Le Paris d’Haussmann
Georges-Eugène Haussmann (1809-1891), était un fonctionnaire français choisi par l’empereur Napoléon III pour rénover et renouveler une grande partie du centre de Paris afin de le rendre plus au goût du jour.
Le premier projet visait à améliorer l’assainissement, l’approvisionnement en eau et la circulation routière à Paris. La population de la Ville Lumière ayant doublé, les améliorations comprenaient une nouvelle division de la carte pour inclure huit arrondissements, ou districts, supplémentaires, et de nouveaux égouts ont été installés. Deux nouvelles gares, un marché, un hôpital et l’Opéra de Paris ont été construits et quatre autres parcs ont été créés. Les bâtiments anciens ont été détruits pour être remplacés par un style spécifique d’architecture néoclassique, tous de même hauteur et revêtus de pierre de couleur crème, pour créer une apparence uniforme sur les boulevards parisiens. Il a traité les bâtiments non pas comme indépendants, mais comme des éléments d’un paysage unifié. Ce style d’architecture est devenu connu sous le nom de style haussmannien.
Le rez-de-chaussée est généralement réservé aux commerces, tout comme la mezzanine. Les deuxième, troisième et quatrième étages sont des unités résidentielles et le cinquième étage dispose d’un seul balcon continu. Le toit mansardé, incliné à 45°, était occupé par des locataires à revenus plus modestes et des concierges.
À l’extérieur, des portes cochères pavées de pierre qui communiquent avec une cour servaient d’entrées à la noblesse pour entrer avec ses calèches.
Les cheminées qui servaient à l’origine au chauffage symbolisent désormais les toits emblématiques de Paris dans les films. À noter également que les minuscules balcons offrent certaines des plus belles vues de Paris.
Les intérieurs présentent généralement des parquets à chevrons, des moulures en plâtre élaborées, de hautes fenêtres, des armoires et des étagères intégrées, des cheminées en marbre et des portes françaises. C’est l’appartement par excellence du style parisien.
Comment reproduire ce style néoclassique typiquement parisien
Si jamais vous désirez ajouter un peu de charme haussmannien à votre propre appartement, pensez à investir dans un miroir au cadre doré. Il est généralement placé au-dessus de la cheminée en marbre, mais vous pouvez choisir un miroir pleine longueur pour votre vestiaire dans votre chambre. Ajoutez également des chandeliers dorés ou des plafonniers assortis. La plupart des murs sont généralement blancs, ce qui peut rendre les choses un peu plus faciles pour les locataires soumis aux restrictions de leurs propriétaires.
Si votre budget le permet, introduisez une cheminée en marbre ornementée dans votre salon, ainsi que des moulures en plâtre élaborées et des parquets en bois chaleureux. Cela donne une touche européenne à la pièce et augmente la valeur potentielle de la propriété sur le marché immobilier. Associez la cheminée en marbre à un vase en porcelaine avec vos fleurs préférées pour une touche romantique.
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Ça m'avait frappé d'un coup...
Certes, ça faisait un petit moment que c'était lancinant. Ces 40 ans qui grimpaient le long de ma cuisse pour s'attaquer à mon cerveau. Mais cette image-là, elle, elle est venue d'un coup.
Je me souviens très bien, c'était dans un avion.
Je ne sais même plus pour quelle destination précisément, tant j'y passais de temps pour assouvir cette soif de dépaysement et de fuite de soi.
L'avion allait décoller. Et c'est alors que je me suis mis, malgré moi, à établir une photographie de ce que j’étais devenu.
Cette sorte de personnage de série, figure caricaturale qui coche toutes les cases pour être sûr que le public ait bien compris dès l'épisode 1.
Thierry : pers. masc. blanc. homosexuel. 40 ans.
Incarnation d'une sorte de réussite professionnelle. D'accomplissement social. Ou l'inverse. A la tête d'un département dans une agence de communication cool et prestigieuse. Un appartement Haussmannien. Beau. Blanc. Décoré avec goût et l'aide d'une décoratrice d'intérieur amie. Un quartier populaire mais en pleine gentirification. Des sacs de luxe. Des pantalons bien coupés.
Encore séduisant, mais ridiculement terrorisé à l’idée de ne bientôt plus l’être.
Dévoré par le stress que lui incombe le poste qu'il occupe. Mais ne prends pas le temps de se rendre compte qu'il n'y est plus heureux.
Célibataire, bien sûr. N'a officiellement pas le temps, mais en réalité, a arrêté de faire les efforts nécessaires pour provoquer la rencontre.
Quelques bières en fin de semaine, pour donner un souffle à ce rythme boulot branlette Netflix effréné.
Lucy Liu version gay.
Dire que cela n’était pas réjouissant était un euphémisme.
Je ne savais même pas vraiment à quel moment ça avait commencé.
Et surtout, je ne savais pas ce qui était le pire.
Savoir que j’avais passé mes 20 dernières années à ne rien faire d’autre que de tout mettre en œuvre pour en arriver pile là ?
Savoir que ce là en question ne me rendait pas heureux, sans savoir ce qui ne me rendrait heureux à la place ?
Ou savoir que j’étais incapable de sortir de ce là, parce qu’au fond, je ne savais rien faire d’autre que de nager dans ce niveau de vie confortable qui était devenu le mien ?
J'étais là, dans cet avion à dresser cet autoportrait grotesque de personnage de fiction, dont les seules distractions étaient de draguer en ligne des garçons que je ne verrai jamais, et d’acheter des fringues dont je n’avais pas besoin mais qui viendraient supplanter toutes celles que j’avais déjà.
Je savais d'ores et déjà que ce n'était pas la peine d'essayer de me convaincre que ça allait aller mieux, que tout cela était lié à ce quarantième anniversaire qui me pétait le cerveau.
Parce que c'est ça qui est ce qui est terrible quand tu commences à être vieux. C’est difficile de se mentir à soi-même.
Et ça rend la vie encore plus chiante.
Il fallait donc trouver une solution. Agir. Se secouer pour donner un peu de profondeur à ce cliché que j'étais devenu.
Ce que je n'ai pas du tout fait.
J'ai donc continué à sombrer dans ce constat consternant, engendrant un mal-être dévorant mes vies personnelle et professionnelle devenues une seule entité, où j'errais telle une machine zombiesque, qui, semaine après semaine, pissait des slides et des tableaux de chiffres entrecoupés de bières trop chères à l'aube de chaque week-end.
"Tu ne me feras pas croire que tu es heureux"
C'est cette phrase qui a tout déclenché.
Elle est venue de mon boss.
Tu ne me feras pas croire que tu es heureux.
Non, je ne te le ferai pas croire, non. Déjà à moi-même je n'y arrive plus, à me le faire croire.
Alors, tout a basculé. Une phrase.
Tu ne me feras pas croire que tu es heureux.
Mon job, ma carrière, ma seule source de définition.
Mon statut social, mon quotidien, mes angoisses.
Ma sécurité, ma source de revenus.
Tout ça. Balayé. Du revers de la main.
J'ai quitté mon job. Sans aucun autre plan que celui de me retrouver.
Il était temps pour moi de pouvoir me définir autrement qu'en tant que simple entité professionnelle. Qui es-tu Thierry ? Au fond ? Au delà de ce personnage ? Au delà de ton travail ?
Ainsi allait commencer quelque chose de nouveau.
Alors j'ai d'abord pris des vacances. Puis des cours d'italien.
J'ai mis en stand-by les opportunités professionnelles qui s'offraient à moi. Puis j'ai échangé mon appartement avec un Milanais.
Et je partais m'installer là-bas pour un mois. Parce que quitte à ce que je sois une caricature de personnage, autant qu'il soit hollywoodien.
S'installer dans un nouveau pays, s'immerger dans une nouvelle culture, apprendre une nouvelle langue, même si c'est de façon éphémère, c'est une forme de réapprentissage. De redépart. De renouveau.
J'ai même postulé auprès d'agences de communication locales, en tant que stagiaire, pour recommencer tout en bas de l'échelle.
Me voilà. À quarante ans. Sans aucun plan ni projection professionnels, moi qui avais passé les 10 dernières années à ne me définir qu'à travers mon boulot.
Parfois, je me demande si je n'ai pas fait une énorme connerie.
On verra bien.
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Pour cette famille dynamique et active - le couple français Sarah et Guillaume et leurs deux enfants Andrea et Ulysse - cet appartement haussmannien de 250 mètres carrés a été un coup de foudre. Plein de lumière naturelle, une vue dégagée, de beaux volumes, de hauts plafonds et des éléments typiquement parisiens tels que les moulures, les cheminées et le parquet Point de Hongrie - qui ont été soigneusement conservés et restaurés - il avait tous les éléments pour devenir le logement idéal. Son emplacement est également idéal. Situé sur la rive gauche, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, l'appartement est au cœur de Paris, avec des galeries d'art, des librairies, des bistrots et des cafés historiques à portée de main. #Repost @vogueliving Located in Paris' Saint-Germain-des-Prés, this quirky family apartment has been brought to life by @gcgarchitectes with travel-themed wallpaper and irreverent details. Click the link in our bio to tour the home. 📷: @benjamincolombel Architecture: @gcgarchitectes Words: @karinemonie #VogueLiving #loveVL #ParisApartment https://www.instagram.com/p/CpW9Y5fNbwx/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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