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christophe76460 · 3 months ago

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PARLONS DE LA CRAINTE DE L’ÉTERNEL : AVONS-NOUS PEUR DE DIEU ?

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« La crainte de l’Éternel est le commencement de la science. » Proverbes 1.7

COMMENT SE REPRÉSENTER LA CRAINTE DE DIEU ?

La crainte de Dieu ne s’explique pas seulement par l’expression d’une peur ou d’une frayeur.

Si pour nous la crainte de Dieu s’apparente à un sentiment de peur, de déni ou une volonté de cacher des mauvaises oeuvres, c’est que nous avons quelque chose à nous reprocher, et que nous craignons son jugement.

Mais il faut sortir de cette crainte, en apprenant que Dieu est amour. C’est un Père pour nous, et il veut que nous marchions dans la Justice, en restant humble face à lui.

La crainte de l’Éternel ne dépend pas de nos sentiments, ni de nos émotions, mais de la connaissance de Dieu : « La crainte de l’Éternel enseigne la sagesse, et l’humilité précède la gloire. » Proverbes 15.33

Il est aussi écrit : « Le fruit de l’humilité, de la crainte de l’Éternel, c’est la richesse, la gloire et la vie. » Proverbes 22.4

Si dans certaines manifestations divines, la crainte de Dieu suscite une peur qui frappe ou paralyse l’individu, elle s’apparente aussi à de l’étonnement concernant l’oeuvre de Jésus :

« Ils furent saisis d’une grande frayeur, et ils se dirent les uns aux autres : Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même les vents et la mer ? » Marc 4.41

En effet, les interventions de Dieu parmi les humains sont hors du commun et sont impressionnantes.

Habituellement, le mot "crainte" est une peur de quelqu’un ou de quelque chose. Donc, craindre Dieu, est-ce avoir peur de lui, comme nous aurions peur des serpents, du vertige, de la maladie ou de la mort ?

Souvent, on entend dire que le Dieu de l’Ancien Testament est un Dieu vengeur, tyrannique, guerrier, qui maltraite ses créatures.

Si nous voulons comprendre la colère de l’Éternel dans l’Ancien Testament, il faut considérer l’ensemble de la situation, qui était en l’occurrence l’idolâtrie et la corruption des hommes et notamment celle du peuple d’Israël.

On peut la comparer à quelqu’un qui est devant l’immensité d’un océan, qui est face à une grande montagne qui envahie sa vision.

La crainte de l’Éternel, c’est se tenir devant la réalité glorieuse de Dieu, de reconnaître sa grandeur qui s’est manifestée par la création des cieux et de la terre et sa sagesse par son bienveillant dessein qu’il a accompli en son Fils Jésus-Christ au temps marqué.

C’est accepter ce qu’il est et qui nous renvoi à ce que nous sommes, en l’occurrence des créatures pécheresses qui avons besoin de sa Miséricorde et de la Parole de Vérité.

La crainte de l’Éternel, c’est reconnaître notre rébellion devant la Sainteté et la Justice de Dieu.

Elle nous permet de distinguer les oeuvres de Dieu de nos propres oeuvres bonnes ou mauvaises.

Dans les Écritures, cette expression, la "crainte de Dieu" est employée de nombreuses fois. Si elle sous-entend une peur, cette peur nous transcende surtout quand nous faisons l'expérience d'une présence mystérieuse et insolite, une manifestation qui nous étonne, qui nous trouble, nous transforme ou affermie notre foi en Dieu.

Nous avons l’exemple que Moïse a expérimenté lors de l’apparition soudaine du buisson ardent, ou celle des apôtres, dans l'Évangile de Marc, au sujet de la tempête que Jésus a apaisée quand il dit à ses disciples :

« Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? » Marc 4.40

Quand nous faisons la lecture des Écritures, nous voyons que Dieu a mis à l’épreuve le peuple d’Israël quand celui-ci se détournait de ses lois et de ses ordonnances, mais quand le peuple restait fidèle à l’Alliance, il recevait les bénédictions de Dieu.

« Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. Car je te prescris aujourd’hui d’aimer l’Éternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d’observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et tu multiplies, et que l’Eternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession.

Mais si ton coeur se détourne, si tu n’obéis point, et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir, je vous déclare aujourd’hui que vous périrez, que vous ne prolongerez point vos jours dans le pays dont vous allez entrer en possession, après avoir passé le Jourdain. » Deutéronome 30.15-18

LES OEUVRES DE CEUX QUI NE CRAIGNENT POINT DIEU

La crainte de l’Éternel se manifeste par nos oeuvres. Quand l’homme fait le mal ou quand il commet l’iniquité, il montre une absence de crainte de Dieu.

David déplore cette réalité dans les Psaumes : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’en est aucun qui fasse le bien.

L’Éternel, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui cherche Dieu. Tous sont égarés et pervertis, il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul. » Psaume 14.1-3 cf. Romains 3.9-18

Dans l’épître aux Romains, Paul reprend ce texte de David pour attester que tous les hommes sont sous l’empire et la puissance du péché et qu’il n’y en a aucun qui est juste et intelligent et qui ne craigne Dieu. « La crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux. » Romains 3.18

Les Écritures nous apprennent aussi que Dieu abandonne ceux qui ne le craignent pas et qui dédaignent sa Parole. Ainsi, ils devront vivre avec leurs propres conseils.

« Parce qu’ils ont haï la science, et qu’ils n’ont pas choisi la crainte de l’Éternel, parce qu’ils n’ont point aimé mes conseils, et qu’ils ont dédaigné toutes mes réprimandes, ils se nourriront du fruit de leur voie, et ils se rassasieront de leurs propres conseils. » Proverbes 1.29-31

LES OEUVRES DE CEUX QUI CRAIGNENT DIEU

Nous sommes exhortés par les Écritures à nous détacher de ceux qui commettent le péché et l’injustice, mais à toujours à avoir la crainte de l’Eternel : « Que ton coeur n’envie point les pécheurs, mais qu’il ait toujours la crainte de l’Eternel. » Proverbes 23.17

« C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous dit le Seigneur, ne touchez pas à ce qui est impur et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant.

Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu. » II Corinthiens 6.17, 18 ; II Corinthiens 7.1

Nous voyons que la crainte de Dieu ne se définie pas uniquement par une peur particulière, mais par une haine du mal. La crainte de l’Éternel, c’est rejeter ce que Dieu rejette, c’est haïr ce que l’Éternel a horreur.

« La crainte de l’Eternel, c’est la haine du mal, l’arrogance et l’orgueil, la voie du mal, et la bouche perverse, voilà ce que je hais. » Proverbes 8.13

Nous devons manifester de la crainte pour le Seigneur dans nos oeuvres notamment dans l’obéissance et le service envers nos maîtres ou nos patrons.

La crainte du Seigneur est liée à notre obéissance aux autorités que Dieu a établies parmi les hommes et auxquelles nous devons nous soumettre sans montrer de résistance.

« Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures, car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.

C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre établi, et ceux qui résistent attireront une condamnation sur eux-mêmes. » Romains 13.1, 2

« Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais avec simplicité de coeur, dans la crainte du Seigneur. » Colossiens 3.22

« … Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ ?

Femmes soyez soumises à vos maris comme au Seigneur, car le mari est le chef de la femme, come Christ est le chef de l’Église. […] Maris, aimez vos femmes,

Comme le Christ a aimé l'Église et s'est livré lui-même pour Elle, Afin de la sanctifier par la Parole après l'avoir purifiée par le baptême d’eau, Afin de faire paraître devant Lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. » Éphésiens 5.20-27

APPRENDRE A NE PAS AVOIR PEUR DU JUGEMENT DE DIEU

Dans sa lettre aux chrétiens de Rome, Paul atteste que ceux qui ont la foi en Jésus-Christ sont graciés et ne sont pas condamnés par Dieu : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. » Romains 8.1

Si quelqu’un, qui est en Jésus-Christ, se sent encore coupable, il doit apprendre à mettre en pratique l’amour de Dieu dans la Vérité, ainsi il affermira son coeur devant lui pour ne pas avoir peur du jour du jugement de Dieu.

La crainte dont parle l’apôtre Jean, c’est plutôt la crainte du jugement de Dieu quand nous commettons un péché :

« Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en Actions et avec Vérité.

Par là nous connaîtrons que nous sommes de la Vérité, et nous rassurerons nos coeurs devant lui, car si notre coeur nous condamne, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît toutes choses. » I Jean 3.18-20

« Tel il est, tels nous sommes aussi dans ce monde, c’est en cela que l’amour est parfait en nous, afin que nous ayons de l’assurance au jour du jugement.

La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte, car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. » I Jean 4.17, 18

La crainte de Dieu nous amène à avoir de l’assurance devant lui, car nous mettons en pratique ses commandements qui consistent à croire en son Fils Jésus-Christ et à nous aimer les uns les autres.

Quand nous faisons cela, nous n’avons plus peur du jugement de Dieu :

« Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable.

Et c’est ici son commandement : Que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu’il nous a donné.

Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui, et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. » I Jean 3.22-24

LA CRAINTE DE DIEU, C’EST MARCHER SELON L’ESPRIT DU SEIGNEUR

Le Seigneur nous a donné son Esprit pour que nous puissions nous libérer du péché et des oeuvres charnelles.

Désormais, le Seigneur nous a donné la force pour ne plus être asservis par la loi du péché et de la mort.

Nous avons reçu un Esprit d’adoption, quand nous sommes devenus fils de Dieu et que nous appelons Dieu notre Père et qu’il nous appelle ses fils et ses filles.

« Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez, mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu.

Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! » Romains 8.12-15

Par la venue de son Fils Jésus-Christ, Dieu révèle son amour envers le monde, lui qui donné sa vie à cause du péché, et qui est ressuscité pour montrer sa victoire sur la mort.

Devant cette preuve, Dieu a créé les conditions pour que nous puissions hériter du salut. Maintenant que nous avons reçu la grâce par la foi en Jésus-Christ, nous avons l’assurance que plus rien ne peut nous condamner.

Il s’agit seulement de rester fidèles aux commandements du Seigneur :

« Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous !

Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ?

Selon qu’il est écrit : C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. » Romains 8.33-37

Serge Rossi

Prédicateur et évangéliste

Groupe privé : COMBATTRE POUR LA VÉRITÉ

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