#Sébastien Roy

[atariforce]

Atari Force by Sébastien Roy

[pierppasolini]

Le roi qui contemplait la mer (2022) // dir. Jean-Sébastien Chauvin

[philoursmars]

Je reviens à mon projet de présenter la plupart de mes 54110 photos (nouveau compte )

2015. Amiens : la Cathédrale Notre-Dame

[elfdragon12]

The Humanformers List

Autobot edition:

Main

Fortress Maximus (Faolan Maxwell)

Brawn (Bautista Rafael Alvarado Navarro)

Tracks (Tristan Ashton)

Warpath (Vera Pavelovna Nikulin)

Hoist (Henrik Ian Tolkien)

Cerebros (Chrysa Savvas)

Huffer (Hendry Roy)

Lancer (Leila Ramdani)

Gears (Guillermo Sulit)

Beachcomber (Behtiyar Cebrail)

Powerglide (Parwaz Ghalib Ejaz)

Seaspray (Sébastien Soulier)

Cosmos (Corinna Meitner)

Greenlight

Grapple (Grayson Elwes)

Rust Renegades

Pyra Magna (Pratima Mishra)

Rust Dust

Jumpstream

Dust Up

Stormclash

Skyburst

Technobots

Scattershot (Sìne Starrett)

Strafe (Sawney Faulkner)

Afterburner (Ailean Burns)

Lightspeed (Luz Salcedo)

Nosecone (Nye Cadwallader)

The Wreckers (sports edition)

Thunder Clash (Tejendra Chandra)

Hot Shot (Hudson Sault)

Road Rage (Rochelle Ashford)

Leadfoot (Leslie Teague)

Manta Ray (Mitchell Teague)

Scrounge

Others

Raoul Delgado Herrera

Astoria Carlton-Ritz

Alana

Cover Girl (Courtney Kreiger)

Gauge

Technically, but not really

Sunder (Sterling Rutherford)

Decepticon list

[elmaxlys]

10 Characters/10 Fandoms/10 Tags

thank you @space-diablo for the tag 💕

Tokyo Ghoul(:re) - Donato Porpora

Tenkuu Shinpan - Honjo Rika

Tenkuu Shinpan Arrive is a different fandom, right? Please tell me it counts. I need to put Shika somewhere but I cannot exclude Rika either. Anyway: Tenkuu Shinpan Arrive - Hayami Shika

Sk8 the Infinity - Shindo "ADAM" Ainosuke

The Stormlight Archive - Kaladin Stormblessed

Les Colombes du Roi Soleil - Henriette de Pusay

Chainsaw Man - Falling Devil

Foot 2 Rue - Sébastien Tagano

The Night Beyond the Tricornered Window - Hiura Erika

A comme Association - Jasper

yeah i'm figuring the 3rd doesn't count so have another one: The Sundered - Harry Iskinder

tagging @matadorofheart @metalkingshit @normalsnails @origami10 @felyxs @ardanum @ whoever feels like it: consider yourself tagged and tag me if you do it. smoochies.

[genevieveetguy]

The King Who Contemplated the Sea (Le roi qui contemplait la mer), Jean-Sébastien Chauvin (2022)

[transparentgentlemenmarker]

La petite histoire de France

Grant Lawrens : Baptiste

David Salles : Jean Plancher cousin par alliance de Napoléon, Karina Marimon Renata Plancher cousine de Napoléon et femme de Jean

François Levantal : comte Philippe Honoré de Roche Saint-Pierre cousin de Louis XIV, Anne-Sophie Girard : comtesse Marie-Louise de Roche Saint-Pierre femme de Philippe, Philippe Beglia : Frémont majordome des Roche Saint-Pierre, Sébastien Castro : abbé Martin, Jean-Luc Couchard : Feuillade, Émissaire du Roi et ami des Roche Saint-Pierre qui leur apporte des nouvelles de Versailles, et leur fait toujours de fausses joies

Alban Ivanov : François d'Arc, cousin de Jeanne d'Arc, Ophélia Kolb : Ysabeau d'Arc épouse de François d'Arc, Fatsah Bouyahmed : Gaspard le gardien de brebis, Philippe Duquesne : Adelin beau-frère et ami de François d'Arc, mari de Guillemette père d'au moins 10 enfants

[cartoonsithinkr4adults]

What if there was a Canadian French dub of the show?

Who do you think would be the best voice for Harvey Street Kids/Girls Forever! characters if they were dubbed in Canadian French? These are my picks along with roles they have done.

Audrey: Cathérine Brunet (Summer Smith - Rick and Morty)

Dot: Véronique Claveau (Jessica - Rick and Morty)

Lotta: Émilie Bibeau (Meg Griffin - Family Guy)

Richie Rich: Philippe Martin (Morty Smith - Rick and Morty)

Melvin: Louis-Philippe Berthiaume (Ollie Allen - Ollie's Pack)

Fredo: Maxime Desjardins (Luc Maxwell - Looped!)

Pinkeye: Hugolin Chevrette (Snot Lonstein - American Dad!)

Lucretia and Dollcretia: Évelyne Gélinas (Roxy Wendell - Crash Canyon)

Frufru: Geneviève Désilets (Sarah - Crash Canyon)

The Bow: Eloisa Cervates (Theresa MacDougall/Falcone - Fugget About It)

Bobby the Elder: Xavier Morin-Lefort (Steve Smith - American Dad!)

Tiny T. Tonner: Sébastien René (Jake Wendell - Crash Canyon)

Gerald: Renaud Paradis (Corey Riffin - Grojband)

Zoe: Élyse Marquis (Beth Sanchez - Rick and Morty)

Maria: Marika Lhoumeau (Frida - Crash Canyon)

Stu: Denis Roy (Jerry Smith - Rick and Morty)

Irona: Julie Beauchemin (Tammy Gutermann - Rick and Morty)

SuperTodd: Xavier Dolan (Stan Marsh - South Park)

Chevron: Karine Vanasse (Wendy Testaburger - South Park)

Penny: Stéfanie Dolan (Hayley Smith - American Dad!)

Rhinina: Catherine Bonneau (Pyper Allen - Ollie's Pack)

Juanita: Maude Bouchard (Cleo Badette - Ollie's Pack)

Emil: Gilbert Lachance (Kyle - South Park: Bigger, Longer and Uncut)

[ericmie]

Eric Mie - Mon cœur en balade CLIP

J'ai l'honneur, et le grand bonheur, de vous dévoiler mon, quasi, tout premier vrai clip réalisé par le talentueux Sébastien Cochyn​ Vous pouvez le partager si vous aimez !... Merci encore à toute l'équipe !

MON CŒUR EN BALADE

Chanson tirée de l'album RURAL d'Eric Mie (2021)

avec : Éric Mie, Karine Turco & Raya réalisation & montage : Sébastien Cochyn assistants : Franck Leisen & Matthis Chotard scripte : Sandra Di Girolamo paroles & musique : Éric Mie batterie : Régis Nesti guitare : Maël Nesti basse : Olivier Herrmann photos de tournage : Jimmy Laporte restauration : Stevens Poncet remerciements : Jessica Caps pour ses précieux conseils Lee-Roy Elisabeth & Sandrine Storch

Chou'Rikan Prod. - 2023

www.ericmie.com

[descubredonostia]

La Magie de Noël à Saint-Sébastien

Noël à Saint-Sébastien transforme Donostia/Saint-Sébastien en un décor de conte de fées, rempli de lumières éblouissantes, de musique joyeuse et d'une ambiance qui fait ressentir la magie des fêtes dans chaque recoin. Avec des illuminations qui éclairent chaque rue, des marchés qui offrent des délices locaux et des traditions qui capturent l'esprit des fêtes, cette ville côtière devient une destination idéale pour vivre la magie de Noël à Saint-Sébastien. Les visiteurs découvrent une atmosphère chaleureuse et vibrante, où les traditions basques se mêlent à la joie universelle de Noël. Venez découvrir comment la ville célèbre cette période si spéciale, pleine de moments inoubliables qui enrichissent l'esprit.

Des journées pleines de charme

Illumination des Lumières (1er décembre à 18h30, Pont de Santa Catalina) Le début officiel des festivités est marqué par l'illumination traditionnelle des lumières le 1er décembre. À 18h30, le Pont de Santa Catalina s'illumine, créant un spectacle visuel qui s'étend dans toute la ville. Familles et visiteurs se rassemblent pour profiter de cet événement qui emplit les rues d'une lueur chaude et festive. L'émotion et l'esprit de Noël se font sentir à chaque coin de rue. Pendant cet événement, les sourires et l'enthousiasme se propagent, tandis que les gens partagent ce moment tant attendu avec leurs proches. Les lumières, qui semblent danser au rythme de la musique festive, emplissent l'air d'une ambiance pleine d'optimisme et de magie. Foire de Saint Thomas (21 décembre) Le 21 décembre, la Foire de Saint Thomas fait revivre les traditions basques dans toute leur splendeur. Toute la journée, la ville se remplit de stands proposant des produits locaux : chistorra, fromage, cidre et bien d'autres. C'est le moment parfait pour déguster le meilleur de la gastronomie régionale tout en profitant de l'ambiance festive. Les costumes traditionnels et la musique complètent cette expérience unique qui relie les visiteurs à la culture basque. De plus, les habitants de Donostia s'habillent en costumes typiques de baserritarras, créant une atmosphère encore plus authentique et festive. L'odeur de la chistorra emplit l'air, et la musique des accordéons et des tambourins accompagne le brouhaha de la foire, faisant de ce jour l'un des plus mémorables de Noël à Donostia. Défilé d'Olentzero et de Mari Domingi (24 décembre) La veille de Noël est célébrée par le défilé d'Olentzero et de Mari Domingi, deux personnages emblématiques de la mythologie basque. Du matin à l'après-midi, ils parcourent les différents quartiers de Donostia pour distribuer des cadeaux et de la joie aux enfants. La musique et les danses traditionnelles accompagnent leur passage, remplissant les rues de bonheur. Olentzero, le charbonnier qui apporte des cadeaux, et Mari Domingi, sa compagne inséparable, symbolisent l'esprit de Noël basque. Pendant le défilé, les enfants vivent des moments magiques en recevant des friandises et de petits cadeaux, tandis que les familles se rassemblent pour voir passer ces personnages bien-aimés. Les rues se remplissent de rires et de chansons, créant une atmosphère où la tradition et la magie se rencontrent pour faire de la veille de Noël à Saint-Sébastien un jour vraiment spécial. Cortège des Rois Mages (5 janvier à 18h00) Le 5 janvier, la ville attend avec impatience l'arrivée de Melchior, Gaspard et Balthazar. À 18h00, le cortège commence au Boulevard, parcourant les principales rues comme l'Avenida de la Liberté et la Place de Gipuzkoa. Les Rois, sur leurs magnifiques chars, saluent les enfants et les adultes tout en distribuant des bonbons et en partageant des sourires. L'excitation est palpable à chaque coin de rue, les petits attendant impatiemment la nuit magique où les Rois leur laisseront des cadeaux. Les chars, ornés de lumières et de couleurs brillantes, avancent au rythme de la musique, et les familles profitent du spectacle sous le ciel étoilé d'hiver. Les Rois Mages s'arrêtent à des points clés pour saluer les enfants, créant des moments pleins d'émotion et d'espoir, alors que tout le monde attend l'arrivée des cadeaux et la magie de la nuit des Rois.

Ambiance de Noël

Illuminations de Noël (1er décembre - 7 janvier) Les illuminations de Noël à Donostia sont une véritable œuvre d'art. Du 1er décembre au 7 janvier, les rues et bâtiments se parent de milliers de lumières qui mettent en valeur la beauté de l'architecture locale. Se promener dans la ville sous ce spectacle lumineux est une expérience magique, surtout dans des lieux comme l'Avenida de la Liberté et la Place de Gipuzkoa. L'ambiance lumineuse transforme chaque promenade en un voyage plein de charme, où chaque coin de la ville semble sorti d'un conte de fées. Les lumières décorent non seulement les façades, mais elles illuminent aussi les sourires de ceux qui les admirent, créant une connexion spéciale entre les visiteurs et l'esprit festif de Donostia. Crèche de la Place Gipuzkoa La Place de Gipuzkoa devient un lieu incontournable avec sa crèche traditionnelle. Cette scène de la Nativité raconte l'histoire de Noël avec des personnages soigneusement réalisés et des détails qui enchantent petits et grands. C'est un espace de contemplation et de réflexion, où l'ambiance festive se mêle à la spiritualité de la saison. Les détails minutieux de la crèche, des animaux aux personnages humains, invitent à s'arrêter et à apprécier le travail artistique derrière chaque pièce. La musique douce et les sons de la nature recréés dans la crèche ajoutent une touche spéciale, faisant de cet espace un endroit parfait pour se détendre et s'immerger dans le véritable esprit de Noël. Grande Roue à Alderdi Eder (18 novembre - 31 janvier) Pour ceux qui recherchent une vue inoubliable, la grande roue installée à Alderdi Eder est une expérience incontournable. Du haut, on peut admirer la ville illuminée, avec des vues panoramiques incluant la baie de La Concha et les lumières de Noël. Cette attraction, disponible jusqu'à la fin janvier, est parfaite à partager en famille ou entre amis, créant des souvenirs magiques. Monter sur la grande roue est encore plus spécial la nuit, lorsque les lumières de la ville se reflètent dans l'eau de la baie, créant une carte postale parfaite qui reste gravée dans la mémoire de ceux qui la contemplent. La grande roue est devenue l'un des symboles de Noël à Saint-Sébastien, et c'est l'endroit idéal pour créer des moments inoubliables et vivre la ville d'une perspective différente.

Marchés de Noël

Marché au Paseo del Urumea et Place Ramón Labayen (1er décembre - 7 janvier) Le marché de Noël sur le Paseo del Urumea et la Place Ramón Labayen offre une expérience de shopping charmante. Des produits artisanaux aux délices gastronomiques, les stands regorgent d'options parfaites pour offrir ou savourer pendant les fêtes. L'ambiance est joyeuse et animée, avec la musique en fond sonore et les lumières qui illuminent chaque espace. Chaque stand propose quelque chose d'unique : des douceurs comme les turrones et polvorones, jusqu'aux objets artisanaux qui reflètent la culture locale. Les familles flânent parmi les étals, profitant des arômes des produits fraîchement préparés et de l'atmosphère festive qui imprègne chaque recoin du marché. Mercadabadillo au Kursaal (8 - 10 décembre) Pendant trois jours, le Mercadabadillo au Kursaal réunit artisans et producteurs locaux. On y trouve des articles uniques, parfaits pour ceux qui cherchent des cadeaux spéciaux. Le marché propose aussi des activités pour toute la famille, rendant la visite complète. Ateliers pour enfants, démonstrations d'artisanat en direct et dégustations de produits locaux font du Mercadabadillo un événement où chaque membre de la famille trouve de quoi se réjouir. Rencontrer les artisans et écouter les histoires derrière chaque création ajoute une valeur spéciale à chaque achat. Foire Artisanale à la Place Catalogne (15 décembre - 5 janvier) À la Place Catalogne, la Foire Artisanale est l'endroit idéal pour découvrir des créations originales faites à la main. Des bijoux aux décorations, chaque produit raconte une histoire et reflète la créativité des artisans locaux. Cette foire est un espace où l'art et la tradition se rencontrent. Les artisans montrent avec fierté leur travail, et les visiteurs ont l'occasion d'acheter des pièces uniques et personnalisées, transformant chaque cadeau en quelque chose de vraiment spécial. Se promener dans la foire, c'est comme entrer dans un monde de créativité sans limites, où chaque article a une touche spéciale qui reflète la passion de ceux qui l'ont créé. Foire Spéciale de Noël à Ordizia (27 décembre) Le 27 décembre, Ordizia célèbre une foire spéciale sur la Place du Marché. Ici, les visiteurs peuvent profiter de produits de qualité et de l'ambiance unique de ce marché. C'est une occasion de mieux connaître les traditions de Noël de la région et de repartir avec les meilleurs produits locaux. La foire est pleine de couleurs, de saveurs et de sons qui reflètent la richesse de la culture basque. Les produits frais et les spécialités locales, comme les fromages et les charcuteries, sont au centre de l'attention, et les visiteurs apprécient non seulement leurs achats, mais aussi la rencontre avec les producteurs et l'apprentissage de leurs traditions.

Conclusion

Noël à Saint-Sébastien est une période pleine de magie et de tradition. Des événements emblématiques comme l'illumination des lumières et les défilés aux marchés qui proposent le meilleur de la culture locale, la ville devient un lieu enchanteur à vivre en famille. Si vous cherchez une destination de Noël qui allie beauté, tradition et ambiance festive incomparable, Donostia est l'endroit idéal. Chaque recoin de la ville se pare de ses plus beaux atours pour accueillir des visiteurs du monde entier, offrant des expériences uniques, qu'elles soient gastronomiques ou culturelles. La magie de Noël à Saint-Sébastien ne se vit pas seulement, elle se partage, créant des souvenirs inoubliables qui perdurent bien au-delà des fêtes. Read the full article

[ondessiderales]

Hédoniste

Le Roi Lion - Hakuna Matata

Hakuna Matata Mais quelle phrase magnifique Hakuna Matata Quel chant fantastique !

Ces mots signifient Que tu vivras ta vie Sans aucun souci Philosophie

Hakuna Matata

Ce très jeune phacochère J'étais jeune et phacochère Bel organe Merci !

Un jour, quelle horreur Il comprit que son odeur Au lieu de sentir la fleur Soulevait les cœurs

Mais y a dans tout cochon Un poète qui sommeille. Quel martyr Quand personne Peut plus vous sentir !

Disgrâce infâme (Parfum d'infâme) Inonde mon âme (Oh ! Ça pue le drame) Je déclenche une tempête (Pitié, arrête !) Chaque fois que je... Non Pumbaa, pas devant les enfants! Oh ! Pardon !

Hakuna Matata Mais quelle phrase magnifique ! Hakuna Matata Quel chant fantastique !

Ces mots signifient Que tu vivras ta vie (Ouais, chante petit !) Sans aucun souci Philosophie Hakuna Matata !

Hakuna Matata Hakuna Matata Hakuna Matata

Hakuna

Ces mots signifient Que tu vivras ta vie Sans aucun souci Philosophie Hakuna Matata ! Hakuna Matata Hakuna Matata Hakuna Matata

Le Livre de la Jungle - Il en faut peu pour être heureux

Il en faut peu pour être heureux Vraiment très peu pour être heureux Il faut se satisfaire du nécessaire Un peu d'eau fraîche et de verdure Que nous prodigue la nature Quelques rayons de miel et de soleil

Je dors d'ordinaire sous les frondaisons Et toute la jungle est ma maison Toutes les abeilles de la forêt Butinent pour moi dans les bosquets Et quand je retourne un gros caillou Je sais trouver des fourmis dessous Essaye c'est bon, c'est doux, oh !

Il en faut vraiment peu Très peu pour être heureux ! Mais oui ! Pour être heureux

Il en faut peu pour être heureux Vraiment très peu pour être heureux Chassez de votre esprit tous vos soucis Prenez la vie du bon côté Riez, sautez, dansez, chantez Et vous serez un ours très bien léché !

Cueillir une banane, oui Ça se fait sans astuce Aïe ! Mais c'est tout un drame Si c'est un cactus

Si vous chipez des fruits sans épines Ce n'est pas la peine de faire attention Mais si le fruit de vos rapines Est tout plein d'épines C'est beaucoup moins bon ! Alors petit, as-tu compris ?

Il en faut vraiment peu Très peu, pour être heureux ! Pour être heureux ? Pour être heureux !

Et tu verras que tout est résolu Lorsque l'on se passe Des choses superflues Alors tu ne t'en fais plus Il en faut vraiment peu, très peu, pour être heureux

Il en faut peu pour être heureux Vraiment très peu pour être heureux Chassez de votre esprit Tous vos soucis... Youpi ! Prenez la vie du bon côté Riez, sautez, dansez, chantez Et vous serez un ours très bien léché Ouais ! Et vous serez un ours très bien léché Youpi !

Dani - La vie à 25 ans

Comme disait le vieux Sébastien Y a pas d'mal à s'faire du bien La vie c'est du cinéma Qu'on ne regarde qu'une fois Pourquoi bouder son désir Quand y a d'la gêne, y a pas d'plaisir Moi je dis tout simplement C'est beau la vie à vingt-cinq ans

Y a pas d'mal, tu sais, à s'faire du bien, la la la Y a pas d'mal, et ça ne coûte rien Prends ton cœur et ta vie par la main, la la la On est sur la terre pour se laisser faire Y a pas d'mal à s'faire du bien La la la la la la la la la la la la, la la la la la la la la

Toi, tu coupes, tu tailles, tu tranches Ta vie n'est pas un dimanche Tu réfléchis, tu t'inquiètes Tu calcules et tu perds la tête

Pourquoi chercher à comprendre Prends ce qui se laisse prendre À toujours forcer ton cœur Tu passes à côté du meilleur

Y a pas d'mal, tu sais, à s'faire du bien, la la la Y a pas d'mal, et ça ne coûte rien Prends ton cœur et ta vie par la main, la la la On est sur la terre pour se laisser faire Y a pas d'mal à s'faire du bien La la la la la la la la la la la la, la la la la la la la la

Quand j'aime, je le crie bien haut Et j'en profite autant qu'il faut Moi, je vis, tout simplement C'est bien la vie à vingt-cinq ans

Y a pas d'mal, tu sais, à s'faire du bien, la la la Y a pas d'mal, et ça ne coûte rien Prends ton cœur et ta vie par la main, la la la On est sur la terre pour se laisser faire Y a pas d'mal à s'faire du bien

Pas d'mal, tu sais, à s'faire du bien, la la la Y a pas d'mal, et ça ne coûte rien Prends ton cœur et ta vie par la main, la la la On est sur la terre pour se laisser faire Y a pas d'mal à s'faire du bien...

[pierppasolini]

Le roi qui contemplait la mer (2022) // dir. Jean-Sébastien Chauvin

[cochonneries]

Galette des rois au chocolat

On arrive dans ma saison préférée : celle des galettes des rois ! Celle-ci est au chocolat et je vous conseille vivement d'y aller pour la goûter. C'est une dinguerie !

Sébastien Gaudard 22, rue des Martyrs 75009 Paris www.sebastiengaudard.com

[elfdragon12]

Of the list of your current ocs, which ones would you personally smash or pass?

I'm going with the humanformers? Since I haven't talked about any of my other projects for some time. XD Focusing on the ones that actually have human names and are more developed as characters.

Fortress Maximus (Faolan Maxwell) - SMASH

Brawn (Bautista Rafael Alvarado Navarro) - SMASH

Tracks (Tristan Ashton) - PASS

Warpath (Vera Pavelovna Nikulin) - SMASH

Hoist (Henrik Ian Tolkien) - SMASH

Cerebros (Chrysa Savvas) - SMASH

Huffer (Hendry Roy) - PASS

Lancer (Leila Ramdani) - SMASH

Gears (Guillermo Sulit) - PASS

Beachcomber (Behtiyar Cebrail) - SMASH

Powerglide (Parwaz Ghalib Ejaz) - SMASH

Seaspray (Sébastien Soulier) - PASS

Cosmos (Corinna Meitner) - SMASH

Grapple (Grayson Elwes) - PASS

Pyra Magna (Pratima Mishra) - PASS

Scattershot (Sìne Starrett) - SMASH

Strafe (Sawney Faulkner) - SMASH

Afterburner (Ailean Burns) - PASS

Lightspeed (Luz Salcedo) - PASS

Nosecone (Nye Cadwallader) - SMASH

Thunder Clash (Tejendra Chandra) - SMASH

Road Rage (Rochelle Ashford) - SMASH

Leadfoot (Leslie Teague) - PASS

Manta Ray (Mitchell Teague) - PASS

Sunder (Sterling Rutherford) - PASS

Overlord (Osmund "Ozzie" Lourd) - SMASH

Spyglass (Skyler Ravn) - SMASH

Viewfinder (Viggo Ravn) - SMASH

Spectro (Samson Ravn) - SMASH

Needlenose (Nathaniel Ashton) - PASS

Horri-Bull (Horace Bishop) -PASS

Loudpedal (Logan Parish) - PASS

Exhaust (Erica Thompson) - SMASH

Hardtop (Hoshiko Endo) - SMASH

Onslaught (Orlando Hart) - PASS

Blast-Off (Bernardino Ovídio Ramires da Costa) - SMASH

Swindle (Shigeru Endo) - SMASH

Vortex (Victoria Noknoi) - PASS

Brawl (Bodhan Pavlovych Bondaruk) - SMASH

Megaempress (Magdalene Ellison) - SMASH

Flowspade (Fumie Shimura) - SMASH

Trickdiamond (Tatienne Duerr) - PASS

Thunderblast (Tomomi Busujima) - SMASH

Submarauder (Ricou Gill) - PASS

[jpbjazz]

LÉGENDES DU JAZZ

FATS WALLER, LE PIANISTE QUI AVAIT ÉTÉ KIDNAPPÉ PAR AL CAPONE  "I've never heard a piano man swing any better than Fats – or swing a band better than he could. I never get tired of him. Fats has been with me from the first, and he'll be with me as long as I live."

- Ralph Sutton

Né le 21 mai 1904 à Harlem, près de New York, Thomas Wright ‘’Fats’’ Waller était le fils du Révérend Edward Martin Waller, un camionneur et pasteur baptiste de New York, et d’Adeline Locket Waller. Originaire de Virginie, la famille Waller s’était installée à New York à la fin des années 1880.

Septième d’une famille de onze enfants, Waller était issu d’une famille musicale. Son grand-père Adolph Waller était un violoniste bien connu en Virginie et sa mère chantait et tenait l’orgue à l’église paroissiale.

Waller avait commencé à jouer du piano à partir de l’âge de six ans. C’est la mère de Waller qui lui avait donné ses premières leçons. Waller avait aussi pris des cours auprès du directeur musical de son église paroissiale qui lui fait découvrir Jean-Sébastien Bach. En plus du piano, Waller avait appris à jouer de plusieurs autres instruments, comme le violon, l’orgue et la contrebasse.

En réalité, Waller était tellement un talent naturel qu’il n’avait pas vraiment besoin de travailler très fort. Doté d’une mémoire prodigieuse, Waller ne savait pas lire la musique, mais il pouvait exécuter de mémoire les pièces musicales après les avoir entendues une seule fois. À l’âge de six ou sept ans, Waller avait suivi quelques leçons d’une certaine Miss Perry qui lui avait appris à lire et à écrire la musique. En fait, Waller était tellement passionné de musique qu’il s’était trouvé un emploi dans une épicerie afin de payer ses leçons.

Parallèlement, Waller avait souvent accompagné ses parents qui prêchaient au coin des rues.

À l’âge de dix ans, Waller avait commencé à jouer des gospels et des negro spirituels à l’orgue et à l’harmonium dans l’église de son père. Waller était d’ailleurs devenu plus tard un des premiers musiciens à utiliser l’orgue comme instrument de jazz et de swing, annonçant l’avènement d’un Jimmy Smith par exemple.

Durant cette période, Waller avait aussi commencé à jouer dans le groupe de son école qui était dirigé par Edgar Sampson et avec lequel il avait joué les principaux airs à la mode. Waller était âgé de quatorze ans lorsqu’il avait participé à un concours amateur tenu au Roosevelt Theatre. Son interprétation de la pièce ‘’Carolina Shout’’ de James P. Johnson lui avait permis de remporter le premier prix. Waller avait appris la pièce de Johnson en écoutant un piano mécanique. Après que sa famille ait fait l’acquisition d’un piano, Waller avait décidé de devenir pianiste professionnel, et ce, en dépit de l’opposition de son père qui considérait le jazz comme une musique du Diable et espérait le voir embrasser une carrière religieuse. Après avoir décidé de quitter l’école, Waller avait gagné sa vie en faisant de petits boulots, tout en traînant près des clubs de nuit en rêvant d’apercevoir ses idoles. DIX CHANSONS POUR DIX HAMBURGERS Après avoir étudié durant un semestre au DeWitt Clinton High School, Waller il avait abandonné l’école à l’âge de quinze ans après avoir décroché un emploi d’organiste au Lincoln Theater de Harlem. Au salaire de 32$ par semaine, Waller était chargé de fournir l’accompagnement musical dans le cadre de la projection de films muets.

Il n’avait fallu que douze mois à Waller pour composer son premier ragtime. Le 10 novembre 1920, la mère de Waller, qui était diabétique, est victime d’une attaque et meurt. Après s’être brouillé avec son père, Waller, qui n’est âgé que de seize ans, avait emménagé chez son professeur de piano, Russell B.T. Brooks. C’est Brooks qui avait présenté Waller à Willie ‘’the Lion’’ Smith et à James P. Johnson, qui étaient à l’époque les rois incontestés du stride.

Devenu rapidement le mentor de Waller, Johnson avait commencé à lui donner des cours. Surnommant Waller ‘’Filthy’’, Smith avait pour sa part fait découvrir au jeune Waller les compositeurs impressionnistes du 19e siècle tout en l’encourageant à développer ses dons de ‘’showman’’, notamment en faisant des grimaces en jouant. Waller avait plus tard déclaré au sujet de sa collaboration avec Johnson: "Concentrate on the melody. If it's good, you don't have to shoot it out of a cannon. Jimmie Johnson taught me that. You got to hang onto the melody and never let it get boresome."

Waller avait également étudié avec le pianiste et compositeur Leopold Godowsky, ainsi qu’avec le chef d’orchestre Karl Bőhm de la Juilliard School of Music.

Tout en augmentant sa notoriété en se produisant dans les clubs et en participant à des soirées privées, Waller avait décroché en 1921 un emploi dans un autre cinéma en accompagnant les films muets à l’orgue, cette fois pour un salaire de 50$ par semaine.

En octobre 1922, Waller, qui s’était déjà mérité le surnom de ‘’Fats’’ en raison de sa corpulence (il pesait près de 300 livres), avait enregistré ses compositions ‘’Muscle Shoals Blues’’ et ‘’Birmingham Blues’’ pour les disques Okeh. C’était la première fois de sa carrière que Waller participait à une session d’enregistrement. L’année suivante, Waller avait gravé une première pièce pour piano mécanique, intitulée ‘’Got to Cool My Doggies Now.’’ En 1924, il publiait une première composition, ‘’Squeeze Me’’, écrite en collaboration avec Clarence Williams.

Mais la carrière de Waller n’avait vraiment décollé qu’après qu’il ait signé un contrat avec RCA Victor en 1926, et qu’il ait enregistré ses pièces à succès ‘’Handful of Keys’’ et ‘’Smashing Thirds’’ (1929). À la même époque, Waller avait également enregistré ‘’Jitterbug Waltz’’, ‘’Honeysuckle Rose’’ et ‘’The Joint is Jumpin’’’. Un autre des grands succès de Waller était la pièce ‘’What Did I Do (To Be So Black and Blue) ?’’, une dénonciation du racisme qui avait été interprétée plus tard par Louis Armstrong et Ethel Waters et qui était un peu l’équivalent de ce qu’avait été la pièce ‘’Strange Fruit’’ pour la chanteuse Billie Holiday. La pièce faisait partie de la comédie musicale ‘’Hot Chocolate.’’

En fait, la réputation de Waller était telle à l’époque qu’il avait même donné des conseils à Count Basie pour son jeu à l’orgue ! On raconte même qu’il aurait été kidnappé par des gangsters afin de jouer à la fête d’anniversaire d’Al Capone...

L’événement s’était produit à Chicago en 1926. Waller venait de sortir de scène lorsque quatre hommes l’avaient poussé dans une automobile avant de le conduire au Hawthorne Inn, un hôtel de Chicago qui était la propriété de Capone. Après avoir été contraint d’entrer dans l’hôtel, Waller avait été amené dans une pièce remplie de spectateurs. Sous la menace d’une arme à feu, Waller avait été contraint de s’asseoir au piano et de commencer à jouer. Terrifié, Waller venait de réaliser qu’il était l’invité surprise de la fête d’anniversaire d’Al Capone. Walleravait joué pour Capone pendant trois ou quatre soirées d’affilée. Lorsque les kidnappeurs l’avaient finalement relâché, Waller avait découvert avec soulagement que sa vie n’avait jamais été vraiment menacée. Lorsque Waller était sorti de l’hôtel, il était complètement saoul, mais aussi plus riche de plusieurs milliers de dollars, car les spectateurs de Capone lui avaient laissé de gros pourboires.

Durant la même période, Waller avait aussi accompagné les chanteuses Bessie Smith, Sara Martin, Alberta Hunter, Anna Jones et Hazel Meyers, tout en enregistrant avec Fletcher Henderson, Jack Teagarden, les McKinney’s Cotton Pickers et Ted Lewis. En fait, Waller était si populaire à l’époque que tout le monde voulait jouer avec lui. En 1927, Waller s’était joint à l’orchestre de Fletcher Henderson.

À l’époque, Waller composait des chansons comme de l’eau. Un jour, Henderson avait invité Waller à manger en lui proposant de lui payer un hamburger en échange d’une chanson. Finalement, Waller, qui avait un appétit d’ogre, avait fourni dix chansons à Henderson en échange de dix hamburgers... LA CONSÉCRATION À l’époque, Waller avait aussi accompagné Erskine Tate au Théâtre Vedome, au Metropolitan et au Regal de Chicago. L’année suivante, Waller avait co-écrit avec son mentor James P. Johnson la musique de sa première revue intitulée ‘’Keep Shufflin’’ Avec le parolier George Marion Jr., Waller avait également co-écrit en 1943 la comédie musicale ‘’Early to Bed.’’

En 1927, Waller s’était lié d’amitié avec Andy Razaf, un poète et parolier de la Tin Pan Alley qui était bientôt devenu son alter ego. En fait, la majorité des 400 compositions attribuées à Waller avaient été co-écrites en tandem avec Razaf. Avec son associé, Waller avait écrit des comédies musicales destinées à Broadway, comme la célèbre revue ‘’Hot Chocolate’’ (1929), qui avait été saluée autant par la critique que par le public, notamment grâce à la pièce ‘’Ain’t Misbehavin’’, un futur classique du jazz. Véritable machine à hits, Waller avait également composé des standards comme ‘’Jitterbug Waltz’’, ‘’Black and Blue’’ et ‘’Honeysuckle Rose.’’ En fait, Waller était si prolifique qu’à la fin des années 1920, ses compositions avaient été reprises par les plus grands orchestres de l’époque, plus particulièrement ceux de Fletcher Henderson et de Cab Calloway.

Reconnu pour son magnétisme et sa personnalité hors du commun, Waller était également réputé pour sa consommation d’alcool gargantuesque et ses nombreuses conquêtes féminines.

Waller était devenu une grande vedette en 1928 lorsqu’il s’était produit pour la première fois en concert à Carnegie Hall. À cette occasion, Waller avait rendu hommage à son idole James P. Johnson en interprétant son concerto pour piano ‘’Yamekraw.’’ Qualifié de ‘’black Horowitz’’ par le pianiste et compositeur Oscar Levant, Waller était cependant tellement aux abois financièrement qu’il aurait composé des pièces dans les années 1920 et 1930, qu’il aurait par la suite tenté de vendre à rabais en les attribuant à d’autres compositeurs et paroliers.

Parmi les standards attribués à Waller, parfois de façon controversée, on remarquait ‘’I Can’t Give you Anything But Love.’’ La pièce avait été rendue célèbre par la chanteuse Adelaide Hall dans la comédie musicale de Broadway ‘’Blackbirds of 1928.’’ Le biographe Barry Singer avait émis l’hypothèse que la pièce avait été composée par Waller et le parolier Andy Razaf. Singer fournissait aussi une description d’une transaction réalisée par Waller au cours de la laquelle il avait vendu une de ses compositions pour la somme de 500$ à un parolier blanc en 1929 afin que celle-ci soit utilisée dans un spectacle à succès. Singer avait ajouté que les premières versions manuscrites de la pièce ‘’Spreadin’ Rhythm Aroud’’ conservées au Dana Institute of Jazz Studies étaient de la main de Waller. L’historien du jazz Paul S. Machlin avait accordé un certain crédit à l’hypothèse de Singer en déclarant que celle-ci s’appuyait sur des ‘’justifications historiques considérables.’’ Dans la biographie qu’il avait consacrée à son père, Maurice Waller affirme que Fats n’avait jamais joué la pièce en concert parce qu’il avait besoin de la vendre pour assurer sa subsistance. Maurice avait ajouté que son père s’était opposé à ce que la pièce joue à la radio.

Dans les notes de pochette de l’album ‘’Handful of Keys’’ publié par RCA Victor en 1960, on lit que Waller détenait les droits sur plus de 400 pièces, souvent écrites en collaboration avec Andy Razaf. Ce dernier avait fournit une bonne description de Waller lorsqu’il l’avait décrit comme "the soul of melody...a man who made the piano sing...both big in body and in mind... known for his generosity... a bubbling bundle of joy". Dans les mêmes notes de pochette, on retrouve des commentaires du clarinettiste Gene Sedric, qui avait enregistré avec Waller dans les années 1930. Sedric écrivait: "Fats was the most relaxed man I ever saw in a studio, and so he made everybody else relaxed. After a balance had been taken, we'd just need one take to make a side, unless it was a kind of difficult number."

C’est en 1926 que Waller avait commencé à collaborer avec RCA Victor, une compagnie de disques avec qui il était demeuré sous contrat jusqu’à la fin de sa carrière. Même si Waller avait enregistré avec plusieurs groupes comme les Morris’s Hot Babes (1927), les Fats Waller’s Buddies (1929), l’une des premières formations multi-raciales à avoir enregistré aux États-Unis, et les McKinney’s Cotton Pickers (1929), sa plus importante contribution à la tradition stride d’Harlem avait été une série d’enregistrements en solo de ses compositions ''Handful of Keys’’, ‘’Smashing Thirds’’, ‘’Numb Fumblin’’ et ‘’Valentine Stomp’’ (1929).

Après avoir enregistré avec Ted Lewis (1931), Jack Teagarden (1931) et les Rhythmakers de Billy Banks (1932), Waller avait inauguré en mai 1934 une volumineuse série d’enregistrements avec un petit groupe connu sous le nom de Fats Waller and his Rhythm Sextet. Cette petite formation de six musiciens comprenait Herman Autrey (qui était parfois remplacé par Bill Coleman ou John ‘’Bugs’’ Hamilton), Gene Sedric ou Rudy Powell, ainsi que Al Casey.

La popularité de Waller s’était accrue considérablement après qu’il ait participé aux émissions de radio ‘’Paramount on Parade’’ et ‘’Radio Roundup’’ de 1930 à 1931. Après avoir collaboré durant trois ans à l’émission ‘’Fats Waller’s Rhythm Club’’ sur les ondes de la radio de Cincinnati, Waller était retourné à New York en 1934 pour collaborer à une autre émission de radio. Waller était ainsi devenu un des premiers musiciens de jazz à obtenir une émission régulière à la radio.

Très populaire en Europe, Waller avait fait une tournée au Royaume-Uni et en Irlande dans les années 1930. En 1938, il avait même joué de l’orgue à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le 30 septembre de la même année, Waller avait participé à la première émission de télévision diffusée sur le réseau BBC. Pendant son séjour en Grande-Bretagne, Waller avait aussi enregistré aux studios d’Abbey Road à St. John’s Wood, près de Londres. Il avait également fait des apparitions dans des films et des courts-métrages, dont ‘’Hooray for Love’’, ‘’King of Burlesque’’ (1935) et surtout ‘’Stormy Weather’’ avec Lena Horne et Bill Robinson. Le film était sorti le 21 juillet 1943, quelques mois avant la mort de Waller.

Waller, qui s’était toujours intéressé à la musique classique, avait joué des pièces de Jean-Sébastien Bach à l’orgue avec de petites formations à l’occasion. Waller avait influencé plusieurs pianistes de jazz de l’époque pré-bop, comme Count Basie et Erroll Garner, qui avaient souvent revisité ses anciennes pièces à succès. En plus de son jeu, Waller était reconnu pour l’humour qu’il insérait dans le cadre de ses performances.

De 1926 jusqu’à la fin de 1927, Waller avait enregistré une série d’albums dans lesquels il jouait en solo à l’orgue. C’était la première fois de l’histoire que des compositions de jazz étaient exécutées sur un véritable orgue d’église. En avril 1927, Waller avait joué de l’orgue au théâtre Vendome de Chicago pour des films dans lesquels il partageait la vedette avec Louis Armstrong. Waller avait aussi continué d‘accumuler les succès au hit parade, notamment avec l’enregistrement de la pièce ‘’A Little Bit Independent’’ composée par Joe Burke et Edgar Leslie, qui avait atteint la première position du palmarès durant deux semaines consécutives en 1935. Waller avait également connu du succès avec les pièces ‘’Whose Honey Are You ?’’, ‘’Lulu’s Back in Town’’, ‘’Sweet and Low’’, ‘’Truckin’’’, ‘’Rhythm and Romance’’, ‘’Sing an Old Fashioned Song to a Young Sophisticated Lady’’, ‘’West Wind’’, ‘’All My Life’’, ‘’It’s a Sin to Tell a Lie’’, ‘’Let’s Sing Again’’, ‘’Cross Patch’’, You’re Not the Kind’’, ‘’Bye Bye Baby’’, ‘’You’re Laughing at Me’’, ‘’I Love to Whistle’’, ‘’Good for Nothing’’, ‘’Two Sleepy People’’ et ‘’Little Curly Hair in a Highchair.’’

Malgré tous ses succès et l’humour qu’il insérait dans ses performances, Waller avait toujours souffert de ne pas être considéré comme un compositeur et un musicien sérieux. Il avait l’impression d’être tributaire de sa réputation d’amuseur public et de saltimbanque et de ne pas être apprécié à sa juste valeur. Après avoir tourné dans deux comédies en 1935, ‘’Hooray for Love !’’ et ‘’King of Burlesque’’, Waller était de plus en plus décu du manque de respect dont il faisait l’objet de la part du public.

C’est dans ce contexte que Waller avait enregistré en 1938 une composition de longue durée en six parties intitulée ‘’London Suite’’, qui avait pour but de changer la perception du public au sujet de sa musique.

À la fin de sa carrière, Waller était devenu le premier auteur-compositeur afro-américain à écrire une comédie musicale de Broadway destinée principalement à un auditoire blanc. Dans un essai publié en 2016, John McWhorter, un chercheur et linguiste qui était professeur associé en anglais et en littérature comparée à l’Université Colombia, avait rappelé les circonstances de l’engagement de Waller par le producteur de Broadway, Richard Kollmar, en 1943:

‘’Even as late as 1943, the idea of a black composer writing the score for a standard-issue white show was unheard of. When Broadway performer and producer Richard Kollmar began planning Early to Bed, his original idea was for Waller to perform in it as a comic character, not to write the music.

Waller was, after all, as much a comedian as a musician. Comedy rarely dates well, but almost 80 years later, his comments and timing during "Your Feet's Too Big" are as funny as anything on Comedy Central, and he nearly walks away with the movie Stormy Weather with just one musical scene and a bit of mugging later on, despite the competition of Bill "Bojangles" Robinson, Lena Horne, and the Nicholas Brothers. Kollmar's original choice for composer [of Early to Bed] was Ferde Grofé, best known as the orchestrator of George Gershwin's "Rhapsody in Blue," whose signature compositions were portentous concert suites. But Grofé withdrew, and it is to Kollmar's credit that he realized that he had a top-rate pop-song composer available in Waller.

Waller's double duty as composer and performer was short-lived. During a cash crisis and in an advanced state of intoxication, Waller threatened to leave the production unless Kollmar bought the rights to his Early to Bed music for $1,000. (This was typical of Waller, who often sold melodies for quick cash when in his cups. The evidence suggests, for example, that the standards "I Can't Give You Anything but Love" and "On the Sunny Side of the Street" were Waller tunes.) Waller came to his senses the next day, but Kollmar decided that his drinking habits made him too risky a proposition for eight performances a week. From then on, Waller was the show's composer only, with lyrics by George Marion, whose best-remembered work today is the script for the Astaire-Rogers film The Gay Divorcée.’’

Six mois après la première de ‘’Early to Bed’’, la pièce était toujours à l’affiche des théâtres de Broadway. C’est à ce moment qu’on avait annoncé la mort prématurée de Waller.

VIE PERSONNELLE ET DÉCÈS

Fats Waller s’est marié à deux reprises. Il avait d’abord épousé Edith Hatchett (ou Hatch) en 1920, qui lui avait donné un fils, Thomas Waller Jr., l’année suivante. Le couple avait divorcé en 1923. Trois ans plus tard, Waller s’était remarié avec Anita Priscilla Rutherford. Le 10 septembre 1927, Anita avait donné naissance à un fils, Maurice Thomas Waller, qui avait été suivi d’un autre fils l’année suivante, Ronald Waller.

En 1938, Waller était devenu le premier Afro-Américain à acheter une maison dans le Addisleigh Park, à St. Albans, dans le Queens, un quartier connu pour pratiquer la ségrégation raciale. Par la suite, plusieurs musiciens de jazz comme Count Basie, Lena Horne, Ella Fitzgerald et Milt Hinton avaient suivi l’exemple de Waller.

En dépit de son grand talent, Waller avait de grands défauts: en plus d’être alcoolique et d’avoir un appétit d’ogre, il était imprévoyant et dépensait son argent sans compter. Il avait même fait des peines de prison pour ne pas avoir payé ses dettes. En fait, Waller était tellement à court d’argent qu’il vendait parfois les droits de ses chansons contre un repas ou une course de taxi. Il avait même obtenu des avances pour des pièces qu’il n’avait jamais terminées, quand il ne vendait pas la même pièce à plusieurs éditeurs différents.

Malgré une santé de plus en plus déclinante, Waller avait continué de voyager énormément dans les années 1940. Éventuellement, ses nombreux voyages et son style de vie débridé avaient fini par affecter sa santé négativement.

Ravagé par l’alcool, Fats Waller est mort d’une pneumonie des bronches le 15 décembre 1943 alors qu’il se trouvait à bord du célèbre train ‘’Super Chief’’’ qui faisait la navette entre Los Angeles et Chicago. Il était âgé de seulement trente-neuf ans.

Le convoi se trouvait près de Kansas City au Missouri lorsque Waller avait poussé son dernier soupir. Waller avait fait son dernier enregistrement à Detroit, au Michigan avec un groupe multi-racial qui comprenait le trompettiste blanc Don Hirleman. Après l’enregistrement, Waller était retourné à New York après avoir fait escale à Los Angeles, où il avait connu un succès éclatant avec le film ‘’Stormy Weather.’’ C’est après un engagement au Zanzibar Room de Santa Monica, en Californie, que Waller était tombé malade.

Plus de 4200 personnes avaient assisté aux funérailles de Waller à l’Abyssinian Baptiste Church de Harlem, ce qui avait fait dire au leader des droits civiques Adam Clayton Powell Jr. dans son éloge funèbre que Waller avait toujours joué dans des salles remplies à craquer. Après que Waller ait été incinéré, ses cendres avaient été dispersées au-dessus d’Harlem par un avion piloté par un aviateur afro-américain non identifié qui avait participé à la Première Guerre mondiale.

En 1978, on avait rendu hommage à Waller dans le cadre de la comédie musicale ‘’Ain’t Misbehavin’’’ mettant en vedette Nell Carter, Andre de Shields, Armalia McQueen, Ken Page et Charlaine Woodard. Reprenant plusieurs des grands succès de Waller, la comédie musicale avait remporté un Tony Award. D’abord présenté au Longacre Theatre, le spectacle avait connu plus de 1600 représentations. La comédie musicale avait de nouveau été présentée en 1988 à l’Ambassador Theatre avec la distribution originale. Le spectacle, qui mettait en vedette cinq acteurs afro-américains, comprenait des compositions de Waller comme ‘’Honeysuckle Rose’’, ‘’This Joint Is Jumpin’’ et ‘’Ain’t Misbehavin’’’.

Fats Waller avait remporté plusieurs honneurs au cours de sa carrière. Certains de ses enregistrements ont admis au Grammy Hall Fame dans le cadre d’un prix spécial créé en 1973 afin de récompenser des enregistrements datés de plus de vingt-cinq ans et qui avaient une signification ‘’qualitative ou historique particulière.’’ En 1970, Waller avait également été intronisé au sein du Songwriters Hall of Fame. Waller était aussi membre du Big Band and Jazz Hall of Fame (1989), du Jazz at Lincoln Center Nesuhi Ertegun Hall of Fame (2005) et du Gennett Records Walk of Fame (2008). En 1993, les prix Grammy avaient salué la carrière de Waller en lui décernant un Grammy Lifetime Achievement Award. Quant aux classiques de Waller, ‘’Ain’t Misbehavin’’’ et ‘’Honecksuckle Rose’’, ils étaient entrés au Grammy Hall of Hame en 1984 et 1999 respectivement.

L’un des plus grands admirateurs de Waller était le pianiste Ralph Sutton. Sutton, qui avait passé toute sa carrière à jouer du stride, avait toujours tenté de préserver l’héritage de Waller. Sutton avait affirmé au sujet de Waller: "I've never heard a piano man swing any better than Fats – or swing a band better than he could. I never get tired of him. Fats has been with me from the first, and he'll be with me as long as I live."

L’acteur et chef d’orchestre Conrad Janis avait aussi fait énormément pour conserver l’héritage de Waller et de James P. Johnson intact. En 1949, à l’âge de dix-huit ans, Janis avait formé un groupe composé d’anciennes légendes du jazz comme James P. Johnson au piano, Henry Goodwin à la trompette, Edmond Hall à la clarinette, Pop Foster à la contrebasse et Baby Dodds à batterie. Janis était au trombone.

L’écrivain irlandais Michael Longley a également rendu hommage à Waller dans son poème intitulé ‘’Elegy for Fats Waller.’’

Malgré ses pitreries et son sens de l’humour débridé, Fats Waller avait été un compositeur prolifique (sa productivité avait seulement été égalée par Duke Ellington) et un musicien de premier plan qui avait exercé une influence considérable sur des pianistes comme Art Tatum, Count Basie, Teddy Wilson, Erroll Garner et Thelonious Monk, entre autres. Même le pianiste de free jazz Cecil Taylor avait reconnu l’influence de Waller en lui consacrant une de ses premières compositions intitulée ‘’Wallering’’ (1958). De son côté, la pianiste et chanteuse Diana Krall avait reconnu qu’elle avait appris tous les solos de Waller de mémoire lorsqu’elle avait commencé sa carrière musicale. Même si plusieurs pianistes avaient tenté d’imiter le style de Waller, aucun n’était parvenu à recréer l’atmosphère unique qui prévalait dans le cadre de ses performances.

Waller avait aussi contribué à faire du jazz une musique à part entière. C’est d’ailleurs en s’inspirant de la composition de Waller ‘’Honeysuckle Rose’’ que Charlie Parker avait trouvé le matériel nécessaire à la création de son célèbre ‘’Scrapple for the Apple.’’

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