#arrêt maladie
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leschauffeurssolidaires · 24 days ago
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Arrêts répétés : quelles conséquences ?
Les arrêts maladie, souvent liés à des problèmes de santé, peuvent se transformer en véritable casse-tête pour les salariés. En effet, ils peuvent parfois mener à une procédure de licenciement. Mais quelles sont les conditions pour qu’un employeur puisse prendre une telle décision ? Et quels sont les recours possibles pour le salarié ? Décryptage. Le licenciement pour arrêts maladie répétés : une…
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aurianneor · 11 months ago
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L'absentéisme au travail
On entend partout parler de l’absentéisme au travail. Or si on ne vient pas à son travail, c’est une faute professionnelle et on peut être licencié pour cela. On parle plutôt de l’absence au travail qui est cautionné par un arrêt de travail; donc du à une maladie. Parler d’absentéisme au travail c’est douter de la compétence du médecin qui ferait des arrêts de travail sans raisons et c’est nier la souffrance de ceux qui sont arrêtés.
On entend également l’expression de “se mettre en arrêt maladie”, comme si on avait le choix, comme si c’était quelque chose que la personne pourrait faire sans raisons. Soit on est malade, soit on est capable d’aller au travail. C’est au médecin de juger, pas au patient.
Il y a une imagerie de l’absent vu comme un déserteur qui compromettrait le résultat de la guerre. 
Il y a aussi la souffrance de ceux qui ne peuvent pas s’arrêter et qui se font encore plus mal. Continuer à être au travail alors qu’ils devraient être à la maison à cause d’un jugement moral au lieu d’un jugement médical. Ils ont peur de ne pas avoir leur contrat renouvelé, de ne pas avoir une promotion ou de se faire licencier sous prétexte qu’ils seraient alors des fainéants. On les fait culpabiliser parce que les autres ont fait le travail à la place du malade. Or dans le cas d’un arrêt maladie, c’est l’assurance sociale qui paie le salaire. Pourquoi l’employeur n’embauche pas des remplaçants?
La surcharge de travail reportée sur les autres employés produit en cascade des arrêts maladie car la surcharge de travail les rend malades.
De plus, il y a des absences d’arrêt maladie qui sont dues au manque de flexibilité de l’employeur. Les rendez-vous de santé doivent être assurés. Si l’employeur refuse des arrangements, il faut un arrêt maladie.
L’employeur a comme responsabilité de fournir un environnement de travail non toxique. Il y a des gens qui tombent malades parce que la pression est trop forte ou parce qu’ils se font harceler. De plus, quand on oblige les gens à travailler après 55 ans, il va y avoir des arrêts maladie. Si la retraite n’est possible qu’à 67 ans, ceux qui vieillissent mal vont tomber malade.
Les dirigeants d’entreprise n’ont droit à rien. Leur statut ne leur permet pas de prendre des vacances ou de s’absenter quand ils sont malades. Ils n’ont pas droit au chômage. Cela crée un dés��quilibre avec les employés. Pourquoi ont-ils un statut comme cela? Tout le monde devrait avoir les mêmes droits.
Il y a bien des tire-aux-flancs mais il faut bien les cibler et n’accuser que ceux qui sont coupables.
Ce discours est toxique.
L’assurance maladie paie pour ces absences au travail. Or 60% des travailleurs ont des “bullshit jobs”. C’est à dire que la collectivité paie pour des travaux qui ne rendent aucun service. Si on mettait en place le revenu universel de base et qu’on éliminait ces jobs qui ne rendent aucun service, il y aurait moins d’absences car il y aurait moins d’employés et un meilleur vivier de remplaçants.
Le manque de confiance a un prix. Comme il faut un arrêt maladie, il faut aller chez le médecin. Or il y a des listes d’attente. Ce qui cause plus de jours d’arrêts juste pour voir le médecin. Pour des petites affections, la confiance devrait suffire. Il n’y a pas besoin d’aller diffuser ses microbes chez le médecin ni de payer des gens pour contrôler qu’il y a bien un arrêt maladie. Le contrôle a un coût monstrueux et on bloque des rendez-vous chez le médecin qui pourraient êtres plus utiles. Il y aura des gens qui abusent mais cela coûtera moins cher au final.
La devise c’est Liberté Egalité Fraternité; on mise sur la confiance qui bénéficie à l’ensemble. Une société de contrôle est préjudiciable pour tous. La fraternité permet à tous de vivre dignement sans conditions. Il y aura des fainéants et des tire-au-flancs mais le résultats pour l’ensemble est meilleur. 
Ce qui compte c’est que le travail soit bien fait et qu’il soit utile; c’est pas le temps qu’on passe au travail. 
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“I once calculated that I did about one thousand hours of work in the three years I was at Oxford-an average of an hour a day. I am not proud of this lack of work. I’m just describing my attitude at the time, shared by most of my fellow students”.: https://www.aurianneor.org/i-once-calculated-that-i-did-about-one-thousand/
4-day workweek: https://www.aurianneor.org/4-day-workweek/
Le revenu de base, c’est possible: https://www.aurianneor.org/le-revenu-de-base-cest-possible-the-instrument/
Change the words “HIV” and “AIDS” by “Mental illness” and see how you feel about it: https://www.aurianneor.org/change-the-words-hiv-and-aids-by-mental/
Travail, Famille, Consommation vs Liberté Egalité, Fraternité: https://www.aurianneor.org/travail-famille-consommation-vs-liberte-egalite/
Depuis que j’ai arrêté de travailler Et que j’ai recommencé à réfléchir, J’y gagne!: https://www.aurianneor.org/depuis-que-jai-arrete-de-travailler-et-que-jai/
Fée du logis, fait tout sans travailler: https://www.aurianneor.org/fee-du-logis-fait-tout-sans-travailler-legalite/
Jiro’s art of working: https://www.aurianneor.org/jiros-art-of-working-jiro-dreams-of-sushi/
Work: https://www.aurianneor.org/work-work-1915-charlie-chaplin/
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orbitofdesire · 8 months ago
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sick leave ended today... already missing it... back to real sad go-to-work everyday life
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idereahellyeah · 2 years ago
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Jour 9
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Quand en rentrant de mon oral j'ouvre ma boite mail pro et que je découvre l'arnarchie de ce début d'hiver.
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sosehpad · 2 days ago
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Baisse des accidents de travail mais explosion des arrêts longs : décryptage des tendances dans les établissements sanitaires et médico-sociaux
📉 Les accidents de travail diminuent grâce à la prévention, mais 📈 les arrêts longs explosent, touchant surtout les plus de 45 ans. Décryptage d'une tension grandissante dans les établissements sanitaires et médico-sociaux. #SantéAuTravail #Absentéisme
Les établissements sanitaires et médico-sociaux, qu’ils soient publics ou privés, font face à des évolutions contrastées concernant l’absentéisme des professionnels. D’après le dernier bilan de Relyens, principal assureur des risques professionnels pour ces structures, on observe une baisse significative des accidents de travail, mais une augmentation préoccupante des arrêts longs, avec des…
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marieletempsestephemere · 2 months ago
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Combien de fois j ai v7 des personnes en vacances officiellement en arret mais les foncti ne faisaient pas leurs boulots comes pour les OQTF QUI n AURAIENT PAS DÛ ÊTRE LA ET DES GENS SERAIENT EN VIE 😡😡😡😡😡😡😡😡😡😡😡😡
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thehoneybus · 8 months ago
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I got food poisoning
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misericordieux · 2 years ago
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Are you ready to die Elizabeth Borne ?
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moafloribunda · 3 months ago
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la mécanicienne et le glaçon ll ft. sunghoon
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Quand on me demande ce que je fais dans la vie, j'aime me décrire comme une mécanicienne de l'être humain. Dit comme ça, ça pouvait paraître bizarre mais je n'étais pas très loin de la vérité. Après tout, mon travail consistait techniquement bien à réparer les gens.
Là où ils avaient des clés à molette pour démonter des carrosseries, je n'avais que mes deux mains pour retaper des squelettes endoloris. Mais pas besoin de clé de douze quand on avait de l'huile de coude et qu'on connaissait les deux-cents six os qui composaient notre corps sur le bout des doigts. Néanmoins, j'aimais définir mon métier comme celui d'une garagiste pour humains. Faire rouler les mécaniques internes d'un seul geste, dénouer les tensions avec quelques mouvements précis. Dans un sens, c'était presque un art. Savoir où se trouvaient exactement les organes qui nous remplissaient et pouvoir les manipuler sans même les voir n'était pas donné à tout le monde. Et plus que ça, j'aimais pouvoir me dire que j'étais capable d'apaiser la souffrance des autres, que je pouvais les accompagner sur le chemin de la guérison.
Les véhicules dont je m'occupais étaient divers et variés, chacun avec leurs propres soucis. Parfois, ce n'était qu'une simple pièce à remonter ou à bouger pour la remettre à son emplacement d'origine. Un moteur à faire ronronner plusieurs fois et à différentes vitesses pour le décrasser et lui permettre de rouler à nouveau, en toute sérénité. D'autres fois, c'était plus compliqué et il fallait soulever le capot pour vérifier s'il n'y avait pas d'autres problèmes en profondeur. Réitérer les séances de mécanique pour trouver où se trouvait la faille et la réparer en douceur, un outil après l'autre. Et ce n'était pas toujours facile. Au contraire. Néanmoins, s'il y avait bien un mot pour me décrire c'était la persévérance.
Même si parfois, il y avait des engins plus complexes à diagnostiquer.
Comme le jeune homme qui me faisait face et m'observait intensément depuis bien cinq minutes. Le tout, sans avoir ouvert la bouche une seule fois depuis qu'il avait mis un pied dans le cabinet.
« Il ne parle pas ? » je m'enquiers auprès de l'homme qui l'accompagne, les lèvres étirées par une grimace. Celui-ci laisse échapper un rire avant de donner un léger coup d'épaule au plus jeune. « Sunghoon ? » Oh. La statue de glace qui se trouvait dans la chaise à ses côtés s'appelait donc Sunghoon. « Il n'est pas muet. A vrai dire, il est même plutôt bruyant quand il s'y met. » C'est à mon tour de pouffer, une main couvrant ma bouche. L'objet de notre discussion fronce les sourcils avant de croiser les bras sur son torse. « Je vous entends, vous savez. » bougonne-t-il à voix basse et mes lèvres frémissent à nouveau. Je pose mon menton sur le dos de ma main, mes yeux parcourant les contours de son visage. Il semblait comme taillé à la serpe, avec des traits délicats mais indubitablement masculins. « Enchantée, Sunghoon. » je souffle, avec un sourire avenant. Il me jette un coup d'oeil furtif avant de porter son attention sur l'aquarium installé dans un coin de la pièce. « Dr Eu-nil n'est pas là ? C'est lui s'occupe de moi, d'habitude. » m'interroge-t-il du bout des lèvres, observant le mouvement des poissons dans leur cage de verre.
Je vois. Il avait décidé de jouer les récalcitrants. Très bien. S'il pensait que ça allait m'atteindre, il pouvait se fourrer un doigt dans l'oeil. Même si je pratiquais pas depuis longtemps, j'en avais connu des plus coriaces. « Il est en arrêt maladie pour une durée indéterminée. C'est moi qui reprends ses rendez-vous pendant son absence. Pourquoi ? Ça pose un problème ? » je demande avec un rictus amusé. Tout en le fixant sans ciller. Il doit sentir le poids de mes iris dardés sur lui parce qu'il se risque à une nouvelle œillade dans ma direction avant de plisser les lèvres. « Aucun. » Je souris plus franchement, me redressant sur ma chaise avant de taper mes mains l'une contre l'autre. « Alors c'est parfait ! D'ailleurs, je ne me suis pas présentée. Je suis Y/n. » Il ne bronche pas et ça ne fait qu'approfondir mon amusement. « Tu permets que je te tutoies ? Il paraît qu'on va passer un bon moment ensemble, toi et moi. » Ses yeux sombre croisent à nouveau les miens, insondables. « Si vous...Si tu veux. » Mes paupières se plissent et je me demande un instant s'il y a quelque chose chez moi qui le gêne. Il ne semblait pas mal à l'aise à proprement parler, mais j'avais l'impression qu'il restait sur la défensive sans savoir quelle en était l'origine. J'allais avoir largement le temps de creuser, de toute façon.
Je baisse enfin les yeux sur le dossier ouvert sur mon bureau. Park Sunghoon. Né le 8 décembre 2002. Activité : patinage artistique de compétition. Un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale et je ferme les yeux une seconde avant de reprendre ma lecture. Syndrome fémoro-patellaire et élongation de la cuisse gauche après une chute. Antécédents d'abutement à la hanche. Des termes qui m'étaient familiers et qui me tirent une nouvelle grimace. « Ça ne doit pas faire du bien. Tu peux encore marcher ? » je lance à son intention, penchant la tête sur le côté. À priori, je n'avais pas remarqué de béquilles quand ils étaient entrés dans la pièce mais ça ne voulait pas dire qu'il ne peinait pas à mettre un pied devant l'autre. Il était très facile de faire comme si tout allait bien. J'en étais le premier exemple. Sunghoon hausse les épaules, le dos bien droit. Il se trouvait de profil et je note la présence d'un grain de beauté sur le côté de son nez pointu. Il hoche la tête pour acquiescer et je note quelques informations sur mon calepin.
Charmant mais pas très bavard. Doit souffrir le martyr mais ne laisse rien paraître.
Je continue de l'interroger sur ses antécédents pour obtenir le plus de données possibles, cochant des cases ou non sur mon dossier en fonction de ses réponses. J'aimais avoir une estimation générale du patient qui se trouvait en face de moi avant toute autre chose et ça me permettait de le cerner avant d'en arriver à la partie pratique. De pouvoir agir en prenant tout en considération, pour que la séance se passe le plus mieux possible pour tout le monde. De toute façon, peu importe que les mots puissent être manipulés, le corps finissait toujours par dire la vérité. Alors autant que l'on parte sur une base de confiance, vu que nous allions nous revoir à de nombreuses reprises.
« Très bien, je crois que j'ai tout ce qu'il me faut. » je reprends, en tapotant mon calepin sur le bord de la table avant de le repousser en son centre. Puis je lève les yeux vers son entraîneur. « À priori, je pense qu'on en aura pour moins d'une heure. Je vais faire un examen global pour voir s'il n'y a pas autre chose qui se cache là-dedans et je vous le rends. » j'explique, en désignant Sunghoon d'un geste de la main, le tout additionné d'un clin œil malicieux. « Après ça, on pourra établir un diagnostic et voir ensemble pour programmer les prochaine séances. » Il hoche la tête avant de me confier le jeune homme et de prendre la sortie pour effectuer des achats pendant que je m'occupe de son poulain.
Nous nous retrouvons tous les deux seuls et je recule dans ma chaise, la faisant rouler sur le sol pour contourner mon bureau. Enfin, le bureau d'Eu-nil. Qui était devenu le mien, pour le moment. Lui n'avait pas bougé d'un pouce. Ses mains étaient nonchalamment posées à plat sur ses cuisses mais son regard n'était pas aussi détendu que le reste de son corps. Je sentais ses yeux me suivre au moindre mouvement et je m'arrête en plein milieu de la pièce. « Je vais me laver les mains et on pourra commencer. Tu peux aller t'installer tranquillement sur la table, en attendant. » Je me lève de mon siège, grimaçant à la sensation lancinante qui tiraille ma hanche gauche. Elle était devenue familière, avec le temps mais ça ne voulait pas dire qu'elle n'en était pas moins douloureuse. L'instant d'après, mon visage a retrouvé son expression habituelle et je disparais dans la pièce de l'autre côté pour me désinfecter.
Je reviens une poignée de minutes plus tard, les manches de ma blouse désormais relevées au niveau des coudes et je constate qu'il en a profité pour suivre ma directive. Il se tenait toujours aussi droit et je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'il y a quelque chose de profondément princier chez lui.
Ce n'était pourtant pas quelque chose d'inhabituel quand on pratiquait le patinage artistique. Les entraînements portaient autant sur la pratique des figures et la maîtrise de la glace que sur la prestation scénique. Savoir effectuer un triple axel était, certes, impressionnant mais ça n'avait jamais autant d'effet que lorsqu'il était réalisé avec grâce. Ceux qui réussissaient n'étaient pas les plus doués au niveau technique, mais ceux qui avaient compris qu'il fallait allier celle-ci avec une élégance certaine pour éblouir tant le public que les juges.
Et Sunghoon semblait l'avoir intégré. Ou peut-être que ça faisait simplement partie de sa personnalité. Je n'en savais pas suffisamment à son propos pour pouvoir affirmer quoi que ce soit.
J'approche, attrapant mon tabouret à roulettes pour me rasseoir dessus et je me poste à côté de la table. « Je vais commencer par la partie inférieure, vu que c'est la raison pour laquelle tu es là. Si tu ressens une gêne, une douleur ou quoi que ce soit d'inconfortable, fais moi signe, d'accord ? » je déclare à son intention, la tête penchée sur le côté. Il hoche la sienne, acquiesçant à mes paroles. « Pardonne-moi mais ça risque d'être un peu frais. En tout cas au début. » je rajoute, avec une grimace. Ses yeux se dirigent vers mes mains, les miens suivant sa trajectoire et je ne peux pas m'empêcher de serrer les poings par réflexe. Mais je secoue la tête, me redressant sur ma chaise. « Est-ce que tu peux te remettre debout un instant ? » Il s'exécute, toujours sans un mot.
Je débute mon inspection, mon cerveau repoussant aussitôt toutes les questions que je me posais à son sujet pour se concentrer sur l'essentiel. Aussi intrigant soit-il, mon objectif principal était de déterminer s'il n'y avait pas autre chose à traiter, en plus du reste. J'accompagne mes gestes de commentaires pour le prévenir de mes intentions ou pour le faire se mouvoir d'une manière précise, afin d'observer ses mouvements. Je gardais néanmoins un œil sur son visage, à l'affût de la moindre crispation.
Une fois allongé sur la table, je survole ses jambes et je prends le temps de tester toutes ses limites. Flexion, extension, torsion. Quand je me penche pour vérifier qu'il n'y a pas de fissure quelconque au niveau du bassin, plusieurs choses se produisent simultanément.
Mes doigts se posent sur sa taille, effectuant volontairement une pression plus forte sur le côté droit et mon souffle se coupe aussitôt lorsque quelque chose rentre en collision avec mon sternum. Je recule de quelques pas à cause de la puissance de l'impact, les yeux écarquillés et j'ai l'impression de manquer d'air. Mes mains se posent sur ma poitrine et j'essaye d'inspirer tant bien que mal. Mais tout ce que j'arrive à faire, c'est imiter le poisson hors de l'eau, des larmes de douleur perlant au coin de mes yeux. « Doc ? Doc ?  » La voix de Sunghoon me paraît lointaine, comme étouffée. Il s'était redressé sur la table de massage, les yeux écarquillés et une profonde inquiétude s'affichait sur son visage. « Je suis désolé, je ne voulais- » Je secoue la main devant lui, ma tête suivant le même mouvement. J'aimerais lui dire que ce n'est pas grave, que ce n'était qu'une réaction de son corps face à la douleur mais je suis incapable de lui répondre par des mots en cet instant. Calme toi, y/n.
Je ferme les yeux, pinçant les lèvres et je pose une main sur mon ventre. « Qu'est-ce que- » Sans le regarder, je lui fais signe de ne pas bouger de l'autre main. Puis j'essaye de faire redescendre le peu d'air contenu dans mes poumons vers mon diaphragme avant d'inspirer un court instant et de répéter le processus jusqu'à ce que mon souffle revienne à la normale. Ce qui se produit après de longues secondes, mes paupières se rouvrant d'elles-mêmes lorsque je retrouve enfin la paix. « Est-ce que...ça va ? » m'interroge Sunghoon, le visage plissé par la culpabilité. Je déglutis, avançant pour m'appuyer contre le bord de la table. « Je... » je débute, la voix enrouée après avoir manqué si subitement d'air. « Ça va. Enfin...Je crois. » Puis je ris, sans pouvoir m'en empêcher. Le jeune homme qui me fait face m'observe comme si une corne s'était mise à pousser sur mon front et ça fait redoubler mon hilarité, mes gloussements pareils à des bris de verre. J'essuie les larmes qui étaient venues naître au coin de mes yeux avant de reprendre mon souffle une seconde fois. « Désolée. Je me disais simplement que notre rencontre aura été percutante. » je plaisante, levant le nez dans sa direction. Il rougit aussitôt, déviant les yeux avant de plisser les lèvres. « Je... Je suis désolé. Pardon. » Je souris devant son air profondément gêné, tapotant gentiment son tibia. « Ce n'est pas grave, Sunghoon. C'est même un très bon indicateur de ta condition, dans un sens. » Si il avait réagi comme ça, c'est que la blessure était importante. « Mais je crois que je vais quand même éviter de réitérer l'expérience. Question de survie. » Une fois suffisait. Si ça avait été plus brutal, je n'étais pas sûre d'avoir tenu sur mes deux jambes. « On va y aller plus doucement, d'accord ? N'hésite pas à me dire si j'appuie trop fort. » Il hoche la tête et je lui fais signe de se rallonger. Puis nous reprenons la séance en douceur, mes doigts se faisant plus légers contre sa peau.
Néanmoins, je sens ses muscles se tendre ici et là sur mon passage. « Est-ce que tu peux enlever ton haut ? » je demande, en le faisant se rasseoir sur la table après un certain temps. Il se raidit et je vois ses pommettes rosir. « Mon quoi ? » demande-t-il, les yeux légèrement écarquillés et je retiens de justesse le petit rire qui menaçait de passer la barrière de mes lèvres. « Ton haut. Est-ce que tu peux l'enlever ? Ça sera plus facile pour moi, pour travailler. » Il mâchonne sa lèvre intérieure pendant un instant et j'en profite pour étudier son profil de plus près. Puis il marmonne de manière indistincte avant de relever les bords de son pull fin pour le passer au-dessus de sa tête. Je ne peux pas m'empêcher d'admirer les muscles sec qui roulent sous sa peau pâle à mesure de ses mouvements. Comme la plupart des patineurs, il était tout en longueur et il avait été affûté pour le mouvement et la vitesse. Préparé à subir des sauts et diverses pirouettes, à retomber sur ses pattes avec élégance et à ne faire qu'un avec le mouvement de balancier qu'imposait ce sport.
Sunghoon avait posé ses mains sur ses cuisses, ses yeux regardant absolument partout sauf dans ma direction. Et je n'arrivais à le décrire autrement que comme adorable. « Respire, Sunghoon. » je souffle, non sans dissimuler mon amusement. « Je vais juste vérifier l'équilibre de ta colonne. Histoire de voir s'il n'y a pas quelques vertébrales ou des dorsales qui se sont déplacées. C'est assez fréquent à cause des réceptions à répétition. » je lui explique, avant de contourner la table pour me placer dans son dos. « Je vais partir des épaules et descendre petit à petit. » Mes gestes suivent aussitôt mes paroles et je suis le chemin indiqué, débutant par la haut de son torse avant de presser mes doigts le long de sa colonne, disque après disque.
Il devient raide quand je m'attaque aux lombaires et je me stoppe aussitôt, avançant ma tête au-dessus de son épaule pour apercevoir son visage. « Tu as ressenti quelque chose ? » je demande, les sourcils froncés. Mais il secoue imperceptiblement la tête et je fais la moue, dubitative. « Alors qu'est-ce qu'il y a ? » Il gigote et j'aperçois ses poings désormais serrés. « Tes mains. » murmure-t-il et je hausse un sourcil. « Mes mains ? Qu'est-ce qu'elles ont ? » je l'interroge, en baissant les yeux sur mes dix doigts. Il semble vouloir dire quelque chose avant de se raviser, d'essayer encore et de ravaler ses paroles à nouveau. « Elles sont...froides. » finit-il par lâcher après un certain temps et je pouffe, frottant mes paumes l'une contre l'autre. « Désolée. » Il secoue les épaules sans un mot et j'attends d'avoir les mains plus chaudes pour reprendre mon inspection. « C'est mieux comme ça ? » Il marmonne une réponse dans sa barbe et j'en conclus que ça devait faire l'affaire parce qu'il ne bronche pas davantage.
Je termine l'auscultation de son dos avant de le faire se rallonger pour m'occuper de la partie cervicale. Assise sur mon tabouret, je glisse sur le parquet pour me retrouver au niveau de sa tête et je glisse mes deux mains sous celle-ci pour la prendre en coupe. Ses cheveux soyeux chatouillent ma peau et je pose mes pouces à la naissance de sa mâchoire. « Tout va bien ? » je murmure, en baissant la tête vers lui. Ses yeux croisent les miens une seconde et il hoche la tête sans un mot. « J'imagine que oui. » je réponds, avec un léger sourire. Je poursuis alors mon travail en commençant par sa nuque, ses paupières se fermant très vite sous la sensation.
Un frisson le traverse lorsque j'entame le haut des cervicales, disque après disque et mes lèvres frémissent à cette vue. Puis sa voix brise le silence qui s'était instauré jusqu'à présent, mes mouvements s'arrêtant presque aussitôt.
Tu as pratiqué le patinage artistique ?
Le temps semble se figer. Ou s'allonger. Je n'arrivais pas vraiment à le savoir. Sa question semble résonner encore et encore dans la pièce, rebondissant entre les quatre murs. Et je prends une profonde inspiration, mes doigts immobiles entre les mèches épaisses à la base de son cou. « Qu'est-ce qui te fait dire ça ? » je demande, en passant ma langue sur mes lèvres. « Tu as l'air d'en connaître beaucoup sur cette discipline. Plus qu'une simple kinésithérapeute, en tout cas. »
Son ton était égal mais sans le moindre jugement. Et je sentais une pointe de curiosité dans sa voix, des questionnements simples et désintéressés. À mon plus grand étonnement, ça suffit à apaiser la morosité qui pointait le bout de son nez à chaque fois que j'évoquais cette partie de ma vie. Il ne me connaissait pas. Encore moins celle que j'avais été avant et ça avait quelque chose de rassurant, dans un sens. « J'en ai fait pendant quasiment onze ans. » je finis par confier, mes dents triturant ma lèvre inférieure. « Pourquoi est-ce que tu as arrêté ? » m'interroge-t-il, après une poignée de secondes. Un triste sourire étire le coin de ma bouche et je regarde fixement le mur devant moi. « Si ça ne tenait qu'à moi, je serais encore sur des patins. » je débute, avant de laisser échapper un rire que j'aurais aimé moins cynique. « Mais la vie a décidé que ce n'était pas fait pour moi. Alors je fais du mieux que je peux pour aider ceux qui en ont encore la possibilité. »
Je me rends compte à cet instant des cheveux sombres entortillés autour de mes doigts et je déglutis avant de leur rendre leur liberté. L'instant d'après, mes yeux croisent ceux de Sunghoon.
Débordants de nouvelles questions, de réflexions et de tant d'autres choses encore. Il n'était pas bavard mais son regard exprimait tant d'émotions à la seconde qu'il était facile de s'y perdre.
« Est-ce que ça te manque ? » Son interrogation apporte avec elle son lot de souvenirs et je soupire. « Parfois, pas du tout. Mais il y a des jours où c'est douloureux de ne plus pouvoir faire ce que j'aimais le plus au monde. » J'avais rarement remis les pieds dans une patinoire, depuis mon accident. Parce que ça aurait été comme se trouver devant la vitrine d'une pâtisserie sans pouvoir goûter le moindre gâteau. Et que je n'avais pas la moindre envie de m'infliger ce supplice. « Comme si j'avais perdu l'un de mes membres, tu vois ? Une sorte d'extension de moi-même. » je poursuis, avec un air très certainement nostalgique. « Après, il y a des choses plus graves au monde. J'ai fini par l'accepter, avec le temps. Et mon métier actuel me convient très bien. » je termine, en haussant les épaules. « Je fais des rencontres étonnantes et je me prends des coups de genou dans le sternum ? Que demander de plus ? »
L'humour, ma marque de fabrique pour changer subtilement de sujet. Enfin, je n'étais pas certaine que ce soit si subtil que ça mais il a la délicatesse de ne pas rebondir dessus, se contentant de plisser les lèvres à la suite de ma remarque.
Son entraîneur réapparaît à la porte un peu avant la fin de mon examen et nous le rejoignons une fois que celui-ci est terminé, Sunghoon rhabillé et toujours assis aussi droit sur sa chaise. Je fais un résumé de mes observations suite à la séance et elles ne sont pas bien longues. Outre les problèmes indiqués au préalable sur son dossier, il n'y avait pas grand chose à remettre en place. Mais le plus important allait mettre un certain temps à être traité correctement, s'il voulait pouvoir gambader à nouveau sur la glace. « Tout s'est bien passé ? » me demande le plus âgé et je pouffe, une main devant la bouche. Nous échangeons un regard avec Sunghoon, qui ne passe pas inaperçu de son accompagnateur et celui-ci fronce les sourcils. « Comme sur des roulettes. » je réponds, en retenant une furieuse envie d'exploser de rire. À la place, je m'accoude au bureau et je pose mon menton sur mes mains entrelacées. « Je dirais même que c'était à couper le souffle. » je rajoute, avec un large sourire. Sunghoon, lui, m'envoie des éclairs avec les yeux avant de reprendre une expression tout ce qu'il y a de plus composée en apercevant le regard suspicieux de son entraîneur. « Je ne sais pas si j'ai envie de savoir ce qui s'est passé, en fin de compte. » Je presse mes lèvres l'une contre l'autre, amusée. « Rien dont vous n'avez à vous inquiéter, promis. » Petit clin d'oeil en direction de mon patient, qui fronce les sourcils et croise les bras sur son torse. « On a terminé ? » lâche-t-il avec une moue contrite. Je pousse le planning que j'ai griffonné à la main dans leur direction, élaboré en fonction du nombre de séances que j'estime nécessaires pour le soigner correctement. « Je vous laisse coordonner ça avec son emploi du temps et me contacter pour poser les prochains rendez-vous. »
Je me lève de mon siège avec une grimace, m'appuyant imperceptiblement au bord du meuble pour soutenir mon poids. Puis je désigne Sunghoon d'un geste du menton. « Si vous constatez la moindre aggravation dans sa démarche, ligotez-le et amenez-le moi, d'accord ? » Nouveau regard meurtrier de la part du concerné et je glousse devant son air contrarié. « Ou passez-moi un coup de fil et je me débrouillerai pour faire le déplacement. » Son entraîneur hoche la tête, complice et ils se redressent à leur tour, rejoignant la porte de mon cabinet. Je contourne le bureau pour aller à leur rencontre.
Et mon cœur tressaille involontairement en sentant une nuance dans la poignée de main de Sunghoon. Celle que j'avais reçu à son arrivée avait été froide et vite expédiée. Là, ses doigts étaient tièdes contre les miens et ils restent plus longtemps que la première fois, insufflant une douce chaleur sur ma peau. Nos regards se croisent à nouveau et je vois des choses que je n'arrive toujours pas à interpréter dans ses sombres iris. Sa main effleure la mienne en se retirant, faisant naître un frisson à la base de mon dos. Sa haute stature se détournant pour quitter la pièce à la suite de son entraîneur, s'éloignant petit à petit le long du couloir.
Mais la sensation de ses doigts pressés contre les miens persiste bien après son départ. Et je me dis qu'en fin de compte, « percutante » était peut-être bien la définition adéquate pour définir ma rencontre avec Park Sunghoon.
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francaistoutsimplement · 8 days ago
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Chopé par les flics en flagrant délit d'achat de drogue dure à un mineur dans une bouche de métro le député LFI de Nantes Andy Kerbrat a financé ses achats de drogue de synthèse en vogue dans les milieux festifs de la capitale et souvent associée au chemsex avec l'argent du contribuable. Selon une enquête approfondie de Mediapart, Andy Kerbrat a effectué des retraits en espèces d’un montant total dépassant 13 000 euros en 2023, souvent en pleine nuit. Ces fonds provenaient de son compte d’avance de frais de mandat (AFM), une enveloppe de 4 700 euros mensuels destinée à couvrir ses frais professionnels. L’élu aurait également transféré des sommes importantes sur son compte personnel, pour un total de 25 000 euros, en utilisant des applications comme Paypal et Lydia. Son absentéisme à l’Assemblée nationale a bien entendu été remarqué mais si l'on en croit leurs "protestations" sans que ses collègues en ait été offusqués.
Depuis sa garde à vue, notre chochotte LGBT est en arrêt maladie et émarge donc à la Sécu! Ben voyons! Y a pas de petits profits....!! Et ces "couillons de français" sont si généreux....!
Félicitations aux 34 341 imbéciles qui l'ont élu dès le 1° tour en juillet 2024.
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ltalaynareor · 4 months ago
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La fièvre
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Alix de Tripoli était assise près du lit de Baudouin, observant attentivement son visage pâle et fiévreux. Elle était inquiète pour son roi qui luttait vaillamment contre sa maladie, tout en continuant à gouverner le royaume de Jérusalem.
"Tu ne devrais pas être ici, Alix," murmura Baudoin faiblement, ses yeux fatigués se posant sur elle. "Je crains que tu ne contractes ma lèpre... ou ma fièvre."
Alix sourit doucement, ignorant les avertissements du roi. "Je suis déjà bien trop têtue pour être arrêtée par une simple maladie, mon ami. Et puis, qui d'autre sera là pour te tenir compagnie et te taquiner quand je ne serai pas là ?"
Baudoin tenta de réprimer un sourire, malgré sa fatigue évidente. Il appréciait la présence réconfortante d'Alix à ses côtés, même s'il était encore réticent à l'admettre.
"Pourtant, je crains que ma maladie ne devienne trop grave..." commença-t-il, avant d'être interrompu par un rire léger d'Alix.
"Arrête de te faire du souci, Baudouin. Tu es le roi de Jérusalem, tu es plus fort que tu ne le crois," dit-elle avec assurance. "Et puis, je ne te laisserai pas tomber."
Baudoin regarda Alix avec gratitude, touché par sa loyauté et son soutien inébranlable. Malgré sa maladie, il se sentait béni d'avoir une amie aussi dévouée à ses côtés.
Dans l'intimité de la chambre royale, Alix et Baudouin partagèrent un moment de complicité et d'amitié profonde, renforçant les liens qui les unissaient depuis l'enfance.
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ma-vie-de-serveuse · 1 year ago
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Absente de Tumblr ces derniers temps. Quand je goûte au bonheur tout s’envole en une fraction de seconde. Toujours en arrêt maladie suite à un burn-out. Il s’en ai passé des choses avec cet arrêt, un contrôle de sécu, un entretiens avec mes enfoirés de boss, un rdv à la médecine du travail, une deuxieme convoc à la sécu, la goutte d’eau. Sachez que tout ce qu’on m’a dit « ça n’arrive jamais » est arrivé. Je sais pas si je dois rire ou pleurer. On me dit « t’inquiète aucun patron ne garde en arrêt longtemps quelqu’un ils vont finir par te licencier » C’est faux mes patrons sont des enculés qui ne lâche rien ! « T’inquiète la sécu te convoque que quand t’as un arrêt d’un an » au bout d’un mois j’étais contrôlé. « T’inquiète il contrôle pas deux fois » bim à nouveau contrôler. Même le médecin de la sécu me demande pourquoi on me casse les couilles comme ça, je me le demande aussi, ah ben c’est simple « c’est votre employeur qui vous fait contrôler » oh comme c’est étonnant. Demain j’ai rdv à la médecine du travail pour me mettre inapte. Clairement je peux plus me voir mes enculés de boss, j’ai des envie de meurtre quand je vois leur gueule de con. J’ai envie de foutre le feu à leur restau, de flamber leur bagnoles et j’en passe. Je crois que j’ai trop regarder Killing Eve (sorry)
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Ma compagne est dans le coma, je crois que ça c’était la goute d’eau. Tout allé bien et la minute d’après elle partait avec les pompiers. Le lendemain mon téléphone sonne pour me dire que son état (pourtant stable la veille) s’est subitement aggravé dans la nuit, elle est tombée dans le coma, elle est en réanimation et sous assistance respiratoire. Son regard était si vide que j’ai crus l’avoir perdue. Heureusement son état commence à s’améliorer même si elle est encore intubée et sédatée.
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aurevoirmonty · 3 months ago
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« Rien ne vous arrête vraiment. Rien ne vous retient vraiment. Car votre propre volonté est toujours sous votre contrôle. La maladie peut défier votre corps. Mais êtes-vous seulement votre corps ? La boiterie peut entraver vos jambes. Mais vous n'êtes pas seulement vos jambes. Votre volonté est plus grande que vos jambes. Votre volonté ne doit pas être affectée par un incident à moins que vous ne le permettiez. »
Épictète
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je-suis-ronflex · 6 months ago
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J'ai trouvé dans ma barbe mon premier poil blanc je suis à deux doigts d'accuser le stress au travail pour me mettre en arrêt maladie pour accident du travail
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e642 · 11 months ago
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En fait voilà je suis angoissée ce soir mais à un stade de malade. Je suis pas bien. J'ai une boule qui me percute la gorge. Je déteste cette période. Honnêtement, on me dit que je suis aigrie, méchante et incapable d'aimer les petits bons moments. Mais la vérité, j'en vois pas des bons moments là. Revenir dans ma famille maternelle fracassée, voir les liens usés, pas entretenus et surtout forcés. On a grandit et Noël rime avec obligation. Je vois ma mère se rendre malade pour faire des cadeaux à tout le monde alors qu'elle a zéro thune parce qu'elle est mal payée depuis qu'elle est en arrêt maladie. Et même de base. Infirmière, qu'est ce que c'est mal payé et dégradant. Je la vois se démener pour des gens qui s'en pètent un rien de sa gueule. La plupart de ma famille ne lui demande même pas comment elle va, comment elle vit depuis l'annonce de sa maladie. On donne la parole aux mêmes, qui racontent les mêmes merdes infâmes depuis des années. On craque une thune qu'on a pas pour se donner l'impression qu'on s'apprécie. C'est d'un ridicule. Cette pression inutile. Ce trop plein de bouffe. Ces sourires forcés. Ces dents serrés. Ça me tend vraiment. Puis les partiels aussi, ça approche et je sens que ça ne va pas aller. Je sais pas pourquoi je continue les études, enfin si, pour pas me tuer. On s'en inflige des choses juste pour essayer de se trouver un objectif viable à nos yeux. Je vais encore arriver livide devant la feuille et penser à rien pendant 2h (x6 matières). Pourtant, je pourrais y arriver, être brillante, apprendre, mais rien ne rentre dans ma tête. J'attends juste que l'angoisse me consume. J'ai commencé à écrire l'introspection de 2023, comme depuis quelques années, et franchement, les conclusions tirées sont minables. La vie est minable. Je le suis aussi. J'ai pas envie de faire le nouvel an, je sais que je vais être d��çue, angoissée et triste. C'est pas un truc que j'aime fêter une année de plus, autant civile (nouvel an) que personnel (anniversaire). J'ai vraiment une aversion pour ces dates. Je paierai pour les passer seule. Comme l'année dernière. J'ai cru, le 31 décembre 2022, que j'avais avancé, que j'avais grandi, que ça irait mieux, pourtant, il n'en est rien. J'ai régressé, sur tous les plans. Le constat est d'une médiocrité qui m'égratigne le coeur. J'écris mal, je suis vide, la vie est morose, l'état du monde infâme. Je sais pas comment les gens font pour avoir le sourire, moi ça me donne envie de chialer tout ça.
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bienvenuechezmoi · 6 months ago
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Un des échecs de notre société et que nous l'avons construite autour de l'entreprise. Or celle-ci, n'est pas en adéquation avec les problématiques des êtres humains. Je challenge chaque personne d'avoir un travail à temps complet et de réussir à gérer ses problèmes de santé et personnel. L'entreprise est un mensonge une personne normalement constituée avec des hauts et des bas dans sa vie ne peut pas assurer 5 jours sur 7 avec seulement 5 semaines de congés payés et quelques arrêts maladie pendant 44ans. Les humains ne sont pas fait pour cette routine. Nous sommes faits de cycle, ou des moments nous pouvons plus travailler et à d'autres moments ce serait mettre notre santé en jeu. Les premières personnes à le savoir sont évidemment les personnes en situation de handicap qui sont doomed dans notre société (seulement dans notre société). À plus petite échelle les femmes le savent également car une fois par mois au moins ça sera dur d'aller au travail. Je vous challenge parce que je l'ai fait et que ça n'a pas fonctionné. Du haut de mon bac+5 il m'a suffit un an pour faire mon premier burn-out. J'ai fait un burn-out, mais je n'ai pas fait seulement un épuisement professionnel, j'ai fait une crise existentielle de se dire que tous les jours de ma vie jusqu'à ma potentiel retraite, ma vie ce sera ça et je préférerais crever au sens propre que de vivre jusqu'à 70 ans. Depuis, évidemment que je ne suis pas objective mais qui l'est, j'observe de près ou de loin les aberrations créént par les entreprises, ces personnes morales, qui n'ont de morale que leur nom, qui n'ont que faire de nos préoccupations d'humain en dehors du but lucratif. Aujourd'hui je fais un triste constat pour ma vie. Celle qu'elle n'a aucun sens que toute ma vie je vais devoir me battre contre ces entités pour ne pas me faire écraser. Je pourrais faire différemment évidemment, mais tomber dans la précarité financière est un autre problème. Aujourd'hui, j'ai deux grandes stratégies. La première étant de trouver un travail qui potentiellement ne me donnera pas envie de me jeter par la fenêtre tous les matins en y allant. La deuxième et , de m'endurcir, de savoir comment parler durement à ces structures sans que ça ne se retourne contre moi. Il n'y a pas une solution, pour ma part je choisis les deux en même temps. Mais dans ce jour de tristesse, j'appuie sur mon constat de la tristesse de nos existences. La vie est finalement aussi triste que toutes ces structures morales qui n'ont que faire de la réalité de nos vies, de nos difficultés et de ce que cela signifie d'être un humain.
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