#Xᵉ siècle
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Château de Robert le Diable par Catherine Reznitchenko Via Flickr : Moulineaux, Seine-Maritime, Normandie, France. www.catherine-reznitchenko.fr
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Vikings en Irlande
Dans l'Europe du haut Moyen Age, les Vikings, célèbres maraudeurs et pillards débarquant de leurs drakkars à tête de dragon comme des démons assoiffés de sang et d'or, étaient le sujet le plus répandu d'histoires d'épouvante devenues réalité. Leur présence menaçante allant jusqu'à l'Amérique du Nord en passant par l'Europe de l'Est et la Méditerranée, nul ne semblait être à l'abri sur cette terre. C'est dès le début de leurs pérégrinations que les Vikings jetèrent leur dévolu sur les rives verdoyantes et attrayantes de l'Irlande. À partir de 795, de nombreux monastères et villes furent pillés ou détruits à la suite de raids répétés. La période de construction de forts et de colonies qui s'ensuivit permit aux Vikings de devenir des acteurs de premier plan sur la scène politique irlandaise. Bien qu'ils aient perdu leur autonomie à la fin du Xᵉ siècle et au début du XIᵉ siècle, les Vikings s'étaient déjà intégrés à la société irlandaise par le biais de mariages mixtes et de contacts étroits avec la population locale, et ils finirent par laisser une empreinte durable sur le commerce et sur la culture.
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Le château de Langeais, reconstruit par Louis XI en 1465, se dresse dans la commune du même nom dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire, en France. Il a remplacé un premier château fort édifié à la fin du Xᵉ siècle par Foulques Nerra.
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Bon, j'ai bien l'impression que ton post était pour les anglophones natifs d'entre nous mais j'ai ces questions qui me trottent dans la tête depuis un petit moment donc je tente ma chance... Pourquoi pardonner (je veux dire je vois le rapport lointain avec donner mais je ne vois pas ce que le par apporte) ? Et surtout pourquoi merci (pitié?) alors que dans les langues européennes on semble préférer grace (gracias, gracie, thanks, désolée j'ai pas d'autres exemples)?
Ah, c’était en anglais, mais les sollicitations francophones sont toujours très appréciées, et redoutablement pertinentes…
Pour ce qui est du merci, je suis fière de dire que je l’avais déjà couvert, en répondant à une question sur les formules de politesse de rien (pas poli !) et je vous en prie. Je viens juste de l’ajouter à la liste des articles de ma section Linguistique, ici. Le commentaire est là.
Dès les premières attestations, merci signifie « grâce, miséricorde, pitié », d’où des expressions comme sans merci « sans pitié » ; mais à partir d’environ 1200, il désigne dans le langage amoureux une « faveur » (le don de merci), surtout ce que l’on a appelé plus tard les dernières faveurs – soit une faveur sexuelle. Dans l’expression Dieu merci s’exprime la notion de grâce – c’est un synonyme de grâce à Dieu – et à la merci de signifie « à la discrétion de », indiquant que son sort réside dans les mains de quelqu’un d’autre, du destin. L���usage de merci comme interjection utiliser pour remercier est attesté depuis 1135 dans l’expression grand merci. À l’origine, cet emploi procède de la valeur de « grâce » réalisé dans plusieurs autres langues du groupe indo-européen ; voir l’italien grazie, l’espagnol gracias, l’anglais thanks, l’allemand Danke, le russe spacibo, de satj « sauver » et bog « Dieu » : « que Dieu te sauve »…
Autrement dit, bon nombre des langues indo-européennes, en remerciant, font dire à leurs locuteurs qu’ils attirent la grâce divine sur la personne qui leur a rendu service, les a « sauvés » : on souhaite donc le salut, la meilleure chose qui soit dans le monde chrétien, à celui dont on s’estime le débiteur, par fait ou par élégance…
Maintenant, en ce qui concerne pardonner, il faut sans doute que je fasse un petit détour explicatif par cet élément préfixal par-, issu de la préposition latine per (qui est devenue la préposition française par) ; les Latins s’en servaient pour marquer l’achèvement, la perfection… ils le joignaient à un adjectif ou à un adverbe pour former une sorte de superlatif absolu ; cela se trouvait le plus souvent dans des formations populaires ou familières, mais pas forcément. Cicéron, par exemple en employait beaucoup, comme perfacilis : « facile de bout en bout ». On joignait également per- à un verbe afin d’en renforcer le sens, un emploi qui s’est particulièrement développé à basse époque – le bas latin, c’est la langue des derniers siècles de l’Empire qui a évolué en dialectes romans, ancêtres du français contemporains.
En ancien français, par était employé comme adverbe d’intensité pour modifier le sens d’un adjectif et d’un verbe, ce dernier emploi suscitant, par soudure, la formation d’un nouveau verbe préfixé : d’où parachever, parcourir, parfaire, parfondre, parvenir…
Pardonner est apparu pour la première fois dans les textes vers 980, sous la forme perdonner (pardoner en 1050), issu du latin tardif perdonare, attesté une seule fois, dans l’Ésope de Romulus (un fabuliste probablement légendaire qui a livré des traductions de fables antiques, très populaires au Moyen-Âge), soit quelque part entre 350 et 500. Donare signifie ici, très spécifiquement dans un contexte abstrait, « faire remise de, accorder son pardon ».
Le verbe est d’abord attesté dans l’ancienne expression perdonner vide [vie] a, « faire grâce, laisser la vie sauve [à un condamné] ». Il a pris très tôt son sens actuel, « remettre à [quelqu’un] la punition d’un péché » (fin Xᵉ siècle) dans un contexte chrétien, puis signifie « tenir une offense comme non avenue » (1080). Dans la seconde moitié du XVIᵉ siècle, il entre dans la formule de politesse pardonnez-moi et, au XVIIᵉ siècle, dans vous êtes tout pardonné (1694). Avec le sens d’« épargner » (1573), il est limité à quelques emplois dont la locution familière ça ne pardonne pas. Au XVIIᵉ siècle se développent les sens affaiblis de « considérer avec indulgence [une erreur, un défaut, une imperfection] en lui trouvant une excuse » (1616-1620). Le pronominal se pardonner, d’abord employé avec le sens ancien de « se ménager » (1520), a pris ses valeurs modernes, passive et réciproque, au cours du XVIIᵉ siècle.
Quant à donner, il fait partie des tout premiers mots que nous connaissions de roman, ou « vulgaire roman », c’est-à-dire la langue parlée au tout début du Moyen Âge – le IXᵉ siècle – et qui à cette époque est devenue complètement distincte du latin.
En turquoise et vert, voici la Romania, un ensemble géographique où le latin populaire s’est transformé au fil des siècles en langues romanes. En vert, ce sont des langues co-officielles ; tout le reste, des langues officielles. Il s’agit en d’autres termes du nord-ouest de l'ancien Empire romain d'Occident, et de l'Empire Romain d'Orient, où les Valaques parlaient une forme de latin vulgaire (mais où la langue grecque est rapidement devenue officielle en Europe et en Anatolie, tandis que la Syrie, la Palestine et l'Égypte sont passées à l'arabe après la conquête musulmane). Les mots roman(e) et Romania remontent à des dérivés de l'adjectif latin romanus : l'on considérait en effet que leurs locuteurs utilisaient une langue issue de celle des Romains, par opposition à d'autres introduites ultérieurement dans les territoires de l'Empire, comme le francique au nord de la France, langue des Francs appartenant à la branche des langues germaniques.
La première attestation du terme roman remonte au concile de Tours de 813, l’un des cinq réunis cette même année à l'initiative de Charlemagne ; à Tours, nous avons la première trace d’une distinction entre une langue de type roman et une langue germanique (qualifiée de tudesque, ainsi que l’on désignait toute chose d’origine germanique à l’époque – Deutsch est de la même étymologie). Il s'agissait d'une forme évoluée de l'une des langues gallo-romanes, ancêtre des langues actuelles parlées sur le territoire français et nommée rustica romana lingua, ou encore roman. Le texte des minutes du concile de Tours, encore largement latinisé, est, dans l'état actuel des connaissances, la première source écrite romane attestée.
En 842, deux des trois petits-fils de Charlemagne (les fils de son fils Louis le Pieux) se réunissent en la bonne ville de Strasbourg pour signer une alliance militaire contre leur frère aîné Lothaire I ͤ ͬ, lequel vient de réclamer le titre d’empereur d’Occident, restauré par Charlemagne… Or, ni Charles le Chauve, roi de Francie occidentale (qui serait lui-même couronné empereur d’Occident en 875), ni Louis le Germanique, roi de Francie orientale, n’entendent le reconnaître comme leur suzerain… Ils se rencontrent donc, et chacun s’adresse aux soldats de l’autre dans la seule langue que comprennent ces soldats… Charles prononce donc son serment en langue tudesque, et Louis, en langue romane. Les Serments de Strasbourg représentent l’acte de naissance de la langue française puisqu’ils constituent le plus ancien texte français conservé – quand bien même nous ne possédons par la version originale mais une transcription du chroniqueur franc Nithardleur contemporain, lui aussi petit-fils de Charlemagne, et cousin germain des trois rois, et un des conseillers de Charles II le Chauve après le partage de l’empire en 843, après réconciliation de la royale famille..
Donner est directement issu du latin donare « faire don », également avec les valeurs figurées de « sacrifier » « tenir quitte de », « gratifier de ». C’est en fait un mot formé par dérivation de donum « don », lui-même dérivé de dare, dont le sens est identique à donare sauf qu’il s’agit là du latin classique, quand donare appartient au registre populaire ; à la fin de l’empire (on dit « à basse époque ») les deux verbes se font concurrence. Si le second l’a emporté, on ne sait pas très bien pourquoi. Quoi qu’il en soit, leur racine indo-européenne commune est °do-, de même sens, dont sont issus le sanscrit dádāmi,. le grec ancien didomai, le persan dadan, et de nombreux autres – mais elle a complètement disparu des langues celtiques et germaniques. Dare n’a laissé que quelques traces en gallo-roman, mais aura quand même donné dos, dotis (d’où dotare, et par-là doter, dot et douer). En revanche, il se retrouve dans l’italien dare (à côté de donare) et l’espagnol dar (à côté de donar). À noter qu’en gallo-roman, donner a subi la concurrence de bailler, qui évoquera peut-être des souvenirs d’école parce qu’on le trouve encore dans les Fables de La Fontaine, par exemple, quoique dans une expression figée, archaïsante : vous me la baillez belle !
Donner est entré très tôt en français avec le sens d’« attribuer, conférer » en parlant de la puissance ou du pouvoir. En fait, le verbe a développé la plupart de ses valeurs usuelles avant le XIIIᵉ siècle. L’idée d’« attribuer » est réalisée à propos d’un nom dès 1080, mais seulement depuis la première moitié du XVIᵉ siècle en parlant d’une qualité, d’un caractère. Le sens de « faire don » date de la seconde moitié du Xᵉ siècle où il s’est réalisé spécialement dans la locution donner l’aumône (1050) et, absolument, dans le contexte de la charité chrétienne (1160-1174). Il compte bientôt les valeurs de « remettre, mettre à la disposition de » (vers 980), « procurer, accorder » (1050), « communiquer un conseil (1050), un congé (1080), sa foi, une promesse (1080) ». Glissant vers l’idée d’« indiquer, informer » (vers 1250), il en est arrivé par prendre, avec un complément désignant une personne, le sens argotique de « dénoncer, indiquer à la police » (1828).
Selon les compléments qu’il introduit, il correspond aussi bien à « faire sentir, applique [un baiser] » (vers 980) qu’à « asséner [des coups] » (1080) ; selon le contexte, il signifie « faire que », comme dans donner à entendre (vers 1278) et, s’éloignant de l’idée essentielle de « don », il induit l’idée d’un rapport monnayé, recevant de nouvelles acceptions, comme « acheter » (1050), « évaluer à » (1130), « rapporter, faire gagner » (1160-1170).
Dans les rapports humaines, il est synonyme de « mettre à la disposition de » (1130-1140, donner [une fille] en mariage), sens réalisé par la forme pronominale se donner avec toute une palette de nuances (d’une femme, le sens est le plus souvent d’« accepter des relations sexuelles »). Le verbe exprime aussi l’idée de « faire, participer à » (1080, dans l’expression donner bataille, remplacée par livrer bataille) et, à propos d’un spectacle, « exécuter » (début du XVIᵉ siècle, faire donner des aubades) ; dans le domaine des sentiments, il correspond à « provoquer, engendrer » (1160) et à « exprimer, manifester » (1170). Dans la langue familière, s’en donner (1808, de se donner du bon temps) signifie « s’amuser ».
#answers#annedey#gallimancy#comme j'ai mis longtemps à répondre j'en ai rajouté dans la pédagogie intrusive#la linguistique c'est chic#langue française#étymologie#grammaire française#vocabularistiquement correct
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Bonjour ! Dans l'expression "avoir l'art et la manière de", je ne suis pas sûre de comprendre ce que vient faire "l'art" ici ? Ce n'est pas le même "art" que lorsque l'on parle de poésie ou de peinture, si ?
Tu veux dire celui-ci ?
En fait, ce serait plutôt le sens « artistique » qui tiendrait de l’abus de langage, si l’on se réfère à l’origine du terme latin ars, « connaissance technique, habileté, métier » ! Et en dépit de ce que l’on peut souvent croire, le premier sens de art en français d’aujourd’hui, c’est bien celui de « méthode pour exécuter quelque chose selon des règles établies ». Autrement dit, l’art, c’est une façon de faire qui peut faire école.
Prend par exemple le plus célèbre ouvrage de stratégie militaire, écrit par un général chinois du VIᵉ avant Jésus-Christ : L’Art de la Guerre. On parlera aussi couramment de l’art de faire telle ou telle chose. Et tu as sûrement déjà eu l’occasion de voir quelqu’un qualifié d’homme de l’art ou de maître de l’art. Ce qui désigne tout simplement un professionnel, ou un professionnel parvenu au sommet de... son art.
Si l’on veut remonter à l’étymologie de l’ars latin, il faut savoir qu’à la racine il signifie « assemblage », formé sur un radical °ar- qui signifie « combiner ». À l’origine il y a cette racine indo-européenne °re « fixer, nouer » qui a donné toute une famille de mots en re-/ra- et ar/er (l’inversion des sons et des lettres est un phénomène linguistique assez courant) comme artus « noué », son adverbe arte « étroitement » et le substantif ars, artis « art, assemblage » ; ratus « fixé, ratifié, pensé », armus « épaule » qui a donné l’anglais arm ; en grec arthron (ἄρθρον) « articulation »... À noter que de ars sont issus sollers « adroit » (se reporter à ce que je disais sur ar/er) et iners « maladroit » qui est devenu inerte en français (celui qui ne peut rien faire ne faisant rien).
Pour être encore plus précise :
En gros, l’idée du mot depuis le latin est celui d’activités humaines tendues vers un ordre, que cet ordre soit dicté par les dieux ou la raison. Dès le latin, ars a pris le sens d’« habileté acquise par l’étude et la pratique » et celui de « talent » en s’opposant à natura, mais aussi à ingenium (« qualité naturelle d’une chose, nature, propriété, disposition naturelle d’une personne, tempérament » d’où génie ; l’équivalent en français serait inné) et à scientia. Ensuite, ars est passé au sens de « métier, profession » (d’où artifex, composé de ars et du verbe facere « faire », artifex désignant « celui qui pratique un art » ou le « créateur, auteur » d’un ouvrage) et à la valeur péjorative de « ruse », d’où artificium qui a donné artifice.
Le premier groupe d’emplois en français, attesté à la fin du Xᵉ siècle, correspond à la valeur générale de « moyen, méthode, connaissance ». L’expression males arz (attesté pour la première fois dans La Chanson de Roland en 1080) va désigner à partir du XIIIᵉ siècle la sorcellerie, au sens large les savoirs occultes. Mais déjà au milieu du XIIᵉ siècle des auteurs chrétiens distinguent deux sens au mot : « habileté pour parvenir à une fin » et « discipline des études ». Plus exactement, quand on parle d’art dans un contexte intellectuel au Moyen Âge c’est généralement que l’on se réfère aux sept arts libéraux qui désignent une grande part de la matière de l’enseignement concernant les lettres latines et les sciences des écoles de second niveau de l’Antiquité se poursuivant durant l’époque médiévale sous diverses formes.
le corpus des arts libéraux est répandu dans toute l’Europe occidentale médiévale par l'œuvre d'Alcuin, maître précepteur de la famille de Charlemagne et savant écolâtre responsable des réformes scolaires supérieures de l'empire durant la période dite de la Renaissance carolingienne.
ce corpus se divise en deux degrés : le Trivium et le Quadrivium, soit lettres et sciences, en gros, si par « lettres » on entend grammaire, dialectique et rhétorique, et par « sciences » arithmétique, géométrie, astronomie et musique.
les « facultés d'arts » ou écoles d'arts libéraux permettaient de former de rares écoliers, en général de 14 à 20 ans, aptes ensuite à entrer comme étudiants dans les regroupements d'écoles supérieures au XIIᵉ siècle devenus universités à partir du second tiers du XIIIᵉ siècle. Plus tard, les arts libéraux y seront enseignés à un niveau encore supérieur, justifiant la création de faculté d'arts libéraux au sein d'universités.
tous les savoir-faire et techniques qui ont en commun la transformation de matière tangible ou l'assemblage ou la mise en forme de matériaux (ce que nous appellerions aujourd’hui artisanat) sont à ranger parmi les arts serviles, les arts peu reconnus de construction, de maintenance, de réparation et de service médiévaux ou parfois déjà les arts mécaniques au XIIIᵉ siècle, et qui ne sont pas appris à l’école mais par tradition familiale ou au sein de corporations spécifiques. On peut considérer qu’ils sont les ancêtres de nos arts et métiers, apparus en 1786.
Les beaux-arts, quant à eux, se sont répandus en tant qu’expression au milieu du XVIIIᵉ siècle pour distinguer une troisième catégorie de savoirs, liés cette fois à la contemplation du Beau. Sauf que ces « techniques nobles » n’incluent pas que la poésie, la musique et la peinture, mais encore l’art militaire et l’art naval !
Et voilà la raison de l’opposition contemporaine entre artiste et artisan : se sont rapidement dégagés deux opposition, l’une conceptuelle (utilité/agrément) et l’autre sociale : noble/vulgaire, autrement dit ce qui relève de l’éducation et de l’instruction de l’« honnête homme » et ce qui a trait au commun, à l’utilitaire, à la matière plutôt qu’à l’intellect. Denis Diderot l’a beaucoup critiquée dans un article de l’Encyclopédie.
Mais c’est seulement au XIXᵉ siècle que le mot français art va changer de domaine, sous l’influence de l’allemand. L’esthétique allemande transmet un idée de « savoir » plus centrale que celle d’« activité » (Kunst est apparenté au verbe können « connaître ») au français avec une valeur d’esthétique générale. Très clairement, l’origine de ce glissement se trouve dans les travaux des philosophes et écrivains allemands comme Kant, Hegel, Goethe, Schiller... qui ont beaucoup influencé les précurseurs des Romantiques français : Madame de Staël et Benjamin Constant surtout.
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