Architectures et aménagements anonymes, historiques mais intemporels. En Saône-et-Loire, treize petites communes. Ce sont des villages de tout au plus 211 âmes, éloignés des villes qui en possèdent plus de 20 000. Ce sont des villages écartés des services, bienheureux de leur paisibilité, gagnée au prix de l’exil. Ce sont aussi des villages qui se peuplent et se dépeuplent, théâtre de la rurbanisation, pour le meilleur et pour le pire. C’est alors le pire qu’il faut traiter, et le meilleur : cultiver. Le standard et l’industrie ne doivent pas aliéner l’ordinaire rural, le paysage et ses usages. L’enjeu est de permettre l’intervention professionnelle tout en conservant l’anonymat profane qui caractérise les aménagements ruraux.
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ATLAS
Eric Tabuchi et Nelly Monnier: l’architecture vernaculaire française et représentation des territoires dans toutes leurs nuances. https://www.archive-arn.fr/
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L’extravagance architecturale, ultime résistance ? CHAP.2
Résumé : Ce billet d’humeur s’introduit de façon assez pessimiste : il n’est plus question de rire en architecture, entre la comptabilité et l’écologie, le temps est gris. La norme c’est la sagesse, mais plutôt en son sens d’obéissance et de pudeur, c’est la modération et la retenue. C’est là qu’il pose sa question : comment sortir des sentiers battus sans venir entraver la « bonne marche des choses » ? Comment résister contre le conformisme sans être nocif ?
Chapitre deux alors, puisqu’il s’agit de « l’extravagance comme seuil critique de l’architecture » qui suit la chronique de Février 2020. Cela commence par la mention de l’Angleterre, dans le but de démontrer que l’extravagance peut appartenir à une culture. Puis on l’adapte à l’individu, l’extravagance devient synonyme d’identité assumée, de détachement de la norme pour une pleine existence. Une fois le premier terme du titre éclaircit, Larousse l’aide pour le second : seuil critique. Ce dernier évoque les idées de menace, de crise, de danger et de bouleversements, Paul Ardenne en conclue alors que les personnes extravagantes n’exposent pas la société à « grave danger ».
Appliquée à l’architecture l’extravagance se traduit de plusieurs façons.
D’abord pour des plaisirs personnels qui reflètent alors une forme d’identité, d’affichage social souvent lié à la fortune personnelle mais pour citer l’auteur « elle ne demande pas à devenir la norme. Elle n’insulte pas non plus la norme ». Et si le marché s’en empare ce type d’écarts anticonformistes ne deviendront jamais que des copies exceptionnelles et présentant peu d’intérêt.
Elle présente bien plus de danger quand elle tombe dans la politique. Parfois en réaction à une certaine austérité (les Incroyables et les Merveilleuses face aux Jacobins), elle attaque directement la norme, et peut alors être perçue comme un acte de guerre. En architecture le Post-Modernisme paraît en être un bon exemple. On se souvient de ces bâtiments surtout pour leur rupture avec la norme passée. La norme passée c’était le modernisme et ses lois « pas drôle du tout » d’après Paul Ardenne. L’extravagance n’a alors servi ici qu’a discréditer l’adversaire à écraser. Puis elle se laisse oublier, ne porte pas de fruits. Elle est comme une révolte qui se nourrit, gronde et explose avant de retomber. Paul Ardenne n’est tendre ni avec le Post-modernisme, ni avec le modernisme ou le néomodernisme. Je cite « Miser sur le choc et l’esbourffe est d’office plus payant, et plus rapide. Peu importe que les bâtiments postmodernes soient les débiles du moment qu’ils sont, chacun d’eux, un doigt d’honneur à l’estabishment. ». Mais l’auteur explique que tout l’intérêt se situe dans cette suite, lorsque la tempête s’éloigne il ne faut pas retomber dans « l’avant ».
L’extravagance n’existe toujours qu’en comparaison, elle n’est alors jamais autonome.
La starchitecture ne cherche pas à discréditer d’autres genres architecturaux mais à diviniser la discipline. Cette déification est aussi celle de l’image, de la visibilité et du symbole. En effet l’architecture devient la façade commerciale, culturelle et politique d’une ville ou d’un établissement. En résulte des architectes idoles, des bâtiments héros, des budgets faramineux et des usages ratés qui « n’occupent dès lors le devant de la scène mondiale de la culture qu’à cette fin, quadriller le monde global de réalisations architecturales toujours plus époustouflantes ». Cette tendance est une sorte de gros coup de com’ en somme. Plus encore elle devient argument d’autorité, de supériorité, utile dans cette compétition. Cette extravagance là n’est même pas concernée par la sagesse dont il était question en introduction, une sagesse écologique, économique, sociale aussi peut-être.
Article accompagné de photographies de : Musée de Groningue par Alessandro Mendini. Villa Isla Playa Vista. CCTV Headquarters par OMA. Musée Guggenheim par Frank Gehry Lotissement Burj al-Babas Imperial War Museum North par Daniel Libeskind.
Le billet d’humeur de Paul Ardenne. L’extravagance architecturale, ultime résistance ? CHAP.2, publié dans Archistom 101(Mars-Avril 2020).
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Quand l’urbain se fige le rural prend la relève.
Résumé : A la sortie du confinement cet article paraît. Il part du constat du retour à la campagne par la population urbaine en temps de crise, l’environnement rural est nommé « refuge ». Dans ce premier paragraphe on parle de cette campagne comme d’une alternative provisoire à la ville, une pause, un « complément ». La problématique de l’accroissement de la vie résidentielle en zone rurale s’exprime ensuite clairement.
La dizaine de lignes composant le paragraphe suivant insiste sur la nécessité de se poser la question de cet afflux, et des avantages ou dangers que cela présente. Violette Soleilhac prévient et projette l’accueil que doivent faire les campagnes aux populations futures.
Elle s’engage dans l’augmentation de l’habitat, pour elle cela passe d’abord par « la transformation et la répartition de l’existant ». Elle interroge les manières habituelles de construire dans les villages, ou plutôt autour des villages. L’affirmation concluant ce troisième paragraphe est que la multiplicité de petits projets dans les centre-bourgs sont d’abord utiles à court terme, puis donnent naissance à un projet plus grand, qui dépasse l’immédiateté.
Un argument d’autorité par la citation de trois hommes (un économiste, un consultant marketing [ayant écrit une fiction], un essayiste) annonçant le retour à la vie rurale. Violette Soleilhac, étudiante intéressée par les projets territoriaux et l’architecture rurale, prêche alors pour que sa profession se penche davantage sur la conception ces habitats en zones rurales.
Dernières lignes pour décrire un symptôme des dernières décennies : la vacance dans les bourgs ruraux, un symptôme à voire peut être maintenant comme une opportunité de renouveau. Une illustration accompagne ce propos : façade d’ancien restaurant.
Observations personnelles : L’article, bien que (trop) court, permet de comprendre le positionnement de Violette Soleilhac, j’y adhère. Un point me manque pourtant, celui des acteurs de ces changements, de ces transformations, de la « mutation » comme elle dit. Par cette absence et la seule mention d’architectes laisse penser que ce sont à eux d’apporter des « éléments de réponses ». Je remarque alors que le mot « auto-construction » apparaît, accolé à « partielle » et un conditionnel vis-à-vis de la Loi Elan 30. Aussi, Violette Soleilhac parle d’interventions et d’initiatives, de forme de villages, mais les personnes venant habiter dans les campagnes dont elle parle semble n’être que des néoruraux, personnes quittant la ville pour venir vivre dans un environnement plus « vrai ». Seulement il ne faut pas oublier qu’une majorité de résidents sont déjà issus d’un milieu rural. Leur vision de leur environnement n’est alors pas le même.
Violette Soleilhac, étudiante en Master Evan à l’Ecole Nationale d’Architecture de Clermont-Ferrand, le 8 Mai 2020.
https://www.pavillon-arsenal.com/fr/et-demain-on-fait-quoi/11633-quand-lurbain-se-fige-le-rural-prend-la-releve.html
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Poésie.
"Clermont-Ferrand, le 14 avril 2020
Eyzahut, cher village,
Je ne te demande pas si tu vas bien : je sais que tu vas bien. Dans tes mâchoires de pierre arrosées par les ruisseaux, habillées des arbres que le printemps doit fleurir et des oiseaux réfugiés dans tes hauteurs, je ne m’inquiète pas pour toi, ni pour celles et ceux qui vivent dans tes maisons, serrées les unes contre les autres comme des meilleures amies un soir de premier bal.
Eyzahut tu as un drôle de nom : Eyzahut, cela signifie 'hautes maisons'. Village élevé qui élève lui-même quelques cent soixante habitants. On ne te voit jamais aux informations, à la télévision. On ne t’entend jamais à la radio. On te lit quelques fois, dans le journal local, au moment des tournois et des élections. Eyzahut, tu es si beau, une beauté d’autrefois, une beauté bien cachée.
Je t’écris cette lettre par-dessus tes ruisseaux, au-delà des falaises, en remontant les massifs de l’autre côté de l’Ardèche. Je suis nichée dans un appartement qui a bien peu d’âme à côté de ton antique demeure. Je t’écris car il y a tant d’Eyzahut en France, tant de si petits villages qui ont failli mille fois mourir mais où, aujourd’hui, personne ne meurt.
Pas de médecin. Pas de commerce. Accès difficile. Eyzahut, on dit qu’en temps de repli en chaque homme fleurit ce qui, pour lui, a le plus de valeur : avant je rêvais d’un bord de mer inconnu, de ventes et d’honneurs, aujourd’hui je ne rêve que de venir jusqu’à toi, emprunter cette route étroite et venir me planter dans ton cœur.
Ce confinement n’est pas nouveau pour toi. C’est comme cela que tu vis, chaque jour, c’est comme cela que tu tiens, retranché derrière tes murs que la lumière du jour doit, en cette saison, baigner de rouge et de bleu clair. On me dit que tu as un peu toussé, qu’il y eut dans une chambre une légère fièvre. La mairie reste ouverte pour les attestations, quand on va aux courses il faut attendre devant les portes coulissantes un peu plus longtemps.
Eyzahut, la France compte 19 000 places fortes comme toi, 19 000 communes de moins de 500 habitants où la vie n’a pas tant changé depuis un mois. Ce n’est pas le diable qui se niche dans les détails, mais la vieillesse que tu connais si bien pour l’abriter depuis longtemps à côté des nouvelles familles venues pour voir grandir dans tes bras tordus leurs enfants.
Nous vivons en direct la revanche des lieux où l’on dit que 'tout est mort' à l’année, et qui aujourd’hui ne sont pas, ou peu, inquiétés. 'Ici on ne meurt pas de ces choses-là', disent les plus âgés, le village n’est pas mort, il est juste apaisé. Eyzahut tu apparais en ces temps de repli comme un refuge de conte de fées : la falaise est ton masque, la hauteur ton vaccin. Eyzahut, je ne m’inquiète pas, je sais que tu vas bien. En ce jour, tu es une leçon que je croyais avoir appris, mais il me manquait la peur de perdre le calme et les forces que tu m’avais promis".
Cécile Coulon
Mercredi 15 avril 2020
par Augustin Trapenard sur France INTER
https://www.franceinter.fr/emissions/lettres-d-interieur/lettres-d-interieur-15-avril-2020
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Le ruralisme est une politique et/où une science de l'amélioration de la vie à la campagne. Ce terme à été énoncé en 1916 par un ingénieur du génie rural, des eaux et des forêts, M. Vigneron. Par la suite Gaston Bardet l'utilise dans ses ouvrages (dès 1940) à d'autres fins que pour l'administration. Finalement c'est Louis Leroy, qui, en 1960, théorise et définit le ruralisme. Louis Leroy créé la Confédération Nationale pour l'Aménagement Rural, le terme d'aménagement rural le remplace progressivement. Ajoutons que cet aménagement doit profiter aux habitants mais aussi aux touristes de passage.
Mais hors de sa dimension urbanistique le ruralisme parle de la vie à la campagne, et de ses avantages.
Le ruralisme peut aussi être utilisé comme principe conservateur, comme attitude politique réactionnaire. Au cœur du sujet ce sens de la définition ne sera pas mis en avant.
Ruralisme n'est pas ruralité. La ruralité est l'état, la condition et le caractère de ce qui est rural, choses et gens qui sont dans un lieu rural.
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“Eotopia est une forêt.
Nous faisons partie d’un écosystème peuplé d’êtres qui apprennent et expérimentent en harmonie avec la nature. Chacun d’entre nous est conscient.e et responsable envers le monde du vivant et de ses ressources limitées.
Dans la forêt, on coopère et nos échanges se font dans un climat de confiance. Par l’écoute de nos propres besoins et ceux des autres nous apprenons l’amour et la paix. Nous grandissons ensemble et gardons l’équilibre par l’horizontalité et l’équité. Notre diversité est source de résilience et notre simplicité joyeuse, un chemin vers l’abondance.
Eotopia est un espace d’harmonie offrant une alternative à un monde en constante accélération. En ouvrant nos branches et nos sentiers à tous.tes, nous faisons s’étendre la forêt. Nous avons confiance que chacun.e fait de son mieux pour la faire avancer.”
http://www.eotopia.org/wordpress/fr/home/
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AVEC
“A la fer Petit Brouillat où nous sommes installés, nous œuvrons pour mettre en place un lieu de vie et d'activités laïque, écologique, solidaire et ressourçant. (Voir notre charte et notre raison d'être )
Nous souhaitons intégrer notre projet d'écovillage dans une action plus large en participant à la création d'un réseau local d'éco-lieux et d'initiatives en lien avec les principes qui nous animent. Le partage, l'échanges, la transmission de savoir, l'entraide, la convivialité, le respect, la bienveillance sont des notions qui nous sont chères.
Le site de l'écovillage s'étend sur une surface d'environs 25 hectares de terres agricoles. Il comprend notamment : Un corps de ferme (1000m2 de bâtis) : deux habitations, nombreuses dépendances (granges, étable, hangar, cave...) Une stabulation / Un étang (2800m2) et une mare / Une petite vigne (1300 m2) / Deux cours d'eau/ Une source captée qui alimente actuellement les bâtiments du corps de ferme
Un Certificat d'Urbanisme opérationnel a été obtenu pour la construction de 20 habitations sur une surface d'environs 2 hectares. Un dossier de demande du permis d'aménager est en cours de validation par les administrations compétentes. “
https://www.ecovillage-projet.fr/
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EMBRUNS D’HERBES
“Venez, on vous emmène ... passionnément.
Au départ c'était un lieu en recherche d'alternatives, dans une quête de sens. Trouver une certaine paix et beaucoup de bonheur face à l'Océan dans le Finistère, au bout du monde...
Des constructions écologiques qui ont permis rapidement de faire découvrir aux visiteurs l'éco-construction en profitant d'un style de vie outdoor; surf et sports nature.
Bientôt le jardin productif est devenu aussi un lieu à découvrir, vergers potagers, mares, design en permaculture.
Puis plus que jamais, nous souhaitons aller plus loin dans la transmission de nos compétences et nos expériences.
Aujourd'hui, l'univers Embrunsdherbe, c'est 4 branches pour vous y poser sereinement : Embrunsdherbe SLOW CAMP, hébergement touristique, insolite, écologique / La BoutikUtile, sans concession, innovations, low tech et esthétisme / #OasisdeBonheurs, mettre des compétences au services de la création de vos lieux et projets de vie; accompagnement, consultation, formation. Une sorte de trousse à outil/coaching pour l'Architecture Saine et la Permaculture / le BlogLaJoie, pour y lire nos inspirations, un blog pour ouvrir nos coeurs.Qui sait jusqu'où nos coeurs nous mèneront ...“
https://www.embrunsdherbe.com/
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ALOSNYS
“Alôsnys, le village des saveurs et des savoirs est un éco-centre pédagogique en Bourgogne, dédié à la nature. Celui-ci est situé aux portes du Morvan, au cœur du territoire Autunois dans la charmante commune de Curgy. Sa vocation d’accueil est multiséculaire, Alosne, demeure au caractère architectural fort, dénote le génie du lieu, invite au partage, à l'échange et à la transmission des savoirs depuis sa fondation durant le XVème siècle. Le domaine d’Alôsnys, étendu sur 3,5 ha, comprend sur ses terres, un jardin maraîcher bio en permaculture de 5500 m², un verger de 2500 m² siège du royaume des animaux de la basse-cour au pré du berger... C’est donc au sein d’un lieu d’exception, bercé par la féérie que l’équipe du domaine d’Alôsnys vous propose des activités dédiées aux loisirs, à l’apprentissage de la nature, à la permaculture.”
https://www.alosnys.com/
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La Ferme des Grands Noyers, c'est actuellement:
- dix habitants, dont 4 enfants à mi-temps
- une jeune agricultrice qui habite à l'extérieur et cultive sur nos terres
- 50 vaches laitières normandes, leurs taureaux et leurs petits
- 3000 poules pondeuses
- 60 hectares de bocages avec quelques champs de céréales pour les bêtes
- 1400 m2 de bâti agricole (stabulation, salle de traite, séchoir à foin, poulailler, hangar avec silos à grains, 4 serres)
- Trois logements habités soit une maison et deux petits appartements
- des combles éventuellement aménageables pour faire d'autres logements
- un projet de construction de maisons mitoyennes neuves en bottes de paille.
https://la-ferme-des-grands-noyers.blog4ever.com/
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ILOT DES COMBES
“Nous vivons dans une société de consommation qui occupe tout notre temps et nous fait oublier l’essentiel. Loin de nous même et voilés par cette société matérialiste et individualiste, nous ne savons pas entreprendre les changements nécessaires à notre épanouissement. Nous avons du mal à remprunter la juste voix de la simplicité naturelle.
A petite ou grand échelle les actions à mener pour accompagner ce renouveau sont multiples. Et cela commence par mettre en pause notre quotidien frénétique et prendre un temps de réflexion.
L’îlot des Combes est né de cette réflexion. Sa vocation est la réalisation d’un autre modèle de société et de vie qui passe par un changement de chacun des individus qui la compose.
Et c’est par ce changement de chacun que nous arriverons à prendre soin de la nature et des hommes.”
http://www.lilotdescombes.fr/ferme-permaculture/
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LE MOULIN DE GRANDRY
“Le projet est la création d’un éco-hameau; un écolieu de vie et de ressources, lieu de mise en œuvre d'expériences diverses de solidarité, de mixité sociale, intergénérationnelle, interculturelle, adoptant la transparence, la communication bienveillante, la mutualisation… Mais aussi d’expériences innovantes dans tous les domaines (énergie, éducation, agriculture, économie���), plateforme d’accueil proposant différentes formules liées à la découverte de la faune et la flore, l’éco-construction et rénovation, l’éco-tourisme, l’éducation, la formation, les arts et l’artisanat, la spiritualité, le développement personnel… C’est un projet collectif visant l’autonomie - Alimentaire - Energétique - Médicinale - Approvisionnement en eau”
https://www.moulindegrandry.com/
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Peter Vetsch construit des maisons organiques, aussi nommées maisons bulles. Son travail permet de présenter une autre façon d’habiter la terre, de manière plus respectueuse, moins envahissante. Il agit au niveau visuel et technique : ses habitations s’intègrent dans le paysage qui les englobe, comme des maisons troglodytes, il les isole amplement de mousse polyuréthane et les protège en les enterrant partiellement sous 50 cm à 3 mètres de terre ce qui peut amener 50% d’économie d’énergie. Ses maisons avec une structure en treillis recouvert de béton projeté (ce qui, de nos jours peut soulever quelques nouvelles oppositions) sont très résistantes aux séismes ce qui concorde avec le discours fait pour ces maisons organiques : vivre avec la terre, et il y en a autour mais aussi sur les murs intérieurs (argile). Alors l’architecte est un acteur direct de son environnement, notons tout de même que le principe de respect de la nature n’est pas poussé à son par paroxysme car les matériaux ne sont pas « écologiques » et les intérieurs modernes/classiques entrent en contraste avec l’extérieur très organique. Plusieurs de ses maisons bulles constituent des formes de lotissements, de quartiers, eux-mêmes intégrés dans des lotissements plus conventionnels, Peter Vetsch incite le voisinage à se questionner sur l’habitat, sur l’impact d’un édifice dans un paysage et par dissemblance il dénonce des habitations impersonnelles et consommatrices d’énergie. Mais il n’en reste pas là, il ne se contente pas de montrer les erreurs des autres, il propose une solution, des modifications qui s’adaptent mieux à notre environnement, sans le soumettre.
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Terre de Verger est un lieu de vie et d’accueil qui se reconnaît dans le mouvement des "oasis en tous lieux" initié par Pierre Rabhi. C’est le besoin de mettre de la cohérence entre nos actes et nos valeurs qui nous rassemble. Et c’est en 2005 que nous prenons concrètement ce chemin. Nous plantons un verger sur 1ha et commençons la rénovation écologique d’une ancienne ferme.
Terre de Verger, c’est un lieu pour vivre simplement, retrouver du sens à ses actes et être en contact avec le vivant au rythme des saisons… c’est le désir d’être à sa juste place, en harmonie avec la terre et avec les autres, dans un esprit de partage et de joyeuse sobriété.
Terre de Verger, c’est un lieu ouvert pour favoriser les rencontres, l’échange des savoir-faire autour des pratiques écologiques, l’humain et la nature, de promouvoir l’agrobiologie, l’éco-construction, les énergies renouvelables dans un réseau local et solidaire.
L’habitat collectif
Une SCI mutuelle et solidaire (plus de 30 sociétaires) est propriétaire du lieu. Trois foyers vivent en permanence sur le site. Nous espérons une famille supplémentaire !!
Habitats écologiques
Deux logements rénovés et une construction paille en auto construction en privilégiant les chantiers participatifs / chauffage au bois et eau chaude solaire / toilettes sèches / aire de compostage / phyto-épuration / citerne de récupération d’eau de pluie pour le verger et les potagers.
Vivre ensemble
Espaces collectifs ( buanderie, four à pain, atelier bois, bibliothèque) / mutualisation des savoir- faire, du temps et des élans de chacun / se donner les moyens de prendre soin de nos relations (Communication Non Violente).
Quelles activités sur le site ?
Les habitants, tout en étant responsables de leur activité économique, s’engagent dans une recherche d’autonomie alimentaire. A ce titre, ils feront de Terre de Verger une ferme vivrière, vivant au rythme d’activités paysannes : potager, élevage de petits animaux, de moutons, fabrication de pain…
• 230 arbres fruitiers cultivés en bio-dynamie. C’est l’activité économique d’une habitante.
• potagers, moutons, poules, ruches assurent en partie l’autonomie alimentaire des habitants.
• et de nombreux projets !!!
http://www.terre-de-possibles.org/index.html
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Le Domaine de Morlay est prêt pour accueillir un habitat participatif dynamique. Il sera rejoint par des personnes qui disposent d’un projet solide à installer à la campagne.
Séduites par les lieux et les bâtiments existants, elles souhaiteront en poursuivre les aménagements et définir les conditions favorisant une « bonne vie » dans ce charmant coin du clunisois ! « Vivre à Morlay » est initié par le couple qui y vit depuis 13 ans.
Les futurs « bons voisin-es » se retrouveront autour de bases communes qui pourront être :
- La volonté de développer sur place un projet, des activités ouvertes sur la vie locale
- L’envie de créer un espace équilibré aussi bien sur le plan architectural qu’humain
- Un esprit d'entraide et de dynamisme social, bien ancré dans l’environnement rural
- Des habitants engagés au niveau de la transition énergétique
Morlay dispose d’espaces communs importants, aussi bien pour la vie courante de ses habitants que pour la création d’évènements de toutes sortes.
● Un appartement est déjà occupé, deux sont immédiatement disponibles (175 et 65m²), un sera disponible à l’automne 65 m²)
● Deux espaces peuvent permettre de créer de nouveaux logements (entre 120 et 150 m²) ● Société Civile Immobilière « Vivre à Morlay »
● La gérance de la SCI est confiée à l’association « Domaine de Morlay » ● Prise de participation dans la SCI proportionnée aux locaux habités
Associations ayant actuellement leur siège à Morlay
● « Equi’Nat » propose une activité « cheval pour tous » à caractère éducatif en particulier pour des publics fragilisés. Un petit troupeau de 7 chevaux vit tranquillement à Morlay
● « Domaine de Morlay » est chargé de la gérance de la SCI et de l’organisation de la vie à Morlay
● « Savoir-Comprendre-Agir » a pour objet de favoriser toutes formes de réflexions et d’actions permettant la mise en place et le développement de projets écologiques. D’autres activités y seront les bienvenues !
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Ruralité
"Au commencement il y a ces routes. Au bout des routes il y a les fermes. “
Les personnages de ces trois films ne sont pas beaux, ni princes ni reines ne peuplent le récit. Ce sont des paysans, rugueux, un peu bêtas, déprimés, courageux. Plutôt silencieux. On voit que Depardon est aussi un photographe, parfois les couples, les célibataires, les acteurs mêmes de ce film prennent la pose, attendant le clic de l’appareil. Certains fixent l’objectifs et d’autres, visuellement plus à l’aise, discutent avec le réalisateur, et sa femme qui prend le son aussi, comme si la caméra n’était pas là.
Troisième volet, la confiance est établie entre le réalisateur et les exploitations paysannes. Car ce ne sont pas que les paysans qui sont filmés, ce sont les paysages, les murs, les cuisines en arrière-plan, les routes aussi, beaucoup. On est reçus dans la cuisine, à l’heure du café, les mains sur la nappe cirée aux fleurs criardes, un café noir, chaud qui fume, entre deux tâches qui rythment la journée, la traite des vaches ou rentrer les brebis. On interrompt Daniel sur son tracteur, célibataire qui ne sait pas ce qu’il veut, mais qui sait qu’il ne veut pas diriger l’exploitation en perdition de son père. Le film est bouleversant, beau de simplicité, un reportage bourru et calme, triste aussi, car comme la dit une jeune mère à son fils, « le métier de ton père n’existera plus, agriculteur, ça ne servira plus à rien ». Des hameaux abandonnés, des bâtiments en ruine, et beaucoup de maisons secondaires, ces dernières ne sont pas filmées, elles sont dites, et c’est déjà trop. Mais ce film n’accuse pas, il regarde.
On roule doucement dans la neige ou sur une terre poussiéreuse dans des chemines ou des routes finissant en impasse pour l’habitant pressé, finissant en trésor pour « l’époque moderne ».
On espère un peu, mais on connait la fin, on les sent abandonnées, vivant pour et par leur terre. Leurs rides font écho aux sillons de leurs champs, leurs bottes sont leurs sabots, on entend moins leur voix que celle de leurs bêtes. Mais on est admiratifs, humbles devant la vie qu’ils mènent.
Il n’y a pas que du contenu qu’on est admiratifs, Depardon est nommé pour le César du meilleur documentaire et reçoit le Prix Louis Delluc. On savoure les silences, les vues et les plans fixes. Les critiques s’accordent pour parler d’un film serein, vrai et sincère.
Raymond Depardon, troisième volet de Profils Paysans : La vie Moderne, 18 Mai 2008.
Chronique 9. Mélusine Canthelou.
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