#Saint-Étienne
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hansdurrer · 3 months ago
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Saint-Étienne, France, 10 Juin 2024
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postcard-from-the-past · 20 days ago
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Stadium of Milan, Lombardy region of Italy
Italian vintage postcard, mailed to Saint-Étienne, France
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viliere · 4 months ago
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iamtryingtobelieve · 5 months ago
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She loves the trash inside his world
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raoullemercier · 5 months ago
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2015 Saint-Étienne, musée d'Art et d'Industrie de Saint-Étienne • Your Mercury Ocean, 2009 Olafur Eliasson
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memoire-ouvriere · 7 months ago
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Willy Ronis, Veille de nuit pendant une grève de mineurs à Saint-Étienne, Loire, 1948.
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kneipe · 2 years ago
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saint-étienne 2023
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depassement · 1 year ago
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"Guerre sociale"
Saint-Etienne, 15 mars 2023
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ellapitr · 2 years ago
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comme des fourmis
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houda-belabd · 22 days ago
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Metz : La Cathédrale Saint-Étienne, un écrin patrimonial au gré des siècles
La cathédrale Saint-Étienne de Metz, chef-d'œuvre gothique surnommé « la lanterne de Dieu », traverse les siècles avec ses verrières majestueuses et sa riche histoire.
La cathédrale Saint-Étienne de Metz, majestueuse et imposante, règne sur le paysage mosellan comme un témoin silencieux et lumineux de près de huit siècles d’histoire. Dédiée à saint Étienne, patron des lieux, elle incarne l’esprit gothique dans sa splendeur et son intemporalité, son édification ayant débuté en 1220 pour se prolonger sur trois siècles. Une continuité architecturale remarquable, qui, malgré les aléas du temps et les défis des styles successifs, préserve une homogénéité saisissante, un miracle d’équilibre que l’on peut encore admirer aujourd’hui.
Surnommée la « lanterne de Dieu » par le chevalier Joseph Bard dans un article émouvant du Congrès Archéologique de France en 1846, cette cathédrale fascine par ses vitraux : une étendue de près de 6 500 m² de lumière capturée, la plus vaste de France, offrant à chaque rayon de soleil un jeu de couleurs unique et chaque instant une dimension spirituelle. Ce sont, s’accordent à dire plusieurs historiens locaux, les plus grandes verrières gothiques d’Europe, un écrin de verre et de lumière qui confère au lieu une aura inégalée.
La construction de cette cathédrale marquait, lit-on dans l'historiographie, une ère où les bâtisseurs cherchaient à inscrire dans la pierre et le verre un hommage universel au divin. C’est en 1240, sous l’impulsion du clergé et des élites locales, que la reconstruction prend son véritable essor, corrigeant une croyance répandue selon laquelle elle aurait été entreprise dès 1220 sous l’évêque Conrad de Scharfenberg. La mise en œuvre de cet édifice s’étendit alors sur des générations, chacun respectant, comme un vœu sacré, le style initié par leurs prédécesseurs.
Les vitraux, ces gardiens de lumière et de mémoire
Avec les guerres et les révolutions qui secouèrent la France, la cathédrale connut au fil des siècles de nombreux remaniements et restaurations. En 1845, sous l’empreinte romantique d’un XIXe siècle passionné de Moyen Âge, des architectes et artisans rêvaient d’une « pureté stylistique » pour l’édifice. Auguste Dujardin, sculpteur passionné, et l’évêque Paul Dupont des Loges plaidèrent pour le retrait des ajouts considérés comme hérétiques, effaçant ainsi des mobiliers et ornementations postérieures au XVIe siècle pour revenir à une forme d’authenticité. Ce projet, inspiré par les travaux d’Eugène Viollet-le-Duc, entraîna notamment la disparition d’un jubé baroque, remplacé après 1791 et désormais perdu.
Les vitraux de la cathédrale, parmi les plus anciens et précieux d’Europe, furent soigneusement protégés en prévision de la Seconde Guerre mondiale. Dès 1938, les autorités les mirent à l’abri, les dissimulant dans la crypte puis les envoyant loin du front, près de Poitiers. Récupérés par l’armée allemande, ces vitraux prirent une route incertaine jusqu’en Allemagne, pour être enfin retrouvés après la guerre dans une mine de sel autrichienne. Une aventure rocambolesque qui, à elle seule, symbolise la résilience et l’attachement profond à ce patrimoine unique.
Le XXe siècle et ses deux guerres mondiales épargnèrent en partie la cathédrale Saint-Étienne, mais non sans laisser de stigmates. À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la cathédrale de Metz avait certes évité le sort tragique de l’abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson ou de la cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges, lourdement touchées par les combats. Mais son édifice, éprouvé par les obus et les déflagrations de la Libération en novembre 1944, avait vu ses murs ébranlés, ses vitraux XIXe saccagés, et ses toitures perforées. Peu de travaux d’entretien avaient pu être entrepris durant l’entre-deux-guerres, et l’urgence de la préservation devenait criante.
Devant l’ampleur de la tâche, l’État, conscient de la valeur inestimable de cet héritage, créa en 1945 le corps des architectes des bâtiments de France. Ce service, dirigé par un architecte en chef des monuments historiques, prit la charge des travaux de conservation et de restauration de la cathédrale, définissant une politique de sauvegarde et de mise en valeur de ce joyau architectural.
Aujourd’hui encore, la cathédrale de Metz, propriété de l’État comme la plupart des cathédrales françaises, est préservée avec soin sous l’égide de la DRAC Lorraine. L’architecte des bâtiments de France veille sur l’intégrité de l’édifice, en assure la sécurité et la continuité de l’entretien. Une organisation minutieuse a été mise en place : le service territorial de l’Architecture et du Patrimoine assure la maîtrise d’œuvre des travaux d’entretien et de réparation, tandis que l’architecte en chef des monuments historiques se charge de superviser les restaurations.
Ce travail méticuleux, coordonné avec l’Œuvre de la Cathédrale qui gère les visites et l’accès à la crypte et au trésor, a permis à la cathédrale de Metz de figurer parmi les dix cathédrales les plus visitées de France et de prétendre à une reconnaissance au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Ainsi, la cathédrale Saint-Étienne de Metz, bien plus qu’un édifice, incarne l’âme d’une ville et d’une région, se dressant comme un phare de foi et de culture. Traversant les âges et les épreuves, elle continue, dans la lumière de ses verrières et l’ombre de ses voûtes, de célébrer le génie humain et le mystère du sacré, une « lanterne de Dieu » qui éclaire autant qu’elle émerveille.
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paliwalls · 4 months ago
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غزة حرة سانت إتيان، فرنسا
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Free Gaza graff in Saint-Étienne, France
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hansdurrer · 2 months ago
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Saint-Étienne, France, 10 Juin 2024
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postcard-from-the-past · 4 months ago
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Weapon factory in Saint-Étienne, Forez region of France
French vintage postcard
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viliere · 12 days ago
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Rachid Mekhloufi (1936-2024) à Saint-Étienne, 1964
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mesorti · 11 months ago
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Saint-Étienne
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raoullemercier · 8 months ago
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2015 Saint-Étienne, biennale de design
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