#alexandre de marenches
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“Jadis, pour tenir le pouvoir il fallait contrôler l’Eglise, donc les âmes ; au XIXe siècle, c’est l’instruction, donc les cerveaux. Aujourd’hui, c’est l’audiovisuel qui prime et l’Université. En Occident, on n’apprend plus, comme on le fait dans les pays de l’Est, l’amour de la patrie, du travail, mais le laxisme, l’indiscipline, le non-respect des vertus anciennes, la recherche de paradis artificiels. En un mot ce que j’appelle l’"ordre inverse".”
Alexandre de Marenches, Dans le secret des princes, 1986.
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“Jadis, pour tenir le pouvoir il fallait contrôler l’Eglise, donc les âmes ; au XIXe siècle, c’est l’instruction, donc les cerveaux. Aujourd’hui, c’est l’audiovisuel qui prime et l’Université. En Occident, on n’apprend plus, comme on le fait dans les pays de l’Est, l’amour de la patrie, du travail, mais le laxisme, l’indiscipline, le non-respect des vertus anciennes, la recherche de paradis artificiels. En un mot ce que j’appelle l’"ordre inverse".”
Alexandre de Marenches, Dans le secret des princes, 1986.
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Le monde a basculé il y a quarante ans entre Kaboul et Téhéran, entre l'un des derniers actes de la guerre froide et l'apparition d'un islamisme conquérant. Patron du renseignement extérieur entre 1970 et 1981, Alexandre de Marenches vécut en première ligne l'expansionnisme soviétique et l'émergence de l'islamisme. Nous avons rencontré l'historien, écrivain et documentariste Jean-Christophe Notin, qui a publié sa biographie, Le Maître du secret, aux éditions Taillandier.
LE FIGARO. - Dans les années 1970, bien avant la «guerre contre le terrorisme» islamiste ou le débat sur un FBI européen, Alexandre de Marenches plaidait pour une coopération internationale et européenne renforcée…
Jean-Christophe NOTIN. - Quand il prend la direction du Sdece en 1970, il est conscient qu'il s'agit d'un «petit» service impliqué dans un conflit est-ouest qui le dépasse très largement. Il faut souligner que le Sdece n'a pas à l'époque la réputation, le sérieux, la notoriété de la DGSE d'aujourd'hui. Dans la guerre froide, Marenches pense que la France doit s'occuper du «secteur du front» africain francophone. Mais elle a besoin de ses alliés. En matière d'interception par exemple, le Sdece est très en retard. Par ailleurs, Marenches est très européen, il parle d'une Europe du renseignement, il a même une expression quasi équivalente à ce «FBI européen» dont on parle aujourd'hui. C'est irréaliste, mais il en parle déjà.
Il a su aussi user du prestige de la France en créant notamment un «Safari Club», véritable alliance avec les services de renseignement iranien, égyptien, saoudien et marocain…
De Gaulle a placé la France à une hauteur très largement supérieure à la réalité. Marenches, qui n'est pas du tout gaulliste, hérite de cette image-là. Le «Safari Club» est bien un club de chefs de renseignement qui, sur des sujets donnés, mettent en commun leurs idées. La lecture du monde de Marenches est celle de son époque: l'idée est que, pour arrêter les Soviétiques, le rempart islamique est un bon outil.
Il fait également le pari de l'action clandestine…
Il relance en fait la clandestinité et ce fut son grand projet. On imagine toujours les agents de la DGSE, du Sdece, comme des clandestins, qui travaillent à l'étranger sous couverture. C'est bien ce qui se fait aujourd'hui mais ce n'était quasiment plus le cas en 1970 quand Marenches prend le Sdece. Le service ne travaillait quasiment plus sous identité fictive. Dans les années soixante, Pierre Messmer, ministre des Armées du général de Gaulle, lui avait demandé de réfléchir à l'évolution du renseignement extérieur. Alexandre de Marenches avait rencontré des agents du Sdece de l'époque. Et ces derniers lui avaient conseillé de relancer la clandestinité. Cette relance, qui est pleinement opérationelle en 1974-1975, est encore bénéfique aujourd'hui. Les clandestins d'aujourd'hui doivent beaucoup à cette époque-là. Cela fait une partie de la réputation du service français.
« Pour Marenches tout est manipulé par l'URSS, y compris le terrorisme ou le conflit israélo-palestinien… »
Cinq ans après son départ du Sdece, Alexandre de Marenches déclare que le terrorisme touchera les côtes de l'Amérique…
Oui et il le dit en 1986 alors que personne n'y croit: le terrorisme va toucher les Américains. Il dit aussi que les terroristes vont utiliser des moyens qu'on n'a pas encore vus. Des moyens très simples, qui vont faire beaucoup plus mal. Dans ces années 1980, on parle de terrorisme étatique ou politique (ETA, Action directe…). Personne n'explique qu'un jour des groupes agiront de manière à peu près autonome en prenant une voiture et en fonçant dans la foule.
Il se trompe pourtant aussi très régulièrement comme sur la révolution iranienne de 1979…
Il ne réfléchit pas en terme religieux. L'analyste du Sdece en Iran explique que c'est une révolution sociale et religieuse guidée par le fondamentalisme chiite. Mais à Paris, Marenches est convaincu que c'est une manipulation de Moscou. Il explique à Valéry Giscard d'Estaing que Khomeiny n'a pas d'avenir. Pour sa défense, les Américains, les Occidentaux en général, pensaient la même chose. Seuls les Israéliens avaient une meilleure analyse.
» LIRE AUSSI - Histoires d'espions: les vies incroyables des agents de l'ombre
Le bilan de sa lutte contre le communisme est-il «globalement positif»?
Il a raison d'alerter sur l'expansion soviétique. Mais, à la différence de quelqu'un comme Henry Kissinger, il est convaincu que cette expansion est soigneusement planifiée. Kissinger estime lui que Moscou agit au jour le jour, en analysant mal les réactions que ses décisions vont susciter en Occident. Ce que prouvent les mémoires d'ex-responsables du KGB et de dirigeants soviétiques. Pour Marenches tout est manipulé par l'URSS, y compris le terrorisme ou le conflit israélo-palestinien…
« Pour faire rempart aux communistes, il décide de se servir des islamistes. »
Mais il y a eu aussi de réels résultats dans l'action du Sdece en Angola, en soutenant Jonas Savimbi, en Afghanistan en faveur de la résistance anticommuniste, ou encore au Tchad pour stopper les projets expansionnistes de Kadhafi. Sans oublier le soutien au Maroc d'Hassan II face au Front Polisario soutenu par Alger.
Comme beaucoup à l'époque, son obsession antisoviétique va pourtant le conduire à sous-estimer le danger islamiste…
Une erreur, il n'est pas le seul à la faire, dont nous vivons aujourd'hui les conséquences. Sous prétexte d'endiguer le communisme, Marenches ne voit pas la montée des nationalismes (vietnamien, palestinien, iranien) car tout cela est pour lui de la manipulation soviétique. Mais surtout, pour faire rempart aux communistes, il décide de se servir des islamistes. L'erreur absolue. A la fin des années 70 et début des années 80, personne ne comprend que cela va nous revenir au visage comme un boomerang.
Il ne prévoit pas non plus la contagion idéologique des régimes fondamentalistes qu'il appelle à soutenir. En fait, il ne voit pas le fondamentalisme. Pour lui, il y a les chrétiens, les musulmans et les athées à Moscou. Il faut donc une alliance christiano-musulmane contre les athées. Pour le mystique de l'Histoire qu'il est, c'est le retour des grands équilibres, de l'alliance entre François 1er et Soliman le Magnifique. Or le fondamentalisme commence son ascension à cette époque-là, au coeur des pays du «Safari Club», comme en Egypte ou des personnages comme Ayman al-Zawahiri, qui va créer al-Qaida avec Oussama Ben Laden, gagnent de l'importance.
Votre livre révèle également que Marenches a créé sa propre légende…
Alexandre de Marenches était un espion qui s'ignorait. Il avait des amis partout, c'est d'ailleurs pour cela qu'il a réussi, il était très bien vu de partout. Il entretenait ainsi une relation très amicale avec Michel Rocard, qui venait le voir au Sdece, et avait de bonnes relations avec François Mitterrand. Il avait un sens fabuleux de la dialectique et de la relation, c'était un homme de réseaux, très ouvert sur les questions internationales. Il était fait pour le renseignement.
En fait, il s'est forgé une légende comme un espion. Il s'est fait plus grand qu'il n'était, ce qui s'est beaucoup fait après-guerre. Ce ne fut pas un grand résistant, un grand gaulliste, un grand combattant et un grand homme d'affaires. Ce qui n'enlève rien à son parcours: mineur en 1940, il s'est engagé volontaire. Il a quitté la France occupée pour l'Afrique du Nord, via l'Espagne. Il a brièvement combattu et a été blessé. Et enfin, il a fait des missions discrètes pour la France dans les années 50 et 60. Il a donc été un peu résistant, un peu combattant, un peu espion, un peu chef d'entreprise et un peu serviteur de l'Etat. Il aurait pu éviter de mentir mais il a décidé de complètement réécrire sa vie.
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Siete mentiras sobre Afganistán
Thierry MEYSSAN
1.- La Guerra de Afganistán no es una respuesta al 11-S, fue planeada antes de los atentados
Según estos dos políticos, el único propósito de la invasión estadounidense de Afganistán en 2001 era “perseguir a quienes nos atacaron el 11 de septiembre de 2001 y garantizar que al-Qaeda no pudiera utilizar Afganistán como base para nuevos ataques . »
Se dice que Joseph Goebbels, ministro de Propaganda del Tercer Reich, dijo que “una mentira repetida diez veces sigue siendo una mentira; repetido diez mil veces, se convierte en la verdad ". Pero los hechos son obstinados y, independientemente de lo que puedan pensar Macron y Biden, la guerra de 2001 se decidió a mediados de julio de 2001, cuando las negociaciones de Berlín entre Estados Unidos y Reino Unido, por un lado, y los talibanes, no los afganos. gobierno, por el otro, falló. Pakistán y Rusia fueron observadores en estas conversaciones secretas. La delegación de los talibanes entró en Alemania en violación de la prohibición de viajar del Consejo de Seguridad de la ONU. Tras el fracaso de estas negociaciones, el canciller paquistaní Naiz Naik regresó a su país y dio la alarma. Pakistán luego buscó nuevos aliados. Ofreció a China una puerta de entrada al Océano Índico (lo que vemos hoy con la 'Ruta de la Seda'). Estados Unidos y Reino Unido comenzaron a acumular tropas en la zona: 40.000 hombres en Egipto y casi toda la flota británica en el Mar Arábigo. Solo después de que se pusiera en práctica este arreglo, se produjeron los ataques del 11 de septiembre.
2. Al-Qaeda no es una amenaza para los anglosajones, sino un instrumento
Según el presidente Biden: “Nuestra misión de reducir la amenaza terrorista de al-Qaeda en Afganistán y matar a Osama bin Laden ha sido un éxito.
Sin embargo, fue el director de los servicios secretos exteriores de Francia, Alexandres de Marenches, quien propuso a su homólogo estadounidense en el marco del Círculo Pinay provocar una intervención soviética en Afganistán para atraparlos allí [ 3 ] . El asesor de seguridad nacional del presidente Carter, Zbigniew Brzeziński, buscó al multimillonario anticomunista Osama Bin Laden en Beirut y le pidió que dirigiera a los mercenarios árabes en una campaña terrorista contra el gobierno comunista afgano . Bin Laden estaba en Beirut para reunirse con el ex presidente libanés Camille Chamoun, miembro de la Liga Mundial Anticomunista.. Washington eligió a Bin Laden por dos razones: primero, era miembro de una sociedad secreta, la Hermandad Musulmana, que le permitía reclutar combatientes; en segundo lugar, era uno de los herederos de la mayor empresa constructora del mundo árabe. Como tal, tenía los hombres y el conocimiento para convertir los ríos subterráneos del Hindu Kush en rutas de comunicación militar.
Posteriormente, el mismo Osama bin Laden se desempeñó como asesor militar del presidente bosnio, Alija Izetbegović, en 1992-94. Sus combatientes lo siguieron hasta allí. Abandonaron el nombre de "muyahidines" por la "Legión Árabe". Su campo fue visitado por comandos rusos, que fueron hechos prisioneros allí. Sin embargo, antes de ser arrestados, tuvieron tiempo de registrar su sala de mando y encontraron que todos los documentos militares estaban escritos en inglés y no en árabe.
Más tarde, Osama Bin Laden utilizó a sus combatientes para operaciones puntuales. Los solicitó eligiéndolos según sus necesidades de su "lista", en árabe "Al-Qaeda" (القاعدة).
Por tanto, es indiscutible que Osama Bin Laden fue durante muchos años un agente de Estados Unidos. Sin embargo, estos últimos afirman que se volvió contra ellos, lo que nada, absolutamente nada, prueba. En cualquier caso, Osama bin Laden estaba gravemente enfermo. Necesitaba cuidados diarios en una habitación esterilizada. Por lo tanto, fue atendido en el hospital estadounidense de Dubai en julio de 2001, según reveló Le Figaro . Esta información fue negada por dicho hospital, pero me fue confirmada por el jeque Khalifa bin Zayed Al Nahyane (el actual presidente de los Emiratos Árabes Unidos) quien me aseguró que lo había visitado allí en presencia del jefe de gabinete local de la CIA. . Finalmente, Osama bin Laden fue atendido en el hospital militar de Rawalpindi (Pakistán) donde murió en diciembre de 2001. Su funeral tuvo lugar en Afganistán, al que asistieron dos representantes del MI6 británico que redactaron un informe al respecto.
También indiscutiblemente en contra de la teoría de que Osama bin Laden se había vuelto contra sus empleadores de la CIA estaba el hecho de que hasta 1999, es decir, después de los ataques que se le atribuyeron contra las Torres Khobar en Arabia Saudita y las embajadas de Estados Unidos en Nairobi (Kenia) y Dar es Salaam ( Tanzania): tenía una oficina de relaciones públicas en Londres. Fue desde esta oficina que lanzó su Llamado a la Jihad contra judíos y cruzados .
El hecho de que durante diez años hayamos escuchado y visto grabaciones de personas que dicen ser Osama Bin Laden solo engaña a quienes quieren creer: los expertos suizos del Instituto Dalle Molle de Inteligencia Artificial Perceptiva, que en su momento era utilizado por los grandes bancos en casos sensibles, eran formales. Estas grabaciones son falsificaciones (incluida la publicada por el Pentágono en la que se atribuye la responsabilidad de los ataques del 11 de septiembre) y no corresponden al verdadero Bin Laden. Si el reconocimiento facial y de voz era una especialidad en ese momento, ahora es una técnica común. Puede comprobarlo usted mismo con el software que está disponible en todas partes.
Después de la muerte de Bin Laden, Ayman al-Zawahiri se convirtió en el emir de Al Qaeda. Todavía ocupa este puesto. Este último, que había supervisado el asesinato del presidente egipcio Anwar Sadat, vivió varios años después de 2001 en la embajada de Estados Unidos en Bakú (Azerbaiyán) . Era, al menos en ese período, la única persona que podía ser considerada terrorista. Estuvo, al menos durante este período, protegido por los marines estadounidenses. Se desconoce su paradero actual, pero no hay razón para creer que ya no está bajo la protección de Estados Unidos.
3- Estados Unidos no se centra en el “antiterrorismo”, sino en el terrorismo de fondos y armas
El presidente Biden explicó extensamente, durante su discurso sobre la caída de Kabul, que Estados Unidos no estaba allí para construir estados, sino solo para combatir el terrorismo.
La frase 'lucha contra el terrorismo' se ha repetido durante veinte años, pero eso no la hace más significativa. El terrorismo no es un oponente de carne y hueso. Es un método de combate. Todos los ejércitos del mundo pueden usarlo en determinadas circunstancias. Durante la Guerra Fría, los dos bloques lo utilizaron ampliamente entre sí.
Desde que el presidente George W. Bush (el hijo) declaró la 'guerra contra el terror' (es decir, la 'guerra contra la guerra'), el uso de esta técnica militar ha ido en aumento. Los occidentales primero piensan en ataques en unas pocas grandes ciudades, pero lo peor se ha logrado con la creación de pequeños estados terroristas en el Medio Oriente más amplio hasta el siniestro 'Estado Islámico del Levante' (Daesh) y ahora el Emirato Islámico de Afganistán. .
Los afganos, iraquíes, libios y sirios inicialmente creyeron en la narrativa estadounidense de los acontecimientos, pero no se hacen ilusiones. Después de 20 años de guerra, han entendido que Estados Unidos no quiere hacer ningún bien. Washington no lucha contra el terrorismo, sino que crea, financia y arma grupos que practican el terrorismo.
4- Los talibanes no pelearon una guerra, tomaron lo que Estados Unidos les dio
Los presidentes Macron y Biden se están haciendo los tontos sobre la "toma de control de Kabul" por parte de los talibanes. Según ellos, “los líderes políticos afganos se han rendido y han huido del país. El ejército afgano se ha derrumbado, a veces sin siquiera intentar luchar. ¿Pero cómo huyeron, si no con aviones militares occidentales? Y el ejército afgano no "a veces buscaba luchar", era al revés: sólo "a veces" buscaba luchar. Las fronteras afganas se encuentran entre las más seguras del mundo. Los soldados estadounidenses registraron la identidad de todos con medios electrónicos, incluido el reconocimiento de iris.
El ejército afgano estaba formado por 300.000 hombres, más que los ejércitos franceses, que estaban muy bien entrenados por Estados Unidos, Francia y otros. Estaba sobre equipado con equipo sofisticado. Toda su infantería tenía armadura corporal y sistemas de visión nocturna. Tenía una fuerza aérea muy capaz. En cambio, los talibanes no tienen más de 100.000 hombres, es decir, tres veces menos. Son hooligans con sandalias y armados con Kalashnikovs. No tenían fuerza aérea, de repente tienen una hoy con pilotos entrenados de quién sabe dónde. Si hubiera habido peleas, seguramente habrían sido derrotados.
El cambio de régimen se decidió bajo la presidencia de Donald Trump. Iba a tener lugar el 1 de mayo. Pero el presidente Joe Biden cambió ese calendario para cambiar la historia. Aprovechó la demora para establecer bases militares en los países vecinos y enviar al menos 10,000 mercenarios. Ha movilizado al ejército turco, que ya está presente en el país, pero del que nadie habla. Este último ya ha reclutado al menos a 2.000 yihadistas que viven en Idleb (Siria) y continúa contratándolos
Gulbuddin Hekmatyar recibe la lealtad de Rached Ghannouchi (actual presidente de la Asamblea Nacional de Túnez) y Recep Tayyip Erdoğan (actual presidente de Turquía).
Es importante recordar que durante la guerra contra los soviéticos, el presidente turco, Recep Tayyip Erdoğan, ya era miembro de los Hermanos Musulmanes y líder de una milicia, la Millî Görüş (la que hoy abre mezquitas en Alemania y Francia ). Fue en esta doble capacidad que se arrodilló ante Gulbuddin Hekmatyar, el líder afgano de los Hermanos Musulmanes y futuro primer ministro. Posteriormente, Hekmatyar prometió lealtad a al-Qaeda, lo que no le impidió presentarse a las elecciones presidenciales afganas de 2019 bajo la protección de Estados Unidos.
Los aliados comenzaron a repatriar a sus nacionales hace varios meses. Pensaron que tendrían tiempo antes del 11 de septiembre, o en el peor de los casos antes de la medianoche del 30 de agosto. Pero Washington decidió lo contrario al elegir el 15 de agosto, la fecha de los feriados bancarios de la India. Esta fue una advertencia para Nueva Delhi, que no aprecia el hecho de que los pashtunes del presidente Ghani estén siendo reemplazados por los del emir Akhundzada, a pesar de que apoyan a otros grupos étnicos.
Las escenas de pánico que vimos en los aeropuertos de Kabul nos recordaron a las de Saigón durante la derrota de Estados Unidos en Vietnam. De hecho, es lo mismo. Los afganos que se aferran al avión no son en su mayoría traductores de las embajadas occidentales, sino agentes de la "Operación Omega" establecida bajo el presidente Obama . Son miembros de la Fuerza de Protección Khost (KPF) y la Dirección Nacional de Seguridad (NDS), auxiliares de contrainsurgencia, como los vietnamitas de la “Operación Fénix”. Fueron responsables de torturar y matar a afganos que se oponían a la ocupación extranjera. Cometieron tantos crímenes que los talibanes eran como niños de coro .
Pronto veremos un paisaje completamente diferente en Afganistán
5. Estados Unidos no perdió Afganistán ante China, pero obligó a las empresas chinas a aceptar su protección.
Estados Unidos no ha perdido nada en Afganistán porque no quiere establecer la paz allí. No les importa el millón de muertes que han causado allí en 20 años. Solo quieren que esa región sea inestable, que ningún gobierno pueda controlar la explotación de los recursos naturales allí. Quieren que las empresas, de cualquier país desarrollado, puedan explotarlas solo aceptando su protección. Este es el esquema popularizado por Hollywood del mundo globalizado, protegido por un complejo, con fuerzas especiales que van al extranjero para monitorear los sitios de explotación en áreas silvestres.
Esta estrategia fue desarrollada por Donald Rumsfeld, el secretario de Defensa de George W. Bush, y el almirante Arthur Cebrowski, que ya había informatizado al ejército estadounidense. El 11 de septiembre de 2001, se convirtió en la forma de pensar del personal militar estadounidense. Fue popularizado por el adjunto de Cebrowski, Thomas Barnett, en su libro The Pentagon's New Map .
Fue este cambio de paradigma lo que el presidente Bush llamó "Guerra sin fin". Con esto quiso decir que Estados Unidos siempre estaría luchando contra el terrorismo, o más bien instrumentando a los grupos terroristas para evitar la organización política en estas regiones.
Sí, las empresas chinas ya están minando en Afganistán, pero a partir de ahora tendrán que pagar un precio a Estados Unidos o ser objeto de ataques terroristas.
6- Los occidentales no defienden la Ilustración contra el oscurantismo, sino que la instrumentalizan
La primera dama de Estados Unidos, Laura Bush, nos hizo llorar a todos al contarnos la historia de las niñas masacradas por los talibanes porque se atrevieron a usar esmalte de uñas. Pero la verdad es bastante diferente.
Cuando el presidente Carter, Zbigniew Brzeziński y Alexandre de Marenches apoyaron a los islamistas afganos en 1978, estaban luchando contra los comunistas que estaban abriendo escuelas para niñas. Porque para ellos la lucha contra los aliados de la URSS fue antes que los derechos humanos. De manera similar, hoy, el presidente Biden y su secretario de Estado, Antony Blinken, apoyan a los talibanes porque, para ellos, controlar el acceso a las riquezas naturales de todo el Medio Oriente es antes que los derechos humanos. Y están haciendo lo mismo en Irak, Libia y Siria.
El general paquistaní Muhammad Zia-ul-Haq, el multimillonario saudí Osama bin Laden, el médico egipcio Ayman al-Zawahiri, el miliciano turco Recep Tayyip Erdogan y el maestro religioso tunecino Rached Ghannouchi son miembros de la Hermandad Musulmana.
Estados Unidos no solo ha apoyado a los islamistas en países devastados por la guerra. Por ejemplo, puso al general Muhammad Zia-ul-Haq, miembro de los Hermanos Musulmanes, en el poder en Pakistán para usar a su país como base de retaguardia para los combatientes antisoviéticos. Derrocó la democracia, ahorcó al presidente Zulfikar Ali Bhutto y restableció la ley Sharia. La hija del presidente Bhutto, Benazir Bhutto, quien fue primera ministra de Pakistán en la década de 1990, también fue asesinada por los talibanes.
No hace falta volver a los crímenes de la contrainsurgencia occidental, basta el pánico de sus colaboradores en los aeropuertos de Kabul.
Si el islamismo y el secularismo se han utilizado para manipular a los afganos y para fumar a Occidente, la vida política en Afganistán no se basa en estos conceptos, sino ante todo en las divisiones étnicas. Hay unos quince de ellos, el mayor de los cuales, los pastunes, también están fuertemente representados en Pakistán. Todavía es un país tribal y todavía no es una nación. Otros grupos étnicos son apoyados por otros países de la región porque también están presentes allí.
7- Francia no siempre ha apoyado los crímenes de Estados Unidos en Afganistán, sino solo desde el presidente Sarkozy
Según el presidente Emmanuel Macron: “El presidente Jacques Chirac, ya en octubre de 2001, decidió que Francia debía participar en la acción internacional, en solidaridad con nuestros amigos y aliados estadounidenses que acababan de sufrir un terrible ataque en su suelo. Con un objetivo claro: combatir una amenaza terrorista que tenía como objetivo directo nuestro territorio y el de nuestros aliados de Afganistán, que se había convertido en el santuario del terrorismo islamista ”.
Es una forma distractora de borrar un conflicto francés característico. En octubre de 2001, el presidente Chirac se opuso violentamente a la participación del ejército francés en la ocupación anglosajona de Afganistán. Solo autorizó el despliegue en virtud de la Resolución 1386 del Consejo de Seguridad de la ONU. Los soldados franceses estaban de hecho bajo las órdenes de la OTAN, pero como parte de la Fuerza Internacional de Seguridad y Asistencia (ISAF). Solo participaron en la asistencia para la reconstrucción. No tomaron prisioneros, pero finalmente arrestaron a los combatientes y los entregaron inmediatamente al gobierno afgano. Fue el presidente Nicolas Sarkozy quien cambió este estatus e hizo a Francia cómplice de los crímenes de Estados Unidos. Es debido a este cambio que Francia está actualmente exfiltrando a miembros de la Fuerza de Protección Khost (KPF) y la Dirección Nacional de Seguridad (NDS).
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Reunião secreta entre Berlim, EUA, Reino Unido, Talibã, Paquistão e Rússia, autorizou o atentado ao 11 de setembro.
Por Thierry Meyssan
Avião para 100 passageiros decolou de Cabul com mais de 600 pessoas a bordo – (crédito: Defense One )
Os Presidentes francês, Emmanuel Macron, e norte-americano, Joe Biden, dirigiram-se solenemente aos seu povos a propósito da tomada de Cabul pelos Talibã, em 15 de Agosto de 2021.
1 — A GUERRA DO AFEGANISTÃO NÃO FOI UMA RESPOSTA AO 11-DE-SETEMBRO, ELA HAVIA SIDO PLANIFICADA ANTES DOS ATENTADOS
Segundo estes dois responsáveis políticos, a invasão do Afeganistão pelos Estados Unidos em 2001 teria tido por único objecto « perseguir os que nos atacaram em 11 de Setembro de 2001 e fazer de modo a que a Alcaida não possa servir-se do Afeganistão como base para perpetrar novos ataques »
Naiz Naik foi assassinado no seu domicilio em 2009.
Joseph Goebbels, o Ministro da Propaganda do III Reich, teria dito que « uma mentira repetida dez vezes continua a ser uma mentira; repetida dez mil vezes, torna-se a verdade ». Mas os fatos persistem e quer agrade ou não ao Srs Macron e Biden, a guerra de 2001 foi decidida no meado de Julho de 2001, quando do fracasso das negociações de Berlim, Estados Unidos e o Reino Unido, e de outro, não o Governo afegão, mas os Talibã. O Paquistão e a Rússia assistiram a essas conversações secretas como observadores. A delegação talibã entrara na Alemanha em violação da proibição de deslocação imposta, a seu respeito, pelo Conselho de Segurança das Nações Unidas. Após o fracasso dessas negociações, o Ministro paquistanês dos Negócios Estrangeiros (Relações Exteriores-br), Naiz Naik, regressando ao seu país, soou o alarme. O Paquistão buscou então novos aliados. Propôs à China abrir-lhe uma porta para o Oceano Índico (o que vemos hoje com a «Rota da Seda»). Os Estados Unidos e o Reino Unido começaram a colocar as suas tropas na zona : 40.000 homens no Egito e quase toda a frota britânica no mar de Omã. Só depois de completado este dispositivo é que os atentados do 11-de- Setembro tiveram lugar.
2 — A ALCAIDA JAMAIS FOI UMA AMEAÇA PARA OS ANGLO-SAXÕES, MAS UM INSTRUMENTO
Segundo o Presidente Biden : « A nossa missão de reduzir a ameaça terrorista da Alcaida no Afeganistão e de matar Osama bin Laden foi um a sucesso ».
Alexandre de Marenches havia idealizado a forma de forçar a URSS a atolar-se no Afeganistão.
Ora, foi o Diretor dos Serviços Secretos do exterior da França, Alexandres de Marenches, quem propôs ao seu homologo dos EUA, no quadro do Cercle Pinay, provocar uma intervenção soviética no Afeganistão a fim de aí os armadilhar. O Conselheiro de Segurança Nacional do Presidente Carter, Zbigniew Brzeziński, foi a Beirute buscar o multimilionário anti-comunista Osama Bin Laden e pediu-lhe para tomar a chefia de mercenários árabes a fim de lançar uma campanha terrorista contra o governo comunista afegão. Bin Laden estava em Beirute para se encontrar com o antigo Presidente libanês Camille Chamoun, membro da Liga anti-comunista mundial. Washington escolhera Bin Laden por duas razões : Primeiro, era membro de uma sociedade secreta, a Confraria dos Irmãos Muçulmanos, o que lhe permitia recrutar combatentes ; segundo, ele era um dos herdeiros da maior sociedade de construção civil do mundo árabe. Como tal, dispunha de homens e do conhecimento necessário para transformar os rios subterrâneos do Hindu Kush em vias de comunicação militar.
O The Independent (Londres) celebra Osama bin Laden. Ao mesmo tempo a Heritage Foundation (Washington), o “think- tank” do Presidente Reagan, distribuía tee-shirts com a sua efígie e com o slogan « Ele bate-se pela nossa liberdade ».
Posteriormente, este mesmo Osama bin Laden serviu de conselheiro militar ao Presidente da Bósnia, Alija Izetbegović, em 1992-94. Os seus combatentes seguem-no para lá. Trocaram o nome de « Mujahedins » pelo de «Legião Árabe». O seu acampamento foi visitado por comandos russos, que lá acabaram feitos prisioneiros. No entanto, antes de serem presos tiveram tempo de vasculhar a sua sala de comando e de constatar que todos os documentos militares estavam redigidos em inglês e não em árabe.
A Legião árabe de Osama bin Laden desfila na Bósnia-Herzegovina.
Mais tarde ainda, Osama Bin Laden utilizou os seus combatentes para operações pontuais. Ele convocava-os escolhendo-os, segundo as suas necessidades, a partir do seu « ficheiro », em árabe « Alcaida » (القاعدة).
É pois indiscutível que Osama bin Laden foi, durante muitos anos, um agente dos Estados Unidos. No entanto, estes afirmam que ele se teria voltado contra eles, o que nada, absolutamente nada, atesta. Seja como for, Osama bin Laden estava gravemente doente. Precisava de cuidados quotidianos numa sala esterilizada. Ele foi, portanto, tratado no hospital Americano de Dubai, em Julho de 2001, conforme revelado pelo Le Figaro. Esta informação foi desmentida pelo dito hospital, mas foi-me confirmada pelo Xeque Khalifa ben Zayed Al Nahyane (o atual Presidente dos Emirados Árabes Unidos), que me garantiu que o tinha visitado em presença do Chefe da antena local da CIA. E por fim, Osama bin Laden foi tratado no hospital militar de Rawalpindi (Paquistão) onde morreu em Dezembro de 2001. Quanto a história de forças especiais que localizaram Bin Laden na cidade paquistanesa de Abbottabad, segundo a versão oficial, de que Osama teria sido capturado e executado, caiu por terra. As suas exéquias tiveram lugar no Afeganistão, em presença de dois representantes do MI6 britânico que redigiram um relatório a este propósito.
Contrariando também, e de maneira indiscutível, a teoria da reviravolta de Osama bin Laden contra os seus empregadores da CIA, o fato de que até 1999 —ou seja, depois dos atentados que lhe foram atribuídos contra as Torres Khobar na Arábia Saudita e contra as embaixadas dos Estados Unidos em Nairobi (Quénia) e de Dar-es-Salaam (Tanzânia)— ele dispor de um escritório de relações públicas em Londres. Fora a partir deste escritório que ele lançara o seu Apelo à Jiade contra os judeus e os cruzados.
O fato de durante dez anos, termos ouvido e visto gravações de pessoas que declaravam ser Osama bin Laden um terrorista, apenas engana aqueles que nisso querem acreditar: os peritos suíços do Instituto Dalle Molle de inteligência artificial perceptiva, que há época os grandes bancos utilizavam nos negócios delicados, foram formais. Estas gravações são falsidades (aqui incluída a divulgada pelo Pentágono, onde ele reivindica os atentados do 11 de Setembro) e não correspondem ao verdadeiro Bin Laden. Se o reconhecimento facial e vocal eram então uma especialidade, hoje em dia são uma técnica corrente. Podereis vós próprios verificá-lo com software que se encontra um pouco por todo o lado.
Após a morte de Bin Laden, Ayman al-Zawahiri tornou-se o Emir da Alcaida. Ele continua a exercer esta função. Este —que havia supervisionado o assassínio do Presidente egípcio Anouar al-Sadate— viveu após 2001 vários anos na embaixada dos EUA em Baku (Azerbaijão). Ele era, pelo menos neste período, protegido pelos Marines dos EUA. Ignora-se onde reside atualmente, mas nada permite pensar que não continue sob proteção norte-americana.
3 — OS ESTADOS UNIDOS JÁ NÃO SE CONCENTRAM NA « LUTA ANTI-TERRORISTA », ANTES FINANCIAM E ARMAM O TERRORISMO
O Presidente Biden explicou longamente durante a sua alocução sobre a queda de Cabul que os Estados Unidos não estavam lá para construir Estados, mas unicamente lutar contra o terrorismo.
Repetem esta expressão de « luta contra o terrorismo » desde há vinte anos, mas isso não lhe dá mais significado. O terrorismo não é um adversário de carne e osso. É um método de combate. Todos os exércitos do mundo podem recorrer a ele em certas circunstâncias. Durante a Guerra Fria, os dois blocos usaram-no amplamente um contra o outro.
Desde que o Presidente George W. Bush (o filho) declarou a « guerra contra o terrorismo » (isto é, “a guerra contra a guerra”), o recurso a essa técnica militar não cessou de aumentar. Os Ocidentais pensam sobretudo nos atentados em algumas grandes cidades, mas o pior foi alcançado com a criação de pequenos Estados terroristas no Médio-Oriente Alargado até ao sinistro « Estado Islâmico » (Daesh) e hoje em dia o Emirado Islâmico do Afeganistão .
Os Afegãos, os Iraquianos, os Líbios e os Sírios acreditaram inicialmente na narrativa norte-americana dos acontecimentos, mas agora já não têm qualquer ilusão. Após 20 anos de guerra, perceberam que os Estados Unidos não lhes desejam nada de bom. Washington não combate o terrorismo, antes cria, financia e arma grupos que praticam o terrorismo.
4 — OS TALIBÃS NÃO TRAVARAM COMBATE A SÉRIO, ELES TOMARAM AQUILO QUE OS ESTADOS UNIDOS LHES DERAM
Os Presidentes Macron e Biden fingem surpresa face à « tomada de Cabul » pelos Talibã. Segundo eles, « os dirigentes políticos afegãos desistiram e fugiram do país. O Exército afegão colapsou, por vezes sem sequer dar luta ». Mas como fugiram eles, senão com aviões militares ocidentais? E o Exército afegão não « buscou por vezes bater-se », é o inverso : apenas « por vezes » é que ele procurou combater. É preciso notar que as fronteiras afegãs estavam entre as mais seguras do mundo. Soldados dos EUA registravam a identidade de toda a gente com meios eletrônicos, nomeadamente com reconhecimento de íris.
O Exército afegão era composto por 300. 000 homens —quer dizer mais do que as Forças Armadas francesas— muito bem treinados pelos Estados Unidos, pela França e por outros. Ele estava superequipado com material sofisticado. Toda a sua infantaria dispunha de coletes à prova de bala e de sistemas de visão noturna. Tinha uma aviação muito competente. Pelo contrário, os Talibã não passavam dos 100. 000 homens, isto é três vezes menos.
Maltrapilhos de sandálias e armados com Kalashnikovs. Não tinham Força Aérea —agora, de repente, ficaram com uma com pilotos treinados vindos não se sabe de onde—. Se tivesse havido combates, eles teriam sido vencidos com certeza.
A mudança de regime tinha sido decidida sob a presidência de Donald Trump. Ela devia acontecer em 1 de Maio. Mas o Presidente Joe Biden modificou o calendário para mudar a História. Ele utilizou este adiamento para instalar bases militares nos países vizinhos e encaminhar pelo menos 10. 000 mercenários para lá. Mobilizou o Exército turco, que já está presente no país, mas do qual ninguém fala. Este recrutou pelo menos já 2. 000 jiadistas presentes em Idleb (Síria) e continua a mobilizá-los.
Gulbuddin Hekmatyar recebe a vassalagem de Rached Ghannouchi (atual Presidente da Assembleia Nacional tunisina) e de Recep Tayyip Erdoğan (actual Presidente turco).
Importa lembrar que durante a guerra contra os Soviéticos, o Presidente turco, Recep Tayyip Erdoğan, já era membro da Confraria dos Irmãos Muçulmanos e chefe de uma milícia, a Millî Görüş (a mesma que abre hoje mesquitas na Alemanha e na França). Foi nessa dupla qualidade que ele veio ajoelhar-se perante Gulbuddin Hekmatyar, o líder afegão dos Irmãos Muçulmanos e futuro Primeiro-Ministro. Em seguida, este último prestou vassalagem à Alcaida, o que não o impediu de concorrer à eleição presidencial afegã de 2019 sob proteção norte-americana.
Os aliados começaram há vários meses repatriar os seus cidadãos. Eles pensavam ter tempo antes de 11 de Setembro ou, no pior dos casos, antes da meia-noite de 30 de Agosto. Mas Washington decidiu o contrário, escolhendo 15 de Agosto, a data do feriado nacional indiano. Uma advertência a Nova Deli, a qual não aprecia que os Pashtuns do Presidente Ghani sejam substituídos pelos do Emir Akhundzada quando ela apoia outras etnias.
As cenas de pânico que vimos nos aeroportos de Cabul fazem-nos lembrar as de Saigon quando da derrota dos EUA no Vietnã. São efetivamente idênticas. Os Afegãos que se agarram às aeronaves não são, na sua maioria, tradutores das embaixadas ocidentais, mas agentes da « Operação Ómega » posta em prática sob a presidência Obama. São membros da « Khost Protection Force (Força de Proteção Khost- ndT) (KPF) e da Direção Nacional de Segurança (NDS), auxiliares da contra-insurgência, tal como os Vietnamitas da « Operação Phoenix ». Eles estavam encarregados de torturar e de assassinar Afegãos que se opunham à ocupação estrangeira. Cometeram tantos crimes que face a eles os Talibã são meninos de coro.
Em breve, o que iremos ver no Afeganistão será uma paisagem totalmente diferente.
5 — OS ESTADOS UNIDOS NÃO PERDERAM O AFEGANISTÃO EM PROVEITO DA CHINA, MAS FORÇAM SIM AS EMPRESAS CHINESAS A ACEITAREM A SUA PROTEÇ��O
Os Estados Unidos nada perderam no Afeganistão porque não querem aí instalar qualquer paz. Eles não querem saber do milhão de mortos que lá provocaram em 20 anos. Eles querem apenas que esta região seja instável, que nenhum governo possa aí controlar a exploração de recursos naturais. O que significa que as empresas, de quaisquer países desenvolvidos que por lá apareçam, apenas poderão explorá-los aceitando a sua proteção.
É o esquema popularizado por Hollywood do mundo globalizado, protegido por uma muralha, a partir do qual Forças Especiais vão vigiar no estrangeiro locais de exploração em regiões selvagens.
O assistente do Almirante Cebrowski vulgarizou o seu pensamento quanto à maneira de adaptar às Forças Armadas dos EUA ao capitalismo financeiro.
Esta estratégia foi elaborada por Donald Rumsfeld, o Secretário da Defesa de George W. Bush, e pelo Almirante Arthur Cebrowski, o qual havia já informatizado as Forças Armadas dos EUA. No 11 de Setembro de 2001, tornou-se a maneira de pensar do Estado-Maior dos EUA. Ela foi vulgarizada pelo adjunto de Cebrowski, Thomas Barnett, com o seu livro The Pentagon’s New Map (O Novo Mapa do Pentágono-ndT).
Foi esta mudança de paradigma que o Presidente Bush qualificou de « Guerra sem fim ». Com essas palavras, ele queria dizer que os Estados Unidos combateriam eternamente contra o terrorismo, ou melhor, que eles instrumentalizariam eternamente grupos terroristas para impedir qualquer organização política dessas regiões.
Sim, as empresas chinesas já exploram minas no Afeganistão, mas agora terão que pagar um tributo aos Estados Unidos, ou serão alvo de atentados terroristas. Bem, isto é extorsão, e daí?
6 — OS OCIDENTAIS NÃO DEFENDEM A LUZ FACE ÀS TREVAS, ANTES A INSTRUMENTALIZAM SEM COMPLEXOS
A primeira-dama dos Estados Unidos, Laura Bush, fez-nos chorar a todos contando-nos aquela história das meninas massacradas pelos Talibã porque tinham ousado pintar as unhas de vermelho. Mas a verdade é completamente diferente.
Quando o Presidente Carter, Zbigniew Brzeziński e Alexandre de Marenches apoiaram os islamistas afegãos, em 1978, eles combatiam os comunistas que abriam escolas para as meninas. Porque para eles a luta contra os aliados da URSS vinha primeiro que os Direitos do Homem. Da mesma forma hoje, o Presidente Biden e o seu Secretário de Estado, Antony Blinken, apoiam os Talibã porque, para eles, o controle do acesso às riquezas naturais do Médio-Oriente Alargado vem antes dos Direitos do Homem. E, eles fazem a mesma coisa no Iraque, na Líbia e na Síria.
O General paquistanês Muhammad Zia-ul-Haq, o multimilionário saudita Osama bin Laden, o médico egípcio Ayman al-Zawahiri, o miliciano turco Recep Tayyip Erdoğan e o professor de religião tunisino Rached Ghannouchi são membros da Confraria dos Irmãos Muçulmanos.
Os Estados Unidos não apoiaram os islamistas apenas nos países em guerra. Assim, colocaram no Poder no Paquistão o General Muhammad Zia-ul-Haq, um membro da Confraria dos Irmãos Muçulmanos, para que o seu país servisse de base de retaguarda segura aos combatentes anti-soviéticos. Ele derrubou a democracia, enforcou o Presidente Zulfikar Ali Bhutto e restabeleceu a Sharia. A filha do Presidente Bhutto, Benazir Bhutto, que foi Primeira-Ministra do Paquistão nos anos 90, veio a ser, por sua vez, assassinada pelos Talibã.
É inútil voltarmos aos crimes da contra-insurgência ocidental, o pânico dos seus Colaboradores nos aeroportos de Cabul é esclarecedor.
Se o islamismo e o laicismo foram utilizados para manipular os Afegãos e enganar os Ocidentais, a vida política no Afeganistão não repousa nestes conceitos, mas primeiro nas divisões étnicas. Há cerca de uma quinzena, dos quais os mais numerosos, os Pashtuns, estão também amplamente instalados no Paquistão. Este país continua a ser tribal e não é ainda uma Nação. Outras etnias são apoiadas por outros países da região porque elas também estão presentes nos seus territórios.
7 — A FRANÇA NEM SEMPRE APOIOU OS CRIMES DOS ESTADOS UNIDOS NO AFEGANISTÃO, MAS UNICAMENTE A PARTIR DO PRESIDENTE SARKOZY
Segundo o Presidente Emmanuel Macron: « O Presidente Jacques Chirac, já em Outubro de 2001 decidira a participação da França na ação internacional, por solidariedade com os nossos amigos e aliados americanos que acabavam de sofrer um terrível atentado no seu território. Com um objetivo claro: combater uma ameaça terrorista que visava diretamente o nosso território e o dos nossos aliados a partir do Afeganistão, que se tornara o santuário do terrorismo islamista ».
Esta é uma maneira descontraída de apagar um conflito característico da França. Em Outubro de 2001, o Presidente Chirac opôs-se veementemente a que o Exército francês participasse na ocupação anglo-saxônica do Afeganistão. Ele só autorizou a intervenção no quadro da Resolução 1386 do Conselho de Segurança das Nações Unidas. Os soldados franceses foram, é certo, colocados sob as ordens da OTAN, mas no âmbito da Força Internacional de Segurança e Assistência (ISAF – FIAS). Eles apenas participavam na assistência à reconstrução. Não faziam prisioneiros, mas eventualmente detinham combatentes que remetiam imediatamente ao Governo afegão. Foi o Presidente Nicolas Sarkozy que mudou este estatuto e tornou a França cúmplice dos crimes dos Estados Unidos. É por causa desta mudança que a França exfiltra atualmente membros da « Khost Protection Force (KPF) » e da Direção Nacional de Segurança (NDS). E, ela irá provavelmente pagar o preço por isso.
https://www.voltairenet.org/article213794.html
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“Je suis partisan de la noblesse, à condition de la mériter chaque jour.”
Alexandre de Marenches
(c) S.A.S. Monseigneur le Duc Léopold d’Arenberg
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Clinton: “Vinimos, Vimos… Murió”, por Mises Hispano.
“Vinimos, vimos … murió” alardeaba la radiante Secretaria de Estado, Hillary Clinton, al hablar del derrocamiento occidental del líder libio, Muammar Gadaffi, en 2011.
Estaba, por supuesto, parafraseando descaradamente el famoso resumen de César de su campaña alrededor del Mar Negro. Clinton, que parece que han decretado que será la próxima presidenta de Estados Unidos, debería haber sido bastante más cautelosa al admitir el asesinato.
Esta semana se cumple el quinto aniversario de la espantosa muerte de Gadaffi. El líder libio huía en un convoy motorizado para intentar llegar al territorio de una tribu aliada cuando aviones de guerra franceses y un dron estadounidense atacaron y destruyeron los vehículos. Herido, Gadaffi se metió en una alcantarilla donde fue capturado por los rebeldes respaldados por los franceses y los estadounidenses.
Gadaffi fue severamente golpeado, y luego violado analmente con un cuchillo largo. Al menos dos balas acabaron al fin con su sufrimiento. Así terminó la colorida vida del hombre que quería ser un segundo Nasser y líder de un mundo árabe unido. Su muerte fue una advertencia a otros que tratasen de desafiar el status quo en el Oriente Medio que yo llamo el Raj estadounidense.
En 1987 me invitaron a entrevistar a Gadaffi en su sede de Trípoli, en el cuartel de Bab al-Azizya. Este fue en el primer aniversario de los ataques aéreos estadounidenses de 1986 a los cuarteles que pretendían asesinar a Gadaffi, descrito por el presidente de Estados Unidos Ronald Reagan como el “perro loco de Oriente Medio”. Pero esa noche, el “Líder”, como le gustaba ser llamado, estaba en su tienda beduina en un patio y así escapó de la muerte – por un tiempo.
Una bomba estadounidense de 2.000 libras atravesó el techo del cuartel para caer justo en la cama donde solía dormir Gadaffi, a menudo con su hija adoptiva de dos años de edad. La niña murió.
Gadaffi me llevó de la mano a través del edificio en ruinas, preguntándome “¿Por qué, Sr. Eric los estadounidenses tratan de matarme?” Yo le expliqué: por su apoyo a los palestinos, Nelson Mandela, el Ejército Republicano Irlandés, y los separatistas vascos. Para Gadaffi, todos ellos eran legítimos luchadores por la libertad. A continuación yo le reprendí por no respaldar a los mujaidines afganos, que luchaban contra la ocupación soviética y que eran auténticos luchadores por la libertad.
Gadaffi o al menos su jefe de inteligencia, el siniestro Abdullah Senussi, fue acusado de estar involucrado en el derribo de un UTA francés y un avión Pan Am estadounidense. Libia financió movimientos anti-franceses en África occidental y el Sahel, dominados por París.
El Chad se convirtió en un punto caliente entre París y Trípoli. El ex jefe de la inteligencia francesa, el conde Alexandre de Marenches, me dijo que el presidente de Francia, Francois Mitterrand, le ordenó bombardear el jet privado de Gadaffi, pero cambió de idea. Los británicos también trataron de matar a Gadaffi por medio de un gran coche bomba en Bengazi.
Con el tiempo, Libia logró enterrar el hacha de guerra con sus enemigos occidentales, aunque Gadaffi siguió siendo muy molesto para las antiguas potencias coloniales y un feroz crítico de los saudíes, a los que denunció como ladrones de los recursos árabes y traidores a los palestinos.
A menudo me han preguntado cómo era Gadaffi. Él era un beduino de origen humilde nacido en una tienda de campaña. A Gadaffi le disgustaba la pobreza y la corrupción del mundo árabe, y su dominación y explotación por parte de los estadounidenses, franceses y británicos. Se veía a sí mismo como un defensor de los derechos de los palestinos, y a Libia, con sólo 6 millones de personas, como la líder del África moderna.
Pero también era un fantaseador que a menudo diseñaba proyectos caprichosos, como el Gran Río Artificial para extraer las aguas artesias del Sahara. Le encantaba insultar a sus colegas líderes árabes, calificándolos de cobardes, ladrones y mentirosos. Gadaffi era teatral y extravagante y le gustaba presumir.
Después de pasar la noche con Gadaffi en su tienda beduina, le dije, en tono de burla, “Líder, puede que le vayamos a bombardear, pero he de confesar que nuestras mujeres piensan que usted es el líder árabe más guapo y apuesto.” Él sonrió y me mostró algunas de sus botas de piel de cabra y su falso traje militar a medida de diseño italiano. A veces parecía como un niño en una tienda de juguetes – estrafalario, pero también serio y decidido. Según sus muchos críticos, Ghadaffi era un peligroso megalómano antioccidental.
También fue vilipendiado y demonizado por los medios de comunicación occidentales, un proceso por el que pasan todos los terceros líderes mundiales que se niegan a aceptar los dictados occidentales.
Gadaffi estaba cooperando silenciosamente con los EE.UU., cuando la primavera árabe estalló en Túnez. La Secretaria Hillary Clinton y sus asesores neocon decidieron sacar provecho de la agitación de Oriente Medio y derrocar a Gadaffi.
Las potencias occidentales desencadenaron una nueva ‘revolución de color’. La CIA, la inteligencia francesa y el británico MI6 organizaron protestas en Bengazi, siempre un bastión anti-Gadaffi. Las fuerzas especiales occidentales atacaron las posiciones militares libias. La ONU fue embaucada para pedir la “intervención humanitaria para supuestamente salvar vidas civiles”.
Francia lideró la intervención militar. El hijo de Gadaffi, Seif, había afirmado que su padre había ayudado a financiar la elección del presidente francés Nicolás Sarkozy. El vengativo Sarkozy quería callar a los Gadaffis.
Las fuerzas especiales occidentales intervinieron tras el velo de un levantamiento popular. Las harapientas fuerzas de Gadaffi se colapsaron rápidamente y los grupos rebeldes tomaron el poder, y asesinaron a Gadaffi en el proceso.
Occidente se hizo con el petróleo de alta calidad de Libia y se deshizo de una espina en su costado. Gadaffi me dijo que si era derrocado, Libia estallaría en un mosaico tribal – que es justo lo que ha sucedido. El caos reina mientras los señores de la guerra apoyados por los EE.UU., Francia, Gran Bretaña, Italia y Egipto – y un pequeño contingente del ISIS – se pelean sobre la sangrante Libia. Las décadas de desarrollo que hizo de Libia la líder de África en atención sanitaria y educación desaparecieron.
Curiosamente, la misma plantilla que se empleó para derrocar a Gadaffi – también conocida como “cambio de régimen” – se empleó más tarde en Siria, con resultados mucho más destructivos, pero menos exitosos. Esperad ver más revoluciones de color cuando la señora Clinton se haga cargo de la Casa Blanca.
Publicado originalmente el 22/10/2016.
Traducido del inglés por Verónica Santamaría, editoria de revista Libertario.es. El artículo original se encuentra aquí.
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Iranian's Ideological Doping!
Mr. #Raefipour words on #IRAN - #IRAQ war and count Alexandre de Marenches (french minister of external intelligence services) opinion about attacking Iranian's ideology !
Battle of UHUD: One of the battle of Prophet Mohammad with pagans. On this battle at the first stage the Muslims were winning. But some of the Muslims that instructed by Prophet Mohammad s.a.w to remain on a hill to watch out the enemy movements, left their positions and it caused that Muslims loose the battle that they were almost won!
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Chi era davvero James Le Mesurier, uno dei fondatori dei Caschi bianchi trovato morto in Turchia? Storia di servizi segreti, depistaggi ed esportazione della democrazia in Medio Oriente
Antefatto. Ho girato tutto un paese costruito attorno a un ponte. Ho aspettato un incontro. Per noia sono entrato in una biblioteca dove c’erano le solite ragazze liceali che studiavano, era sabato e avevano la messa in piega. C’era un uomo che si aggirava attorno ai libri di Graham Greene perché, mi confidava sornione, “se Sellerio li ripubblica vuol dire che è tanta roba”. L’ho lasciato con questa convinzione. Mi sono diretto al ripiano coi gialli di le Carré. Ho provato una fitta dietro le spalle: mi sembravano le storie per bambini di Geronimo Stilton.
*
Notizia. All’una di notte di martedì 12, si è consumato il solito omicidio nel teatro d’ombre sul Bosforo. La notizia è stata lanciata con passo felpato da BBC: James Le Mesurier, cofondatore dei Caschi bianchi, trovato morto in Turchia. Il testo è stato pubblicato alle 4 di mattina inglesi e all’una di pomeriggio il tamtam di Facebook registrava 1366 commenti all’articolo, oltre a 10.000 reazioni. L’aritmetica è un’opinione.
*
Approfondimento. Ha scritto Joseph Conrad che quando un agente segreto viene scoperto, il paese che lo sostiene esprime all’improvviso un’indignazione sanguinaria. Le reazioni sui social alla notizia della morte di Le Mesurier ci dicono quanto Conrad avesse ragione: tanto più che BBC indica la voce che l’assassinato fosse un agente di MI6 come un capo infamante della disinformazione russa. I termini dell’equazione sono lineari: Regno Unito dice che Le Mesurier era solo nei Caschi bianchi; Mosca dice che era un agente; Le Mesurier è trovato morto, caduto dal secondo piano della sua casa a Istanbul, testa e gambe fratturate. Un suicidio, propone BBC.
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Safari tra i leoni da tastiera. Ormai il ritegno è morto. Sul palco sovranista di Twitter, il ministero degli esteri russo aveva indicato Le Mesurier come “ex agente di MI6, rintracciato in varie parti del mondo, tra cui Balcani e Medio Oriente. I suoi legami coi gruppi terroristici risalgono ai suoi viaggi in Kosovo”. Il messaggio su Twitter era stato lanciato venerdì scorso.
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Viaggio tra gli ipocriti. Da par suo il Regno Unito aveva insignito Le Mesurier nel 2016 con l’OBE – Office Order of the British Empire, che non è proprio lo stesso di essere cavaliere del lavoro. Lo stesso anno, la fondazione dei Caschi bianchi al lavoro in Siria era stata proposta al Nobel per la Pace. In sostanza, qui siamo davanti al solito scenario di impegno umanitario sul campo rinforzato dallo scouting presso gli jihadisti per giocare alla democrazia contro Putin. La nota tragica è che Le Mesurier era in casa sua, dormiva insieme alla moglie eppure la prosa di BBC è sempre quella: si tratta di un suicidio. Contro ogni logica, l’uomo sarebbe caduto dal secondo piano fratturandosi sia testa che gambe (che caduta sarebbe?). Questa bozza fa sembrare scipita ogni narrazione di le Carré, relegandola sul piano dei romanzi fantasiosi e poco espressivi.
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Lo spione mi sussurra all’orecchio: che Le Mesurier era comunque un praticone; che aveva un fine sbagliato, quello di portare la democrazia, con tutte le sue pompe, in tutti i Paesi del Medio Oriente, magari facendosi aiutare dai jihadisti. Che i grand commis d’état erano meglio di lui, perché erano anche dirigenti del Servizio: tra questi, soprattutto, il Conte Alexandre de Marenches (1921-95), capo dello SDECE (Servizio Documentazione Esterna e Controspionaggio) con De Gaulle, uomo di tutti i segreti della Repubblica, maneggiati con grande sapienza.
*
Chi era de Marenches? Uno che sapeva gestire gli arabi, e che se ne andò in pensione quando Mitterrand andò alla Presidenza la prima volta, dicendo “io da questo criminale non prendo ordini!”. Al confronto, Greene era un lavorante di basso livello, sempre teso al tradimento ideologico, quindi un ingenuo. Leggo il medaglione che Indipendent compose per la sua morte nel 1995: “per natura autoritario, riuscì a eseguire gli ordini del Presidente ripulendo il Servizio (1970-81) e restando indifferente alle proteste che questo comportava. Difficile stabilirne i meriti. Qualcuno riteneva che i suoi giudizi sull’impero sovietico fossero basati su informazioni insufficienti. Altri hanno notato che seppe coltivare con successo i legami col Medio Oriente, smerciando i caccia francesi Mirage ed aiutando a fissare rapporti con l’Iraq”. In sostanza, notava l’articolista inglese, si trattava di un politico: “si ammette che mentre in Inghilterra le persone più giudiziose sono cooptate dal Servizio, in Francia queste se ne vanno semmai al Quai d’Orsay”. La letteratura ci dice lo stesso. I romanzi d’appendice di Balzac sulle cortigiane raccontano di Herrera-Vautrin, un delinquente incarcerato ed evaso tre volte al quale la contropolizia fa un’offerta di collaborazione. E lui la rifiuta, puntualmente, perché preferisce sfidare la politica.
*
Due libri in tasca. De Marenches era anche uno scrittore: compose un piccolo atlante di geopolitica oggi introvabile; un libro Longanesi, I segreti dei potenti, e infine una specie di dizionario per sopravvivere al terrorismo islamico (Impero del male. La terza guerra mondiale di adesso). Si capisce perché da noi questa ultima cosa non sia stata tradotta. Perché raccontava dei suoi vecchi piani per far saltare Gheddafi.
*
In realtà Gheddafi volevano farlo saltare anche gli inglesi. Ci fu una loro operazione, detta “operazione Hilton”, visto che i servizi britannici intendevano utilizzare, nel 1971, poco dopo l’arrivo al potere del colonnello, gli oppositori che Gheddafi, per non sapere né leggere né scrivere, aveva messo in carcere all’Hilton Hotel. Ma il colonnellino Gheddafi, già rimbambito, fu informato dagli italiani e gli inglesi dovettero ripiegare. Gheddafi benché ‘italiano’ faceva le bizze e, talvolta, si trovava a trattare con politici che non sapevano la storia. Chi non sa la storia, non è degno di saperla. Immaginatevi oggi, con questi unovaleuno che pretendono, con Rousseau, che tutti si sia uguali come palle da biliardo…
*
Perla di de Marenches. “Io dicevo ai miei ragazzi, in Iran, quasi tutti voi state all’ambasciata francese sotto mentite spoglie di consoli o che so io. D’ora in avanti, non andrete più a bere cocktail. Niente più cene coi diplomatici e gente simile perché da loro non ricaverete nulla tranne il mal di fegato. Dovete andare a dorso di mulo presso le tribù. Dovete vedere cogli occhi la gente reale. Perché la maggior parte delle persone non ha visto quel che stava per accadere allo shah, all’epoca? Per una semplice ragione, perché vedevano solo l’élite iraniana, uno zero virgola qualcosa” (1992).
Andrea Bianchi
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‘De ontscheping’ van Jean Raspail: promotie voor een racistische cultroman
Le camp des saints van Jean Raspail (1925) ging in Frankrijk alleen al ruim honderdtwintigduizend keer over de toonbank. Deze door zijn vermeend racisme beruchte roman uit 1973 verscheen als Het legerkamp der heiligen voor het eerst in Nederlandse vertaling in mei 2015 bij uitgeverij Egmont, het boekenbedrijf van Vlaams Belang. Exact een jaar later bracht de Groningse uitgeverij De Blauwe Tijger diezelfde vertaling uit onder de titel De ontscheping. Het prestigieuze Schwob-programma van het Nederlands Letterenfonds nam kort nadien deze editie op in zijn nieuwe selectie van 10 vergeten klassiekers. Een verrassende keuze, want niet alleen de kwaliteit van de vertaling doet de wenkbrauwen fronsen, maar ook de ideologische achtergrond waaruit deze editie voortkomt. Maar wat maakt nu dat deze befaamde roman vierenveertig jaar na zijn eerste verschijning nog steeds controverse oproept? Waarom is het een rechtse cultroman? En hoe groot is de verleiding om De ontscheping als racistisch te bestempelen?
De legerplaats der heiligen
Toen Raspail zich in 1971 terugtrok in de villa van een vriend aan de Côte d’Azur om er te schrijven, overviel hem plots de vraag: ‘Et s’ils arrivaient?’ Wat staat ons te wachten wanneer ‘de misdeelden van het Zuiden als een stortvloed deze rijke kust, deze open grens overspoelen?’ Dat was het uitgangspunt voor Le camp des saints. Achttien maanden later was zijn boek klaar.
Het verhaal speelt zich ongeveer twintig jaar na ‘vandaag’ af, met andere woorden grofweg aan het einde van de twintigste eeuw. Vlakbij de dokken in Calcutta heeft een woedende menigte zich verzameld bij het Belgisch consulaat om deel te nemen aan een adoptieprogramma dat hun kinderen van de armoede moet redden. Wanneer de consul ‘de onbestemde hoop op massa-adoptie’ niet kan waarmaken, blaast hij ‘gehypnotiseerd door de blinde terreur’ noodgedwongen het programma af. Uit de ziedende mensenzee verschijnt uit het niets een reusachtige hindoe (van beroep ‘koevlaaiendraaier, excrementenkneder, fatsoeneerder van mestbriketten en coprofaag’) met op zijn schouders ‘een soort van levende dinges’, een monsterlijk misvormde dwergfiguur die als een profeet het volk toespreekt. Hij vertelt een parabel over ‘het volledige pantheon van de Hindoes’ die de ‘kleine god van de Christenen’ van zijn kruis haalde. In ruil voor zijn nieuwe leven gaf de ‘Christusgod’ hun zijn koninkrijk en dankte hen met een bijna letterlijk citaat uit de Apocalyps, meer bepaald de Openbaring van Johannes, zang 20, verzen 8 en 9: ‘Zie daar de volkeren die opstaan aan de vier hoeken der aarde, en hun getal is als het zand der zee. En zij rukken op over de breedte der aarde en omsingelen de legerplaats der heiligen.’ De dolle menigte is in de ban van de charismatische coprofaag, laat zich opzwepen en neemt bezit van een gigantisch passagiersschip genaamd de India Star. Langs de hele Ganges wordt het voorbeeld gevolgd. In geen tijd zet een vloot van honderd roestige oceaanstomers koers naar Europa, ‘het land van melk en honing.’
De ‘armada van de laatste hoop’ is vijftig dagen onderweg naar de kusten van Zuid-Frankrijk, waar de opvarenden uiteindelijk landen op ‘de eerste minuut van Paaszondag’ en als ‘een miljoen Christussen zullen verrijzen’. De wereldleiders vrezen de komst van dit ‘nieuwe apocalyptische Beest’ dat ‘de vernietiging van het Westen’ beoogt. De regering in Parijs valt en wordt vervangen door een ‘multiraciale coalitie’. Het gevolg is totale chaos: rijke Fransen vluchten van de zuidkust naar het noorden, hippies en linkse priesters reppen zich naar het zuiden om ‘de bende van de Ganges’ te verwelkomen, in de gekleurde getto’s van grote steden ontstaat er opstand, plunderende bendes studenten maken de straten onveilig, cipiers bevrijden gevangenen, blanke vrouwen komen onder het juk van gekleurde pooiers enzovoort. Dit ‘cataclysme in naam van de nieuwe wereld’ verspreidt zich over de hele aardbol en Raspails verbeelding gaat in overdrive: Afrikaanse landen verenigen zich om ‘het blanke Zuid-Afrika’ binnen te vallen, de Chinezen belagen Rusland, in New York nemen ‘revolutionaire zwarten’ de macht over en Britse immigranten uit het Gemenebest eisen dat de Queen met een Pakistani trouwt. Een kleine groep van twintig ‘echte Fransen’ slaagt er tijdelijk in een strikt blank lapje grond (een zeventiende-eeuwse villa) in stand te houden, door vanuit de residentie met scherp op de losgeslagen Ganges-bende en hun Franse helpers te schieten. Totdat een legervliegtuig de villa bombardeert en de nieuwe orde zich definitief vestigt.
Receptie en ‘Big Other’
De eerste druk van Le camp des saints verscheen in 1973 bij de uitgever Robert Laffont in een oplage van twintigduizend exemplaren. De weinige reacties uit de pers waren gematigd positief. Dankzij de hardnekkige inspanningen van enkele bewonderaars en mond-tot-mondreclame was tegen het einde van het jaar nagenoeg de hele oplage verkocht. Tegen 1975 was Le camp des saints een bescheiden bestseller geworden. Het succes kende in hetzelfde jaar een hoogtepunt toen de Amerikaanse uitgeverij Scribner de Engelse vertaling van Norman Shapiro op de markt bracht. Ronald Reagan, die het boek kreeg van zijn adviseur én grote baas van de Franse geheime diensten Alexandre de Marenches, verklaarde zich een fan, net als de politicoloog Samuel Huntington, de auteur van The Clash of Civilizations (1996). Nieuwe edities verschenen in 1978 en 1985, de pocket in 1981 en 1989.
In 2002 wil Raspail zijn succesroman opnieuw uitbrengen, dit keer met een speciaal voor de gelegenheid geschreven voorwoord getiteld ‘Big Other’, uiteraard een knipoog naar George Orwells ‘Big Brother’. Het is een virulent pamflet, een gespierd j’accuse van meer dan twintig pagina’s waarin Raspail stelt dat Europa en het Westen onder het juk leven van een unieke ideologie die hij ‘Big Other’ noemt. In een notendop: het slechte geweten van het Westen ten aanzien van de uitgebuite Derde Wereld resulteert in een blinde bewondering voor het ‘Andere’, gekoppeld aan een minachting voor de eigen cultuur en beschaving. Laffont weigert aanvankelijk om het nieuwe voorwoord te publiceren uit vrees vervolgd te worden voor aanzet tot rassenhaat. Raspail verhoogt de druk door enkele invloedrijke vrienden in te schakelen en uiteindelijk verschijnt de editie dan toch, zij het met een verantwoording waarin de uitgever uitdrukkelijk afstand neemt van de stellingen van de auteur. In 2011 verschijnt nog een editie, inclusief ‘Big Other’, maar – en dit is heel bijzonder – eveneens met een index van zevenentachtig passages die volgens twee door de auteur ingehuurde advocaten indruisen tegen de antiracismewetgeving. Raspail koketteert met het idee dat zijn boek tegenwoordig onpubliceerbaar zou zijn.
Racisme en heiligheid van de literatuur
In verschillende interviews én in ‘Big Other’ benadrukt Raspail geen racist te zijn. Hij noemt zichzelf graag een conservatieve katholiek, een wereldburger en een royalist. Naar eigen zeggen koos hij er doelbewust voor om ‘de voorhoede van de anti-wereld’ in India te laten starten, en niet in het Midden-Oosten of Afrika, uit vrees dat zijn roman als een racistisch pamflet tegen de islam zou worden beschouwd. Hij onderstreept meermaals dat De ontscheping een ‘parabel’ is, een roman ontsproten aan zijn verbeelding. Het is een argument dat we ook terugvinden in het korte ‘Woord vooraf’ van vertaler Jef Elbers, al jaren een actief lid van Vlaams Belang, of in de boekbespreking van Koen Dillen op de blog van partijcoryfee Frank Vanhecke. In zijn scherpe essay ‘Is de literatuur heilig?’ wijst de filosoof Frank Vande Veire erop dat de onschendbaarheid van een auteur grenzen kent. Artistieke vrijheid en het recht op vrije meningsuiting zijn niet onderling inwisselbaar. Raspail kan zich dus niet verschuilen achter de term ‘roman’ (lees: ‘fictie’) om het racisme in zijn boek te minimaliseren. Want dat is er overduidelijk: de miljoenenmassa op de vloot is consequent en op alle vlakken de vijand. De immigranten worden bij voortduring voorgesteld als vuile dierlijke wezens, zielloze coprofagen en gezichtsloze seksmaniakken, die een afschuwelijke stank verspreiden, geen beschaving kennen en maar één kracht hebben: hun aantal.
Dat De ontscheping een xenofoob delirium is, kan en mag zijn publicatie echter niet in de weg staan. Bij de literaire waardering van een racistisch werk tellen ook andere elementen mee. Bij Louis-Ferdinand Céline is dat bijvoorbeeld zijn grensverleggende techniek, of bij Knut Hamsun zijn grandioze, lyrische stijl. Ook De ontscheping heeft literaire kwaliteiten. Raspail is een begenadigd verteller en weet de aandacht van de lezer vast te houden. De bij momenten cartooneske sfeer doet denken aan de grote jongensromans van Karel Čapek of H.G. Wells, de woede en de haat aan de tirades van Céline. In ‘Big Other’ gaat Raspail er prat op dat zijn roman de eenheid van handeling, tijd en plaats respecteert. In een verhaal dat zich afspeelt in vierentwintig uur goochelt hij vakkundig met flashbacks en flashforwards, voert hij gestadig de spanning op en zet de beperkingen van de klassieke eenheid naar zijn hand. Anderzijds is Raspail geen groot stilist: zijn zinnen zijn vaak hoogdravend en weinig subtiel, zijn taalgebruik is gezwollen, scabreus en scatologisch. De ontscheping is duidelijk een vehikel voor zijn ‘Big Other’-standpunten. De schijnbaar emotieloze alwetende verteller neemt vele rollen aan (historicus, reporter, commentator of profeet), maar de ontwikkeling van de personages is weinig diepgaand, de dialogen zijn gekunsteld en de ellenlange monologen zijn een soort van stream of consciousness maar dan in de derde persoon. Het grootste manco is naar mijn gevoel de overdosis ‘bouffonnerie’ of kluchtigheid. Aan het eind gaat Raspail helemaal over de rooie. Wat in het begin nog grappig was, is nu ludiek en ongeloofwaardig. Het boek maakt indruk door zijn intensiteit maar kan niet overtuigen door deze overmaat aan farce. Met meer terughoudendheid, matigheid en afstand was De ontscheping nog angstaanjagender geweest.
Gebrekkige uitgave en vertaling
In ‘Big Other’ vermeldt Raspail, wanneer hij de vertalingen van zijn roman opsomt, abusievelijk het bestaan van een Nederlandse vertaling. Zoals gezegd, die kwam er pas in mei 2015 onder de titel Het legerkamp der heiligen, maar in het midden van de jaren tachtig was er voor het eerst interesse, zo blijkt uit een column van Ger Groot in Trouw. Groot beschrijft hoe hij in die periode een negatief leesrapport over Le camp des saints aan een niet nader genoemde uitgever bezorgde. Hoewel het boek hem tegen de borst stuitte, erkende Groot het profetische karakter, maar hekelde de gebrekkige literaire kwaliteiten (‘de subtiliteit en karakterdiepte van de SAS-thrillers van Gérard de Villiers’). Vlaams Belang-uitgeverij Egmont zag er geen graten in en kocht de vertaalrechten voor duizend euro.
Uitgever Filip De Man, lid van het partijbestuur van Vlaams Belang en oud-volksvertegenwoordiger, probeert op de achterflap (klik op de cover) van de editie uit 2015 lezers te werven voor dit ‘standaardwerk van de rechterzijde’ dat bij ‘links hysterische reacties oproept’:
[Raspails] waarschuwing voor de dreigende demografische tsunami vanuit de onderontwikkelde [sic] landen bevalt de multiculturele utopisten niet. […] Als de Europeanen niet dringend handelen wordt ons continent inderdaad overspoeld door politieke vluchtelingen, economische vluchtelingen, AIDS-vluchtelingen en straks ook nog milieu- en klimaatvluchtelingen.
Deze ronduit racistische flaptekst is niet te lezen op het infogedeelte wanneer je het ISBN-nummer ingeeft op twee grote internetboekhandels die ik bezocht, waar deze editie nog vlot leverbaar is en als voorradig staat gemarkeerd. Behalve in ‘gespecialiseerde’, of liever gelijkgestemde, media kreeg de Egmont-uitgave weinig of geen aandacht. Vertaler Jef Elbers besprak het boek in het ledenblad van de partij in juni 2015.
Een jaar later komt diezelfde vertaling uit bij ‘de snelstgroeiende cultuitgeverij van Nederland’ De Blauwe Tijger. De titel wordt gewijzigd in het minder Bijbelse, meer wereldse De ontscheping. De redactie van de reeks ‘Klassiek’ is in handen van Boudewijn van Houten, een auteur die bekendstaat om zijn rechtse sympathieën. De Blauwe Tijger brengt onder meer het werk uit van de zelfverklaarde islamcriticus Wim van Rooy (hij zou de woordvoerder van Pegida gaan worden maar haakte af, zijn zoon Sam is actief bij Vlaams Belang).
Ik kocht een paar weken terug de tweede druk (december 2016) van De ontscheping voor 23,5 euro. Deze uitgave is op zijn minst slordig te noemen. Het wémelt van de ergerlijke typo’s en taalfouten: vergeten spaties, ontbrekende woorden, verkeerd vervoegde werkwoorden, spelfouten, verwarrende interpunctie, et cetera. Als klap op de vuurpijl eindigt ‘Hoofdstuk VIII’ op pagina 57 en start op pagina 59 ‘Hoofdstuk X’. Waar is ‘Hoofdstuk IX’ gebleven? Ik nam de Franse editie uit 2011 erbij: na wat zoekwerk bleek dat het verdwenen hoofdstuk meteen na het achtste was geplakt, zonder nieuwe hoofdstuktitel. In het korte ‘Woord vooraf’ meldt Elbers dat hij zich baseerde op de editie van 1985. Waarom precies deze editie komen we niet te weten. Hij citeert een korte passage uit het voorwoord dat Raspail toen schreef. Helaas werd dit voorwoord niet integraal opgenomen in de vertaalde editie, noch ‘Big Other’, noch de index met de inbreuken op de antiracismewetgeving.
Hoe dan ook, de vertaling doet verouderd aan, bijna op het barokke af. Elbers – voor wie, voor zover ik kon terugvinden, De ontscheping zijn eerste literaire vertaling is – dekt zich in en schermt negatieve reacties preventief af door te stellen dat hij ‘de rijke stijl’ van Raspail ‘met zijn homerische beeldspraak’ en ‘onconventionele zinsbouw’ zo ‘nauwgezet mogelijk’ heeft proberen te volgen. De taal van Raspail is inderdaad bloemrijk, maar dat ‘nauwgezet’ moeten we met een korrel zout nemen. Elbers permitteert zich namelijk heel wat vrijheden. Ik deed een aantal steekproeven en legde enkele eenvoudige zinnen uit de Franse editie van 2011 naast Elbers’ vertaling. Een paar voorbeelden, toevallig telkens de openingszin van een hoofdstuk. Uit hoofdstuk 8: ‘Le sourire de Ballan avait accompli un miracle’ wordt bij Elbers ‘Ballans knipoog veroorzaakte een mirakel.’ Een glimlach is geen knipoog. Hoofdstuk 10 opent met: ‘Le coprophage embarqua seul, le premier.’ Dat wordt: ‘Als eerste ging de coprofaag aan boord.’ De coprofaag is niet enkel de eerste, maar ook ‘alleen’. En in hoofdstuk 11: ‘Ce jour-là et les jours qui suivirent, dans tous les ports du Gange, cent navires furent envahis de la même façon’. Elbers vertaalt dit als: ‘Die bewuste dag en de daarop volgende dagen, werden alle havens aan de Ganges op dezelfde manier ingepalmd.’ Niet de havens worden ingepalmd maar ‘cent navires’, honderd schepen. En zo kan ik nog een tijdje doorgaan.
Schwob-selectie
Op de site van Schwob wordt Elbers als volgt omschreven: ‘De Vlaamse Jef Elbers (1947) vertaalt niet alleen, hij schrijft zelf ook, zowel scenario’s, romans en kinderboeken.’ Dat is allemaal juist (zo was Elbers de scenarist van de populaire jeugdserie Merlina), maar enige nuancering is toch nodig. Elbers is ook liedjesschrijver: in 2000 moest hij zich voor de correctionele rechtbank verantwoorden voor zijn racistische protestlied ‘Mohammed Ambras’. In 2008 verscheen bij Egmont De Poorters van Babel, het kalifaat van Knokke, zijn eigen Le camp des saints, zeg maar. In deze duidelijk op Raspails ideeënwereld gebaseerde roman, zo lezen we op de Egmont-website, landt ‘in de nieuwe Europese staat Vlaanderen’ plots een spookvliegtuig ‘met een honderdtal Arabieren en zwarte mensen aan boord’ om via een ‘ondergrondse jihad’ de oprichting van ‘een kalifaat in Knokke-Heist’ te installeren.
Hoewel er van alles schort aan de De Blauwe Tijger-editie, nam het Nederlands Letterenfonds De ontscheping op in zijn huidige Schwob-selectie. Dit betekent promotionele ondersteuning door een uitgebreid programma van lezingen, acties en leesclubs. Op basis van de literaire kwaliteit is deze selectie misschien wel te verantwoorden, maar als we kijken naar de kwaliteit van de vertaling en de twijfelachtige oorsprong van de gepromote editie al veel minder. In deze editie is bovendien ‘Big Other’ niet opgenomen, nochtans een essentiële tekst om De ontscheping ideologisch te plaatsen. Net omdat een ideologisch kader ontbreekt, kan Elbers bijvoorbeeld probleemloos als ‘auteur’ en ‘scenarist’ omschreven worden, zonder dat iemand zich daar vragen bij zal stellen. Door een behoorlijk ‘foute’ uitgave te ondersteunen zonder de noodzakelijke contextualisering, biedt Schwob onrechtstreeks een platform aan extreemrechts.
Verschenen op: De Reactor, 3 maart 2017
De ontscheping van Jean Raspail, De Blauwe Tijger 2016, vert. door Jef Elbers, ISBN 9789492161079, 392 pp.
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Mr. Moon & Neil Salonen! - Lets talk about Brian Crozier! - Part 1
https://isgp-studies.com/le-cercle-pinay
In 1980, Violet picked Crozier as his follow-up to the presidency/chairmanship of Le Cercle. Crozier has been recruited by the French mystery man nine years earlier, in 1971...
In the 1950s and early 1960s Crozier worked as a journalist and editor for the Sunday Times, the Economist, and the BBC. During this time he made his first intelligence contacts and used them for scoops. When John Hay "Jock" Whitney was ambassador to Great Britain from 1957 to 1961, Crozier was invited to his inner circle. Whitney was a Rockefeller associate, and a Pilgrims Society vice president until the day he died. A few years later, Crozier went to work for the Information Research Department (IRD), doing studies (some prefer to call it "disseminating propaganda") on KGB subversion. He also started to work with the CIA, MI6, and the intelligence agencies of France, Germany, Holland, Belgium, Morocco, Iran, Argentina, Chile, and Taiwan.
The CIA's Congress for Cultural Freedom (CCF) also approached him to reconstruct and commercialize their organization. Crozier, however, turned down this offer as he was too busy with his other undertakings. He later did a study for the CCF, investigating its South American network. Some time after that study, in 1965-1966, he constructed the CCRs Forum Service, turning it into Forum World Features (FWF). John Hay Whitney was the one who took over the financial burden of FWF from the CIA when it was commercialized. Another billionaire CIA associate, Richard Mellon Scaife, later took over funding of FWF from Whitney. Scaife also funded Crozier's Institute for the Study of Conflict (ISC), which he founded in 1970, and showed up at gatherings of the Foreign Affairs Research Institute, an anti-communism and anti-terrorist propaganda group headed by several British Cercle members, including Crozier.
in 1977...Crozier and his Cercle-associates...came up with the idea to establish a transnational secret intelligence agency of their own. For security reasons this group didn't have a name, but within a few months it became known to insiders as the 61 (or more correct, 6I). It's purpose, according to Crozier:
"...a Private Sector Operational Intelligence agency, beholden to no government, but at the disposal of allied or friendly governments...Our main concerns would be:
* To provide reliable intelligence in areas which governments were barred from investigating, either through legislation (as in the US) or because political circumstances made such inquiries difficult or potentially embarrassing.
* To conduct secret counter-subversion operations in any country in which such actions were deemed feasible.
It was agreed that no outsiders should be made aware of the existence of this organization, except if, in the judgement of one of us, the person was deemed a suitable candidate for recruitment."
Members of The 61, in existence from 1977 to 1988, came from England, France, Germany, Czechoslovakia, South Africa, the United States, and likely some other countries. It forged links with Prince Turki of Saudi Arabia and the Shah of Iran. At least on some occasions, The 61 provided intelligence to the Pope...Crozier told us more about the meeting that established The 61:
"We met in the luxurious executive suite of a leading City of London bank on the morning of Sunday 13 February 1977...The Americans included two able and diligent Congressional staffers, and the Viennese-born representative of a big Belgium company. Also there was the remarkable General Vernon ('Dick') Walters, recently retired as Deputy Director of Central Intelligence...."
Fortunately, Crozier gives us the name of General Vernon Walters, who seems to have represented the US intelligence faction that was very upset with the changes in CIA oversight. Walters was a bit of a mystery man. Although one of the most important behind-the-scenes players on the post-WWII world, not a whole lot of research has been done on him.
Like many leading members of Le Cercle, Walters was close to Vatican interests. He was educated by the Jesuits at Stonyhurst College in England and later became a member of the Sovereign Military Order of Malta, providing him with instant access to the Vatican at all times. His participation in the notorious American Security Council and his involvement in setting up The 61 only serve to substantiate reports about Walters' historic ties with CIA-employed drug traffickers, death squad leaders, and coup plotters. He and Helms appear to have caused Watergate while he also employed one of the CIA disinformers who tried to pin the assassination attempt of John Paul II on the communists.
If this is not enough, South African intelligence named Walters as a key plotter in the JFK assassination. This report is less far fetched than it might seem. Walters was a military attache in Rome in 1963 where he worked with CIA station chief William K. Harvey in countering the massive communist and socialist influences in that country. The Gladio network Walters and Harvey controlled was crucial in this effort.
Harvey had been banished to Rome by the Kennedys for sending commando teams into Cuba during the October 1962 Cuban Missile Crisis. This made his protege, Ted Shackley, head of the CIA's JM/WAVE station in Miami, tasked with overthrowing Fidel Castro.
Quite a bit of evidence has surfaced to show that Harvey, his protege Ted Shackley, and their pro-Vietnam, anti-Castro CIA gang, which worked closely with leading mafia bosses, were the key plotters of the 1963 JFK assassination.
Besides having been a co-founder of Crozier's 61, Walters also was a good friend of French intelligence chief Alexandre de Marenches, who by 1976 had set up a secret private intelligence network of his own, the Safari Club. The Safari Club's network included the Shah of Iran, Saddam Hussein of Iraq, Anwar Sadat of Egypt, Ashraf Marwan of Egyptian intelligence, and Kamal Adham of Saudi intelligence.
When Crozier visited the CIA and the White House he met with some of the people...in the Carter administration, of which he obviously was extremely critical, he was received by national security advisor Zbigniew Brzezinski and secretary of defense James Schlesinger. In the Reagan administration he met with General Walters, Robert McFarlane, Richard Pipes, Richard V. Allen, Kenneth de Graffenreid, William Casey, and Oliver North. He regularly met with Sven Kraemer, the son of Fritz Kraemer...
http://www.atwood7.com/essays/lordofflies.html#3
Allen Tate Wood
In the fall of 1969 and the winter of 1970 Salonen scouted the hard-line anti-Communist groups in D.C. The fruits of his labor were winning the friendship and support of several influential men, including David Martin, the late Senator Dodd's foreign affairs assistant (later a member on the staff of the Senate's Internal Security Committee), Dolph Droge and Sven Kramer, Nixon's special assistants on Vietnam and Charles Stephens, an independently wealthy man in his early thirties, who devoted a good deal of his time to promoting aggressive war policies through ad hoc groups of his own creation on campuses throughout the country. In the fall of 1969 and the spring of 1970 I worked increasingly with FLF.
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USA Today column answers the question, 'Why France?'
USA Today column answers the question, ‘Why France?’
By Lynn R. Mitchell After the terrorist attacks on the Charlie Hebdo newspaper in Paris ten months ago followed up by Friday’s terror on the streets that took the lives of over 100 innocent victims and injured hundreds more, attention is once again centered on terrorism as some ask, “Why France?” France’s longtime head of intelligence, Count Alexandre de Marenches, warned 20 years ago of the…
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Correspondant du Sdece auprès de la CIA, il fit défection aux États-Unis, alors qu'il suspectait les services français et même l'Elysée d'être infiltrés par des taupes soviétiques.
À New York
Philippe Thyraud de Vosjoli ne rentrera pas. Ce 18 octobre 1963, sa décision est prise. Attendu à Paris pour «consultations», le représentant à Washington des services spéciaux français a été informé qu'un contrat pesait sur sa tête. Il ne quittera pas l'Hexagone vivant, lui assure une source amicale.
Bouille ronde et crâne dégarni, pilier du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (Sdece), installé aux États-Unis en 1951 et correspondant inamovible auprès de la CIA, cet officier de 43 ans, rescapé de mille combats souterrains, sait que celui-là sera son dernier. Depuis des nuits, il ne dort plus en ressassant l'énormité de la décision qu'il s'apprête à divulguer. Quitte à faire une désagréable surprise à l'ambassadeur Hervé Alphand, avec lequel il entretenait d'excellents rapports. Le voici donc dans les couloirs de l'ambassade de France, muni d'une lettre de démission qui va faire des vagues à la «Piscine», le siège du Sdece à Paris.
Vosjoli, comme l'appellent ses amis américains, a décidé de faire défection. De «passer à l'ouest»… de l'Atlantique. C'est un coup de tonnerre dans le monde du renseignement français, où personne n'avait jamais sauté un tel pas, si l'on excepte la poignée de militaires du 2e Bureau qui renièrent le gouvernement Pétain en 1940 et s'enfuirent à Londres pour constituer l'embryon du BCRA, le Bureau central de renseignements et d'action, fondé par de Gaulle et le colonel André Dewavrin.
Lutte anticommuniste
Vosjoli, lui aussi, a fait partie du BCRA. Entré en Résistance comme passeur sur la ligne de démarcation, chez lui à Romorantin (Loir-et-Cher), il a rallié la France libre à Alger en 1943 après avoir tâté des geôles franquistes en Espagne. Sous les ordres d'un fidèle du général de Gaulle, Jacques Soustelle, il y a supervisé les relations avec l'Amérique du Nord, puis l'Indochine. À Washington, il noue une relation étroite, idéologiquement «alignée» avec ses interlocuteurs de la CIA, dont le patron, Allen Dulles, et le chef du contre-espionnage, James Angleton. L'heure est à la lutte anticommuniste, et Vosjoli ne partage guère la quête de la «troisième voie» de Charles de Gaulle. Tout compromis semble inacceptable avec Moscou, à l'heure où les crises de Cuba et de Berlin menacent d'exposer la planète à une guerre chaude. Cuba, justement, où Vosjoli a peut-être joué un rôle clé.
«En juillet 1962, écrira-t-il plus tard, j'apprends de mes agents l'arrivée de navires soviétiques à La Havane ainsi que dans le petit port de Mariel.» Il est question de silos creusés à même la montagne, d'un convoi de remorques lance-missiles charriant «des ogives d'une longueur inédite», aperçu par une de ses sources, un ancien sous-officier français établi sur l'île caraïbe. Vosjoli alerte Paris et aussi Washington, comme le voulait la consigne. Il recevra les félicitations de John McCone, le successeur de Dulles à la CIA. Mais rien, pas même un satisfecit de la part du Sdece, trop occupé avec les suites de l'affaire algérienne pour se soucier de prolifération sous les tropiques.
Vosjoli, qui croyait avoir apporté une contribution décisive dans la lutte contre l'hydre soviétique, va vite déchanter. Du siège, il reçoit des instructions «dignes d'un État totalitaire»: la surveillance d'opposants à de Gaulle, à l'instar de Jean-Jacques Servan-Schreiber, le patron de l'hebdomadaire L'Express, de passage à New York pour affaires. Outré, Vosjoli refuse de le filer et s'inquiète des desseins de l'Élysée. Sa défiance envers l'homme du 18 Juin ne cesse alors de croître.
Une taupe à l'Élysée
Ses ennuis commencent un matin de juin 1962. La sonnerie du téléphone le tire de son lit dans sa résidence de Bethesda, sur Wilson Lane, dans les faubourgs de la capitale fédérale. Une équipe de Paris vient d'atterrir pour «débriefer» un transfuge venu du froid, le major du KGB Anatoli Golitsine, passé à l'Ouest le 22 décembre 1961. Et Golitsine raconte à ses interlocuteurs stupéfaits que l'URSS a si profondément infiltré le siège de l'Otan en France que tous ses secrets parviennent «en soixante-douze heures» à Moscou. Le président John Fitzgerald Kennedy s'en alarme au point d'adresser début 1962 une lettre personnelle à son homologue français, Charles de Gaulle. Elle ne recevra pas de réponse.
Baptisé «Martel», Golitsine n'en a pas fini avec la France. Les services spéciaux de cette dernière seraient infiltrés au plus haut niveau par le KGB, qui disposerait d'au moins six taupes constituées en un réseau, «Saphir». Et ce n'est pas tout: l'Élysée aussi serait compromis! Il s'agit d'un membre du premier cercle autour du président de Gaulle, exerçant les fonctions de vice-premier ministre, précise même Golitsine sans livrer de nom.
De prime abord, Thyraud de Vosjoli refuse de croire à ces «fadaises». La seule perspective que des officiers œuvrent contre la France lui paraît «insensée». Et pourtant, Martel «l'affabulateur» insiste. Oui, l'Élysée est compromis! On soupçonne Jacques Foccart, chef de la fameuse cellule africaine, Georges Gorse, ambassadeur habitué des missions délicates en URSS. Mais le profil le plus plausible est celui de Louis Joxe, ministre gaullien et ancien ambassadeur à Moscou (1952-1955). Vosjoli attend un séisme. Mais le sismographe parisien reste atone. Lorsqu'il s'enquiert de la suite des opérations, ses interlocuteurs bottent en touche. Seul tombera un cadre de l'Otan, le Français Georges Pâques, démasqué pour espionnage au profit de Moscou.
De Gaulle n'a pas du tout apprécié qu'il ait facilité le séjour à Washington, en avril 1960, de Jacques Soustelle, tombé en délicatesse avec le pouvoir pour son soutien à l'Algérie française
Vosjoli, qui trépigne devant tant de passivité, ne sait pas que lui-même se trouve dans le collimateur du président français, pour d'autres motifs: de Gaulle n'a pas du tout apprécié qu'il ait facilité le séjour à Washington, en avril 1960, de Jacques Soustelle, tombé en délicatesse avec le pouvoir pour son soutien à l'Algérie française et entré depuis en clandestinité. Vosjoli a également organisé un dîner entre Soustelle et des dirigeants de la CIA, ceux-là mêmes qui appuient le FLN en sous-main face à la France et qui semblent manipuler le représentant du Sdece outre-Atlantique, au point de suggérer une compromission de l'Élysée. Basse manœuvre américaine visant à affaiblir la France!, a tranché le Général.
La conjoncture, en outre, dessert Vosjoli: de Gaulle reproche aux États-Unis de refuser à la France tout partage de secret nucléaire. Suprême affront, ce partage est toléré au profit de la Grande-Bretagne, dans le cadre des accords de Nassau. Avec de tels amis, nul besoin d'ennemis. La France avancera donc seule, sur une troisième voie maintenant à équidistance des «deux grands».
Pour Vosjoli, les conséquences seront dramatiques. Un nouvel ordre, qu'il juge invraisemblable, est donné de constituer en territoire américain un réseau d'espionnage scientifique, visant essentiellement à localiser les silos de missiles balistiques dans le Midwest. «Exactement ce que prédisait Golitsine!», s'insurge Vosjoli, qui refuse courtoisement mais fermement d'obtempérer. Et voilà que son patron, le général Paul Jacquier, le somme de remettre les noms de ses agents à Cuba. Dans la foulée, ceux-ci disparaissent. Consterné, Vosjoli a la confirmation qu'il redoutait: des taupes soviétiques «tiennent» la direction du Sdece.
Asile politique
C'est à ce moment précis que tombe la convocation à Paris, et l'avertissement parallèle des funestes conséquences pouvant en résulter. À la croisée des chemins, Vosjoli saute le pas. Appuyé par son ami James Angleton, il demande et obtient l'asile politique. Depuis son refuge de Lighthouse Point, en Floride, l'exilé écrit et se confie. Il vend les droits de sa mésaventure à l'auteur Léon Uris, qui en tirera le roman Topaz, adapté au cinéma par Alfred Hitchcock. «Topaz», pour «saphir», bien sûr. Life titre en 1968 sur «Le scandale de l'espion français». Suivront des Mémoires publiés en 1970 et en anglais sous le titre Lamia, puis à titre confidentiel en français, deux ans plus tard (1).
Le nouveau patron du Sdece, Alexandre de Marenches, se décide enfin à nettoyer ce que Georges Pompidou appelle «les écuries d'Augias». Et ceux qui tombent coïncident curieusement avec les individus que Vosjoli soupçonnait d'appartenir à Saphir: les colonels Léonard Hounau et Georges de Lannurien, qui ont passé du temps derrière le rideau de fer et «cochent toutes les cases» des portraits-robots de taupes dressés par Golitsine, alias Martel. Rebondissant sans heurts chez Renault Véhicules Industriels, de Lannurien a même eu le toupet de se voir décerner à Prague l'ordre tchécoslovaque du Lion Blanc, le 31 août 1968. Dix jours après l'intervention brutale de l'Armée rouge! «Une chose est sûre, maugrée Vosjoli. De Lannurien est le bienvenu dans un pays communiste et moi, je ne le serais sûrement pas.»
Décédé à 80 ans en 2000, le vieux rebelle ne fut, lui, jamais décoré par la France et n'a jamais revu Romorantin, ni le Loir-et-Cher. Et le secret sur la compromission des services spéciaux français durant la guerre froide demeure inviolé.
(1) Lamia. L'anti-barbouze, Philippe Thyraud de Vosjoli, Les Éditions de l'Homme, 1972
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Αντίο Ζεράρ ντε Βιλιέ
Ο Ζεράρ ντε Βιλιέ, συγγραφέας της σειράς κατασκοπικών βιβλίων S.A.S., έφυγε από τη ζωή την Πέμπτη…
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