#agriculture péri urbaine
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La colère commence à gronder chez les paysans à juste titre : 1) Compte tenu de l'état des finances de l'Etat, les annonces ne devraient plus être sur le principe d'une aide mais sur la réalité des versements en trésorerie : à quelle date ! Le "plan Attal" de janvier 2024 = rien de concret à ce jour. 2) L'OFB (qui coûte 500 M€ par an aux contribuables) multiplie les contrôles pénalisants. 3) Des réformes inquiètent à juste titre à
l'exemple de celle évoquée sur les compteurs verts agricoles. Actuellement, les politiques ont perdu le pouvoir. Ils font du "cinéma" pour la télé mais c'est Bercy qui décide. Et Bercy va dans les détails qui vont faire mal derrière une annonce apaisante.
28/10/2024
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Atelier d’architecture en milieu rural.
“Que pensez-vous des interventions des étudiants en milieux ruraux ?
Je n’ai pas d’idées préconçues en ce qui concerne les milieux d’intervention. Le milieu urbain est une chose, les écoles d’architectures les sur valorisent sans doute un peu en ce moment. Il est à croire que, effectivement, le « hors la ville » est un point de salut urbanistique architectural et constructif. Cependant, il y a la ville que l’on connaît mais il y aussi la péri-ville, où il se passe beaucoup de chose. Il y a des zones industrielles, des zones rurales, les territoires délaissés ; ce sont, à mon avis, autant d’interrogations de lieux qui sont intéressantes.
[…]
En tant que professeur de construction, quelle vision avez-vous de l’urbanisme d’aujourd’hui ?
De l’urbanisme de demain ? Chaque fois qu’il y a eu des théories urbanistiques, elles ont engendré, la plupart du temps, des situations catastrophiques dans l’aménagement des espaces. Les dernières en date sont les théories issues de la charte d’Athènes et on ne peut pas dire que ce soit des modèles récurrents. Aujourd’hui on tente de modéliser l’urbanisme en ré-empruntant des patrons, des modèles, des paternes à la ville traditionnelle, à la rue, à la place… Mais la rue, la place ne sont pas des théories urbanistiques. Il en est fait aujourd’hui une théorie urbanistique mais elles n’ont pas été produites suite à une théorie. Je ne suis pas un philosophe du marché mais je crois qu’il y a certains domaines dans lesquels il faut laisser les choses se faire et souvent il y a des formes d’équilibre qui se créent et qui peuvent être intéressantes. Il est vrai qu’aujourd’hui la donne environnementale pèse sur toutes ces questions. Il faut probablement intégrer, sauf découverte majeure en matière de transport, le fait que la débauche de moyens mis en œuvre pour les transports, qui a conduit à l’expansion démesurée des villes, risque d’être freinée. La ville qui s’est développée depuis 50 ou 60 ans est une ville de la voiture. Il est évident qu’aujourd’hui on ne peut plus penser la voiture comme seul et unique moyen de transport. Il y a d’autres modes de déplacement qui réapparaissent. Aujourd’hui on s’aperçoit que le nec plus ultra en matière de transport, c’est le vélo. Tout le monde veut promouvoir l’utilisation du vélo. Mais le vélo ne vous permet pas de faire 50 km entre votre domicile et votre lieu de travail. Cela implique de repenser des spatialisations travail-domicile-commerces sur des plus petites échelles. J’imagine donc des choses de type graphe, des îlots urbanisés, etc. où les déplacements pourraient se faire à différentes échelles en privilégiant piétons et vélos. Mais je dois sans doute me tromper comme se sont trompés ceux qui ont prédits les choses avant. En revanche cela n’empêche pas de faire des scénarios et d’agir. Ensuite, il faut ajuster le scénario aux réalités. En ce moment, la notion de fermes urbaines se développe avec l’idée d’une certaine forme d’autosuffisance. Pour une partie des habitants il pourrait y avoir une production relocalisée. C’est peut être aussi un signal en ce qui concerne le bouleversement du rapport ville-nature, ville-agriculture. Un jardin de 100 m² permet l’autosuffisance d’une famille de quatre personnes. Il y a une forme de consommation qui peut être assurée par une production qui ne nécessite pas forcement des espaces très grands. La notion de ferme urbaine c’est l’idée qu’il est possible d’assurer une suffisance alimentaire de base qui pourrait être réglée pour tous. 500 000 personnes en France sont dans l’incapacité de se nourrir aujourd’hui… L’idée de ferme urbaine paraît donc être plus qu’un gadget.”
Jean-Claude BIGNON, enseignant à l’école d’architecture de Nancy
“Pourquoi emmener des étudiants architectes, engagés dans un champ d’expériences et de projets pédagogiques les conduisant à un diplôme d’architecte dans des communes rurales ? La question rôde, mi- étonnée, mi- critique, à la fois dans les écoles d’architecture et dans le cercle de la profession. Mais que font-ils à la campagne? Puisqu’on parle d’urbanisme et d’architecture? Est-ce bien sérieux? […]
Les problématiques qui sont les nôtres dans ces territoires ruraux sont celles qui existent ou s’annoncent (à d’autres échelles ?) dans les villes. La mobilité et la capacité à y accéder, le vieillissement de la population, le manque de diversité d’une offre de logements, la proximité des voisinages, les excès de la règle qui remplace le projet bien souvent au lieu de le permettre, les nécessités de changement d’échelle permanentes… sont des situations que l’on côtoie et expérimente de façon plus lisible, plus sensible, plus directe, plus préhensible, plus immédiate, dans nos territoires « ruraux ». […]
Le « rural » reste spécifique dans cette grande généralisation sociétale qui transforme la carte de France, en cela qu’il exacerbe les situations… parfois pour le pire (dépendance accrue à l’automobile, difficulté plus forte dans l’accès aux services, à la culture) mais également pour le meilleur (possibilité des solidarités, enjeu du sol comme terreau de production et de paysage, proximité avec les décideurs et leurs partenaires, convivialité des relations humaines professionnelles possible à maintenir…). “
Marc VERDIER, encadrant de l’atelier “hors les murs”
http://www.nancy.archi.fr/UserFiles/File/publications-ecole/ateliers-parcs-marc-verdier/plaquette-avt-2012.pdf
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Les 48h à Strasbourg Portrait #3
Martin Guillaumé, coordinateur des 48h de l’Agriculture Urbaine à Strasbourg
> Salut Martin, Comment se sont passées les 48h de l’agriculture urbaine?
“On a eu la pire météo depuis 1 mois….. (rire) ! C’était prévu, mais j’avais fait venir beaucoup d’artistes de Strasbourg que j’ai dû faire déménager dans une serre agricole, au lieu d’être dans un jardin. C’est vraiment le matin où il pleuvait beaucoup donc ça ne motivait pas les gens à venir… En fait on passait de 3 personnes à 30 en fonction du temps.
Dans certains ateliers, ça marchait très bien ! On a eu une quarantaine d’évènements malgré deux évènements annulés à cause de la pluie.”
> Il y a eu des moments forts ?
“Oui bien sûr,
Dans le quartier de Haute-Pierre, (quartier plutôt défavorisé) on a eu une association qui s’appelle « Horizome » qui a construit des jardins roulant en caddie, et ils se servaient de ça comme médiateur pour attirer le regard des passants, leur curiosité. Ce n’était pas construit pour être des espaces productifs. Ils voulaient faire quelques choses d’amusant et ça a beaucoup plu.
L’Association Les Haies Vives d’Alsace ont fait des opérations « Kill The Tuyas » (considéré comme du béton vert ) et ils les ont remplacé par des haies champêtres et des haies comestibles !”
> Et pourquoi tu as choisi de participer au 48h ?
“Le plus gros points forts des 48h c’est que d’habitude il existe Les Incroyables Comestibles et les Colibris qui ont des grandes réflexions philosophiques autour de toute cette pensée, mais là, les 48h ça a permis de passer des questions philosophiques au concret !”
> Est ce que tu penses que les 48h de l’agriculture urbaine permettent et vont permettre l’essor de l’agriculture urbaine à Strasbourg?
“Ça n’a pas permis l’essor de l’agriculture parce qu’il y a déjà un gros historique. On ne va pas faire exploser l’agriculture urbaine avec cet évènement, mais ça a permis aux associations de se rencontrer et de se rallier autour d’un même évènement.
40 associations se sont mobiliser c’était une réussite ! On a réussi à travailler ensemble et faire des actions communes le même week-end. Ça montre qu’elles sont d’accord entre-elles et sur la même dynamique. Ça permet d’avoir plus de visibilité sur ces associations.”
> Avec quelle structure as-tu participé au 48h ?
“On a créé le collectif « Permis de planter » pour les 48H aux alentours de mi-janvier. On a juste fait un collectif citoyen et ça a très bien marché. Mais on n’avait pas droit aux subventions car c’est un collectif et pas une association.”
> Tu as suivi quelle formation avant de te lancer ?
“J’ai commencé par faire une licence pro en aménagement paysager à l’école Dubreuil puis j’ai fait un Master de sociologie. J’ai réussi a faire un mixte des deux en créant une entreprise dans le domaine du paysage et de l’Agriculture urbaine.”
> Qu’est-ce qui t’as motivé à te lancer dans l’agriculture urbaine ?
“Ce qui m’a donné envie de faire ça, c’est la transmission du savoir, la pédagogie et la sensibilisation à l’environnement, à la biodiversité en ville. C’est l’idée d’une autre appropriation des espaces publics par les citoyens et le développement d’une nouvelle forme de sociabilité.
Ça regroupe toutes mes valeurs.
La multiplicité des acteurs présents sur des espaces réduits en regroupant différentes activités, c’est ça pour moi « l’agri-culture » ( en deux mots ).
Par rapport à l’agriculture périurbaine, pour moi elle est vraiment multi-fonctionnelle parce que ce sont à la fois des espaces pro et des espaces de loisirs ce qui n’est pas toujours le cas dans les autres agricultures. Et puisque ce ne sont pas forcément des espaces en recherche de rentabilité, on peut aussi favoriser la biodiversité ce que ne peuvent pas faire forcément des agriculteurs en milieux péri-urbains.”
> Qu’est-ce que tu dirais aux gens qui veulent se mettre à jardiner ? (conseil)
“Faire quelque chose de pédagogique pour qu’ils voient que le jardinage ne se voit pas comme une tâche difficile à faire. Passer par le côté ludique/festif et passer par des étapes ultra simples avec un bon retour rapide.”
> Comment tu as appris à jardiner ?
“J’ai ma formation de paysagiste et c’est avec mes grands-parents agriculteurs chez qui je passais les 3/4 du temps pendant l’été que j'ai appris à jardiner.”
> Qu’est-ce que tu voudrais voir à Strasbourg pour les 48h 2018 ?
“J’aimerai voir beaucoup plus d’actions de végétalisation de rue. La ville de Strasbourg à trouver un programme lancé le 21 mars. Permis de végétaliser 2 jours après les 48h…. ça aurait facilité les démarches.
Et j’aimerai surtout voir le beau temps aussi ! (rire)”
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Le vrai débat est celui de la ruralité : il n'est pas possible d'évoquer UNE agriculture tant les situations par métiers ou par territoires sont différentes. Ce qui est en cause actuellement, c'est plus largement la ruralité dans l'aménagement des espaces. "L'espace a été inventé pour que tout ne se trouve pas au même endroit" : cette formule est d'un bon sens implacable. Or la ruralité est perçue comme le monde d'hier voué à
disparaitre face à une urbanisation conquérante incontournable. Le cas du sud agglo de Grenoble est illustratif : qui reconnait aujourd'hui les Claix, Varces d'il y a seulement 10 ans ? Sans terre à cultiver, quel devenir pour des cultivateurs ? Et ces décisions là ne se prennent pas à Bruxelles. C'est la valeur même de la ruralité comme espace complémentaire des villes qui est à revaloriser loin des totems pondus par des écologistes dogmatiques dont on perçoit désormais de plus en plus la réelle couleur politique.
30/01/2024
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Pour une agriculture qui peut compter sur le soutien des citoyens : demain, c'est le 1er jour du Salon de l'Agriculture 2022. La visite du salon est une expérience très riche d'enseignements. C'est notamment une fonction pédagogique importante pour les plus jeunes. Mais à chaque jour de l'année, nous pouvons aider les agriculteurs en pratiquant des circuits courts de consommation. Dans notre canton, nous avons la chance de compter sur des producteurs de très grande qualité : la ferme du mas des Buissons sur #stpauldevarces, le domaine de Malissoles sur #varces, la ferme du Cerf à Vif, la famille Valfort à Varces ... Gamm Vert de Varces effectue des efforts importants comme débouché commercial pour ces producteurs locaux. Un bout de campagne à Claix est un commerce remarquable. Comme des commerçants des marchés qui méritent une attention prioritaire. Les consommateurs doivent montrer qu'ils aiment ceux qui travaillent la terre. C'est un impératif collectif. Des élus montrent régulièrement leur attachement aux producteurs locaux. C'est le cas de
Claude Soullier, Maire de Brié-et-Angonnes en photo ci-dessus au domaine de Malissoles à Varces.
25/02/2022
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Quel devenir pour une agglomération avec un désert de paysans ? L’offensive actuelle générale contre l’agriculture de proximité va produire des conséquences considérables à terme. 1) La mondialisation des productions et celle des échanges changent considérablement la donne française habituée à un niveau élevé d’exigence de qualité de la production. Cette mondialisation perturbe d’ailleurs souvent la réelle traçabilité affichée des produits. 2) Le poids de la grande distribution comme l’évolution de l’entrée sur les produits par les bas prix fragilisent encore davantage les producteurs français. 3) Sans amplifier les effets de ce volet local, mais il ne doit pas être ignoré, le PLUi, par sa densification limite les facultés d’urbanisation mitée des terrains. Or, bon nombre d’exploitations agricoles ont été “sauvées” par des urbanisations de ce type d’une superficie modérée mais procurant des ressources exceptionnelles permettant de contrebalancer une exploitation agricole peu rentable. Lorsque tous ces effets se cumulent, que reste-t-il comme perspectives ? Et surtout quelles conséquences ? Nous assistons actuellement à une réelle perte de sens. Comment exiger ici des
garanties de sécurité alimentaire qui ne sont pas appliquées ailleurs ? Comment accepter que la marge du distributeur soit tellement plus confortable que celle du producteur ou la caricature du simple fait qu’il vaudrait mieux vendre que produire ? Et en matière d’urbanisation, les technocrates dans les bureaux de la Métro ont-ils la juste perception des survies liées hier parfois à la simple urbanisation de 5 000 m² ? Ce qui est certain c’est que la diminution des espaces exploités produit déjà des effets visibles dans le péri-urbain : chemins d’accès non entretenus, champs gagnés par la forêt ... C’est le moment où l’agglo doit défendre ses agriculteurs de proximité en multipliant toutes les mesures possibles à cette fin.
3 juillet 2019
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L’agriculture dans le péri-urbain grenoblois dans 10 ans : résister ? ce week-end sur Varces se déroule la manifestation annuelle : la Ferme est à l’Oriel. Une remarquable manifestation. Une question de fond : dans 10 ans, une manifestation de ce type, si elle existe encore, ce sera une vitrine ou un musée ? Une vitrine, c’est à dire le moment où les producteurs locaux se font toujours mieux connaître dans leur environnement de proximité.
Un musée, c’est à dire commémorer des temps disparus ou en voie de disparition manifeste. Car pour que l’agriculture vive, il lui faut des terres à cultiver. Pour que les agriculteurs disposent de terres à cultiver, il ne faut pas que les terrains aient été vendus aux promoteurs, que des constructions densifiées fassent naître des contraintes techniques lourdes à proximité ... Quand on constate le défilé de certains politiciens professionnels à cette ferme ponctuelle en pleine adoption du PLUi, on est en droit de se demander : sont-ils incompétents au point d’ignorer les conséquences concrètes d’actuels actes ou sont-ils méprisants au point de célébrer l’agriculture de proximité qu’ils sont en train de faire ... disparaître ? C’est la réflexion de
bon sens de tout habitant lucide, indépendant, mais surtout libre d’émettre encore une opinion sans se demander si elle peut faire sucrer une subvention ou un encart publicitaire de l’une des collectivités locales. La progression de l’urbanisation sur les 20 dernières années a été considérable. A ce rythme, demain, l’agriculture de proximité dans l’agglomération grenobloise débutera à partir de ... Monestier de Clermont dans le sud de l’agglomération grenobloise. Vitrine ou musée ? la vraie question de fond.
24 mars 2019
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#SurLeTerrain : quel avenir pour l’agriculture péri-urbaine dans l’agglomération grenobloise ? C’est le sujet de fond que traite vendredi 20 juillet 2018 le Cercle du Sud Grenoblois lors d’une matinée de dialogues sur le terrain notamment à Vaulnaveys le Haut et à Herbeys. Le Club 20 s’y associe. En effet, c’est l’un des sujets essentiels pour l’équilibre des territoires dans l’agglomération grenobloise. Aujourd'hui, certaines villes françaises ont gardé de véritables ceintures de cultures agricoles (Avignon, Rennes...), alors que d'autres ont vu leur potentiel s'amoindrir considérablement (Montpellier...). De façon générale, la diminution du nombre d'exploitations agricoles périurbaines depuis les années 1990 a été considérable. La logique d’étalement urbain qui est désormais localement conduite constitue une menace de première gravité d’ailleurs en totale contradiction avec les priorités dernièrement mises en relief par Nicolas Hulot dans le cadre de son plan pour la protection de la biodiversité. Un plan qui impose la
redéfinition des priorités du PLUI. Ce sera l’une des missions prioritaires des prochains conseils municipaux. Pour que les candidats éventuels ou potentiels puissent disposer de perspectives claires sur ces enjeux, le Cercle du Sud Grenoblois a décidé d’écouter les agriculteurs, de dialoguer sur le terrain. C’est une démarche qui correspond totalement à l’esprit du Club 20 : pas de dogmatisme. C’est aux citoyens sur le terrain d’exprimer leurs besoins et non pas à une bureaucratie intercommunale coupée des réalités quotidiennes. Si vous souhaitez participer à cette matinée, vous pouvez : soit laisser votre adresse mail en cliquant sur le lien suivant : Dialogues sur le terrain ou en téléphonant à Aline Kozma au 06 89 18 98 84.
11 juillet 2018
#Club 20#CercleSudGrenoblois#Aline Kozma#Claude Soullier#agriculture péri-urbaine#Herbeys#Vaulnaveys le Haut#SurLeTerrain
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La Ferme est à l’Oriel ou le vrai sud agglo qu’il faut défendre : 1965 – 2018 : 53 ans ! Pendant 53 ans, un consensus local a été respecté sur les relations entre Grenoble, ville-centre de l’agglomération, les Communes dites de la « première couronne » (Fontaine, St Martin d’Hères, Echirolles) et le secteur péri-urbain. Le secteur péri-urbain a toujours été défini comme les Communes qui connaissent une rupture urbanistique avec la ville – centre et sa première couronne. Au sud de l’agglomération, cette rupture urbanistique s’est progressivement éloignée de la ville – centre. Il y a 30 ans, elle était entre Echirolles et Le Pont de Claix. Aujourd’hui, le secteur péri-urbain débute à Claix, voire même entre Claix et Varces Allières et Rissent, territoire qui connait une réelle et visible rupture de continuité urbanistique. Jusqu’à ce jour, le péri-urbain était considéré comme le poumon vert de l’agglomération. Ce terme est apparu dès le premier document d’urbanisme dans l’agglomération grenobloise : 1965. Depuis 1965, ce poumon vert a toujours été respecté : un espace de prairies avec un habitat individuel épars. En plein dérèglement climatique, avec des séquences caniculaires plus
importantes et plus denses, cette conception est remise en question en 2018 pour la première fois à ce point pour évoluer vers la création de Communes – fours où le règne du bitume et du béton va créer des quartiers très difficiles à vivre. Au moment même où il faudrait respecter les prairies, elles sont menacées comme elles ne l’ont jamais été jusqu’à ce jour.
Les belles prairies vertes sont menacées par une technostructure citadine qui n’aime pas nos prairies et qui, par dogmatisme, veut donner naissance à une « génération sardine » dans le péri-urbain. Cet urbanisme densifié, concentré va entraîner des déséquilibres considérables car rien n’est prêt pour l’accueillir. Pas les voiries. Pas les réseaux d’eau et d’assainissement. Pas les équipements publics scolaires déjà saturés. Et la liste pourrait durer longtemps. Dans ce contexte, la manifestation annuelle (La Ferme est à l’Oriel) prend une dimension particulière : voir le vrai sud agglo, celui des producteurs locaux et des personnes qui aiment les champs et les animaux. Une très belle manifestation à ne pas manquer.
15/03/2018
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Les champs sont encore présents dans l’agglomération grenobloise : belle réussite de la première journée de la Ferme est à l’Oriel (Varces Allières et Risset). Une occasion unique pour rencontrer des producteurs locaux. Pour découvrir des producteurs qui aiment leurs métiers, y consacrent toute leur énergie.
C’est aussi l’occasion pour les plus jeunes de découvrir des animaux, d’écouter leurs compagnons parler de leur vie quotidienne. Aujourd’hui, c’est la seconde et dernière journée de cette belle manifestation.
Une manifestation qui montre également toute la place qui doit rester aux champs dans l’organisation des espaces de l’agglomération grenobloise. Les champs ne sont pas des “espaces inoccupés” mais des lieux d’équilibre, d’oxygénation, de travail pour des producteurs locaux, de nourriture pour des animaux, de survie pour des animaux parfois en danger comme les abeilles ... La défense des champs dans l’agglomération c’est une bataille d’avenir pour une agglomération équilibrée, agréable à vivre.
Une manifestation qui a aussi été pour moi l’occasion de rencontrer de nombreux amis de longue date et le plaisir de constater combien leur mobilisation pour de belles causes collectives est toujours forte.
Une très belle manifestation qui mérite la visite.
Denis Bonzy
02/04/2017
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#GrenobleAgglomération : le temps des vrais débats de fond s’ouvre : hier en fin d’après-midi, un collectif de femmes engagées dans la société civile, non professionnelles de la politique, a tenu une conférence de presse pour lancer une initiative de débats de fond. Les thèmes sont particulièrement bien choisis : - La ruralité et les femmes, - L'entrepreneuriat féminin, - Le congé maternité unique et le congé paternité allongé, - La reconnaissance de la PMA pour les couples de femmes et la reconnaissance juridique des enfants vivants en France et nés de GPA à l'étranger, - Le développement du testing et la pratique du name & shame > égalité professionnelle H/F dans les entreprises, - La parité stricte en politique ...
Contrairement à bon nombre de commentaires déclinistes actuels, il y a un véritable appétit pour des débats de fond. Nous l’avons vérifié tout dernièrement par deux opérations simples et pratiques.
Il y a 3 jours, nous avons fait le point sur une opération remarquable “Cultivons nos Toits”. Les chiffres d’audience ont été très forts. Bien au-delà du chiffre des “personnes atteintes”, les clics sur l’article complet ont été nombreux via tous les réseaux : LinkedIn, Facebook, Twitter ...
Mais le sujet est “fort” : la place de l’agriculture en milieu urbain, la qualité des produits, la circuits courts de consommation ...
De même, nous avons ouvert un espace “vos questions sont les nôtres” pour notre magazine 35 : même forte participation. Très nombreuses questions posées. Et les thèmes sont variés et très sérieux.
Le désintérêt, c’est la “fausse vitrine”. A l’opposé, il y a un réel intérêt pour la vie publique à la condition que le débat soit sur des vrais thèmes forts, sérieux dans un climat de tolérance. Cette réalité montre, si besoin était, l’importance de l’espace des débats dans les prochains mois. Un constat qui prête à optimisme.
09/03/2017
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Vive les provinces et les paysans ! Chaque 1er jour du salon de l’Agriculture est pour moi un rappel de valeurs fortes toujours présentes. Toute mon enfance a été marquée par la belle découverte du travail de la terre. J’attendais avec impatience les vacances scolaires pour parfaire mon apprentissage. Apprendre à respecter le rythme de la marche qui permet des efforts durables. Toujours bien se chausser : confortable et solide. Observer la météo pour que la direction des vents et la couleur des nuages permettent de prévoir la pluie ou pire encore l’orage. Pendant des années, avec une gentillesse extrême, des paysans ont fait mon apprentissage. Ils avaient pour prénoms : Jeanne, Vital, Hippolyte, Camille. Plus âgé, mon apprentissage est demeuré toujours aussi fort. Maurice Valfort tout particulièrement a complété ma “formation”.
Lors de ma première campagne électorale, mon premier document a tout naturellement été à destination des agriculteurs (cf photo ci-dessus). Le second document a concerné la nature.
Plusieurs années plus tard, ces valeurs sont toujours les miennes. Peut-être plus fortes que jamais : vive les provinces et les paysans !
Les provinces, c’est à dire les territoires qui aiment le vrai, les racines, le solide loin de l’éphémère de Paris avec ses superficialités. Combien de personnes se sont brûlées en oubliant les valeurs solides de la province pour accepter la séduction redoutable des fausses valeurs parisiennes ...
Et surtout la vérité de la terre. Apprendre à la connaitre. Accepter son rythme. Aimer les produits de la terre. Respecter les animaux. Le jour où toutes ces valeurs compteront davantage de vrais défenseurs, le pays dans son ensemble ira mieux.
Beau et bon salon 2017 à tous les paysans de notre pays.
Denis Bonzy
25/02/2017
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5 et 6 mai : journées portes ouvertes à la Ferme de Savoyères (Claix) de 10 heures à 19 heures : c’est une très belle initiative prise comme chaque année par la Ferme de Savoyères à Claix : deux jours pour mieux faire connaître le métier d’agriculteur et promouvoir le “circuit court” de consommation (du producteur au consommateur directement). Il y a même la possibilité de déjeuner sur place en réservant au 04 76 98 63 92. Le maintien d’une agriculture à proximité du tissu urbain est une absolue nécessité. Cela passe par la révision du PLUI. Les effets pervers du PLUI sont considérables. Non seulement il met en péril l’habitat pavillonnaire dans le péri-urbain mais en plus il déstructure totalement les logiques classiques d’urbanisation des terrains. Hier, les terrains constructibles étaient
épars. D’où une certaine égalité entre les propriétaires. Demain, deux ou trois grandes parcelles seront urbanisées pour des opérations immobilières densifiées par Commune (de 100 à 300 logements collectifs par opération) et tout le reste sera déclassé pour ne pas dépasser des plafonds démographiques localisés. Parfois même, dans l’aberration totale puisque c’est un format informatique par des stagiaires extérieurs qui classe les terrains en “zone dangereuse”, on observe des terrains construits ou urbanisés de très longue date être ... déclassés et devenir ... dangereux par application d’un ratio informatique mêlant un pourcentage de dénivelé avec l’historique quasi-centenaire d’un débordement torrentiel .... Or, l’urbanisation éparse a sauvé de nombreux agriculteurs dans l’agglomération car la vente d’un terrain compensait le fonctionnement courant déficitaire de l’exploitation. Pour ce qui concerne le “circuit court” de consommation, c’est la meilleure défense d’une agriculture indépendante qui ne soit pas dans la main de la grande distribution qui ne pense qu’à augmenter ses marges donc sa rentabilité financière y compris sur le dos de ses fournisseurs dont les agriculteurs. La grande distribution qui, comme la promotion immobilière, est actuellement reine dans l’agglomération grenobloise comme l’a montré dernièrement le projet Neyrpic. C’est aux citoyens et aux consommateurs de montrer le civisme nécessaire pour regagner de la liberté face à ces groupes de pression qui ont actuellement la main sur bon nombre de décisions dans l’agglomération grenobloise.
Ce week-end, c’est donc une belle initiative à partager.
03/05/2018
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Grenoble ou le jour où l’agglo de la drogue va manque ... d’herbe ! 23 mars 2018 : cette date est capitale. La Fondation Internationale pour la Recherche sur la Biodiversité (IPBES) va publier son rapport sur le devenir des espèces : faune et flore. Les travaux de 750 experts internationaux ont débuté. La biodiversité est confrontée à une crise sans précédent. Pour dresser son état des lieux, l’IPBES a divisé la planète en quatre régions : Amérique, Afrique, Asie-Pacifique et Europe-Asie centrale. Chacune a fait l’objet d’une analyse approfondie et d’un volumineux rapport que 750 délégués sont en train d’étudier à huis clos pour rendre un diagnostic le 23 mars. Selon un rapport distinct du Fonds Mondial pour la Nature paru mercredi, le dérèglement climatique menace entre un quart et la moitié des espèces à très court terme dans 33 régions du monde parmi les plus riches en biodiversité. Comment l’agglomération grenobloise se prépare-t-elle à ce défi essentiel ? Comment protège-t-elle ses espaces de biodiversité ? Comment gère-t-elle les alliés de la biodiversité dont l’herbe et les arbres ? Grenoble se revégétalise ; agriculture urbaine, jardins urbains ... Il y a le débat sur les arbres dans Grenoble : plus ou moins ? Au milieu des tableaux compliqués et des polémiques très vives, on s’y perd beaucoup. Mais laissons le bénéfice du doute. Mais en dehors de Grenoble ? C’est le béton et le bitume qui gagnent tous les terrains dans des proportions historiques. L’agglomération que le
Nouvel Obs du 03 décembre 2017 baptisait “l’agglo du deal” pour la placer parmi les plaques tournantes de la drogue va manquer d’herbe, la bonne, la vraie. Celle qui va construire des boucliers contre le réchauffement climatique. Celle qui perméabilise le sol. celle qui protège les espèces animales sauvages ... Bref, l’herbe qui est une composante décisive de l’équilibre naturel. Mais l’herbe dans le péri-urbain est en danger. Quand la ville de Grenoble met de l’herbe sur les toits, dans le péri-urbain, les actuels élus municipaux mettent des ... toits sur l’herbe. Chacun peut apprécier la logique. Même les promoteurs immobiliers expriment désormais en privé leurs craintes sur les programmes immobiliers cumulés. trop nombreux. Impossibles à gérer. Trop enclavés ... Au moment où les agglomérations en France protègent leurs espaces historiques naturels de biodiversité dont les accès aux zones humides pour des animaux sauvages, des Communes de l’agglomération grenobloise y mettent fin. Ici l’agglo est un chéquier pour expérimenter la théorie du ruissellement à partir de Grenoble à sauver de la faillite financière officiellement déclarée en 2015 en contrepartie des postes honorifiques et rémunérés de membres exécutifs de l’agglo. Mais le chéquier ne fait pas une politique. Ce défi de la biodiversité dans l’agglo sera l’un des tests majeurs des prochains programmes pour 2020.
18/03/2018
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