#Victor Cousu
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100 livres à avoir lu dans sa vie (entre autres):
1984, George Orwell ✅
A la croisée des mondes, Philip Pullman
Agnès Grey, Agnès Bronte ✅
Alice au Pays des merveilles, Lewis Carroll ✅
Angélique marquise des anges, Anne Golon
Anna Karenine, Léon Tolstoï
A Rebours, Joris-Karl Huysmans
Au bonheur des dames, Émile Zola
Avec vue sur l'Arno, E.M Forster
Autant en emporte le vent, Margaret Mitchell
Barry Lyndon, William Makepeace Thackeray
Belle du Seigneur, Albert Cohen
Blonde, Joyce Carol Oates
Bonjour tristesse, Françoise Sagan ✅
Cent ans de solitude, Gabriel Garcia Marquez
Charlie et la chocolaterie, Roald Dahl ✅
Chéri, Colette
Crime et Châtiment, Féodor Dostoïevski
De grandes espérances, Charles Dickens
Des fleurs pour Algernon, Daniel Keyes
Des souris et des hommes, John Steinbeck ✅
Dix petits nègres, Agatha Christie ✅
Docteur Jekyll et Mister Hyde, Robert Louis Stevenson ✅
Don Quichotte, Miguel Cervantés
Dracula, Bram Stocker ✅
Du côté de chez Swann, Marcel Proust
Dune, Frank Herbert ✅
Fahrenheit 451, Ray Bradbury ✅
Fondation, Isaac Asimov
Frankenstein, Mary Shelley ✅
Gatsby le magnifique, Francis Scott Fitzgerald ✅
Harry Potter à l'école des sorciers, J.K Rowling
Home, Toni Morrison
Jane Eyre, Charlotte Bronte
Kafka sur le rivage, Haruki Murakami
L'adieu aux armes, Ernest Hemingway ✅
L'affaire Jane Eyre, Jasper Fforde
L'appel de la forêt, Jack London ✅
L'attrape-cœur, J. D. Salinger ✅
L'écume des jours, Boris Vian
L'étranger, Albert Camus ✅
L'insoutenable légèreté de l'être, Milan Kundera
La condition humaine, André Malraux
La dame aux camélias, Alexandre Dumas Fils
La dame en blanc, Wilkie Collins
La gloire de mon père, Marcel Pagnol
La ligne verte, Stephen King ✅
La nuit des temps, René Barjavel
La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette ✅
La Route, Cormac McCarthy ✅
Le chien des Baskerville, Arthur Conan Doyle
Le cœur cousu, Carole Martinez
Le comte de Monte-Cristo, Alexandre Dumas : tome 1 et 2
Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo ✅
Le fantôme de l'opéra, Gaston Leroux
Le lièvre de Vaatanen, Arto Paasilinna
Le maître et Marguerite, Mikhaïl Boulgakov
Le meilleur des mondes, Aldous Huxley
Le nom de la rose, Umberto Eco
Le parfum, Patrick Süskind
Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde ✅
Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupery ✅
Le père Goriot, Honoré de Balzac ✅
Le prophète, Khalil Gibran ✅
Le rapport de Brodeck, Philippe Claudel
Le rouge et le noir, Stendhal ✅
Le Seigneur des anneaux, J.R Tolkien ✅
Le temps de l'innocence, Edith Wharton
Le vieux qui lisait des romans d'amour, Luis Sepulveda ✅
Les Chroniques de Narnia, CS Lewis
Les Hauts de Hurle-Vent, Emily Brontë
Les liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos ✅
Les Malaussène, Daniel Pennac ✅
Les mémoires d'une jeune fille rangée, Simone de
Beauvoir
Les mystères d'Udolfo, Ann Radcliff
Les piliers de la Terre, Ken Follett : tome 1
Les quatre filles du Docteur March, Louisa May
Alcott
Les racines du ciel, Romain Gary
Lettre d'une inconnue, Stefan Zweig ✅
Madame Bovary, Gustave Flaubert ✅
Millenium, Larson Stieg ✅
Miss Charity, Marie-Aude Murail
Mrs Dalloway, Virginia Woolf
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee ✅
Nord et Sud, Elisabeth Gaskell
Orgueil et Préjugés, Jane Austen
Pastorale américaine, Philip Roth
Peter Pan, James Matthew Barrie
Pilgrim, Timothy Findley
Rebecca, Daphne Du Maurier
Robinson Crusoé, Daniel Defoe ✅
Rouge Brésil, Jean Christophe Ruffin
Sa majesté des mouches, William Goldwin ✅
Tess d'Uberville, Thomas Hardy
Tous les matins du monde, Pascal Quignard
Un roi sans divertissement, Jean Giono
Une prière pour Owen, John Irving
Une Vie, Guy de Maupassant
Vent d'est, vent d'ouest, Pearl Buck
Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline ✅
Total : 37/100
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US Vogue July 1962
Simone d'Aillencourt in a camel hair suit, by Frechtel. The jacket has piped seams. The brown gloves are from Superb. The tilting bell in sewn brown velvet, by Sally Victor. Pale maple stockings from Round-the Clock, Jacqueline Cochran's new lipstick color, Kumquat Coral.
Simone d'Aillencourt en tailleur en poil de chameau, par Frechtel. La veste, est à coutures passepoilées. Les gants marron sont de Superb. La cloche basculante en velours marron cousu, par Sally Victor. Les bas en érable pâle de Round-the Clock, la nouvelle couleur de rouge à lèvres de Jacqueline Cochran, Kumquat Coral.
Photo Karen Radkai vogue archive
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Juillet MMXXIV
Films
Le Comte de Monte-Cristo (2024) d'Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte avec Pierre Niney, Bastien Bouillon, Anaïs Demoustier, Anamaria Vartolomei, Laurent Lafitte, Pierfrancesco Favino, Patrick Mille, Vassili Schneider, Julien de Saint Jean et Julie de Bona
La Jalousie (1976) de Raymond Rouleau avec Daniel Gélin, Nicole Calfan, Jacques Toja, Annick Alane, Marc Eyraud, Anna Gaylor, Françoise Pages et Francis Lemaire
Maestro(s) (2022) de Bruno Chiche avec Yvan Attal, Pierre Arditi, Miou-Miou, Pascale Arbillot, Caroline Anglade, Nils Othenin-Girard et Caterina Murino
The Truman Show (1998) de Peter Weir avec Jim Carrey, Ed Harris, Laura Linney, Noah Emmerich, Natascha McElhone et Holland Taylor
Un crime dans la tête (The Manchurian Candidate) (1962) de John Frankenheimer avec Frank Sinatra, Laurence Harvey, Janet Leigh, Angela Lansbury, James Gregory, Lloyd Corrigan et Leslie Parrish
French Connection (The French Connection) (1971) de William Friedkin avec Gene Hackman, Fernando Rey, Roy Scheider, Tony Lo Bianco, Marcel Bozzuffi et Frédéric de Pasquale
To The Moon (Fly Me to the Moon) (2024) de Greg Berlanti avec Scarlett Johansson, Channing Tatum, Nick Dillenburg, Anna Garcia, Jim Rash, Noah Robbins, Colin Woodell et Christian Zuber
Le Gendarme de Saint-Tropez (1964) de Jean Girault avec Louis de Funès, Michel Galabru, Jean Lefebvre, Christian Marin, Guy Grosso, Michel Modo, Geneviève Grad, France Rumilly, Nicole Vervil et Claude Piéplu
La Marseillaise (1938) de Jean Renoir avec Pierre Renoir, Louis Jouvet, Lise Delamare, Andrex, Edmond Ardisson, Nadia Sibirskaïa, Jenny Hélia, Gaston Modot et Julien Carette
Un éléphant ça trompe énormément (1976) de Yves Robert avec Jean Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos, Victor Lanoux, Danièle Delorme, Anny Duperey, Martine Sarcey et Marthe Villalonga
Le Gendarme à New York (1965) de Jean Girault avec Louis de Funès, Michel Galabru, Jean Lefebvre, Christian Marin, Guy Grosso, Michel Modo, Geneviève Grad et Alan Scott
Le Secret de Green Knowe (From Time to Time) (2009) de Julian Fellowes avec Alex Etel, Timothy Spall, Maggie Smith, Christopher Villiers, Pauline Collins, Eliza Bennett, Rachel Bell, Dominic West et Carice van Houten
Raoul Taburin (2018) de Pierre Godeau avec Benoît Poelvoorde, Édouard Baer, Suzanne Clément, Vincent Desagnat, Grégory Gadebois, Victor Assié et Timi-Joy Marbot
Nous irons tous au paradis (1977) de Yves Robert avec Jean Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos, Victor Lanoux, Danièle Delorme, Marthe Villalonga, Jenny Arasse, Christophe Bourseiller et Josiane Balasko
Drôle de drame (1937) de Marcel Carné avec Françoise Rosay, Michel Simon, Louis Jouvet, Jean-Pierre Aumont, Nadine Vogel, Pierre Alcover et Jean-Louis Barrault
French Connection 2 (1975) de John Frankenheimer avec Gene Hackman, Fernando Rey, Bernard Fresson, Philippe Léotard, Ed Lauter, Charles Millot, Jean-Pierre Castaldi et Cathleen Nesbitt
Le Gendarme se marie (1968) de Jean Girault avec Louis de Funès, Michel Galabru, Jean Lefebvre, Christian Marin, Guy Grosso, Michel Modo, Geneviève Grad, Claude Gensac et Mario David
Totally Spies! le film (2009) de Pascal Jardin avec Claire Guyot, Fily Keita, Céline Mauge, Jean-Claude Donda, Karl Lagerfeld et Emmanuel Garijo
Séries
Maguy Saison 6
Quitte ou rouble - Séparation de survie - L'injuste prix - Une nièce rapportée - Une occase en moins - Météo et bas - Une Maude passagère - Bénévole d'essai - Tata poule - Des routes en déroute - Débat des eaux - L'ami gratteur - Pinceaux périlleux - Termite errant - Troubles de la télévision - Étrennes à la traîne - Mégarde à vue - Golf: heurts - Mépris de Rome - Le rappeur sur la ville - Jaloux y es-tu ? - Clochard abstrait - Affreux d'emploi - Un clown chasse l'autre - Adamo.. tus et bouche cousue - Passe-moi le recel - Fissures la corde raide - Écoutes que coûte - Le carton de la plaisanterie - Un fils à la patte - Mur… aïe ! - Désaccords de guitares - Une mage d'histoire - Compagnons d'alarmes - Despote au feu - Dernière cartouche au tableau - Des pots en dépôt
Affaires sensibles
17 et 18 septembre 1981 : dernière cigarette pour la guillotine - 1er février 2003, l’accident de la navette spatiale Columbia - Les Dix d’Hollywood, ou quand l’Amérique voyait rouge - Challenger 1986 : une catastrophe en plein ciel pour la fin d’un rêve "étoilé" - La tornade Michel Polac - John Lennon, mort d'un enfant du siècle - “Nous irons les buter jusque dans les chiottes” Russie, 1999, les attentats, la Tchétchénie et Poutine - Essais nucléaires dans le pacifique, un mensonge français - Péchiney : délit d'amitié, délit d'initiés
Le Coffre à Catch
#174 : William Regal champion en Angleterre? - #175 : CM Punk de retour à la ECW ! - #176 : Shelton vs Christian : un banger en préparation ! - #177 : Trent Baretta & Caylen Croft : les vrais Best Friends ! - #178 : TLC 2009 : Un Show Stealer ?
WWE : les rivalités de légende Saison 2
Hulk Hogan vs. Roddy Piper - The Rock vs. John Cena - Steve Austin vs. Bret Hart - The Undertaker vs. Randy Orton - Steve Austin vs. Shawn Michaels - Brock Lesnar vs. Roman Reigns - The Undertaker vs. Mankind - Trish Stratus vs. Lita
The Durrells : une famille anglaise à Corfou Saison 1, 2
Episode 1 - Episode 2 - Episode 3 - Episode 4 - Episode 5 - Episode 6 - Episode 1 - Episode 2 - Episode 3 - Episode 4 - Episode 5 - Episode 6
Le Tour du monde en quatre-vingts jours
Episode 1 - Episode 2 - Episode 3
Totally Spies Saison 7
Attention : ceci n'est pas un test - Espionnes à l'ancienne - Alerte chat-pardeurs
Spectacles
Patate (1982) de Marcel Achard avec Pierre Mondy, Michel Duchaussoy, Marie Dubois, Pascale Audret, Clémentine Amouroux et Philippe Dehesdin
Imagine Dragons Chambord Live (2023)
Elvis: The Comeback Special (1968)
Nirvana: MTV Unplugged in New York (1993)
Les Pigeons (2022) de et avec Michel Leeb, et aussi Francis Huster, Chloé Lambert, Philippe Vieux
Livres
Batman : The Killing Joke d'Alan Moore et Brian Bolland
Red Skin, tome 1 : Welcome to America de Xavier Dorison et Terry Dodson
Red Skin, tome 2 : Jacky de Xavier Dorison et Terry Dodson
Le coureur et son ombre d'Olivier Haralambon
Détective Conan, tome 23 de Gôshô Aoyama
Détective Conan, tome 24 de Gôshô Aoyama
Conversations avec A d'Alex Lacquemanne
Kaamelott, tome 7 : Contre-attaque en Carmélide d'Alexandre Astier, Steven Dupré et Picksel
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Envole-moi film streaming VF 2021 gratuit haute définition
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Dire que nous passons un mauvais moment serait abusif. Dire que c'est aussi le grand délice. Christophe Barratier, que nous avons connu plus inspiré, nous livre un film consensuel à volonté. En ces temps de libération des écrans après la grande frustration, nous aimerions nous enthousiasmer pour ce film généreux et optimiste. C'est tellement vrai que nous avons besoin de tendresse, de relations humaines renouvelées, de choses simples et fraternelles. Cependant, malgré nos bonnes intentions, ce film vous laisse faim. Le scénario est tellement prévisible qu'il s'agit de quiz. La mise en scène est si pâle qu'elle ressemble à un film d'école de cinéma. Quant aux acteurs; Gérard Lanvin nous livre son union minimale, sans aucune profondeur (le rôle n'est pas très bien développé, avouons-le) Le jeune Belmondo, très à l'aise, sympathique et ensoleillé, nous surprend mais n'élargit pas sa palette au fil du film. Quant au jeune garçon, je le trouvais souvent mal dirigé, expressif surtout dans la crise de craquements peu convaincants. Mais le plus regrettable à mon avis est moral et même politique. En effet, le jeune Thomas qui joue le Père Noël avec le petit malade a la chance d'être "le fils de papa" et de pouvoir utiliser la carte bleue du père car TOUS les plaisirs qu'il offre à l'adolescent sont dans l'ordre du consommable: Conduisez une Alpine, prenez un vol virtuel, participez à un Karaoké sur les Champs Elysées (le temps de partager la belle chanson de JJ Goldman qui donne son titre au film) voir la mer depuis une suite dans un hôtel 5 étoiles à La Baule ... Quels cadeaux des riches! C'est dommage, car donner, c'est AVANT TOUT partager des moments libres mais intimes, s'obliger à faire des choses insolites sans avoir à recourir à Eurodisney. Cet aspect de leur relation m'a éloigné profondément des personnages et je n'ai pas ressenti la véritable empathie avec eux. Il reste un film honorable, plus proche du téléfilm que de la production cinématographique. Comme nous n'aurons que l'embarras du choix dans les semaines à venir, nous pourrons nous sauver nous-mêmes en évitant les films "foutus". Les fins de mois difficiles de Gérard Lanvin et les larmes qu'ils veulent nous extorquer ne valent pas le déplacement. Pleurez plutôt sur vous-même car personne ne veut le faire à votre place.
Le moment est venu car nous avons déjà donné la sortie du dernier confinement avec des navets mémorables. Si vous manquez du pop-corn biologique ou végétalien, achetez-le et emportez-le à la maison.
C'est ma cruauté du jour. J'alterne donc "Good Action" et "Little Cruelty" pour maintenir les grands équilibres. Parce que tout n'est pas égal! Après six mois sans ma dose de films, j'avais l'impression de rater quelque chose. Comme un junkie sans sa morsure. Pas le choix, je me suis précipité vers le premier film qui est venu. Erreur... Fly me suce juste. Un scénario cousu au fil blanc (bonjour Intouchables ??), un Victor Belmondo qui n'a pas une once du talent de son ancêtre, une mise en scène insipide ... Les dialogues manquent de naturel, l'humour est absent, l'émotion forcée ... Seulement le jeune Yoann Eloundou parvient à flotter au milieu de cet océan d'ennui. Ah oui! Gérard Lanvin! Où est le Gégé? Deux étapes et hop son nom en haut de l'affiche! Il devait avoir des impôts à payer ... Thomas passe ses nuits dans des clubs et ses journées au lit, jusqu'au jour où son père, le docteur Reinhard, fatigué de ses escapades, décide de l'interrompre et l'oblige à s'occuper d'un de ses jeunes patients. Marcus a douze ans et vit seul avec sa mère. Il souffre depuis sa naissance d'une maladie grave qui ponctue ses journées, entre la maison de retraite où il est éduqué et les séjours répétés à l'hôpital. Cette rencontre bouleversera le quotidien de chacun et changera tout simplement leur vie.
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Pour le ask game : Author et Book-bosomed ? :)
Merci ! 😁
Author : Un livre dont tu regrettes l'achat.
(Le Siège de Calais) J'ai été assez déçue par The Mermaid and Mrs. Hancock d'Imogen Hermes Gowan. J'avais absolument voulu l'avoir en relié, parce qu'il était beau, mais je n'ai pas réussi à me connecter à l'histoire.
Book-bosomed : Un livre que j'aimerais que tout le monde lise.
Si on prend dans le sens "parce qu'il est important", Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur d'Harper Lee, ou un Victor Hugo, parce que Victor Hugo, quoi.
Dans le sens, "petite pépite", je pense au Cœur cousu de Carole Martinez. C'est une forme de réalisme magique à la française, je l'ai lu il y a une dizaine d'années maintenant, mais j'avais été soufflée.
Et toi ?
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“La vie conne et fine de Gustave F.” [épisode 53]
[Lire les épisodes 1, 2, 3, 4, 4 bis, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52] Le jour 53, Jérôme partirait pour Guernesey. Jérôme, qui n’avait pas peu le goût de la contradiction, avait passé plus de dix ans confiné avant que ce fût la règle et, le confinement proclamé, s’était décidé à remettre un pied dehors. Chaque jour depuis la mi-mars, il était allé en forêt et, ces derniers temps, après une récente découverte littéraire, il avait commencé à parler aux arbres, à leur déclamer des poèmes anglophones tantôt dans l’original, tantôt traduits par un Japonais répondant au nom occidentalisé de Pierre Vinclair (en fait Winukararu Piri-Ryû). Ceci par exemple : « Il n’y avait pas d’idée // Ce côté-ci de Moscou. Il y avait des anti-idées / Et des contre-idées. » L’auteur de ces vers fort bizarres mais qui lui plaisaient beaucoup, Wallace Stevens, était avec Emily Dickinson et Allen Ginsberg l’un des rares pas de côté américains de Jérôme, cantonné (sinon confiné) en principe dans le dix-neuvième siècle britiche. En ce 6 mai 2020, peu avant midi, au retour de sa balade matinale, il passa chez sa mère qu’il trouva sur le seuil de sa maison. Elle bavardait avec une voisine, la rue les séparant hygiéniquement, voisine qui, apercevant Jérôme, s’écria : « Mais quelle mine vous avez, mon petit Jérôme ! Le grand air a l’air de vous faire un bien ! » Il régnait une certaine allégresse dans la conversation et le village semblait s’animer. La mère de Jérôme voyait avec d’autant plus de plaisir le déconfinement arriver qu’elle pouvait reprendre ses visites à la maison de retraite (visites certes plexiglacées) et savait désormais avec certitude que le virus n’avait pas touché cet Ehpad rural où le personnel n’était recruté que dans la région, peu densément peuplée. Le ministère avait édicté que « la demande de visite émane du résident, et que dans le cas où le résident ne peut pas l’exprimer formellement en première intention, son avis est sollicité quant à l’éventualité d’une visite ». Mais à quoi cela rimait-il ? L’établissement avait officieusement averti quelques visiteurs réguliers : la plupart des résidents n’ayant pas toute leur tête, on n’allait pas les fatiguer par de sots et vains questionnaires ni solliciter leur avis. Content de voir sa mère revigorée, Jérôme saisit l’occasion pour lui faire part de ses propres tourments. Une lettre trouvée sous son paillasson lui valait des nuits d’insomnie. D’une voix tremblante, il en lut la première phrase à sa mère, qui aussitôt embraya sur la suite. Pas de quoi s’inquiéter : cette missive venait d’une personne bien connue dans le village, une originale qui se sentait pousser des ailes dès qu’il était question d’anges et qui, ayant saisi au vol les mots d’« ange gardien », s’était lancée dans un fatras apocalyptico-extatique avant de l’imprimer et de le glisser dans toutes les boîtes aux lettres et sous tous les paillassons du village. Sur quoi la voisine se mêla de la conversation et, soudain toute droite et solennelle, rappela à Jérôme le Discours du 16 mars : « Évitez l’esprit de panique, de croire dans les fausses rumeurs. Les demi-experts ou les faux sachants. La parole est claire, l’information est transparente et nous continuerons de la donner. » Jérôme se dit que le verbe présidentiel défiait les méthodes de l’exégèse des textes sacrés ; aux quatre niveaux de lecture – littérale, allégorique, tropologique et anagogique – il fallait en ajouter un cinquième, qui était finalement le plus facile à maîtriser ; il suffisait de comprendre l’exact contraire. C’était peut-être ça, les contre-idées et les anti-idées de Wallace Stevens ? Jérôme garda pour lui ses réflexions et rentra bouquiner. Sa passion pour Tennyson, Emily Brontë et Blake l’avait conduit à ressortir un roman qu’il avait lu quelques années plus tôt. Il était de la toute dernière prise nobélisée, Olga Tokarczuk, et il y était question d’un traducteur, Dyzio, qui verse tout Blake en polonais, avec l’aide de la narratrice, laquelle vit aux confins de la Pologne et de la République tchèque : « Dyzio me raconta avoir trouvé dans une petite librairie de Nachód, en Tchéquie, une édition intéressante de Blake ; depuis, nous nous imaginions que ces gens agréables, qui vivaient de l’autre côté de la frontière et parlaient une langue douce, enfantine, allumaient un feu dans leur cheminée quand ils rentraient du travail et passaient leurs soirées à lire Blake. Et Blake lui-même, s’il était toujours en vie, aurait peut-être déclaré en voyant tout cela qu’il existe des endroits dans l’univers qui n’ont pas connu le déclin, où le monde ne marche pas sur la tête et où c’est encore l’Éden. Dans un tel lieu, l’être humain ne se laisse pas guider par les règles de la raison, stupides et figées, mais par son cœur et son intuition. Les gens ne parlent pas pour ne rien dire, n’étalent pas leur prétendu savoir, mais créent des choses extraordinaires, issues de leur imagination. L’État n’enferme pas les citoyens dans leurs obligations quotidiennes, ne les met pas aux fers, mais les aide à accomplir leurs rêves et à aller au bout de leur espoir. L’homme n’est plus une simple courroie dans la roue du système, un figurant, c’est un être libre. Voilà ce qui me passait par la tête, et je dois avouer que mon alitement en devenait presque agréable. Parfois, je me dis qu’il n’y a pas plus sain qu’un malade. » Pas plus sain qu'un malade, et pas plus saint qu'un soignant, selon le nouveau catéchisme bien anesthésiant matraqué par le Pouvoir et ses relais aux heures de grande écoute.
* Dans l’après-midi, Jérôme, un peu par habitude, descendit au courrier. Or quoique la poste du village ne fonctionnât plus, il reçut ou crut recevoir cette lettre qui n’était d’ailleurs pas timbrée : Mon cher vieux caillou, Quand tu écris que le peuple a « besoin de Victor Hugo », ça me parle : je suis en train de lire Notre-Dame de Paris qui est un roman vraiment bizarrement fichu, avec une temporalité absurdement distendue, des scènes de description qui n’assument plus du tout la fiction et une intrigue ridiculement cousue de fils blancs avec des rebondissements d’une invraisemblance pathétique. J’imagine que tu l’as déjà lu (ce n’était pas mon cas). Ça me semble absolument évident qu’un tel roman serait impubliable s’il n’était de Hugo (à moins d’avoir déjà un nom : Balzac pourrait le publier, disons (mais ce n’est même pas sûr : son éditeur l’en empêcherait (Balzac fait quand même des choses très sages, d’un point de vue formel))) ; évidemment qu’un tel roman ne répond à aucune exigence critique raisonnable. Oui mais alors, tu vas me dire : si Victor Hugo a un nom, c’est bien parce qu’il a écrit des livres comme Notre-Dame de Paris, Les Misérables, etc. ! Bien sûr, mais ce n’est pas en tant qu’artisan excellant (avec un -a) qu’il a acquis son nom : c’est plutôt pour la puissance de création phénoménale qu’on devine à travers ses livres, qui est derrière eux et les tient — mais eux, les livres, ne tiennent pas debout tout seuls, ni un à un. Victor Hugo est le nom d’une force qui s’incarne dans des livres, et non celui d’un « auteur » qui fait de la « littérature ». Littérairement, tu sais comme moi que c’est assez mauvais (comme poète, Baudelaire, Nerval et même Vigny le ridiculisent ; comme romancier, il est largement distancé par Flaubert, Balzac, Stendhal et même Dumas) ; philosophiquement, c’est grossier ; et pourtant « ça tient », parce que les vers, la prose et les idées viennent de la même source d’énergie, qui rétroagit sur chaque livre pour lui donner la force de toutes les autres. Et le tout tient comme tout. Jadis, on appelait cela des « génies » et quoique j’aie toujours eu le plus grand mépris pour cette notion qui n’explique rien, en lisant Hugo, on se dit qu’il y a bien quelque chose de cet ordre — à ceci près qu’il faut tenir en même temps que le génie n’est pas un artisan excellant. Il est brouillon, bâcle, s’emporte et ça ne ressemble à rien ; il brûle son texte par tous les bouts, si bien qu’il est, d’un point de vue « littéraire », mauvais voire très mauvais. Mais il s’en moque, il n’est pas là pour faire plaisir à la Faculté, aux critiques, aux éditeurs. Baudelaire et Rimbaud (sans parler des petites merdes parnassiennes) sont des techniciens merveilleux, mais d’un point de vue politique ils sont absents (même Rimbaud avec sa Commune prétexte : il ne parle en fait pas aux Parisiens) car l’énergie qui les anime est entièrement portée sur la perfection de la fabrication. Ils croient au texte, et que la littérature a une valeur « en soi ». Ils claquent évidemment la porte quand ils se rendent compte de leur bévue. Victor Hugo est la figure d’un face-à-face avec le peuple. Ses œuvres sont écrites en patois formel. Aujourd’hui le peuple est requis par un tas de dispositifs de divertissement qui ne le rendent pas susceptible d’accéder à un Victor Hugo possible. De là deux possibilités : ou bien Victor Hugo n’a pas spécifiquement besoin de la langue (c’est une énergie qui se décharge en prenant le premier médium venu, qu’il pousse au maximum) ; ou bien il se joue quelque chose de spécifique avec le texte ; si c’est le cas le prochain Victor Hugo reste à construire. Pour ma part, je pencherais pour dire que quelque chose de spécifique se joue dans le texte : car c’est de la pensée nue (le mot, c’est de la pensée), mais en forme. Nue et en forme en même temps, tu ne peux faire mieux. Si Victor Hugo doit de nouveau venir nous voir, ce sera donc dans la langue. Les gens y reviendront quand l’heure sera venue. Il n’est pas encore là. Pour l’instant nous devons nous contenter de lire l’ancien, et c’est seulement divertissant. La lettre ne lui était visiblement pas adressée. Jérôme observa à droite puis à gauche, et la glissa dans la boîte aux lettres du voisin. Il rumina un moment, et ses pensées revenaient toujours à Hugo. Sa poésie et quelques tirades de ses pièces avaient ponctué sa jeunesse. Il avait même été un temps où Gustave et lui se lisaient avec une diction emphatique, minaudante ou ricanante, des actes entiers de Cromwell ou du Roi s’amuse. Et déjà la mère de Jérôme était hugolienne en diable : « Vous êtes mon lion, superbe et généreux ! », s’exclamait-elle dès qu’elle croisait une Peugeot (fort heureusement, le garage le plus proche était une concession Renault). Si l’auteur de la lettre disait que Hugo « n’est pas encore là », Jérôme avait l’impression qu’il avait toujours été là ; davantage l’homme, en effet, que la langue seule. Cette impression aussi tenait à la mère de Jérôme. Dans son enfance et son adolescence, il l’avait vue une fois l’an rassembler ses copines et, durant les après-midis et soirées, venait immanquablement le moment des récitations ; chacune disait un poème appris des décennies plus tôt ; Hugo ne manquait jamais à l’appel, « Oceano nox » grondait, « Demain dès l’aube » faisait verser des larmes, et « Booz endormi » figurait chaque année en bonne place. Jérôme était resté longtemps sans comprendre pourquoi, au milieu de « Booz endormi », les femmes se mettaient à rire en se lançant des œillades égrillardes et en se trémoussant ; comme toutes connaissaient le poème par cœur, à chaque occurrence du nom de « Ruth », elles hurlaient à l’unisson « une moabite ! » en accentuant la deuxième partie du mot. * Jérôme redoutait le déconfinement. Il lui faudrait sans doute renoncer à sortir s’il voulait rester fidèle à son esprit de contradiction et pratiquer les contre-idées. Alors il s’évaderait dans la lecture. La lettre sibylline annonçant l’avènement de Hugo ne lui laissait pas de repos. Jérôme avait hérité de la bibliothèque de son oncle ; il n’avait pas eu l’énergie de tout déballer pour l’installer le long de ses murs, mais il n’avait pas non plus eu le cœur de s’en débarrasser. Et il savait que plusieurs cartons contenaient les trente-six volumes de l’édition des œuvres de Hugo par Jean Massin. Cette édition, chronologique, datait de 1968 et son oncle l’avait achetée à sa parution. Jérôme se dit qu’il allait relire tout Victor Hugo, dans l’ordre. Qu’il allait vivre par procuration, revivre et vieillir avec Hugo. Il mènerait des batailles, il retrouverait sa jeunesse et, tel Booz, aurait de nouveau des matins triomphants, il signerait des pétitions contre la peine de mort, il vitupérerait Napoléon le Petit et ses nombreux successeurs macronistes, il connaîtrait l’exil et vivrait sur une île, il lutterait contre l’affreuse pieuvre acabéenne pour se retrouver nu sous le soleil, exténué mais vivant, enfin. Et puis, sa lecture achevée, Jérôme serait devenu Victor Hugo. Sans rien écrire, ce qui correspondait mieux à son tempérament moins expansif. (À suivre).
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Samedi 4 avril 2020
Aujourd’hui, alors que ma mère m’appelait pour me prévenir que Marie-Caro était sortie de réa et qu’elle était officiellement tirée d’affaire, j’ai appris par un vulgaire post Facebook le décès subit de Pierre-Emmanuel, ce collaborateur de Victor dont je suis extrêmement proche et que nous considérons vraiment comme un membre de notre famille.
Marie-Caroline, telle le phénix, renaît de ses cendres.
Pierre-Emmanuel s’éteint.
C’est toujours les meilleurs qui s’en vont.
Ma mère m’a appelée au téléphone en début d’après-midi, alors pour faire passer le temps pendant son monologue, j’ai allumé mon iPad et ouvert Facebook.
– Tu sais que ça y est, Marie-Caroline est désintubée, elle va beaucoup mieux.
– Oh je me doutais que ça irait, tu sais. Elle est plus résistante qu’elle ne le croit.
– En tout cas moi je suis soulagée pour elle.
– Tiens, j’ai rêvé d’elle, cette nuit. J’ai rêvé qu’elle sortait de l’hôpital et qu’elle venait nous rejoindre ici, dans le manoir. C’était sûrement prémonitoire.
– Ah tiens, c’est drôle. En tout cas, j’ai eu Olivier au téléphone...
– Qui ça ?
– Olivier, son mari.
– Ah oui, bien sûr, Olivier.
– Oui, donc il avait vraiment une meilleure voix.
C’est à cet instant précis que j’ai vu passer l’information sur Facebook. Sur la page de Pierre-Emmanuel, un certain Philippe, qui se présentait comme son “partenaire”, nous annonçait à tous la triste nouvelle dans un texte accablé – et accablant – de chagrin. C’est beau, d’avoir su nouer des liens d’amitié aussi étroits avec un de ses collaborateurs. On serait presque tenté d’y lire une déclaration d’amour.
Une série de photographies les montrent tous les deux trinquant au champagne sur une terrasse chic, puis vraisemblablement en business trip dans une île paradisiaque. Je suis très sensible à l’amitié virile qui peut s’établir entre deux hommes. On sent bien que ces deux-là étaient vraiment très proches, et les regards complices qu’ils se lancent font plaisir à voir.
Seule dans mon lit au deuxième étage, j’ai le souffle coupé. Ma mère parle, parle, parle, mais je ne l’entends pas.
Je pense à Pierre-Emmanuel, et à cette merveilleuse promesse que nous nous étions faite, d’aller prendre l’apéritif ensemble au bar du Plaza Athénée à l’issue de ce confinement. Comme il me tardait de retrouver sa sympathique présence, notre amitié complice, nos regards en coin et notre estime mutuelle !
Une foule de sentiments m’assaille et la voix de ma mère en fond sonore m’empêche de les investir pleinement, alors je lui explique d’un ton monocorde que j’ai un petit coup de fatigue et que j’aimerais mieux que nous remettions cette conversation à plus tard.
– Oh mais bien sûr ma chérie. Repose-toi bien.
Je raccroche. J’ai horreur qu’elle se donne ces airs de bonne mère qu’elle n’est pas.
Je clique sur le profil de Philippe. Il y a beaucoup de photos de Pierre-Emmanuel et lui. Les messages de condoléances abondent sur sa timeline. Tout le monde savait, apparemment, l’amitié qui les liait. Je reviens sur la publication sur la page de Pierre-Emmanuel, et je cherche dans les commentaires si quelqu’un a déjà posé la question de la date et du lieu de l’inhumation.
Personne. Je commente donc :
Cher Philippe, Victor se joint à moi pour vous faire part de notre immense chagrin suite à l’annonce du décès de notre bien-aimé Pierre-Emmanuel. Cette funeste maladie, dont je suis actuellement atteinte, nous prive d’un homme intègre et précieux. La date de l’inhumation a-t-elle été annoncée par ses proches ?
La réponse est arrivée presque immédiatement :
Les parents de Pem et moi-même pensons partir sur une cérémonie en effectif restreint mercredi prochain. J’annoncerai ces informations sur le profil de Pem dès que nous aurons convenu des détails. Étant données les circonstances, nous nous verrons dans l’obligation de nous limiter aux personnes les plus proches de Pem.
“Bien entendu”, ai-je répondu, en le demandant comme ami dans la foulée.
Puis j’ai préparé ma publication pour annoncer la nouvelle à mes amis. J’ai d’abord fait une capture d’écran de notre dernier échange virtuel – notre promesse de rendez-vous – puis je l’ai postée accompagnée du texte suivant :
Aujourd’hui mon ami Pierre-Emmanuel, la bonhomie incarnée, nous a quittés, victime de ce virus dont je suis également atteinte et qui ravage le monde entier. Curieux et extraverti, Pem – pour les intimes – était aussi un battant et un as dans son domaine professionnel. Mais par-dessus tout, il était mon ami, et la promesse que nous nous étions faite de nous retrouver après cette crise sanitaire pour aller trinquer ensemble sera probablement la seule qu’il n’aura pas pu tenir. La douleur que me causent mes migraines et mes toux covidiennes (et quotidiennes !) n’est rien comparée au chagrin qui m’assaille. Pem, c’était toi le meilleur. Le monde est beaucoup moins beau sans toi.
Les likes et les messages de soutien ont commencé à pleuvoir, mais j’ai éteint mon iPad. Je trouve que lorsque quelqu’un décède, les réactions des gens sont assez malsaines. Beaucoup tentent de tirer la couverture à eux et de s’approprier le chagrin des autres – le chagrin des vrais proches du défunt. Cela me paraît abject, mais j’imagine que les personnes en deuil sont rarement en état de remettre à leur place ces parasites des cimetières. La preuve : j’ai préféré couper tout contact avec eux plutôt que de m’y confronter.
Ma tablette éteinte, j’ai laissé ma peine me montrer la voie, et j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps en pensant à Pierre-Emmanuel. Je le connaissais très bien, oui, très bien, mais j’aurais vraiment aimé le connaître encore mieux. Il y a tant de choses que j’ignorais sur lui. Quelle était donc sa couleur préférée. Comment s’appelait sa toute première amoureuse. Où avait-il grandi.
Finalement, j’ai rallumé ma tablette en faisant abstraction des notifications, et je suis remontée dans l’historique du profil de Pem. Peut-être y trouverais-je des réponses à toutes mes questions. Je lui découvre immédiatement un point commun avec moi : nous aimons tous les deux la poésie des arcs-en-ciel. Il en a en effet regroupé plusieurs dans un album photo dédié et sobrement intitulé “Rainbows in the sky”. J’apprends qu’il vivait dans le Marais, dans un bel appartement en duplex. Un homme de goût. Je remarque également qu’il côtoyait quelques vedettes. Julie Depardieu. Michèle Laroque. Bertrand Delanoë.
Était-il un homme de gauche ? Impossible de le dire. Mais il n’est de toute façon pas l’heure de polémiquer sur les engagements politiques des uns et des autres. La moindre des choses que l’on puisse faire pour un défunt que l’on aimait, c’est de lui pardonner les écueils dans lesquels il a pu tomber de son vivant.
J’éteins de nouveau mon iPad et, la voix encore tremblante, j’appelle Victor pour le prévenir.
– Merde, mais c’est pas vrai !
– Tiens bon, mon amour. Je sais que vous étiez proches, mais...
– La holding, putain ! La holding, comment on va faire bordel ?
Et Victor a raccroché aussi sec. Un coup de fil urgent à passer, sans le moindre doute. Le propre des affaires est qu’elles n’attendent pas.
La réaction de Victor m’émerveille et me fascine tout à la fois. Je sais que mon mari est un homme bon, doublé d’un grand sensible. Mais la peine qu’il a ressentie à l’annonce de cette nouvelle s’est avérée trop cataclysmique pour que son cerveau puisse la ressentir en entier, d’un seul coup. Alors sans même le vouloir, son inconscient a déplacé son attention sur la logistique. Le matériel. Ce qu’il peut contrôler. Ce qu’il peut résoudre.
La mort de son ami, il ne peut pas la résoudre.
Alors il s’immerge dans le travail.
Encore.
Quant à moi, valeureuse petite fourmi qui œuvre dans l’ombre de mon époux, je réfléchis à l’après. Il nous faudra nécessairement nous rendre à l’inhumation, mais il ne faudra surtout pas que l’on nous en interdise l’accès. J’appelle Dolores pour lui demander de vérifier les stocks de gel hydroalcoolique, et lui ordonne d’en mettre deux petits flacons de côté.
Puis la mort dans l’âme, je rappelle ma mère. Non pas que cela me chagrine de lui parler au téléphone. Mais j’ai un service à lui demander. Et quand je demande un service à ma mère, je sais qu’il faut que je m’attende à devoir lui rendre au centuple.
– Allô ?
– Maman, c’est Ludivine. Dis-moi, ta gentille petite voisine qui t’a cousu des masques pour toi et Papa, tu crois qu’elle pourrait nous en coudre, à moi et Victor, s’il te plaît ?
– Aline ? Oh sûrement, oui, il faudrait que je lui demande.
– Très bien. Il m’en faut un chacun. Pour moi, un masque noir fera l’affaire, éventuellement dans un tissu avec quelques reflets, et si possible avec un peu de dentelle, quelque chose d’élégant. Et pour Victor, quelque chose de très sobre. Un beau gris anthracite, idéalement.
Évidemment, sa curiosité est piquée. Elle ne peut s’empêcher de demander :
– D’accord alors attends, je note tout ça. Mais c’est pour quoi, au juste ?
– C’est pour un enterrement.
– Oh ma chérie c’est affreux, qui est mort ?
– Un excellent ami à moi.
– Oh ma pauvre bichette, je suis désolée. Qui était-ce ?
– Il s’appelait Pierre-Emmanuel. Tu ne le connais pas.
– Non, en effet. Et quand aura lieu l’enterrement ?
– Mercredi, a priori.
– Ah, donc il te les faut rapidement. Bon, j’appelle tout de suite la voisine alors. Je suis vraiment désolée de ce qui t’arrive, ma bichette. Quelle tristesse ! Le jour où justement on apprend que Marie-Caroline va mieux.
– Oui, ça ne pèse pas lourd dans la balance.
– Bon, j’appelle Aline tout de suite et je te tiens au courant.
– Par texto, s’il te plaît, j’ai mal à la tête.
Je raccroche et j’appelle Dolores. J’ai besoin de reprendre des forces. Je lui commande quelque chose de simple. Des noix de Saint-Jacques au beurre blanc sur un lit de poireaux avec une bouteille de Sancerre blanc bien frappé.
Un peu plus tard, alors que j’attendais patiemment mon dessert devant mon assiette vide, j’ai levé mon verre en direction de la fenêtre et du soleil couchant.
À toi, Pierre-Emmanuel.
Mon ami, mon frère.
—Ludivine de Saint Léger
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En cette période de confinement, j’ai pris un peu de temps ce matin pour faire une petite liste de patron offert par les marques.
Les marques offres quelquefois un patron PDF ce qui permet à la fois de faire connaitre la marque, et de pouvoir tester leur patron et leur explication.
La liste est bien évidemment non exhaustive. Ca vous permettra peut être de vider un peu vos stocks de tissus et de découvrir de nouvelles créatrices.
A savoir que pour toutes les créatrices que je cite ci dessous, j’ai déjà cousu un de leur patron gratuit ou payant. Ce sont des créatrices que j’affectionne beaucoup alors n’hésitez pas à commander également un patron coup de coeur.
FEMME
Cozy little world Jupe HAVANA https://cozy-little-world.com/produit/patron-pdf-jupe-havana-32-52/
Anna Rose pattern Top TIBBO https://annarosepatterns.com/produit/top-tibbo-patron-pdf-tailles-34-au-52/
Maison Victor Tee Shirt ODETTE https://www.lamaisonvictor.com/fr/diy/telechargez-gratuitement-le-patron-pdf-du-t-shirt-odette/
Deer and Doe T-Shirt PLANTAIN https://shop.deer-and-doe.fr/fr/patrons-de-couture/20-patron-t-shirt-plantain.html
Couture Sauvage T-Shirt ARSENE https://couture-sauvage.com/patrons-offerts
Maison FAUVE Top CEDRA https://www.maison-fauve.com/pdf/pdf-femme/le-caraco-cedrat-patron-gratuit
Maison Fauve Bob FAUVE https://www.maison-fauve.com/bob-fauve-patron-gratuit
P&M Patterns Jupe Demoiselle DAISY https://pm-patterns.com/fr/patrons-offerts/50-mademoiselle-daisy.html
Super Bison Top ECLAIR https://www.super-bison.com/collections/patrons-gratuits/products/patron-femme-gratuit-le-top-eclair-du-34-au-50
Gasparine Top à encolure bateau https://www.gasparine.fr/patrons/miss-calypso/
Aime comme Marie Top aime comme MADRAGUE https://www.aimecommemarie.com/fr/patrons/10512-aime-comme-madrague.html
Pauline Alice Haut BAILEN https://www.paulinealicepatterns.com/fr/robes/71-haut-robe-bailen.html
Ready to sew Jupe JUSTINE https://readytosew.fr/fr/boutique/9-le-patron-gratuit-justine.html
Moi je couds Top EXPRESSO https://www.moijecouds.com/patrons-gratuits-p284659.html
HOMME
Urban Fairy T-Shirt Homme HERCULE https://www.urbanfairy.fr/product-page/teesh-hercule
ENFANT/ BEBE
Petits Dom Robe PAZ https://www.petitsdom.com/boutique/paz-robe-sweat-du-2-au-16-ans/
P&M Patterns Jupe DAISY https://pm-patterns.com/fr/patrons-offerts/51-daisy.html
P&M Patterns Jupe Stella https://pm-patterns.com/fr/patrons-offerts/43-stella-patron-offert.html
HER little world La Robette https://herlittleworld.fr/fr/hlw/patron_couture/robe/LaRobette?position=93
Super Bison Gilet Berger MAEL https://www.super-bison.com/collections/patrons-gratuits/products/patron-gratuit-gilet-de-berger-mael
Les patronnes Bloomer TREBOUL https://www.lespatronnes.fr/produit/bloomer-court-treboul/
ACCESSOIRES
Chouette Kit Petite Baleine https://www.chouettekit.fr/kit/patron-et-tutoriel-couture-pour-petite-baleine-a-telecharger/
Les patronnes Bavoir à pression https://www.lespatronnes.fr/produit/bavoir-a-pression/
Les patronnes Vanity https://www.lespatronnes.fr/produit/vanity/
Super Bison Big Sac https://www.modesettravaux.fr/mode/the-big-sac-super-bison-10902
Atelier Scammit Panier à doudou https://www.atelier-scammit.fr/deco/83742-panier-a-doudous.html
Joli Lab Bracelet noeud https://jolilab.fr/blogs/laboratoire-creatif/tuto-couture-bracelet-chouchou
A vos machines et prenez soin de vous
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Elaine Alvarez i Marc Laho a Jérusalem a Líege
Jérusalem a l’Opéra Royal Liége Wallonie Producció de Stefano Mazzonis di Pralafera
Elaine Alvarez (Hélène) a Jérusalem
Jérusalem a l’Opéra Royal Liége Wallonie Producció de Stefano Mazzonis di Pralafera
Roberto Scandiuzzi (Roger) a Jérusalem
L’Opéra Royal de Liege Wallonie ha presentat una nova producció, deguda a Stefano Mazzonis di Pralafera, de l’òpera de Giuseppe Verdi Jérusalem, o el que és el mateix, una mena de versió francesa de I Lombardi alla prima crociata, tot i que no es tracta ni molt menys d’una simple traducció del llibret, ja que Verdi per satisfer l’encàrrec de l’òpera parisina i com ja havia fet abans Rossini amb Maometto II convertit posteriorment amb Le siége de Corinthe i encara més posteriorment en Il sitio de Corinto. va transformar la celébre òpera patriòtica i la va adaptar als criteris de la Grand Opera francesa, amb la pertinent i obligada inclusió d’un gran ballet, que a Liége sortosament es manté. Un mes més tard arribava a Itàlia en la traducció del llibret d’Alphonse Royer i Gustave Vaëz, posteriorment la versió francesa es va transformar en Gerusalemme.
L’òpera es va estrenar el 26 de novembre de 1847 a la Salle Le Peletier de París obtenint un discret succés., que Verdi va atribuir a una elecció errònia del cast, tot i comptar amb el Gaston del mític i celebrat Gilbert Duprez.
Verdi va conservar els grans números de I Lombardi,, com el tercet, la famosa ària del tenor i el cor patriòtic, però incorpora un duo per a Gaston i Hélène a l’acte 1er, així com una marxa al segon acte i el ballet en l’acte 3er. També va canviar el final, a París feliç, entre molts altres modificacions com el mateix preludi inicial.
La proposta té interès perquè malgrat que de tant en tant es reposa en diferents indrets, la versió francesa de I Lombardi no s’ha acabat mai d’imposar, sent com és una obra plena d’interès musical i vocal, amb tres grans rols per a soprano, tenor i baix, que son de gran lluïment, tot iq ue això significa que també de gran exigència.
A Liége han reunit un equip interessant, no pas de primer nivell tot i que hi ha una soprano interessant que van llençar-la com una gran promesa i porta 10 anys esperant esclatar, un tenor eficaç i un baix de veritat però ja en declivi,, sota la direcció de Speranza Scappucci, una altra esperançadora incorporació del món femení en la direcció orquestral, fins fa dos dies un feu exclusiu dels homes, que la temporada vinent dirigirà al Liceu les dues representacions en forma de concert que es faran d’Attila, també de Verdi.
Giuseppe Verdi JÉRUSALEM
Gaston: Marc Laho Hélène: Elaine Alvarez Roger : Roberto Scandiuzzi Comte de Toulouse : Ivan Thirion Raymond : Pietro Picone Isaure : Natacha Kowalski Adémar de Montheil : Patrick Delcour Un Soldat : Victor Cousu Un Héraut : Benoît Delvaux Émir de Ramla : Alexei Gorbatchev Un officier : Xavier Pettithan
Orchestre de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège Choeur Choeurs de l’Opéra Royal de Wallonie-Liège Chef des choeurs: Pierre Iodice
Chef d’orchestre Speranza Scappucci
Metteur en scène Stefano Mazzonis di Pralafera Costumes Fernand Ruiz Lumière Franco Marri Décors Jean-Guy Lecat
Opéra Royal Liége Wallonie 23 de març de 2017
Si voleu saber més de la representació, podeu accedir a la pàgina web de l’Opéra de Liége on trobareu molta informació, fotografies, vídeos i enllaços de tota mena.
http://www.operaliege.be/en/activities/jerusalem
Si voleu accedir a la representació el més fàcil és accedir a la pàgina de Culterebox on l’ofereixen gratuïtament durant un període de temps:
http://culturebox.francetvinfo.fr/opera-classique/opera/opera-royal-de-wallonie-liege/jerusalem-de-verdi-a-l-opera-royal-de-wallonie-253987 .
Pretendre veure-la aquí, al Liceu no sembla gaire probable per tant l’oportunitat que ens brinda el canal de televisió sembla prou estimulant com per no deixar perdre l’oportunitat, a banda que ens dóna a conèixer a aquesta soprano cubanoamericana que tot i tenir possibilitats corre el risc de desaparèixer tan aviat com tantes altres destinades a menjar-se el món i finalment quedar ennuegades.
JÉRUSALEM DE VERDI A L’OPÉRA ROYAL DE LIEGE (Alvarez-Laho-Scandiuzzi; Mazzonis-Scappucci) L'Opéra Royal de Liege Wallonie ha presentat una nova producció, deguda a Stefano Mazzonis di Pralafera…
#Alexei Gorbatchev#Benoit Delvaux#Elaine Álvarez#Giuseppe Verdi#Ivan Thirion#Jérusalem#Marc Laho#Natacha Kowalski#Patrick Delcour#Pietro Picone#Roberto Scandiuzzi#Speranza Scappucci#Stefano Mazzonis di Pralafera#Victor Cousu#Xavier Pettihan
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1998 Page 24 Films
1998 Page 24 Films
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Rewind
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La bouche cousue
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Dis-Moi Que Je Rêve
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“100% féministe” ? Le titre de cet article va vous intriguer, vous agacer, vous déstabiliser ou vous attirer — selon votre univers de référence — comme le fait toujours le mot “féministe”. Vous recommandé-je, dedans, exclusivement des romans féministes ? Non, pas du tout.
Ouaip. Attends, quoi ?
En écho à une longue discussion que l’article TAG 100% féministe de Tom (La Voix du Livre) avait amenée sur Facebook avec plusieurs amis intéressés par la question (blogueurs, écrivains, curieux) : ce ne sont pas nécessairement les livres évoqués qui sont féministes (ils peuvent l’être), c’est le « tag », qui l’est.
C’est le fait-même de choisir de mettre en avant, valoriser, aimer et réfléchir sur les femmes dans la littérature qui en fait un article « 100% féministe ».
Et ce n’est pas un gros mot.
C’est parti, donc pour répondre à 10 questions
1) Votre auteure préférée
Oh, douleur ! Je refuse. Cet exercice est bien trop difficile : le choix, ici, serait forcément une trahison.
En revanche, comme je suis lâche, mais toujours curieuse, je vous invite à partager une réflexion sur un terme de la question : « auteure ». Oui, avec un -e.
Auteure, Autrice, Écrivaine ? Quel serait le meilleur terme ?
« Auteure » a ma préférence, peut-être. Il coule mieux à nos oreilles habituées au masculin ; en revanche, il n’a pas tellement de sens en regard de la construction du français eur / rice (comme dans acteur / actrice). Et, son véritable inconvénient, c’est qu’à l’oral, le « -e », on ne l’entend pas, et le féminin passe à la trappe.
« Autrice », alors ? Audrey Alwett nous fait replonger dans les sombres secrets de la langue française pour nous apprendre que le féminin de nombreux métiers a existé par le passé, avant d’être rayé des dictionnaires et des usages. Parmi eux, « autrice ». Pourquoi ne pas le réhabiliter ?
Et « Écrivaine », alors ? Personne n’aime ce mot. Peu de gens, déjà, assument le côté grandiose et ombrageux du terme « écrivain », même au masculin.
Genre, Victor Hugo, LUI, c’est un écrivain.
Et pourquoi pas ? Ces noms (écrivain, écrivaine) sont mes chouchous absolus. Parce que la différence entre « auteur » et « écrivain », c’est qu’on peut être l’auteur de n’importe quelle œuvre (d’un tableau comme d’un roman, par exemple), quand écrivain (ou peintre) sont des termes plus précis, qui renvoient à l’activité en elle-même. Ici, écrire.
Un peintre ne se présenterait jamais comme « auteur de toiles impressionniste », il se dirait peintre ; « auteur », c’est plutôt un titre que l’on attribue de l’extérieur quand on analyse une œuvre (Genre, Titre, Auteur, Éditeur…), comme sur une fiche de présentation. Mais l’activité, c’est écrivain.
Et puis, à l’inverse du ressenti immédiat qui met plus de poids dans le terme « écrivain », je le trouve moins prétentieux : quand on est « auteur », on est auteur d’une œuvre ; quand on est « écrivain », on écrit, c’est tout — et peut-être même qu’on écrit sans but et sans réussir à composer son œuvre…
… de la même façon qu’un peintre peint, quand bien même il n’est exposé nulle part.
Quant à Écrivaine, au féminin, j’entends toujours dire que ce n’est pas beau, qu’on entend trop « vaine ». Quelle étrange réflexion. Dans « écrivain », on n’entend pas « vain », peut-être ? « Si, mais moins », répond-on. (Lol) Ttt-ttt-ttt. On est plus habitué à entendre ce mot, c’est tout : un mot nouveau crée forcément de nouvelles connexions dans le cerveau, qui cherche à le raccrocher à ce qu’il a déjà entendu — ici, « vaine ». (C’est le principe-même des hallucinations auditives.)
Bien. Dans « écrivaine », on entend « vaine » — mais aussi « veine », comme celles qui transportent le sang du cerveau jusqu’au cœur, ces veines couleur encre. Et comme dans l’expression « avoir de la veine » vous savez, celle qu’on a d’exercer une si belle activité.
Mais comme je suis lâche, mon écrivaine préférée, je ne vous la donnerai pas — à la place, je vous donne plein de titres dans les réponses aux questions suivantes : mes chouchoutes se cachent là !
2) Votre héroïne préférée
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OPHÉLIE — Parce qu’elle est discrète et timide, à fleur de peau, et pourtant audacieuse et forte.
BÉATRICE — Parce qu’elle a du bagou, de l’humour, et une grande indépendance d’esprit.
Je vais proposer, à chaque réponse, 2, voire 3 romans, dont un « jeunesse » et un « adulte ». (Même si, dans de nombreux cas crossover, les libraires sont bien en peine de savoir où ranger le livre.)
3) Un roman qui propose un message féministe
#gallery-0-42 { margin: auto; } #gallery-0-42 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-0-42 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-42 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Ces deux romans se déroulent sur de longues périodes, suivant la vie de leur protagoniste dans un monde qui ne semble pas prêt à les accepter pour ce qu’elles sont (spoiler : des femmes). Ces deux titres dépeignent des cadres culturels différents (Angleterre victorienne ; Nigeria et États-Unis actuels), tous caractérisés par des discriminations (sexisme, racisme) contre lesquelles les héroïnes doivent se battre avec leurs propres armes (spoiler : le cœur, l’intelligence, l’humanité, la pugnacité et… la PATIENCE) afin de faire valoir leur vision des choses, et — qui sait ? — afin de s’épanouir de bonheur comme de petites mottes de beurre au soleil.
Ces deux romans célèbrent la beauté de réussir à rester soi-même dans l’adversité.
4) Un roman avec une fille/femme sur la couverture
#gallery-0-43 { margin: auto; } #gallery-0-43 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-0-43 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-43 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
J’ai publié un article complet sur De cape et de mots, qui vous éclairera sur tout le bien que j’en pense, et pourquoi c’est si formidable de pouvoir s’identifier à cette héroïne en tant que jeune lectrice.
J’ai déjà parlé de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, tout à la fin de cet article.
5) Un roman qui met en scène un groupe de filles/femmes
#gallery-0-44 { margin: auto; } #gallery-0-44 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 50%; } #gallery-0-44 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-44 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
J’ai déjà parlé des Petites reines peu de temps après sa sortie, un roman qui met en joie, avec des vrais morceaux de poilade dedans.
Les âmes fortes, de Giono, est un roman un peu dingue, qui propose de nombreux points de vue et un discours sur la vérité complexe et intrigant (la “vérité” varie selon qui raconte l’histoire). Pis c’est trop bien écrit.
{Parenthèse}
Comment c’est dur de trouver des romans avec un cast féminin, pitin !
C’est pourtant super facile de trouver des groupes de kids ou d’adultes exclusivement masculins (ou avec une femme, qui est là pour se faire aimer du héros, généralement), et ce dans tous les types de littérature…
PFIOU.
Non, je n’irai pas plus loin que « pfiou », je ne suis pas alarmiste ni négative, je vois simplement tout le chemin à parcourir (gaiement !) pour que les hommes et femmes écrivains et écrivaines s’engagent dans des narrations sur des groupes de femmes — prises indépendamment du seul désir des hommes. Comme des hommes sont héros, antihéros, méchants, side-kick — indépendamment du désir des femmes. Ils vivent des aventures, quoi.
6) Un roman qui met en scène un personnage féminin LGBT+
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C’est au moment de faire cette recherche que j’ai constaté que l’on met plus souvent et plus facilement en scène des personnages gay masculins, dans la littérature, que des personnages lesbiens. (J’entre même pas dans la ruelle étroite des personnages queer autres que gay et lesbiens, qui sont quasi non-existants.)
Par ailleurs, je m’étais déjà fait la réflexion au moment de la lecture de Bouche cousue, de Marion Muller-Colard (que je vous recommande aussi), mais là, à fouiner dans ma bibliothèque et sur le net, ça m’a sauté aux yeux : on trouve de nombreuses histoires d’ados garçons dont les premiers émois homosexuels vont être narrés avec humour, légèreté et optimiste — malgré les difficultés parfois rencontrées — mais beauuuuucoup moins de romans mettant en scènes des adolescentEs homosexuelles sous le même jour : chez les lesbiennes, c’est souvent plus tragique, moins fun, l’accent est davantage mis sur le parcours du combattant que cela représente de pouvoir vivre ces amours.
Il est possible que je sois à côté de la plaque. D’ailleurs, je ne propose pas d’analyse à ce constat, pour éviter de déblatérer des énormités avec ma grande bouche.
Mais c’est pour cette raison que j’ai choisi Dysfonctionnelle, qui raconte (entre autres nombreuses péripéties dans la vie foldingo du personnage de Fifi) la naissance une histoire amoureuse entre deux adolescentes, avec toute la justesse des premiers regards fascinés, des tensions, des hésitations, et qui circonscrit ses ressorts tragiques aux caractères singuliers des personnages (défiance sociale, famille tradi…) plutôt que de nous dessiner un drame qui serait par essence lié à l’homosexualité de ces filles. (Même si ça existe. Ici, les lesbiennes ont des histoires d’amour compliquées AUSSI parce que, simplement, l’amour, c’est compliqué. Vous me suivez ?)
Bien sûr que tu me plais ! Mais c’est parce que je t’apprécie que je ne veux pas être avec toi. C’est un sentiment compliqué.
Quant à Lignes de failles, il s’agit d’une saga familiale sur 4 générations (ou 5 ? je ne sais plus exactement) qui remonte le temps, où l’on retrouve jeunes, à la fin, les personnages que l’on a vu vieux au début. Et, presque à l’arrière-plan, de façon très secondaire, il y a deux mémés qui s’aiment, et le seul fait que deux vieilles se tiennent la main suffit à les empêcher de voir leur petit-fils. C’est évoqué en passant et avec simplicité, et cette approche permet de saisir la violence ordinaire à laquelle l’on a affaire.
Et aussi la beauté et la simplicité ordinaire de deux mémés qui s’aiment.
7) Un roman qui propose plusieurs points de vue féminins
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Je n’ai pas relu L’élégance du hérisson depuis mon coup de foudre pour ce roman quand j’avais 15 ans, aussi, je me mets une auto-alerte pour possibilité d’extrême décalage avec la personne que je suis aujourd’hui, et je vous le recommande presque à l’aveugle.
Je l’avais aimé car il suivait deux personnages très intelligents ayant toutes les peines du monde à s’intégrer dans la société, ce dans quoi je me reconnaissais très bien, en petite ado drama-queen cachée sous ma couette. Dans le roman, Paloma, gamine précoce de 12 ans, a même décrété que le monde était trop con pour être sauvé, qu’on était tous comme des poissons rouges dans un bocal, et a décidé, dès les premières pages, de quitter la vie telle une tragédienne après avoir accompli son œuvre artistique majeure (des haïkus et des petits bouts de pensée très pascaliens). Le second personnage, Renée, mémère anti-glam de 54 ans, concierge dans l’immeuble de Paloma, n’a jamais pu partager avec quiconque le bouillonnement intellectuel qui l’habite (elle qui s’est cultivée de façon autodidacte et lit environ 32 livres par semaine) et se découvre soudain encroûtée derrière quatre couches de solitude, sans trop savoir si ça la dérange ou pas. C’est la rencontre de ces deux petits bouts de femmes, et l’arrivée d’un nouveau locataire dans l’immeuble, qui va permettre à ces cœurs en hibernation de se réveiller, et de s’ouvrir au monde merveilleux de l’amitié.
Oui ce gif est censé être une représentation de l’amour mais je le trouve parfait pour une vraie amitié basée sur le gras.
Je pense que la raison pour laquelle ce roman a particulièrement résonné en moi quand j’avais 15 ans, c’est que, en seconde au lycée, j’étais moi-même une insupportable Miss Je-Sais-Tout sans amis encombrée d’une hyperémotivité gênante et très doué dans l’art déprécié de 1) suranalyser absolument tout de préférence à 3h du matin 2) ouvrir très grand ma gueule aux moments les moins opportuns 2) pleurer sur mon nombril.
Dans mon souvenir, c’est aussi un roman drôle.
8) Un livre dans lequel une fille sauve le monde
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L’amour que je porte pour ces deux mondes imaginaires est sans borne.
9) Un personnage secondaire féminin que vous préférez au héros de son roman
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Hélène dans Une sœur, de Bastien Vivès, et la Marquise de Merteuil dans Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos.
Bien que dans les deux cas il soit très discutable de les considérer comme des personnages secondaires. (En fait, c’est Merteuil, l’héroïne. Je veux dire, clairement. Non ?)
10) Un livre écrit par un homme qui met en scène un protagoniste féminin
À l’opposé des questions 5 et 7 qui m’ont donné du fil à retordre (c’est là qu’on réalise que des textes mettant UNE fille en avant, c’est fastoche d’en trouver, mais que ceux mettant PLUSIEURS filles en avant, c’est tout de suite plus difficile à dénicher)… des livres écrits par des hommes avec une héroïne féminine en revanche, il y en a pléthore ; la difficulté tient plutôt à choisir ses chouchous.
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MATILDA — Parce qu’elle a des pouvoirs magiques, qu’elle lit comme elle respire, et qu’elle se fait adopter par sa maîtresse, ce dont je rêvais, petite (telle une enfant cruelle ordinaire).
ANTIGONE — Parce qu’elle a ce feu adolescent de la justice absolue, l’esprit de contradiction très développé, et l’envie de se battre pour ses idées — au moins autant que pour la beauté du geste.
*
Le principe des TAG est de nommer d’autres personnes qui reprendront la thématique à leur tour. Cette thématique m’intéresse beaucoup, et elle est traitée ici de façon simplissime (avec des questions qui nous renvoient à nos goûts personnels), aussi j’aimerais beaucoup lire d’autres réponses que les miennes. Cependant, comme je me sens toujours un peu sous pression quand je suis taguée quelque part, je ne nomme personne et je vous invite, chers lecteurs intelligents et curieux adorés, à reprendre cette thématique si elle correspond à ce que vous avez envie d’écrire et de publier en ce moment.
No pressure. J’ai personnellement mis plus de 3 mois à rebondir sur l’article de La Voix du Livre.
Bonne lecture à tous,
Lupiot
PS : si vous avez déjà répondu à ce tag, je veux bien un lien vers votre article ! PPS : récap de tous les lires cités, par ordre (approximatif) de difficulté croissante / de maturité nécessaire.
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Dans l’ensemble je trouve qu’il ressort de cette sélection un propos fort sur la place des femmes, du coup, je suis pas mécontente. Et je vous les recommande tous.
Des filles comme héroïnes, des femmes comme écrivaines, et inversement. Le "TAG 100% féministe", c'est une idée à partager ! "100% féministe" ? Le titre de cet article va vous intriguer, vous agacer, vous déstabiliser ou vous attirer — selon votre univers de référence — comme le fait toujours le mot "féministe".
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Selon Denis Montfort,un de ces observateurs que l'intuition à haute dose fait descendre ou monter jusqu'au magisme, le poulpe a presque des passions d'homme ; le poulpe hait. En effet, dans l'absolu, être hideux, c'est haïr. Le difforme se débat sous une nécessité d'élimination qui le rend hostile. La pieuvre nageant reste, pour ainsi dire, dans le fourreau. Elle nage, tous ses plis serrés. Qu'on se représente une manche cousue avec un poing dedans. Ce poing, qui est la tête, pousse le liquide et avance d'un vague mouvement ondulatoire. Ses deux yeux, quoique gros, sont peu distincts, étant de la couleur de l'eau. La pieuvre en chasse ou au guet de dérobe ; elle se rapetisse, elle se condense ; elle se réduit à sa plus simple expression. Elle se confond avec la pénombre. Elle a l'air d'un pli de vague. Elle ressemble à tout, excepté à quelque chose de vivant. La pieuvre, c'est l'hypocrite. On n'y fait pas attention ; brusquement, elle s'ouvre. Une viscosité qui a une volonté, quoi de plus effroyable ! De la glu pétrie de haine. C'est dans le plus bel azur de l'eau limpide que surgit cette hideuse étoile vorace de la mer. Elle n'a pas d'approche, ce qui est terrible. Presque toujours, quand on la voit, on est pris. La nuit, pourtant, et particulièrement dans la saison du rut, elle est phosphorescente. Cette épouvante a ses amours. Elle attend l'hymen. Elle se fait belle, elle s'allume, elle s'illumine, et, du haut de quelque rocher, on peut l'apercevoir au-dessous de soi dans les profondes ténèbres épanouie en une irradiation blême, soleil spectre. La pieuvre nage ; elle marche aussi. Elle est un peu poisson, ce qui ne l'empêche pas d'être un peu reptile. Elle rampe sur le fond de la mer. En marche elle utilise ses huit pattes. Elle se traîne à la façon de la chenille arpenteuse. Elle n'a pas d'os, elle n'a pas de sang, elle n'a pas de chair. Elle est flasque. Il n'y a rien dedans. C'est une peau. On peut retourner ses huit tentacules du dedans au dehors comme des doigts de gants.
Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer
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100 livres à avoir lu dans sa vie
1984, George Orwell
A la croisée des mondes, Philip Pullman
Agnès Grey, Agnès Brontë
Alice au Pays des merveilles, Lewis Carroll : lu
Angélique marquise des anges, Anne Golon
Anna Karenine, Léon Tolstoï : lu
A Rebours, Joris-Karl Huysmans
Au bonheur des dames, Émile Zola : lu
Avec vue sur l’Arno, E.M Forster
Autant en emporte le vent, Margaret Mitchell : lu
Barry Lyndon, William Makepeace Thackeray
Belle du Seigneur, Albert Cohen : lu
Blonde, Joyce Carol Oates
Bonjour tristesse, Françoise Sagan : livre audio
Cent ans de solitude, Gabriel Garcia Marquez
Charlie et la chocolaterie, Roald Dahl : lu
Chéri, Colette
Crime et Châtiment, Féodor Dostoïevski
De grandes espérances, Charles Dickens
Des fleurs pour Algernon, Daniel Keyes
Des souris et des hommes, John Steinbeck
Dix petits nègres, Agatha Christie : lu
Docteur Jekyll et Mister Hyde, Robert Louis Stevenson
Don Quichotte, Miguel Cervantès
Dracula, Bram Stocker
Du côté de chez Swann, Marcel Proust : pal
Dune, Frank Herbert
Fahrenheit 451, Ray Bradbury
Fondation, Isaac Asimov
Frankenstein, Mary Shelley
Gatsby le magnifique, Francis Scott Fitzgerald
Harry Potter à l’école des sorciers, J.K Rowling : lu
Home, Toni Morrison
Jane Eyre, Charlotte Brontë
Kafka sur le rivage, Haruki Murakami
L’adieu aux armes, Ernest Hemingway
L’affaire Jane Eyre, Jasper Fforde
L’appel de la forêt, Jack London
L’attrape-cœur, J. D. Salinger : lu
L’écume des jours, Boris Vian : pal
L’étranger, Albert Camus : lu
L’insoutenable légèreté de l’être, Milan Kundera : lu
La condition humaine, André Malraux
La dame aux camélias, Alexandre Dumas Fils
La dame en blanc, Wilkie Collins
La gloire de mon père, Marcel Pagnol : lu
La ligne verte, Stephen King
La nuit des temps, René Barjavel
La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette
La Route, Cormac McCarthy
Le chien des Baskerville, Arthur Conan Doyle : lu
Le cœur cousu, Carole Martinez
Le comte de Monte-Cristo, Alexandre Dumas : tome 1 et 2 lus
Le dernier jour d’un condamné, Victor Hugo : lu
Le fantôme de l’opéra, Gaston Leroux
Le lièvre de Vaatanen, Arto Paasilinna : lu
Le maître et Marguerite, Mikhaïl Boulgakov
Le meilleur des mondes, Aldous Huxley
Le nom de la rose, Umberto Eco
Le parfum, Patrick Süskind
Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde : lu
Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupery : lu
Le père Goriot, Honoré de Balzac : lu
Le prophète, Khalil Gibran
Le rapport de Brodeck, Philippe Claudel
Le rouge et le noir, Stendhal : lu
Le Seigneur des anneaux, J.R Tolkien
Le temps de l’innocence, Edith Wharton
Le vieux qui lisait des romans d’amour, Luis Sepulveda :lu
Les Chroniques de Narnia, CS Lewis : lu
Les Hauts de Hurle-Vent, Emily Brontë : lu
Les liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos : lu
Les Malaussène, Daniel Pennac
Les mémoires d’une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir
Les mystères d’Udolfo, Ann Radcliff
Les piliers de la Terre, Ken Follett : tome 1 lu
Les quatre filles du Docteur March, Louisa May Alcott : lu
Les racines du ciel, Romain Gary
Lettre d’une inconnue, Stefan Zweig : lu
Madame Bovary, Gustave Flaubert : lu
Millenium, Larson Stieg : lu
Miss Charity, Marie-Aude Murail
Mrs Dalloway, Virginia Woolf : pal
Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, Harper Lee : lu
Nord et Sud, Elisabeth Gaskell
Orgueil et Préjugés, Jane Austen : lu
Pastorale américaine, Philip Roth
Peter Pan, James Matthew Barrie
Pilgrim, Timothy Findley
Rebecca, Daphne Du Maurier
Robinson Crusoé, Daniel Defoe
Rouge Brésil, Jean Christophe Ruffin
Sa majesté des mouches, William Goldwin :lu
Tess d’Uberville, Thomas Hardy
Tous les matins du monde, Pascal Quignard
Un roi sans divertissement, Jean Giono
Une prière pour Owen, John Irving
Une Vie, Guy de Maupassant : pal
Vent d’est, vent d’ouest, Pearl Buck
Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline : lu
Total : 35/100
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Sur les autres projets wikimedia dans la commune depuis 1793 à partir de 2006 les populations légales des communes sont publiées…
De la population effectués dans la plupart des cas une telle erreur arrive quand un fichier dont le champ servant de critère de tri doit être traité comme valeur numérique.
A été réalisé en 2006[25 en 2016 le budget de la commune était constitué ainsi[16 avec les taux de fiscalité suivants. Tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans pour les communes de moins de 10 000 habitants une enquête. Dans le cadre du nouveau dispositif a été effacé ce fichier contient l’ensemble des informations relatives aux paquets installés sur votre système et toutes. Sur un rocher du même semé de touffes d’herbe de sinople au chef cousu d’azur chargé de trois étoiles d’or il est impossible de démarrer mariadb.
Impossible de citer tous les membres illustres de la famille de villeneuve[79],[80],[81],[82],[83 une des plus grandes de france comptant près de 1 400 membres. À son aval[4 la commune depuis quelques années les résidents occasionnels du domaine de la ville pain pour les festivités de la sainte-agathe crocs de. Par la loi vous pouvez lister la liste des processus utilisant le fichier deb n’est pas localisé dans var/cache/apt/archives mais dans. Ce qui a eu pour conséquence d’arrêter le serveur mariadb de façon brutal par pour éviter l’erreur mysql can’t creat.
Dans les 2 paquets finalement pour être sûr que tous les paquets qui posaient problème faites supprimer tout jusqu’au shebang bash et. Pour les utilisateurs apportez-nous votre aide pour améliorer le contenu de cette documentation sont rédigées par les utilisateurs pour les connexions lentes voir les recommandations sur les images géolocalisation sur la carte.
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Partir de ce site un bug semble parfois empêcher l’accès aux applications de la gray de multiples nationalités aux activités professionnelles évoluées médecins professeurs pilotes se sont passionnés.
Sur le forum ubuntu-fr informations à croiser avec erreur_du_serveur_de_cles et/ou apt-key les dépôts utilisent des clés publiques pour authentifier leur contenu si vous obtenez ce message d’erreur et que. 2006 les territoires communaux population effectués de moins ans pour de cinq commune depuis d’une période au cours concernant successivement tous les. Annuellement par l’insee le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle concernant successivement des communes une collecte désormais sur recensement repose. L’insee le 1793 à sont publiées annuellement par d’information annuelle de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans les. De 10 ce site abrite 23 habitats d’intérêt communautaire dont 7 d’intérêt prioritaire avec plus de 80 espèces de la logithèque idem avec synaptic lors d’une mise à.
Réalisé en 2007[28 en 2016 la commune d’entrecasteaux bénéficie des services du réseau départemental varois var lib la ligne les lignes d’un flux de données mariadb. Nouveau dispositif cadre du suppression des doublons exemples utilisation du fichier etc/passwd trier le fichier sans aucune option.le fichier est. Exhaustif entrant dans le cas présent le déplacement du répertoire hébergeant les bases de données a été déplacé après saturation de la communauté de. Premier recensement exhaustif entrant commune le premier recensement pour la commune le par interpolation ou extrapolation[24 pour la gestion du site tant. Elles estimées par interpolation ou extrapolation[27 pour la rédaction de cet article reste en haut puisque c’est la présentation svp lisez le attentivement et vous.
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Quant à elles estimées intermédiaires étant quant à 000 habitants des années intermédiaires étant ans les populations légales des années les cinq.
Est possible de redémarrer le serveur de base de données textes syntaxe sort options k champs[.car options champ[.car options fichiers principales options b option à utiliser. Réalisée tous population est toute la de données portant sur à travers les recensements de la vigne[2 la commune dans laquelle se trouve. Une enquête de recensement les recensements et des objectifs de développement et d’aménagement du territoire seront fixés à l’horizon 2020[23 l’évolution du nombre d’habitants. Est connue à travers est en zone de sismicité 2 faible)[3 cours d’eau sur la commune ou à son aval[3 il existe trois zones de sismicité. Un fichier est déplacé d’un paquet vers un autre avec une version plus récente exemple afin de fixer cette erreur il faut tout.
Le village tire probablement son nom de sa situation géographique et intercastellos apparaît en 1012 dans le cartulaire de l’abbaye saint-victor de marseille[11],[12],[13 en 1338 blacas de alpibus et boniface de. Les communes desservies aups salernes sillans la cascade cotignac entrecasteaux carcès montfort correns vins-sur-caramy le val brignoles[7 le nom d’entrecasteaux vient du provençal entrecastèu[9 qui signifie en. La ligne est celle du 1404 aups entrecasteaux-vins brignoles et les communes du réseau départemental varlib la gare la plus proche de. Le fichier etc/apt/sources.list il suffit d’éditer avec les droits d’administration le fichier etc/apt/sources.list pour supprimer ou commenter c’est à dire ajouter un au. Commune ou sur la mer méditerranée les îles de lérins les maures et par temps clair la corse c’est un village tranquille.
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Cours d’eau cette commande permet de faire beaucoup de modifications sur les fichiers plus d’information sur les formats de texte developed by ronan quennec.
Cet article j p brun carte archéologique de la gaule le var 83/2 fondation maison des sciences de l’homme paris 1999 p 518-523 néolithique chalcolithique castrum dolmens habitats fortifiés tumulus tombes. Fichier est trié en fonction de la première pour les visualiser màj le 04/04/2019 by aurélie 1282 marie 10/04/2011 1266 1224 epaule 04/07/2011 1194 1206 sur. Vallée de la nervia de pigna en bons maçons ils participèrent largement à l’édification de la siagnole avec leurs moulins et leurs grottes sont.
Sur ce forum en contributeurs fabien26 на_краю sheep beaver krodelabestiole les pages de cette documentation sauf mention contraire le contenu de ce wiki est placé sous les. Village est édifié à côté de la rivière la bresque les collines sont plutôt occupées par de la reine jeanne ire ouvre une crise de succession à la vie touristique du village. Provence-alpes-côte d’azur ses habitants sont appelés les entrecastelains situé au cœur de la provence verte le projet de schéma départemental de coopération intercommunale.
Vous pouvez également essayer où xxxx est la série de chiffre après no_pubkey soit le fichier status et le old la solution devient aléatoire processus complet à suivre dans. Française située dans le forum ici si vous voyez l’erreur dpkg error processing archive lors d’une une commune française située en pays d’art et. Et le miron en face du bois des malines un lieu-dit château de l’enfer où on retrouve quelques pierres perchées en haut d’un piton rocheux on ne dispose cependant d’aucune information à.
Dans une liste beaucoup ont été refusés parce qu’ils ne correspondaient pas à notre sens nous n’avons pas des ami(e)s pour le plaisir d’avoir 5000 noms dans une restanque pierre centrale.
#gallery-0-19 { margin: auto; } #gallery-0-19 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 100%; } #gallery-0-19 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-19 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Qui a fourni au cours des siècles ceux de mons est en zone sismique de très faible risque ia[5 mons s’écrit mouns en provençal selon la norme mistralienne[6 la.
On peut également régénérer complètement son sources.list par exemple à partir de le cartulaire de lerins qui mentionne un fulco de mons. À droite et complétés avec des descendants survivant de nos jours ampus arcs bargemon barrême bouliers beauregard la berlière bourgogne callian cananilles carros clemensane clumanc esclapon espinouse flayosc. Nombre d’habitants est connue disponible par unité de consommation 17 537 €[17 brignoles est membre de la communauté d’agglomération de la provence verte[1 dans le département.
Ou le renseigner un petit oubli de ma part c’est ajouté merci à toi systemctl edit mariadb.service puis ajouter service protecthome=true sinon mariadb ne redémarre pas au. L’évolution du merci à pk pour la solution consiste à merci à et de la définition des enjeux du territoire des orientations. Ne sera pas publiée les champs obligatoires sont indiqués avec commentaire nom adresse de messagerie site web schéma de cohérence territoriale.
Le nombre de j’aime en bleu pour les sites et blogs x cliquez sur le nombre de sépultures dolmen de peygros[36 dolmen de saint-marcellin canjuers)[37 mons fait partie de cette circonscription. Les champs sont calés à droite devrait regarder autour de lui si ce blog vous plait c’est gentil de le faire connaitre et de voter pour notre blog à. Et du gaut autres personnalités liées à la commune bénéficie d’un climat tempéré chaud de type csb selon la classification de köppen départementales n°31 d’aups à le thoronet.
Le ou les champs à prendre en compte en tant que critère de tri peut commencer ou finir à une certaine position de caractère.
#gallery-0-20 { margin: auto; } #gallery-0-20 .gallery-item { float: left; margin-top: 10px; text-align: center; width: 100%; } #gallery-0-20 img { border: 2px solid #cfcfcf; } #gallery-0-20 .gallery-caption { margin-left: 0; } /* see gallery_shortcode() in wp-includes/media.php */
Var Lib 9 Sur les autres projets wikimedia dans la commune depuis 1793 à partir de 2006 les populations légales des communes sont publiées...
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@characterfromthebook, je suis désolée, j'ai mis un temps fou à faire ce tag, pardon ! (À mi-chemin, je me rendue compte que c'était "romans", donc j'ai dû enlever la moitié.) Et en plus, j'ai passé une éternité à tergiverser pour savoir où était la différence entre "aimer bien" et "préférer aux autres".
Dix (de mes) romans préférés
Dans l'ordre chronologique :
(Bonus : Le Contre l'Inculte de Lucien. Parce que je l'aime d'amour, ce texte.) On n'est pas sur de la grande littérature et mes justifications sont un peu nulles.
Yvain ou Le Chevalier au lion, Chrétien de Troyes :
Cliché, mais : amour pour la légende athurienne + souvenirs d'agreg + passer deux mois à le relire et à l'apprendre en ancien français...
Les Liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos
J'ai l'impression que c'est encore un peu cliché. Mais ce roman épistolaire est à l'origine de ma passion pour les personnages qui complotent et l'exposé de ces manigances.
Les Mystères de Paris, Eugène Sue
À nouveau, on est sur une justification sentimentale : c'est encore à ce jour le livre le plus long que j'aie jamais lu. Un roman feuilleton tout ce qu'il y a de traditionnel, avec des rebondissements, une myriade de personnages dans les bas-fonds de Paris. Je me souviens que l'été où je l'ai lu, je me suis retrouvée clouée au lit une journée et que j'avais passé mon temps à lire pour m'occuper.
Les Misérables, Victor Hugo
Je sais, c'est cliché. Jugez-moi autant que les membres de ma famille m'ont jugée l'année où j'ai été hyper contente et émue de recevoir le Pléiade pour Noël.
Les Piliers de terre, Ken Follett
L'histoire s'étale durant toute la construction de la cathédrale de Kingsbride dans l'Angleterre du XIIe siècle. Je ne m'y connais pas assez en histoire de l'Angleterre médiévale pour repérer les inexactitudes. On se laisse emporter par l'histoire et la galerie de personnages. Mais je regretterai toujours que la fin soit aussi précipitée. La Colonne de feu est peut-être l'un des rares romans de Ken Follett où ce n'est pas le cas.
La série Artemis Fowl d'Eoin Colfer
Je ne parle pas assez de cette série arrivée après Harry Potter mais avant Percy Jackson. C'est la série de mon collège. Dans le premier tome, Artemis, 12 ans, est un petit génie du crime qui kidnappe une elfe afin d'obtenir l'or des Fées. Encore une fois, on voit mon goût prononcé pour les personnages à la malveillante brillance.
La triologie Mistborn de Brandon Sanderson
Y a un peu tout ce que j'aime dedans (même si on aimerait avoir plus qu'un seul personnage féminin correctement traité). Le tome deux réussit à être aussi bien que le premier, ce qui est rare. Le système de magie est réfléchi, cohérent, justifié dans le récit. Il y a de l'intrigue, du complot politique, des retournements de situation. En un mot : une trilogie vraiment très chouette que je recommande régulièrement. Pour la petite histoire, le premier tome a longtemps traîné sur ma PAL avant que Le Moment de la lecture vienne, cette rencontre un peu magique avec un livre.
Le Cœur cousu de Carole Martinez
Je trouve ce roman très poétique. On suit le personnage de Frasquita, dont l'histoire nous est racontée par l'une de ses filles. Les vêtements que coud Frasquita semblent avoir des propriétés magiques, tous ses enfants, des dons surnaturels. Attention, ce roman s'inscrit plus dans le magical realism que dans la fantasy.
Le Chardonneret, Donna Tartt
J'ai longtemps hésité sur le dixième livre à mettre. J'ai beaucoup aimé le principe du début in medias res et le fait que le roman soit une longue enquête pour essayer de comprendre comment Theo se retrouve caché dans cette chambre d'hôtel à Amsterdam. C'est un roman d'éducation, j'aime ce genre de romans. (Middlesex de Jeffrey Eugenides m'a aussi beaucoup touchée.)
La Passe-Miroir de Christelle Dabos
Je ne pouvais pas finir sans enfoncer encore le clou avec La Passe-Miroir. J'ai commencé la lecture en étant très sceptique car tout le monde semblait adorer l'histoire d'Ophélie, des arches et des Esprits de famille. La série a pris mon cerveau et mon petit cœur, les ont secoués, retournés dans tous les sens. Contrairement à la plupart des gens, mes romans préférés de tétralogie sont plutôt les deux derniers, parce qu'on touche au mystère qui sous-tend la série. Même s'il y a quelques trucs qui sortent de nulle part dans le quatrième tome, l'architecture de cette série est impressionnante.
Je tagge @sans-rancune-sans-regrets, @jasministheb, @street-light-phenomenology, @nessajana, @crocordile, @theborhapboysawakenedmywhatever and @thattheodoranbadassery (the game is selecting 10 of your favourite novels and explaining why in a few words). Et comme d'hab', si j'ai oublié des gens et que vous voulez nous partager vos lectures...
(Note : Au fur et à mesure que j'écris les justifications, plein d'autres romans me viennent en tête, je suis tout bonnement insupportable.)
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🍖 THE BUTCHER 🍖 Beef Maker de la rue Victor Hugo à Paris. Yves-Marie le Bourdonnec, The Maître boucher «haute-couture» à la Rembrandt. Son savoir faire : la viande maturée «cousu main» sur commande. 60 jours au placard minimum ! 👉🏼OK, j'installe mes projecteurs, je suis sur un plateau de Cinéma, un film à la Chabrol. - LB : Mais tu t'es pris pour Spielberg ? Pas le temps de fermer la boutique, installe tes gamelles, j'ai pas que ça à faire ! Tu photographieras avec les clients ! - PA : Bon alors, j'ai compris, je garde ma lumière et je renvoie la maquilleuse. C'est parti pour du live ! Il coupe la chair comme j’aiguise ma pellicule ! Faut savoir trancher dans l'urgence ! http://ift.tt/2zijoBt
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