#aregntine
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Me gusta la lluvia.
Au terme de ces 3 jours, nous rendons notre véhicule et prenons un bus (le stop pour passer les frontières semblant légèrement compliqué) pour l’Argentine cette fois-ci en direction de la ville de El Calafate, point de départ pour la visite du glacier Perito Moreno. Le Perito Moreno c'est de la glace, beaucoup de glace. Pour ceux qui ont vu Game of Thrones, ce glacier a un petit quelque chose du « mur ». Chaque jour, sous la pression de l’accumulation de glace sur les hauteurs, le glacier avance et viens se heurter aux rochers en contrebas faisant choir d'immenses blocs de matière gelée. Ceux-ci percutent alors la surface de l'eau dans un grondement de tonnerre audible à des kilomètres. Nous passons plusieurs heures émerveillés à contempler ce spectacle de la nature.
Nous ne visitons rien d'autre à El Calafate car, il faut bien le dire, il n'y a rien d’autre à visiter. Comme c’est le cas dans beaucoup d’endroits en Patagonie, les points d’intérêts nécessitent 3 fois moins de temps pour être visités que pour être reliés les uns aux autres. Nous repartons donc dans la foulée pour la prochaine étape: El Chalten.
C’est là que nous vivons l’un de nos très rares moments de grâce en stop. En effet, la première voiture à laquelle nous faisons signe, s’arrête immédiatement. Les occupants du véhicule sont un couple de Californiens forts sympathiques. Ceux-ci nous emmènent directement jusqu’à destination.
Au terme de 2 heures de voyage, nous voici donc arrivé dont la capitale du trekking en Argentine. Nous prévoyons de rester 4 ou 5 jours, mais, la météo n’étant pas des plus favorable nous sommes contraints d'improviser.
Afin de retranscrire au mieux les émotions ayant découlées de notre expérience au sein du camping «la torcienda» de El Chalten, nous, les petits pédestres avons décidé de partager avec vous un document exceptionnel. Un document relatant nos moindre faits et gestes au cours de chaque journée de nos aventures. Je veux bien sur parler du «journal de bord». Là où vous aviez pris l'habitude de formules tarabiscotées visant à arrondir les angles, vous allez vous heurter à notre aspect carré. Là où vous aviez pris l'habitude de l'information filtrée et romancée, vous allez vous rendre compte que le quotidien est parfois bien ennuyeux, même en voyage. Même si nous sommes vos héros, il faut que vous sachiez que parfois, nous aussi nous plongeons dans les abysses de l'ennui. Jugez vous-même.
Jour 1: nous arrivons au camping «la torcida» visiblement bonne ambiance, mais cuisine et sanitaires un peu sales. Nb : il y a plein de hippies. Nb2: la lunette des toilettes ne tient pas en place, pas pratique… tiens, on dirait qu'il commence à pleuvoir…
Jour2: il pleut. Nous adoptons des comportements de substitution à la randonnée. On mange. Il ne fait pas chaud. Y a pas des montagnes normalement à El Chalten?
Jour 3: il pleut et il y a du vent. Du coup ça sèche la tente ou ça la mouille? Cet après-midi midi c'est cookies.
Jour 4: aujourd’hui, on prend un seau et on écope. Il faut bien le reconnaître: la tente nage très bien.
Jours 5: jour de fête! Soirée empanadas et vino tinto. Il pleut toujours.
Jour 6: après-midi crêpes au dulce de leche et mate. On écope.
Jour 7: ça y est! Une éclaircie! Nous entreprenons donc la randonnée qui nous mène à la laguna Torre. 20 km plutôt faciles avec assez peu de dénivelé. Mais la vue sur le lac et le glacier qui le surplombe vaut clairement le coup d'œil. En plus, nous avons la chance de croiser un petit tatou velu sur le chemin. Une légère douleur au pied sur la fin de la rando, mais on dirait bien que ma tendinite est sur le point de disparaître. Enfin!
Jour 8: je ne peux plus poser le pied par terre. Chloé profite du temps relativement clément pour se lancer à l'assaut du Fitz Roy. Je mange du chocolat pendant qu'elle n'est pas là (faut bien s'occuper).
Jour 9: nouvelle rando pour Chloé et nouvelle journée d'attente pour moi. Le soir venu, nous rejoignons un point de vue sur le Fitz Roy non loin du camping beau coucher de soleil malgré la patte folle.
Après ce séjour plus long que prévu à El Chaltén, nous décidons de reprendre la route, bien conscient que malgré sa réputation de capitale du trekking, la ville nous a apporté beaucoup plus de calories qu’elle ne nous en a fait perdre.
S'il est vrai que nous sommes un peu restés sur notre faim en termes de randonnée, notre passage par le village de El Chalten restera tout de même un excellent souvenir grâce à la gentillesse des personnes que nous y avons rencontré. Ici, assez peu de touristes mais beaucoup de gens venus travailler pour la saison touristique. En clair, même si nous n’avons pas pu randonner durant une semaine nous ne nous sommes pas ennuyé, et nos estomacs non plus.
Ce fut l'occasion pour nous de mettre en place des échanges culturels. Découverte des crêpes pour les Argentins, et découverte des empanadas pour nous. Le tout arrosé de vin rouge ce qui ne fut une découverte pour personne. Enfin, ce séjour à El Chalten nous a permis de rencontrer Ghislaine et Olivier, 2 belges sympathiques dont nous aurons l’occasion de reparler plus loin dans cet article.
Bref, nous reprenons la route au soir avec un bus de nuit direction le Chili. Oui, on aime passer les frontières.
Notre prochaine étape, Puerto Rio Tranquilo marque le début de la fameuse Carrera australe. Cette petite ville porte bien son nom. Pas grand-chose à faire ici, si ce n’est découvrir les cathédrales de marbre, petite sortie en bateau sur les eaux limpide du lac. Ce bon moment ainsi qu’une petite soirée pâte bolognaise est partagé avec un petit groupe de français ( et suisse!) bien sympathique rencontré dans le bus.
Le lendemain, nous reprenons notre route, ou du moins, nous essayons. En effet, après plusieurs heures d’attente sur le bord de la route, nous devons nous rendre à l’évidence : notre tentative de faire du stop est un échec. Nous décidons donc de prendre le bus. Durant l’attente qui nous sépare du départ, nous recroisons nos amis Belges. Ne cesseront ils jamais de nous suivre?
Quelques heures plus tard, nous voici arrivés au pied du Cerro Castillo. Nous dénichons un camping dans lequel nous nous installons en attendant une journée favorable pour effectuer la randonnée qui mène au sommet. Nous rencontrons un couple de français qui souhaite également se lancer dans l’aventure. 2 jours plus tard ça y est, le ciel est presque dégagé, et nous décidons de nous lancer. Pour ma part, je me contente de la marche d’approche qui nous mène au départ réel de la randonnée. Et oui, toujours ce problème de cheville. Chloé continue, accompagnée de nos deux nouveaux camarades. Pour la petite histoire, il faut savoir que cette randonnée était payante. En effet le sentier traverse une parcelle de terrain privé. Le paysan a donc installé une petite guérite au départ de la randonnée et demande à tous les usagers de payer pour avoir accès au Sentier. Bien sûr, Chloé étant auvergnate, il est inutile de vous dire qu’elle n’a pas payé. Ayant entendu parler d’un autre chemin pour atteindre le sommet, notre héroïne des temps modernes a donc esquivé habilement la guérite du cupide paysan. Bien joué. Seulement voilà, le fieffé coquin avait-eu la bonne idée de mettre en place une seconde guérite sur le sentier de substitution qu’avait choisi notre courageuse randonneuse. Peu importe, n’écoutant que son courage, Chloé et ses nouveaux compagnons coupèrent à travers bois, et au terme d’un incroyable effort, ils parvinrent à effectuer la randonnée gratuitement.
Le lendemain, nous reprenons la route cette fois-ci direction le parc naturel Queulat. Quelques heures plus tard, c’est sous des trombes d’eau que nous parvenons à Puerto Cisnes, la ville la plus proche. Pas grand-chose à faire ici, mais nous décidons tout de même de profiter une éclaircie, pour nous promener dans le village. Et la qui croisons nous? Je vous le donne en mille. Nos amis belges. Lorsque la pluie se calme enfin, nous décidons de nous lancer dans l’exploration du parc naturel. Exploration est un bien grand mot. En effet le parc ne comprend que 2 sentiers. Nous apprécions tout de même la vue que nous offre l’un d’eux sur un impressionnant glacier suspendu. Une journée sur place nous suffit.
Nous repartons avec pour objectif la ville de la Junta. Cette ville a ceci de particulier qu’elle se trouve dans une zone présentant une forte activité géothermique. En clair, il y a des sources d’eau chaude. Quoi de mieux pour requinquer les petits pédestres fatigués et transis de froid que nous sommes. Nous dénichons un petit camping perdu dans la campagne et qui dispose de sa propre source d’eau chaude. Nous passons une journée entière à nous immerger dans le quotidien: le légume à pot-au- feu, et quand vient le soir, nous prenons nos aises et nous installons non pas dans notre tente, mais dans la grande salle à manger, devant le poêle. Seuls dans notre petit paradis.
Nous devons à présent rejoindre la ville de Chaiten qui marque la fin de notre voyage sur la Carretera Austral. Le chemin se fait tout naturellement en stop à l’arrière d’une camionette de chantier.
Nous y resterons 2 jours afin d’effectuer la randonnée menant au volcan…Mais avant de pouvoir débuter la randonnée, il nous faut en rejoindre le départ. Nous boudons les bus touristiques, et leur préférons le stop. Cela fonctionne plutôt bien, et nous avons même l’occasion de monter avec un gars vraiment sympa qui n’hésite pas à faire un détour pour nous montrer une plage de laquelle nous apercevons des dauphins. C’est également tout fier, qu'il nous emmène voir la maison qu’il est en train de construire. Finalement, nous parvenons à destination. La randonnée est courte, mais difficile. Ça grimpe raide, mais la vue est à la hauteur de nos attentes. Le volcan étant actif, de nombreux fumeroles s’échappent ça et là du sol rocheux ce qui, il faut bien l’avouer, est assez impressionnant.
Nous retournons à Chaiten pour la nuit et, le matin suivant, nous embarquons sur le ferry qui doit nous conduire sur l’île de Chiloe.
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Un nouvel article a été publié sur http://www.rollingstone.fr/benjamin-biolay-revient-avec-volver/
Benjamin Biolay revient avec "Volver"
Benjamin Biolay a sorti un extrait de son nouvel album, Volver, qui sortira en mai prochain
https://youtu.be/HTgYulYhxNM
Le 22 avril 2016, Benjamin Biolay sortait Palermo Hollywood. Son album tranchait net avec le Biolay que l’on connaissait jusqu’alors. Influences d’Amérique latine, notes inspirées du tango et des musiques argentines… Benjamin Biolay entamait sa mue pour notre plus grand plaisir.
Un an à peine plus tard, le chanteur français à la voix si mélodieuse, revient avec Volver. Aucun rapport avec Pedro Almodovar si ce n’est les influences qui se font une fois de plus hispaniques et latines. Aujourd’hui auréolé d’une Victoire de la musique de l’Album de chansons de l’année, il sort un premier single, intitulé « Roma (Amor) ».
Benjamin Biolay, qui vient de signer chez Barclay, a d’ores et déjà prévu de nous faire voyager dans plusieurs capitales. En commençant par notre voisine italienne, il présente un nouvel aspect de son oeuvre, léger et délicat. On a déjà hâte de découvrir le résultat final !
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Mauricio Pochettino on the brink of winning first trophy as manager
The Aregntine's best achievement as a manger is a League Cup final with Spurs, but that could change on June 1st... from Football News, Live Scores, Results & Transfers | Goal.com http://bit.ly/2W2qGRz via IFTTT
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Bayern top group after six-goal thriller at Ajax
Bayern top group after six-goal thriller at Ajax
ศาสตร์เกษตรดินปุ๋ย : ขอบคุณแหล่งข้อมูล : หนังสือพิมพ์ The Nation
http://www.nationmultimedia.com/detail/sports/30360305
Ajax’s Aregntine defender Nicolas Tagliafico (R) scores their third goal past Bayern Munich’s German defender Niklas Suele during the UEFA Champions League Group E football match between AFC Ajax and FC Bayern Munchen at the Johan Cruyff Arena. Bayern top group after six-goal…
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#LeSaviezVous ? Il y a 108 ans (1908), naissait Arturo Frondizi, Président d'#Aregntine de 1958 à 1962 www.election-politique.com/pays.php?valeur=AR
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IST15-16
Buenos Aires
Sunset on highways
#highway#buenos#aires#buenosaires#aregntine#argentine#argentina#car#cars#sun#sunset#set#sky#trip#travel#backpack#backpacker#IST15
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Et oui, McDonalds est partout et s'adapte drolement bien a sa clientele!
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