#adios mon ami
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iced-souls · 1 year ago
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I simply wish to order me own lapel pins….. and alas why money be so much
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kat-is-confused · 1 year ago
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that's enough twitter for today lord almighty
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orphancookie69 · 2 years ago
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Car Cleaning & Maintenance 101
Most people drive a car or drive in a car. While you are getting to be a passenger, I wish I would of asked more questions about rules, mechanics, streets, etc. Things you know more in looking back but not so much in the moment. But then eventually comes the day you have your own car, usually some (relatively) inexpensive starter car, or a family members car heavily used. 
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This will kind of read like an overview post, not unlike my makeup post, because while I would like to say I am a mostly functioning and successful adult, I am not a car expert. I find I know more about cars than most people, but I come from a car loving family/mechanic family. But even then, the important thing is to keep your car safe for not only you, but anyone you have in your car with you. 
Maintenance: 
There will be maintenance on your car, whether you are playing the short term game or long term game. It is helpful to put some money aside each month in a “rainy day fund”, because you could be totally careful but “when it rains it pours”. There is always some force you can’t control, like a cheap city that doesn’t fix its streets and need new tires. I would have at least two mechanics you maintain a relationship with: Dealership (good for later on if you trade your car in and they already know you/vehicle) and a local/family member. The smaller shop person may not be able to do the bigger stuff, and be careful with family-just because you are related doesn’t mean they know what they are doing OR will do a good job for you. Treat your car well, take care of it when you see a light, and save up money. If there is anything you can DIY, like having your own tire pressure machine in your trunk, do so. Keep up your insurance, and AAA roadside is never a bad thing to have for emergencies. 
Cleaning: 
Why is clean important? On the outside of your car, visibility. You just mean windows right? Nah, your headlights too, when was the last time you cleaned those? You probably have not. Your headlights and windows make it so you can see the road. Inside, is a health thing. You can totally eat in your car, if you are in it long enough it happens. But food can get caught there, attract bugs, and then germs. Besides the fact that wiping down the inside of the car, not having dust if your allergic to that, is so damn nice. You can use basic cleaners or get car cleaning stuff and just leave it in the trunk of your car. To clean some parts of the car, you will need specialized items, like to clean leather. Try cleaning once a month, in the afternoon when the sun is starting to go down. Make it a party, do a couple at once! 
One of my favorite things to do in life is to slide into my driver seat, turn on my car, listen to my music too loud, and vrooooom along side my engine. It just takes me out of my head and into the moment. I would also say, if you love your car, it will love you back. Name it, if it feels right. My first car was a PT Cruiser, my mom would not let me have a mini cooper-Amore (french for love). She put in her time, and I got the “new car experience” with a Chevy sonic and it was not a love match. I finally got into my teenage dream car, Mini Cooper Clubman named Ami (Mon Ami-my friend). She just celebrated her 5 year birthday with some hefty repair bills, but the only way I say “Adios” is if I get a plug in, but is it worth it to not be able to vroom? 
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chezledawson · 3 years ago
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Saison 4 épisode 18 Easter Standard Time
Doson et the Gretch, qui sont toujours ensemble visiblement, jouent à Destins (pour changer de vie)
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   ALLEZ ON SE LA MET!
JOUEZ A DESTINS POUR CHANGER DE VIE!
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   Donc on disait
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à un moment, Gretchen demande à Doson à quoi il pense et il répond A JOER!!
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SYMPA mon dossonne!
  EN FAIT il dit qu’il pense à Joey ET Jen qui sont parties à New York en repérage, car Jen a un rdv à l’Université.
  Car c’est DITCH DAY.
J’ai du chercher ce que c’était, c’est un truc comme ça:
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Débrouillez vous avec cela. 
  Gretchen lui raconte alors que pour son Ditch Day à elle, dans sa jeunesse, lointaine,  ils étaient partis en road trip avec ses amis de l’époque. 
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  Dosson se dit OH MAIS LA BONNE IDÉE PARTONS à l’aventure! c’est ce qu’il nous faut! Alors qu’il n’a pas le début d’une idée d’où aller ni pourquoi ni comment. 
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ah ah elle est drôle la Grètche
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ahah je l’aime. 
 mais dès le début son road trip romantique improvisée pue du cul. 
Déjà il crève (enfin pas lui malheureusement, mais le pneu de la voiture:
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    Gretchen propose de faire du stop, mais Dossonne préfère marcher jusqu’à la prochaine ville à 6 bornes parce que c’est dangereux l’auto-stop 
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   arrivés dans le bled désert, ils trouvent un garage qui a un pneu et veut bien les ramener avec jusqu’à leur voiture. 
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MAIS
quand il les ramène, Dawson comprend qu’il va leur facturer le dépannage et le pneu!
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Comment est-ce possible! L’argent n’existe pas dans le petit monde de Dossonne!
Enfin en attendant il n’a pas la thune pour payer donc retour à la case départ et à la voiture crevée. 
Et l’argent de Brooks? Il n’a même pas gardé 50 balles? Tout est passé pour acheter Joer??
 Dosson et Gretchen décident de passer la nuit sur la plage et Dossonne fait un feu (UN FEU) et Gretchene ça la rend toute chose:
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ET
ET
ET
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LA PROPHÉTIE DE LA FRISE VA-T-ELLE SE RÉALISER???
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et paf.
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le soufflet retombe. 
  Au lieu de faire une choucroute de poils (et de sable) quelqu’un dit une phrase de 40 wagons sur le fait qu’il faudrait en parler et réfléchir. 
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Je les déteste. ON Y ÉTAIT PRESQUE! LA SÉRIE ÉTAIT PLIÉE! 
 On ne saura jamais comment ils sont rentrés.
  Bref, sinon comme l’a mentionné Dossone au début de l’épisode, Jen et Joey sont à New York, car Jen a un entretien avec un mec d’une université. 
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  On nous cale des clips de New York très générique des Sopranos et je me suis dit OMG Les Sopranos étaient diffusés à cette même époque que cette saison 4, le choc quoi. 
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  mais en fait Joey comprend vite que Jen n’a aucun rendez-vous à l’Université: elle est en fait là pour voir son père. 
Elles se pointent au bureau du mec, qui n’a pas vu sa fille depuis 3 ou 4 ans donc, mais il a l’air trop conteng, il annule tous ses rendez-vous de businessman et les emmène manger au Buffalo Grill
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   Finalement il lest plante entre le fromage et le dessert à cause de BUSINESS STUFF
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Jen est silencieuse et trisst.
Plus tard le soir, alors que Jen montre NY à Joer (il y avait encore le World Trade Center ptn la chiale)
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elle dit à Joer qu’elle a besoin de retourner voir son père.
Elle va jusqu’à chez lui ou son bureau, mais elle rentre, elle a sûrement encore la clé Jen.
Et lui dit que quand elle avait 12 ans, un jour où elle devait aller passer le week-end avec sa mère à Capeside, elle avait finalement fait demi-tour à la gare et était rentrée à l’appart et là elle l’avait trouver en train de niquer la petite voisine de 16 ans!
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!
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MAIS QUEL DÉGUEULASSE!
Je suis super colère.
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    Jen le laisse planté là, retrouve JOER à la gare, et elles rentrent à Capeside. 
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La vérité j’ai envie de chialer.
 On voit plus tard Jen qui raconte ça à son psy, et lui dit qu’elle avait besoin de le confronter, de se souvenir, et que maintenant c’est fini adios la thérapie
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Voilà franchement les boules. 
  ET une autre side story, pendant que JOER est à NY avec Jen, Pacey lui (re?) passe des examens. C’est pas ditche day pour tout le monde.
Je comprends pas trop quoi ou pourquoi vu que d’après ce que je me souviens il n’a pas été accepté à la seule université qui lui était accessible, mais c’est peut-être pour avoir le diplôme de fin de lycée, je pige rien au système US.
Bref, on voit qu’il n’est pas jouasse:
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et là c’est le drame, DROU lui propose de se barrer et GET DANGEROUS
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ouloulou. 
Bien que Pacey résiste au début, ils finit par le suivre et ils se retrouvent dans un bar à la sortie de la ville, et avec des fausses cartes d’identité ils commandent DE L’ALCOOL
#wildCapeside
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sa rigol:
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d’ailleurs ça me fait penser que l’autre nuit j’ai rêvé de DROU VALENTAÏNE et il était assez sympa dans mon rêve, vous voyez où j’en suis à faire de faire des récap?
Je me suis donc demandé ce qu’était devenu Drou, enfin l’acteur et sur son wikipedia il est marqué qu’il est galeriste. 
  ET bon, il ressemble maintenant à cela:
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    Bref pour en revenir à Péci et Drou ils se font capter qu’ils sont mineurs, et bourrés, le patron appelle la police c’est à dire DOUGUE
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TOUJOURS AUSSI AIMABLE LES WITTER.
Et bref on continue sur la lente fin de Pacey good boy. 
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Trisst. Pacey tombe du côté où on le pousse sans l’influence positive de Joey :(
  Doug les mets dans la prison de voiture: 
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et c’est fini. 
  Il durait 4 jours cet épisode déprimant ou c’est moi?
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michel-carrasset-blog · 3 years ago
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LUNDI 16 MAI O CADAVO-LUGO 31km + 3 km 34 km
Nous sommes partis dîner avec MCS et Antoine dans un autre restaurant pas très loin du premier et qui offrait un menu pèlerin à 11€.
Départ à 06h20 et nous quittons Antoine qui préfère une etape courte car le parcours en montagne a été particulièrement éprouvant. Il rejoindra Lugo en deux jours, peut être nous reverrons nous à SJDC…Hasta luego ou Adios… c’est la vie! En rentrant sur Paris il ira se reposer quelques semaines en Crête…cool!
La forme revenant progressivement j’ai tenté le pari de porter mon sac sur cette étape qui me semblait plus facile malgré ses trois étoiles et j’ai eu raison.
Nous avons parcouru 31 km en 08h10 ce qui est notre record sur ce camino… pour le moment, nous verrons plus tard car nos parcours sont dépendants aussi du temps et la pluie nous épargne. Nous avons franchi la barre des 100 derniers km avant SJDC.
31 km sur le camino et ensuite 1,5km pour trouver une lavaderia, nous avons le sentiment de nous être fait avoir avec cette albergue située en plein cœur du quartier antique car pas de cuisine ni de possibilité de faire notre linge.
Impossible de payer en cash ils ne prennent que la carte bleue… bref!
Ceci dit mon ami Antonio avait raison c’est un très belle ville de 90 000habitants bâtie par les Romains en 75 avant notre ère Lucus Augusti qui reliait la haute Galice à Padron dans la meseta par une voie romaine que nous emprunterons en partie demain.
Ces remparts sont uniques au monde et se développent sur 2000 m avec une épaisseur moyenne de 11m et une hauteur de 12 m visita les en totalité.Ils sont bien sur classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Nous n’avons pas visité la cathédrale dont l’accès est payant pour les pèlerins et ne présente pas un attrait particulier avec une discothèque à 15 m.
Heureusement que la loi de 1905 protège nos édifices de ce genre de situation en mettant une zone tampon avec les activités profanes .
Chacun devant jouer son rôle dans le respect des autres. C’est aussi cela vivre en communauté respectable et respectée.
Bon un petit tour au supermercado pour quelques fruits et eau et nous voici prêts au départ vers Ferreira.
Nous dînerons dans un petit restaurant proche de notre albergue et départ très tôt demain
ULTREIA
Michel
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capitainecorbeau · 7 years ago
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Rules: if you can, list the top ten songs you are listening to lately, and tag ten mutuals/blogs to do the same.
I was tagged by @adios-assholes !
Mon amie la Rose - Natacha Atlas
Le bruit des bottes - Jean Ferrat
American Idiot - Green Day
Etrian odyssey V Battlefield Activation - Yuzo Koshiro 
Gerudo Valley - Koji Kondo
Le nougat - Brigitte Fontaine, Mouss et Hakim
Born From Decision (Cinders soundrtack) - Rob westwood
Promise (Music Box version) - Satoshi Okubo
Tanetane Island - Shogo Sakai (remastered by QuickSilverBT)
Le chanteur - Daniel Balavoine
I tag @enalizarine @iavenjqasdf @supabaki @bouquinor if they want to to it !
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retourauxpiresamis · 5 years ago
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Pensées confinées #14 (en attendant la mort du confinement)
             Ce matin, je me réveille avec un message d’un ami : ‘Je pense à toi ce matin et j’ai vraiment de la peine’, accompagné de l’annonce du décès d’Eva Mottet, 25 ans, cycliste, fille du grand Charly Mottet. Une championne de plus qui s’en va. C’est l’hécatombe en ce début d’année. Un site où elle collaborait a posté ‘A l’époque où la bienveillance n’est qu’une mode, toi tu en étais l’incarnation naturelle et spontanée’. 25 ans bordel. J’espère qu’elle continuera de pédaler où qu’elle soit, et pas sur un home-trainer.
             Puis il m’a envoyé : ‘Mais vraiment de la peine, hein...’ avec une capture d’écran de l’annonce de la mort de Robert Herbin, entraîneur mythique de l’AS Saint-Etienne, le Sphinx. Robert Herbin c’était un taiseux, un solitaire, mais il aimait ses joueurs. Il y a eu aussi le décès de Michel Hidalgo au début de ce confinement, autre caractère, plus solaire. Mais les deux s’appréciaient beaucoup. J’espère que Robert Herbin gardera son habitude de regarder les matches de football de là-haut en écoutant des symphonies de Schubert.  
              Il y a 2 jours ce même ami, d’origine marocaine, postait sur Facebook la chanson d’Idir ‘A vava inouva’ accompagné du message ‘Le seul qui ait souvent fait pleurer ma mère... et à qui j’en ai jamais voulu. Salut l’artiste’. Idir, je connais pas trop, je savais que c’était une grande figure, je le connaissais à travers Manu Chao et quelques collaborations. Bourdieu disait qu’en Kabylie ‘ce n’était pas un chanteur comme les autres, c’était un membre de chaque famille’. Il doit y en avoir des familles qui pleurent en Kabylie. J’espère qu’Idir saura envoyer un peu de bonté d’âme et continuer à apaiser les tensions et à adoucir le temps par sa voix et ses textes.
            Il y a aussi eu ces derniers jours le décès de James Rophe, grande figure du supportérisme parisien et français, défenseur des droits des supporters, bien trop bafoués ces derniers temps. Il était papa de trois petites filles. Il restera le papa de trois petites filles. L’une d’elles est une camarade de classe de l’un de mes neveux. James Rophe avait 44 ans, il luttait depuis deux ans contre un cancer du pancréas. Il y a deux très beaux et longs articles sur lui sur le site de Sofoot. Mika, un ami à lui, en parle au présent. Il dit : ‘ Tout le monde l’apprécie à Paris. Quand tu connais la diversité des groupes à Paris et les tensions qui peuvent exister entre eux, c’est un exploit. En France, tout le monde l’apprécie aussi, on a reçu des messages de partout depuis l’annonce de sa mort, de Bastia, de l’étranger aussi. C’est un grand homme, apprécié par beaucoup de monde, qui s’est engagé dans des causes et les a fait triompher. C’est important que ses trois filles le sachent.‘ J’espère que James Rophe oubliera là-haut ses ‘années de galères et de combats’ et qu’il pourra apprécier les victoires de son club et les victoires de ses filles.
             Avant le confinement il y a eu les décès de Kobe Bryant et Nicolas Portal. Tous deux fauchés en pleine jeunesse, tous deux papas (Kobe Bryant est décédé dans un accident d’hélicoptère avec sa fille Gianna, 13 ans...). Ca fout un coup. Ca me fout toujours un coup au moral les morts de sportifs. Parce que ce sont des battants, ils ne montrent aucune fêlure. Ils sont là, ils pensent à la victoire, ils nous filent des émotions, ils nous font dresser les poils, et si c’est le cas c’est parce qu’ils ont bossés comme des dingues. Il n’y a pas de mensonge dans le sport. Nicolas Portal c’était un vrai gentil, un vrai calme, un fondu de vélo aussi évidemment. Il incarnait, comme Eva Mottet, la bienveillance et l’humilité. Kobe Bryant, c’était l’incarnation de la Mamba attitude. Putain ce battant, cette rage, cette mentalité. Un compétiteur comme pas deux. C’était le premier sportif que j’ai kiffé dans ma vie. Alors quand j’ai su ça devant mon café à 6 heures du mat avant de partir au boulot, j’avais envie d’avoir 8 ans, de retourner dans ma chambre et de rêver de toucher le bord du panier en regardant son poster. J’espère que ... j’espère rien, je pense à leurs familles, voilà tout.
             Et pendant le confinement, j’ai appris qu’Al Pacino a eu 80 ans. Et ça m’a foutu un coup au moral aussi tiens. Al Pacino a 80 ans. Martin Scorsese a 77 ans. Aimé Jacquet a 78 ans.  ‘Steph’, il a marqué combien de buts ? 43. Seulement il est dans un doute, comme notre ami là-bas, comme notre ami qui marque plus de buts. Ils sont dans le doute. A un moment ya le déclic. Le déclic il vient à ceux qui sont audacieux, à ceux qui sont persévérants. Et à ceux qui sont intelligents ! Vous m’avez écouter vous critiquer ces jours, moi ? ... Jamais. Respect total des attaquants. J’ai un respect total des attaquants parce que j’étais incapable d’être un attaquant. J’étais incapable d’aller devant, j’étais incapable de faire le geste qu’il fallait.’ Ho putain non, pas Mémé.
            Et évidemment, il n’y a pas que les personnalités. J’ai une pensée pour tous les décès actuels, peu importe la raison. J’ai une pensée pour les familles qui ne peuvent enterrer dignement leurs proches. 15 minutes pour dire adieu à une personne aimée, 1 heure pour un footing quotidien parce que sinon vous comprenez, la tête explose. Allez comprendre, ouais... Mais bon. J’ai une pensée pour les morts injustes qui continuent, par manque de soins, d’argent, de nourriture, de liens, de paix. Enterrer les morts. Réparer les vivants. Continuellement. Dans le roman de Kurt Vonnegut ‘Abattoir 5′, il y a plein de morts. Et à chaque personne qui meurt, il écrit derrière ‘C’est la vie’. Dans l’album de Sun Kil Moon, Benji, il y a aussi des fantômes et on a l’impression qu’il nous dit tout le temps ‘C’est triste, mais la vie continue. Pour eux. Et nous sommes responsables du monde et de leurs mémoires’. La vie continue...
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‘Carissa was 35. You don’t just raise two kids and take out your trash and die. She was my second cousin. I didn’t know her well at all but it don’t mean that I wasn’t meant to find some poetry, to make some sense of this, to find a deeper meaning in this senseless tragedy. Oh Carissa, I’ll sing your name across every sea’ (Et vous pouvez reconnaître au passage d’où vient l’image en haut de ce blog. De ce très grand album.)
           Et en ce triste matin de printemps, en repensant à tout ça, en balançant entre tristesse et colère, volonté d’avancer et désespoir, j’écoute Népal, rappeur décédé à 29 ans en fin d’année dernière. Il ne montrait jamais son visage mais son rap se faisait à coeur ouvert. Népal avait sa vision de la vie quelque peu mystique, il avait le regard ouvert à 360 degrés, il était terriblement humain. Il n’était pas là pour parler des meufs ou d’argent. Mais du temps qui passe, de nos raisons d’être, de notre place sur Terre, infinitésimale mais en même temps au coeur de la matrice et connecté aux autres. Il avait ‘rien d’spécial’ et c’est justement ça que j’aimais parce qu’il suffisait d’écouter une de ces chansons pour se dire que j’avais là un compagnon d’chambrée, un traducteur de pensées, quelqu’un qui redonne foi en l’humanité. Pour rectifier et suivre les trajectoires, reste les artistes et reste Adios Bahamas. Ciao, vamonos.
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C’est quoi la vie si j’peux pas aimer mes gens ? C’est quoi la vie si j’peux pas élever mes sens ? C’est quoi la vie si j’peux pas en donner un peu ? Humilité et force d’aller plus loin quand j’m’en remets à Dieu. C’est quoi la vie si j’peux pas donner l’échange ? C’est quoi la vie si j’peux pas doubler mes chances ? C’est quoi la vie si j’peux pas l’apprécier un peu ?
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rapmuzon4ik-ucoz-ru · 5 years ago
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                                  Lesly Ja - Trafalgar Square
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2019 | mp3 320 kbps | 323 mb   01. Trafalgar Square 02. Killnotrip 03. Lucky Looser 04. Le syndrome de la tour f 05. Son q, r, s, t ou pas 06. Faire des squats (feat. Shanto KNR) 07. Ia de civilisation 5 (feat. Margaux) 08. Mamah (feat. Dieway) 09. Presque amis 10. Entre les anges et les demons (feat.Jmi Sissoko) 11. Fuck the Planet, Adios (feat. Oja, Shanto KNR) 12. Sans nous (feat. Busta Flex) 13. Mon ame n’a pas ete doree 14. Devant la mer 15. Le jour de la marmotte (feat. Nico Duportal) 16. Tant de bruit pour reins 17. En paix (feat. Ygo) 18. Vladimir 19. Touche, coule, noye 20. Papah 21. Solitaire (feat. Mirsa) 22. Les rappeurs se cachent pour mourir 23. Tatoue 24. Porte na wak 25. Belgique (feat. Oja, DJ Advance) 26. Noir dans nos coeurs (feat. Husayn, DJ Advance) 27. Derriere le corbillard (feat. Dieway) 28. Aigri bird 29. Martien + Singe = Homme 30. Tombe (feat. Jmi Sissoko, Stefunking, Prodige, Shanto KNR) 31. Life’s on your side (feat. Mass Hill, Emmaemotrip, Sabrina, Victor Doyen) 32. Ce grand bout de rien (feat. Lord Bitum) 33. Dragon boule 34. Feminicide 35. En larmes (feat. Fabien Levy-Strauss) 36. Cours apres l’amour de winnie cooper (feat. Oja, Aladria) 37. Saoul sur terre
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justalittlethingmad · 5 years ago
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Ce soir (ou toujours) bloqué dans mes souvenirs (23/09/19 23h55)
J’y suis de nouveau retourné. Masochiste va. 
C’était au moment où l’union faisait encore la force. Les illusions allaient de bon train. 
Ce soir j’ai quinze ans,
Je rentre à Camus, en option Cav. Je rencontre beaucoup de gens. Je sors avec Miriam. Puis avec Eva.
Tous les mardis soirs, je vais à la Cave. Ça, c’est pas nouveau. Mais avec Lola et Julian, on se retrouve face à d’autres. Ce lien familial est aujourd’hui encore quasi intact. On bosse sur la télé, parce que “ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau disponible”. 
Depuis février, je fais partie de “Un jour, le sida disparaîtra”, avec certains de mes potes (c’était déjà des potes à ce moment ?) de la Cave. On se retrouve tous les mercredis soirs, de 18h à 21h. Ce soir, j’ai mon premier vrai rôle.
En plus, une tahitienne devient une amie assez proche ! Marre de mes kalendji, elle me relooke entièrement.
Seize ans,
Et on lit cette pièce devant un public sur un ring de boxe. C’est super, même si mon t-shirt est beaucoup trop grand pour moi. 
On montre un spectacle assez cool à la Cave, je porte même une robe verte avec des faux seins. 
Il fait chaud cet été. Je vais où déjà ? Houlgate ? Ah : camping dans les Pyrénées avec papa, Marina, et les enfants !
Cet été, je rencontre Joel. Il est loin (très), (pas très) beau. On discute. J’en tombe amoureux. C’est mal, très mal. J’ai le droit, c’est pas grave, mais je veux pas ça ce soir. En plus je vais faire beaucoup de mal. Et il m’a laissé tombé deux mois plus tard. 
Septembre c’est cool. Inès devient ma meilleure amie sans qu’on sache pourquoi. Adios les maths ! En plus, je commence à gérer des soirées chez ma mère, avec pas mal de personnes. Ça donne l’impression d’être important à ce moment. 
Ce même mois, je crois bien, on relit “Un jour, le sida disparaîtra”, cette fois sur une petite estrade prévue pour des concerts. Puis on le joue ! Apprendre tout un texte pour ensuite le recracher devant des lycéens du même âge début décembre. Et en janvier, on le rejoue sur une estrade dans une salle de classe de Maupassant, c’était moins drôle là.
Comme prévu, je fais beaucoup de mal. A mon tour, je laisse tomber quelqu’un lors de la saison froide. Et pour des raisons compassionnelles, on me laisse tomber de nouveau. C’est parce que “je suis faux ; il est impossible de savoir si je dis des choses vraies ou si je mens, si je fais semblant d’être ami avec les autres. C’est parce que je fais du théâtre, apparemment. 
En février, on pars à Clermont-Ferrand voir des films. Je dors toute la journée. 
Avec la personne que j’ai blessée, on tente de se réunir. C’est difficile, voire impossible. Tout le monde nous regarde un peu de haut j’ai l’impression.
Dix-sept ans, 
A la Cave, on bosse sur le cinéma. On tourne Blanche-Neige, et c’était vachement drôle !
Avant l’été, je (re)tombe amoureux. Pas lui. Après deux mois, je suis jeté. Connard d’aristocrate. Si la tahitienne n’était pas venue, je serai mort asséché par le soleil à t’attendre.
Cet été, j’ai tourné en rond. De nouveau amoureux d’un crétin de banlieusard qui finira par m’insulter et tenter de me mettre à mal pendant deux mois avant de me laisser tomber pour “faute grave” : était-ce un entretien d’embauche ?
“Un jour, le sida disparaîtra” devient “Si d’aventure tu partais”. Pas de date prévue avant mes dix-huit ans. Mais on se voit très régulièrement avec les autres, pour boire et manger surtout. 
Au lycée, ceux qui un an avant m’avait reproché les trucs débiles se rapprochent à nouveau de moi. Comme jsuis bête, je les laisse. J’aime moins les cours parce que c’est ma dernière année. Entre septembre et mai, on réalise deux courts métrage avec deux groupes : Le Corbeau et Le Tableau. 
Je retombe amoureux en Novembre. Il est très grand. Il m’aime pas non plus mais ça je le sais pas encore, et au moins, celui là me fait pas mal. Même si ça ne m’empêchera pas d’aller voir si l’herbe est plus verte chez deux de mes voisins : un jardin était latin et l’autre était celui d’une roulotte. 
A la Cave, c’est devenu bizarre. Beaucoup sont partis, beaucoup d’arrivants, la prof enceinte... Et une thématique bizarre autour de la fête foraine. Bof.
C’est pas grave, je fais encore des soirées. En plus, avec les potes de la tahitienne, on s’est beaucoup beaucoup rapprochés ;  à tel point qu’on s’organise des vacances pour l’été. Si l’une d’entre elles ose sortir de ma vie, je serai pas bien.
Dix-huit ans,
Gros anniversaire surprise géré par une nana bien chouette avec qui la reconstruction devient presque désastreuse. Notre petite amitié plan à trois ne fonctionne que grâce à la Compassion je crois bien. Mais dans le fond, on s’aime. 
Premières expériences sexuelles nulles. 
Cette année, on rajoute de la chorégraphie à “Si d’aventure tu partais” (le changement de titre est vraiment bizarre). On danse ! Julian rejoint la partie, puisque l’une d’entre nous semble incapable de tenir à des engagements. Comme elle est devenue méchante, elle part de son plein gré, insultant tout le monde au passage. Puis Manon part ; sans doute pour des raisons de rôle. On joue trois fois à la Cave, et on remplit bien la salle !
Bac pas terrible.
Le spectacle de la Cave sur la foire est vraiment une déception. 
Cet été, je part avec les amis en vacances. Destination trois semaines à Port Vendres. Les boîtes, la plage, Andorra, les clopes et l’alcool, la surnudité. J’adore.
En septembre, Tristan est parti en Normandie. Après 18 ans de vie partagée entre deux parents, je dois continuer cette course en solitaire. C’est vraiment difficile. 
Quand j’arrive à la fac, je me fais larguer. Spoil : il m’aimait pas. C’est dommage. 
Mais la fac c’est super ! Je rencontre des gens, je vais en cours pour taper sur un ordinateur pas cher. Je rentre à côté dans un conservatoire : c’est extrêmement nul, heureusement que je n’y reste que jusqu’à juin prochain !
Avec des amis du lycée, on tente de créer un petit groupe d’amis comme dans les séries américaines. Mais ça part en couille très vite parce que deux d’entre nous sont pervers narcissiques. Et ça, c’est très con. 
Inscrit “de force” sur Tïnedeur (marque déposée), je fais la rencontre avec l’Espagne. Ça se passe le jour d’Halloween, puis la semaine suivante, puis ça devient régulier. Expériences sexuelles très très cool.
On prépare de nouveau “Si d’aventure”, mais cette fois, Maroussia est de la partie pour remplacer Manon !
Dix-neuf ans,
En mars, on rejoue donc à la Cave, encore trois fois. Puis, on retourne sur le ring de boxe, où tout est à adapter. Et en avril, on part carrément jouer dans un lycée en Normandie, ce qui demande une tournée de deux jours ! C’est tellement bien que je pourrais le refaire chaque année !!
Juste avant l’été, je découvre le monde du travail dans un petit foodtruck pour pouvoir payer mes vacances : je pars en Espagne rencontrer la belle-famille, puis de nouveau à Port Vendres avec presque la même équipe. 
En septembre, mon père part vivre en Bretagne avec la famille. Il faut donc vivre chez ma mère. Non. Pas à ce point de toxicité de relation. J’accourre dans une chambre de 9m2 pour deux à Neuilly, même si ça demande de travailler dans le foodtruck pour payer le loyer. En plus, je vais vivre avec l’amour ! Et à deux pas du bois de Boulogne !
A la fac, je découvre la mise en scène et la scénographie. 
De retour à la Cave après finalement une seule année d’absence. Les cours sont trop bizarres, et j’ai envie de frapper une des membres. Mais au moins y’a Colin et Carl. 
Il y en a une qui décide de quitter définitivement “Si d’aventure tu partais”, elle est vraiment pas bien. Maroussia reprend donc son rôle, et c’est l’entrée d’Emma dans le groupe. Je n’ai jamais vu une comédienne aussi formidable, je crois. 
En janvier, il est temps de déménager de Neuilly. J’ai mis en colère un demi-mafieux qui a agressé mon colocataire à ma place parce qu’il est incapable de reconnaître la personne qui l’a “insulté” la veille. J’ai très peur. C’est devenu invivable. On trouve donc un petit appart sympa sur Colombes.
Vingt ans,
En mars on joue à la Cave, encore trois fois. Puis, on va jouer dans un lycée à Paris. C’est vraiment cool de changer d’air !
Je commence à avoir chaud au niveau de l’estomac. Ça doit être la digestion. 
La L2 s’est déroulée superbement bien !
Mais vraiment cette douleur à l’estomac est gênante, surtout quand je vais jouer une pièce, où je suis à deux doigts de vomir. Et surtout quand je vais travailler avec le foodtruck dans un festival à Bretigny, où là j’ai eu vraiment mal.
Cet été, je retourne en Espagne. J’ai mal tous les jours maintenant. 
Après l’Espagne, je retourne au boulot. Pas le temps d’aller voir mon père.
Je consulte un médecin généraliste, puis un gastro-entérologue, qui fait faire beaucoup de tests pour pas grand chose. Je passe mon temps à tester des traitements sans réels diagnostics.
La L3, “Si d’aventure”, et la Cave reprennent. 
J’ai si mal. Je commence à me sentir pas bien hors de chez moi. 
Cette année, dans “Si d’aventure”, Carl part, et se fait remplacer par un comédien pro. J’aime pas l’idée. Mais le remplaçant est si agréable que cette pensée est très vite partie. Il faut donc tout préparer pour pouvoir jouer à la Cave en mars ! 
Ça m’arrive souvent de sécher les cours. Comme ça je peux rester me reposer quand j’ai mal. En plus j’ai peur d’avoir envie de vomir tout le temps, donc je suis mieux à la maison. 
A la Cave, Arthur a repris le flambeau. J’ai toujours bien senti ce type. On bosse beaucoup sur de l’humour noir, avec des faits divers. 
En décembre, je me demande depuis combien de temps je n’ai pas appelé mes amis. Donc j’en revois quelques uns. 
Le travail est de pire en pire, c’est l’exploitation. Monsieur y part.
Vingt et un ans,
En février, on répète. Puis, on apprend qu’on repart en Normandie jouer dans le même lycée ! Tout n’est pas si nul. On joue donc la même semaine cinq jours d’affilée. Ça fait sécher des cours, mais ce n’est pas très grave. On s’éclate. Même si la plupart du temps, je suis dans le mal.
Après des mois de lutte acharnée chez un esclavagiste moderne, monsieur finit par partir, et se met au chômage.
Sortir dans la rue commence à me faire peur. 
Pour le spectacle de la Cave, on a préparé un truc hyper cool ! J’ai vraiment hâte d’être en septembre pour redémarrer. 
En mars, plus de boulot ! Ciao le foodtruck, la Cave me propose un stage de deux mois, plus un service civique d’un an ! Bye !
Cet été, on ne repars pas en Espagne. C’est marrant je dis “on” tout le temps maintenant. Son frère vient passer quelques temps à la maison, et sa mère aussi. Je pète un câble contre mon propre physique.
Vert Feuille et Christophe André m’apprennent à méditer. 
En août, je vais voir mon père. Là-bas, ça va mieux. 
En septembre, je retourne chez le médecin, en colère contre un an de médicamentation inutile. Il me redonne les mêmes traitements. Je recommence en parallèle la Cave, “Si d’aventure tu partais”, et cette fois une M1.
Le Master, c’est nul.
La Cave, c’est toujours aussi génial. En plus, le groupe est trop cool. On bosse sur le futur proche cette année. Arthur me propose parfois de l’aider sur des montages lumière. La régie, c’est décidément cool. A côté, je fais le service civique. C’est vraiment trop génial, mais pourquoi Nicho me laisse tout faire ? 
“Si d’aventure”, c’est toujours cool. Mais pourquoi Nicho me laisse tout faire ? 
Cette année, Colin nous dt qu’il part, puis finalement non, puis oui, puis non. On prévoit un replaçant. Il se partageront le plateau pour les trois dates en mars et celle en avril, il n’y a pas de soucis. On gère 70 heures de répétition en presque deux mois. Avec Emma, on réforme (un peu) la mise en scène. 
En février, ma mère part vivre en Normandie. “Je suis sans famille et je m’appelle Rémi”.
Après la chute de l’idée “restau”, monsieur finit par trouver une formation dans un domaine qui l’intéresse ! Trop cool, on va tout les deux être étudiants à la rentrée prochaine ! D’ailleurs, la fac ne me réussit plus puisque je ne comprend rien. J’ai pas d’idée de mémoire, et ma directrice me plante à la fin du second semestre. 
Aller en cours, et même à la Cave, c’est un combat contre mon corps et mon esprit. Et ils sont forts ces salauds.
Mon anniversaire approche. 
Mon départ de “Si d’aventure” approche. 
Mon été Espagne-Bretagne-Normandie approche.
Ma M2 approche.
Ma psychothérapie approche.
Ce soir j’ai vingt-deux ans, 
Et l’impression d’en avoir cinquante.
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chagazine · 7 years ago
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Cool, de nouveaux chamis !
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Voilà, dans quelques heures ma mignonette de maîtresse rencontre ses futurs meilleurs amis. Ma maîtresse, elle a déjà plein d’amis, et des bons, ça, je peux vous le dire, un grand nombre sont amateurs de chats, et les autres sont des amateurs de chats qui s’ignorent (comme tonton Jean).  Donc en soi, elle ne cherche pas de nouveaux amis. Mais elle adore cette phase de construction de l’amitié, de découverte de l’autre. Le fameux « ah mais c’est dingue moi aussi ! », elle en redemande.
 Donc là, vous imaginez, à 3h de rencontrer son groupe de camarades randonneurs, elle n’en peut plus… Et pourtant, elle devrait se méfier.
 1er conseil : éviter le relou du groupe
Y’en a toujours un, et c’est généralement le premier qui vient parler à ma maîtresse. Parce qu’elle a son air tout sympa, tout guilleret, tout naif, elle les attire. C’est comme dans le métro, il peut y avoir 150 personnes dans la rame, c’est à elle qu’on s’adresse « excuse moi de dérange j’ai pas travail pas argent pas famille, aurais toi euros pour moi ? ». Le relou du groupe, c’est hyyyyyper facile à repérer. Il vient te parler tout de suite, il ne s’arrête plus, et ce qu’il raconte est d’une platitude sans nom.  Il est toujours d’accord avec toi, pire, il répète ce que tu viens de dire. Il est souvent mal fagoté avec le détail qui tue, comme par exemple la banane PMU. Facile à repérer, facile à éviter.
 2ème conseil : éviter le guide qui se tape la célibataire de chaque groupe (à la Poelvoorde dans Les Randonneurs)
Ah, on le connait le beau mec musclé, bronzé, tchatcheur, pour qui le GR20 c’est une promenade digestive. On le connait le cliché du mec qui a une femme dans chaque port. Alors vous me direz : « Ben, pourquoi pas ?». Ben parce que si effectivement c’est un quetard, tant mieux, y’aura eu de la joie des deux côtés, mais le pire, ce serait que le quetard ne soit pas si quetard que ça et qu’il s’attache. Et que voyant ma maitresse bien plus occupée à se faire de nouveaux amis et à éviter le relou de la bande, et tout simplement à le terminer ce puuuutain de GR20, il devienne agacé. Et ça, c’est pas bon d’agacer son guide de montagne…. Qui va se trouver à dormir par terre ? Qui va se taper la vaisselle ? Qui on ne va pas attendre et tant pis si elle se trompe de chemin ? Ben, je n’aimerais pas que ce soit ma maîtresse
 3ème conseil : éviter le dépressif
Lui, sa femme l’a quitté. Il fait le même job depuis 20 ans. A toujours vécu dans la même ville, ses 4 amis sont ses amis de maternelle, ses parents sont morts, pas de sœur, pas de frère, il vote à droite, ne lit pas, n’aime pas les animaux, n’aime pas la marche, il n’aime rien, ni personne, ni même lui-même. Il ajoute à chaque phrase un « mais », pour bien toujours rappeler qu’il y a toujours un revers à la médaille. Que le verre, il sera vide un jour. Il termine ses discussions par « bon courage ». La personne qui donne envie de se pendre, on aimerait juste qu’elle aille se pendre elle d’abord
 4ème conseil : éviter le poissard
Je précise qu’une même personne peut cumuler : le relou poissard dépressif, c’est un cocktail plus que répandu. Le poissard, il a son lacet qui se casse à la première montée, sa gourde fuit, il s’est fait voler sa CB à l’aéroport, son téléphone tombe en rade. C’est toujours lui qui au ski a les chaussures qui font mal. Il va attirer sur le groupe les cochons sauvages, incendies et orages. Lui, non seulement il faut l’éviter dans un groupe mais il faudrait tout simplement qu’il évite de rejoindre un groupe
 5ème : éviter le couple amoureux
Beuuuuuuurk…. Ça leur passera…
 6ème : éviter le couple qui s’engueule
Bien que plus intéressant que le couple amoureux, à la longue, c’est usant le couple qui s’engueule. Car forcément ça renvoie à soi, à son couple, au couple de ses parents. Et on ne se fait pas chier à crapahuter 8h par jour pour se remémorer les engueulades de son enfance ou de sa vie de couple. Puis on a envie de prendre parti. Si la fille est une vraie conne, on lui en veut pour la déplorable image qu’elle donne de la gente féminine. Si le mec est un sac à merde, on a envie de oops, j’ai pas fait exprès, mais t’es tombé dans le ravin …connard ?!? Et si c’est plus compliqué que ça, que c’est une fille bien, que c’est un gars bien, ça rend impuissant, et sur le GR20, de la puissance, on en a besoin.
 7ème conseil : éviter le fêtard
Ah ça ma petite maîtresse, c’est LE risque majeur. Parce qu’elle va le trouver sympa le hipster qui fume qui boit qui est libre Max. Donc elle va vouloir s’en faire un ami. Et donc le suivre. Sauf que notre ami hipster, c’est un marathonien aguerri, les Iron Man il les enchaine, après le GR20 il poursuit sur le Mont Blanc. Là, ma maîtresse, je ne lui donne pas deux jours. Une cuite dès le premier jour et adios le GR20
 8ème conseil : éviter celui qui l’a déjà fait
Evidemment. Il va tout spoiler. « Tu vois la bergerie tout là-haut, tu crois qu’elle est près mais en fait c’est interminable, c’est mon pire cauchemar du GR20 ». « Tiens, la dernière fois, dans cette bergerie, j’ai eu une de ces chiasses ».
 9ème conseil : éviter celui qui sait tout sur tout
Celui qui te reprend quand tu appelles palmier un chêne, qui te détaille les ingrédients de merde qu’il y a dans les barres énergisantes que tu dévores sinon tu vas crever, qui à chaque col, village, te précise le nombre d’habitants, l’altitude, la densité géographique. Celui qui te rattrape pour faire tes étirements alors que toi tu as déjà ta Pietra à la main.
 10ème conseil : éviter celui vise l’exploit sportif
Déjà parce qu’il s’est trompé de groupe, s’il voulait faire le GR20 en 3 jours, il n’avait qu’à aller rejoindre les militaires de Calvi. Vouloir à tout pris faire les étapes en deux fois moins de temps qu’indiqué ça n’a aucun, mais alors aucun intérêt. Pourquoi les corses auraient pris la peine d’indiquer un temps ? Pour les chats sauvages ? Lui il n’est pas drôle en plus, couché avec les poules, réveillé aux aurores, comptant les calories ingurgitées. Conseil : le laisser prendre de l’avance et sauter une étape.
 Ben avec ça, ma foldinguotte de maîtresse, il ne va te rester beaucoup d’amis à te faire… Tu verras, c’est bien aussi d’être seule avec soi-même… Et surtout, fais comme ta maman t'a dit, une grande dame qui aime les chats : “observe au début. Ne te dévoile pas”. En même temps, avec tes bijoux, ton gros sac Orange Longchamp et tes deux téléphones, je pense qu'une étiquette rapidement tu vas avoir…
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hookysblog · 7 years ago
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South America
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 TEATRO RIVAL, RIO DE JANIERO 1/12/16
A long trip via Atlanta gets us into Rio the day of the gig, so it is going to be tough, especially for the lads.
Strange being here the same time as New Odour. I notice in interviews that Gillian says she misses me?…..Aah bless! And Steve cracked on he didn’t even know we were here with The Light at the same time…humh? I find both those statements impossible to believe for many, many reasons.
The Brazilian Press have turned it into a bit of an Us vs Them, which could turn out to be quite interesting. In Chile we are actually playing at the same theatre three days apart….Weird!
Weirder still, we split up after The South American Tour in 2006. Ten years ago nearly to the day (and have been at each other’s throats ever since;) God that takes some stamina that doesn’t it? I cannot believe it myself, very New Order.
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Anyway we are staying in Copacabana right on the beach and it is glorious. We have played this club before and it is a bit rough and ready but has a great atmosphere. As I arrive I remember one other thing….It is bloody hot! Poor Old Leadfoot is worn out. The gig goes great (Sold Out again!) and the audience are wonderful, I sign a million things and do a thousand photos, before crawling back to bed;)
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 BAR OPINIAO, PORTE ALLEGRE 3/12/16
 A much-needed night off, here on the 2nd recharges our batteries. The Hotel surprise me with a lovely welcoming gift. How sweet, tasted lovely too.
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This is getting tough for me….Must be my age? It really does get harder every year;( Still I manage the gym again, which is nice and makes me feel a lot better. The gig looms large and this is a big place (Sold Out;) and strangely me and Pottsy have a row??? Not over much, fold-back actually;(…It is years since we’ve had one and thankfully it is over quickly. I think we are all frazzled to be honest! It makes you very cranky these late nights and early mornings, and being an old bloke, that’s the worst one. God knows how I handled it when I was drinking etc., Well, I just answered that question really;) I had actually forgotten what it was like to be mad at some one on tour! Me and Jack bang heads a few times but it’s never over anything disastrous. I come up with a new motto ‘Don’t moan….Phone!’ which everyone loves throwing back in my face as soon as I start moaning…..typical.
Ends up being a great gig, crackling with energy. The audience goes nuts for both sets and we struggle to get out with the amount of people clustered round the van. ‘Is this what it was like for The Beatles?’ asks Pottsy.
I think it was worse for them mate, a little.
CINE JOIA, SAO PAOLO 6/12/16
 Short flight brings us to Sao, and we have two nights off. Brilliant!
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 Early on the first night we get a great curry from this really dodgy looking place in the middle of Sao Paolo (Google we love you x). On the way home it starts to rain and one of the gutters bursts, but not with water, with cockroaches!!! An army of them pour out and scare Phil to death (he’d be no good in I’m a celebrity get me out of here). I regale the boys with tales of my cockroach days in Ordsall in Salford. They are suitably impressed/disgusted.  We all get sunburnt rotten the next day and finish off with a typical Brazilian Barbecue meal.
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 Amazing to think how in the old days we would go to loads of these and not eat at all! The Promoters, who always took you, must have thought we were mad. But those days are thankfully gone. Nice early night for me, I was feeling a bit weird to be honest. I think I’m getting a cold again. Leadfoot’s got one and hard as I try to stay away from him, it is impossible with his magnetic personality. The gig day dawns and I still feel rough but steel myself and go to the gym, which works….I feel much better….Hooray! Before I know it my old mate Heitor picks me up and after a Japanese meal in Japantown, Sao Paolo. (Turns out Sao Paolo, has the largest Japanese population of any city in the world after Tokyo, go figure?) My other old friend and our Promoter Giuli, drives us to the gig. Now this gig’s stage is the highest I have ever seen, even higher than The Glasgow Appollo. So the audience are way below. A great very young crowd goes mad from start to finish. We play great. It is hotter than hell…again. One wonderful moment when this old geezer climbs up on the stage and goes to crowd surf off during Warsaw, but the crowd just part and won’t support him and he has to jump down going flying arse over tit, bet he’s aching today;)
We play Atmosphere for the Brazilian team lost in the air crash. I watched the funeral in Port Allegre, and it reminded me of Princess Diana’s funeral in England. It was very moving and the footballers were so young. It seems to have affected all the Brazilian people very much. As I sing I see many people in the audience crying one girl in particular makes me choke up too and I have to really pull myself together to get the words out. I think it was because Heitor my friend, a doctor, was a volunteer in Columbia to bring the players back home to Brazil. He was telling me all about the scene and what had happened, a shocking waste of life because of one man’s greed.
A real tragedy.
We give them mercy with Love W. T. U. A. and the ‘Sold Out’ house goes bonkers! Wonder how we’ll fare in the comparison stakes eh world? We shall have to wait and see won't we……Off to Chile very early tomorrow.
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 TEATRO CAUPOLICAN, SANTIAGO, CHILE.
God we are knackered. Bed at 2.30a.m. and up at 5.45a.m. for our trip. I am in shock. It’s still dark, but every one is very happy after such a great gig last night. At the airport it takes over two hours to check the equipment in and get to Departures, then a 4hr 45min flight, then 1 hour in immigration and an hour and a half in Baggage to get the equipment out. It seems it has been stored until tomorrow for some reason? We get to our bus, and I must admit it has seen better years, probably around 1960 I reckon. Our greeters seem a bit sheepish and very quiet, almost avoiding eye contact and certainly no conversation. By the time we arrive at the Hotel there is no time to rest and the lads go straight to the sound-check. I crash out (you are allowed if your over 60) and I am just nodding off when all the phone start, almost all at once. At first I thought it was someone pissing around. Then I realise not only are the lads phoning me but also my manager. I finally get the very bad news that the Promoter has not sorted out the advertising for the gig. He had billed it as ‘New Order’ in a cheap attempt, I presume, to get sales off ‘The Others’. He had been warned about their removal and facing legal action, so I had no option but to pull the gig.
I am devastated. This gig in particular was the one I was looking forward to;(
Three days after them? same venue? it was the perfect opportunity to show our worth. We had been checking with this Promoter a lot, to make sure the show could go ahead, I am not daft. This was a problem, even though our gig was booked 4 months before they announced theirs ….Boo… Hiss(hey it is pantomime season;). Right up until the last minute the Promoter had assured us there would be no problems. He is an idiot.
After doing so well in Brazil to be treated like this here was terrible. We have played here twice before…. both sold-out, why this promoter acted like this I do not know.
I can only apologise to all our fans and ‘The Others’ and say when we come back again it will not be with him.  
A welcome early night gets us ready for more obscene travelling.
NICETO CLUB, BUENOS ARIES.
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Up at 6.30a.m for our flight to the beautiful place that is Buenos Aries, the Paris of the south. A gorgeous city…… but we are tired, very tired. Thankfully gig wise we are back to normal, with another ‘Sell Out’ and what a gig it is! An absolutely bonkers reception for both sets! I am amazed! It is so welcome after the shenanigins of yesterday.
B.A. I LOVE YOU! All thoughts of that awful night over 10 years ago are forgotten and forgiven…..You made an old man very, very happy. It is times like this that make all the effort worthwhile. Crawl to bed.
Almost human 10a.m start to …..
 MUSIC BOX, MONTEVIDEO.
Our last gig, on this tour.
Jack tells me we have done 49 since Glasgow….WOW! What an achievement. My wife, dog and daughters have forgotten me but it was almost worth it….ha ha! Weird hotel this one, great pool and gym, and a strange 60’s style casino, all of which I have to ignore because of my cold, now in full bloom. The gig is nice and there is always a weird feeling at the end, no matter where you are or ‘who’ you are with. Tonight is no different. The gig goes great and we give Andy Poole, our ex-keyboard player a great send off. He is leaving us for pastures new, sadly.
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 Adios mon ami! Love Hooky ‘16
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sunshineystilinski · 8 years ago
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My Star Player
Pairing: Aaron Burr x Reader
Warnings: i can’t remember if i cursed or not. i’m not rly sure lmao
Prompt: you’re in love with the star basketball player, who happens to be your neighbor. what happens when you two hang out?
Word Count: 2,426
HUGE thank you to @psychedemigod who helped me with this idea. i appreciate it fren.
masterlist
You scrolled through your phone, liking the occasional photo on instagram. As you began to type out a tweet, your phone dinged, signalling a text came through.
From: burr(ito), 3:21pm
Hey I have a dilemma
To: burr(ito), 3:21pm
god, what is it this time?
From: burr(ito), 3:22pm
Jeez you make it sound like I have so many problems.
To: burr(ito), 3:22pm
it’s cause ya do
From: burr(ito), 3:23pm
Whatever. So you know how I’m on the basketball team?
To: burr(ito), 3:24pm
how could i forget? at least once a week the whole team comes over to your house and keeps the whole neighborhood up
From: burr(ito), 3:25pm
Wowza, someone’s salty. Not the point, we were supposed to have a team bonding dinner thingy and there's more people then coming then there normally is, and there’s not enough room at my house. But, I know for a fact that you have this HUGE dinning room that could fit all of us. And your parents are away on a work trip ;)
To: burr(ito), 3:26pm
your point is??
From: burr(ito), 3:26pm
Can we all come party at your house? We have the food and everything, we just need more room. Pleaseeee? I would do it for you.
To: burr(ito), 3:27pm
ugh fine. but you owe me!!
From: burr(ito), 3:27pm
Thank you Y/N!! You’re a lifesaver!
You groaned, realizing you had to change out of your sweats.
You put on black leggings and your favorite t-shirt, trying to look somewhat decent. You put a brush through your tangled hair and threw on some (desperately needed) makeup. You assumed you had some time before they came, so you called up your best friend.
“Y/N?” She answered, confused.
“Eliza, code red.” You grumbled.
“What the hell is code red?”
“Aaron’s coming over.” You explained.
“Holy crap, really? Are you two gonna get it on?”
“Shush your face.” You shouted, a laugh coming from the other side of the call.
“Whatever you say. You two are in loveeeee.” She sang. You rolled your eyes, continuing on with the conversation.
“I hate you.”
“You love me.” She corrected.
“Sure. But you do know he’d never date me, right?”
“I call bull.”
“Nope, I’m positive. I don’t have any classes with him, and I only have his number because of that project in 8th grade.”
“He’s lived next to you since you were in diapers.”
“Yet he has no idea I exist.”
“Sure he does. He knows you have a giant table.”
“Thanks, Eliza. Very re-assuring.”
“I mean, isn’t the only reason you know him that well is because you basically learned his every move?”
Your doorbell chimed, signaling the boys were here.
“HEY LOOK THEY’RE HERE GOTTA GO BYE.”
“BELEAF IN YOURSELF, (Y/N)!”
You half walked, half ran, down the stairs, opening your front door. There stood eleven people, anxiously waiting to come in. Each one held some sort of food.
Burr stood towards the front, a shy smile on his lips.
“Can we come in?” He questioned, causing you to gesture for them to come in. They filed in one by one, each giving you some sort of greeting.
The last ones to enter were Laurens, Mulligan, Lafayette, and Hamilton. You were good friends with the four, so each gave you a hug as they stepped in.
Burr came back once everyone arranged the food and took a seat.
“I’m sure you know everyone but I’ll point to who’s who. At the head seat is Coach Washington, and on his right is Hamilton, and his left Jefferson. Next to Hamilton is Laurens, Mulligan, Lafayette, and Philip, our little manager. On Jefferson’s side is Madison, and Reynolds. Finally, Adams, our assistant coach, is opposite of Coach.” He explained, pointing to each member of the team. Each one waved, besides Reynolds, who winked.
Once Burr finished speaking, everyone began to dig in, taking food left and right. You took a seat next to Reynolds, and Burr joined you on your left. You gave him a bright smile, making him blush. You grabbed some food, filling your plate up easily.
Burr tried to reach over to grab some asparagus, but brushed your chest along the way. You muffled a shout of surprise, and Burr glanced at you, concerned. You gave him a shaky smile, but your face felt like it was on fire. He noticed where his arm was, snapping it back. Everyone glanced your way, but you two played it off quickly.
Everyone turned back to their own conversations, you and Burr sitting in awkward silence.
“Um, I’m, uh, sorry about that.” He choked out, averting your gaze.
“It’s, uh, fine.” You faked a smile before returning your food.
You stole a few glances at Burr, wishing to say something but afraid to say the wrong thing. You talked to a few of the boys about random things, from plants to how stupid Alex was.
“Y/N, are you coming to our game this weekend?” Jefferson questioned, looking your way.
“I don’t think so.” You answered quickly, causing a multitude of sighs.
“You have to go! It’s championships.” John whined.
“It’ll be fun.” Reynolds smirked, causing you to almost gag. Hercules reached across the table and slapped his shoulder. Philip’s eyes widened like the sun. He choked on the food in his mouth, in shock of the conversation in front of him. For extra measure, John threw mashed potatoes his way. Reynolds almost tackled him down, but Madison held him back.
Alex coughed, bringing the conversation back to the game.
“Mon cher ami, you will regret it if you do not go.” Lafayette pouted, giving you puppy eyes.
Burr remained silent, continuing to eat his chicken. You sighed, but quickly rolled your eyes at Lafayette to hide your disappointment.
The end of the night came quickly and before you knew it the boys were leaving. You wanted a chance to talk to Aaron, but he was out the door as soon as everyone got up. The boys all gave you some sort of a good bye, whether it was a tight hug or a kiss on the cheek (Reynolds gave you a full on kiss. You’re pretty sure Alex punched him in the face once they left.)
John stayed back, wanting to speak with you.
“Hey, you okay?” He questioned, tilting his head.
“Um, yeah, why wouldn’t I be?” You stuttered, trying to cover your nervousness but ultimately failing.
“Y/N, I know you. What’s up?” He rose his eyebrows.
“Nothing.”
“Okay, stop playing dumb. I’m trying to get you to admit your feelings for Aaron, and you’re not helping.” He rolled his eyes, obviously annoyed with you.
“What do you mean?” Your voice cracked.
“I swear to God, Y/N. I can march over to his house right now and drag his ass back here?” He suggested, making you grab his arm.
“Fine.” You mumbled, giving up.
“What was that?”
“I like him!” You shouted, probably waking up the whole neighborhood.
“I. Knew. It.” He smirked, nudging your shoulder.
“And what do you suppose I do?” You let your arms fall to your side, showing defeat.
“Tell him.”
“Are you fucking serious? Have you lost your mind?” You pushed him, causing him to sigh.
“Communication is key.” He suggested, before turning around to a beeping car. “Alas, my ride calls. Adios.” John blew you a kiss and walked away, leaving you speechless.
“Liza’, I am not just showing up to their game. That would be creepy.” You commented, pulling a brush through your hair.
“They said they want you there!” She shouted through the phone.
“They were just saying that.”
“Aaron probably wants to there.” You could imagine the smirk on her face.
“He doesn’t know I exist, remember?” You sighed, pinching the bridge of your nose.
“Y/N, we all know he loves you. Just admi-” Your doorbell rang, interrupting the Schuyler sister.
“I’ve gotta go. And no, not to the game. Someone’s at the door.” You blew her a kiss through the phone, and she did the same. You ended the call and hopped down the stairs, answering the ringing bell.
There faced Burr, all dressed up in your school’s basketball uniform.
“Aaron?” You smiled, tilting your head. Why was he here?
“Hey Y/N.” He gave you a sheepish grin, his face red.
“What’s up? Are you okay? Pre-game jitters?” You questioned, confused as hell as to why he was here and not at his game.
“I can’t focus.” He stepped into your house and put a hand on his head.
“Burr, what’s going through that mind of yours?” You put a hand on his shoulder, trying to gain his attention. He turned around to face you, his eyes bright.
“I’m nervous.” He sighed. You shook your head and let out a hearty laugh.
“Aaron, you’re an amazing basketball player. Don’t stress so much.”
“Y/N, god. I just, sometimes I swear.” He mumbled, shaking his head.
“Aaron, what? Spit it out.” You commented, grasping his hand as he paced back and forth. His gaze shifted from the ground to meet your eyes. You turned away for a moment to check the time, but you felt Aaron’s grip on your wrist. You turned your head to be greeted by his lips.
His hands rushed to your cheeks, pulling you closer than before. His kisses were rough as he was desperate for more. His lips were full of passion, sending you into a state of pure bliss. You grabbed his shirt, balling the cloth in your fists. Before you knew it, you both were out of breath but still, wanting more. You were the first to pull away, panting. You rested your forehead against his, meeting his gaze.
“I’ve been trying to get you to realize that I’m in love with you for the past, what, year? You’re really oblivious.” He reveals, kissing your forehead.
Wh-what?” You stutter.
“You heard me.”
“You’re in love with me? I didn’t even know you noticed me.” You whisper, hoping he wouldn’t hear you.
“How could anyone not notice you? God, Y/N, you’re the most beautiful person I’ve ever met. You’re so intelligent, kind, and so perfect.” He captures your lips in a kiss, pulling you even closer. You kissed him back, your lips revealing more emotions than any word could ever express. Much to your dismay, he pulled away quickly.
“I don’t think I’ll be able to resist you if we take this even further. Remember, I’ve got a game to get to.” He intertwined your hand with his, tugging you outside.
“Aaron! I have no makeup on, and I’m not wearing my nice leggings, and my hairs a me-” He kissed you yet again, cutting off your words.
“You’re beautiful. Don’t stress.” He assures you, bringing you to his car.
“Whatever you say.”
You rolled up to your school, hand-in-hand with Aaron. He kissed the palm of your hand one last time before entering the building.
As soon as you walked through those doors, the boys hollered.
“Get it, Burr!”
“You finally got some!”
“WOOOP”
“Burr, we knew you could do it!”
“Get some!”
You laughed at the boys, not at all surprised by their reactions. You saw Aaron blush, matching your fiery red cheeks. He released his grip on your hand to go warm up with his team. He blew you a kiss before shooting around on the court. You noticed Lauren’s smug look on his face . He smirked and mouthed the words “I told you so”. You rolled your eyes and found a seat in the midst of the crowd of your fellow students.
During the game, Aaron had seemed to gain a new set of confidence. He was draining every shot and making precise passes. By halftime, he scored more than half of the team’s points. They were ahead by five baskets, thanks to Aaron.
He looked your way as they shot around, warming up for the next half. You waved, a bright smile dancing on your lips. He waved back, grinning as he did so.
A ball flew his way, hitting his face. You immediately shot up from your seat, racing to his side.
You enveloped him in a tight hug, peppering kisses all over his face. The boys around you clearly found this amusing, as you could hear their “aws” and muffled laughter.
“I’m fine, I’m fine.” He laughed, pulling the two of you up.
“Don’t scare me like that, you dumbass!” You shoved him a little, shooting him a glare. He pouted, giving you a quick kiss before you returned to your seat
The rest of the game ran smoothly. He scored a bunch more, to have you cheering each point. But somehow, the other team caught up to your boys. The game was tied, leaving everyone on the edge of their seats.
There was ten seconds left in the game as Aaron went up for a layup. He missed the shot, but was fouled by someone on the other team.
He had two shots to win it all.
He dribbled a little bit, preparing for his shot. He released the ball. You watched it intently, praying it would go in. The ball hit the edge of the rim, bouncing it out. You sighed, hoping he would make the next one.
He looked your way quickly before returning his focus back to the game.
He repeated exactly  what he did with the last shot, lining up the ball with the hoop. He shot the ball almost perfectly. It bounced a little bit around the rim before falling in. The buzzer went off, signaling the end of the game. You cheered as the boys lifted Aaron in the air, bright smiles on all their faces.
He found your eyes and cheered. You ran to his side as soon as they let him down. He pulled you in a hug, kissing your cheek.
“I love you. It’s only been like three hours, but I can’t wait any longer.” He whispered. You gasped before responding.
“I love you too.” You responded. Clearly, you were too loud because the boy’s all around you awed.
“Shut it.” Burr shouted before returning to you.
“My star player.” You smirked.
“Your star player?” He questioned, holding back a laugh.
“Mhm. No one else can have you. You’re all mine.”
“I like the sound of that.” He kissed you one last time, the crowds cheers still surrounding you.
He was all yours.
A/N: hey guys!! this is kinda sucky cause i wrote in like one day but hopefully you enjoyed!!
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becca-xxvi-blog · 6 years ago
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RIDE ➾ sirius black: 1.2
The four boys stuck together until they got off the train, at which point Peter ran off to give his Mum a hug and Remus waved goodbye to go home with his father.
Sirius immediately spotted his family, who stuck out like a sore thumb. His brother, Regulus, looked fine. His parents, however, were a different story as they refused to wear the muggle attire that was normally worn to the platform. His mother was wearing a large black dress that was adorned with lace and pearls. Perched on top of her head was a feathery hat, completed with a string of gold. His father was wearing robes from Twilfit and Tatting's that he considered to be "everyday" but that most people thought to be overly-fancy.
"I guess this is goodbye." Sirius sighed, turning to look at James.
"If your parents give you a bad time just come over to my place." James nodded.
"Tu casa es mi casa." Sirius grinned, and ruffled James's hair just for the sake of annoying the boy. He turned around and began walking in the direction of his parents, only to turn back around at the sound of James's voice.
"AU REVOIR, MI AMIGO!" James shouted, causing multiple people to look over at him.
Ignoring the glares that he felt digging into the back of his head from his parents, Sirius shouted back. "ADIOS, MON AMIE!" The two boys grinned at each other (both feeling nostalgic from their times at Hogwarts where they would confuse everyone by speaking half-Spanish and half-French) and left for their families.
"I can see you're still hanging around that blood traitor." Walburga Black's first remark to her son was. She frowned. "And those no-good halfbloods - I don't want their hideous beliefs to rub off on you, do you hear me?"
Sirius faked the best smile he could. "Yes of course, dearest Mother." The sarcasm and venom in his voice was clearly present, but his parents chose to ignore it.
"Let's go, there are loads of mudbloods around and we don't want their filth to rub off on us." Sirius's father spat out. Once Orion turned around, Sirius made a face in his direction.
This whole exchange was watched by Regulus, who tried to hide the chuckle he let out at the sight of Sirius's face.
Once they got out of the station, the family apparated back to the place they called home: Number 12 Grimmauld Place. The outside actually looked more welcoming than the inside, which was saying something because it was built of dark bricks and sinister-looking vines were climbing up the walls.
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jolimentincomprise-blog · 6 years ago
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"C'est souvent le soir que je me retrouve enfin avec toi, où nous pouvons parler. Tu sais c'est dur certains soirs car tu n'es pas là. Pourquoi? Je dirai que c'est parce que m'entendre dire que le suicide me réussirait mieux te fait mal ou t'énerve; je ne sais pas. mais je crois que le plus compliqué c'est de me dire que tu n'es que l'âme de mon sublime meilleur ami. Et oui, je t'écris encore une fois mon ange. Tu es sans doute le plus précieux et le plus merveilleux. Adios mi vida"
• jolimentincomprise
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mafalhombpiz1983-blog · 7 years ago
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привет шансон
привет шансон
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C 8767 est quand m?me fou l 8767 effet L 8767 effet que ?a fait De te voir rouler Ainsi des yeux et des hanches Si tu fais comme le caf? Rien qu 8767 ? m 8767 ?nerver Rien qu 8767 ? m 8767 exciter Ce soir la nuit sera blanche ## Слушать радио Шансон Это каникулы, каникулы в Италии, Э то каникулы, пицца, клаксоны и спагетти. Это каникулы, каникулы в Италии, Это каникулы, сколько много закусок Транскрипция на русский Ilona Mitrecey C 8767 est les vacances ### Слушать радио онлайн - TOP 50 Мои дорогие друзья, С тех пор, как я вернулась в Париж, Я все время думаю только о вас Я надеюсь, что мы вновь увидимся в следующем году, Потому что я уже сказала всем, Что и в следующем году хотела бы Опять провести каникулы в Италии. #### Jah Khalib - Если Чё, Я Баха - скачать и слушать песню C 8767 est les vacances, c 8767 est les vacances en Italie C 8767 est les vacances, adio Luigi ciao belli C 8767 est les vacances, c 8767 est les vacances en Italie C 8767 est les vacances, charivari tutti quanti Это каникулы, каникулы в Италии, Э то каникулы, пицца, клаксоны и спагетти. Это каникулы, каникулы в Италии, Это каникулы, сколько много закусок Любовь, если не философствовать, Это как кофе Проходит очень быстро Ну что я могу сделать Кофе надоедает И все кончается А чтобы забыть об этом Надо подождать, пока все осядет Транскрипция на русский Serge Gainsbourg Couleur caf? J 8767 irai bien refaire un tour Du c?t? de chez Swann Revoir mon premier amour Qui me donnait rendez-vous sous le ch?ne Et se laissait embrasser sur la joue Je ne voudrais pas refaire le chemin ? l 8767 envers Et pourtant je paierais cher Pour revivre un seul instant Le temps du bonheur ? l 8767 ombre d 8767 une fille en fleurs. Мы улыбаемся, видя на пожелтевших фотографиях Свой слишком уверенный вид в шестнадцать лет И как мы старались изо всех сил казаться старше Couleur caf? Que j 8767 aime ta couleur caf? Я люблю твой цвет кофе Твои волосы цвета кофе Твою грудь цвета кофе Я люблю, когда ты танцуешь для меня Я слышу как шепчут Все браслеты Красивые браслеты Перекатываясь на твоих ногах L 8767 apr?s-midi, je me fais des amis Des gros, des maigres, des grands et des petits Le soir, on sort, on s 8767 ?change nos adresses On parle, on chante, on se fait des promesses Sable chaud et ciel d 8767 azur, ma che bella l 8767 aventure
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syrduav · 7 years ago
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Réflexions sur la polysémie de l'Amour et de l'Amour comme utopie décoloniale
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L’amour, aimer sans limites, sans normes, les faire éclater, j’y aspire. Un Amour, des amours décoloniaux
J’ai senti, il y a un moment déjà, que mes sentiments s’intensifiaient à l’égard d’un ami avec qui nous professions un poliamour, un amour sans possession et honnête. J’étais loin de le voir sans affection ni fluctuation. Je voulais écrire sur ma conception de l’amour ou, mieux dit, sur mes réflexions entourant l’Amour, ses dimensions, ses échelles, ses temporalités.
À cet ami, j’ai récité une phrase que m’avait partagée un de mes grands amours dans sa douce langue « je t’aimerai jusqu’au lever du jour ». Pourquoi ? Parce qu’au moment de l’embrasser je ressentais un amour intense. Il a figé. Il a eu peur. Il a pressenti que je voulais le posséder. J’étais loin d’y penser et cette simple idée m’étrangle… L’Amour est polysémique.
Au secondaire, on nous avait forcé la main pour suivre un cours de philosophie. Je voulais faire du sport, sortir dehors. Notre professeure nous avait demandé d’écrire un essai sur l’amour. Je voyais à ce moment-là l’amour comme une réaction chimique, explicable par la rencontre d’atomes, provoqué par des odeurs, sustenté par des phéromones. Je voyais l’amour passionnel. Je le vois encore comme ça. L’amour charnel, c’est aussi de l’amour, d’où cette douce déclaration…
Qu’on s’entende, je parle d’un amour qui dépasse les cadres familiaux et, jusqu’à une certaine limite, le cadre de l’amitié.
Aujourd’hui, pour moi, aimer, aimer profondément, c’est un processus qui souvent échoppe, mais qui parfois, heureusement, s’intensifie. Je comprends l’amour comme un sentiment variant dans sa longueur. Cette variation s’enchâsse à l’attirance que j’ai envers une personne (je dis une personne, car l’expansion de mes sentiments, de mon attirance ou de mon attachement n’est pas limitée à des catégories créées pour abolir notre liberté de femmes). Cette attirance s’intensifie dans l’abandon de soi, dans le dynamisme des rencontres. Aimer, comme processus, entre en jeu quand on est séduit par une facette, puis une autre et une autre de la personne avec qui l’on partage un peu plus nos temps libres. Plus je tombe sous le charme d’une personne et plus je tombe en amour avec des facettes de sa personnalité, plus mon estomac fait des acrobaties, plus je plane dans le nirvana quand je l’embrasse, plus notre rencontre s’intensifie et est appréciée. Il faut simplement se laisser inhaler.
Je ne pense pas à l’engagement quand ces sentiments se développent. L’engagement, je ne le lis pas à l’amour, du moins pas à un amour si récent. L’engagement que je prends dans mes relations, c’est d’être respectueuse, d’être honnête. Je ne confonds pas l’engagement à la possession ni associe l’amour qu’au couple.
Le poliamour, c’est quoi ? J’observe que chaque personne en a sa définition, une définition idéalement variable. Nos expériences et notre ouverture permettent d’imaginer cette utopie amoureuse. Qu’est-ce qui me fait sentir bien ? Comment se développe en moi ce sentiment ? Comment vois-je mon avenir ? Mon utopie, c’est cette relation où je tombe amoureuse de l’ensemble des facettes d’une personne, c’est cette relation où je fais partie d’une équipe, d’un duo. Une relation pilier entre deux personnes qui se respectent, qui s’amusent et qui se renforcent mutuellement. Poliamoureuse, parce que l’amour fluctue, parce que notre cœur n’est pas exclusif. Ça demeure une utopie : une réflexion en cours et un chemin sinueux.
Je veux être claire. C’est une utopie, pas une obsession... Je suis heureuse avec mes projets, mes amitiés et ma famille. Quand je rencontre quelqu’un(e), je pense à la rencontre immédiate, au plaisir, au bonheur qu’elle nous procure. Cette personne, je veux la revoir parce que je suis bien avec elle. Le « déclic », je ne sais pas quand il se fait, je ne l’attends pas. Je vis la transformation de mes sentiments. S’ils sont éphémères, ils sont éphémères, c’est la vie. Je n’ai pas d’attentes. J’apprends simplement à connaître une personne et je profite de nos instants de bonheur partagés.
Je comprends que je dois d’abord m’aimer, être là pour moi. Aimer ce n’est pas s’oublier ou disparaître. Depuis, mes relations sont saines, honnêtes et plaisantes. Je ne fais pas de sacrifices pour quelqu’un(e) que je connais à peine, comme quelqu’un d’hétéronormatif et monogame me l’a récemment demandé. Comment, déjà le premier jour ?! Adios. L’idée d’être limitée, de perdre ma liberté et d’être malheureuse m’éteint. Comme quoi que chacun(e) en a une conception propre qui peut malheureusement se faire limitante.
À mon avis, il faut la décloisonner, la décoloniser pour en arriver à une conception qui corresponde mieux à qui l’on est vraiment, à notre cœur et à nos besoins. Si un sentiment m’incommode, comme la jalousie, je l’analyse, je le déconstruis et je le transforme dans mes pensées, dans mes attitudes et dans mes actions pour mieux profiter de mes rencontres. L’humain a cette capacité d’être réflexif et d’adopter une pratique transformatrice dans son quotidien. Alors, pourquoi pas nous servir de ce si précieux cerveau pour créer, au fil de nos rencontres, expériences et réflexions, notre utopie afin de tendre vers le bonheur ?
Pour poursuivre la réflexion, je vous invite à lire I am Woman de la merveilleuse Lee Maracle qui vient déconstruire et décloisonner notre rapport à l’amour et au sexe.
TRA. https://www.facebook.com/ResurgentAnthropologist/posts/487157078309640
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