l’adolescence, mais il arrive tout de même que des adultes aient gardé un cœur « pur ». Façon de parler bien sûr, mais vous aurez compris que dès l’arrivée de ce sentiment nos amis les chiisako disparaissent progressivement de notre vision et ouïe, ils sont toujours présents, mais invisibles faisant que la destruction de leur habitat peut aisément se faire sans que nous ne le réalisions… A moins d’écouter un enfant, une personne pouvant encore les apercevoir, malheureusement beaucoup finiraient par oublier la présence des petits êtres, pourraient finir par « rire » ou demander d’arrêter de faire des « caprices » suite à l’une ou l’autre remarque. Jusqu’à réaliser, se souvenir de petits moments du passé… Ce que j’ai eu durant la lecture suite à mes différents visionnages des « Minipouces ». Oui, petite je croyais qu’il y avait de petits êtres quelque part dans la maison… Vous vous en doutez sûrement, oui, j’ai vu « Arthur et les Minimoy » ainsi qu’ « Arrietty, le petit monde des chapardeurs » et je lis « Minuscule ». Donc oui… Le monde du « minuscule » m’a naturellement intriguée très tôt et je l’ai apprécié comme vous le voyez. Les différentes histoires présentes dans ce manga sont réellement douces, montre une évolution des personnages, des réalisations, des choix à effectuer ou tout simplement le fait de se souvenir comme mentionné plus haut. Garder une part de l’enfant que l’on a été, de celui qui voyait des « choses » que les adultes semblent avoir oublié, auxquelles ces derniers ne veulent plus croire. Chacune des petites histoires apporte un élément en plus, touche à sa manière et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. D’ailleurs, les personnages sont variés autant en âge qu’au niveau des métiers, des soucis, des rêves et il n’est pas difficile de les suivre, de trouver certaines scènes mignonnes, de se dire que d’autres font réfléchir. Au niveau du dessin, il vous sera connu si vous avez déjà lu son œuvre phare « Kids on the Slope », sinon ce sera de la découverte ! Je trouve qu’il va à merveille au titre, lui rajoute un petit quelque chose qui lui est propre, mais je sais également qu’il ne plaira probablement pas à tout le monde car les goûts sont dans la nature, variés et que ce qui me plait, ne plaira peut-être pas à quelqu’un d’autre. C’est logique car totalement subjectif. J’ai bien aimé contempler certaines planches, me laisser envahir par l’atmosphère s’y trouvant, profiter juste durant quelques instants de ce que j’avais sous les yeux grâce à la douceur et à la fluidité des traits avant de tourner à la page suivante et c’est, à mon sens, le plus important ! Du coup, vous l’aurez probablement compris, mais « Chiisako Garden » a été une douce et belle découverte dans laquelle j’ai apprécié me plonger, profiter. Une lecture dans laquelle je me replongerai probablement lors d’un petit coup de mou ou juste l’envie de retrouver des êtres auxquels je me suis tout de même attachée en une seule lecture. Ce One-Shot a été un véritable bonbon du début à la fin et le fait d’avoir plusieurs histoires ne force pas spécialement, à la relecture, à toutes les relire, il est simple de se replonger dans l’une d’elle juste parce qu’elle nous fait envie.
Tumblr media
Coup de coeur Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Read the full article
1 note · View note
fdspodcast · 1 year ago
Text
Tumblr media
🎙 Les Heures Supp' #5 - Ghibli mélancolie 🎙
Qu'est-ce qui fait qu'on ressort toujours changé.e du visionnage d'un film Ghibli ? Pourquoi subsiste toujours cette mélancolie, cette tristesse de quitter l'univers de Miyazaki dans lequel on se sentait si bien, presque chez nous, en l'espace de deux heures ? Aujourd'hui dans cet épisode des Heures Supp', on revient avec quelques pistes de réflexions sur la magie des films de ce grand studio d'animation japonais, et on essaie de comprendre pourquoi Totoro, Mononoké, Ponyo et les autres nous bouleversent tant.
🎬 OEUVRES CITÉES :
Nausicaä de la Vallée du Vent
Le Château dans le Ciel
Mon Voisin Totoro
Kiki la petite sorcière
Porco Rosso
Princesse Mononoké
Le Voyage de Chihiro
Le Château Ambulant
Ponyo sur la falaise
Arrietty, le petit monde des chapardeurs
☞ PLUS LOIN : The kingdom of dreams and madness (documentaire) - https://www.youtube.com/watch?v=umJ3mvAfQHs (Sur la musique de Joe Hisaishi) Why Miyazaki's Films Sound Pretty - https://www.youtube.com/watch?v=4bZ19hnr8vc The Immersive Realism of Studio Ghibli - https://www.youtube.com/watch?v=v6Q6y4-qKac Hayao Miyazaki : What you can imagine - https://www.youtube.com/watch?v=8STLqW7OAtk La nature selon Miyazaki Hayao - https://www.nippon.com/fr/in-depth/a03903/ La Septième Obsession 28 : Hayao Miyazaki - https://boutiquelaseptiemeobsession.com/fr/accueil/85-n-28.html Sorociné saison 3 épisode 27 : Les Studios Ghibli - https://soundcloud.com/user-420003258/tracks L’Histoire nous le dira #232 - Le mystérieux Château dans le Ciel - https://www.youtube.com/watch?v=FQeTyNqjo0U L’Histoire nous le dira #203 - La face cachée de Princesse Mononoké - https://www.youtube.com/watch?v=XE-8CSn9VgY L’Histoire nous le dira #230 - Le petit monde de Kiki la sorcière - https://www.youtube.com/watch?v=BgBUZCh2IIY L’Histoire nous le dira #202 - Totoro ! Ce qu’on ne vous a pas dit ! - https://www.youtube.com/watch?v=vayLuofM74Q Yasujirō Ozu and the enigmatic art of the pillow shot - https://dangerousminds.net/comments/yasujiro_ozu_and_the_enigmatic_art_of_the_pillow_shot
📝 TRANSCRIPTION
Le 11 mars 1984 sort en salles japonaises un film d'animation qui bouleversera la vie de ses créateurs, 3 hommes encore inconnus, mais aussi la culture entière d'un pays, et bientôt du monde.
Ce film, fable épique empreinte d'un lyrisme et d'une poésie encore rare pour l'époque dans un film d'animation; a pour personnage principal une jeune femme forte, intelligente, qui vit dans un monde où les hommes se livrent une guerre sans merci; et où la nature, à l'inverse de ses habitudes, empoisonne et provoque la mort. Mais en plus d'une histoire puissante, c'est la qualité de l'animation et la musique du film qui marquera les esprits. Suite au succès colossal de cette pépite, un studio, fondé par ces trois hommes, verra le jour. Ce film, c'est Nausicaa de la vallée du vent. Et ce studio, c'est le studio Ghibli.
Par où commencer ?
Comment, en un petit épisode de podcast, pourrais-je être capable de raconter tout ce qu'il y a à raconter, d'analyser tout ce qu'il y a à analyser, d'aborder tous les thèmes qu'il y a à aborder ? Je ne peux pas. (rire) Ce que je peux faire, en revanche, c'est vous donner des pistes d'observation ou de réflexion, pour vous pousser à peut-être appréhender les films Ghibli d'un autre oeil, ou peut-être de mettre des mots sur ce que vous ressentez en les regardant.
Parce que vous ressentez quelque chose, non ? Vous avez pas ce sentiment très étrange, qui mêle la joie et la tristesse à la fin d'un Ghibli ? Cette sorte de nostalgie et de mélancolie, qui vous donne l'impression que ce que vous venez de voir, ce n'est pas juste une histoire, mais des souvenirs ? Les souvenirs d'une autre vie, d'une autre époque ? Alors qu'en réalité, la plupart des mondes que ce studio crée n'existent pas ? Je pense que c'est par ce prisme-là que je vais essayer de vous en parler.
Extrait de Nausicäa de la Vallée du Vent :
"Regarde, j'ai trouvé ton planeur ! Comment tu te sens ? - Où sommes-nous ? - Laisse-moi d'abord me présenter. Je suis Asbel, du royaume de Pejite, et je te remercie de m'avoir sauvé la vie. - Moi c'est Nausicäa, je suis de la Vallée du Vent. C'est quoi, cet endroit ? - (rire) Si je te le dis, tu vas pas me croire ! On se trouve juste en-dessous de la forêt toxique. - En-dessous de la forêt toxique ? - Tu vois, là, c'est la crevasse par laquelle on est tombés. Avec tout le sable. - (inspire) C'est incroyable, on respire sans masque. - Ouais, c'est vrai. L'air est pur par ici, et respirable. J'en étais le premier étonné. Jamais j'aurais cru qu'on puisse trouver de l'air pur sous la forêt."
premier volet; MÈRE NATURE, MORT NATURE.
Le voyage, c'est l'exploration de terres qui nous sont inconnues. Et les Ghibli nous font presque toujours entrer dans des mondes qu'on avait jamais vus avant, où la Nature y prend une place capitale. En général, surtout dans les films fantastiques du studio, le merveilleux apparaît avec ou grâce à la nature. Dans Mon Voisin Totoro, Mei doit s'enfoncer profondément dans la forêt pour rencontrer Totoro. Ponyo vient de la mer. Arietty apparaît pour la première fois dans le film dans un laurier. Comme si la Nature était une source de vie, mais aussi une source de retour à une page blanche, une certaine innocence ou une pureté qui nous permet de croire plus facilement au fantastique; parce qu'il apparaît avec quelque chose qui est synonyme à la fois de création, mais aussi d'éternelle jeunesse, car en éternel renouvellement. Mais aussi, ce renouvellement peut signifier l'ancienneté. La création au fil des siècles de quelque chose d'immuable, en perpétuel recommencement, gardant pourtant des racines enfouies dans un passé révolu mais finalement toujours présent. D'où l'existence d'entités presque mythiques : Satsuki et Mei connaissent l'existence de Totoro même avant de l'avoir rencontré parce qu'il était mentionné dans un livre qu'elles possèdent, comme une vieille légende.
Cette pureté et immuabilité de la nature vient aussi contrebalancer l'essor presque toujours négatif de la ville et de la technologie. Dans pratiquement toutes les histoires de Ghibli qui se déroulent dans un univers fantastique ou merveilleux, il finit toujours par y avoir, si ce n'est un rejet, au moins un éloignement des constructions et des machines. Principalement parce qu'elles sont associées à la guerre, ou à une forme de bataille, mais aussi et surtout parce qu'on dénonce, finalement, cette tendance humaine à vouloir conquérir des terres pour étendre sa puissance. Conquérir des terres signifie les faire siennes, et donc en faire ce qu'on en veut, et inexorablement, raser les forêts pour le profit, dévier des cours d'eau pour le profit, construire pour le profit etc, etc. Et bon j'ai pas besoin de trop insister là-dessus pour qu'on saisisse, quand même, que c'est une bonne grosse critique de notre civilisation moderne. Puis, par extension c'est une critique de l'humain, par exemple dans Le Château dans le ciel : sur Laputa, il n'y a plus que des robots, qui sont les seules entités du film faisant preuve d'humanité envers les deux héros. Comme si la chasse au pouvoir avait déshumanisé les hommes, et que même leurs créations, à la pointe la technologie, qu'ils ont rendues capables de raser des villes entières; sont finalement plus humaines qu'eux.
Extrait du Château dans le ciel :
"Tout se termine dans la salle du trône, c'est normal, non ? Viens ici tout de suite ! - Ce n'est plus la salle du trône. C'est déjà notre tombe, la vôtre et la mienne. À quoi bon se proclamer roi une fois que son royaume est anéanti ? Je ne vous donnerai pas la pierre magique. Et vous mourrez ici, enfermé avec moi ! À présent, je sais pourquoi Laputa a été détruite. Comme le dit une chanson en Gondoa : "Plonge tes racines dans la terre. Laisse-nous vivre avec le vent. Passe l'hiver comme les graines. Et chante au printemps comme les oiseaux." Pour vivre, on a pas besoin de semer la mort ! Et on a pas besoin de milliers de misérables robots ! Mais personne ne peut survivre loin de la Terre !"
Mais là où, dans la réalité, on se contente quand même pas mal de juste regarder les dégâts qu'on cause ou pour certains cas les ignorer; dans la fiction de Ghibli, c'est tout autre. La Nature, dans ces films, elle y est sublimée, elle est même déifiée. Elle seule est cause de vie, mais aussi de mort, et elle peut décider de se battre contre ceux qui l'assiègent. Je pense par exemple au dieu cerf dans Princesse Mononoké, qui crée la vie, mais qui dès qu'on l'attaque, devient létal et s'étend en une forme visqueuse à une vitesse hallucinante sans épargner qui que ce soit. C'est aussi la forêt toxique dans Nausicäa. C'est la mer qui engloutit tout dans Ponyo. Et la morale principale qu'on nous enseigne dans ces films, c'est que notre seul moyen de survie est de ne pas lutter contre la nature, mais plutôt travailler avec, s'adapter, réparer les dégâts qu'on a causés pour pouvoir construire un futur où l'Homme et la Terre évoluent main dans la main plutôt que l'un contre l'autre.
Second volet; DES IMAGINAIRES RÉALISTES.
Extrait de Kiki la petite sorcière :
"Je devais avoir ton âge quand j'ai décidé de devenir artiste peintre. Je passais mon temps à peindre. Je m'endormais avec mon pinceau dans la main. Et je ne sais pas pourquoi, brusquement, un jour ma passion s'est éteinte. Ce que je peignais ne me plaisait pas. Mon travail n'était qu'une imitation de tout ce que j'avais pu voir ailleurs. Mes copies ne valaient pas les toiles originales. J'ai eu l'impression que je ne valais rien. - Ça a dû être affreux. - Tu l'as dit, affreux ! Mais l'avantage, c'est que j'ai compris à ce moment-là ce qu'était vraiment la peinture. C'est comme la magie, il ne suffit pas de connaître les formules. - On a ça dans le sang. - Du sang de sorcière, voilà qui est drôlement intéressant comme idée ! Du sang de sorcière, du sang de peintre, du sang de boulanger... Ça serait un pouvoir qui nous serait insufflé on ne sait par qui... C'est passionnant, même si c'est des soucis."
Ce qui est assez frappant avec les Ghibli, c'est de voir à quel point ils arrivent à nous faire croire à un monde qui n'existe absolument pas, car les histoires sont pour la grande majorité ancrées dans un espace-temps appartenant le plus souvent au passé ou aux vieilles légendes. Comment faire croire à, et surtout remettre au goût du jour, d'anciennes histoires tout en préservant leur qualité de légende (ce qui fait qu'elles sont fascinantes) ? C'est en grande partie grâce au travail minutieux des animateurs du studio. Le style d'animation de Ghibli est un dessin très vivant. Vous l’aviez déjà probablement remarqué, mais les personnages Ghibli ont - comme les personnages d'anime, c'est-à-dire les adaptations télévisuelles de mangas- leurs cheveux qui agissent comme des poils, par exemple ils s'hérissent quand le personnage est dégoûté ou apeuré. Mais aussi, on donne aux choses beaucoup de matière : les feuilles des arbres sont rebondies, les tissus sont volumineux, les aliments sont juteux et moelleux... De base, cela crée un réalisme plus réaliste que nature. Les réactions des choses comme les tissus, les cheveux, les feuillages aux différents éléments auxquels on les confronte sont trop accentuées pour être vraies, mais ça les rend extrêmement vivantes.
Parce qu'après tout, l'animation, animer, c'est donner de l'âme, de la vie à quelque chose.
On peut ajouter à cela, aussi, l'attention portée aux moindres détails. Prenez La Petite Sirène de Disney, et Kiki la petite sorcière de Ghibli. Je veux pas les comparer à outrance parce que ce sont deux films qui n'ont absolument rien à voir l'un avec l'autre; mais je veux utiliser un film que beaucoup de gens connaissent et qui date de la même époque que Kiki. Dans ces deux films, regardez plus attentivement le traitement que l'on fait des décors et des silhouettes, des "figurants", en quelque sorte. Qui peuple les décors de La Petite Sirène ? Qui vit dans les océans avec elle ? Qui se balade dans les couloirs du château d’Eric pendant qu’elle s’y perd ? Dans Kiki la petite sorcière, Ghibli créent de toutes pièces un folklore, des coutumes, un fonctionnement spécifique de la société. Mais aussi, pour faire vivre la ville, ils peuplent ses rues. Et y a un nombre incalculable de gens dans la rue, qui, pendant que Kiki fait sa vie, continuent leur activité. Comme s'ils avaient tous une existence qui était elle aussi écrite dans le scénario. Ils ont des visages, des expressions, ils parlent, ils bougent, ils vivent entièrement. Il y a de l'imperfection dans leurs mouvements - s'ils courent, ils ralentissent parfois ou glissent ou trébuchent; s'ils transportent un panier de fruits, peut-être qu'ils en font tomber quelques-uns, peut-être qu'ils essaient de les ramasser ou alors ils décident de passer outre et de continuer leur chemin.
Il existe un mot en japonais qui représente bien cette qualité des films Ghibli; qui est funiki et qu’on pourrait traduire par atmosphère, ambiance, mais aussi esprit. Et on en revient encore à cette idée de donner une âme par l'animation. C’est un peu comme une promesse entièrement tenue par Ghibli, de pousser l’art de l’animation jusqu’au bout, quoi.
Le funiki des films Ghibli est renforcé par les décors dans lesquels les histoires évoluent. Certes, pas mal des films ont leur action qui prend place au Japon et c’est très clairement dépeint. Mais d’autres proposent des visions optimistes de villes européennes comme Stockholm pour Kiki la petite sorcière, Colmar pour Le Château ambulant, ou la côte italienne pour évidemment Porco Rosso puisque ce film se déroule en Italie. Ce sont des idées de villes de rêves, colorées, délicieusement riches et détaillées. Les studios animent un réalisme assez convaincant pour créer un monde imaginaire qui serait une analogie du nôtre, assez similaire pour nous paraître familier; sans pour autant être complètement identique. Parfois, on a aussi un mélange de Japon et d’espaces d’inspiration plus occidentale. Prenez les quartiers de Yubaba dans le Voyage de Chihiro. Bien que l'entièreté du lieu soit d'inspiration japonaise, le bureau de Yubaba est plus... Russe, je dirais. Finalement; même dans des situations où on a la possibilité défier toutes les lois de la physique ou du vraisemblable (puisque l'animation permet tout et son contraire); il existe toujours cette familiarité sous-jacente qui nous permet de nous attacher au monde qui nous est présenté. Personnellement, en tout cas de mon point de vue d’occidentale, je trouve que les influences diverses et variées dont sont empreintes ces films, ces mélanges entre quelque chose qui va évoquer un continent ou un autre, permettent à une majorité, peu importe leur culture, de s'y retrouver dans ce qu'ils voient, et de se sentir même indirectement, concernés.
Un dernier point qui renforce ces idées de création d’une certaine familiarité, de pouvoir se retrouver dans les films Ghibli; c’est la forte présence de scènes étant des moments d'accalmie, où l'on respire. Où l'on est pas pressés par l'histoire, pour la faire avancer, mais où l'on se repose et on prend le temps de vivre. En anglais, on les appelle les pillow shots -donc littéralement des “plans oreiller” - qui laissent de la place entre deux scènes d'action pour faire grandir l’espace dans une autre dimension. C’est un style de plans qu’on retrouve à la base chez un autre grand nom du cinéma japonais, Yasujiro Ozu - et ils ont été identifiés et nommés via son cinéma particulièrement. Ils sont nommés les “plans vides” en français mais je trouve que c’est un nom beaucoup moins poétique que pillow shots ; et en plus il me semble que l’utilisation de ces mots spécifiques en anglais vient d’une analogie avec un terme de la poésie japonaise, les pillow words (donc les mots oreillers).. Bref, je trouve que ça a un peu plus de sens en anglais. Pour finir sur cette parenthèse des pillow shots, j’ai mis dans la description de l’épisode quelques articles de recherche sur ce genre de plans spécifiques, et d’ailleurs c’est marrant parce que j’ai découvert grâce à ça que l’un de mes professeurs à la Sorbonne où j’ai étudié, avait écrit un essai sur le sujet. Fin de la parenthèse (rire).
Un point que je ne vais pas développer mais que je suis obligée de mentionner : la musique, évidemment, qui est toujours divine, éthérée, dans les Ghibli, participe grandement à la création de leurs univers. Je vous ai mis en description le lien d'une vidéo qui essaie d'expliquer pourquoi la musique de Joe Hisaishi paraît si belle à nos oreilles. C'est parfois très technique comme vidéo, mais c'est une explication fascinante je trouve.
troisième volet; LA FORCE DE LA VOLONTÉ
Extrait du Voyage de Chihiro :
"Monsieur Kamaji, je vais rapporter ça moi-même à la soeur de Yubaba. Je lui demanderai de sauver Haku, je la supplierai de le pardonner pour ce qu'il a fait... Le problème c'est que je ne sais pas où la trouver. - Tu veux aller chez la vieille Zeniba... Méfie-toi, c'est une dangereuse sorcière. - Je le sais, mais depuis le début Haku m'a aidé. C'est à moi de l'aider, maintenant."
La grande force des films Ghibli, c'est bien évidemment leurs personnages. Car au-delà de l'histoire, ce sont finalement eux les plus importants dans ces oeuvres.
Je l'ai déjà mentionné, les Ghibli mettent souvent en scène la guerre, sous toutes ses formes, qu'elle soit montrée ou juste induite. Et les personnages que nous suivons sont assez importants pour que l'on en vienne à rencontrer des gens hauts-placés du camp adverse. Et c'est là que les choses deviennent vraiment intéressantes.
Quand vous vous y penchez d'un peu plus près, vous pouvez constater que toutes les personnes que vous rencontrez dans les films Ghibli sont loin d'être 100% gentilles ou 100% méchantes. Aucun personnage n'est manichéen. Tous ont leur lot de défauts ou de qualités. Nausicäa est capable d'un amour infini envers les choses de la nature mais va être capable de tuer une dizaine d'hommes dans un accès de rage. Dame Eboshi veut raser la forêt et tuer San, mais soigne les lépreux et est extrêmement bonne et protectrice envers les femmes de sa cité. Et je peux continuer encore, j'ai une liste longue comme mon bras. Ces nuances dans les personnages viennent aussi du fait que les intrigues secondaires ou tertiaires sont étroitement liées à l'intrigue principale; et influent sur beaucoup de personnages, qui ont chacun leur passé, leur vécu, leur manière de voir les choses et leur but. Tous sont extrêmement travaillés et c'est ce qui les rend profondément humains. Toute motivation n'est ni toute innocente, ni toute maléfique. Le mal vient de la douleur, de la perte, de la volonté de vengeance; mais pour qu'il y ait tous ces sentiments-là, il faut qu'il y ait d'abord eu de l'amour, de l'amitié, de l'attachement en quelqu'un ou quelque chose. On ne naît pas foncièrement mauvais avec l'idée d'aller raser la forêt du coin ou d'aller tuer tous les gens du royaume d'à côté. Il y a toujours des raisons qui poussent à ces comportements. Pas des excuses, mais des explications.
Dans cette même idée, on trouve un respect de l'autre très très fort. Les plus grands ennemis, même s'ils ne peuvent pas se voir en peinture, ont toujours du respect l'un pour l'autre. Il y a évidemment, ce qu'on retrouve beaucoup dans les cultures asiatiques, c'est-à-dire le respect des aînés; mais, et c'est ce qui m'a toujours frappée en regardant les films : il y a aussi le respect des enfants. C'est-à-dire que, dans Totoro, quand Sastuke et Mei courent vers leur père pour lui dire qu'elles ont vu des noiraudes, il n'est pas là à les envoyer bouler en leur disant qu'elles racontent n'importe quoi. Il leur donne une technique pour les faire fuir. Lorsque Sosuke aperçoit Ponyo qui revient le voir sous la forme d'une petite fille, sa maman le croit lorsqu'il dit qu'elle marche sur les vagues. Elle s'arrête pour peut-être porter assistance à cette petite fille. Et elle croit son petit garçon quand il lui dit que Ponyo est le poisson qu'il avait pêché la veille, et qui s'est transformé en humain. En fait, je sais pas, je trouve ça très beau de voir des figures parentales qui ne dénigrent pas les avis et les croyances des enfants juste parce qu'ils sont plus vieux et supposément plus matures. Et en plus, au lieu de les faire passer pour des pigeons, ça les fait juste passer pour des gens bien et à l'écoute.
On en arrive au dernier point que je voulais aborder, un des points les plus importants de tout cet épisode, qui est même d'ailleurs le plus évident : les héroïnes Ghibli. Alors. Je vais tenter d'être concise parce qu'il y a, là encore, une ribambelle de choses à dire et la plupart sont quand même assez facilement observables, du genre : pratiquement tous les personnages féminins dans les Ghibli sont des personnages forts, avec une importance capitale pour le bon déroulement du récit. Pour les antagonistes tels que Dame Eboshi dans Princesse Mononoké, Madame Suliman dans Le Château Ambulant, Kushana dans Nausicäa de la Vallée du Vent, ou Yubaba dans Le Voyage de Chihiro, ce sont des femmes fortes, dont la puissance et la maturité sont déjà établies, mais qui face au personnage principal vont voir leurs habitudes et croyances bouleversées. Pour les héroïnes, dont les films sont des parcours initiatiques, c'est un apprentissage entier de la vie qu'elles traversent, avec des épreuves souvent difficiles. Et elles sont déjà fortes de base, elles ont quelque chose de déjà présent à l'intérieur; mais ça se dévoile peu à peu durant le film jusqu'à ce qu'on les voie grandies à la fin. Leur plus grand accomplissement est en général qu'elles deviennent courageuses. C'est à dire qu'elles surmontent leurs peurs, sans les ignorer. Elles s'appuient dessus pour les aider à aller plus loin. Ce sont des personnages très complexes, très travaillés, avec leurs lots de qualités comme de défauts. Et ce qui est trop cool, c'est qu'elles ne sont pas qu’un intérêt amoureux. Elles ne sont pas des personnages secondaires qu'on cherche à conquérir et qui n'ont que ça pour elles. Oui, l'amour est présent dans les films Ghibli, il est même crucial; mais ce n'est pas forcément un amour qui permet le dénouement de l’histoire et le couple principal s'embrasse et ils vécurent heureux etc. C'est un amour souvent induit, parfois tu, mais toujours inébranlable, qui permet à l'un comme à l'autre de s'entraider pour s'élever, pour survivre, pour avancer... Bref, les femmes Ghibli ne sont pas des faire-valoir de la puissance et du courage des personnages masculins, et au contraire ces derniers en viennent souvent à admirer leurs comparses. Nausicäa, par exemple, ne cherche pas l'amour si ce n'est celui de la nature. Et San, de Princesse Mononoké, est de prime abord plus encline à essayer de tuer Ashitaka que de lui faire des papouilles. Et à la fin, elle ne peut se résoudre à rester avec lui dans la civilisation, et retourne vivre dans la forêt, où elle est chez elle. Donc, pas de mariage et beaucoup d'enfants, quoi.
Extrait de Princesse Mononoké :
"Abattu par ta propre tribu. Tu vas mourir ? Pourquoi tu m'as empêché de la tuer ?! Dis-le moi, avant de mourir ! - Parce qu'ils t'auraient tuée ensuite, voilà pourquoi. - Mourir ne me fait pas peur, si c'est pour chasser tous les humains de notre territoire ! - Oui, je l'ai compris dès l'instant où je t'ai vue dans la forêt. - Mais c'est toi qui vas perdre la vie pour avoir sauvé celle demon ennemie ! (elle sort son couteau) Je vais te trancher la gorge, comme ça je n'aurai plus jamais à entendre tes sottises ! - Je veux que tu vives. - Tais-toi, humain ! Je n'ai que faire de tes conseils ! - Tu es si jolie. - Comment ?!" (surprise)
Ce qui est intéressant chez les héroïnes Ghibli, c'est qu'elles sont d'abord des personnages avant d'être des femmes. C'est à dire que ce n'est pas le fait qu'elles sont des femmes qui les définit dans l'histoire. Ce sont leurs traits de caractère et la manière dont elles évoluent avec le monde qui les entoure. Ce qui prouve aussi que n'importe quel héros peut être une héroïne.
Extrait de Porco Rosso :
"Vous avez pas confiance parce que je suis une fille, ou parce que vous me trouvez trop jeune ? - Les deux, ma petite demoiselle. - Ah, bon je comprends. Alors d'après vous, c'est quoi la qualité principale d'un bon pilote ? - Mmh. - L'expérience ? - Non. Avant tout, c'est l'inspiration. - Ah bah voilà, vous voyez, vous n'avez pas dit l'expérience ! D'ailleurs, grand-père Piccolo m'a raconté que la première fois que vous avez volé en solo vous étiez très jeune. Et il m'a dit que vous étiez déjà très fort à cette époque. - C'était en 1910. J'avais dix-sept ans. - Vous aviez dix-sept ans ? Mais c'est exactement mon âge ! Évidemment, je peux pas arrêter d'être une fille. Faites-moi confiance, et en plus j'ai les anciens plans. Vous risquez rien, si vous n'êtes pas content vous paierez pas. Hein grand-père, qu'il paiera pas ? - Ouais, mais je sais que tu t'en sortiras très bien ! Tu es ma petite-fille ! Moi mon premier moteur, je l'ai démonté à douze ans. - Tenez, prenez-ça, ce soir vous dormirez dans le bureau. Demain je vous préparerai un lit, le petit-déjeuner est à sept heures. Bonne nuit !"
Ensuite, et c'est très important, elles peuvent échouer (et d'ailleurs échouent toujours au moins une fois dans les films). Dans la même idée qu'il n'y a pas de manichéisme; la perfection n'existe pas. Des erreurs, parfois des grosses, sont commises. Et l'idée c'est de les réparer et d'avancer. Le parcours est semé d'embûches; mais c'est comme ça qu'on grandit et qu'on apprend.
Autre chose qui fait aussi du bien : elles ne sont pas sexualisées. Vous savez, ça prend juste un plan pour créer l'idée que la femme que l'on voit est un objet de désir (qu'enfants on traduit en objet de beauté) : des plans qui balayent le corps féminin pour figurer le regard masculin qu'on verra souvent en contre-champ. Je vous réfère à la fameuse entrée d'Anastasia à l'opéra, dans le film du même nom. Le seul film dans lequel le physique féminin joue un rôle et est mentionné est Le Château ambulant. Sophie est transformée en vieille femme suite à un sort; et va même utiliser ce nouveau physique pour aider Hauru. Et lorsqu'elle oublie qu'elle est dans ce vieux corps; qu'elle laisse ses émotions et sa vitalité surpasser ses vieux os; elle retrouve l'espace de courts instants son corps jeune. Parce que finalement, ce qui compte c'est ce qu'il y a à l'intérieur.
Je pense que ce qui plaît autant dans les films Ghibli, c'est de se sentir grandir avec les personnages. Les épreuves que les héros et héroïnes doivent surmonter en général sont des épreuves qu'on doit tous surmonter un jour dans nos vies : ce sont des histoires de choix, des histoires de prise de parti, des histoires de se battre pour ses croyances. Et il y a aussi toujours cette perte de l'enfance sous-jacente, qui va de pair. Alors, évidemment étant petits c'est toujours des films qu'on apprécie de regarder car ils mettent souvent en scène des personnages assez jeunes, mais plus grands ce sont des films qui vont nous rendre très nostalgiques. Nostalgiques de cette enfance qu'on a plus et du chemin qu'on a dû parcourir pour réussir à devenir adultes. Et en fait, plus que des mondes imaginaires, c'est ce rappel incessant à l'enfance et au fait qu'on ne pourra plus la récupérer qui, je pense, crée cette sorte de tristesse qu'on a lorsqu'on termine un Ghibli. C'est des films qui parlent directement au coeur, en fait.
-------
C'est la fin de cet épisode des Heures Supp', j'espère qu'il vous a plu. Je vous l'ai dit, dans cette nouvelle saison on bouge un peu les choses, et le format un peu plus "libre" des Heures Supp' me plaît beaucoup parce que ça peut permettre de faire des épisodes un peu plus poussés sur le sujet, comme celui d'aujourd'hui; mais aussi d'échanger avec des personnes qui ne rentrent pas trop dans les cases de "professionnels du milieu des tournages" que j'essaie d'avoir en général sur le podcast dans les épisodes plus "normaux", on va dire.
Voilà, n'hésitez pas à me faire vos retours, j'aime beaucoup les lire et j'aimerais vraiment savoir ce que vous avez pensé de ce type d'épisode et si c'est un format qui vous plaît, aussi, autant qu'à moi en tout cas.
Pour me filer un coup de pouce et aider la Feuille de Service à se faire connaître, n'hésitez pas à mettre des petites étoiles d'appréciation sur votre application d'écoute, à vous abonner pour ne pas manquer les épisodes dès leur sortie, et vous pouvez aussi m'écrire un petit mot sur instagram @fds.podcast, sur Spotify dans la section Questions/Réponses, ou dans les commentaires sur Apple Podcasts.
On se retrouve mercredi prochain pour un nouvel épisode, et je vous souhaite une bonne semaine à tous. Bye !
0 notes
chefpaget · 2 years ago
Text
Tumblr media
Arrietty « The secret world of Arrietty »
6 notes · View notes
vincekris · 5 years ago
Photo
Tumblr media
Arrietty et le petit monde des Chapardeurs 2010 Hiromasa Yonebayashi
17 notes · View notes
darkwhite220-blog · 6 years ago
Link
Tumblr media
1 note · View note
csppm-dnmade · 4 years ago
Text
Inspiration
Une de mes plus grandes inspirations sont les films du Studio Ghibli. J'apprécie beaucoup l'animation japonaise mais tout particulièrement celle de ce studio. J'aime la manière dont Hayao Miyazaki (fondateur de Studio Ghibli) illustre le monde et en particulier la nature, qui occupe une grande place dans ses films.
Tumblr media
Le vent se lève (2013)
Tumblr media
Souvenirs goutte à goutte (1991)
Tumblr media
Arrietty, le petit Monde des Chapardeurs (2010)
Tumblr media
Le Voyage de Chihiro (2001)
Tumblr media
Mon voisin Totoro (1988)
Tumblr media Tumblr media
Ponyo sur la falaise (2008)
Tumblr media
Princesse Mononoke (1997)
2 notes · View notes
loudarolles · 4 years ago
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Inspirations et Références 
- Illustration, BD et graphisme: “La rose la plus rouge s’épanouit” Liv Stromquist (2019); “C’est comme ça que je disparait” Mirion Malle (2020); “Chromatopsie” Quentin Zuttion (2018); Affiche “La lutte continue”  Jan Van Toorn (1989); Illustration pour “Salomé” Aubrey Beardsley (1893); Couverture de l’album de Sonic Youth “Goo” Raymond Pettibon (1990); “Le petit prince” Joan Sfar (2008); “Intimités” Félix Vallotton (1898).
- Art Plastique: “Le lit” Toulouse-Lautrec (1892); “Seated women in underwear” Egon Schiele (1917); “Flacons” Léon Spilliaert (1909); “La vache spectrale” Dali (1928); “La Mariée, Eva-Maria” Niki de Saint Phalle (1963); “Le lion ayant faim se jette sur l’antilope” Henri Rousseau (1898).
- Photographie: “Mexico” Henri Cartier Bresson (1934); “Amanda In The Mirror” Nan Goldin; “Untitled (Shell hand)” Dora Maar (1934); “La rencontre du Chaperon et du loup” Sarah Moon (1983); “Patti Smith” Robert Mapplethorpe (1975).
- Littérature: “L’angoisse” Verlaine (1866); “Just kids” Patti Smith (2010); “Le portrait de Dorian Gray” Oscar Wilde (1890); “Capitale de la douleur” Paul Eluard (1926); “L’écume des jours” Boris Vian (1947); “Opium” Jean Cocteau (1930).
- Cinéma: “Les garçons sauvages” Bertrand Mandico (2018); “Arrietty : Le Petit Monde des Chapardeurs�� Hiromasa Yonebayashi (2010); “La collectionneuse” Éric Rohmer (1967); “Suspiria” Dario Argento (1977); “Eternal sunshine of the spotless mind” Michel Gondry (2004); “Jack et la mécanique du cœur” Mathias Malzieu (2014).
4 notes · View notes
whatsthisreview · 4 years ago
Text
Arrietty : le petit monde des chapardeurs
Tumblr media
Arrietty est une jeune fille chapardeuse, elle fait partie d’une espèce de petits humains qui vit cachée avec sa famille dans une maison d’humain. Elle chaparde dans la maison pour subvenir aux besoins de sa famille avec l’aide de son père. Le chapardage est une mission délicate car il ne faut pas se faire prendre les humains qui sont perçus comme des ennemis. Chacun est considéré comme une menace pour l’autre. Arrietty et sa famille pensent qu’ils sont les derniers de leur espèce. Dans la maison que la famille d’Arrietty occupe, un jeune garçon, Shô est envoyé par sa mère dans cette maison de campagne tenue par une vieille dame (Haru) pour profiter de la nature et surtout, se reposer avant son opération du cœur dont l’issue est incertaine. Durant une nuit de chapardage, Shô aperçoit Arrietty en train de chaparder dans sa chambre. Elle a été vue, il faut déménager. C’est l’avis de son père mais Arrietty n’a pas peur et est intriguée par cet humain qui n’a pas l’air menaçant.
Ainsi, ils se lient d’amitié et se découvrent. Shô cherche à rencontrer Arrietty et en savoir plus sur elle, sur son espèce. Arrietty se méfie, elle reste sur ses gardes mais sa curiosité l’amène à s’ouvrir à l’autre. Ce film, c’est une belle histoire sur la rencontre avec l’autre, sur l’ouverture à l’autre, la comparaison avec l’autre. C’est une leçon de tolérance et d’acceptation sur un fond de film enfantin. Les décors sont sublimes et les couleurs extrêmement vivides et brillantes. L’attention au détail dans le dessin des décors est impressionnante. C’est une des qualités majeures du film qui m’a beaucoup marquée. On aimerait vivre dans ce monde et lézarder sur l’herbe avec un livre en main comme Shô ou courir dans les herbes folles parmi les insectes comme Arrietty. L’intégralité du film se concentre sur la découverte de l’autre et tous les sentiments que cela provoque et c’est pour cette raison que ce film m’a beaucoup touché, que je le trouve incroyablement doux et touchant. On essaie de se mettre à la place de l’autre, on questionne notre propre place et notre influence sur l’environnement et sur les autres, sur notre usage et le partage de nos ressources. Cohabiter ensemble est possible, il faut le vouloir ensemble.
1 note · View note
atibezen · 4 years ago
Text
Premier tote bag réalisé de Arrietty : Le Petit Monde des Chapardeurs
— Même matériel que précédemment évoqué
— Date : Mai 2020
Tumblr media
0 notes
microdepot · 5 years ago
Photo
Tumblr media
🎥 @NetflixFR sort aujourd'hui 7 films Ghibli : - Princesse Mononoké - Mes voisins les Yamada - Le Voyage de Chihiro - Le Royaume des chats - Arrietty, le petit monde des chapardeurs - Le Conte de la princesse Kaguya - Nausicaä de la Vallée du vent Lequel allez-vous regarder ? https://t.co/MB5ku8CKaD
Source: @JournalDuGeek
0 notes
viva-fantasia · 7 years ago
Photo
Arrietty   [ Arrietty, le petit monde des chapardeurs ]
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
12K notes · View notes
afkmanga · 5 years ago
Photo
Tumblr media
[ Sorties Netflix ] . . Dixit Netflix : . "Pour que tout le monde soit au courant, on sortira 7 films du Studio Ghibli par mois à compter du 1er février. Les premiers seront : Le château dans le ciel, Mon voisin Totoro, Kiki la petite sorcière, Souvenirs goutte à goutte, Porco Rosso, Je peux entendre l’océan, Les Contes de Terremer... . Le 1er mars : Nausicaä de la vallée du vent, Princesse Mononoké, Mes voisins les Yamadas, Le Voyage de Chihiro, Le Royaume des chats, Arrietty, Le petit monde des chapardeurs, Le conte de la princesse Kaguya... . Et enfin le 1er avril : Pompoko, Si tu tends l’oreille, Le Château Ambulant, Ponyo sur la falaise, La colline aux coquelicots, Le vent se lève, Souvenirs de Marnie." . . J'ai hâte de les revoir tous et vous ? . . @netflixfr @ghibli_official #afkmanga #manga #anime #librairie #librairiemanga #librairienice #niceshopping #nicetourisme #nice06 #nicefrance #niceville #cannes #cannesfrance #cagnessurmer #menton #monaco #instamanga #instalibrary #ghibli #studioghibli (à AFK Manga) https://www.instagram.com/p/B7i9GSlnpoe/?igshid=1pvui3kzvpuzn
0 notes
petitprincepolyglot-blog · 8 years ago
Text
FRENCH VOCABULARY — STUDIO GHIBLI
Tumblr media
Studio Ghibli — Studio Ghibli
(un) studio d’animation — animation studio (un) réalisateur, (une) réalisatrice — film director (un) producteur — film producer (un/une) scénariste — screenwriter (un) animateur, (une) animatrice — animator (un) compositeur, (une) compositrice — composer (un) film — movie (un) anime — anime (une) animation — animation Nausicäa de la vallée du vent — Nausicaä of the Valley of the Wind Le Château dans le ciel — Castle in the Sky Le Tombeau des lucioles — Grave of the Fireflies Mon voisin Totoro — My Neighbor Totoro Kiki la petite sorcière — Kiki’s Delivery Service Souvenirs goutte à goutte — Only Yesterday Porco Rosso — Porco Rosso Je peux entendre l’océan — Ocean Waves; I Can Hear the Sea Pompoko — Pom Poko Si tu tends l’oreille — Whisper of the Heart Princesse Mononoké — Princess Mononoke Mes voisins les Yamada — My Neighbors the Yamadas Le Voyage de Chihiro — Spirited Away Le Royaume des chats — The Cat Returns Le Château ambulant — Howl’s Moving Castle Les Contes de Terremer — Tales from Earthsea Ponyo sur la falaise — Ponyo on the Cliff by the Sea Arrietty, le petit monde des chapardeurs — The Borrower Arrietty La Colline aux coquelicots — From Up on Poppy Hill Le Vent se lève — The Wind Rises (le) Musée Ghibli — Ghibli Museum
🌸 translated from this post by @blackteaandlanguages 
336 notes · View notes
auralice · 8 years ago
Photo
Tumblr media
Liste de chansons
Ost :
• 11 Eyes (anime)
• A Bird Story (rpg d’horreur)
• A Channel (anime)
• A Witch’s Tale (game) ♥
• Air Tv (anime)
• Akuma No Riddle (anime)
• Angel Beats (anime)
• Angelic Layer (anime)
• Aoi Hana (anime) ♥
• Aria (anime) ♥
• Arrietty et le petit monde des chapardeurs (film)
• Asatte No Houkou (anime)
• Beyond Two Souls (jeu)
• Black Buttler (anime)
• Black Rock Shooter (anime)
• Braid (jeu)
• Bravely Default (jeu)
• Byousoku 5 cm (film) ♥
• Card Captor Sakura (anime) ♥
• Child Of Light (jeu)
• Chobits (anime) ♥
• Clannad (anime)
• Colorful (film)
• Folklore (jeu) ♥
• Gakkou Gurashi (anime)
• Gosick (anime)
• Haibane Renmei (anime)
• Hal (film)
• Hanayamata (anime) ♥
• I Am Setsuna (game) ♥
• Imaginary Friends (rpg d’horreur) ♥
• Itsuka Tenma No Kuro Usagi (anime)
• Je peux entendre l’océan (film)
• Junjou Romantica (anime) ♥
• Kaidan Restaurant (anime) ♥
• Kami Nomi Zo Shiru Sekai (anime) ♥
• Kamichama Karin (anime)
• Kanamemo (anime)
• Kannazuki No Miko (anime)
• Kanon (anime)
• Kiki la petite sorcière (film)
• Kiniro Mosaic (anime)
• Koi Kaze (anime)
• Kokoro Connect (anime)
• Kokoro Ga Sakebitagatterunda (film) ♥
• K-On (anime)
• Kotonoha No Niwa (film)
• La colline aux coquelicots (film)
• La forêt du piano (film)
• La tour au-delà des nuages (film)
• La traversée du temps (film)
• Le château ambulant (film)
• Le château dans le ciel (film)
• Le conte de la princesse Kaguya (film)
• Le royaume des chats (film)
• Le vent se lève (film)
• Le voyage de Chihiro (film)
• Les contes de Terremer (film) ♥
• Les enfants loups Ame et Yuki (film)
• Lettre à Momo (film)
• Life Is Strange (jeu) ♥
• Love Lab (anime)
• Love Live School Idol Project (anime) ♥
• Love Live Sunshine (anime)
• Love Stage (anime)
• Mad Father (rpg d’horreur)
• Mahou Shoujo Lyrical Nanoha (anime)
• Mashiro Iro No Symphony (anime) ♥
• Mnemosyne (anime) ♥
• Mokke (anime)
• Mon voisin Totoro (film)
• Monster (anime)
• Natsuyuki Rendezvous (anime)
• Nausicaa de la vallée du vent (film)
• No.6 (anime)
• Ouran High School Host Club (anime)
• Pandora Hearts (anime)
• Pompoko (film)
• Ponyo sur la falaise (film)
• Porco Rosso (film)
• Princess Resurrection (anime)
• Princesse Mononoke (film)
• Professeur Layton (jeu)
• Romeo X Juliet (anime)
• Sakasema No Patema (film)
• Sakura Trick (anime) ♥
• Sasameki Koto (anime) ♥
• Sekaiichi Hatsukoi (anime) ♥
• Shigofumi (anime)
• Shinsekai Yori (anime)
• Si tu tends l’oreille (film)
• Souvenirs de Marnie (film) ♥
• Souvenirs goutte à goutte (film)
• Sphinx et la malédiction de la momie (jeu) ♥
• Spice And Wolf (anime)
• Strawberry Panic (anime) ♥
• Sukitte Ii Na Yo (anime) ♥
• Summers Wars (film)
• Super Lovers (anime) ♥
• The Vanishing Of Ethan Carter (jeu) ♥
• To The Moon (rpg d’horreur) ♥
• Touka Gettan (anime)
• Tsubasa Chronicle (anime)
• Umineko No Naku Kori Ni (anime)
• Uta Kata (anime)
• Vampire Knight (anime) ♥
• Voyage vers Agartha (film)
• Wolf’s Rain (anime) ♥
• Yama No Susume (anime)
• Yami To Boushi To Hon No Tabibito (anime) ♥
• Yosuaga No Sora (anime) ♥
• Yumi Nikki (rpg d’horreur) ♥
• Yumekui Merry (anime) ♥
• Yuri On Ice (anime) ♥
• Yuri Kuma Arashi (anime) ♥
• Zelda (jeu) ♥
7 notes · View notes
fcinetv · 5 years ago
Text
Arrietty le petit monde des chapardeurs (Kari-gurashi no Arietti)
Arrietty le petit monde des chapardeurs (Kari-gurashi no Arietti) Actors: Moises Arias,Bridgit Mendler,David Henrie Director: Hiromasa Yonebayashi Country: Japon Genres: Animation, Fantastique, Aventure, Famille Duration: 94
<p>Dans la banlieue de Tokyo, sous le plancher d’une vieille maison perdue au cœur d’un immense jardin, la minuscule Arrietty vit en secret avec sa famille. Ce sont des Chapardeurs.Arrietty connaît les règles : on n’emprunte que ce dont on a besoin, en tellement petite quantité que les habitants de la maison ne s’en aperçoivent pas. Plus important encore, on se méfie du chat, des rats, et interdiction absolue d’être vus par les humains sous... source https://fcine.tv/arrietty-le-petit-monde-des-chapardeurs-5746-streaming
0 notes
viva-fantasia · 7 years ago
Photo
The Secret World of Arrietty    [ Arrietty, le petit monde des chapardeurs ]
Tumblr media
6K notes · View notes