#VICTOR au Théâtre
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LUNDI 30 DÉCEMBRE 2024 (Billet 2 / 4)
« SENS DESSUS DESSOUS » (1h 15min)
Ce spectacle nous avait été recommandé par un couple de voisins amis. Appréciant beaucoup comme acteur André Dussollier et après avoir lu sur le Site Internet du théâtre le texte de présentation (voir ci-dessous), nous avons réservé avec grand plaisir nos place pour samedi dernier à 16 heures, d’autant plus que c’était notre nièce Maïlys qui nous les offrait pour Noël.
André Dussollier fait son grand retour au théâtre des Bouffes Parisiens. Après une tournée dans toute la France, il remonte sur scène à partir du 3 décembre 2024 pour 25 représentations exceptionnelles !
De sa voix délicieusement magnétique, de son regard perçant d’acuité, de son expressivité hors du commun, il nous charme et nous ensorcelle pour nous entrainer dans son imaginaire sans limite en nous révélant avec gourmandise ce qui constitue la substantifique moëlle des grands textes ou la fulgurance des grands esprits. C’est un véritable bonheur que de retrouver dans le cocon du Théâtre des Bouffes Parisiens cet artiste d’exception dans ce voyage « sens dessus dessous » dans les méandres de la littérature et de la féérie…
André Dussollier incarne des textes magnifiques de grands hommes de lettres : Charles Baudelaire, Victor Hugo, Roland Dubillard, Sacha Guitry, Louis Aragon, André Frédérique...
Mais malheureusement, pourtant bien placés au premier rang au balcon et presque face à la scène, nous avons trouvé, dans certains textes, qu’André Dussollier avait un débit trop rapide, rendant la compréhension plus difficile et surtout, même si c’était voulu, que l’enchainement des textes manquait de cohérence.
Comment ne pas comparer Dussollier à Luchini ? Certes, Luchini, parfois, cabotine un peu trop sur les plateaux de télé mais tout dernièrement dans une « Grande Librairie » consacrée à Victor Hugo, il a lu un texte (« Booz endormi »)… et c’était EPOUSTOUFLANT ! Nous ne l’avons jamais vu « en vrai » sur scène, juste dans des représentations diffusées à la télévision. A ce moment-là, indéniablement, il ne fait AUCUN cabotinage. Il y a juste lui qui lit, en général assis, et devant lui des centaines de spectateurs qui l’écoutent.
Lorsque nous sommes sortis du théâtre, où, n’exagérons pas, nous avons quand même passé un bon moment, nous avons essayé de comprendre pourquoi nous préfèrerions nettement Luchini à Dussolier. Peut-être parce que Dussollier interprète son texte comme un comédien et que Luchini, lui, nous donne l’impression qu’il est l’auteur en train d’écrire le texte qu’il est en train de nous lire. Dans son phrasé, on « entendrait » presque le crissement de la plume sur le papier, les virgules, les parenthèses et même les guillemets…
Pour finir, l’un, Dussollier, offre aux spectateurs une lecture, parfois trop rapide mais « honnête » des textes qu’il a choisi de lire alors que l’autre, Luchini, fait sentir le côté exceptionnel, parfois génial des auteurs qui les ont écrits. Avec lui, on entre dans une autre dimension.
Vous l’aurez compris, même si nous ne donnons que la moyenne à André Dussollier, soit ❤️❤️❤️ sur 5, malgré les 2 petits degrés qu’il faisait à Paris, nous sommes heureux d’être allés au théâtre, un lieu privilégié pour partager des émotions et d’avoir entendu de beaux textes de la littérature française... sans oublier bien sûr de remercier Maïlys que nous embrassons bien fort (😍).
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14 octobre
techniquement le 15, on a atteint la moitié du mois!! je me tiens toujours scrupuleusement aux sorties notées dans mon calendrier. dimanche j'étais à un club de lecture botanique à bethanien où on m'a fait goûter un sorbet aux feuilles de hêtre, ce soir je suis allée coller des affiches pour un festival de théâtre francophone queer féministe dans les rues de wedding. ils cherchaient des bénévoles et je me suis retrouvée engagée pour trois sessions de collage d'affiches sauvages et ça fait une semaine que je stresse parce que je voulais pas mettre de colle sur ma parka mais finalement n. m'a prêté un grand sweat que j'ai mis par dessus trois pulls et mon leggins à fleurs ça fait très i don't give a fuck alors que d'habitude je suis très i give a fuck. je suis trop sérieuse dans mon style vestimentaire mais j'aime bien être habillée comme une bourge, classique et un peu austère. peut être que j'ai juste un style chiant et insipide en fait. j'avais un petit crush sur un garçon prénommé r. et qui partait donc avec un avantage parce qu'il s'appelait r., j'avais vu son nom dans le planning et j'avais envie d'être dans son équipe rien que parce qu'il s'appelait r. il est allemand et je suis pas sûre à 100% qu'il soit hétéro mais de toute façon on s'en fout, mes crush c'est du pur divertissement solitaire, un petit jeu que je joue avec moi-même. la possibilité qu'un crush puisse être réciproque a totalement disparu de mon horizon des possibles, never gonna happen. quand on s'est fait la bise nos deux joues sont entrées en collision un peu brutalement et quand il m'a dit au revoir son étreinte était ferme et franche, c'était très agréable. ça m'a rappelé jonatan de lunga qui donnait les meilleures étreintes du monde. je me demande si dans un monde alternatif où mon crush pourrait être réciproque il pourrait me convaincre de rester à berlin.
j. essaie sans arrêt de me convaincre de rester ici. n. m'a dit jonas doesn't like change. ce soir il m'a dit de m'inscrire à la freie universität you could study philosophy with me or psychology. j'ai dit no i wanna work in a library. je partais confiante pour le mi-temps de bibliothécaire au cid parce qu'elles me connaissent et que la dernière fois que j'ai postulé j'avais failli avoir le poste, mais peut être que j'aurai plus de compétition que ce que je pensais. j'avais déjà déroulé mon plan-tapis rouge semé d'étoiles à n.: travailler au cid gagner de l'argent et de l'expérience en tant que bibliothécaire faire ma psychothérapie et partir à bruxelles pétée de thunes et trauma free, mais à la réflexion ça me semble un peu trop irréaliste, ça va forcément coincer quelque part. et puis même si le plan marchait, je trouverais le moyen de le saboter parce que j'aurais trop peur que le soleil explose ou je sais pas quoi.
15 octobre
encore un engagement de tenu, aujourd'hui j'ai visité potsdam et l'immense parc de sanssouci en écoutant podcast après podcast. dans la s bahn j'écoutais la 20e heure d'eva bester avec victor pouchet, c'était tellement bien que je souriais toute seule en regardant le soleil tomber sur les arbres du grunewald. le soleil change tout. peut être que je souffre tout simplement de dépression saisonnière. victor pouchet parlait de ses difficultés à être léger, il disait la légèreté m'échappe en permanence, la légèreté est quelque chose qui est toujours à conquérir. il disait qu'il voyait la vie semée d'obstacles qui s'acharnent contre lui mais que la poésie peut aider à décaler le regard, sortir de la lourdeur, aller vers l'émerveillement de l'enfance et avoir l'esprit plus tranquille. échapper au sérieux échapper au sérieux. la poésie se nourrit de chips et d'existence. il dit que si y a pas le paquet de chips la poésie meurt. aussi: faire chanter son inquiétude est une façon de lui échapper.
j'ai aussi écouté un épisode avec sophie calle puis un autre avec céline sallette pendant que je déambulais à travers les allées labyrinthiques bordées de haies et de statues puis à travers le jardin sicilien. elle a passé un enregistrement de niki de saint phalle qui lit un poème intitulé l'enfer c'est moi et ça m'a tellement bouleversée que je l'ai remis deux fois en repassant deux fois fois par le même chemin parce que je savais plus où j'étais. niki de saint phalle a été victime d'inceste et elle a été internée de force en hôpital psychiatrique où elle a reçu des électrochocs. après j'ai écouté un podcast de poésie avec victor malzac qui a l'air d'être quelqu'un d'un peu arrogant. il lisait un extrait de son livre sur les muscles pendant que je descendais les marches interminables du château, elles resteront pour toujours marquées par la voix de victor malzac qui récite une liste de plats à base de viande tout comme le jardin sicilien avec les roseaux et les palmiers et les statues grecques restera pour toujours marqué par la voix de céline sallette qui parle de son besoin compulsif d'être aimée et par celle de niki de saint phalle qui récite une liste de toutes les choses qui sont l'enfer.
après j'ai écouté l'épisode avec hélène giannechi et son livre sur l'amitié et dans la s bahn du retour celui avec karim rissouli my love. je l'aime encore plus maintenant. enfin non, je l'aime pareil. en rentrant j'ai regardé emily in paris avec un sandwich toasté beurre de cacahouète-banane et un thé. c'est toujours aussi nul mais n. m'a convaincue de le regarder comme ça on pourra regarder la saison 4 ensemble. elle s'en va deux semaines la semaine prochaine j'ai peur de mourir de solitude. même si on se voit pas beaucoup parce qu'elle est occupée, mais ça me fait du bien de discuter avec elle le soir dans la cuisine après avoir passé la journée seule. heureusement il reste j. même si j. est un petit chiot et que parfois ça me stresse.
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23 octobre : un jour pour défendre les libertés en Hongrie
La Hongrie commémore les événements de 1956 en même temps que la journée de 1989 qui a mis fin au régime communiste. Cette fête nationale est aussi, pour une partie des Hongrois, l’occasion de manifester contre le régime autoritaire mis en place en 2012 par Victor Orban.
Le 23 octobre 2011, quelque 100 000 manifestants défilaient dans les rues de Budapest pour protester contre le régime liberticide que Viktor Orban était en train d’instaurer en Hongrie. Quelques uns, parmi les plus âgés, avaient participé à l’insurrection contre le régime communiste hongrois, le 23 octobre 1956. On se souvient que 10 jours plus tard, cette révolution démocratique avait été écrasée par les forces soviétiques, au prix de 200 000 morts. Un tiers de siècle plus tard, un 23 octobre (1989), ce régime prenait fin, laissant la place à une république de Hongrie qui a fonctionné démocratiquement jusqu’au 1er janvier 2012, date de l’entrée en vigueur d’une nouvelle constitution, inspirée des idées de l’extrême droite hongroise.
Cette journée du 23 octobre, dite Fête de la Révolution (Forradalom ünnepe), est devenue fête nationale en 1990, marquée par des célébrations officielles de cette double célébration, est aussi l’occasion pour l’opposition de protester contre un État hongrois aux tendances de plus en plus autoritaires. Cette année, des milliers de Budapestois défilent en soutien des étudiants qui se battent pour l'autonomie de la l’Université des arts du théâtre et du cinéma (SZFE) menacée par le pouvoir et la liberté académique. La conquête de la mairie de Budapest par l’opposition, en octobre 2019, donne néanmoins l’espoir aux démocrates de pouvoir mettre fin un jour au régime de Viktor Orbán.
Mise à jour 2022 : En 2022, ce fut une journée très paradoxale en Hongrie puisque, d’un côté, on y commémore une agression russe et que, en même temps, le gouvernement hongrois soutient l’agression russe de l’Ukraine. Cette année, le président Orban, largement réélu, n’a pas profité de ce jour férié pour rassembler ses partisans à Budapest comme il l’avait fait les années précédentes. Il a choisi faire profil bas et de s’exprimer depuis une ville de province alors que l’opposition manifestait, comme chaque année, dans la capitale.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde
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Aujourd’hui, mercredi 28/08/24, Journée du nœud papillon 🎀 Excellente Journée avec ou sans 👔, euh, avec ou sans nœud papillon 😉
Trois marchés le mercredi à Annecy : marché (alimentaire) de Meythet (rue François Vernex), marché (alimentaire et produits divers) du quartier des Pommaries et marché (alimentaire et produits divers) de Seynod (avenue de Champ Fleuri, place du Marché) ⌚️ De 8h à midi 🧺
Quatrième jour du festival le plus tendre de l’été : Au Bonheur des Mômes 🐄 32e édition 🎫 Pass semaine 23 €, Pass journée 6 €, gratuit -4 ans et personnes en situation de handicap, spectacles payants et sur réservation de 4 à 15 € 📆 Du 25 au jeudi 29 août 2024📍Le Grand-Bornand, Aravis ⛰️
Le Brunch du mercredi : partagez un moment convivial seul, en famille ou entre amis ℹ️ Les enfants doivent être accompagnés 🎫 3 € par personne 📆 Ce 28/08/24 de 10h à 14h au Petit Vernay (23 avenue Germain Perréard) 🍴
Olympic Breakshow (danse) : lors d'ateliers, compose la musique des JO en utilisant la MAO et crée une chorégraphie breakdance avec Antonin Hirtz de la cie Terre de Break ℹ️ Dans le cadre d'Un été culturel 🎫 Gratuit (spécial adolescents) 📆 Du 26 au vendredi 30/08/24 de 10h à 12h📍L’Auditorium Seynod 🎼
Envie d'acquérir des connaissances et aptitudes pour faire du baby sitting❓Profitez d'un atelier de sensibilisation autour du cadre légal, de la sécurité et de la connaissance de l'enfant 🎫 Gratuit (dès 16 ans) 📆 Ce mercredi 28/08/24 de 14h à 17h📍Info Jeunes (04 85 46 77 30) 🚼
8e et dernier Mercredi animé de l’été : kermesse (les enfants doivent être accompagnés d’un adulte) ℹ️ Partagez un moment convivial en famille ou entre amis 🎫 Activité gratuite proposée par la MJC Centre Social Victor Hugo 📆 Ce 28/08/24 de 16h30 à 18h📍Square Jean Chamey 🤓
Théâtre : Poil de carotte, poil de carotte (Compagnie Fenhofer) ℹ️ Dans le cadre du 6e Toujours Festival (du 20 au samedi 31/08/24) 🎫 20,90 € et 15,40 € 📆 Ce mercredi 28/08/24 à 21h📍École Alice Delean, Veyrier-du-Lac, Grand Annecy 🎭
Les Petites victoires 🎬 Profitez d'une soirée en plein air en famille ou entre amis ℹ️ Pour votre confort, pensez à apporter vos chaises, plaids et pique-nique, site accessible 30 mn avant la projection 🎫 Ciné gratuit 📆 Ce mercredi 28/08/24 de 21h30 à 23h📍Le Mas des Jacobins 📽️
Qualité de l’air à Annecy (indices ATMO) : la formation d’ozone sera plus intense avec des températures estivales 🌡 La qualité de l’air devrait se dégrader et pourrait être moyenne à dégradée sur la partie alpine 🏔️ L’axe central de la région sera le plus impacté par des niveaux d’ozone élevés avec un indice mauvais 💨
Dans la cité lacustre et ailleurs, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. et au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy est moyen (niveau 2). Ambroisies, graminées, plantain et urticacées : niveau 1. Platane et saule : niveau 0 ➡️ Indice communal valable du 24/08/24 au vendredi 30/08/2024 inclus 🤧 Personnes allergiques : fumer irrite vos muqueuses fragilisées par les pollens 😷
Quatre dictons du jour : « À la saint Augustin, la châtaigne a la grosseur d’un lupin. » 🌰 « À la saint Augustin, la pluie donne du bon vin. » 🌧 « À la saint Augustin, le soleil a grillé le serpolet et le thym. » ☀ « À la saint Augustin les orages sont proches de leur fin. » 🌩
Quatre autres dictons du jour pour la route : « À la saint Augustin, on sent la fraîcheur du matin. » 👃 « À la saint Augustin, tout va bien. » 👍 « Pluie de la saint Augustin rend le sort des noix incertain. » 🤔 « Pluie fine à la saint Augustin, c'est comme s'il pleuvait du vin. » 🍷
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et un très bel été à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy, en Savoie ou ailleurs 🏖️
Bon troisième jour de la semaine à tous et à toutes 🌲
Bonne fête aux Augustin et demain aux Sabine 😘
📷 JamesO PhotO à Annecy le 27/08/24 📸
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Sarah Bernhardt. Et la femme créa la star
Exposition du Petit Palais, Paris. 11 avril - 27 août 2023
Henri Manuel (1874-1947). Angelo, tyran de Padoue de Victor Hugo au Théâtre Sarah-Bernhardt. Sarah Bernhardt dans le rôle de la Tisbe et Maxime Desjardins en Angelo. 7 février 1905. Épreuve gélatino-argentique Maisons de Victor Hugo, Paris/Guernesey
#Sarah Bernhardt#et la femme créa la star#sarah bernhardt#paris exhibition#petit Palais#vintage photography#theatre play#black and white photo#Angelo Victor Hugo#victor Hugo#tisbe#maxime Desjardins#henry manuel#photography#french actress#1905#Théâtre Sarah Bernhardt#Paris#vintage paris
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#18.Jahrhundert#19.Jahrhundert#Aristokratie#Degen#deutsch#Duell#Frankreich#Gefängnis#Insel#Kerker#Napoleon#Pistole#Rache#Reichtum#Säbel#Schatz#Segelschiff
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(…) nous parlerons aussi, bien en détail, en la ruinant par les raisonnements et par les faits, de cette censure dramatique qui est le seul obstacle à la liberté du théâtre, maintenant qu’il n’y en a plus dans le public. Nous essaierons, à nos risques et périls et par dévouement aux choses de l’art, de caractériser les mille abus de cette petite inquisition de l’esprit, qui a, comme l’autre saint office, ses juges secrets, ses bourreaux masqués, ses tortures, ses mutilations, et sa peine de mort. Nous déchirerons, s’il se peut, ces langes de police dont il est honteux que le théâtre soit encore emmailloté au dix-neuvième siècle.
(…) we will also talk in great detail, and ruin it by way of reason and facts, of this literary censorship which is the only obstacle of Liberty in the theatre, given that there is none anymore among the public. We will attempt, at our own risk and peril and by our devotion to artistic matters, to characterize the thousands of abuses this little Inquisition of the Spirit, that has like the other holy office, its secret judges, its masked hangmen, its tortures, its mutilations, its executions and its death penalty. We will hurt as much as possible these policemen’s nappies that embarrassingly still constraint the theatre in the Nineteenth century.
Victor Hugo, Hernani preface
#yesssssss#Hernani#victor hugo#I cannot promise I won’t have the urge to quote more of this so be my guest and block the tag xD#my translation#i wanted to go for policemen in nappies which was funnier but imthe rest if the sentence wouldn’t make sense#i hope i’m not misunderstanding that word xD
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Les Recocos de Compte Fanito - Décembre 2024
Oula, ohoh vous croyez quand même pas que je vous avez oublier hein. C'est pas parce que personne ne le lit que ça doit sortir en retard et vous avez bien raison.
L'une des raison du retard est tout d'abord, le mois de décembre en lui, qui est un mois qui laisse place à la nostalgie et donc j'ai pas beaucoup vue de trucs nouveau, ni écouter de trucs nouveaux tant. Mais j'ai quand même fait quelques trucs donc allons y.
Tout d'abord revenons un peu sur le thème du mois, soit les tops annuels. Pas de surprises, on retrouve des trucs que j'ai déjà citer dans d'autres postes comme Guiraudie ou Sofie Royer mais aussi d'autres trucs que j'ai pas eu le temps de citer parce que ça vient de sortir comme
Sursoleil - Bilou (2024)
Grosse surprise ce cette fin d'année, qui se hisse directement tout en haut de mon top annuel. En même temps y a tout ce que j'aime à savoir de l'électronique, des voix distoriées et du français. C'est un peu un monstre musicale, difforment et beau, presque poétique, la pochette parle d'elle-même. Gros coup de cœur pour Junior.e qui est la quintessence de l'album et génial évidement.
Je conseille au fan de dream et hyperpop, c'est une bonne synthèse.
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KIRINJI - killer tune kills me feat. YonYon (2019)
Autre mood, autre époque, autre contiment même, oula on va loin ! Direction l'asie avec le tube du groupe japonais KIRINJI. Bon bah il m'a accompagné en ce début d'hiver et même temps ça se comprend. Tu dandines et en même temps y faut froid non, jolie soleil aussi un peu bref, un banger.
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Eau D'Bedroom Dancing - Le Tigre (1999)
Le sleen hivernal avait cette année un côté punk. J'ai réécouter pas mal pour l'occasion la Brat originelle, soit l'américaine Kathleen Hanna du groupe Le Tigre et Eau D'Bedroom Dancing en particulier. Y a pas plus d'explication, parfois faut se taire et écouter
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Voilà pour le reste j'ai principalement réécouter mes sons préférées de l'année compilés dans cette playliste :
Autant j'ai pas écouté trop de musiques autant j'ai vu pas mal de films...
A commencé, par une présnece lui-aussi dans mon top à la quatrième place :
Fotogenico - Marcia Romano, Benoît Sabatier (2024)
Film très beau, très mis en scène, beaucoup de plans construits comme des photos et ça j'aime, parce qu'à la différence des photos, les plans bougent.
Dans ce film, on suis un père roannais, qui vient un an après la mort de sa fille à Marseille découvrir sa vie. Une vie bien loin de ce qu'il pensait en connaitre, remplie de drogue, de punk et de copines sympas mais qui se parle plus. C'est punk, c'est musical, c'est queer au sens cool du terme. Énorme coup de cœur.
Le Beau Rôle - Victor Rodenbach (2024)
Au cinéma, j'ai enfin aimé Le beau rôle avec Vimala Pons (de manière générale j'aime tout ce que fait Vimala Pons ) et Wiliam Lebguil, qui est lui aussi gage de qualité. C'est très beau, et ça donne envie d'être éperdument amoureux ainsi que de faire du théâtre en méprisant le cinéma. Voilà, c'est drôle et même temps c'est mooving comme disent les américains des Sates.
Donne envie de reprendre la clope et d’arrêter encore une fois.
Les films suivant sont des films que j'ai vue depuis chez moi, j'ai pas trop été fan des sortie et il fallait bien que je m'occupe pendant les fêtes.
Serial Mom - John Waters (1994)
Une belle comédie Camp, signé du maitre Waters. Je l'ai regarder avec des copains et on a bien rit, au sens où on a bien rigolé. l'histoire est simple, une femme bien sous tous les augures à un probléme de gestions de colère et tue pas mal de ces voisins, je ne dis pas la fin comme dirait cinéma gourmand, notre muse à nous les cinéphiles.... Mais en gros c'est très fun, même si je trouve que la dernière partie sur le procès, est trop courte ou arrive trop tard.
Only Lovers Left Alive - Jim Jarmusch (2013)
Rien de tel qu'un film sur l'ennuie de personnes immortelles (vampires) pour combler son propre ennuie. En gros, on suit des personnes qui se font chier, du moins qui ne sont pas presser par le temps, un peu par la faim néanmoins et ils s'aiment. Bon bah c'est très beau, bizarrement, non.
Parking -Jacques Demy (1985)
Francis Huster est une icône bisexuel, une rockstar, plastiquement entre Rumbo et Macron et musicalement plus proche de Lallane que de Johnny Halliday, nous propose une visite en enfer parce qu'il s'appelle Orphé, faut pas déconné.
C'est kitsh, c'est Camp, c'est le DIVERTISSEMENT. (bien que le fond soit pas drôle et parle clairement de l'épidémie du sida chez les toxicomanes et les homosexuels)
How to Talk to Girls at Parties - John Cameron Mitchell (2017)
Bon là on regarde plus pour la forme et la première couche que piour un fond interressant, simplement parce qu'il n'y en a pas. Mais cette comédie romantique pour ados dépressifs à l'audace de nous proposer la rencontre entre des punks anglais (décembre était punk visiblement) et des extraterrestres habillés par Pierre Cardin et rien que ça mérite qu'un voir deux yeux y soient jetés.
Le pêle-mêle c'est votre endroit préférés parce qu'on sait jamais sur quoi on va tomber et bah spoile : un podcast, un concert et un livre.
La Balayette - reflectioncore
La Balayette se présente comme une après-midi à papoter dans une chambre et bah y a de ça. Les premiers épisodes sont délicieux, très humides au sens platonique, où l'on découvre l'host et ces invités, tous inconnues mais bavards. Bref c'est drôle et profond. For girlz and gay btw.
Sofie Royer - Concert au New Morning.
Bah oui, vous pensiez quand même pas qu'on aller pas parler de Sofie Royer. Donc là, c'est plus son concerte t le fait d'aller seul à un concert que je recommande parce que c'était très bien et certainement mieux que si j'avais trainer un pote qui aurait pas aimé et détesté par l'occasion car il coutait 33€.
Bref, c'est une star et en vrai c'est encore mieux. Belle prestance.
instagram
Fille à pédés - Lola Miesseroff
Lola Miesseroff nous partage dans un texte d'environs 150 pages des brides de sa vie passer avec des camarades d'outre-gauches, et homosexuels. Cette fille à pédé au sens noble du terme nous raconte les différentes lutte des années 60 à plus ou moins nos jours, entre Marseille et Paris. C'est intime, politique et çz coute que 10 balles, aux éditions Libertalia.
Voilà tout,
Biz, love & punk.
Compte
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Voici la sélection ToutMontbeliard.com d’idées sorties pour ce week-end : VENDREDI 10 JANVIER 2025 - Football : FC Sochaux-Montbéliard - Boulogne au Stade Bonal de Montbéliard à 19h30 > direct vidéo à partir de 19h15 SAMEDI 11 JANVIER 2025 - Théâtre à Voujeaucourt "Belle Île en Mer", comédie musicale avec la troupe de Fa-Sol-Ut de Blamont, Salle des Fêtes 7 Rue du Pont, à 20h30 - Exposition "Triptyque de la rue" avec la photographe Elvire Celma à Audincourt, au Ph'arts 8 rue de Seloncourt, de 14h00 à 18h00, par l'association Mode Ouverture DIMANCHE 12 JANVIER 2025 - Concert nouvel an "Les Rythmes de la Terre" de Orchestre Victor Hugo à l'Axone de Montbéliard, à 16h00 - Concert de Krys Florian au profit de Handi'Capable à Bavans, Salle polyvalente, à 14h30, en levé de rideaux Mister K - Exposition "Triptyque de la rue" avec la photographe Elvire Celma à Audincourt, au Ph'arts 8 rue de Seloncourt, de 14h00 à 18h00, par l'association Mode Ouverture Une idée sortie à proposer pour un prochain week-end ? Contactez-nous via www.toutmontbeliard.com/contact Read the full article
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Plaque en hommage à : Sarah Bernhardt
Type : Lieu de naissance
Adresse : 5 rue de l’École de Médecine, 75006 Paris, France
Date de pose : 25 octobre 1944 [inscrite]
Texte : Le 25 octobre 1844, ici naquit Sarah Bernhardt, gloire de notre théâtre. Cette plaque a été apposée le 25 octobre 1944 par les soins de la Radiodiffusion française, qui a porté ce jour-là le nom de Sarah Bernardt à travers le monde, où Sarah Bernardt porta si haut le nom de la France.
Quelques précisions : Sarah Bernhardt (1844-1923) est une actrice et artiste française. Elle entre en 1859 au Conservatoire d'art dramatique de Paris, et rejoint trois ans plus tard la Comédie-Française (dont elle sera toutefois temporairement exclue). Sa révélation a lieu en 1869 alors qu'elle joue dans l'Odéon, et elle atteint une consécration en interprétant Ruy Blas, une pièce de Victor Hugo qui la surnommera "la Voix d'or". A partir des années 1880, sa carrière prend une dimension internationale et l'amène à se produire sur tous les continents, et elle s'attire l'admiration d'Oscar Wilde. Elle prend en 1899 la direction de son propre théâtre et s'adjoint les services d'Alfons Mucha pour faire sa promotion. Elle se tourne également vers le cinéma, jouant à deux reprises son propre rôle, et se consacre également à l'occasion à la peinture et la sculpture. Elle eut de nombreux amants, et certaines sources lui prêtent une relation homosexuelle avec l'artiste Louise Abbéma. Tombée malade de la tuberculose, elle doit être amputée de la jambe droite en 1915 (ce qui ne l'empêche toutefois pas de poursuivre sa carrière). Elle meurt d'une insuffisance rénale en 1923, en laissant une impression durable dans le monde de la culture.
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Infos - Frankenstein (Théâtre Montmartre Galabru, 2022)
Photo des costumes:
Liens avec + d'infos ci-dessous.
(lien archivé)
Commentaire sur la pièce (très utile):
(lien archivé)
Page officielle du spectacle sur le site du théâtre:
(lien archivé)
Page avec commentaires intéressants:
(lien archivé)
(lien archivé)
Et commentaire (qui m'a permis de savoir quand j'y ai été...):
(lien archivé)
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Image source: Facebook Mercredi soir, le Centre de sports de glace de Val-de-Travers a été le théâtre d’une rencontre palpitante entre le CP Fleurier et le HC Moutier. Ce choc au sommet opposait les deux meilleures équipes du championnat de 2e ligue, avec à la clé, la première place du classement. Sous la houlette de Kenny Huguenin, le CP Fleurier, deuxième au classement avant le match, a livré une prestation mémorable face au leader, s'imposant sur le score impressionnant de 8 à 4. Retour sur une soirée riche en rebondissements et en émotions. Un début sous pression, mais Fleurier prend les devants Dès l’entame, les locaux ont imposé leur rythme malgré une première pénalité pour surnombre à la 8e minute. C’est dans cette séquence en désavantage numérique que Robin Fuchs a ouvert le score sur un superbe jeu de puissance (8:44). La pression n’a pas baissé d’un cran, et si quelques fautes de part et d’autre ont rythmé ce premier tiers-temps, le CP Fleurier est resté maître de la glace, terminant la période avec un avantage psychologique certain. Un deuxième tiers explosif Le deuxième acte a été marqué par une véritable pluie de buts. Florent Marthaler et Victor Gudel ont rapidement creusé l’écart avec deux réalisations coup sur coup dans les deux premières minutes (20:23 et 21:23). Malgré une réduction du score par David Sauvain pour le HC Moutier à la 22e minute, Fleurier a repris le large grâce à Kenny Camarda, auteur d’un doublé dans ce tiers (24:10 et 38:55). Les visiteurs ont tenté de réagir avec des buts signés Jérôme Péteut et David Sauvain, mais ils se sont heurtés à une équipe de Fleurier bien organisée et efficace. Un dernier tiers pour sceller le triomphe Malgré une tentative de remontée de Moutier, réduisant l’écart à 5-4 grâce à Jonathan Ast (49:32), les locaux ont définitivement scellé leur victoire grâce à Marthaler, Fuchs et un dernier bijou de Gudel en supériorité numérique (56:06). La tension est montée dans les dernières minutes, marquées par une série de pénalités, mais rien n’a pu empêcher Fleurier de célébrer son triomphe. Un nouveau leader au classement Cette victoire éclatante permet au CP Fleurier de détrôner le HC Moutier et de s’installer en tête du classement. Une performance qui confirme les ambitions de l’équipe dans ce championnat de 2e ligue. Le CP Fleurier retrouvera la glace dès samedi pour défendre cette première place.
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SAMEDI 7 DÉCEMBRE 2024 (Billet 1 / 4)
Nota Bene :
Les Billets consacrés à l’anniversaire du décès de Johnny ont été rédigés à la première personne, sans être « sorciers », vous en devinez sûrement la raison…)
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Jeudi 5 décembre, il y a 7 ans, à 2h 54 du matin, Johnny Hallyday est parti rejoindre ses idoles au Paradis des Rockeurs (on raconte que les anges qui entouraient Saint-Pierre l’ont accueilli en chantonnant : « On a tous en nous quelque chose de Johnny / Cette volonté de prolonger la nuit / Ce désir fou de vivre une autre vie / Ce rêve en nous avec ses mots à lui… » et qu’Elvis est même venu lui apporter une bière bien fraîche ! Peut-être est-ce un tout petit peu exagéré, je vous l’accorde.).
L’hommage qu’il a reçu lors de ses funérailles quelques jours plus tard a été incroyable, les plus « spectaculaires » après celles que la nation a faites à Victor Hugo (le 1er juin 1885). Certains ont trouvé que c’était too much, d’autres, plus intelligemment (qu’ils soient pour ou contre), en ont analysé les raisons. Nous n’épiloguerons pas, nous vous renvoyons aux centaines d’articles qui ont été écrits à l’époque à ce sujet… Mais quoiqu’il en soit, C’EST UN FAIT.
La Messe pour son enterrement s’est déroulée à la Madeleine. Depuis, au début tous les 5 du mois, puis une fois par an, les fidèles parmi les fidèles (!) se retrouvaient dans cette église pour lui rendre hommage. L’année dernière, quelques manifestations trop bruyantes ont troublé l'Office. Cette année, le nouveau curé, Msg Patrick Chauvet, a dû établir un cadre très précis avec les « HDC Desperados », le club de motards Harley Davidson (co-fondé par Johnny Hallyday en 1992), organisateur de l’événement, pour que ce soit une Messe et pas un concert. « La Madeleine est une église, pas l’Olympia ! », avait bien précisé le curé.
J’y étais et confirme, la Madeleine était quasi pleine et la Messe s’est déroulée dans le plus grand respect des lieux. Il avait été autorisé 3 chansons avant le début de l’Office, puis 2 à la fin.
Paradoxalement, le chanteur/imitateur qui a chanté au début, Didier Gustin, à l’affiche en ce moment au Théâtre de Passy dans un spectacle qu’il a écrit et qu’il interprète, « Johnny, libre dans ma tête », ne m’a pas emballé. Il a plutôt la voix d’Eddy Mitchell. Par contre, celui qui a chanté les 2 dernières chansons, je n’ai pas réussi à trouver son nom sur le Net, m’a davantage plu.
En plus, il a choisi « Noël interdit », sorti en 1973, que j’avais TOTALEMENT oublié (et ne crois pas être le seul). Je me suis alors souvenu de ma saison Mini-Club Hiver 73/74 au Club Med de Valbella en Suisse, où, animant une fois par semaine durant les vacances scolaires une « boom » avec les enfants au Night-Club, je mettais ce disque pour débuter une petite série de slows (aujourd’hui, j’irais en prison pour ça !). C’était il y a 51 ans ! Une éternité !!!
Pour finir, malgré tout le respect que j’ai pour Msg Chauvet, à sa place, j’aurais sous-traité la partie chant de la Messe avec un autre officiant car il n’est pas possible de chanter aussi faux que lui ! Mais Johnny, là-haut, magnanime je suis sûr, lui a sûrement pardonné…
Ci-dessous, après 2 photos du mini-concert, la petite vidéo que j’ai faite de la chanson en question et le lien vers le Site du journal « La Croix » qui corrobore tout ce que je vous ai dit précédemment.
vimeo
Le Site de "La Croix" :
Mort de Johnny Hallyday : à la Madeleine, l’hommage « sobre » des fans sept ans après
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Les classiques de la littérature aux lundis du théâtre de poche Montparnasse
https://justifiable.fr/?p=638 https://justifiable.fr/?p=638 #aux #classiques #les #littérature #lundis #Montparnasse #poche #théâtre Le Poche Montparnasse Le lundi est, en principe, jour de relâche pour les théâtres, sauf pour le Poche Montparnasse qui y programme des spectacles distincts de ceux de la semaine. On peut actuellement y rencontrer des géants de notre littérature, d’abord Jean Racine, puis Victor Hugo. Jean Racine : Judith prend Racine La lecture des alexandrins raciniens est faite par un personnage hors du commun, Judith Magre. Sa carrière est éblouissante, en toute liberté, des grandes scènes avec Jean Vilar ou la Compagnie Renaud-Barrault aux salles intimistes comme ce « poche », sa seconde maison, depuis sa reprise par Philippe Tesson en 2011. Elle y a enchainé des créations toujours singulières et renoue ici avec les héroïnes raciniennes qu’elle connait bien, faisant sortir de nos mémoires les tirades les plus célèbres du répertoire. La voix n’a rien perdu de sa force, la star reste impériale qui fêtera ses 98 ans le mois prochain. Cinq tragédies ont été choisies : Andromaque, Britannicus, Bérénice, Phèdre et Athalie, la seule pièce qu’elle n’ait pas jouée, mais dont elle n’a pas oublié le Songe, qu’elle avait appris par cœur à sept ans. C’est une lecture intimiste, sans recherche d’effet, un écrin pour la simplicité et la musicalité des vers. Cette lecture est entrecoupée par un récit d’Olivier Barrot qui fait revivre la création des pièces et la carrière de Racine, son ambition, ses amitiés, la faveur dont Louis XIV le comblait, ses relations avec Corneille, son aîné de 20 ans, et enfin Port Royal. Le texte est subtil, élégant, malicieux, une pédagogie en forme de conte, un modèle pour les professeurs des collèges. La complicité est évidente et il se dit que le duo envisage de se retrouver avec cette fois-ci un autre géant : Baudelaire. Victor Hugo : L’homme qui rit À 21 heures, on peut enchainer avec une autre performance, celle de transmettre au public durant une heure en les « réduisant à l’os » les 800 pages et la complexité d’un des romans les plus complexes de Victor Hugo, L’homme qui rit, écrit en exil à Bruxelles entre 1866 et 1868. Roman philosophique trop foisonnant, trop chargé d’allégories et de « dissertations abominables » (selon la critique sévère de Barbey d’Aurevilly), il sera un échec à sa sortie, ces mêmes caractères expliquant sa modernité et l’admiration dont il jouira par la suite. « J’ai voulu forcer le lecteur à penser à chaque ligne. De là une sorte de colère du public contre moi », dira Hugo. Geneviève de Kermabon a relevé le pari de « réduire à l’os » ce foisonnement incandescent en résumant avec sobriété la folle épopée du héros Gwynplaine d’abord jeune enfant vendu à des comprachicos et recueilli, ainsi que Dea, un bébé aveugle, par un saltimbanque au grand cœur, Ursus, qui vit avec son alter ego, Homo, un loup domestique. Gwynplaine, en réalité fils et héritier d’un Lord puissant sera, sur ordre du roi, défiguré, une balafre d’une oreille à l’autre donnant à son visage un éternel sourire. S’entremêlent ensuite une suite d’événements : côté jardin Ursus et le succès du spectacle dont le monstre Gwyplaine est la vedette et côté cour les intrigues du pouvoir, celles du Roi contre le jeune héritier, celles de la reine jalouse de sa sœur Josiane et celle des puissants oisifs et cruels à l’égard des pauvres trop soumis. Le « j’accuse » de Hugo s’exprime dans le discours de Gwynplaine à la Chambre des lords où il ne siègera qu’une seule fois : « Silence, pairs d’Angleterre ! Oh ! puisque vous êtes puissants, soyez fraternels ; puisque vous êtes grands, soyez doux. Si vous saviez ce que j’ai vu ! Hélas ! en bas, quel tourment ! Le genre humain est au cachot ». Et si l’amour chaste avec la belle Dea, qui ne peut voir de lui que la beauté de son âme, triomphera, ce sera dans la mort. Formée à la rue Blanche et à l’école du cirque Gruss, Geneviève de Kermabon, d’abord acrobate et trapéziste, a touché à toutes les formes du spectacle. Elle a notamment adapté La Strada et Freaks, travaillé avec Jérôme Savary et, tout récemment, elle a monté Céleste, où elle incarne une artiste de piste confrontée au cirque traditionnel et au « nouveau » cirque. Seule en scène, frêle, menue, tout en souplesse, chevelure rousse flamboyante, elle donne au texte une passion incandescente, alternant le récit des événements avec sobriété, ce qui contraste avec son interprétation en tension de chaque personnage. Voltige, équilibre… le cirque de la condition humaine. Infos Tous les lundis à partir de 19 h Théâtre de Poche Montparnasse 75 boulevard du Montparnasse, 75006 Paris Tél. : 01 45 44 50 21
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CHANCE SUR NOUS : BEL ÉVÉNEMENT CONCERTS HALLOWEEN PARTY NIGHT À L'ACCUEIL FROID NUKE, AVEC WINTER FAMILY, LES CONFÉRENCES BUNKER ET LA BRASSERIE DE CLEMERY ! BIG
WINTER FAMILY
Le duo originaire de Jérusalem et Lotharingie formé par Ruth Rosenthal et Xavier Klaine développe depuis une quinzaine d’années un univers pour le moins singulier alternant brûlots punk synthétiques et oraisons droniques d’une société au bord du précipice. Nourris au métal, à la musique baroque, au théâtre pluridisciplinaire et à la culture afro-américaine, ils continuent de tracer une voie unique en défendant un discours radical et conscient de ses contradictions. Ils jouent à travers le monde dans des clubs, des galeries et des églises, une musique minimale, sombre, politique et abrasive, entre féérie, chaos et mélancolie
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LES CONFÉRENCES BUNKER
Le duo originaire de Nancy est composé de Kévin Angboly (batterie, percussions, objets, voix) et Victor Remy (boîtes à rythmes, synthétiseurs, percussions, objets, voix). Leur musique, née de l’improvisation et du jeu, nous transporte à travers des scènes et des tableaux sonores intenses, explosifs et dynamiques. Une expérience sonore inédite et acérée, mêlant rythmes et bruitages pour un moment d’immersion totale. Une prochaine sortie K7 prévue sur le label Third Type Tapes accompagnera cette tournée!
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BRASSERIE DE CLEMERY
Nous disposerons au bar pour cet événement des bières internationalement primées de la brasserie de Clemery, région Grand-Est, dont Victor Remy (Les Conférences Bunker) est co-fondateur. On va déguster ! On proposera également ce qu'on a habituellement en softs, bières et vins, toujours à prix responsables.
>!< événement exceptionnel à Amiens, be there >!<
PAF 4E PORTES 20H30, PREMIER LIVE 21H30 TAPANTES PARLEZ-EN / MANGEZ-EN / PARTAGEZ / VENEZ PARTAGER !
SUR PLACE, MERCI D'ADOPTER UN COMPORTEMENT RESPECTUEUX, DES PERSONNES PRÉSENTES, DES LIEUX ET DE VOUS MÊME : ON IRA DANS CE SENS LÀ
ACCUEIL FROID NUKE, 21 RUE SULY 80000 AMIENS ÉVÉNEMENT ASSOCIATIF PRIVÉ RÉSERVÉ AUX ADHÉRENT-E-S Adhésion annuelle à 2€ possible les soirs d'événements > Et parce que la vie est incertaine, vérifie ton avenir sur https://accueilfroidnuke.blogspot.com/
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LE TRÈS CULTE ABÉCÉDAIRE DE « PULP FICTION »
Sorti le 26 octobre 1994 dans les salles françaises, le plus culte des films cultes fête ses 30 ans...
A comme Amsterdam
De retour aux États-Unis depuis quelques jours à peine au début de Pulp Fiction, Vincent Vega vient de passer trois ans dans la capitale hollandaise. Pourquoi est-il parti là-bas ? Et qu’a-t-il pu bien faire de ses journées à part s’enfiler des Royal Cheese et picoler de la bière au cinéma ?
A priori rien bien légal si l’on en croit Paul, le barman du club de striptease tenu par Marsellus Wallace, qui le présente comme leur « agent » sur place – « Yo! Vincent Vega's in the house! Our man in Amsterdam! ».
Une piste confirmée par Quentin Tarantino quelques années plus tard.
Envisageant un temps de se lancer dans un préquel de Reservoir Dogs et Pulp Fiction intitulé The Vegas Brothers/Double V Vega dans lequel Monsieur Blonde/Victor Vega aurait fait équipe avec Vincent (ils sont frères), une fois le projet abandonné, le réalisateur a révélé que dans le script ce dernier s’occupait de faire tourner un bar pour le compte de son patron
Spoiler : pas dit qu'il n’y ait pas eu du grabuge (lire plus bas).
B comme Big Kahuna Burger
La chaîne de restauration rapide hawaïenne immortalisée dans cette scène où Jules tape avec enthousiasme un croc dans le burger du pauvre Brett, avant de lui cribler le corps de balles.
Tout comme les cigarettes Red Apple, la compagnie aérienne Cabo Air, les donuts Teriyaki, la tequila Benny’s World ou la pâtée pour chiens Wolf’s Tooth, il s’agit d’une marque fictive née de l’imagination de Quentin Tarantino.
Une recette dudit burger existe cependant bel et bien et serait à base d’ananas. Est-ce pire péché que de tremper ses frites dans la mayonnaise ? Le débat est ouvert.
C comme Chronologie
Et si Pulp Fiction se regardait de manière linéaire ?
Pour qui voudrait remonter le film à l’endroit, tout commence avec le monologue du capitaine Koons sur la montre en or. L’action à proprement parlé se déroule une trentaine d’années plus tard et s’étale sur 48 heures.
Jules et Vincent s’en vont dézinguer une bande d’étudiants. Jules voit la lumière. Vincent shoote Marvin. Wolf arrive à la rescousse. Yolanda et Ringo décident de braquer le restaurant dans lequel Jules et Vinent prennent leur petit déjeuner en shorts et t-shirts. Nos deux larrons remettent la mallette à Marsellus. Vincent raye la caisse de Butch, part s’acheter 300 dollars d’héroïne et emmène Mia danser. Au même moment, Butch déjoue les pronostics sur le ring en tuant son adversaire.
Le lendemain, Marsellus et Vincent s’en vont lui causer du pays. Ce dernier dézingue alors Vincent, récupère sa montre, puis sauve Marsellus d’un guet-apens dans l’arrière salle de la boutique d’un prêteur sur gage. Il rejoint ensuite Fabienne sur la motocyclette le chopper de Zed avant de voguer vers de nouveaux horizons.
Ou pour le dire autrement : « Pulp Fiction commence au milieu, revient en arrière, puis en avant de plus en plus loin dans le temps, afin de retourner et de se conclure au milieu. »
D comme Dialogues
Si Pulp Fiction dure 2 heures 34 minutes sans que l’on regarde sa montre (et aurait pu sans problèmes durer deux heures de plus), l’immense mérite en revient aux dialogues. Plus encore que l’histoire, ce sont eux qui structurent et font avancer le film.
Longue conversation entre ses personnages, Pulp Fiction se savoure comme une succession de digressions sur tous ces détails du quotidien qui n’en sont pas (les anecdotes de voyage, la pop culture, le prix des milkshakes...) dans un parler qui, bien que travaillé, sonne naturel – enfin des dialogues de cinéma qui ne ressemblent pas à du mauvais théâtre ou à du faux cool de teenage movies.
Quentin Tarantino, le Céline du septième art ?
E comme Ezekiel 25:17
« La marche des vertueux est semée d'obstacles/Qui sont les entreprises égoïstes/Que fait sans fin surgir l'œuvre du malin… », vous connaissez la suite.
Sauf que la tirade récitée in extenso par Jules avant de faire parler la poudre ne correspond que très vaguement au 17e verset du 25e chapitre du Livre d'Ézéchiel (bizarrement traduit par « verset 10 » en français).
Jugez plutôt : « Parce que les Philistins se sont livrés à la vengeance, et qu’ils se sont vengés à outrance, le mépris dans l’âme, pour exterminer, haine éternelle. À cause de cela, je vais étendre ma main contre les Philistins. J’écraserai les Crétois et détruirai le reste qui habite le rivage de la mer et j’exercerai sur eux de grandes vengeances, les châtiant avec fureur. Et ils sauront que je suis l’Éternel quand je leur ferai sentir ma vengeance. »
Cette réécriture n’est cependant pas due à Tarantino, elle est « empruntée » au film Karaté Kiba sorti en 1973 avec Sonny Chiba dans le rôle principal (Hattori Hanzo dans Kill Bill).
F comme Fiction Pulpeuse
Installé à Amsterdam où, grâce à l’argent de Resevoir Dogs, il peut d’adonner sans relâche à l’écriture pendant trois mois, Quentin Tarantino souhaite dans un premier temps porter sur grand écran une trilogie de films de gangsters.
Inspiré par les pulps, « ces publications macabres imprimées sur un papier bon marché » très populaires au début du 20e siècle, l’idée lui vient ensuite de ramasser le tout dans un seul script.
« Je voulais faire ce que font les romanciers mais pas les réalisateurs : raconter trois histoires distinctes avec des personnages qui vont et viennent dans chacune d'entre elles, mais dont l'importance diffère selon l'histoire ».
Et c’est ainsi qu’est né Pulp Fiction, cette relecture des trames de films noirs les plus éculées (le casse qui tourne mal, la liaison entre la femme du boss et son homme de main, le combat de boxe truqué...) devenue à sa manière le film noir ultime.
Notez qu’outre le titre qui référence directement ladite littérature pulp, l’affiche reprend le code couleur délavé de ses couvertures, tandis qu’Uma Thurman a la main posée sur l’un de ses fleurons, Harlot In Her Heart! de Norman Bligh (1950). Dans le film, Vincent est également vu régulièrement bouquiner Modesty Blaise de Peter O'Donnell (1965), les aventures d’une espionne britannique au passé trouble.
G comme Générique
Quentin Tarantino a-t-il oui ou non écrit seul le scénario de Pulp Fiction ?
Si les premières secondes du générique d’ouverture promettent « Un film de Quentin Tarantino », quand la musique passe de Dick Dale à Kool and the Gang, ce sont des « Histoires de Quentin Tarantino et Roger Avary » qui sont annoncées.
Pote de QT avec qui il bossait à l’époque des vaches maigres dans le magasin de location de cassettes Video Archives, Roger Avary aurait plus ou moins écrit le sketch sur la montre. Désireux d’appuyer la réputation de petit prodige de Tarantino en le présentant comme seul aux commandes de Pulp Fiction, Miramax lui offre de renoncer à tout cocrédit en échange d’un chèque. Ce qu’Avary refuse.
Un compromis est finalement trouvé pour que la mention « Écrit et réalisé par Quentin Tarantino » apparaisse dans le générique de fin et puisse être utilisée dans la campagne promo.
Ce deal un peu bancal provoque une brouille entre les deux amis, Tarantino « omettant » de remercier Avary aux Golden Globe après avoir reçu le prix du meilleur scénario. Vexé, quand les deux hommes remportent l’Oscar du meilleur scénario, Avary, qui est cette fois crédité comme coscénariste (oui, c’est compliqué), se venge en payant « 500 dollars » le caméraman chargé de filmer Tarantino lors de la retransmission télé pour qu’il le coupe à l’image à l’annonce de son nom – ce qu’il a fait.
Une fois monté sur scène, au lieu de se fendre d’un discours, Avary s’éclipse au plus vite, prétextant « devoir aller p*sser ».
H comme Hitler
Chez Quentin Tarantino, deux univers distincts s’entremêlent : l’univers réel et l’univers cinématographique.
Ou pour citer le Christ : « L’univers réel est celui dans lequel les personnages de la vraie vie évoluent (ceux de Reservoir Dogs, ceux de Pulp Fiction…). L’univers cinématographique est un univers spécial composé de films, comme Kill Bill ou Une nuit en enfer. Ainsi quand les personnages de Reservoir Dogs ou de Pulp Fiction vont au cinéma, ils vont voir Kill Bill ou Une Nuit en enfer. »
Pour la faire courte (pour la version longue, c’est ici), sachez que tous les films de l’univers réel s’imbriquent.
Pulp Fiction est connecté à Reservoir Dogs via les frères Vega. Reservoir Dogs est connecté à True Romance via la référence faite au personnage d’Alabama (Patricia Arquette). True Romance est connecté à Inglorious Basterds via les liens de parenté du producteur Lee Donowitz avec « l’Ours juif » Donny Donowitz, et ceux du colocataire stoner Floyd Raine avec le Lieutenant Aldo Raine (tous deux interprétés par Brad Pitt).
Et oui, Pulp Fiction se déroule dans un monde où le dictateur nazi est mort mitraillé et brûlé dans un cinéma parisien.
I comme Impact de balles
Dans la dernière scène de Reservoir Dogs, celle où Joe, Eddie-le-gentil (Chris Penn) et M. White (Harvey Keitel) s’entretuent après avoir chacun dégainé leurs armes, Eddie ne se fait en réalité pas tirer dessus.
« Harvey Keitel devait d’abord viser Lawrence Tierney, puis moi, puis se faire descendre. Mais son explosif s’est déclenché directement avec avoir tiré sur Lawrence, et il est parti vers le bas » a révélé Chris Penn quelques années plus tard.
Plutôt que de corriger cette « erreur », Quentin Tarantino a préféré laisser les choses telles quelles afin de laisser libre cours aux spéculations – « Tu sais quoi ? Ce sera la controverse du film, ça fera parler. »
Libre donc à chacun de penser que si le mur de l’appartement de Brett est troué avant même que Jules et Vincent ne se soient fait canarder par Jerry Seinfeld, il ne s’agit peut-être pas d’une faute de raccord, mais d’une volonté de sa part d’alimenter les conversations.
J comme Jack Rabbit Slim
Non, Vincent et Mia n’ont pas remporté le concours de twist du restaurant le plus fifties de Los Angeles. Malgré leur emballante prestation, s’ils sont aperçus rentrant chez eux le trophée sous le bras, c’est parce qu’ils l’ont volé.
Plus tard dans le film, lorsque Butch revient dans son appartement, l’information peut être entendue dans un flash info en fond sonore.
À cinq dollars le milkshake, nos deux filous n’allaient quand même pas repartir les mains vides.
K comme Ketchup
Joie du doublage, la blague que Mia raconte à la fin de la soirée n'est pas la même en français et en anglais. Là où dans la langue de Shakespeare, Vincent a droit à jeu de mot intraduisible sur l'homophonie entre le mot « ketchup » et l'expression « catch up » (« dépêche toi »), la VF est partie dans une toute autre direction.
« Trois tomates se baladent dans l'avenue. Papa tomate, Maman tomate. Bébé tomate traîne, regarde les belles nanas. Papa tomate se met en rage, lui balance une claque et lui dit : 'Qu'est ce que t'as ? T'es tout rouge !'. »
L'effet comique repose sur le fait que Bébé tomate est une tomate et qu’il st rouge quoi qu'il arrive. Problème, une tomate au tout premier stade de maturité n'est pas rouge, mais verte blanchâtre.
Du coup, soit Bébé tomate est rouge et ce n’est plus un bébé (Papa tomate n’a donc pas à le corriger), soit Bébé tomate est vraiment un bébé, et qu'il passe du vert au rouge devant les belles nanas n’a rien de drôle (car tout à fait normal).
Bon après, pas de quoi considérer que regarder Pulp Fiction en français constitue le huitième péché capital. Là où sur le papier restituer le flow d'un film où l'on cause tant tenait de la mission impossible, les comédiens de doublage s'en sont tirés avec les honneurs – Thierry Desroses en tête, la voix de Samuel L. Jackson, dont c'était le tout premier rôle !
L comme Louise Brook
Désormais grand classique d’Halloween, le look « Reservoir Dog au féminin » de Mia (chemisier blanc à boutons de manchette, pantalon noir 7/8 et ballerines Chanel dorées) ne serait pas sans son fameux carré à frange qui a fait tant d’émules (Natalie Portman dans Léon, Audrey Tautou dans Amélie Poulain, Rinko Kikuchi dans Pacific Rim...).
Uma Thurman n’est toutefois pas la première actrice à avoir popularisé cette coupe. Loin de là. L’honneur revient à Louise Brook qui, en 1929, l’arborait dans le film Loulou où elle incarnait une jeune femme libérée et hédoniste.
Symbole d’émancipation, ce « casque noir » aux airs androgynes traverse depuis les époques (Anna Karina dans Vivre sa vie de Jean-Luc Godard en 1962, Liza Minnelli dans Cabaret en 1972, Bella Hadid...).
M comme Massage de pieds
Passé le casting exclusivement masculin de Reservoir Dogs, Quentin Tarantino s’est offert avec Pulp Fiction une scène coming out dans laquelle Vincent soutient que « glisser la langue dans le sanctuaire des sanctuaires » et masser les pieds d’une femme relève du même ordre.
Tout reposerait sur une tension sexuelle qui ne dit pas son nom (« Personne ne dit rien, mais tu le sais. Et elle aussi, elle le sait. ») – raison pour laquelle, selon lui, le pauvre Tony Rocky Horror qui se serait aventuré à masser les attributs de Mia ne s’est pas fait balancer sans raison d’une fenêtre au troisième étage par les hommes de son mari.
Absolument pas anodine, cette scène annonce une figure majeure de sa filmographie : le plan resserré sur les pieds nus de ses actrices. Uma Thurman, Bridget Fonda, Rosario Dawson, Diane Kruger, Margot Robbie ou encore Margaret Qualley (pourtant « mortifiée » à l’idée de montrer ses pieds) y ont toutes eu droit, qu’importe que cela serve l’intrigue ou non.
Totalement décomplexé sur le sujet, dans Une Nuit en enfer, Tarantino est allé jusqu’à s’écrire une scène où Salma Hayek/Santanico Pandemonium lui enfonce son vernis dans la bouche.
N comme Nouvelles générations
N’en déplaise aux mecs qui en 1994 étaient plus cools que Fonzie mais qui en 2024 le sont beaucoup moins, Pulp Fiction n’est plus le totem qu’il a été.
Jugé « surcoté » par une partie de la génération Snapchat/TikTok, il serait, selon leurs dires, trop lent, trop long, trop bavard. Film sans sujet (« Bordel, mais de quoi ça parle ? »), voire film hors sujet (« Les histoires sont mal reliées entre elles. En sortant du film, on ne se souvient même pas du sort des personnages à la fin »), il cacherait sa vacuité derrière des effets de manche vus mille fois depuis trente ans.
Ovni rock’n’roll et irrévérencieux à sa sortie, à force d’unanimité, Pulp Fiction sera-t-il un jour à ranger aux côtés de ces chefs-d’œuvre poussiéreux que plus personne ne regarde ?
O comme Overdose
Lorsque que, quelques années avant Pulp Fiction, Quentin Tarantino a présenté le scénario de Reservoir Dogs à Harvey Keitel, l’acteur, surpris par son degré d’authenticité et de détails, lui demande « s’il a grandi entouré de racailles et de truands ?? ». Candide, QT lui rétorqua qu’il a « juste maté un paquet de films ».
Encyclopédie du cinéma, Tarantino vit dans la fiction. Ses films référencent d’autres films, pas le réel.
Exemple avec l’une des scènes phare de Pulp Fiction, celle où Vincent plante une aiguille en plein dans le sternum de Mia pour la faire revenir d’entre les morts, qui n’est que vaguement crédible.
Déjà, parce que sniffer de l’héroïne est paradoxalement « moins dangereux » que de sniffer de la cocaïne – la poudre se dilue dans le système digestif, ce qui ralentit fortement son absorption par l’organisme, diminuant les risques d’overdose.
Ensuite, parce que l’adrénaline n’est pas la substance adéquate pour renverser les effets d'une surdose d'opioïdes – au cas où, préférez lui la naloxone.
Enfin, parce que toute l’idée de la séquence n’est pas venue à Tarantino en feuilletant un précis de médecine, mais en discutant avec l’équipe des Aventures du baron de Münchhausen (le film de Terry Gilliam dans lequel Uma Thurman se montre nue en Vénus de Botticelli) : « Ils m’avaient raconté l’histoire d’un tigre sur un tournage en Espagne à qui ils avaient donné trop de sédatifs pour qu’il reste calme. Ils avaient dû lui injecter de l’adrénaline pour qu’il se réveille. »
P comme Palme d’Or
Lorsque le 23 mai 1994, Clint Eastwood, président du jury de la 47e édition du festival de Cannes, annonce la victoire de Pulp Fiction, un vent de surprise s’empare l’assistance : Quentin Tarantino, 32 ans, vient de faire la nique aux pointures internationales Krzysztof Kieslowski (Rouge), Nanni Moretti (Journal intime), Nikita Mikhalkov (Soleil trompeur), Zhang Yimou (Vivre !) et Atom Egoyan (Exotica) !
Si pour Eastwood la décision serait allée de soi (« C'était un film excitant et rafraîchissant. Quand les jurés se sont retrouvés pour décider, tout le monde était unanime pour dire que c'était le meilleur film. »), Catherine Deneuve, vice-présidente du jury, tempérera cette belle version des années plus tard (« Clint Eastwood était très protégé par son staff de la Warner, donc souvent coupé du reste du jury. On ne se voyait pas assez, et nous avons sans doute délibéré trop vite. […] Que voulez-vous répondre à des Anglo-Saxons que Journal intime ennuie profondément ? »).
Plus diplomate, dans ses mémoires, le président du festival Gille Jacob regrettera à demi-mots que le grand favori Kieslowski soit reparti les mains vides : « Entre la Russie impériale aux parfums nostalgiques et l’art du feuilleton populaire à la violence speedée, Clint avait parié sur l’avenir et pesé de tout son poids en faveur du feuilleton. »
Q comme « Qu’y a-t-il dans cette foutue mallette ? »
Objet de toutes les convoitises, le contenu de l’attaché-case de Marsellus Wallace demeure un mystère.
Plusieurs théories ont donc vu le jour : il s’agirait de l’âme maléfique de son propriétaire qui aurait fuité (d’où son pansement derrière la tête, d’où le 666 comme code d’ouverture), des diamants de Reservoir Dogs (aperçu en serveur grimé en Buddy Holly au Jack Rabbit Slim, M. Pink/Steve Buscemi a-t-il depuis refait sa vie incognito ?) ou du costume doré d'Elvis Presley porté par Val Kilmer dans True Romance.
Ou alors, elle contient tout bêtement deux piles et une ampoule.
R comme Rédemption
Pour Samuel L. Jackson, ce serait la morale de Pulp Fiction.
« Les gens qui méritent d’être sauvés le sont. Pumkin et Honey Bunny, sont épargnés. Ils ont une seconde chance. Uma passe tout près de la mort. Elle ne meurt pas. Butch aussi a une seconde chance. Même Marsellus Wallace y a droit. »
Si l’analyse est corroborée par l’arc de son personnage, ainsi que par Tarantino en personne (« C’est explicite tout au long du film »), elle ne saute cependant pas franchement aux yeux.
Ce serait même plutôt l’inverse à en lire La Philosophie du film noir de Mark T. Conard, pour qui, Pulp Fiction se veut une parabole sur le nihilisme de la société américaine.
« Le vide existentiel qui habite les personnages procède de l’absence de structures autres que celles qui établissent un rapport basé sur la force. Incapables de produire un jugement autre que celui dictée par cette valeur, cette dernière est le seul critère qui guide leurs vies. »
S comme Série B
Déflagration sans nom à sa sortie, à la manière d’un Star Wars ou d’un Matrix, Pulp Fiction a initié une révolution comme on en voit une tous les dix ans en donnant ses lettres de noblesse à la culture bis.
Méprisée depuis toujours, cette dernière trouve alors en Tarantino son héraut... pour le meilleur et pour le pire.
Confondu un peu trop rapidement avec du génie (le critique Jean-Michel Frodon déplorait à l’époque « qu’une désinvolture quelque peu arrogante, faite d'une accumulation de bons mots, de vedettes et de scènes-choc, passe pour le fin du fin de la mise en scène »), son talent pour le recyclage est en effet de celui qui horizontalise tout. De celui qui met sur un pied d’égalité l’essentiel et l’accessoire. De celui qui permet aux cinéphages de se croire cinéphiles. De celui qui transforme toujours un peu plus le septième art en produit de consommation courante.
Au-delà de ses qualités intrinsèques, Pulp Fiction marque le point de départ de cette pop culturisation à grande échelle de la culture.
Marvel, Netflix et les youtoubeurs cinoche lui doivent beaucoup.
T comme Tarantinesque
Victime de son succès, le back-to-back Reservoir Dogs/Pulp Fiction a très vite engendré une vague de copiés/collés telle qu’est né l’adjectif « tarantinesque » (« tarantinoesque » en VO).
Pas gêné pour un sous que « pendant cinq ans, tous les films de gangsters mélangent ironie, discussions sur les séries télé et musique en toile de fond », Quentin Tanrantino considère au contraire que tous ses imitateurs « rendent par comparaison ses films meilleurs ».
À sa décharge, à quelques exceptions près (Arnaques, Crimes et Botanique de Guy Ritchie, Dernières Heures à Denver avec Andy Garcia, Get Shorty avec John Travolta, Freeway avec Reese Whiterspoon...), tous sont tombés dans l’oubli.
« Tarantinesque » est en revanche rentré dans le très prestigieux dictionnaire d’Oxford en 2018. Il caractérise « des films qui ressemblent aux films de Quentin Tarantino », « des films où la violence est stylisée, où le ton est satirique, où les histoires sont non linéaires, où les références cinématographiques pullulent et où les dialogues sont aiguisés ».
U comme Univers parallèles
Et si Pulp Fiction était un multivers à lui tout seul ?
Là où le spectateur lambda est en droit de s’étonner que chaque trame repose sur des évènements qui n’ont qu’une chance infime de se produire (les coups de feu qui n’atteignent pas Jules et Vincent, Butch qui oublie sa montre, Mia qui se trompe de sachet, Marsellus qui se fait déflorer dans une cave…), les plus avertis ont remarqué qu’avant chacun desdits évènements, l’action qui le précède est légèrement altérée (la phrase prononcée par Yolanda au début et la fin du film n’est pas identique, le nombre de balles restant dans le barillet de Jules varie...).
De là à penser que chaque chapitre prend place dans une réalité alternative et que Pulp Fiction se veut une réflexion sur les méandres du destin, il n’y a qu’un pas.
V comme Vincent Vega
Le compère de Jules est-il le tueur à gage le plus incompétent de Los Angeles ?
Clairement pas le canard le plus futé de la mare, camé à l’héroïne, il foire dans les grandes largeurs toutes les tâches qui lui sont confiées.
Il oublie d’inspecter la pièce juste derrière lui dans l’appartement tandis qu’un type armé jusqu’aux dents s’y planque (sans « intervention divine » Jules et lui ne seraient plus). Il tire accidentellement une balle en plein dans la tronche de ce pauvre Marvin (le b.a.-ba du maniement d’arme à feu veut que l’on ne pointe jamais quelqu’un, et encore moins avec le doigt sur la détente). Il cherche inutilement des noises à Winston Wolfe pourtant venu le dépêtrer en urgence.
Ça, plus le temps fou qu’il passe aux toilettes, source de drames en cascade (Ringo et Yolanda qui braquent le restaurant, Mia qui fait une overdose, Bruce Willis qui se saisit du Mac-10 laissé sans surveillance).
W comme Winston Wolfe
Deux ex machina, il surgit de nulle part (et en smoking) lors de la Bonnie Situation, pique la vedette à tout le reste du casting dix minutes durant, avant de repartir aussi sec on ne sait où (et avec une fille à son bras).
Qui est-il ? D’où vient-il ? Comment a-t-il appris à nettoyer des banquettes de voiture tâchées d’éclats de cervelle ? Les réponses ce sera pour une autre fois, tout juste aura-t-on le loisir d’apprécier que personne au monde n’a l’air plus calme et plus déterminé que lui tasse de café en main.
En même temps, qu’attendre d’autre d’un type qui « pense vite », « parle vite » et qui se fait surnommer sans une once d’ironie « Le Loup » ?
X comme Miramax
Pulp Fiction a couté 8,5 millions de dollars, a été tourné « comme s’il coutait 25 millions de dollars » dixit Tarantino, et a rapporté 214 millions de dollars rien qu’en salle.
« Film indépendant le plus rentable de l’histoire », il a relancé la carrière de John Travolta, donné un second souffle à celle de Bruce Willis, et propulsé Samuel L. Jackson et Uma Thurman au rang de stars.
Son succès a aussi et surtout ouvert la voie aux frères Harvey et Bob Weinstein (oui, le Harvey Weisntein prédateur et violeur aujourd’hui en prison) pour écrire l’une des plus belles pages de l’histoire Hollywood.
Fondé en 1979 dans le but de financer les films que les grands studios refusent de financer, Miramax venait en effet de passer à deux doigts de la banqueroute. Racheté par Disney un an plus tôt, Pulp Fiction l’a affranchi de la tutelle de la firme aux grandes oreilles.
Cette liberté artistique a ainsi permis aux deux frères de régner sur les années 90 avec des films plébiscités tant par le public que par la critique (Clercks, Le Patient anglais, Will Hunting, Scream, Shakespeare in Love, Fahrenheit 9/11…).
Vantard, Tarantino a longtemps claironné : « C’est moi qui ai bâti Miramax, je suis leur Mickey Mouse. »
Y comme You Can Never Tell
La chanson de Chuck Berry sur laquelle se trémoussent Mia et Vincent.
Gros hit en 1964, elle conte sur un air de piano l’histoire de deux adolescents qui se marient, deviennent des « monsieur et madame » (en français dans le texte), et pour qui la vie se déroule de la façon la plus douce qui soit (ils achètent un petit meublé, conduisent une décapotable rouge et collectionnent les disques de rock).
Détail beaucoup moins feel good : Chuck Berry a écrit et composé You Can Never Tell alors qu’il purgeait une peine de 20 mois de prison pour corruption de mineure – il avait tenté de ramener de Mexico une fille de 14 ans dans sa voiture pour la faire travailler dans son club de Saint-Louis.
Rapporté au thème, difficile de séparer l’œuvre de l’artiste.
Z comme Zed
Dans Pulp Fiction, dire de la police qu'elle se fait discrète est un euphémisme : Vincent et Jules vident tranquillement leurs chargeurs dans une résidence sans que personne ne s'en émeuve, Marvin se fait exploser la cervelle en plein jour à l'arrière d’une voiture, il est possible de prendre le temps de disserter sur la Bible en plein braquage, etc.
Seule exception, Zed, le flic sodomite qui initie Marsellus aux plaisirs du coffre sans trop se soucier de son consentement.
Du genre rancunier, une fois ce dernier remis de ses émotions, il balance LA réplique que tout le monde a appris par cœur au moins une fois dans sa vie.
« Maintenant quoi ? Je m’en vais te le dire moi quoi ! J’appelle deux experts complètement défoncés au crack qui vont travailler nos deux copains. Avec une paire de pinces, un chalumeau et un fer à souder. Est-ce que tu m’as entendu ! Espèce de porc ! Je suis très loin d’en avoir fini avec toi ! Je vais te la jouer à la flamme bien moyenâgeuse ! »
Septembre 2024
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