#Se restaurer à Paris Les Marches
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À seize ans, j’empruntais chaque samedi le RER E jusqu’à Magenta, puis la ligne 5 jusqu’à Breguet-Sabin, où je tentais en skateboard de sauter par dessus quelques volées de marches, ce que nous évitions de faire dans notre banlieue pavillonnaire, à cause du bruit des roues sur le bitume qui gênait les voisins. Plus jeune, vers mes dix ans, ma mère m’apprit à déchiffrer la signalétique du métro parisien pour que, plus âgé, je puisse m’y guider seul. J’ai embrassé une fille sur un quai aux abords de Notre-Dame, puis une autre sur le quai d’en face, bien des années plus tard ; des deux se dégageait la même odeur corporelle légèrement âcre et traînante que je gardai ensuite dans le nez plusieurs heures. Paris ne me manque pas lorsque j’en suis loin, mais je n’ai jamais envie d’en partir. Le matin, dans la ligne 2 en direction de Porte-Dauphine, s’il y a de la place, on peut s’asseoir dans le sens de la marche pour ne pas se sentir nauséeux, ou dans le sens inverse pour admirer le soleil se lever entre Jaurès et Barbès-Rochechouart. Quand j’étais en colonie de vacances, je disais aux autres enfants : Je viens du quatre-vingt-treize, du neuf-trois, pour les effrayer, ce qui généralement n’avait aucun effet sur eux. Plus tard, pour séduire une fille, j’avais simplement dit : de Paris, sans résultat, avant d’apprendre qu’elle venait de Marseille. La nuit, fenêtre ouverte, j’entends des coups de feu qui ne sont que des pétards qui explosent ou des objets qui tombent. Le 13 novembre 2015, je sortai du restaurant cinq minutes avant l’attaque, non loin, puis j’ai regardé à l’abri le nombre des victimes augmenter sur un écran d’ordinateur ; je suis ressorti vers cinq heures du matin dans une ville morte ; le 15 novembre, j’ai reçu un SMS qui disait : Le père de B. est mort au Bataclan ; le lundi 16 novembre, dans le métro, une fille pleurait à chaudes larmes, sans discontinuer, je me souviens avoir pensé, sans trop y croire, mais pour me rassurer, qu’elle avait peut-être été licenciée, ou trompée ; je me souviens aussi d’une femme qui lisait, l’air de rien, ou se forçait à lire. Je n’ai pas pu lire dans les transports pendant environ un mois. Je suis habitué à trois librairies, dans mon arrondissement ; par loyauté, quand je me rends dans l’une, j’entre aussi dans les deux autres, si bien que mon budget librairie est bien trop important ; l’intérieur de mon appartement est saturé de livres. J’ai passé une dizaine de nuits dans différents hôtels avec une fille que je n’aimais pas et qui m’a demandé en fiançailles. Quand je regarde les traces de calcaire déposées sur les verres nettoyés à l’eau courante, je pense que ces mêmes traces doivent être présentes à l’intérieur de mon corps, sur mes organes, aussi je décide d’acheter des packs d’Evian, puis me ravise en repensant aux cinq étages de mon immeuble et à l’écologie. Dans la rue, je songe parfois au milieu de la foule que la vie de chaque passant est contenue dans leurs têtes, qu’ils avancent en superposant les images de la ville à celles de leurs existences, de leurs histoires, que Paris les contient toutes et que je n’en suis qu’un fragment.
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Rien K'Elles, le 1er réseau français de femmes franco-kurdes, a de nombreux projets pour 2024
L'association Rien K’Elles est maintenant en ordre de marche. Soixante-dix femmes franco-kurdes venues de tous les horizons étaient présentes à la soirée de lancement, le samedi 16 décembre 2023, au restaurant Avesta, dans le Xe arrondissement de Paris.
Sema, Leyla, Zerrin, Pelin, Sultane... les organisatrices n'ont pas ménagé leur peine pour faire de cette soirée une réussite.
Elles ont été accueillies par Leyla Yildiz, la vice-présidente de l'association, qui a proposé aux participantes de respecter une minute de silence en mémoire d'Abdurrahman Kizil, de Mir Perwer, un chanteur kurde réfugié politique, et d'Emine Kara, responsable du Mouvement des femmes kurdes en France... tous trois assassinés le 23 décembre 2022 dans ce même quartier de Paris.
Au menu de la soirée ensuite, le rappel de la genèse de cette belle aventure née d'une rencontre entre Leyla Yildiz et l'avocate Zerrin Bataray à qui Leyla a redonné de l'assurance. Et pour cause, c'est son métier ;-)
Ce que les fondatrices de Rien K'Elles ont résumé dans ces termes sur le bulletin d'adhésion à l'association:
"Rien K'Elles est née de la volonté de ses membres de se réunir et œuvrer ensemble. Notre mission est dédiée à aider les femmes franco-kurdes dans leur émancipation, en leur offrant les outils et le soutien nécessaires pour s'épanouir dans la société.
70 adhérentes ou futures adh��rentes ont participé à la soirée inaugurale, mais plus de 200 femmes franco-kurdes ont déjà rejoint la boucle WhatsApp de l'association Rien K'Elles.
Les femmes franco-kurdes sont confrontées à de nombreux obstacles au quotidien, nous pouvons ensemble avoir un rôle essentiel pour accompagner ces femmes dans leurs réussites professionnelles et personnelles :
- protéger les droits des femmes issues des minorités, et en particulier des femmes franco-kurdes,
- porter la voix des femmes issues des minorités auprès de toute instance représentative
- promouvoir et participer à leur émancipation professionnelle, renforcer leur réseau,
- développer leur compétence : formations, ateliers …
Rejoindre notre association, c'est s'engager dans une histoire où chaque succès individuel devient le chapitre d'une aventure collective. Rejoignez-nous aujourd'hui pour être les architectes de demain. Votre histoire et vos talents sont les ingrédients qui feront de notre association le catalyseur d'un changement positif."
Le soleil du drapeau kurde au coeur du logo de Rien K'Elles, voilà de quoi éclairer le chemin des adhérentes comme Gazenk
Pour trouver plein d'aventures à mener, les 70 femmes présentes à la soirée inaugurale ont mené une réflexion sur des projets collectifs en sept petits groupes :
Communication et relations extérieures.
Etudiantes.
Entrepreneuses et futures entrepreneuses.
Universitaires et académiciennes.
Culture et sports.
Projets.
Politique.
Et les projets ont été nombreux, comme vous le constaterez dans les prochains mois.
Bravo aux cuisiniers d'Avesta pour le délicieux repas kurde.
Après le brainstorming, des invités se sont joints au repas kurde - forcément festif - qui a suivi. Citons entre autre le sénateur de Paris Rémi Féraud, mais aussi Guillaume Lacroix, le président du Parti radical de gauche, ou encore Imam Sahin, le PDG d'Ekin energy, qui est aussi un des fers de lance de l'UEFK, l'Union des entrepreneurs franco-kurdes.
La musique...
Une soirée pleine de promesse avant une année 2024 qui s'annonce sous les meilleurs auspices.
Vous pouvez suivre l'association Rien K'Elles sur LinkedIn et sur son compte Instagram rien_k_elles.
La danse... deux traditions au coeur de la culture kurde.
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MARDI 6 JUIN 2023 (Billet 1 / 4)
Cela fait déjà presque 15 jours que JM a recommencé ses marches actives. Puisqu’il prend toujours le même itinéraire - finalement il ne s’en lasse pas - il connaît par cœur les monuments qu’il croise. Il lui arrive même de renseigner des touristes… francophones, JM ne disant (presque) pas un mot d’anglais. C’est comme le permis de conduire, il a réussi à vivre jusqu’à maintenant, sans avoir eu besoin de le passer et d’être obligé de parler l’anglais. Alors qu’il a une prédilection pour les chansons en anglais. Allez comprendre quelque chose…
Mais revenons aux monuments et à un Pont en particulier, le plus beau de tous : le Pont Alexandre III.
Quelques renseignements à son sujet trouvés sur le Net :
« Inauguré pour l'Exposition Universelle de Paris en 1900, le pont était destiné à symboliser l'amitié franco-russe, instaurée par la signature de l'alliance conclue en 1891 entre l’empereur Alexandre III (1845-1894) et le président de la République française Sadi Carnot. La première pierre fut posée par le Tsar Nicolas II de Russie, l'impératrice Alexandra Fedorovna et le président Félix Faure le 7 octobre 1896. La construction de cet ouvrage d'art fut confiée aux ingénieurs Jean Résal et Amédée Alby, ainsi qu'aux architectes Cassien-Bernard et Gaston Cousin
Construit dans l'axe de l'esplanade des Invalides, il conduit de celle-ci aux Petit et Grand Palais, également construits pour l'Exposition universelle. »
Mais le sujet de ce Billet ne sera pas le Pont Alexandre III, quoique les « Amours » entourant les candélabres (une œuvre du sculpteur Henri Désiré Gauquier) ont toujours attiré les photographes et ont été reproduits sur des millions de cartes postales, mais plutôt le « Quadrige », de nouveau en place sur le toit du Grand Palais, juste en face.
Il y en a un autre, côté Champs Elysées mais JM ne l’a pas photographié ce jour-là.
Avant de vous le montrer, encore quelques petits renseignements à son sujet, toujours trouvés sur le Net :
« Emblèmes du Grand Palais, les Quadriges dominent les toits du Grand Palais dans toute leur splendeur, après une opération de restauration. Créés dans l’euphorie et le faste de l’Exposition Universelle de 1900, ils n’avaient pas été épargnés par le temps et étaient très abîmés par la corrosion. Ils ont été déposés pièce par pièce entre juillet et septembre 2001. Stockés dans un premier temps dans la Nef, ils sont partis ensuite pour être restaurés dans les ateliers de Périgueux. Ils ont retrouvé leur belle patine verte grâce à une oxydation accélérée et ont pu reprendre leur place il y a peu.
La fougue des Quadriges donne de l’élan au Grand Palais. Ces deux sculptures sont l’œuvre de Georges Récipon (*).
Les deux groupes représentent « L’Harmonie triomphant de la Discorde » côté Seine, et « L’Immortalité devançant le Temps » côté Champs-Élysées. Chefs-d’œuvre de légèreté, malgré leur poids de douze tonnes, les chevaux semblent s’élancer dans le ciel de Paris, à 30 mètres au-dessus du sol.
(*) Georges Récipon (1860 – 1920) est un sculpteur français. Malgré ses paysages et ses portraits, il est surtout connu comme sculpteur. L’œuvre de cet artiste, très considérable, en peinture comme en sculpture, a été toujours favorablement accueillie par la critique et le public. Il a obtenu de très nombreux prix. »
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Hôtels : Assimilation Et Réservation Services Pas Chersjust A Séjour
Site Officiel Boutique hôtel
Un endroit idéal qui vous permettra à la fois une pause délicate et ressourçante dans vos journées de travail comme un point de départ propice pour découvrir les merveilles inattendues dont regorge Limoges et les secrets méconnus du Limousin. Les chambres de cet hôtel de charme vous accueilleront dans une atmosphère chaleureuse. Les pierres apparentes, la tomette et les poutres en chêne confèrent au lieu un cachet unique...
L'Hotel Europe BLV propose un hébergement dans le centre de Paris, à 150 mètres de la station de métro Belleville et à 15 minutes de marche de la place de la République. Situé à Paris, l'Hôtel Monsieur Aristide possède un jardin, une terrasse, un restaurant et un bar. Cet hôtel 4 étoiles propose un service de concierge et une bagagerie.
De la décoration soigneusement pensée au personnel très attentionné en passant par les nombreux services exclusifs, chaque pièce de la collection vous invite à une expérience unique pour faire de votre séjour un voyage onirique. L'ascenseur montant jusqu'au 5ème étage, certaines chambres situées au 6ème étage, sont accessibles uniquement par escalier à partir du 5ème. Dans le quartier branché au sud de Pigalle, proche du 18e arrondissement, bon nombre de restaurants sauront vous accueillir à leur table le temps d’une soirée gastronomique. Les shopping addicts seront ravis de découvrir que le 9e arrondissement abrite également les grands magasins comme les Galeries Lafayette et le Printemps, mais aussi d’autres boutiques sur les Grands Boulevards.
Une connexion Wi-Fi est accessible gratuitement dans les parties communes. Station de taxis au bout de la rue...Chambre propre, lit très confortable, pas de bruits la nuit. Situé à Paris, le Paris j'Adore Hotel & Spa propose des hébergements 5 étoiles avec un restaurant et un bar. Situé à Paris, le MEININGER Hotel Paris Porte de Vincennes propose un salon commun, une terrasse, un bar et une connexion Wi-Fi gratuite dans l'ensemble de ses locaux. Le B&B Hôtel Paris 17 Batignolles est situé dans le nord-ouest de Paris, à seulement 50 mètres de la station de métro et gare RER Porte de Clichy. Doté d'une connexion Wi-Fi gratuite dans l'ensemble de ses locaux, l'HotelF1 Le Paris Saint Ouen Marché Aux Puces Rénové propose des chambres avec une télévision à écran plat.
Le Café 52, son restaurant, sa terrasse et son bar, ou les suites Signatures proposent la réalisation d'évènements sur mesure. Réunions de travail, présentations presse, évènements privés exclusifs, cocktails sur le rooftop de la suite signature, sont organisés, sur demande. Le bar, écrin intimiste aux tonalités chaudes et fleuries invite ses hôtes et les parisiens à découvrir cocktails healthy, latte végétaux et finger food à la signature audacieuse. Le quartier des Champs-Elysées est également celui du shopping et de la vie nocturne avec de nombreux https://www.energic-coop.fr restaurants, boutiques et clubs qui animent l’avenue toute la journée. A l’Hôtel California et sur les Champs-Elysées, vous avez l’essentiel de Paris à portée de main.
Pour un séjour en famille, une visite à Paris en amoureux, ou pour un voyage d’affaires, vous profiterez d’un accueil chaleureux, d’un cadre élégant, intimiste et raffiné. L’après-midi, le jardin et la véranda ouvrent leurs portes aux hôtes comme aux passants. Salon de thé et bar sont accessibles jusqu’à 23h30, ensuite, nous préservons la quiétude du lieu pour les chambres côté jardin.
Pour faciliter vos déplacements et rejoindre aisément le centre de Paris, nos hôtels parisiens sont situés à proximité des lignes de métro ou des stations de tram et autres gares RER. KAYAK est l’endroit idéal pour comparer les options d’hébergements pas cher et trouver les meilleurs hôtels à Paris centre. Nous parcourons des centaines des sites de réservation d’hôtel et vous aidons à trouver une chambre ou un logement à Paris. Vous partirez l’esprit tranquille car vous saurez où dormir à Paris. Disséminés à travers la capitale et regroupant des équipements variés, certains de ces établissements de luxe proposent des tarifs avantageux. Pensez cependant à réserver plusieurs mois en avance afin de profiter des meilleurs prix.
Nous pourrions vous lister tellement de beaux endroits et de prestigieux quartiers à voir dans la Capitale comme l’Île de la Cité, la Sainte-Chapelle, le Musée d’Orsay, une ancienne gare de la rive gauche de Paris devenue musée. Faites l'expérience d'un séjour dans un véritable appartement parisien. L'Hôtel Vernet propose des chambres et des suites élégantes, mettant en avant les détails imaginés par l'architecte d'intérieur François Champsaur. Des tons chauds et un mobilier moderne définissent le cadre de ce refuge contemporain. Découvrez Paris et séjournez dans le mythique Quartier Latin, et Saint Germain des Prés, qui fait rêver le monde entier.
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Nouvelle tendance : les migrants fuient l’enfer multiculturel suédois pour se réfugier en Irak.
Un projet d'intégration enfin viable.
En moins de 50 ans, les boomers ont transformé la Suède en dystopie grand-remplacée où sévissent des gangs allogènes en toute impunité. Les immigrés qui pensaient pouvoir vivre dans un pays blanc avec de moins en moins de Blancs découvrent avec horreur que ça ne marche pas comme ça.
Après un demi-siècle ans d’expérimentation, la Suède féministe a enfin trouvé la solution pour intégrer les nombreux migrants musulmans qu’elle accueille. Cette formule est d’autant plus révolutionnaire qu’elle a été mise au point par les Musulmans eux-mêmes. Elle consiste à les intégrer dans leurs pays d’origine.
Remix :
Après plus de deux décennies en Suède, Amin est retourné dans son pays d’origine, décrivant le déménagement comme l’une des meilleures décisions qu’il ait jamais prises. Dans une interview accordée à Dagens Nyheter, M. Amin a fait part de son expérience de chef d’entreprise en Suède pendant des années, avant que l’activité des gangs dans son quartier ne l’oblige à partir. « J’ai oublié cette époque ! Maintenant, je vis comme un roi ! Je me développe, je me sens bien. On est beaucoup plus en sécurité en Irak qu’en Suède », a-t-il déclaré en évoquant sa nouvelle vie dans son pays d’origine.
L’Irak n’était pas le pays le plus favorablement coté pour son environnement sécuritaire.
Quand l’Irak devient plus performant en termes de sécurité publique qu’une démocratie scandinave, c’est que le moment est venu de se poser les bonnes questions.
Un homme blanc est désormais bien plus en sécurité à Bagdad au milieu des Musulmans qu’à Paris au milieu des Musulmans.
youtube
Les migrants que les démocraties occidentales importent en masse sont la lie de ces pays. Ils n’en veulent tellement pas eux-mêmes qu’ils les poussent à partir.
Compte tenu des volumes d’immigration insensés actuels, d’ici 10 ou 20 ans, presque n’importe quel pays du tiers-monde sera plus sûr que la France ou la Suède.
Amin a monté une affaire prospère après son arrivée en Suède à la suite de la guerre d’Irak. Il tenait un pub dans la banlieue de Stockholm. Cependant, la zone est devenue de plus en plus dangereuse à mesure que les gangs d’immigrés commençaient à dominer, exigeant des propriétaires d’entreprises locales une protection financière et recourant à la violence lorsque leurs demandes n’étaient pas satisfaites. Amin est devenu l’une de leurs cibles. « J’ai déménagé en Suède parce que c’était un pays sûr. Maintenant, je quitte la Suède parce qu’elle n’est plus sûre », a expliqué Amin. Après avoir fait l’objet de menaces, de violences et d’extorsions répétées de la part d’une bande organisée de Skärholmen, il a décidé qu’il ne pouvait plus vivre ou travailler dans de telles conditions.
« Imaginez ce que vous ressentez lorsque vous travaillez 10 heures par jour et qu’une personne malveillante vient vous menacer et vous dire des choses dégoûtantes », a-t-il ajouté. Malgré le soutien initial de la police locale, la situation s’est dégradée avec l’escalade de la violence. Plusieurs fusillades ont eu lieu dans le quartier, dont une mortelle juste devant son restaurant. « Il n’y a pas de sécurité en Suède. Je ne me sens plus en sécurité. On ne peut pas porter de beaux vêtements, une chaîne en or, une belle montre. On ne peut pas conduire une belle voiture parce que quelqu’un va la détruire », a déclaré M. Amin.
Il a ouvert un nouveau restaurant en Iraq et affirme qu’il se sent beaucoup plus en sécurité dans un pays qu’il avait fui, il y a à peine vingt ans, en quête de sécurité. « C’est plus sûr en Irak », conclut-il.
L’Irak est peut-être plus sûr, mais la Suède offre des avantages bien plus essentiels.
On peut y organise des parades anales, ce qui est formellement interdit en Irak.
Cela vaut bien quelques balles perdues.
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Démocratie Participative
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C'est si bon
En mode globe-trotter au village Olympique et dans Paris.
Jean Philippe, dijonnais de 1982 à 1995, a été bénévole au Village Olympique. Increvable fondeur, le sexagénaire Drômois cumule un total de 31 Vasaloppet. En plus d’avoir l’œil à la ronde pour reconnaître un athlète de haut niveau, ce vieux de la vieille des bénévoles, au parcours de globe-trotter, a une carte de visite riche d’un relais de la flamme à Rio. Au service de la délégation Tadjike, il a pu réaliser d’autres missions à la demande des organisateurs. Le dernier jour il conduit les Nigérians au Centre de transport d’où ils sont acheminés pour la cérémonie de clôture. Jean Philippe partage avec délice des souvenirs d’une activité qu’il compare à celle d’un guide. “La délégation KIR ? Pas celle du chanoine, un code attribué par le CIO à un pays ; Kiribati, 3 atolls en Océanie.” Les rumeurs sur la restauration au Village ? “Il s’est dit des âneries. L’hébergement était au top avec des menus variés et adaptés. 95 % des athlètes résidaient au VO à part des athlètes US, les stars NBA logés en 4 étoiles. Sur 206 délégations, les Britanniques sont les seuls à avoir apporté de la bouffe et les 2 derniers jours, ils ont distribué la nourriture en trop.” Le rafraîchissement des logements ? “Avant l’ouverture, l’affolement a provoqué l’installation d’un bon millier de clims mobiles par les délégations riches ; des volontaires n’ont fait que ça. Pour rien. La qualité thermique des logements au VO est une merveille.” L’euphorie nationale née des JO ? Il la compare aux Jeux de 1968. “Télévisés en couleur pour la première fois, les Xes Jeux d’hiver ont généré un enthousiasme avec les 3 titres de Killy. Alain Calmat, micro sur la poitrine pour retransmettre les battements du cœur, avait gravi 100 marches pour allumer la vasque en haut d’une tour. Les skieurs tricolores engrangeaient les podiums. Tout un pays se passionne. Claude Lelouch réalise 13 Jours en France, documentaire sur ces Jeux de la France. Hugues Aufray dédie une chanson à Killy. Paris 2024 change de dimension et puis il y a Léon, c’est tout bon. ” Le Rhônalpin évoque sa rencontre avec deux athlètes réputés sports d’hiver en visite au village : Edgar Grospiron, Albertville 1992 ; Cyril Moré, paraplégique à 17 ans suite à un accident de ski, 7 Jeux d’été, 4 en escrime fauteuil depuis Atlanta 1996, 3 d’hiver en ski assis à partir de 2006. Tous deux consultants pour France TV. Jean Philippe est prêt pour les Paralympiques, devant sa télé dit-il, au pied du Vercors. C’est si bon.
Rebeca Andrade, gymnaste brésilienne, aux anneaux, après sa médaille d'or en gymnastique artistique.
Au bon endroit le 26 juillet, carrefour Pleyel pour le relais de la flamme de Zahia Ziouani, chef d’orchestre de la cérémonie de clôture, première femme à diriger sa propre formation de toute l’histoire des Jeux Olympiques.
Edgar Grospiron et Cyril Moré
Léon
Le boxeur Tadjik Davlat Boltaev, médaille de bronze
Tom Reux, Melina Robert Michon, Auriana Lazraq-Khlass, ancienne et nouvelle génération de l'athlétisme
Camille Moutard et Pauline Stey, inséparables au village comme à la marche.
#paris 2024#VILLAGE OLYMPIQUE#nousportonslaflamme#jeux olympiques#ipc#handisport#kiribati#teamcotedor#ffa
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Cryothérapie : les bienfaits du froid pour le bien-être et la beauté
La cryothérapie est un soin qui consiste à exposer le corps au froid intense, généralement à des températures comprises entre -120 et -160 degrés Celsius. Cette exposition provoque une vasoconstriction des vaisseaux sanguins, ce qui cible l’inflammation et la douleur. Elle est pratiquée depuis des siècles dans différentes cultures, mais elle a connu un regain d'intérêt ces dernières années, en raison de ses nombreux bienfaits potentiels, et de son exposition très médiatique par des sportifs célèbres, notamment dans le football et le rugby, qui récupèrent de leurs efforts dans des centres de cryothérapie à Paris. (image : Unsplash) La cryothérapie, comment ça marche ? Le principe de la cryothérapie est basé sur l'effet du froid sur le corps. Lorsque le corps est exposé à des températures très basses, les vaisseaux sanguins se contractent. Cela réduit le flux sanguin vers les tissus, ce qui a pour effet d’agir positivement sur l’inflammation, la douleur et d'augmenter la sensation de bien-être. Les premières utilisations de la cryothérapie remontent à l'Antiquité. Les Grecs et les Romains utilisaient la glace pour traiter les blessures et les maladies. Au début du XXe siècle, la cryothérapie a été utilisée pour viser les problèmes de peau et les douleurs musculaires. La cryothérapie corps entier (CCE) a été inventée en 1978 par le Dr Yamauchi au Japon. La première chambre de cryothérapie CCE a été construite en 1982. (image : Unsplash) Les différents types de cryothérapie Il existe deux principaux types de cryothérapie : - Cryothérapie corps entier (CCE) : le corps entier est exposé au froid intense. - Cryothérapie localisée : une partie du corps ciblée est exposé au froid intense. La cryothérapie corps entier La cryothérapie corps entier est la forme la plus courante de cryothérapie. Elle consiste à exposer le corps entier à des températures comprises entre -120 et -160 degrés Celsius pendant 2 à 3 minutes. La cryothérapie localisée La cryothérapie localisée consiste à exposer une partie du corps au froid intense. Elle peut être utilisée pour cibler des douleurs musculaires, des blessures ou des problèmes de peau. A lire également : La fasciathérapie : votre secret pour un corps radieux et sain Quels sont les bienfaits de la cryothérapie ? La cryothérapie offre une variété de bienfaits pour le bien-être et la beauté, notamment : - L'amélioration du bien-être : la cryothérapie a un effet relaxant et anti-stress. Elle contribue à la restauration de la vitalité et au relâchement des tensions musculaires. - De meilleures performances sportives : la cryothérapie est idéale pour la préparation et la récupération sportive. Elle améliore la résistance et réduit la fatigue musculaire. - Une amélioration visible de l'apparence : la cryothérapie aide à éliminer la cellulite, laissant la peau visiblement plus lisse. Elle peut également contribuer à la perte de poids. La cryothérapie du ventre, la cryothérapie pour maigrir, et pour le visage La Cryothérapie pour le ventre, le visage, la cryothérapie pour maigrir. - La cryothérapie pour le ventre : la cryothérapie est un traitement efficace pour la cellulite. Elle aide à affiner la silhouette et à raffermir la peau. - La cryothérapie pour maigrir : la cryothérapie peut contribuer à la perte de poids, en détruisant les amas graisseux localisés. - La cryothérapie pour le visage : la cryothérapie aide à réduire les rides et ridules, à raffermir la peau et à améliorer l'éclat du teint. - La cryothérapie en local : la cryothérapie peut être utilisée pour cibler les douleurs musculaires, articulaires et tendineuses. Quel est le tarif d'une séance de cryothérapie ? Le tarif d'une séance de cryothérapie varie en fonction du centre et du type de cryothérapie souhaité. En moyenne une séance de cryothérapie bien-être de 3 minutes coûte entre 30 et 50 euros. Il faut savoir qu'aujourd'hui, la cryothérapie est une thérapie sûre et efficace, qui offre une variété de bienfaits pour la remise en forme. Elle est un traitement de choix pour les personnes qui souhaitent améliorer leur bien-être, leurs performances sportives ou leur apparence. Read the full article
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7 septembre :
Visite de Trondheim, où St Olav est le saint patron de la ville, un peu comme St Denis pour Paris. Une grande, belle et moderne (suites aux nombreuses restaurations) cathédrale en son adoration domine la ville. Par ordre de priorité: on fait une lessive, on visite cathédrale et château, puis le quartier historique à moitié sur pilotis. En continuant vers le Nord on visite des gravures sur roches de rennes d'il y a 6000 ans. On bivouaquera dans un parc en abritant d'autres.
8 septembre :
Petite ballades dans le parc pour apercevoir ces gravures: renne, ours, homme sur ski, oie.
Puis route vers le NNNord, avec 3 N majuscule. On passe le parallèle 66°33 (a.k.a. cercle polaire arctique) à bord d'un ferry symbolisé par un globe qu'on aperçoit sur terre. Au désembarquement (débarquement ?) il pleut et nous dînons sur une aire de jeu avec table pique-nique à l'abris. Nous dormirons dans la voiture, allongés cette fois, après avoir baissé les sièges arrière. Mais avant cela, on regarde sur le portable le match d'ouverture de la coupe du monde de rugby: France - Nouvelle Zélande, avec des bières. On dormira bien après la victoire des bleus.
Journée un peu gâchée par la pluie qui nous cachera les beaux paysages qu'on était sensé voir en longeant la côte.
9 septembre :
La météo est toujours médiocre et les paysages toujours cachés. On s'approche néanmoins du glacier Svartisen pour apprécier des langues de glaces sur fond gris.
L'après-midi la météo change et laisse place au soleil. On monte sur un pont au sud de Bødo pour observer le Saltstraumen, un phénomène générant des tourbillons marins "géants" (les plus importants au monde dit-on) suite aux remplissages et vidages d'un fjord pendant les marées à un passage étroit. Je révise par la même occasion mes cours de mécanique des fluide.
Pour finir la journée, Micha a repéré une double plage rattachant une presqu'île sur le continent et nous nous y dirigeons. Apres 1h30 de marche pour 2km à vol d'oiseau, on accède finalement aux Bahamas et on n'y pique même une tête. Compte tenu de la latitude, l'eau est chaude: 11°. Bien plus chaude en tout cas que les lacs de glaciers. Évidemment on est seuls. On dormira au parking accédant à cette plage avec une belle vue sur la côte, les îles et plages environnantes.
10 septembre :
Belle météo prévue, mauvaise météo subit. C'est ainsi qu'on se retrouve après 750m d+ sur un sommet, le Steigtind, dans la purée de pois. Mais au moins nous apercevront des rennes et Micha ramassera 3kg de champignons. L'après-midi ne restera pas gravé dans les annales puisque nous faisons de la route touristique jusqu'à la presqu'île de Kjerringøy sous un ciel gris épais. J'y ferai une sieste pendant que Micha part photographier un phoque aperçu dans l'eau (oui, pas au sommet de ce matin). Nous dormirons à 200m du campement de la veille après avoir manger plein de cèpes tout frais.
Bilan rando: 10km, 750m d+
11 septembre:
Non pas que la motivation me manque pour décrire cette journée pluvieuse, mais elle peut se résumer très simplement en 2 lignes:
- Excellent musée de l'aéronautique à Bødo
- Traversée en ferry jusqu'aux îles Lofoten
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Additionnés
Chez Judith Melka et Philippe Peignier / Chai Julip / Sant-Geniès-de- Fontedit / Saint-Chinian / 10 hectare
Ju-----------------------------------------------------------------------lip
elle à Paris ---------------------------------------- ----------lui en Corse
attirée par les Beaux Arts-------------------------------fonce en 2CV
noue des amitiés durables---------------aide son père à la vigne
devient soprano----------------------------qui l’a apprise d’un bref
mal à l’aise sur scène--------------------------passage en Algérie
ce ne doit pas être mon rêve-------------avant c’était plutôt lait
plutôt celui de ma--------------------------et beurre du côté de ma
famille pied-noire-----------------------------------------famille lorraine
Judith décide-------------------------------------------Philippe décide
la cuisine gastronomique--------------------l’aviation côté chasse
d’avoir des enfants-------------------------------d’avoir des enfants
puis monte des restaurants------------------puis le moyen courrier
écrit des livres de recettes--------------------change de compagnie
devient conseillère culinaire------------------continue de voler
monte des évènements--------------------------------toujours en l’air
ça marche------------------------------------------ça sent l’atterrissage
le covid arrête tout-------------------------------------le maintien au sol
c’est le moment------------------------------------le moment de quoi
de réaliser ce rêve---------------------------------d’accord mais lequel
celui du faire du vin---------------------------------------si tu vas par là
ce qui m’intéresse c’est le chai--------je t’accompagne au végétal
son exigence------------------------------------la suspension du temps
dès lors-- tout peux s’aligner -- se compléter--- s’additionner-- les envies --- les souvenirs ---- les vieux copains plasticiens qui feront les étiquettes -- les copains musiciens qui viendront en résidence --- les enfants qui sont grands voire très grands -- “Essaie d’additionner tes vies” me disait ma mère observe Ju --- c’est comme ça qu’on arrive au pays du vin--- Narbonne -- Béziers --- immensité viticole depuis la pax romana--- qu’on déniche en plein village une maison vigneronne -- vaste chai en rez-de-chaussée - appartement spacieux juste au-dessus --- miraculeusement associée à dix hectares de vieilles vignes -- dix hectares d’un seul tenant - mamelon serti de garrigue ---- parangon d’une parcelle nommée Safer--- Safer comme Société d’Aménagement Foncier et d’Établissement Rural --- qui l’a dégagée dans les hauteurs pour protéger les vignerons des inondations- fléau par ici récurrent--- ---on y monte--- on progresse ---- en 2CV-- et il n’est pas sûr que Philippe ait jamais envie d’amorcer la descente --- je suis tellement bien-- tellement absorbé par le travail que j’oublie souvent de déjeuner ---- la phrase de Lip me rappelle un propos de Thomas Fabian --- ex Château d’Esther ---dix jours plus tôt --- j’étais pris par l’observation de la vigne--- j’y retournais le soir--- mais je n’étais pas débordé-- j’aimais ça ------ pour moi- les preuves s’accumoncellent--- quelle qu’aient été les vies d’avant-- travailler le sol - les météores --- les astres ----a minima les courses du soleil--- les excréments--- les pollens ----- les mycorhizes--- les phéromones----- les muscles ---- les pampres ----- revenir à l’attention--constante-- globale--- c’est nouer des interrelations si nombreuses--- que ceux qui s’y risquent sont vite absorbés ---- deviennent le lieu où ils agissent et sont agit par ce lieu qui devient eux----- entrépuisement et entrerégénération ----une expérience qui est celle d’Orphée---- dans son cortège---- dans sa vigne--- dans l’amour et la perte fulgurante d’une hamadryade ------ c’est ce que nous sommes en train d’énoncer dans le cercle de Rhapsode quand - s’échappe une phrase chantée---- c’est la voix de Judith---- Judith en son chai --- qui offrira ensuite la tournée complète des cuvées Julip ..... Rosie (Syrah Grenache Carignan - dessin de Francis Hauser)--- Ariel (100% Cinsault --- dessin Anne Deleporte)---- Betty (100% Grenache; dessin Lucien Petit)---- Leïla (Syrah Grenache Carignan Cinsault - dessin Jeannie Weissglass)----- Frida (100% Carignan - dessin Hakima El Djoudi)--- Jo (Syrah Carignan Grenache --- dessin Stephen Dean) : chacun dans sa tessiture -- l’expression de son schiste---- et -- ensemble--- une foule sentimentale----un chœur---
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Marche à côté de moi - Patrick Mas Cela fait dix ans maintenant que j’ai quitté le centre de rééducation. J’ai compris que je ne marcherai plus. Ça ne se fait pas d’un claquement de doigts ! D’ailleurs ma femme m’en a voulu. Elle m’a reproché de jeter l’éponge en jetant les cannes. Je n’en pouvais plus. Des années de séances de kiné pour quel résultat ? Quelques mètres difficilement effectués. Je hais mon fauteuil mais je l’ai accepté. Il m’offre l’autonomie. L’autonomie d’aller partout ou presque. C’est l’une des leçons que j’ai apprises : pouvoir être autonome est le plus important. Je n’ai besoin de personne pour les tâches essentielles. Je conduis, je travaille et j’ai toute ma tête, enfin presque. Marche à côté de moi est l’histoire d’une rédemption teintée de résilience. Le destin de Patrick Mas a progressivement dérapé et l’animateur de France Bleu Roussillon s’est retrouvé sous le joug d’une incapacité à marcher. À peine venait-il de se relever d’une leucémie qui engageait son pronostic vital que le fauteuil roulant est entré dans sa vie par effraction. Nietzsche écrivait : « Il faut porter en soi un chaos pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante ». Le lecteur prend un plaisir fou à s’émouvoir, à rire, à pleurer à la lecture de ce récit aux émanations humoristiques des textes de Jean Teulé ou autres scénarios de Woody Allen. Patrick Mas touche profondément le cœur du lecteur parce qu’il raconte aussi comment son handicap le ramène à l’essentiel : l’amour.
Patrick Mas est né à Paris en 1961. Excepté 3 années passées aux États-Unis pour suivre ses parents de 1968 à 1971, il passe toute sa jeunesse dans la capitale. En 1980, il quitte Paris pour poursuivre des études qui auraient dû le mener à l’expertise comptable à Toulouse. Dès l’âge de 10 ans, il vient en vacances dans les Pyrénées-Orientales. Un pays catalan cher à son cœur dans lequel il s’installera et dans lequel il découvrira sa passion pour la radio. Marchant au coup de cœur, il exercera plusieurs métiers. De commerçant dans l’hôtellerie restauration à directeur commercial, il finira par revenir à son premier amour. Il est aujourd’hui animateur à France Bleu Roussillon. ISBN : 979-10-310-1340-4 Collection : Parcours de vie https://www.lespresseslitteraires.com/parcours-de-vie/ 13 X 21, 132 pages, 12,00 €
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MERCREDI 15 FEVRIER 2023 (Billet 4 / 5)
Suite à un petit reportage passé à la télévision sur des « Concerts classiques à la bougie », donnés au cœur de certaines églises parisiennes (très « tendance » en ce moment), JM, à la recherche d’une idée originale et romantique pour la Saint Valentin, s’est « plongé » dans Internet pour trouver un lieu et un programme.
Il existe plusieurs Sites concurrents sur ce créneau mais c’est sur celui de « Musique et Patrimoine » qu’il a trouvé ce qui lui a semblé le plus intéressant pour l’occasion.
La Madeleine était proposée également mais tout d’abord elle est bâchée car en pleine restauration et de plus, les dimensions de l’église, malgré la présence de plusieurs centaines de bougies, ne lui ont pas semblé capables de rendre le lieu intime.
Alors qu’une petite église du nom de Saint Ephrem paraissait tout-à-fait correspondre au concept d’un « Concert à la bougie ». Il y a quelques jours, profitant d’une de ses « marches actives », il y est allé en repérage et grâce à la présence d’un bénévole de la paroisse, il a même pu pénétrer à l’intérieur. Voir les photos ci-dessous.
Pour finir, quelques lignes sur le lieu :
« L'édifice actuel est la troisième chapelle édifiée sur le site. La première chapelle est édifiée vers 1334 : André Ghini, évêque d'Arras, transforme à cette époque son hôtel parisien en collège pour des étudiants italiens, le collège des Lombards. Ce collège est racheté en 1677 par deux prêtres irlandais qui le transforment en collège des Irlandais ; ils construisent vers 1685 une deuxième chapelle.
La chapelle actuelle est terminée en 1738 par l'architecte Pierre Boscry.
Elle cesse ses activités religieuses en 1825. Elle est finalement rachetée par la Mairie de Paris qui l'attribue en 1925 à la Mission syriaque catholique en France.
Située dans le quartier de la Sorbonne, au flanc de la montagne Sainte‐Geneviève, l'église Saint‐Éphrem‐le‐Syriaque (de son vrai nom) accueille régulièrement, avec sa remarquable acoustique, des concerts de musique classique. »
17, rue des Carmes - Paris 75005 (à 2 pas du métro Maubert Mutualité)
(Source : « wikipedia.org »)
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Elle était bien organisée, bien minutée. A 7h50 à l'horloge-chat, elle avait débarrassé, épongé et quitté la table du petit-déjeuner. Elle avait rangé sa chaise sous la table. Ce geste mettait le frigo dans son champ de vision, ce qui lui faisait mécaniquement penser à prendre son Tupperware pour son repas de midi. Enfin, tout ça était bien calé.
Les matins du weeekend se déroulaient sur le même modèle, à l'exception du Tupperware. Le samedi, elle se donnait pour objectif d'arriver à la médiathèque à 8h. Elle lisait une bonne partie de la matinée. Le dimanche, elle partait pour le marché, un différent tous les dimanches. S'il y a autant d'arrondissements à Paris, c'est pas pour aller au même marché toutes les semaines. La tentation de garder le même poissonnier était grande - celui de son quartier était bien - mais c'était aussi nécessaire d'avoir l'objectif de le retrouver à une périodicité plus espacée. Elle se réjouissait plusieurs dimanches à l'avance, et c'était important de se réjouir d'une chose plusieurs dimanches à l'avance.
Tout roulait dans la lumière blanche de sa cuisine. Le tic-tac de l'horloge-chat semblait éternel. La représentation du temps dans ce cercle ne semblait pas mener à un précipice, mais évoquait plutôt un cycle, une vie en perpétuel recommencement. Une machine à laver dans un essorage doux et infini.
C'est dimanche, elle se lève comme d'habitude à 7h pétantes. Les rayons du soleil tapent déjà dans son rideau blanc. Elle prend son petit-déjeuner aseptisé, géométrique. Comme tous les jours, à 7h40, elle lève les yeux vers l'horloge-chat, qui indique 3h12. Dans le doute, elle termine vite son petit-déjeuner, débarrasse, éponge, range sa chaise la bouche encore pleine. Elle se dépêche car elle n'est pas sûre de l'heure et doit changer les piles. Elle les prend directement sur le chargeur de piles dans le tiroir - ce qui signifie qu'elles sont rechargées. Elle place les piles usagées sur le chargeur et le branche aussitôt. L'horloge-chat ne fonctionne toujours pas. C'est la mort de l'horloge-chat.
Elle se dépêche d'aller au marché. Elle change de marché en évoluant sous forme d'escargot sur la carte de Paris. Aujourd'hui, c'est le marché d'Aligre dans le 12ème. Sur le trajet, elle se questionne sur sa vision cyclique du temps, sans horloge à aiguilles, elle serait forcée d'adopter une vision linéaire du temps qui lui donnerait une sorte d'urgence de vivre. Et ça, elle ne veut pas. Il faut qu'elle trouve une autre horloge-chat, ou chien ou lapin ou hérisson on s'en fout, mais il lui faut une autre horloge à aiguilles.
Elle achète ses fruits et légumes sans plaisir. En ne pensant qu'à un magasin d'horloges qui serait ouvert le dimanche. Son caddie plein, elle marche dans les rues au hasard. Les restaurants sont ouverts, mais pas les magasins entre. Ah, là, il y a un magasin minuscule entre deux terrasses bondées. La vitrine est poussiéreuse, il y a des horloges et rien n'indique qu'il est fermé. C'est en effet, ouvert. Elle entre, et demande tout de suite si l'horloge de la vitrine fonctionne.
-Non, Madame. Malheureusement, c'est une antiquité.
Un vieux monsieur prostré sur un robot éventré lui apparaît au milieu du bric-à-brac. Il lui répond sans lever les yeux. Elle va pour partir.
-Mais… J'ai ça pour vous, regardez.
Il lève la tête et retire ses lunettes loupes. Il grimpe sur une immense échelle, et trouve du premier coup une horloge digitale aux chiffres rouges.
-Regardez, je l'ai reçue il y a… pfiou ! un an ? peut-être deux. Et elle est encore à l'heure.
-Non mais ce format ne m'intéresse pas.
-Attendez.
Il se dirige vers une autre aile de son magasin étroit, descend un escalier et en sort une boîte à chaussures.
-Regardez.
Il ouvre la boîte à chaussures, et lui montre 6 ampoules rouges.
-Qu'est-ce que ça a à voir ?
-Tout. Ça a tout à voir avec vous. C'est rouge et c'est tamisé, et vous avez besoin de ça dans votre vie. Tout est blanc chez vous et vous cherchez une horloge ronde pour vous faire croire que c'est éternel. Non, le temps est fini. Et un appartement aux tons rouges vous fera mieux profiter de la vie.
Elle est si estomaquée qu'elle ne sait pas comment elle s'est retrouvée à la caisse, à acheter l'horloge digitale rouge, le jeu de 6 ampoules rouges et même 3 rideaux rouges. Elle est restée estomaquée jusqu'au petit-déjeuner du lendemain. Si bien qu'elle l'a terminé plutôt vers 7h56 et qu'elle dû partir au travail sans ranger sa chaise et sans prendre son Tupperware.
En déjeunant avec ses collègues le lendemain, et les jours suivants, elle avait le même regard choqué.
Les semaines ont passé dans cette ambiance rouge. La couleur se reflète sur son visage et lui donne une allure de personnage de film. Tantôt elle prépare un go-fast, tantôt elle est une mère célibataire et doit gérer le décrochage scolaire de son fils, tantôt elle doit faire disparaître un corps, tantôt elle cuisine dans un resto chinois clandestin.
Avec le rouge, elle change de coupe de cheveux, chope une cicatrice en se battant, songe à se faire tatouer, et se lève plus tard le weekend - lorsque le soleil tape dans ses rideaux rouges, elle s'autorise à se rendormir, et c'est dans ce demi-sommeil qu'elle fait ses rêves érotiques, c'était dommage de s'en priver tout ce temps. Seules la couleur et la notion de finitude de la vie ont changé. Et son quotidien s'éclaire. Mais il lui reste une question. Comment le type savait qu'elle avait exactement 6 ampoules chez elle ? Elle est impatiente de pouvoir retourner au marché d'Aligre le 20 novembre pour lui poser la question. Quoique. Qu'est-ce qui l'empêche d'y aller dimanche prochain ?
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29-30/06
Nous voilà enfin en route vers notre dernière destination, Venice Beach et Santa Monica, un quartier et une ville rattachée à LA.
On prend donc un dernier petit déjeuner dans Wyatt et on file vers Los Angeles depuis Malibu, on longe toute la côte où l’on voit des surfeurs, des gens très matinaux qui font leur jogging, des villas, des palmiers, et la plage de sable fin qui s’étend à perte de vue. Comme on doit rendre le camion avant 10h on est pris dans les bouchons de l’embauche de LA et il y a pas mal de monde !
On arrive enfin dans le quartier d’Inglewood où l’on fait nos adieux à Wyatt, on enfile nos énormes sacs, on rend les clefs et nous voilà repartis à pied dans cette si grande ville pas du tout adaptée aux piétons. On se dirige donc vers notre auberge de jeunesse dans le quartier de Venice, un quartier assez touristique avec des canaux comme à Coulon et une gigantesque plage qui s’étend sur plusieurs kilomètres au delà de Santa Monica. On arrive enfin à l’auberge de jeunesse, elle est assez atypique et carrément cool, c’est une grande maison très haute de plafond, sans portes et où tout le monde dort plus ou moins dans la même pièce.
Après avoir posé nos affaires on décide de sortir afin de passer nos deux derniers jours à la plage dans les grosses vagues, mais il faut qu’on se fasse tester pour repartir en France. On fait le tour des CVS et des centres de tests qui sont censés être ouverts, mais non… les tests coûtent globalement 300$, et on tourne pendant 3/4h dans tout le quartier et dans celui de Marina del Rey, on désespère de gâcher notre journée à chercher un test… finalement on se rappelle du conseil de nos parents « dès que vous avez un soucis de santé, vous appelez la MAIF », on appelle donc la MAIF, on tombe sur une personne super sympa qui connaît très bien les USA et qui nous dis « ah mais il n’y a pas besoin de test pour repartir des usa ». Ah, d’accord.
Bon et bien on reprend un taxi dans l’autre sens jusqu’à Venice et on fait la fameuse balade sur le boardwalk de Venice à Santa Monica, en passant par Muscle Beach, le skate park, toutes les boutiques du boardwalk et la plage évidement.
On arrive à Santa Monica, on va se balader sur la Third Street Avenue, une grosse boutique commerçante très clichée « California dreamin’ ». Une fois notre balade terminée… ENFIN… ON SE BAIGNE et on va jouer dans les vagues du Pacifique. Elle est fraîche mais c’est vraiment ultra plaisant après cette journée trop remplie. On avale un dernier burger dans un restaurant du Santa Monica pier et on fait un tour dans la Pacific Park, le parc d’attractions au dessus de l’océan sur la jetée de Santa Monica. Finalement on commence à être fatigués de cette grosse journée donc on prend un bus jusqu’à notre auberge de jeunesse et on s’endort bien vite.
Le lendemain matin, on refait un tour dans Venice, sur Abbot Kinney, une autre rue très commerçante sur laquelle on prend un brunch (on fais aussi la rencontre d’un pain au chocolat à 8$), puis on prend le bus en direction de l’aéroport, on marche encore un peu avec nos gros sac à dos dans l’aéroport, on avale une dernière pizza et un sandwich meatball puis on passe la sécurité treeeees facilement (trop facilement ?) puis après beaucoup d’attente, une heure de retard et des larsens stridents dans l’aéroport on embarque pour 16h de voyage jusqu’à Paris.
Arrivée à Paris, le RER B qui rentre dans le centre est en travaux, on prend donc le bus… quelle mauvaise idée… on est tassés dans le bus avec 70 personnes pendant plus d’une heure sans avoir mangés depuis trop longtemps. On arrive enfin à Opéra, on crève de faim donc on se prend un Burger King (on change pas un menu qui gagne) et on arrive vers 3h du mat dans le 20e chez les tantes de Zélie.
On dort quelques heures et le lendemain à 12h on rejoint nos potes pour aller voir Green Day !! On est triste d’être rentrés mais ça vaut le coup quand même. On reviendra !
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