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#année du lapin d'eau
fidjiefidjie · 2 years
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Source: Kouider Oukbi
Happy Chinese New Year
Nouvel an chinois 🎆🇨🇳
L'Année chinoise 2023 🐇🐰 Année du Lapin d'Eau, est la combinaison du Lapin, qui symbolise la prospérité et la paix, et de l'élément Eau, qui a une très bonne capacité d'adaptation et représente la richesse dans la culture chinoise. En général, l'année 2023 s'annonce comme une année d'espoir.
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Peinture de Mo Fan
Bel après-midi 👋
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icariebzh · 8 months
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C’est le moment d’en apprendre un peu plus, entre coupe de cheveux, pétards et menu du réveillon.
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Le Nouvel An lunaire est également appelé « Fête de la Lune » ou « Fête du Têt » (au Vietnam). Il est célébré dans une grande partie de l’Asie de l’Est et du Sud-Est (Hong Kong, Taiwan, Vietnam, Singapour, Corée, Malaisie et Tibet) mais également partout dans le monde grâce à sa diaspora. Cette journée si importante tombe le premier jour du calendrier luni-solaire et sa date, qui change chaque année, se situe généralement entre la fin du mois de janvier et la mi-février.
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Les festivités durent quinze jours, à partir de la nouvelle lune, jusqu’à la première pleine lune, marquée par la Fête des Lanternes. À New York, Vancouver, Londres, Sidney ou encore Paris, elles réunissent les communautés asiatiques mais boostent également le tourisme autour de temps forts comme les défilés de danse du lion et du dragon.
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Le 22 janvier 2023, nous entrons dans l’année du lapin (ou chat) d'eau.  Le 10 février 2024, ce sera l'année du Dragon de bois.
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Le Nouvel An lunaire se célèbre la veille au soir, comme Noël ou Kippour. Cette réunion familiale est un incontournable. Le réveillon se déroule autour d’un repas qui varie selon les pays. En Chine, on mange des raviolis à la viande (parce que l’année a été prospère), du poisson, des clémentines ou des nouilles (pour la longévité). Au Vietnam, on déguste un gâteau au riz gluant, haricots mungo et viande parfumée.
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La tradition veut que l’on célèbre ce passage à la nouvelle année dans son foyer, en famille, sous peine de se porter malchance. Ainsi, il faut s’attendre à de grandes migrations partout en Asie, où les grandes villes se vident pour que leurs habitants retournent dans leurs provinces. En Chine, des centaines de millions de personnes prennent quelques jours de congés (entre une semaine et dix jours) et se déplacent en train, en avion, en voiture ou en bateau, créant des embouteillages monstres.
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Les pétards, allumés après le souper, font fuir Niang, un esprit maléfique. Plus on fait de bruit, meilleure sera l’année. Cependant, depuis quelques temps, les pétards et feux d’artifices utilisés par les particuliers sont de plus en plus restreints par mesure de sécurité mais aussi afin de limiter la pollution.
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Le premier jour de l’An, on présente ses vœux aux aînés, en tout premier, puis à ses proches. On porte du rouge par superstition. Le rouge, symbole de joie, de prospérité et de bonne santé, est ainsi partout : sur les portes des maisons, les décorations dans les rues, et même les sous-vêtements. Par ailleurs, toute parole, toute action aura une répercussion sur l’année qui débute.
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On offre de petites enveloppes rouges contenant de l’argent aux plus jeunes. Cela leur apportera la prospérité. Ces enveloppes peuvent également s’échanger entre amis ou à destination des célibataires et sont désormais passées au numérique. En 2017, 46 milliards de dons ont été enregistrés sur WeChat en six jours. Attention, en Chine, le chiffre 4 représente la mort, alors on évite ses multiples !
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Les présentateurs Arthur et Patrick Sébastien ont leur égal en Chine. Le soir du réveillon, tous les Chinois sont devant CCTV, chaîne d’État, qui enregistre chaque année plus de 700 millions de téléspectateurs (en comparaison, le Super Bowl américain réunit un peu plus de 100 millions de personnes). Chants populaires, sketchs, performances acrobatiques et stars locales sont toujours de la partie. Même chose au Vietnam, sur HTV (au sud) ou VTV (au nord). Sur cette dernière chaîne, les Vietnamiens regardent en direct la cérémonie où l’on sonne la cloche du Temple de la montagne de jade et où les moines et officiels jettent des poissons dans le lac Hoan Kiem.
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Les portes et les fenêtres sont ouvertes jusqu’à minuit, afin de laisser l’année écoulée s’en aller. D’ailleurs, on laisse également derrière soi son ancienne coupe de cheveux en allant chez le coiffeur avant le Nouvel An, pour débuter l’année en beauté. Le jour même : interdiction de faire le ménage, au risque de balayer la bonne fortune !
Article initialement publié dans le magazine Koï, numéro 15, janvier-février 2020.
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patoune-prod · 2 years
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Je vous souhaite à tous, pour cette année lunaire du lapin d'eau, d'être aussi, fluffy, adorable et teigneux qu'un lapin. Tabassez bien vos démons, ça leur fera du bien!
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I wish you, for this lunar year of the water bunny, to be as fluffy, cute and scabby as a bunny. Clobber your demons well, it will do 'em good!
Détails
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Timelapse
youtube
Prints !
Et si vous voulez les illustrations en carte, art print ou autre goodies, elles sont disponible sur redbubble !
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If you want the art on cards, art print or others goddies, it's on redbubble !
Version rouge / Seeing red
Version blanc lunaire / Moonlight white
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maisondesbieres · 2 years
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Nouveautés 4 JanvierC'es parti pour une nouvelle année toujours aussi goûteuse et pleines de grosse surprises :L'Octant - Microbrasserie - Lapin, je ne boirai pas de ton eau! collaboration Microbrasserie Jackalhop. Il s’agit d’une saison acidulée aromatisée au basilic et poivre de Sichuan, où nousavons ajouté du moût de Riesling.- Casse-Tête (Melon D'eau)La Casse-Tête est une bière sure houblonnée et acidifiée par Lactobacillus plantarum à l’aide de la technique «Sour Kettle» La Barberie - Ourson PlusL'Ourson Plus est cette double NEIPA dodue qu'il te manquait pour somnoler au coin du feu. 8e Péché - Monarque - Vin D'orge NoirRecirculé avec une plus grande quantité de cacao et une infusion de grain foncé, le vin d’orge est maintenant plus sombre et plus intense que la première version. Brasserie La Mouche - SarvijaakkoLes variétés de houblons selectionnés pour le houblonnage à cru sont Sultana, Calypso, Eureka!. La prise de mousse de cette bière est faite par la refermentation en bouteille de moût.
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mariepascaleremy · 2 years
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Ouvrons la porte à 2023
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Nous entrons dans une année 7 (2+0+2+3). Individuellement, le 7 s'applique à partir du jour d'anniversaire (jour + mois + 7, ce qui donne le chiffre de votre année). Le 7 est une étape sur un cycle de 9 ans, on se rapproche d'une fin de cycle... Une invitation à lâcher prise, à faire le point, une pause, chercher du sens... Tout ce qui n'est pas visible et a besoin d'être mis en lumière. 2023 est aussi l'année du « lapin d'eau » du 22 janvier 2023 (Nouvel an chinois) au  9 février 2024 . Le signe du LAPIN  est un symbole de longévité, de paix et de prospérité dans la culture chinoise.  2023 est marqué par 2 évènements astrologiques majeurs : Pluton entre en Verseau et Saturne en Poissons (2 planètes qui se déplacent lentement dans le zodiaque – 28/30 ans pour Saturne ; 248 pour Pluton). Le 23 mars 2023, Pluton entre en Verseau pour la 1ère fois depuis le 18e siècle, et ce jusqu'au 11 juin, avant d'y revenir en janvier 2024 pour une période de 20 ans. Les astrologues disent que c’est un mouvement planétaire très important qui vient souffler un vent de changement sur l’humanité toute entière. On dit du Verseau que c’est le signe de l’âme intuitive. Il est symbolisé par le porteur d’eau, mais c’est en fait un signe d’air. La représentation de l’eau versée symbolise la connaissance et les idées nouvelles que le Verseau incarne. C’est le signe des visionnaires, des penseurs qui sortent des sentiers battus, qui veulent faire avancer le monde. Quant à Pluton il brise les moules. En Verseau, je dirais qu’il vient briser la façon de penser, casser le moule de la pensée cérébrale et permettre au collectif de se rattacher à une pensée plus « surnaturelle ». Et Pluton pourrait y parvenir en nous obligeant à dépasser la perception que nous avons du temps : de chronologique, linéaire et figé, Pluton pourrait nous donner une perception du temps très différente, un temps plus en mouvement, vivant. Saturne, planète du temps et de la mémoire et planète maîtresse du Verseau change aussi de signe : le 8 mars 2023, Saturne quitte le Verseau pour entamer son voyage en Poissons, et ce, jusqu'en 2026. C’est là aussi un changement majeur de 2023 signifié par les astrologues. Saturne en Poissons c'est la sagesse dans la spiritualité, l'ouverture consciente vers les mondes inexplorés... Ces grands mouvements planétaires pourraient-ils nous porter vers le spirituel et plus précisément vers un retournement de la pensée ? Une "métanoïa" collective ? Une invitation à suivre le lapin blanc ? Tous mes voeux vont dans ce sens.
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plumedepoete · 5 years
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  ou L'HOMME  AUX YEUX DE LAPIN       Je n'ai jamais su son nom de famille, les Manouches le surnommaient  «HAZO YAK » l'homme aux yeux de lapin.     Alors que j'exploitais un com­merce de récupération de métaux, son beau-frère « Bougodon », un beau jour a débarqué, et me l'a fourré dans les pattes.     «Je te présente mon beau frère, il a quelque chose à te demander».     Le garçon devait  être âgé de 18 à 20 ans, mesurant 1,70 mètre, maigre, portant un pantalon de costume sombre rayé,   une che­mise qui, autre fois, a été blanche, un gilet de costume et... pas de chaussures.     Ses cheveux, noirs de geai, tombaient sur ses épaules. Sa  figure basanée en lame de couteau était disgracieuse, et pour arranger le tableau, un nez aquilin et des dents plantées dans le désordre n'étaient pas ce que j'appellerais, des atouts pour plaire.     Lorsqu’il s'exprimait avec difficulté, dans un français de base, il tournait la tête de biais. La nature lui ayant offert un dernier cadeau, il  ne pouvait voir de face la personne à qui il s'adressait.      Il est planté devant moi, la gueule de travers et il m'observe.     «Il va se marier et a besoin de lovés, tu veux  pas lui donner du travail».     Que sait-il faire? : «Chépas mon Philippe, t'as vu, nous on est des trimards !, mais si tu veux, après, il te prêtera sa femme!».     Mon interlocuteur est sérieux. Depuis plusieurs années je côtoie cette famille, et fort d'une certaine expérience, nous nous estimons. C'est très rare chez les Manouches.      Ce sont ce que j’ap­pellerai des hommes des bois, des «  Schwartz » des noirs, tant leur peau est cuivrée et sombre .     Leur mode de vie est rudimentaire et près de la nature. Habitués à la rudesse de la vie,  en proie au ra­cisme, pauvres parmi les pauvres, ils sont victimes de leur aspect et des moqueries d'autres groupes des gens du voyage.     Ils sont, en définitif,  le bas de l'échelle de ce cirque humain qui, il y a des siècles, a jeté sur les routes de l'Europe des peuples de nomades. Plusieurs vivent ou végètent dans des voitures, en compagnie de leur épouse et de leurs enfants, c'est leur seule résidence.     Ils venaient régulièrement vendre des métaux, de la ferraille et de la brocante. Petit à petit nous avons établi des règles entre nous qui n'ont jamais été transgressées.     Mon épouse apportait une aide très appréciable dans l'établissement de dossiers administratifs entre autres.     Lorsqu'ils travaillaient pour moi, je les nourrissais et les hébergeais. Quand nous brûlions le cuivre, la chaleur était telle qu''ils se met­taient torse nu même en plein hiver.     À la fin de la journée avait lieu la cérémonie du «Jourdain».     Un ruisseau, qui servait de réserve de pêche, bordait la propriété. Ils s'en servaient pour se laver, se frottant le corps avec des berlingots d'eau de javel. Le noir de fumée partait dans l'eau et par consé­quence le chlore aussi, nous repêchions les truites qui flottaient au fil de l'eau. Le soir c'était festin.     Un jour Bougodon était venu m'emprunter  une fourgonnette, la sienne étant tombée entre les mains de la maréchaussée.     A ce propos, force est de constater que la Gendarmerie a fait  preuve de beaucoup de tolérance dans les rapports entretenus avec la communauté des Gens du Voyage.     Il est vrai que nous étions dans les années 1980, et en Auvergne.     Le lendemain, en début d’après midi, une patrouille de Gendarmes de la localité voisine s'est présentée chez moi.     Notre ami avait été contrôlé au volant de ma fourgonnette, des traces de sang avaient aspergé le tableau de bord.     Suite à mes explica­tions pour le moins foireuses,  les anges de la route sont repartis, convaincus que je devais  être un sacré menteur, mais il n'y avait pas eu de suite.     Rapidement je me suis rendu à leur campement, et là, j'ai pris conscience du service que je ve­nais de rendre à cette famille. Le père du Bougodon était mort la veille dans ma voiture. Du sang maculait le siège et le tableau de bord du véhicule.     Le soir même, un nouveau siège et un tableau de bord étaient installés par un des membres de cette famille. Dès lors, il y eu un respect et une confiance qui se sont installés entre nous. Lorsqu'un coup louche se préparait, ou qu'une arnaque m'était présentée, j'étais prévenu, et les auteurs étaient écartés de mon chemin parfois rudement     A ce jour je n'ai jamais révélé,  et ne révélerai jamais ce qui s'est  déroulé, concernant la mort de cet homme. Cela restera notre secret.     Son père trimbalait encore sa famille dans deux « verdines » tirées par les chevaux.  Il était de la vieille époque, et lorsque je partageais des moments en leur compagnie, je retournais au moyen âge, inconscient alors de vivre des instants magiques. Les membres de sa famille suivaient  ses déplace­ments en voiture, attendant que les chevaux veuillent bien finir de brouter l'herbe du fossé, ou qu'ils terminent enfin de grimper une des côtes nombreuses sur les routes d'Auvergne.     Dans les descentes trop rapides, un pneu de voiture, attaché à une corde et solidement amarrée au châssis de  la roulotte, servait de frein pour ralentir la course de l'attelage, les enfants s'asseyaient dessus.     Pas de moulin à café électrique, le fameux trépied avec la marmite lui servait de gamelle univer­selle, les fioles contenant je ne sais quelles potions, pendaient accrochées au mur de son habitation, rien que des images d’Épinal et du décorum cinématographique.     Le personnage collait à la description, les us et coutumes étaient strictement appliqués, et aucun de ses enfants n’auraient imaginé ou osé transgresser l'autorité paternelle. L'alcool faisait des ravages dans ce milieu, causant des dégâts irréversibles sur l'avenir de cette famille, marquant les hommes tout comme les femmes.  La consanguinité était un fléau.     Mon récit n'est pas le témoignage d'un voyeur,  il est rempli de tristesse car la déchéance de tout être humain est pour moi une réelle déchirure, surtout quand j'assiste  impuissant au malheur des autres.     Ainsi un soir, après avoir passé une dure semaine durant laquelle j'avais embauché Bou­godon et deux autres manœuvres, je me suis rendu chez eux pour leur porter le «  salaire de la peur ».     En chemin j'avais acheté de quoi boire et manger,  la soirée s'est terminée bien arrosée. Le père après avoir in­gurgité une bouteille de Cognac à lui tout seul a cru bon, pour me remercier, de m’offrir un agréable moment en compagnie de sa fille aînée Sonia.     Elle avait dix huit ans, et scandale, elle était encore céliba­taire et surtout sans enfant.     Mes refus et remerciements commençaient sérieusement à offenser le pater, et  je voyais que la situation allait dégénérer. Il parlait de fusil, de malheur, de manque de savoir-vivre, tout s'est très vite emballé et je me suis retrouvé dans la roulotte en compagnie de mon cadeau, qui comme moi, ne trou­vait aucun intérêt à la chose.     Plusieurs jeunes enfants dormaient pêle-mêle dans le lit et sur le plan­cher.     D'un commun accord, nous avons passé un moment dans cet abri nuptial, secouant la verdine pour lui donner du mouvement, réveillant les mômes qui, étonnés de nous voir,  restaient  les yeux écarquillés.     Le subterfuge ayant fonctionné, à notre sortie, j'ai vu le père écroulé sous une couver­ture, qui ronflait de bien être. L'honneur était sauf pour les deux parties...merci  mademoiselle.     J'en reviens au début de mon récit :     «..Il veut me prêter sa femme, mais je rêve, c'est ta sœur ».. »     « ova mon Philippe elle a 16 ans».     Je coupais court à toutes transactions, et lui donnais rendez-vous pour la fin de la semaine, ce qui est complètement abstrait et sans aucune valeur pour ces fils du vent.     Les jours, les horaires, les rendez vous... que des futilités, le temps n'existe pas, les engage­ments, les contrats ne sont que des paroles de gadgés.  « tu viendras demain, tu me rendras mon ou­til, tu m’amèneras  chez tel gadjo pour faire du commerce ?....bien sûr... si Dieu le veut...et si le vent n'a pas soufflé trop fort»     Les chiens menaient un sacré tapage en cette nuit d'orage, ils se jetaient sur le portail et couraient comme des fous le long du mur clôturant le chemin de terre menant à ma casse automobile.  Les éclairs illuminaient cette nuit, je suis sorti à plusieurs reprises avec la lampe torche.     Éclairée par les zébrures de l'orage, j'ai aperçu tout au fond du chemin, une forme sombre qui lentement s'avançait. Le temps de démarrer le groupe électrogène, le chantier s'est éclairé laissant apercevoir une roulotte hippomobile tirée par une rossinante qui brinquebalait, agitée par les rafales de vent     L'homme aux yeux de lapin arrivait avec femme et bagages pour s'installer sur mon chantier.     Comme il se faisait tard, son cheval a été lâché dans la parcelle de maïs du voisin « pauvre grail, il avait la bockeless» ( pauvre cheval il avait faim).     La roulotte, quant à elle, est restée posée sur le chemin surplombant la propriété. Ses occupants ont été logés pour la nuit dans une des nombreuses caravanes se trouvant en résidence sur le terrain.     Bien m'en a pris car, dans la nuit, une violente bourrasque a basculé la roulotte vide dans le fos­sé.     Au petit matin, nous voilà en présence des  nouveaux locataires. La roulotte a été remise sur roues,.     Le cheval est rassasié, les traces de son passage dans les cultures en disent long sur la fin de son jeûne.     Rassemblés devant un pot de café fumant, nous faisons connaissance du  futur «employé», d'une jeune adolescente, de sa petite sœur  accompagnée d' un bébé. A vrai dire, je ne sais à qui ap­partient cet enfant, tant il est différent d'aspect. Il est beau, blond.     Ma sainte femme est  mise rapidement à contribution, faisant la toilette du poupon, enseignant à cette hypothétique jeune maman comment s'occuper d'un nouveau né.     Elle et sa jeune sœur tombent des nues.  Ponctuées par des expressions sonores, elles découvrent une vie différente, s'ex­clamant sur le fait de déjeuner le matin, de faire la toilette, de ne pas se prendre de coups par son conjoint, de monter une mayonnaise, de faire une purée, de ne pas mettre de l'alcool dans les bibe­rons pour que le bébé s'endorme plus vite, et tant d’autres moments forts de la vie d'une ménagère !     Il n'y a là aucune exagération de ma part. Dans certaines familles le rôle de la femme se ré­sume à une vie de bête.     Elles ne sont là que pour être des esclaves au service d'un ou de plusieurs hommes, et pour procréer.     L'avenir va, par ailleurs, confirmer l'opinion que j'ai sur les us et coutumes de cette famille.     Quelques jours se sont écoulés depuis le départ « de la tribu prophétique» .   Je me suis rendu à leur campement pour régler une affaire. Grosse effervescence dans cette ruche où, si tu ne prends pas garde, tu es attaqué par les guêpes ; bien sûr très imagée, cette comparaison, mais très proche de la réalité.  Leur unique moyen de faire entrer de l'argent c'est le commerce et le troc, et là, j'ai vu de tout.     La misère t'apprendra tout... trop  (paroles de Gitan)     Ce que je vais vous rapporter est entièrement vrai, et dépasse  les limites du raisonnable.     Un attroupement d' une dizaine d'hommes s'est formé au cul d'une BMW rutilante, de couleur noire.     Celui qui semble en être le conducteur est négligemment appuyé contre l'intérieur de la por­tière ouverte, avant gauche, le moteur tourne au ralenti, prêt à partir.     La malle arrière est grande ouverte, dans le coffre je distingue trois petites valises. Dans leur écrin de velours noir,  apparaît une collection de montres de grande valeur me semble t il.     Le deuxième homme, sapé comme un milord, porte beau. Grand brun, de carrure imposante, ses deux mains sont ornées de nombreuses bagues en or, représentant une tour Eiffel, un fer à cheval, une tête de lion et d'autres motifs tous aussi proéminent, ayant deux buts : celui d'impressionner et de faire très mal en cas de bagarre.     Les discutions vont bon train et me donnent le loisirs d'approcher sans que personne ne me re­marque. Bougodon me capte du coin de l'œil, il me fait signe de me taire et pour me «fondre» dans ce groupe m'adresse quelques mots dans sa langue maternelle... et paternelle.     «jalla phral itsa, came te pilles birra ? ( ça va frère il fait chaud, tu veux boire une bière?)     «ova, iman douye birra drein wagi ape ky (bien sûr, j'ai deux bières dans la voiture tu viens?)     La conversation n'a pas échappé au «vendeur à la sauvette» qui, me montrant du doigt, de­mande «kouni kava» (qui est-ce) Avant que quelqu'un ne réponde, je m'adresse à lui «kichi bicraves le» (combien tu les vends ).  Ouf ! Nous parlons la même langue. Des informations se font entendre dans le groupe: « ilo Philippe, le chiffonnier, il rachète tout, c'est un homme, un voyageur... ».     Mais à ce moment précis, l'homme aux yeux de lapin, caché par le groupe, apparaît.      Il porte au poignet droit, trois superbes montres d'homme, rendant jaloux le poignet gauche qui, pourtant, en porte autant.     Six montres pour un garçon qui ne sait pas lire et ni écrire, voilà de quoi occuper ses longues journées.     Après quelques mots rapides, le coffre est refermé.  J’aperçois sur la banquette arrière une jeune fille qui gesticule et que le vendeur calme d'une magistrale paire de gifles.     Dans un nuage de poussière, la voiture et son contenu disparaît, laissant là le groupe  qui ne dit mot.     Venant vers moi, me serrant dans ses bras pour me dire bonjour il me dit :  « mon beau-frère vient d'échanger sa femme contre six montres! il est fou, quant l'homme (l'acheteur) verra que ma sœur est enceinte il voudra reprendre ses montres ! Quelle histoire ça va faire»     La fin de cette aventure tragi-comique est rocambolesque. Le bébé du couple a été recueilli  par une des femmes de la famille qui  ne pouvait avoir d'enfant et qui deviendra sa mère de façon tout à fait illégitime. Certains actes de naissance ont été arrangés pour le plus grand bien de tous, je le reconnais, de façon illégale... mais parfois, seul le résultat compte.     La jeune femme, alors âgée de seize ans, a été livrée à la prostitution dans la périphérie de Lyon.  Trois mois plus tard alors qu'elle venait d'être vendue à un réseau de prostitution, elle s'est échappée parcourant le chemin du retour en  trois semaines. Son acheteur a été confondu entre temps, pour le casse de la bijouterie dans laquelle il avait dérobé les montres.  Happy-end me direz-vous.     Ce benêt d' œil de lapin s'est fait voler les montres, sa femme a été récupéré par un jeune ma­nouche, avec qui elle ne tarda pas d'avoir plusieurs enfants.  Quant au héros de cette épopée, je ne sais ce qu'il est devenu, enfin je le prétends.     Les acteurs de ce théâtre ambulant de la comédie de la vie ont été nombreux. Chacun a joué un acte, une scène, puis après avoir fait trois petits tours sont repartis dans ce tourbillon de la vie...   ©Philippe X - 02/03/2020  
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iamjustsonow · 5 years
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#30jourspourécrire Jour 20
“Ailleurs” est un mot plus beau que “demain” (Paul Morand) 
"La vie est rude, petit oiseau." L'enfant glissa sa petite main dans la pogne de son Père-grand. Elle ne le connaissait que très peu, tout compte fait. C'était Mère-grand d'habitude qui prenait le relais de Maman pendant les mois d'été. Mère-grand et la campagne picarde avec ses champs et ses ruisseaux, les petits voisins et les poules, les lapins, les mûres, le pain frais du matin, les tournées dans le camion avec le goût du saucisson sur le bout de la langue et l'odeur âcre du sang dans les narines, les caisses à savons et les cache-cache dans le cimetière. L'été-liberté, l'été-aventure, l'été-tendresse et rires avec Mère-grand, ses confitures, ses expressions et son accent, ses yeux qui pétillent, le grenier frais où elle lui faisait son nid, son coeur et ses bras accueillants. Mais Mère-grand est partie avec la neige et la nouvelle année, et Père-grand a baissé les bras et les yeux. Il ne bat plus la campagne ni les bois du Sorrus avec son vieil argentique et son panier à champignons, il ne joue plus à la belote au "p'tit Quinquin", il ne déroule plus sa canne à pêche avec son geste souple et large, dans la Canche ou l'Authie. Lui qui ne parlait pas beaucoup, il s'est définitivement tu. "Tu comprends ma Sirène? Père-grand a besoin qu'on le réveille. Son coeur s'est endormi avec Mère-grand. Tu as tout l'été pour le ramener à lui, à nous." a dit Maman. Et la voilà, pieds nus sur le gravier du cimetière, en sauvageonne ébouriffée, tête penchée à chercher son regard fuyant et à se demander, du haut de ses 10 ans comment elle va bien pouvoir faire pour ramener son Père-grand d'entre les morts vivants. Alors, elle va faire ce qu'elle sait faire le mieux. Raconter des histoires, babiller, passer au beau les souvenirs avec ses mots comme la farine ou le lait fermier au tamis. Garder le léger, la crème, le savoureux, le bonheur sous la langue. Elle va traîner ce grand-père, en le tenant par la main, là où est encore sa grand-mère. Dans l'eau fraîche des ruisseaux, dans les ronces et la cueillette des mûres, devant la Manche et les trous d'eau à ramasser les crevettes, au comptoir de la Marcelle, siroter un diabolo grenadine, au lac de Cucq, à Stella plage, son mini golf et le goût du picon bière. Elle va dénicher sa vieille caisse à savon et lui faire bricoler pour se lancer à toute vitesse en haut de la côte de Saint-Aubin. Défricher le jardin et redécouvrir les fleurs qu'elle aimait tant. Aller au marché et rapporter précieusement les poussins qui grandiront et donneront des oeufs l'an prochain. Elle fera résonner les rires, accrochera des sourires, balaiera les soupirs et la poussière de la maison. À la fin de l'été, Père-grand aura repris des couleurs et du poids, redressé ses épaules et ne demandera plus "Et demain? De quoi sera fait demain, petit oiseau?" Il connaîtra tous les ailleurs de Mère-grand et il partagera même ceux qu'elle ne connaissait pas, ceux qui n'appartenaient qu'à eux. Là où il l'avait vue la première fois, au coin de la vieille briqueterie où il travaillait, la cour de l'école d'à côté où ils s'étaient embrassé au bal du 14 juillet, la première maison où sa tante et sa Maman étaient nées, le marché d'Etaples où ils se rejoignaient en cachette...Au moment du départ, il lui glissera à l'oreille entre deux baisers qui piquent sur ses joues hâlées "l'an prochain, petit oiseau, on en inventera d'autres des ailleurs, des riens qu'à nous et on en fera des hiers que tu raconteras un jour à tes enfants. Merci de m'avoir ramené ta grand-mère. Ailleurs est un mot plus beau que demain."
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misty-mountainscold · 3 years
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MES FORUMS
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Welcome Home ϟ forum hp, avril 1998, header par lionheart ϟ sur Welcome Home, Voldemort n'est jamais revenu et nous ne reprenons que les trois premiers tomes de Jk Rowling. Pettigrow a été livré aux autorités, Sirius réhabilité, Lupin est toujours professeur de DCFM et Victor Krum est le grand gagnant du Tournoi des Trois Sorciers. Les élèves suivent une scolarité normale et ne sont pas inquiétés par le retour réel du Lord Noir. Durant l'année 1996-97, le directeur a décidé de mettre en avant l'entraide et le lien pouvant exister entre les élèves de différentes maisons. Suite à de nombreuses péripéties, le directeur décide de mettre en place le tournoi inter-maisons déroulé avec succès au mois de janvier. En mai, l'annonce d'une huitième année vient chambouler les plans de nombreux élèves. La rentrée est désormais là, de nouveaux enjeux, de nouvelles promotions et surtout encore la chance de pouvoir évoluer au sein de la magie du château. Mais beaucoup se demandent ce que nous prépare le directeur pour cette nouvelle année.
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Repello Muggletum ϟ forum hp, septembre 2134, header par chewi ϟ L'été s'est terminé. Les camps laisseront de bons ou de mauvais souvenirs à nos participants, mais aussi à nos organisateurs. Il est temps pour les étudiants de reprendre le chemin de l'école pour cette nouvelle année scolaire qui s'annonce. Et quelle année... Qui aurait pu prévoir qu'une Potion assez puissante allait être inventée par Noam Lancaster afin de priver tous les sangs impurs de leurs pouvoirs ? Enfin ça, c'est ce que pensaient les Pozhiratelis en déversant la potion, pourtant testée, dans les réserves d'eau. Malheureusement... les plans ne se passent pas toujours comme prévus... Mélangée au calcaire et toutes ces molécules que l'eau peut contenir, la Potion n'a pas eu l'effet souhaité. Non seulement elle ne prive pas les impurs de leur magie, mais en plus elle touche les sang pur ! Certes, moins que les autres, mais quand même... Prenez garde à l'eau que vous buvez. Celle des écoles est aussi contaminée alors... faites très attention aux effets indésirables. Il paraît que certains ont eu des oreilles de lapin. D'autres sont devenus invisibles. Certains se sont mis à parler à l'envers... Si l'échec de Noam ne plaît pas aux Pozhiratelis... au moins il en fait rire certains.
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Béton Armé ϟ forum réel, avril 2021, header par wiise ϟ Les jumelles de l’Eastchester, sœurs ennemies aux fondations pourries, sont dressées là, imposantes et vulgaires comme un doigt d’honneur fait au créateur, là-haut dans les nuages...Au cœur de la rue, elles sont le point de chute de leurs locataires. Parfois ils y sont nés sans jamais s’en éloigner, encore moins s’élever. Etudiants fauchés, familles disloquées et gamins oubliés, il n’y a rien d’autre que l’ennui et le déni. Demain, ça ira mieux. Demain, tous les espoirs seront permis.
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mytherbalegwladys · 7 years
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Les esprits-gardiens sont des êtres mystiques crées par les dieux des albinos. Après l'attaque des anacondrais, ils ont été dispersés à travers le monde. Mais des années plus tard, Cora a parvenu à les retrouver et à les rendre au albinos-survivants. -L'esprit-gardien de Cora est Saoirse: Quand Cora était bébé, Saoirse est née dans son cœur. Des années plus tard, elle a éclot du cœur de Cora et devient sa protectrice. Cet esprit fée est capable de ressusciter sa propriétaire après chaque mort, et elle peut augmenter la puissance des armes de Cora. -L'esprit-gardien de Yumee est Mizuchi: Cet esprit dragon aquatique est capable de transformer l'eau en pont ou en chemin, et elle peut augmenter la puissance des armes de Yumee. -L'esprit-gardien de Tristan est Genbu: Cet esprit tortue a le pouvoir de faire tomber la pluie, et de créer un bouclier d'eau. -L'esprit-gardien de Lapis est Isonade: Cet esprit requin peut guider sa propriétaire et ses amis pendant la nage. -L'esprit-gardien de Yuki-onna est Usura-Hicho: Cet esprit papillon peut se multiplier pour envoyer des messages, et d'aider sa propriétaire à se défendre. -L'esprit-gardien du grand sage, Kenichi est Fukuro: Cet esprit hibou peut guérir les amis de son propriétaire pendant le combat.
-L'esprit-gardien de Nora est Gyokuto: Cet esprit lapin permet à Nora de courir très vite, et de se cacher. -L'esprit-gardien de Mi-Lee est Nekomata: Cet esprit chat à deux queues donne à Mi-Lee, l'agilité et la pureté. -L'esprit-gardien de Fang est Kara-jishi: Cet esprit lion donne à Fang qui est doué au bo, l'intelligence et la bravoure. -Les esprits-gardiens de Ukita et Misa est Paired Raiken: Ces deux esprits chiens permet de guérir et soigner les alliés. Ukita et Misa étaient inséparable, et ils ont eu un fils avec un esprit-gardien qui va naître en lui. -L'esprit-gardien de Cœur-Sauvage est Taemasu: Cet esprit ours donne à Cœur-Sauvage, la force et la puissance.
-L'esprit-gardien de Mei est Tengen Kujaku: Cet esprit paon peut créer des boucliers pour protéger Mei et ses alliés. -L'esprit-gardien de Nova est Aya-komori: Cet esprit chauve-souris permet à Nova de trancher ses ennemis en un seul coup avec son épée. Et il lui permet aussi suivre le chemin perdu. -L'esprit-gardien de Lloyd Jr. est Daiba-washi: Cet esprit faucon permet à Junior d'augmenter son pouvoir et son arme. -L'esprit-gardien de Kentaro est Narikama: Cet esprit raton-laveur permet à Kentaro de traverser les murs. -L'esprit-gardien de Faith est Shin-Roku: Cet esprit cerf peut soigner et guérir Faith et ses alliés.
-L'esprit-gardien de Kimi Young/Lee est Janomecho: Cet esprit papillon humanoïde forme un bouclier de tornade, pour protéger Kimi et ses alliés contre les attaques. -L'esprit-gardien de Sakura Jr. est Doragon: Cet esprit dragon bleu protège Sakura Jr. et sa famille du moindre menace. -L'esprit-gardien de Naomi est Izuna: Cet esprit renard aide Naomi à se déplacer dans les airs. -L'esprit-gardien de Rei est Fuse-ushi: Cet esprit taureau permet à Rei de soulever des objets lourds et détruire des obstacles solides. -L'esprit-gardien de Pette est Enko: Cet esprit tigre permet à Pette de se défendre contre les ennemis.
-L'esprit-gardien de Magnolia est Kitsune: Cet esprit renard à neuf queues guide et protège Magnolia. -L'esprit-gardien de Zack est Kato: Cet esprit loup permet à Zack de se transformer en loup-garou. -L'esprit-gardien d'Akira est Hi-Nezumi: Cet esprit souris permet à Akira de voir dans le noir. -L'esprit-gardien d'Etex est Enku: Cet esprit licorne lui permet de courir vite. -L'esprit-gardien de Ran Metzler est Suzaku: Cet esprit phénix permet à Ran de ressusciter ses alliés.
Quant au méchants albinos, ils ont eux-mêmes récupérés leurs esprits-gardiens. Et ils sont prêts à affronter les gentils albinos.
-L'esprit-gardien de Pythor est Hebi: Cet esprit serpent permet à Pythor de tuer ses adversaires en un seul coup. -L'esprit-gardien de Juna est Itokuri: Cet esprit araignée permet à Juna d'immobiliser ses adversaires avec des toiles. -L'esprit-gardien d'Aigle-Malade est Yatagarasu: Cet esprit corbeau lui permet d'hypnotiser ses adversaires avant de les tuer. -L'esprit-gardien de Yōkai est Bisha: Cet esprit scolopendre permet à Yōkai d'étouffer ses adversaires en de les réduire en cendre.
Pythor (c) LEGO Yumee, Tristan, Lapis, Nora and Sakura Jr. (c) SkyRayon
Faith (c) CristalMxUh Nova (c) pureflowersand2684 
Etex and Pette (c) SZ0P Kimi Young/Lee (c) LillaDessert
Magnolia (c) Kuriminaii 
Ran (c) truereflections101
Juna (c) Queen-vaeGa
Albinos, guardian spirits and art by me
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christophe76460 · 6 years
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Que faites t'on à Pâques?(Église évangélique)  Chaque année, il est de coutume de chasser les œufs à Pâques. Certains associent les festivités également aux cloches ou encore aux lapins. Mais en fait, que célèbre-t-on vraiment à Pâques ? QUEL EST LE SENS DE PÂQUES ? Pessah, la Pâque juive Originellement, Pâque est une fête juive commémorant la fin de l'esclavage du peuple d'Israël en Égypte, il y a près de 1 500 avant Jésus-Christ. Appelée Pessah, on trouve ses origines dans les rites du pain sans levain et du sang d'un agneau, répandu pour éloigner la maladie et la mort. On en retrouve l'explication biblique dans le livre de l'Exode au chapitre 12 : Exode 12 : 1-11 1 L'Eternel dit à Moïse et à Aaron dans le pays d'Egypte : 2 Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois; il sera pour vous le premier des mois de l'année. Lire la suite Dans la suite du récit, l'Éternel Dieu explique que les maisons qui n'auront pas couvert de sang les linteaux de leur porte verront s'abattre sur eux ce qui est connu comme la 10e et dernière plaie d'Égypte, apportant la mort sur chaque premier né d'une maison. Exode 12 : 12-14 12 Cette nuit-là, je passerai dans le pays d'Egypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d'Egypte, depuis les hommes jusqu'aux animaux, et j'exercerai des jugements contre tous les dieux de l'Egypte. Je suis l'Eternel. 13 Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n'y aura point de plaie qui vous détruise, quand je frapperai le pays d'Egypte. Lire la suite Et c'est après cette ultime plaie que le Pharaon laissa finalement partir le peuple d'Israël, après 400 ans d'esclavage. Ainsi, la Pâque juive symbolise à la fois la liberté dans la délivrance et la protection divine. C'est également le début de la saison de la moisson de l'orge. Pâques chez les chrétiens Alors qu'il s'apprête à être crucifié, quelque 1 500 ans après la première Pâque juive, Jésus, en présence de ses disciples, instaure une « nouvelle Pâque » qu'il introduit lors d'un évènement connu comme la Cène. On comprend alors que la Pâque juive n'était qu'une figure qui annonçait ce qui arriverait au Messie. Jésus en effet prenant le pain sans levain explique que ce dernier représente son corps et que le vin représente son sang qui sera versé peu de temps après pour la délivrance des pécheurs. Marc 14 : 12-24 12 Le premier jour des pains sans levain, où l'on immolait la Pâque, les disciples de Jésus lui dirent : Où veux-tu que nous allions te préparer la Pâque ? 13 Et il envoya deux de ses disciples, et leur dit : Allez à la ville; vous rencontrerez un homme portant une cruche d'eau, suivez-le. Lire la suite Le plan de Dieu était parfait. Alors que dans l'Ancien Testament il fallait des sacrifices d'animaux purs et sans tâches pour le pardon des péchés et l'accès au Salut, Jésus est venu, sans péchés, et s'est donné lui-même en sacrifice, tel un agneau ; son sang fut versé et son sacrifice remplaça les sacrifices d'expiation de l'ancienne alliance que Dieu avait faite avec Israël. L'apôtre Paul explique : Ephésiens 5 : 2 2 et marchez dans la charité, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. Jean-Baptiste dira à son sujet : Jean 1 : 29 29 Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. Désormais il n'était plus nécessaire de sacrifier un animal mais simplement de croire en Jésus et d'accepter son sacrifice à titre personnel. Jean 3 : 16-18 16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle. 17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Lire la suite Et comme pour la fête juive, ce fut le début d'une moisson, non pas naturelle cette fois-ci mais spirituelle qui consiste encore de nos jours à « récolter » des âmes pour le Seigneur. Aujourd'hui, Pâques est surtout la commémoration de la résurrection de Jésus-Christ qui, trois jours après sa mort, est revenu à la vie (Luc 24). Les histoires d'œuf et de lapin sont issues quant à elles de coutumes païennes célébrant le retour du printemps, et de façon imagée, la fécondité qui s'y rattache. via: https://www.enseignemoi.com/
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withstarsineyes · 8 years
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Le continent australien est là !
Un peu d’Histoire:
L'Australie n'est pas connue à travers le monde pour son histoire. Et pourtant, l'histoire de l'Australie vaut quand même le détour !
Le continent australien (eh oui, il s'agit bien d'un continent) n'a été peuplé que très tardivement par rapport au reste de la planète. Ce fut certainement l'une des dernières zones à être peuplées par l'homme (à quelques exceptions près : la Nouvelle-Zélande). En effet, les hommes ont débarqué en Australie il y a seulement 40 000 ans (d'autres sources disent 60 000 ans, mais comme vous pouvez vous en douter, ce n'est pas facile à dater ...). Pas aidés par le climat australien, les aborigènes n'ont colonisé l'Australie que très lentement. Et le manque de ressources leur a interdit de se développer rapidement. Le manque d'eau les a notamment poussés à rester nomades, se déplaçant pour trouver leur nourriture. Tout était calme, et les choses bougeaient peu. Jusqu'à ce qu'un beau jour....
26 janvier 1788 : première colonie
Avant la première colonie, les Européens ont quelque peu exploré l'Australie. Ses côtes ont été répertoriées par des Français, des Hollandais et des Anglais dès la fin du XVIIe siècle. Mais la situation est plutôt agitée en Europe, et les autres colonies demandent déjà beaucoup d'attention, alors une terre désertique à l'autre bout du monde, non merci ! Ce sont les hollandais, qui ont un peu moins de colonies, qui ont le plus de vues sur l'Australie. A tel point qu'on l'appelle parfois à cette époque : la Nouvelle-Hollande.
Mais à la fin du XVIIIe, changement de situation : l'Angleterre perd ses colonies aux Etats-Unis. L'Angleterre est un peu surpeuplée, et en plus, le capitaine James Cook, qui revient d'une expédition, trouve cette île sympa. On décide alors de fonder une colonie, ce qui sera fait le 26 janvier 1788 à Sydney.
A l'époque, c'est une colonie pénitentiaire. ça veut dire qu'on envoie la-bas les prisonniers et les gens que l'on juge peu recommandables : escrocs, prostituées, personnes politiques un peu trop remuantes …
Les années 1800
Au XIXe siècle, l'Australie se développe. Enfin, les colonies. On se lance dans la conquête de l'Ouest Australien. Des grandes expéditions partiront, et certaines ne reviendront jamais. On peine à passer les Blue Mountains à côté de Sydney. Anecdote amusante, certains prisonniers croient même que s'ils arrivent à passer ces montagnes, ils arriveront ... en Chine !
Et les aborigènes? Vu qu'ils ne sont pas très développés technologiquement, ils n'offrent pas une grande résistance. Alors on les tue un peu quand ils râlent, mais la plupart du temps, on se contente de les déplacer à merci, leur voler leur terre sans leur accorder la moindre importance... ça vous rappelle pas quelque chose?? Pff on est vraiment nuls...
De 1900 à 1945
L'Australie commence à grandir. Et comme ils sont grands, ils veulent leur indépendance. Ils l'obtiennent le 1er janvier 1901, sous forme d'état fédéral. Le parlement siège alors à Melbourne en attendant que Canberra soit construite.
Puis ce sont les guerres. L'Australie participe avec la Nouvelle-Zélande aux deux guerres mondiales ; ils forment l'ANZAC (Australian and New Zealand Army Corps), et envoient de très nombreuses troupes sur les champs de batailles européens. Ils célèbrent tous les ans l'ANZAC day (25 avril) en commémoration de la bataille de Gallipoli en Turquie, qui fit plus de 150 000 morts et 250 000 blessés dans les troupes alliées.
Pendant la seconde guerre mondiale, ils sont brièvement attaqués par le Japon. L'Angleterre étant un peu débordée en Europe, ils se rapprochent énormément des Américains dans la bataille du Pacifique. Après la guerre, ils resteront très proches des Etats-Unis.
De 1945 à nos jours
Les Australiens entrent dans la modernité, grandement aidés et influencés par les Etats-Unis. Ils leur prendront d'ailleurs leur monnaie.
Le pays s'ouvre à l'immigration pour essayer de le peupler un peu plus, ce qui fait que de très nombreux australiens ne le sont que depuis une ou deux générations.
Ils revoient aussi leur comportement envers les aborigènes, et se disent qu'ils sont peut-être allés un peu loin. Encore aujourd'hui, ce sujet reste une question très animée en Australie, notamment en politique. Ils parlent même de devenir une république, pour achever le processus de décolonisation !
Aujourd'hui, l'Australie est un pays aussi développé qu'un pays occidental ; elle souhaite maintenant acquérir une réelle place sur la scène internationale. Et ça, seul l'avenir nous le dira ...
Questions environnement
En Australie, question protection de l'environnement, c'est pas la joie. Pas trop à cause du comportement des Australiens aujourd'hui, mais surtout à cause de ce qui a été fait par le passé.
Tout a commencé avec les aborigènes, les premiers hommes à arriver sur le continent il y a environ 40 000 ans. A cette époque, l'homme maîtrise le feu ... mais pas tant que ça. Il trouve ça bien pratique pour se faire des terres de cultures, mais il brûle des étendues immenses de forêt, et en plus, il chasse. En Australie, les animaux vivaient paisiblement et pour la plupart, sans trop de prédateurs. Ils sont donc faciles à chasser, et faciles à exterminer.
Les espèces invasives :
Mais les choses se sont grandement empirées avec l'arrivée des Européens ; c'est là qu'on commence les erreurs en chaîne.
Parce qu'ils trouvent ça pratique, les Européens importent des espèces d'animaux qu'ils trouvent chez eux. On commence par les porcs, les buffles, les chèvres, les chevaux et les chameaux. Avec l'arrivée du chemin de fer, les chameaux et la plupart des chevaux deviennent inutiles et donc sauvages. Les buffles, les chèvres et les cochons sont laissés en liberté, parfois sans que l'on s'occupe trop d'eux. Et en l'absence de prédateurs, ils prolifèrent.Aujourd'hui, il y a plus de 500 000 dromadaires en Australie, et les buffles et les cochons sauvages font des ravages dans les cultures. Du coup, l'état australien dépense des fortunes dans des campagnes d'abattage par hélicoptère des ces animaux, qui contribuent dangereusement à la désertification de certaines zones. Les dromadaires sont même achetés par l’Arabie Saoudite!
La pire idée, c'était peut-être les lapins. Un jour, un fermier a ramené 24 lapins. Une dizaine d'années plus tard, ils étaient plusieurs millions. On a donc importé des renards pour les arrêter. Succès garanti ... Mais du coup, ce sont les renards qui se sont retrouvés des millions. Et ils ont commencé à bouffer les autres espèces. Aujourd'hui, on largue des boulettes de viande empoisonnées par millions pour tuer les renards. Hélas, ça ne tue pas que les renards. Pour les lapins, ils ont commencé par introduire la myxomatose, ce qui a bien marché dans un premier temps. Puis les lapins se sont adaptés, et il a alors fallu trouver d'autres virus. Ça ne marche pas trop mal aujourd'hui, mais on connaît le danger de jouer avec les virus...Et il y a aussi plein d'autres espèces invasives : des oiseaux qui chassent les autres de leur territoire (comme l'étourneau ou le martin triste), les crickets, les crapauds buffles, des algues marines, des lianes, des champignons, tous importés par les colons. 
L’invasion du crapaud buffle est dramatique, c’est une espèce tellement venimeuse qu'il tue même les serpents et les crocodiles qui le mangent et il est aussi dévastateur pour les insectes, qui sont essentiels à la survie des oiseaux ...
La salinisation :Le reste :
Les Européens ont importés leurs cultures en Australie, notamment la canne à sucre, et pas mal de céréales dans le sud. Mais tout ça a fait travailler des terres qui auraient mieux fait de rester au repos... En effet, le sous-sol était salé, et quand la terre a commencé à travailler, avec l'irrigation et tout le tralala, le sel est remonté. Ce qui fait qu'aujourd'hui, certains cours d'eau australiens deviennent salés. Et un cours d'eau qui est salé tue les espèces de plantes qui sont normalement habituées à l'eau douce, sans parler des animaux. Ils sont donc aujourd'hui obligés de désaliniser les sols et les cours d'eau pour ne pas se retrouver avec des déserts autour des cours d'eau : un comble, finalement.Environ 90 % de ce qui vit en Australie ne vit qu'en Australie. Aujourd'hui, les homme s'étendent et polluent, et de nombreuses espèces disparaissent. Beaucoup ont déjà disparues, et un grand nombre sont déjà condamnées. Même la grande barrière de corail diminue d'année en année à cause du réchauffement et de la pollution des eaux ...Pour résumer, l'Australie a une faune et une flore magnifique, unique, et étonnamment riche. Le petit point positif, c'est qu'on est conscient qu'elles sont menacées, et qu'on en prend soin. Ce n'est pas encore suffisant, mais les efforts vont dans le bon sens.
Extrait du site: Tout sur l’Australie
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Bonjour
Salut je m’appelle Fanie j’ai 28 ans je fait de l’épilepsie, j’ai des problèmes
d’apprentisage et une déficience intellectuel. Se que j’aime son: le dessin, les séries Grimm (La meilleur séries du monde!), Les Dinosaures,les dragons, les loups, les lions, tigre... 
Mon animal préféré est: Le Requin je les adore j’ai toujours voulu nager avec eux, Se que j’aime des requins son leur mâchoire pleine de dents. Savez vous que le requin peux arracher en une seul morsure 10kg de chaire. Une grand requin blanc peux mesurer 6 mètres, Il peux flotter et nager grasse à une huile qui se trouve dans son foi, qui lui permait de flotter comme un ballon. l’encêtre du requin blanc est le mégalodon, se requin mesurais 20 à 27 mètres, Le mégalodon mangeai des balaine un humain adulte pouvais rentrer debout dans sa gueule qui mesurait 13 mètres. il vivait à l’époque des dinosaures cette espèce de requin son éteinte aujourd’hui.
Ma série TV: Est Grimm j’adore cette séries je suis une très grande FAN, dans cette série sa parle de wesen. Les wesen son des personne qui on une créature interieure et qui peuve faire resurgire. Il a plusieur espèces de wesen comme: les  Blutbad:  Ce sont des loup-garous. Ils peuvent être tués par une plante, la Wolfsbane. Les Wider Blutbad sont des Blutbaden qui vivent sans commettre de meurtre, comme notre cher Monroe.  Eisbiber: Ce sont des castors, généralement inoffensifs et plutôt peureux, tel que l'allié de Nick, Bud.  Fuchsbau: Ce sont des renards. La plupart d'entre eux ne sont pas mortels, mais ils peuvent infliger des blessures assez graves à leurs ennemis. Mieux vaut ne pas trop ennuyer la jolie Rosalee.  Spinotode: Ce sont des araignées. Cette espèce aussi nommée 'l'araignée de la mort', est connue comme la veuve noire de la communauté des araignées. Elles sont forcées de tuer trois jeunes hommes dans un délai de trois jours tous les cinq ans pour aspirer leur énergie vitale, sinon elles subissent un vieillissement prématuré. Elles sont particulièrement attirées par les objets brillants.  Dämonfeuer: Ce sont des dragons. Ils projettent leur graisse qui leur sert de combustible. Ils amassent des biens volés aux villageois. Les enfants des dämonfeuer sont dévoués à leurs parents et sont plus féroces.  Willahara: Ce sont des lapins. Leur pied est réputé porté bonheur. Placé sous le lit des couples, ils est censé rendre la femme fertile. Naïade: Ce sont des créatures aquatiques semblables à des sirènes, qui nagent bien plus vite que les humains et peuvent respirer sous l'eau. Si les naïades sont séparés d'une étendue d'eau trop longtemps, ils se dessèchent et meurent. Les mâles sont stériles et les femelles ne peuvent s'accoupler qu'avec des humains dans l'eau.  Cracher-Mortel:Ce sont des poissons porc-épic. Ils peuvent cracher une sorte de venin qui paralyse les personnes et les fait revenir sous forme de mort-vivant.  Aswang: Créatures folkloriques asiatiques qui aspirent le liquide amniotique des femmes enceintes pour allonger leur espérance de vie.  Hexenbiest: Ce sont des sorcières. Leur signe distinctif est une marque rouge sous la langue. Le sang des Grimm leur fait perdre leur pouvoir. Adalind est une Hexenbiest et Jeliette/Ève qui va particulièrement ennuyé notre Nick préféré. Le terme pour désigner les 'Hexenbiest' masculins est 'Zauberbiest', tel le capitaine Sean Renard. Lorsqu’un wesen veux faire resurgire sa créature on apelle ça “woge”. Mon wesen préféré son les Hexenbiest! 
Pokémon: Je les adore je collectionne les cartes depuies que j’ai 13 ans j’ai énormément de cartes j’en n’ai tellement que je peux même pas les compter! J’ai beaucoup d’ultra rare comme: Mega Charizard X EX,  Mega Charizard Y EX fullart, Raichu GX, Mewtwo EX....  Concernent les jeux vidéos je ne peux pas jouer à cose de mon épilepsie, Quand j’était plus jeune je regardait les séries pokémon à la télé et les films. 
Mes Dessin: J’adore dessiner je dessine des dragons des loup... Je suis spécialiser dans le dessins animal. J’ai créé un personnage qui me représante ses une louve elle appelle: Zéphira. Elle est bleu et noir avec un éclaire sur les deux épaule.
École: Je n’y vais plus j’ai fini mes années.
Études et Travailles: Je ne travail pas.
Mes films: Je suis une passionner de films d’horreurs j’au vu les film: Saw,Vendredi 13, les Griffe de la nuit, Alian, Annabelle, Insidieux... Mon film préféré est Le Roi Lion je l’écoute en toute les langues! J’adore les chansons ma chanson préféré est: “I just can’t wait to be king” j’ai le disc auduo en plusieurs langues je les en: English, french, spanish eu., latino spanish, chinese, italian, czech,dutch, danish, norwegian, hebrew, portugese brazilian, portugese eu., german.  
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singvlaritz · 7 years
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Still into you (Bleach / IchiRuki)
Hier. Leurs regards se sont croisés pour la dernière fois. Ses beaux et grands yeux indigo plantés dans les siens, miel chaud. Il avait un petit sourire sur son visage, masquant ainsi sa tristesse. Ichigo aurait voulu la serrer dans ses bras une première fois. Alors il attendu ses bras, les cheveux dans le vent il espérait encore pouvoir l'attraper. Avant qu'elle ne disparaisse. Vais-je pouvoir suivre l'allure de ce monde où tu n'es pas ?
Les rayons du soleil entrèrent par la fenêtre de la chambre de l'adolescent, le réveillant doucement. Il se tourna lentement vers son bureau, s'asseyant sur son lit après s'être frotté les yeux. 8H17. Bizarre. D'habitude, son père venait à 7H tapante, en semaine comme le weekend (ce n'est pas une blague) pour le réveiller, un rituel de famille. Enfin, il n'allait pas s'en plaindre. Soulagé d'avoir pu dormir 1h et 17 minutes de plus, Ichigo se laissa tomber en arrière afin de rester sous la couette un peu plus longtemps. BAM. Il n'y resta que deux secondes de plus. « Ite... » Murmura-t-il se massant le vertex après s'être tapé la tête contre les barreaux de son lit. Il se leva tout en se massant la tête, passa à côté de son placard, dorénavant vide et fit une halte aux toilettes. Bizarre. Il n'y a pas un bruit. Rien. Ichigo retourna dans sa chambre, ouvrit son agenda à la page d'aujourd'hui et fronça les sourcils. Aujourd'hui, nous sommes le quinze novembre. C'est vrai... Entre les hollows, les entraînements, les cours (la plupart du temps séchés) et Aizen, il avait complètement oublié qu'aujourd'hui sa famille avait prévu de sortir faire un tour au festival européen se trouvant dans la ville voisine. Il se retrouvait donc seul, dans sa maison avec ce jour qui était selon lui, un jour pas comme les autres. C'était un jour un peu spécial. Pas parce que s'était le chiffre quinze ou une autre connerie dans le genre, non. C'était... Sa première journée en tant qu'humain à proprement dit normal, sans pouvoir, sans monstre mais également sans Rukia. Enfin... Ce n'était pas comme si c'était la première fois qu'ils se séparaient. Ils n'étaient pas en couple comme pourraient le penser les autres. Il ne devait plus y penser et commencer à vivre une nouvelle vie. Une vie différente de cette année et de ses quatorze autres années précédente. Il devait tout oublier. Et il commença sa nouvelle vie en sortant de chez lui, marchant sans but dans la rue. Il voulait juste changer d'air et profiter de la vie. Il ne lui restait plus que ça à faire.
Au début, c'était supportable. Il apprenait à vivre sans ses pouvoirs. Deux semaines se sont écoulées depuis leurs adieux et personnes n'avaient parlé de Rukia et des autres jusqu'à maintenant. « Dis... Elle reviendra ? Elle reviendra n'est-ce pas ? » Appuyer contre la rambarde du toit de son lycée, Ichigo sirotait tranquillement sa brique de jus quand cette question tout droit sortie de la bouche de Keigo venu troubler le silence qu'il venait d'instaurer. « ... De qui tu parles ? » Lui demanda-t-il à son tour avant de remettre sa paille dans sa bouche. - Rukia... Elle reviendra ? » Recommença son ami en insistant bien sur le prénom. Sur le coup, le rouquin recracha la dernière gorger de jus qu'il s'apprêtait à avaler et manqua de s'étouffer. Il eut un petit moment d'absence avant de se retourner vers son ami en le dévisageant. « C'est quoi c'te question ? Pourquoi tu m'parles d'elle soudainement ? Enchaîna-t-il. - Comme ça... Je trouve que c'est vide sans elle... Elle te manque, n'est-ce pas ? - Tch. Pas du tout. Ce n'est pas comme si nous étions mariés ou quoi que ce soit. - Tu te sens seul ? - Non, jamais. » Il mentait. Il mentait à son entourage et à soi-même pour se protéger. Se protéger de la vérité qui l'angoissait. Il se sentait seul, par moment. Le matin en sortant de son lit après avoir balancé son père par la fenêtre, passant à côté de son placard qu'il se força à ne pas ouvrir. L'envie et le réflexe poussaient son bras à refaire un geste accomplis des millions de fois. Il se sentait seul quand il entrait dans la salle de bains et qu'il apercevait les shampoings et gels douche de la brune aux doux parfums de fraises. Dieu savait qu'il détestait ça. Il se sentait seul en mangeant, maintenant face à une chaise vide qui ne lui donnait plus de petit coup de pieds dans ses tibias pendant les repas. Il se sentait seul en cours avec pour voisin de classe, un mec qui geek la nuit et qui passait son temps à ronfler en journée. Il se sentait seul le soir, en rentrant chez lui apercevant les petits chaussons bleus de Rukia, qui prenaient poussière à l'entrée. La plupart du temps, il se sentait seul. Sa vie était rythmée par Rukia. Aujourd'hui, elle est hantée par ses souvenirs. L'oubliée... Comme si s'était aussi simple.
C'est au bout de deux mois que les choses ont commencé à se compliquer. Au début, Ichigo pensait être capable de surmonter son absence et se répétait qu'avec le temps, tout finira par devenir comme il l'avait toujours rêvé. Deux mois qu'il cherchait à vivre une vie heureuse tout en étant entouré par les gens qu'il aimait. Mais c'était aussi deux affreux mois à ne penser qu'à elle. Et puis la vérité tomba. Se mentir n'avait aucun sens. Ma vie n'a plus de sens et je ne m'en rends compte seulement maintenant. Le sens de sa vie s'en envolée il y a deux mois. S'était en novembre. Nous sommes en janvier. Et Ichigo n'a pas oublié qu'aujourd'hui était un jour important. Il avait passé sa mâtinée à faire les magasins – et pourtant, Dieu savait qu'il détestait ça – à la recherche d'un objet, mais il ne savait pas quoi. Il s'était promis à soi-même (chose qu'il faisait la plupart de son temps) de ne rentrer chez lui qu'après avoir trouver quelque chose. Il n'avait pas d'idée en tête et quand il entrait dans une boutique, il cherchait son coup de cœur, cet objet qui est indispensable à son bonheur. D'ailleurs, après réflexion, il se dit que s'était peut-être la plus longue et la plus chiante matinée de sa vie d'adolescent. Je déteste faire les boutiques, se récite-t-il à chaque fois qu'il ressortait d'une boutique, bredouille. Et puis il passa devant cette boutique dans laquelle vous trouvez toujours quelque chose de jolie, qui vous tape à l'œil. Et évidemment, le coup de cœur que le rouquin recherchait l'attendait patiemment dans la vitrine de la boutique. Il n'attendit pas plus longtemps et entra dans la boutique pour acheter son futur bonheur. Près d'une heure plus tard, Ichigo rentra chez lui, déposa ses chaussures près des chaussons de Rukia toujours dans l'entrée et monta dans sa chambre sans faire de bruit. Le jeune homme s'enferma et s'allongea sur son lit, les mains derrière la tête s'imaginant la petite brune, dans ses plus beaux souvenir. Il souriait. Il passa toute son après-midi à se remémorer ses souvenirs et à s'inventer des histoires avec Rukia. Le soleil l'éblouissant, Ichigo se redressa et s'appuya contre le rebord de sa fenêtre, faisant face au soleil. « Je crois que le moment est venu. » Il enfonça une main dans la poche de son jean et en sorti une petite boîte bleu nuit qu'il plaça devant lui, sur le rebord. Accompagné d'un sourire, il caressa de son index la petite boîte qui enfermait son trésor. « C'est pour toi. » Murmura-t-il, doucement. Il ouvrit la petite boite pour que le soleil illumine avec ses derniers rayons, une bague en argent avec pour effigie, un lapin recouvert de strass. Joyeux anniversaire, Rukia.
Six mois se sont écoulés. Mars s'est installé depuis quelques jours déjà, c'est les vacances et Ichigo ne cesse de penser que le temps passe trop vite. En 6 mois (date de leur dernier échange) Ichigo s'est enfin rendu à l'évidence et connaît – ou plutôt reconnaît – dès à présent la source de sa monotonie. Faîtes roulez les tambours pour la révélation du siècle. Son vide, sa tristesse et sa solitude émanent de... Rukia. Vu comme ça, personne n'est surpris. S'était le seul à ne pas s'en être rendu compte. Comme d'habitude, il était long à la détente. Mais ce n'était pas le tout de se rendre compte de quelque chose, il fallait y remédier. Mais ça, Ichigo ne s'en sentait pas capable. Alors il passait ses vacances à se torturer moralement : Il ne dormait plus et ne mangeait plus. Il se forçait à manger le matin, le midi ses sœurs prenaient la relève et le soir il désertait la table. Ma vie est monotone j'vous dis. C'est devenue le même couplet et ça fait six mois que ça ne change pas. « Ça ne changera plus jamais. » S'entêta le roux. Plus jamais.
Et voilà. Je fête nos dix-sept mois, soit plus d'un an de séparation. Depuis ce jour, tu n'es même pas revenue. Ichigo est maintenant en dernière année de lycée, dernière ligne droite, mais il ne peut s'empêcher de penser à elle. Plus le temps passe plus il souffre. Son mental d'acier s'essouffle et ne représente plus rien par rapport à l'étendue d'eau qui reflète son manque de Rukia. Les cours on reprit depuis peu et Ichigo savait qu'à partir de sa deuxième année, ses résultats scolaires avaient baissés. Mais il ne peut rien y faire, plus maintenant. Il a atteint son point de non-retour. Depuis la semaine dernière, les professeurs le sermonnent et lui reprochent ses notes qui sont plus proches de zéro que de la moyenne. Et ce, dans toutes les matières y compris le sport. Cette couverture qu'il avait instituée il y a quelques années afin d'éviter tout problème est partie en fumée il y a bien longtemps. Maintenant les remarques quant à ses bulletins font partie de son quotidien, il n'était pas plus surprit que ça. 5 en Japonais, 3 en Anglais, 2 en littérature étrangère, 4 en EPS, 1 en maths (juste pour avoir inscrit son nom et son prénom sur chaque copie blanche rendu) Sa famille était rendue à se demander ce qu'ils allaient faire de lui. Oui, sans s'en rendre compte, Ichigo rendait tout le monde malheureux. La vie était un cercle sans fin et nous sommes le sable dans ses rouages. L'histoire se répète. Ce faux sourire qu'il instaure sur ses lèvres quand il croise ses sœurs dans la maison était le même qu'il affichait il y a 10 ans, quand son père et ses sœurs l'ont retrouvé à faire les cent pas près de la rivière à la recherche de leur mère. Et l'histoire se répète aussi quand Ichigo se dit qu'elle reviendra bien un jour. Comme si s'était déjà inscrit, dans son futur. Assit devant son bureau dans la salle de classe, le rouquin ne suivait pas le cours d'Anglais, préférant examiné le bleu du ciel qu'il trouvait apaisant. Évidemment, le professeur savait qu'il ne suivait pas le cours, qu'il était absent. C'est justement ce qu'on lui reproche. On lui reproche d'être là sans l'être réellement. On lui reproche son absentéisme mental qui va finir par le détruire. Si ce n'est déjà fait. Quoi qu'il n'est pas détruit, il est juste devenu dingue. Dingue de cette nana, elle est devenue une drogue avec le temps. Et sans elle, il n'est rien. On en est même venu à lui reprocher d'être amoureux. Et de se laisser mourir pour une fille qui se fout éperdument de lui. S'était Keigo, qui avait osé lui dire cela en face et Ichigo ne l'avait pas raté en retour avec une belle droite. « On ne reproche pas ce genre de chose. » Avait-il ajouté avant de s'éclipser malgré les appelles incessant d'Inoue. On n'a rien à me dire, rien à me reprocher. Je sais tout ça. On lui reproche tout alors l'adolescent a fini par dire stop. Il a tout arrêté. Les cours ? Il en avait déjà séché la plupart bien avant que Rukia ne retourne à la Soul Society. Il a arrêté de sortir, de saluer ses amis. Et les membres de sa famille, dans tout ça ? Il a décidé de les voir le moins possible pour éviter de les faire souffrir d'avantage. Seulement, il ne se doutait pas qu'ils sont déjà au bout du rouleau de le savoir dans cet état. Il passait désormais ses journées assit sur sa chaise de bureau dans sa petite chambre. Elle était tournée face à la fenêtre pour qu'il puisse regarder à longueur de journée, les nuages passaient et les gens qui allaient et venaient devant chez lui. Il ne dit rien et son visage triste reflète le vide qu'il éprouve émotionnellement. Il a bien essayé de lutter au début. Il voulait exprimer son besoin de la revoir à travers des dessins mais cela ne lui convenait pas et les dessins de Rukia revenaient dans son esprit. S'était peine perdue dès qu'il avait agrippé son crayon de papier. En faite, tout ce qu'il essaya de faire pour se changer les idées, était abandonné au bout de dix secondes. Les raisons ? Manque d'envie et de persévérance. Il n'était plus du tout capable de faire un truc. Alors regarder le ciel changer de couleur au fils des heures lui convenait. Et il se surprenait à pensée à de belles phrases, des trucs bêtes et jolis qu'il aurait voulus lui dire. « Et toi Rukia, que fais-tu ? »
Et encore une fois, il la sert dans ses bras avant qu'elle ne disparaisse pour de bon. Son corps tout entier commence à disparaître, il s'en était bien rendu compte. C'est pour cela qu'il la tenait fort dans ses bras. Avec l'idée que tout cela s'arrêterait et qu'elle restera auprès de lui, à jamais. Il lui susurre des mots doux, des trucs qui ne lui ressemblent pas et qui lui font rire. Elle rit à en pleurer, elle se colle contre lui et serre ses vêtements alors que lui, il l'embrasse dans le cou. Je t'aime... Je t'aime. JE T'AIME RUKIA ! JE ... Reviens-moi. La plupart du temps, il rêve. Et c'est toujours le même rêve.
Il aura passé les dix dernières années assit sur une chaise, devant une fenêtre. Seul le paysage avait changé entre-temps. Aujourd'hui, cela faisait dix ans. Dix ans jour pour jour, anniversaire de leur séparation et début de son mal-être. Il n'y avait pas de quoi en être fier. Plus rien pendant trois mille six cent cinquante-deux jours et trois mille six cent cinquante-trois nuits. Ichigo, dix ans après avoir perdu celle qui était la plus importante a ses yeux, c'est qui ? Un mec de vingt-six ans aux sourcils perpétuellement froncé avec des cheveux hérissé et roux. Jusqu'ici, seul l'âge aura changé. Éternel célibataire qui attend inexorablement la visite de sa belle, même après dix ans. Jeune homme cloîtré dans un bel appartement en ville, cul sur une chaise devant une baie vitré avec une magnifique vue de la ville dans laquelle il aura grandi. Il n'a plus de repère si ce n'est qu'il sait qu'aujourd'hui c'est jeudi et qu'on sera le même jour dans sept jours et que c'est le jour ou Orihime lui rend visite vers quatorze heure au lieu de huit heure les autres jours. C'est son seul repère. La date exacte ? Il l'ignore. Quant à l'heure et le lieu, ils sont devenus poussières. Et pourtant, il sait qu'aujourd'hui est un jour spécial, et ce depuis dix ans. Avec le temps, Ichigo a oublié la raison de sa mélancolie ou du moins, son nom il y a peu. Son odeur l'a quitté au bout d'un mois, sa voix dans les six mois qui on suivit et son visage... Ça devait faire un an qu'il avait disparu à force que la rendre visuelle dans ses rêves. Maintenant dans ses rêves il y a lui et un corps. Sans tête. Cela fait dix ans qu'il se laissait mourir sur une foutue chaise devant un magnifique panorama de la ville, qu'il ne parlait pas et que les autres s'occupaient de lui. Enfin... Les autres, c'est un bien grand mot. Seule Orihime lui prête ses matinées et ses jeudis après-midi pour s'occuper de lui. Elle s'était promise de s'occuper de lui et de le protéger de tout danger potentiel jusqu'à sa mort. Depuis quelques années maintenant, elle le nourrissait, le rasait, lui donnait son bain... En bref, elle s'en occupait comme si s'était une poupée. Mais surtout. Elle passait son temps à lui parler. Elle savait qu'il l'écoutait et selon elle, il avait le plus besoin de savoir qu'il existait encore, qu'il n'était pas mort. « Kurosaki-kuuuun ! Je suis là. » S'exclama-t-on avec joie avant de refermer la porte. Une jolie rousse avec une poitrine sur-dimensionnée et des cheveux long coiffé sur le côté dans une natte entra dans la pièce principale après avoir retiré ses chaussures à l'entrer. En s'approchant de son amour de lycée, la jeune femme tomba sur un mot qui lui était destiné, elle le lit instantanément dans sa tête puis sourit. « Alors tes sœurs sont venues te voir ce matin ? » Dit-elle d'une voix douce alors qu'elle s'installa auprès du roux. « Je vois qu'elles se sont occupées de toi et que je n'ai rien à faire. Héhéhé.» Elle riait bêtement, comme à son habitude puis se mise à serrer ses vêtements dans ses mains en regardant ses jambes. Elle semblait avoir quelque chose d'important à lui dire. « Je suppose que tu as bien dormi, comme toujours. Moi, je... J'ai mal dormi, je pensais à un tas de choses, à un tas de recettes à faire. Je pensais te faire goutter une nouvelle recette ce soir, j'ai emmené tous les ingrédients que j'aurais besoin! Et puis... Ses poings se resserrèrent. Uryuu s'est absenté cette nuit, il avait un rendez-vous, je m'inquiétais. Et puis quand il est revenu ce matin, il m'a dit que Rukia était en ville. » Le nom de sa mélancolie. Le nom ne fit qu'un tour dans sa tête et raisonnait encore. Il cligna plusieurs fois des yeux. Il rêvait encore, non ? Ichigo tourna difficilement son visage – qui s'était, avec le temps pétrifier – vers la jolie rousse. « ... Pardon ? » Dit-il d'une voix roque. Son premier mot depuis longtemps. Orihime releva subitement la tête entendant la voix d'Ichigo. Elle était toujours aussi belle et jeune. À vrai dire, il ne l'avait pas beaucoup utilisé. « Rukia est en ville, elle t'attend à 14h15 au parc. Ce n'est pas très loin de chez toi. » C'est quoi ce bordel ? Pourquoi mon cœur c'est mis à battre fort tout d'un coup ? Pourquoi j'ai envie de courir soudainement ... ? Rukia... Je n'en peux plus. Ichigo se leva d'un coup de sa chaise. Un horrible mal de crâne le prit, sa vision se troubla, il s'était levé trop vite. Quand tout redevint normal, le roux se hâta vers la sortie de son appartement sans rien dire. Les seuls bruits que l'on entendait furent les interminables craquements au niveau de ses articulations. S'était un bruit terrifiant et Orihime avait peur qu'il ne tombe et qu'il se brise. Il était devenu tellement fragile. « Kurosaki-kun, tu veux que je t'accompagne ? » Demanda gentiment son amie qui l'avait rejoint dans l'entrée avant qu'il n'ouvre la porte. - Nan, je devrais pouvoir m'en sortir sans problème. Merci. Merci pour tout, Inoue. » Termina le jeune homme avant d'ouvrir la porte et s'éclipser. Il la referma derrière lui et se mit à dévaler les escaliers à vive allure. Son corps – qui s'était raidi avec le temps – criait intérieurement de baisser la cadence, n'ayant plus l'habitude d'aller aussi vite. Il ne supportait plus de courir. Et ce qui devait arriver, arriva. Ichigo tomba dans les escaliers et dévala une vingtaine de marches sur les fesses avant de se fracasser contre un mur et de finir recroqueviller sur lui-même. Ça fait mal putain ! Il jura qu'il se remettrait à faire du sport dans les jours qui suivaient pour récupéré ce qu'il avait perdu : sa puissance. Le jeune homme se releva et se pencha légèrement sur le côté. Heureusement, il ne lui restait plus beaucoup de marches. Il les descendit avec précaution cette fois-ci et passa la porte pour se retrouver dehors. Pouvoir de nouveau respirer l'air frais... Il ne savait même plus ce que s'était. Le voilà livré à lui-même dans la rue entrain de marcher le long du trottoir impatient d'arriver jusqu'au parc. Il prit conscience de l'heure quand il vit une horloge dans une boutique, elle affichait 14h10. Il ne lui restait plus beaucoup de temps. Alors Ichigo mit les bouchées doubles afin de retrouver sa belle. La rue s'arrêta là, devant un carrefour à six voies qui conduisaient toutes à un chemin différent. Il était perdu. C'est ce qui arrive quand on ne sort pas de chez soi pendant X temps. Alors il choisit la troisième voix, instinctivement. Il pouvait enfin courir sans avoir peur de se faire mal ou de tomber. Il pouvait enfin sentir les brises d'air frais caresser son visage. Cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas ressentit ça. Son cœur qui battait fort dans sa poitrine était en rythme avec ses pieds, qui se posaient rapidement sur le sol en alternant pied droit et pied gauche. S'était amusant à penser. Et puis son esprit fleurissait en pensant à Rukia. Plus il se rapprochait du parc plus ses pensées devenait intenses et le frappé émotionnellement. Qu'est-elle devenue ? Est-elle toujours aussi petite ? Ses cheveux sont-ils longs, courts ? Porte-t-elle toujours le même parfum ? Comment se sera-t-elle habillée ? Et puis il y avait des questions qui lui revenaient sans cesse dans la tête. Va-t-elle rester ? Ressent-elle le même sentiment pour moi que moi pour elle ? Plus il s'approchait, plus il souriait. Il avait vraiment besoin de la revoir, maintenant. J'arrive, Rukia. Sa course folle prit fin deux minutes après quand Ichigo arriva devant l'entrée du parc mentionné par Orihime avant qu'il ne parte. Il ne pouvait plus attendre, il n'en pouvait plus d'être seul, de l'attendre et de se laisser mourir. Il ne recommencerait pas deux fois si elle devait repartir. Dix ans sans la voir s'était un enfer, s'était pire que se faire toucher et tuer par un revolver, transpercer et tuer par un sabre ou de se faire manger et tuer par un hollow. S'était pire que tout. S'était ... S'était hier. S'était dix horribles années de sa vie. Ichigo reprit rapidement sa respiration puis entra sans trop tarder dans le parc cherchant la brune du regard. Et il la reconnut tout de suite. Elle était assise sur un banc, non-loin de l'entrée, frigorifiée. Elle l'attendait. « Rukia ! » L'appela-t-il en s'approchant du banc. Elle était comme il l'imaginait. Toujours aussi belle et chétive. Fine et élégante. À première vue, elle n'avait pas beaucoup grandit. Arriver à deux pas d'elle, la jeune femme tourna son visage et plongea son regard dans le sien. Ses grands yeux améthyste étaient remplis de joie en le voyant, elle esquissa un sourire sur ses lèvres et se leva. « Ichigo... » Murmura l'intéressée en s'avançant à son tour. Sans réfléchir, il la prit dans ses bras et la serra contre son torse. Sa tête lui arriver au menton, il pouvait ainsi sentir ses cheveux parfumés à la vanille au lieu de la fraise. Dieu savait qu'il aimait ça. En quelques secondes, tout ce qu'il avait perdu au fil du temps, des années lui étaient revenus. Quel soulagement. Rukia n'avait pas beaucoup changé avec le temps. Elle avait gardé son petit visage rond, un visage d'enfant. Ses yeux étaient toujours aussi grand et beau, ses lèvres étaient devenues pulpeuses et ses cheveux étaient maintenant courts mais elle avait toujours cette mèche rebelle entre ses yeux. En faite, selon lui, ce qui avait le plus changé chez elle s'était sa morphologie. C'est vrai que la petite brune n'avait prit en tout et pour tout que deux à trois centimètres depuis dix ans mais elle avait un peu plus de forme. Elle avait maintenant des hanches bien dessinées, une poitrine un peu plus importante (bien qu'elle ne fît pas encore le poids contre celle d'Inoue) et des petites fesses bien rebondies. À ses yeux, s'était toujours la plus belle. La brunette passa doucement ses petits bras dans le dos du roux qu'elle serra doucement contre elle. Il avait maigri. Elle s'en était aperçu à la seconde même qu'elle l'avait vu avec ses joues creusés. Elle avait aussi remarqué de la mélancolie dans son regard en le croisant, elle se demandait bien ce qu'il avait put faire durant toutes ses années pour s'être mit dans cet état. Elle s'inquiétait pour lui. Et ignorait qu'il l'attendait depuis dix ans. « Imbécile... Murmura-t-elle. Qu'est-ce que tu as fait ? » La petite brunette lui marcha sur le pied assez fort, comme dans le bon vieux temps. Ichigo grimaça et se retenu de crier son mécontentement. Elle répéta, plus fort. « Qu'est-ce que tu as fait ? Regarde-toi Ichigo... Tu es si maigre. J'ai peur de te briser si je te serre plus contre moi. Tes yeux ... Ils sont remplis de tristesse, de désespoir. Tu n'es plus celui que j'ai connu, cet adolescent plein de vie qui se prend la tête pour le moindre truc, puéril et innocent, ce garçon au regard explosif qui ne réfléchit pas une seule fois, joyeux et insouciant, cet homme arrogant qui m'a sauvé la vie, curieux et protecteur... Tu n'es plus l'homme parfait physiquement... Tu n'es plus toi. Ishida avait donc raison... Tu te laisses mourir... ? Dis-moi que ce n'est pas vrai Ichigo. Dis-moi que tu n'as pas fait ça ... » L'homme passa une main dans ses cheveux noirs pour éviter qu'elle ne le regarde. Il ne lui répondit pas, préférant ne rien dire. « Pourquoi ... POURQUOI T'AS FAIT CA ? - PARCE QUE JE T'AIME ! Répondit-il d'assaut en continuant le crescendo de la petite femme. Je t'aime Rukia et je t'attendais. Ça fait dix ans que je t'attends pour te dire que je t'aime et t'as même pas été fichu de revenir une seule fois, en dix ans. » Rukia se sépara doucement du grand roux. Les yeux dans les yeux, elle mordit ses lèvres roses et serra le pull d'Ichigo dans ses mains avant de baisser la tête. « Tout est de ma faute... Pardonne-moi. Pardonne-moi de ne pas avoir trouvé le courage de revenir. Je suis stupide... Je ne pensais pas que tu ferais ce genre de chose horrible. Je ne pouvais pas quitter la Soul Society comme ça et te rejoindre. Je n'y arrivais pas. Il m'aura fallu dix ans pour me décider à tout abandonner pour toi ! » Ichigo écarquilla les yeux. Elle avait tout abandonné pour lui ? Elle était prête à devenir humaine ? Et son frère, qu va-t-il dire quand il s'apercevra de son absence ? Stop. Ce n'était pas le moment pour lui de penser à ce genre de chose. Le jeune homme baissa la tête pour la regarder. Elle pleurait. De belles petites larmes roulaient sur ses belles joues blanches et s'écraser sur son pull. S'était la deuxième fois qu'il la vit pleurer. Il posa une nouvelle fois une main sur ses doux cheveux et les caressa. « Reste avec moi Rukia, ne part plus. Pas sans moi. - Je ne partirais plus, je le jure. - J'ai besoin de toi. Je ne peux pas continuer à vivre sans toi, je ne le supporterais pas ! Parce que je ne peux pas suivre l'allure de ce monde quand tu n'y es pas. - Je t'aime Ichigo, je veux rester près de toi, pour toujours. » 
Puis Ichigo prit son visage dans ses mains et l'embrassa avec passion. 
Et ce fut le début d'une belle histoire d'amour.
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genesedecroissante · 7 years
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Quelques (mé)faits à propos de la consommation de viande
Mode de bobo, délire de hippie, le végétarisme devient presque à la mode. On voit de plus en plus de personnes qui ne mangent plus que peu, voire plus du tout de viande ni de poisson.
Cet engouement n'est pas seulement lié à la cruauté de l'acte en lui-même, à savoir ôter la vie à des milliards d'être sensibles chaque année dans des conditions horribles, après les avoir élevés dans des conditions aussi horribles, moins considérés que des objets, uniquement parce que nous aimons cela(1).
Au delà de cela, la surconsommation de viande à des effets importants et bien réels sur la planète, la santé et même sur les hommes, et tous ces effets sont loin d'être intuitifs.
Pour l'environnement, la viande est très mauvaise. Un kilo de bœuf va nécessiter 15.000 Litres d'eau, et émettre 28 Kgs de CO² , lorsque pour un Kg de farine ou de pommes c'est environ 10 fois moins. Ce kilo de Boeuf, puisqu'il va être élevé en stabulation dans la plupart des cas, va demander une dizaine de kilos de céréales dont une partie va être cultivé sur une forêt fraichement rasée en Afrique ou au Brésil, ainsi qu'une gabegie d'énergie, tout ça pour un aliment de qualité médiocre.
Si il reste quelques éleveurs "bien de chez nous", ils utilisent rarement des céréales locales, trop chères et plutôt réservées aux humains, et préfèrent le tourteau de soja OGM de Brésil ou des Etats-Unis, bien plus compétitif. Et avez-vous déjà vu des élevages de cochons, de lapins ou de poules en plein air ? Cela n'existe tout simplement pas ! Les contraintes économiques de compétitivité obligent les éleveurs à concentrer toujours plus leurs animaux dans ce qui devient des véritables usines à viande, et des pollutions monstrueuses en découlent. Le problème des marées vertes en Bretagne et de la pollution aux nitrates d'une grande partie des fleuves est due à cette concentration insensée et totalement artificielle d'animaux.
Le coût humain n'est pas non plus à négliger. Si certains terrains, trop pentus ou trop pauvres pour être cultivés autrement conviennent parfaitement à l'élevage, ce n'est pas le cas de la majorité des surfaces cultivées pour l'industrie de la viande. La surface cultivée uniquement pour produire uniquement du fourrage est déjà importante et augmente très vite, entraînée par l'augmentation de la consommation de viande. Cela augmente la demande en céréales de manière importante, et tant pis pour les humains pauvres qui ne pourront plus se payer leur bol de riz ou de blé à cause de la volatilité des cours de la bourse des matières premières. De là a affirmer qu'un gros steak chez nous, c'est un enfant pauvre Africain qui ne mangera pas aujourd'hui, il n'y a qu'un pas.
De plus, les investissements consistant à acheter de grandes surfaces agricoles dans les pays pauvres ou en développement ne se comptent plus : On achète des morceaux entiers de forêt primaire, des régions entières en Afrique pour pouvoir faire pousser toujours plus de céréales. Et encore une fois, tant pis pour les gens qui vivaient là, ils iront ailleurs.
Si tout cela ne vous a pas convaincu, n'oublions pas l'impact sur la santé. Les graisses saturées contenues dans la viande font des ravages. Si le cholestérol, les cancers, l'obésité ne sont bien sûr pas des maladies de civilisation uniquement provoquées à la viande en excès, sa participation n'est plus à prouver non plus.
Les poissons ne sont pas en reste, ils proviennent de plus en plus souvent d'élevages surpeuplés eux aussi, et faut-il rappeler que les océans sont bourrés de plastique, PCB, mercure et autres particules radioactives ? Les poissons carnivores comme le saumon sont encore plus concentrés en polluants car ils sont plus haut dans la chaîne alimentaire. Les méthodes de pêche industrielle sont particulièrement destructrices, on aurait perdu 90 % de la biomasse des océans en un siècle...
Tout ce beau monde est bien sûr bourré d'antibiotiques, comment des centaines, des milliers d'animaux concentrés au même endroit pourraient-ils ne pas tomber malades sinon ? Et faut-il rappeler la vache folle, le poulet à la dioxine, les lasagnes de bœuf de cheval, et tant d'autres...
L'industrie alimentaire abuse clairement de nous, ses excès sont innombrables. Elle ne mérite pas notre argent après nous avoir tant abusé. La vente directe, via les AMAPs par exemple, peut la remplacer. Pour un monde plus juste, plus équitable et plus écologique, il est plus qu'urgent de végétaliser notre alimentation et de la relocaliser. L'élevage devrait retourner à la place qu'il n'aurait pas dû quitter : Sur les terres non exploitables autrement. Pour cela il faut l'y aider, en mangeant bien moins de viande, et en l'achetant en bio et local, comme tout le reste !
(1) En effet, il n'y a que dans quelques pays dont la France que l'idée que "la viande est nécessaire" est aussi répandue. Voyez par exemple la position officielle de l'association américaine de diététique canadienne au sujet du végétarisme : http://www.unjoursansviande.be/pdf/position-AAD.pdf
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fcharles · 7 years
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Stratégie digitale : Flip your mind !
En 2012, GreenSI publiait une série de billets intitulés "Transformers" pour illustrer avec l'image de ces voitures robots (autobots) le besoin de changement des DSI pour aborder le numérique qui était en train de "digivorer" les industries une par une. Cinq ans plus tard, la transformation numérique est sous tous les projecteurs et dans toutes les conférences, et l'ubérisation est à l'agenda de tous les comités de direction. Ce sont cinq années qui ont vu dans beaucoup d'entreprises beaucoup plus de changements que les dix années précédentes. Pourtant, pour avoir eu l'occasion récente de faire un point sur ces changements dans quelques entreprises, on mesure que la route à parcourir est encore longue, et même peut-être sans fin, que les questions sont multiples comme celle du rôle du CDO que l'on redécouvre maintenant comme le "Chief Transformation Officer", une transformation à l'échelle de l'entreprise. Quand en 2012 les enjeux de l'internet étaient sur les plateformes clients et la consolidation de la présence en ligne des entreprises pour prospecter, vendre et assurer des services, en 2017 le champ de l'internet des objets étend cette relation clients toujours plus loin, et demain, la nature même de cette relation sera chamboulée par l'intelligence artificielle et la blockchain. GreenSI considère donc que le sujet de la transformation n'est plus celui de la technologie mais celui des usages (Entreprise du futur arrêtons de parler de technologies) et surtout de la conduite de la transformation. La méthode et la capacité d'apprentissage prends le dessus sur la technologie. Car la technologie émerge à une vitesse plus rapide que celle de son assimilation et encore plus que celle de son adoption. En revanche, la façon d'apréhender la technologie structure encore l'organisation des entreprises et c'est pour celà qu'il faut encore lui préter attention. Pour GreenSI les entités de l'entreprise qui exploitent la technologie (donc au delà de la seule DSI) se répartissent trois catégories :
celles qui gèrent l'infrastructure interne, la sécurise et la connecte à une infrastructure externe gérée par d'autres (Cloud public, Broker, BYOD, API ouvertes ...). C'est généralement le rôle régalien de la DSI.
celles qui accompagnent les usages des services numériques internes (notamment le Collaboratif ) mais aussi externes (notamment l'usage des API de l'entreprises par des communautés de développeurs). Le sujet de cette "Direction de l'Efficacité et de l'Attractivité des Collaborateurs" mêlant DSI et DRH est exploré dans "N'est-il pas temps de rebooter l'empire DSI?"
enfin, celles qui numérisent les processus pour adapter l'entreprise au digital, des entités aux compétences hybrides (métiers, data et numérique) incluant une approche agile adaptée à ces nouveaux processus et à l'organisation du travail et de la logistique qui en découle. Ces nouveaux processus peuvent alors porter de nouvelles offres de l'entreprise dans cette économie numérique.
La prise de conscience du digital est donc maintenant acquise
En 2012, les difficultés que l'on pouvait rencontrer entre les Directions métiers et la DSI commençaient ; quand seule la Direction métier prenait conscience du besoin de transformation, et que la DSI gardait son fonctionnement traditionnel. Elle gardait sa trajectoire souvent par déni de l'émergence de quelque chose de nouveau (l'internet, le Cloud et même l'iPhone on tous été considérés comme des "aberrations" par les DSI - et leur conseils - quand ils sont apparus.). D'ailleurs, le déni (après l'ignorance) est la première étape de résistance de toutes les démarches de conduite des changements. Elle montre que le processus de changement a bien commencé. Mais en 2017, qui peut encore affirmer que la transformation digitale de l'économie est une mode qui va passer ? Bien sûr personne ne se retranchera derrière ces arguments.
Mais alors est-elle réellement assimilée ?
Qu'est-ce qui freine encore les projets de transformation numérique en 2017 ? GreenSI en a une petite idée et vos commentaires et nos échanges sur les réseaux sociaux la compléteront. L'hypothèse principale est: Nous sommes entrés dans une phase où nous cherchons à agir à l'ère du digital mais nous pensons encore comme à l'ère précédente.
Et c'est bien souvent sans s'en rendre compte. Parfois malgré un processus de changement engagé, nous ne nous sommes pas encore assez convaincus au fond de nous-mêmes que ce changement est irréversible.
Ce dernier cas, facile à repérer, n'est pas celui qui intéresse le plus GreenSI. C'est par exemple quand quelqu'un qui n'a jamais fait d'agile vous explique que l'agile ne doit pas être une échappatoire aux projets au forfait et qu'il vous à déjà planifié sur 3 mois ce qu'il y aura dans chaque sprint et vous demande même de piloter selon un découpage arbitraire ignorant le retour clients.  C'est aussi quand quelqu'un vous explique qu'il n'y a pas de problème pour utiliser le Cloud mais qu'il veut avant en définir les normes et standard. De vaincre ces resistances au changement qui viennent plus des personnes qui ne se jettent pas à l'eau, que de la démarche collective de transformation, prendra certainement un peu de temps, mais pour GreenSI ce n'est pas le frein principal.
Flip your mind !
Ce qui intéresse GreenSI c'est quand les règles ont changé et qu'il faut penser différemment. Faisons un test pour vous en convaincre. Pourquoi les gouttes d'eau de l'image ci-dessous vont du haut vers le bas? Et pourquoi les chiffres défilent aussi du haut vers le bas ? Ne passez pas tout de suite à la suite du billet.
Dans le monde de Newton, c'est la gravité qui régit ce mouvement. Et les distributeurs d'eau en profitent pour faire circuler l'eau dans les réseaux sans trop d'effort. C'est un monde où les méthodes locales du monde de la construction se sont imposées à l'informatique (Maîtrise d'oeuvre, maîtrise d'ouvrage,  recette, cycle en V, ...) et cette informatique s'est développée en dehors des métiers (paradigme de la DSI autonome). La conduite des changements est le moyen de déployer ces constructions relativement figées pour que les utilisateurs les adoptent. Dans le monde numérique (celui de la matrice mise en avant par le film Matrix), les chiffres défilent du haut vers le bas, parce que les développeurs l'ont décidé ! Ils auraient pu programmer de les faire remonter de bas en haut ou aller de gauche à droite. La conduite des changements est remplacée par l'Agilité, cette habilité de créer et de répondre au changement dans le but d’avoir du succès dans un environnement fortement évolutif. Le monde numérique se manipule donc comme on le souhaite. Il se construit collaborativement sur des plateformes interconnectées au niveau mondial. Les développeurs sont les magiciens dont l'entreprise a besoin pour enfreindre les règles du monde physique, car on n'est plus soumis aux règles de la construction et de la gravité mais à celles de l'agilité sous toutes ses formes, et dans toutes les directions. C'est le monde du minimum viable product (MVP), de l'expérience utilisateur (UX), des itérations et de l'amélioration continue (Lean), des plateformes qui amènent des économies d'échelles et un coût marginal, ...
GreenSI va donc rédiger une série de billets intitulée "Flip your Mind" dont l'objectif est de faire prendre conscience, à ceux qui n'en seraient pas déjà convaincus, que les règles du monde dans lequel dorénavant l'entreprise est en compétition et la collectivité opère, ont changé.  Il faut en être totalement convaincu pour réellement adopter entièrement ce changement pour ensuite manipuler les règles et en prendre le contrôle. Pour ceux qui ont vu le film Matrix, et la scène mythique des pilules, vous savez que le moment est venu d'explorer la matrice par vous-même : "Choisissez la pilule bleue et tout s'arrête. Après vous pourrez faire de beaux rêves et penser ce que vous voudrez. Choisissez la pilule rouge et vous resterez au pays des merveilles (numériques) et on descendra avec le lapin blanc au fond du gouffre".
Are you ready to flip your mind ?!
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scenesdevoyage-blog · 8 years
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Cuzco et sa région
Pour se rendre de Chivay à Cuzco, nous avons décidé de prendre un petit bus touristique (9h), qui faisait des arrêts sur des sites tout au long du trajet. Notre guide pour nous accompagner était Oscar, une personne à l'allure de grand-père ultra dynamique, avec un humour très affuté. Une fois parti avec le bus, nous repassions par le col de Patapampa avec vue sur les nombreux volcans. Nous nous arrêtâmes juste après, où une surprise nous attendait. Oscar, avec un sac à la main, nous fit descendre du bus et nous amena au bord de la route. Au loin, des animaux similaires à des lapins étaient sur toute la montagne, les Vizcacha. C'est une espèce que l'on trouve que dans ce Canyon et qui est en voie de disparition. Cet animal adore les carottes ... le sac du guide en était remplis. Chacun de nous, muni de plusieurs denrées, se mit à les lancer sur le flan de la montagne (moment très décalé). Puis, nous repartîmes direction Cuzco pour traverser de nombreux paysages très contrastés (désert, végétation dense, lacs...). Nous nous arretions notamment à côté du lac de Langui (Laguna Langui), qui nous a bien surpris à un moment où on allait s'endormir. Aussi, nous aperçûmes des llamas, des vaches ou encore des ânes sur le bords de la route. Une fois à Cuzco la recherche d'un hospedaje (auberge) fut primordiale. Nous n'avions fait aucune réservation et voulions visiter la région de Cuzco de manière seulement touristique étant donné l'importance des nombreux sites archéologiques à découvrir. Nous trouvâmes un hospedaje à un prix dérisoire, avec vue panoramique sur le centre ville de Cuzco. Cependant, nous passâmes seulement une seule nuit dans celui-ci, étant donné que l'eau chaude était inexistante. Après, nous choisîmes un autre hospedaje un peu mieux doté, mais encore un peu douteux (c'était mieux que rien). Après s'être installé, nous tombâmes par hasard dans une rue sur le couple de réunionnais que nous avions rencontré à l'hôtel du Colca Canyon. Nous décidions de nous retrouver un peu plus tard dans la journée pour visiter Cuzco ensemble. On découvrit le très grand marché de San Pedro de Cuzco où on pouvait trouver de tout (alimentation, souvenirs, tissus, chapeaux, foetus de llama séché etc.). On rencontra Margarita, experte en jus de fruit frais, préparés devant nos yeux. Elle faisait partie de la trentaine de dames alignées, proposant des jus frais dans ce marché: la concurrence était forte, mais les prix étaient les mêmes pour chacune d'entre elles. Après cette petite virée, pour s'amuser, nous demandions à quelques hôtel de luxe dans le centre de la ville, leur prix pour le jour de l'an. Après 2 ou 3 désillusions, nous tombâmes sur un hôtel ayant une chambre luxueuse avec vue, depuis le balcon, sur la place principale. Le prix proposé était en promotion pour la fin d'année, nous sautions aussitôt sur l'occasion: juste une envie de se faire plaisir pour la nouvelle année, et aussi de s'assurer d'avoir de l'eau chaude et un bon lit. Le jour J, nous arrivâmes à l'hôtel réservé (tout content). Après être passé à la réception, le majordome (s'il vous plaît), nous montra 2 chambres. Les deux n'avaient aucunement le même aspect que la chambre visitée quelques jours avant (pas de fenêtres) ... Même si, normalement, nous nous contentions de ce que nous avions, nous décidions de demander des explications. Nous allions voir la réceptionniste pour mieux comprendre la situation. Elle nous indiqua qu'il y avait un problème de fuite d'eau dans la chambre, alors que le majordome nous avait indiqué que la chambre avait été prise la veille. Après multiples débats ''musclés'' (30 min) et une proposition de réduction de prix, la réceptionniste décida de chercher une chambre similaire. Heureusement pour elle, il en existait une dans l'hôtel. Malgré notre énervement, nous allions visiter la chambre et tout était comme nous le souhaitions (balcon avec vue). Nous avions bien compris à ce moment là, que la négociation au Pérou était plus qu'importante. Malgré nos expériences de négociation de prix de taxi, de souvenirs et autres, celles-ci fut la plus marquante. En effet, ici la culture est de bien insister sur ce que l'on veut, pour ne pas se retrouver ''sans rien''. Pour se rendre dans un lieu vaut mieux demander 5 fois la même chose, pour être sur de la destination et du prix. On peut dire que nous sommes maintenant habitués à cet aspect. Nous passâmes le soir du 31, avec le couple de réunionnais sur notre balcon, qui nous permettait de voir les feux d'artifice exploser de tous les côtés de la place principale. Un peu avant minuit, nous nous dirigions vers la place où de nombreuses personnes utilisaient leurs propres feux d'artifice allumés au briquet. Nous avions aussi prévu le coup (surtout Vincent), mais avec des feux plus soft que ceux utilisés par certains. Au final, les feux d'artifice étaient en grande partie indépendants de la municipalité (assez dangereux), mais très beaux ! Après ce jour d'apparté, nous décidâmes de visiter le fameux Machu Picchu, dont le marketing est omniprésent au Pérou. Afin de faire le trajet façon Low Cost et d'éviter un train à plus de 150 euros par personne, nous allions passer la nuit à Santa Teresa. Ce petit village était assez proche d'Aguas Calientes qui est la ville de départ du Macchu Picchu. Au départ de Santa Terresa, nous prenions un colectivos, direction Hydroélectrica, départ du fameux train hors de prix. Depuis ce point, nous longeâmes la voie ferrée, comme de nombreux autres voyageurs. 2h30 de marche plus tard, 2 tunnels passés, et un peu d'énergie en moins, nous arrivâmes à Aguas Calientes, aussi appelé Machu Picchu pueblo. Ensuite, nous prîmes THE bus (et l'unique) direction le site tant réputé. Une fois passé l'entrée de la cité inca, il n'y avait que les yeux pour savourer, malgré un peu de pluie dans la matinée. Le visage couché, formé par les montagnes de la cité oubliée inca, était pour nous une grande découverte ! (Même si le prix de l'entrée n'était vraiment pas donné). En rentrant vers Cuzco, nous passâmes 2 nuits à Maras, un très petit village, entre Santa Teresa et Cuzco. Nous avions réservé un hospedaje, l'endroit le plus rustique trouvé depuis notre départ: chambre équivalente à un garage, milieu froid et humide et araignées ... Il n'y avait que 2 lieux pour dormir dans le village, nous n'avions pas vraiment le choix. Nous décidâmes de nous en contenter malgré tout. Le soir venu, nous nous balladâmes dans les environs de Maras pour voir quelques vestiges incas. Nous rencontrâmes 3 jeunes fillettes, qui nous accompagnèrent jusqu'au site inca. Après la balade et quelques shooting photos prisent par les petites filles avec notre appareil, elles nous demandèrent: ''Propina, por favor ... !''. Nous comprîmes que leur accompagnement, très poli, n'était qu'intéressait. Ce n'était qu'en fait une demande de pourboire pour le temps passé avec nous, tout était déjà calculé. Outre ces expériences, les paysages étaient grandioses. Nous avons pu notamment visiter le site de Moray où se trouvent des terrasses de cultures circulaires très bien entretenues, ayant servi aux incas pour la recherche agricole. En revenant au village, nous croisions 2 paysans en difficulté avec leur 4 ânes. Nous les aidâmes, afin que les ânes suivent bien le tracé sans faire tomber tout le bois qu'ils avaient sur leur dos. A l'opposé du village, nous découvrions les Salineras de Maras (mines de sel), dans un creux de montagne, où de nombreuses quantités de sel sont produites. Avant de passer une dernière nuit à l'hospedaje, nous allâmes goûter à un petit restaurant du village où une partie des habitants venaient y faire un tour pour manger ou simplement regarder la télévision: tenues paysannes traditionnelles et bonne cuisine typique étaient là. Après notre expérience dans ce village, nous retournâmes à Cuzco pour quelques jours. Sur les conseils de la réunionnaise rencontré dans le Colca Canyon, nous allions passer la nuit dans un lieu de qualité (pour une fois), l'association Qosqo Maki. Il s'agissait d'un lieu où les enfants de la rue pouvaient venir dormir et profiter du calme. Nous avions tout de même notre propre chambre, mais cela était toujours agréable de financer une cause utile. Durant 2 jours, nous profitions de deux tours touristiques. La 1ère journée, nous visitions l'excellent site de Winicunca. Celui-ci est aussi appelé les montagnes colorées, dû aux différents minéraux naturels présents sur toute son étendu. La randonnée fut très intense pour nous. L'intensité n'était pas dans les 3 heures et demi de marche, mais plutôt dans la capacité à supporter l'altitude du sommet qui se trouvait à 5100 m. Heureusement que les guides avaient un petit remède secret (presque naturel) à respirer, quand on se sentait mal. Pour les plus fragiles, des chevaux étaient à la disposition des randonneurs (bien sur, tout aussi cher que l'ensemble du tour touristique). Une fois arrivé en haut, nous pouvions être au plus proche des sommets, déjà tout enneigés, situés à plus de 6000 m. Quelques minutes après, la neige commençait à tomber à notre niveau. Ainsi, c'était le moment de redescendre jusqu'à 4500 m d'altitude, où se trouvait notre bus. On pouvait profiter une dernière fois des magnifiques paysages où de nombreux llamas et alpacas broutaient de l'herbe. De retour à Cuzco, après une nuit bien méritée, nous partîmes pour un autre tour moins éprouvant (quoi que), appelé Vallée Sacrée. Cette dernière était désignée ainsi, pour son étonnante production agricole durant la période inca. Nous passâmes par le site archéologique de Pisac, au nord de Cuzco, où nous avions pu voir de nombreuses terrasses et l'un des premiers villages incas. Il abritait notamment de multiples tombes creusées en pleine falaise et plusieurs habitations. Nous visitâmes ensuite le site d'Ollantaytambo, plus à l'Ouest, où nous decouvrîmes le temple du soleil, avec ses nombreuses pierres embriquées, à la manière inca. Comme la plupart des sites, les constructions sont composées de façon à résister à la plupart des tremblements de terre, très fréquents dans le sud du Pérou. Enfin, nous nous dirigions vers Chinchero, ancienne ville de refuge de Tupac Amaru, grande personnalité de l'histoire inca. Nous avions pu voir l'ancien village, brulé par ce dernier, pour ne pas se faire rattraper par les conquistadors espagnols. Enfin, nous finissions ce tour par une démonstration de coloration traditionnelle et de tissage de laine dans ce même village. Des péruviennes vêtues d'habits traditionnels, nous montrèrent leur facilité dans la conception de vêtements 100% naturels. Après 2 grosses journées comme celles-ci, la nuit et le bus du lendemain direction Puno étaient nécessaire pour récupérer de tout celà. La région de Cuzco fut pour nous la meilleure expérience de ce voyage en ce qui concerne l'enrichissement historique. Nous sommes aujourd'hui à Puno, juste à côté du Lac Titicaca (3800 m d'altitude) où évoluent les marins d'eau douce de la marine bolivienne (ce n'est pas une blague). Nous travaillons ici pour 2 semaines (du 10 au 25 janvier) dans un petit hôtel familial proche du centre ville. Nous nous dirigerons ensuite vers la Bolivie et sa capitale politique, La Paz. Mais ça c'est une autre histoire ! A très bientôt !
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