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#acteur américain
carbone14 · 10 days
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Humphrey Bogart dans le rôle du chef de char Sergent Joe Gunn dans le film de guerre Sahara réalisé par Zoltán Korda - 1943
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vinylespassion · 3 months
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Perry Como, 1958. Chanteur et acteur italo-américain (1912-2001)
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La première femme noire à avoir remporté un prestigieux Oscar…l’a reçu… dans une chambre d’hôtel cachée à l’abris des regards.
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C’est en 1940 que Hattie McDaniel est récompensée d’un oscar une première pour une actrice noire pour son rôle dans le film "Autant en emporte le vent". Elle ne sera pourtant pas autorisée à entrer dans la grande salle de remise des récompenses, où se trouvent tous les acteurs nominés. Hattie McDaniel sera escortée dans un hôtel à quelques pas, afin de ne pas être mélangée aux acteurs blancs, et recevra son prix dans la plus grande des discrétions. Elle jouera au cours de sa carrière dans plus de 300 films, mais ne sera créditée que dans 83. La talentueuse actrice se lancera également dans la chanson, et deviendra la première femme noire de l’histoire à être jouée sur les radios américaines. Hattie McDaniel fera face au racisme et à la ségrégation raciale tout au long de sa carrière. À sa mort en 1952, son dernier souhait être enterrée au cimetière d'Hollywood qui lui a été refusé car le cimetière était réservé seulement aux blancs.
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peut-etre · 6 months
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C’était encore en mars. Il m’envoyait des messages mais je ne répondais pas, rencontre d’internet où tout est permis encore - même la méchanceté. Un soir j’ai répondu et c’était ce soir ou jamais. Il est venu, rencontre d’internet et j’étais prête jusqu’à mourir par un homme méchant. Je suis descendue, nous montons. Dans l’ascenseur j’étais prête à l’embrasser tout de suite mais la décence…la décence m’a empêché. Il apporte une bouteille de vin blanc, je le sers dans de grands verres. Il s’assoit face à moi, à l’autre bout de la table. Il dit dans l’ascenseur je voulais déjà t’embrasser. Je dis je suis intimidée. Il dit nous ne sommes pas obligés de parler. Nous fumons. Pourquoi tant de désir si vite. Il dit ce n’est pas que physique c’est le rapport au langage qui se voit chez toi, ton port de tête. Impression de déjà le connaître, déjà connaître cette scène. Donc… je le fais s’assoir à côté de moi, sur le petit canapé gris sans accoudoir. Je ne sais plus le premier baiser, c’est comme s’il avait déjà existé. Je sais à peine encore son corps. Je sais seulement la douceur de sa peau et ses cheveux coiffés rares, comme Holywood, un acteur, un comédien. Je ne l’ai même pas regardé rouler ses cigarettes. Je ne l’ai pas assez regardé, aveuglée du désir. Aveuglée. Il part le lendemain tôt à Bruxelles ; Bx. Un comédien. Le meilleur des mondes. Plein de pièces et d’auteurs américains que je ne connais pas. Il a presque quinze ans de plus que moi et j’ai l’impression que c’est moi qui l’ai attendu tout ce temps. On ne fait que s’embrasser. Devant la fenêtre il me fait cambrer par ses baisers, la bouteille à la main qu’il enroule autour de moi, il colle cette bouteille fraiche contre mes cuisses. Il part. Il part…Quinze jours d’attente quand il est à Bx. Ville maudite. Peux même pas dire le nom. Prête à y aller mais la décence m’empêche. Le lendemain il dit : j'ai des images de toi et la sensation de ta peau, la prochaine fois dormons ensemble. Peur jusqu’aux mains de tout gâcher, de perdre le désir ou qu’il devienne trop fort. J’ai perdu le curseur. J’attends. Tout est mauvais signe. 
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aurevoirmonty · 3 months
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«Les Etats-Unis doivent 54 300 milliards de dollars au monde»—Poutine
«Il n'y a pas d'autre garantie que la confiance dans l’économie américaine», souligne le chef d’Etat, laissant ainsi entendre que les créanciers de Washington commencent à se poser de sérieuses questions.
D’autant que la part des Etats-Unis dans la structure de l’économie mondiale diminue et que, dans le même temps, «les autorités américaines détruisent les instruments de leur grandeur», à commencer par le dollar.
Elles poussent de leurs propres mains les acteurs mondiaux à s'en détourner
Russie en tête, qui a drastiquement diminué la part des paiements pour ses exportations dans les monnaies dites «toxiques» d'Etats hostiles.
Point final de l’émancipation, «les BRICS travaillent à la mise en place d'un système de paiement indépendant qui ne soit pas soumis à des pressions politiques, à des fraudes ou à des sanctions extérieures».
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mafaldaknows · 1 year
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#27 Armie Hammer
💙💪🔨🥰🔥🥳
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driftershunt · 5 months
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Tom Cruise will attend the closing ceremony of the Olympic Games 2024 on August 11! Source:
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yes-svetlana-world · 1 year
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04.02.2022.
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o-link · 3 months
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Harrison Ford est un acteur américain, né le 13 juillet 1942 à Chicago (Illinois).
Durant sa carrière, il a reçu de nombreuses distinctions, dont deux Saturn Awards, un People's Choice Awards, un César d'honneur, un AFILAA et une Palme d'honneur au Festival de Cannes 2023. Il a en outre bénéficié d'une nomination aux Oscars et de quatre nominations aux Golden Globes.
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amateurbourguignon · 11 months
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"Einer Kam Durch". Hardy Kruger.
Le jeune acteur selon les critères en vogue dans l'Allemagne du IIIème Reich. Franz August Kruger suit d'abord des études dans un pensionnat d'élite national-socialiste à Bug Sonthofen puis il commence à 15 ans sa carrière cinématographique dans le film " Junge Adler " (Les jeunes aigles-1944) d'Alfred Weidenmann avant d'être incorporé à la fin de la guerre dans la division SS "Nibelungen" et de se faire capturer par les Américains.
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carbone14 · 1 year
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Gary Cooper - 1930
Photo de Edward Steichen
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yanncavell · 2 years
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Sur les images ci-dessus, jeune homme se visualisant dans la tenue d’un tueur en série portant un masque à gaz, dans le film d’horreur “Meurtres à la St-Valentin 3D” (2009).
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Ci-dessus, les acteurs Vincent Cassel et Mathieu Kassovitz, ficelés sur le tournage du long-métrage “Birthday Girl” (2001).
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Ci-dessus, une image de la comédie horrifique “Leprechaun 4 : Destination Cosmos” (1996) mettant en scène un farfadet meurtrier.
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L’image ci-dessus, extraite du film d’animation “Le Bossu de Notre-Dame” (1996), présente les personnages de Quasimodo et de Phœbus, bâillonnés face à Clopin, un saltimbanque animant la Fête des Fous, (une sorte de Carnaval).
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Ci-contre : jeune homme aux poignets garrottés avec de la réglisse dans une fabrique de bonbons, au détour de l’une des scènes d’un film pour enfants intitulé “Hop” (2011).
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Ci-dessous, un photogramme extrait du film d’horreur “Uncle Sam” (1996) et montrant un homme bâillonné avec un drapeau américain, un jour de fête nationale.
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Sur l’image présentée ci-dessous : un homme sanglé, cagoulé d’un masque en caoutchouc macabre représentant un crâne humain. Un photogramme du film “Halloween III : Le Sang du Sorcier” (1982).
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Ci-dessous, une image tirée d’un court-métrage intitulé “Thanksgiving” (2007), un film de quelques minutes prenant la forme d’une bande-annonce de slasher movie.
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Ci-dessous : un homme ligoté et bâillonné en sous-vêtements avec une guirlande de Noël, après qu’on lui ait volé son costume de super-héros, dans le film pour enfants “La Course au jouet” (1996).
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Face-à-face entre l’acteur Romain Duris et le comédien Jean-Paul Belmondo dans le long-métrage “Peut-être” (1999) dont l’intrigue se déroule un soir de réveillon : un jeune homme voyage dans l’avenir et rencontre ses descendants, qui le kidnappent et le séquestrent.
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Hommage à Tyrone Power, né le 5 mai 1914 et mort le 15 novembre 1958, acteur américain qui est apparu dans des dizaines de films dans les années 1930 à 1950, souvent comme protagoniste ayant un côté obscur. Père de la chanteuse Romina Power qui a été mariée au chanteur italien Al Bano.
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lecameleontv · 5 months
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La florissante carrière sportive du multi-sportif-acteur Willie Gault : - athlétisme : > Championnat du monde d'Helsinki (1983) sur le 110 m Haies et le relais 4x100m en équipe ; > Championnat d'Athlétisme cat. 45-49 ans (2006) : 100 m; - Bobsleigh : Equipe américaine (1990); - football américain/baseball NFL : Tennessee (1979 -1982), Denver Broncos (1985-1987) et les Los Angeles Raiders (1988-1993)
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Il est à noter que Willie Gault a participé à des compétitions avant la chute du mur de Berlin... donc pendant la Guerre Froide. Les USA, dont il était un membre de l'équipe, a ainsi boycotté les J.O. de 1980. Cf 2024...
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Avec son équipe des Chicago Bears, il remporte le Super Bowl, et enregistre pour fêter l'évènement une chanson et son clip : 'Super Bowl Shuffle' (1985) : Otis Wilson, Mike Richardson, Gary Fencik, Richard Dent, Steve Fuller, William 'The Refrigerator' Perry. Il y pousse la chansonnette et quelques pas de danse ... comme un certain Harve Presnell avant lui et James Denton bien plus tard ^^ !
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Nom du cheval : Summertime Date : 9 novembre 1986
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Equipe américaine de Bobsleigh : avec Brian Shimer, Edwin Moses et Herschel Walker.
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IAAF World Championships Athletics : Men's 110M Hurdles Lieu : Olympic Stadium. Helsinki, Finland Dates : 10/11/12 août 1983 - 8/12/1983 Equipe du 4x100m : Carl Lewis, Emmit King et Calvin Smith Temps : 37.86 A ses côtés en rencontre amicale : Greg Foster
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Baseball lieu : Los Angeles Memorial Coliseum
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Grand Prix of Long Beach (2015)
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Photos : Bill Smith, Bob Riha, John Cordes/Icon Sportswire, John D. Hanlon, Heinz Kluetmeier, A. Messerschmidt, George Rose, Paul Natkin, Steve Granitz, Steve Grayson/WireImage, Earl Gibson/BET et Peter Read Miller/Sports Illustrated Sources : Getty Images et raiders.com
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Alias le nettoyeur Willie dans la série Le Caméléon.
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lepartidelamort · 5 months
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Hollywood : industrie visionnaire ou fabrique d’opinion ?
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Photo et prologue
Sidney Poitier, le premier grand acteur noir d’Hollywood, tient la main de son codétenu Tony Curtis (de son vrai nom Bernard Schwarz, fils d’immigrés juifs hongrois et homosexuel notoire), dans un film où tous deux sont persécutés par le pouvoir blanc, forcément injuste et un peu nazi sur les bords.
Le réalisateur et producteur de La Chaîne (The Defiant Ones), sorti en 1958, Stanley Kramer, est un juif libéral, qui a travaillé sur les sujet sociétaux, le racisme et le fascisme. Il a forcé l’admiration de Steven Spielberg, qui le considère comme un « visionnaire incroyablement talentueux ».
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***
À l’occasion de la sortie annoncée du divertissement sur la NASA et son alunissage bidon en mondovision, nous nous sommes intéressés à l’aspect visionnaire de l’industrie américaine du cinéma.
En effet, si Hollywood, de par sa dépravation ancestrale et naturelle, a pu apparaître comme étant un moteur de réforme ou d’avancée des mœurs, notamment le féminisme avec Quand l’intelligence vient aux femmes et l’homosexualité avec le film préféré de Brigitte, Certains l’aiment chaud, il a aussi été utilisé par le pouvoir profond, c’est-à-dire non élu et non visible, pour préparer l’opinion à des changements pas forcément positifs.
On pense aux films anti-Indiens chroniques (avant la découverte de leurs « droits ») ou anti-communistes, commandés ou contrôlés par le pouvoir militaire. On sait que l’US Army ne prête ses matériels pour des tournages que si le scénario est au préalable visé et validé par son service de communication, ou de propagande.
Certes, Hollywood a starisé Sidney Poitier quand l’Amérique était encore profondément raciste, mais c’était aussi le moyen par lequel les producteurs majoritairement juifs des studios voulaient culpabiliser l’Américain moyen blanc, c’est-à-dire chrétien. Il y a toujours une deuxième ou une troisième lecture avec les films bien-pensants. Dans la série Netflix baptisée Hollywood, il est question d’homosexualité et de racisme dans les années 40-50. La patronne du plus grand studio embrasse le jeune scénariste noir sur la bouche.
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Il y a 1 000 exemples de films américains en avance sur les mœurs, ce qui n’était pas difficile, vu qu’Hollywood était un nid de débauche et que la population était en majorité puritaine !
Alors soit Hollywood a senti et accompagné le mouvement (par exemple celui des droits civiques), soit il l’a organisé et orienté, grâce à la puissance d’évocation de l’image animée, qui s’imprime directement au fond de l’esprit, sans passer par les mots et la raison.
À l’arrivée, on obtient une société sorossisée, où, comme en France actuellement, la liberté des mœurs est presque totale, quand les autres libertés sont limitées, et parfois interdites (opinion, expression, déplacement), sinon punies socialement.
Mais dans les deux hypothèses, Hollywood est une entreprise de contrôle mental et d’orientation politique.
Hollywood a-t-il cédé devant les RS ?
Pour en revenir au film du moment, Fly Me to the Moon, qui reprend le titre d’une chanson célèbre de Sinatra, nous verrons s’il s’agit d’une première marche vers la reconnaissance officielle d’un montage conjoint des studios et de la Nasa en 1969. Le film, qui sortira en juillet 2024, serait alors le moyen – dédramatisé – de céder sans l’avouer à la pression des réseaux sociaux, ce qui démontre la puissance de ce lobby, non organisé mais terriblement efficace.
Avant, c’étaient les panels de spectateurs qui définissaient et assuraient le lissage de films jugés impropres à la sortie. Aujourd’hui, le panel est extérieur et n’est plus contrôlable par les magnats du cinéma, qui ont perdu leur pouvoir précurseur. Hollywood a trouvé son maître.
E&R
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mmepastel · 8 months
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Quel beau livre que celui-ci, de Lola Lafon : La petite communiste qui ne souriait jamais. C’est un biographie atypique de Nadia Comaneci, dont je me souvenais, lors des Jeux Olympiques ultérieurs à ceux qui ont fait instantanément sa gloire, ceux de Montréal en 1976. Plus tard, en 1980 à Moscou, ou à Los Angeles en 84, elle était attendue, et je savais l’aura qui accompagnait.
Pendant la lecture du livre, j’ai regardé en parallèle ses prestations lors des moments phares de son parcours en compétition. Comme Lola Lafon, j’ai essayé de scruter son visage, j’ai vu ses sourcils bien droits, ses ombres sous les yeux. J’ai essayé de deviner ce qu’elle pensait, ressentait. C’est impossible. Elle est opaque. Et c’est vrai que ses sourires sont rares, même en 1976, même quand elle détraque la machine à afficher les notes qui n’arrive pas afficher le premier 10 de l’histoire correctement !
Que se passe-t-il dans sa tête lorsqu’au Texas, elle est sommée de monter sur la poutre alors qu’elle a le bras qui la fait souffrir horriblement ? Elle y va néanmoins, exécute la plupart de ses figures sans appui, sauf pour la sortie, ce qui l’emmène droit à l’hôpital juste après la fin de l’épreuve, hôpital où on lui fait comprendre la gravité de son infection, les conséquences possibles qu’elle a frôlées. Peu importe, elle a fait gagner son équipe.
Il y a quelque chose de militaire dans son abnégation, mais de mystérieux aussi. Profondément intime. Peut-être un combo de talent, de volonté et de discipline, un mélange d’égo et d’oubli de soi insolite.
Oui, son entraîneur était spécial, mélange de père débonnaire et de baratineur, mâtiné de tortionnaire. Mais elle l’a aimé, et probablement dominé, à sa manière. Dès son plus jeune âge, elle n’a pas dit ses limites, et elle s’est ainsi protégée des attentes excessives. C’est du moins ce qu’elle dit. Quand on l’écoute parler dans les interviews tardives où elle ressemble désormais à une américaine plus vraie que vraie, il y a quelque chose qui reste opaque. Une façon de ne rien révéler de ses sentiments, de ses émotions. Elle garde ses secrets.
Et pourtant quel destin incroyable. Être une étoile au moment même où le régime communiste du fou Ceausescu se durcit, ce fut au début une chance, avec cet entraîneur Belà qui décida d’égaler voire de surpasser les russes, puis une malédiction. Elle devint alors une vitrine du communiste. Elle vécut la dépossession de son corps. Qui devait rester performant malgré la puberté, la tristesse, la privation. De 1981 à 1989, vivre en Roumanie, c’était très dur, tout autant pour elle que pour le reste de la population. La peur de la délation, la Securitate partout, la nourriture nulle part, le chauffage à 14, des décrets qui condamnent l’avortement, qui exigent des femmes de faire des enfants (5 !) (on est là dans un « réarmement démographique » pur et dur qui fait frissonner). Elle finit par faire de l’ombre à Ceausescu et tomba en disgrâce ; elle était surveillée, traquée, devint le jouet de son fils, jusqu’à sa fuite, de nuit, à pied, à travers la Hongrie, encore mystérieuse, trop proche de l’effondrement du régime pour être bien vue, devenue suspecte. On l’a accusée, en Occident, d’avoir bien profité du système et de l’avoir fui pressentant qu’il était en phase terminale. Et une fois au USA, la traque à nouveau, par les journalistes qui commentent tous ses faits et gestes.
Dans la biographie, Lola Lafon renvoie dos à dos les deux acteurs de la guerre froide. Dans une interview, elle parle de peste et de choléra. Au fond, le capitalisme est-il vraiment synonyme de liberté ? Ici, nos téléphones nous géolocalisent, le corps des femmes est tout autant scruté et commenté, la réussite est tout aussi ardemment recherchée. Elle refuse de simplifier ce conte de fée qu’on voudrait nous faire avaler : la petite fée, l’écureuil bondissant a rejoint l’Occident pour devenir libre ? Pas si simple. Et dans cette biographie atypique où la narratrice fait comme si Nadia commentait ses chapitres, la gymnaste au téléphone ou par mail, nuance la grisaille de la dictature, le soleil des USA, l’absence de liberté. Elle minimise la souffrance. Elle ne s’apitoie jamais.
Plus elle parle, moins elle se révèle et reste une énigme, de celles qui font les mythes.
NB : ci-dessus, les 7 épreuves où Nadia Comaneci a obtenu un 10/10 en 1976 à Montréal, à l’âge de 14 ans et est entrée dans l’histoire, celle de la gymnastique, mais aussi dans la grande.
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