#Vidya Narine

[mmepastel]

J’ai beaucoup aimé ce court roman élégant. Il est aussi raffiné et travaillé qu’une orchidée. Le style de l’autrice est vraiment beau, précis, ciselé.

A travers l’histoire de l’orchidée, qui a survécu aux dinosaures et aux guerres, la romancière raconte l’histoire du capitalisme : l’expansion de sa culture correspond en effet aux désirs des riches, qui ont importé le bulbe exotique, l’ont multiplié, l’ont diffusé, jonglant avec le fameux yoyo de l’offre et de la demande, qui fait que cette fleur est restée l’incarnation du luxe. Pourtant, le héros, orchidéiste à Paris, qui travaille avec coeur (et mélancolie) dans sa boutique parisienne, n’a pas vraiment l’esprit de l’emploi. Il est lui même comme une espèce rare, déracinée. Issu d’une lignée aristocratique et fortunée, il a connu avec son père une rupture : ce dernier n’a pas voulu être héritier, et s’est affranchi de son patrimoine, avec fierté au début, avant de sombrer, incapable de profiter de sa liberté. En conséquence, Sylvain ne sait pas trop qui il est, s’il se confond avec son métier, son devoir, ou s’il a le droit d’être lui-même. Que devenir si on n’a pas appris l’ambition, ni comment faire sans ? Comment s’extraire des attentes d’autrui, comment faire sans celles que votre père n’a pas mises en vous, comme des graines à trier ?

Sylvain est un peu perdu, un peu fatigué, las d’être au service de sa boutique, même s’il aime ses fleurs et beaucoup de ses clients fortunés pour la plupart, pas toujours si vernis que l’on pourrait croire. Il voudrait passer la main, mais comment transmettre quand on ne vous a pas transmis ? Heureusement, il y a des greffes qui prennent, l’amour qui déboule et chamboule le quotidien.

Une histoire de botanique et de filiation… un roman poétique et tout en retenue.

[hcdahlem]

Orchidéiste

Vidya Narine réussit son entrée en littérature avec ce roman étonnant, retraçant le parcours d’un orchidéiste. Sylvain va nous raconter l’histoire étonnante de ces fleurs et passer ainsi de ses secrets intimes à la mondialisation.

  En lice pour le Prix Révélation d’automne du premier roman SGDL 2023 En deux mots Après ses études de botanique, Sylvain découvre une boutique spécialisée dans les orchidées en rendant visite à son frère installé à Paris. C’est là qu’il passera sa vie professionnelle, d’abord comme assistant puis en reprenant l’établissement. C’est là aussi qu’il va développer une clientèle aisée, découvrir les…

[coeuurnoir]

Presque rien, la naissance d’un désir.

Vidya Narine, Orchidéiste

[bordeldelivres]

♡ Comme une orchidée ♡

✏️ Mon avis :

L’orchidée pour moi est un défi. Je la trouve têtue, capricieuse, sourde à mes murmures. Elle a une âme complexe. Il m’a fallu beaucoup d’échecs et je suis encore certaine de faire faces à de nombreuses déconvenues pour arriver à quelques résultats probants. Elle m’a appris la patience, l’observation.

Sylvain est tombé amoureux par hasard, au détour d’une vitrine, des orchidées. Il les dorlote, expérimente. C’est son univers à part, où milles délices embaument son quotidien. Sa famille dont peu à peu il délaisse pour son plus grand malheur. Mais l’heure tourne et il est temps de s’affranchir du passé et de croire en un autre avenir.

Petite encyclopédie dédiée à l’orchidée, Vidya Narine nous apprend toutes les subtilités historiques et horticoles. Apartés entrecoupés de ces petits moments de vie de Sylvain qui retracent avec une certaine mélancolie l’emprise familial, le deuil, la solitude. Une plume douce, enivrante qui trace avec humilité et noblesse un chemin de vie ardu. Un premier roman chargé en émotions qui confronte son héros avec ses blessures générationnelles.

Une lecture enrichissante et pourtant je me suis égarée. L’alternance entre l’aspect documentaire et la fiction floue finalement le personnage de Sylvain pour lequel j’ai éprouvé une certaine empathie. Une rencontre en demi-teinte malgré mon intérêt porté à la plume de Vidya Narine.

➡️ Est ce que ce roman pourrait te plaire ?

144 pages

💥 Genre : littérature contemporaine

📍Ma note : 3/5

🔎emprise familiale/deuil/solitude/horticulture

#vidyanarine #editionslesavrils #orchideiste

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[vnarine-digimaging-blog]

Vidya N. - Artist Statement

My name is Vidya Narine. I am and aspiring art student. I’ve loved art since I was a young child, and I can recall the days when I wanted to be a children’s book illustrator. Over the years, I’ve exposed myself to drawing and to programs like Photoshop. I’ve been working on my skills for years now, but there is always room for improvement.

As an artist, I mostly draw. I draw both traditionally, and digitally, using my background in Photoshop (although I do mostly use Paint Tool SAI). There’s no reason for my art to exist other than because I like to create. I wish I to perfect my skills enough that I could work in an animation studio, such as Pixar or Disney’s animation studio. I also want to make my own comics, as I was inspired by Avatar: The Last Airbender and the way the show could show such mature and serious concepts in an enjoyable way.

From this class, I hope to learn a lot. I have been taking classes in Photoshop and Illustrator since I was in the 6th grade. Since then, those classes I took in middle school were the best (because I had the best teacher). So, I was truthfully expecting to not learn anything new in this class. But I was pleasantly surprised to make our own (textured!) brushes, so I’m much more excited for this semester. I want to learn new things and push myself more in Photoshop, as I’ve always been a little more on the safe side when I use it.

[coeuurnoir]

Que nous restera-t-il une fois tout le gaz et le pétrole consumés ? Des images. Un nombre incalculable d’images du présent et du passé. Des spectres avec lesquels nous partageons parfois une histoire, des souvenirs, une amitié. Des fantômes chatoyants qui se multiplient tout autour de nous, devenus de plus en plus pâles sous un soleil trop réel.

Vidya Narine, Orchidéiste

[coeuurnoir]

Et ses yeux sont deux mers la nuit déversées dans les miens.

Vidya Narine, Orchidéiste

[coeuurnoir]

Bientôt, j’aurais compris que ces instants étaient des miracles qui renaissaient sans que je sache comment, une obscurité toujours plus définitive.

Vidya Narine, Orchidéiste

[coeuurnoir]

Avant sa mort je marchais sur les jours d’un pas régulier. Ensuite, les lignes du calendrier sont devenues vagues, molles, distendues.

Vidya Narine, Orchidéiste