#Prix du Jury
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Le Prix de la Contre-Allée récompense l’auteur d’une œuvre originale de non-fiction, écrite en langue française ou traduite d’une langue étrangère, et relevant d’un des genres suivants : histoire, sciences humaines, sciences sociales, littérature, documents.
#littérature#histoire#essai#prix littérraires#récompenses#distinction#Prix de la Contre-Allée 2023#remise du prix#jury#lauréats#livres#non fiction#sciences humaines#sciences sociales
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Liberty Leading the People (1830) 🎨 Eugene Delacroix 🏛️ The Louvre 📍 Paris, France
Perhaps Delacroix’s most influential and most recognizable paintings, Liberty Leading the People was created to commemorate the July Revolution of 1830, which removed Charles X of France from power. Delacroix wrote in a letter to his brother that a bad mood that had been hold of him was lifting due to the painting on which he was embarking (the Liberty painting), and that if he could not fight for his country then at least he would paint for it. The French government bought the painting in 1831, with plans to hang it in the room of the new king Louis-Philippe, but it was soon taken down for its revolutionary content. Lady Liberty was eventually the model for the Statue of Liberty, which was given to the United States 50 years later, and has also been featured on the French banknote.
Peint de septembre à décembre 1830 dans l'atelier loué par Eugène Delacroix au 15 (actuel n°17 ?) quai Voltaire, à Paris ; envisagé pour la deuxième Exposition au profit des blessés de Juillet 1830, galerie de la Chambre des Pairs (palais du Luxembourg), Paris, janvier 1831 (n° 508 du livret sous le titre "Une Barricade"), en réalité non prêté ; admis par le jury le 13 avril 1831 et exposé au Salon de 1831 (ouvert du 1er mai au 15 août), Paris, Musée royal (Louvre), n° 511 du livret sous le titre "Le 28 juillet. La liberté guidant le peuple" (n° 1380 du registre d'entrée des ouvrages au Salon, sous le titre "La Liberté guidant le peuple au 29 juillet" [sic], aux dimensions de "293 x 358 cm" cadre compris) ; envisagé comme achat de la Liste civile du roi Louis-Philippe Ier, en juillet 1831, au prix de 2 000 francs, finalement acheté à l'artiste par le ministère du Commerce et des Travaux publics en août 1831, au prix de 3 000 francs (en remplacement de la commande à Delacroix, au même prix, d'un tableau d'histoire ayant pour sujet "Le roi Louis-Philippe Ier visitant la chaumière où il logea près de Valmy, le 8 juin 1831", annulée suite au désistement de Delacroix) ; présenté au musée du Luxembourg, Paris, en 1832 et en 1833 (n° 160 du supplément au catalogue du musée) ; mis en réserve vers 1833-1834 ; confié à l'artiste vers 1839 qui le met en dépôt au domicile de sa tante, Félicité Riesener, et de son cousin Léon Riesener, à Frépillon (Val-d'Oise) ; réclamé à l'artiste par la direction des Musées nationaux (ministère de l'Intérieur) en mars 1848 (Delacroix demande à cette occasion une augmentation du prix de 7 000 francs, soit un total de 10 000 francs ; cette augmentation lui est refusée) ; prêté par Delacroix au peintre et entrepreneur lyonnais Alphonse Jame entre mai 1848 et mars 1849, en vue d'être exposé à Lyon, contre 1000 francs (payés en deux versements de 500 francs, le 11 septembre 1849 et le 8 mars 1850) ; rentré à Paris et restitué à l'administration en mars 1849 ; possiblement présenté au musée du Luxembourg, Paris, à partir de juin 1849 jusqu'en 1850 (mais absent du catalogue du musée) ; mis en réserve dans les magasins du musée du Louvre de 1850 à 1855 ; présenté à l'Exposition universelle, Palais de l'Industrie et des Beaux-arts, Paris, 1855, n° 2926 du livret ; mis en réserve dans les magasins des Musées impériaux de 1856 à 1863 ; présenté au musée du Luxembourg, Paris, de 1863 à 1874 ; déplacé du musée du Luxembourg au musée du Louvre en novembre 1874 ; inventorié pour la première fois, sous le n° "R.F. 129", en 1875 et présenté à partir de cette date dans la salle des États au musée du Louvre ; mis en sécurité pendant la Première Guerre mondiale au couvent des Jacobins, à Toulouse (Haute-Garonne) de 1914 à 1918 ; restauré par Lucien Aubert (nettoyage et réintégration de la couche picturale) à Paris en 1920 ; mis en sécurité pendant la Seconde Guerre mondiale au château de Chambord (Loir-et-Cher) en 1939, puis déplacé au château de Sourches, Saint-Symphorien (Sarthe), le 29 septembre 1943 ; rentré du château de Sourches au musée du Louvre, Paris, le 16 juin 1945 ; restauré par Raymond Lepage et Paul Maridat (rentoilage) et par Georges Zezzos (allègement et réintégration de la couche picturale), au musée du Louvre durant l'été 1949 ; présenté au musée du Louvre dans la salle Mollien d'octobre 1949 à 1969, puis en salle Daru de juin 1969 à juin 1994, puis en salle Mollien depuis décembre 1995 ; restauré par David Cueco et Claire Bergeaud (remplacement du châssis, pose de bandes de tension sur les bords de la toile) au musée du Louvre en janvier-février 1999 ; restauré par Bénédicte Trémolières et Laurence Mugniot (nettoyage et réintégration de la couche picturale) au musée du Louvre, d'octobre 2023 à avril 2024.
#Liberty Leading the People#Eugene Delacroix#Romanticism#1830#oil on canvas#painting#oil painting#The Louvre#Paris#France#Musée du Louvre#La Liberté guidant le peuple#french#art#artwork#art history
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Halløj Matroser!
Nu hvor det danske MGP er overstået, vil jeg sige hvorfor der ikke har været admiralsposting på det. Admiralen boycuttede i år Dansk Melodi Grand Prix af den årsag, at DR har valgt at støtte Israels tilstedeværelse i Eurovision, at de har udpeget to Israelske statsborgere til den danske jury, og at DR som institution konsekvent ikke har dækket folkemordet i Gaza, eller de demonstrationer der har været imod det i alle større danske byer, som inkluderer nogle af de største demonstrationer i nyere tid.
Man må mene hvad man vil om Israels aktivitet i Palæstina. Jeg mener at staten Israel har ageret som folkemorder og besætterstat, og at det er et symptom på et dybt forkvaklet menneskesyn, hvor nogle mennesker er højerestående end andre. Dette er dybt forkert.
Husk i alt dette kaos at ikke alle jøder er israelere, og at alle de som er, fortsat er mennesker og fortjener at blive behandlet som mennesker. Kæmp for alt hvad du har kær, inklusiv frihed og lighed og ret til liv for alle folk, men opfør dig ordentligt. Her på Bloggen vil vi hverken have islamofobi ELLER antisemitisme.
Der VIL være liveblog under Eurovision. Jeg vil blot forsøge at finde et sted at streame det fra en anden kanal end DR, muligvis NRK eller BBC hvis jeg kan og hvis de opfører sig ordentligt.
Lad Palæstina leve
Admiralen 🇵🇸
#nonask#denmark#admiralen#eurovision 2024#politik#ja det er en useless underholdsningsblog men det betyder ikke at vi ikke opretholder en vis etisk integritet#free palestine
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MARDI 1er OCTOBRE 2024 (Billet 2/2)
Pathé dévoile cette semaine la bande-annonce d'un documentaire consacré à la star, indéniable icône des années 1950 à 1970, qui a incarné la révolution sexuelle de toute une époque comme personne, mais qui, vue de 2024, est régulièrement critiquée pour ses opinions politiques.
"J'm'en fous qu'on se souvienne de moi ou pas. Ce que je voudrais, c'est qu'on se souvienne du respect qu'on doit aux animaux."
Ce film documentaire est construit autour d’un mélange d’images d’archives, d’interviews et de reconstitutions tournées. Brigitte Bardot en sera la première narratrice et prend comme point de départ sa décision si radicale et si forte de tout quitter pour se consacrer à la cause animale.
Alors qu’elle prend sa retraite du monde cinématographique en 1973, Brigitte Bardot comptabilise près de 45 films et plus de 70 chansons. D’actrice icône, elle devient une militante convaincue qui n’a depuis jamais dévié du chemin engagé qu’elle a tracé.
Une réflexion croisée sur ce que signifie être une femme artiste, une femme libre et parfois en avance sur son temps.
« Bardot » sortira en 2025 au cinéma.
(Source : « premiere.fr »)
Nous vous rappelons l’excellentissime petit livre dont nous avions déjà parlé sur le Blog (une lectrice/abonnée du Blog, Marlène B., l’a lu, l’a beaucoup aimé et nous a remerciés du conseil) :
« MES NUITS SANS BARDOT » de Simonetta Greggio.
« Prix du Livre de plage » 2024 - Jury Présidé par Jean-Christophe Rufin (de l’Académie Française)
« Mieux qu'une biographie, ce roman est un cadeau fait à tous ceux qui aiment B.B. »
« On a cru me connaître parce qu'on m'a vue nue. Personne ne sait qui je suis vraiment. »
La 4e de couverture. Une femme s’installe à Saint-Tropez, tout près de La Madrague, afin de percer les mystères qui entourent la star flamboyante et secrète. Leurs voix, leurs histoires se répondent, mettant en lumière les multiples facettes de Bardot - de la fillette disgracieuse à l'amoureuse passionnée en passant par l'adolescente perdue et la militante de la cause animale -, et font ressurgir du passé de grandes figures artistiques : Colette, Vadim, Brando, Trintignant et Gainsbourg... À travers un troublant jeu de miroirs, se recrée sous nos yeux le mythe BB, un être d’une stupéfiante modernité.
L’autrice. Journaliste, scénariste, Simonetta Greggio est l’autrice de nombreux romans parmi lesquels « La Douceur des hommes » ; « Dolce Vita » ; « Les Nouveaux Monstres » ; « Bellissima » (éditions Stock) ; « Elsa mon amour » (Flammarion). Elle a également produit pour France Culture des documentaires consacrés à Virginia Woolf, Brigitte Bardot, Elsa Morante et Benito Mussolini.
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Justine Triet oublie sa récompense sur le pupitre et Jane Fonda lui lance dessus !
Palmarès Cannes 2023
Palme d'or - Anatomie d'une chute
Grand prix - The Zone of Interest
Prix du jury - Les Feuilles mortes
Prix d'interprétation masculine - Kōji Yakusho (Perfect Days)
Prix de la mise en scène - Trần Anh Hùng (La Passion de Dodin Bouffant)
Prix d'interprétation féminine - Merve Dizdar (Les Herbes sèches)
Prix du scénario - Yuji Sakamoto (Monster)
Caméra d'or - L'Arbre aux papillons d'or
Court métrage - 27 Un certain regard - How to Have Sex Semaine de la critique - Tiger Stripes Queer Palm - Monster L'Œil d'or - Les Filles d'Olfa et La mère de tous les mensonges
Prix de la critique internationale - The Zone of Interest, Les Colons & Levante Palme Dog - Messi (Anatomie d'une chute)
Les onze jours du marathon cannois se sont achevés, samedi soir 27 mai 2023
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Tatiana Huezo
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Director and screenwriter Tatiana Huezo was born in 1972 in San Salvador, El Salvador. Huezo first garnered international attention for her 2011 debut documentary film, The Tiniest Place, which was screened at over 80 film festivals globally and won the Grand Prix for Best Feature-length film at Visions du Reel. Her film Tempestad, which follows the stories of two women affected by human trafficking, won Best Documentary at the 2016 Fenix Awards, and four Ariel Awards. Huezo's first fictional feature, Prayers for the Stolen, received a Special Mention from the jury at Cannes.
#film#directors#women in film#women directors#documentaries#latina#latina filmmakers#el salvador#cinema#latin america#latin american cinema#Youtube
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La Nature ne pense qu’à ça ! – Concours littéraire
Félicitations à tous les participants !
La 12e édition du concours de nouvelles du Muséum d’histoire naturelle de Toulouse a connu un beau succès ! Le Muséum a, en effet, enregistré à la clôture des participations, le mardi 2 janvier 2024, près de 150 contributions en provenance de la France métropolitaine, mais pas seulement. Une sélection de jolie facture qui continue de s’ouvrir à l’international en transitant par des pays tels que la Belgique, le Cameroun, l’Italie, le Québec ou la Suisse !
Un grand bravo aux lauréats !
Le jury s’est réuni le jeudi 11 avril 2024 afin de tenir sa délibération désignant les 6 lauréats auxquels s’ajoute un Prix spécial du jury. La sélection a été âpre et les débats animés !
Mais c’est sans compter sur le professionnalisme du jury, heureux d’annoncer les résultats suivants, dans les 2 catégories adulte et jeunesse :
1. Palmarès dans la catégorie auteurs adultes :
1er prix : « À l’abordage» de Gérard BASTIDE (81240)
2e prix : « Un si bel endroit » de Pierre-André MARTIN (14000)
3e prix : « Le goût du blanc » de Philippe FRÉMONT (31400)
Les 19 autres nouvelles pré-sélectionnées dans la catégorie adultes étaient : “L'été sans cigale" de Zoé AUBRY (24000), "Ah ! Le bonheur" de Chloé BAHUAUD (44000), "Transes-positions" de Jean-Pierre BEAUFILS (30250), "Romance anti-cafard" de Marlène BERTRANINE (92600), "Beaux et fragiles" de Sébastien BOULADE (31400), "L'échappée belle" d'Emmanuel BROC (32600), "L'homme d'en face" de Marie-Christine DELAUCHE (75005), "Je suis la Vouivre et je le resterai" de Sabine GENTY (11420), "Mille millions de Figaro" de Thomas GHIBAUDO (13580), "La Trompette des anges" de Jocelyn HÉRITIER (07400), "Ondine" de Jacques LAGNEAUX (Belgique), "De rerum natura" de Raphaël LE MAUVE (17000), "L'Homme de la montagne d'en haut" de Jean-Luc MERCIER (66160), "Jean-Calude Gasoil ne pense qu'à ça" de Monique NICQUE (34110), "Prendre son pied par les cornes" de Pierre POISSON (81000), "Tchechihila" de Nathalie QUQUE (31140), "Sex machine" de Chantal REY (82000), "Thisbé et Pyrame, les amants légendaires" d'Anne-Marie RICHOU (31770), "Les escarpins" d'Anne RODES (93100).
2. Palmarès dans la catégorie auteurs de moins de 18 ans :
1er prix : « Dead Flowers » de Louise CONFAIS (31560)
2e prix : « Marrante l’amante » de Marius SANTRAN (33800)
3e prix : « Un amoureux transi » d’Abel PAPAIX (31410)
Les 3 autres nouvelles pré-sélectionnées dans la catégorie auteurs de moins de 18 ans étaient : "Les Pasiphaés" de Juliette GORIAUD (31460), " Au fil des fourmis" de Maïa HELFER (Suisse) et "Félin pour l'autre" de Margaux POQUET-BELLELE (31130).
3. Le Prix spécial du jury :
« Romance anti-cafard » de Marlène BERTRANINE (92600)
Retrouvez le billet d’annonce des résultats sur le Facebook du Muséum : Facebook du Muséum de Toulouse
Le muséum va très bientôt e-publier le recueil des nouvelles lauréates. Les premiers prix des 2 catégories (Gérard Bastide et Louise Confais) seront lus à voix haute le samedi 8 juin 2024, dans l’auditorium du Muséum, lors de la rencontre littéraire et de la remise des prix aux 6 lauréats et au Prix spécial du jury.
Un grand merci au jury !
Jessica Arduin (Psychologue clinicienne), Laëtitia Bartholome (Service Expositions, Muséum), Audrey Bonniot (Service Bibliothèque & Documentation, Muséum), Caroline Chevalier-Galant (Service Bibliothèque & Documentation, Muséum), Évelyne Cocault (Comédienne de Théâtre amateur), Astrid Conan (Relation Visiteurs-Billetterie support qualité, Muséum), Christel Dubois (Professeure d'anglais, auteure), Lucie Ferlet (Pôle jeunesse, Médiathèque José Cabanis), Nelly Faria (Service Offre Commerciale, Muséum de Toulouse), Caroline Goursat (Étudiante, libraire), Marie-Noëlle Jornat (Philosophe, lectrice), Florence Lamotte (Directrice commerciale chez Piktos), Lolita Lorenzon (Pôle jeunesse, Médiathèque José Cabanis), Gaëlle Mahé (Lectrice et auteure), Sylvie Marquez (Association Toulouse Polars du Sud), Bernard Meyer (Docteur en Philosophie, enseignant, comédien), Serge Nicolo (Écrivain, Régisseur des Collections, Musée Paul Dupuy), Cristina Noacco (Auteure, maître de conférence en littérature médiévale), Cédric Pignat (Écrivain, enseignant, lecteur), Julien Philippe (Professeur-documentaliste) et Emmanuelle Viguié (Graphiste, dessinatrice, lectrice).
Au plaisir de vous retrouver et d’échanger avec vous samedi 8 juin, au Muséum de Toulouse !
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L'historienne Hélène Carrère d'Encausse est morte à l'âge de de 94 ans, a annoncé sa famille à l'AFP, samedi 5 août. "Elle s'est éteinte paisiblement entourée de sa famille", précise le communiqué rédigé par ses enfants. Elle était, depuis 1999, secrétaire perpétuel de l'Académie française, un poste qu'elle était la première femme à occuper. Russophone et russophile reconnue, celle qui était devenue “Immortel” (elle tenait au masculin) a longtemps été la référence en la matière, incontournable conseillère des politiques et oratrice hors pair des universités les plus prestigieuses.
Spécialiste reconnue de la Russie, elle a notamment écrit L'Empire éclaté (1978), un ouvrage dans lequel elle prédit avec plus d'une décennie d'avance la dissolution de l'URSS, souligne le jury. Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (1996), Grand-officier de la Légion d'Honneur (2008), Grand Croix de la Légion d’honneur (2011)... Hélène Carrère d'Encausse a aussi revêtu le costume de députée européenne entre 1994 et 1999. Mais certaines de ses prises de position, parfois trop indulgentes à l’égard de Vladimir Poutine, lui ont valu des critiques ces dernières années.
Naturalisée française à 21 ans
Le 6 juillet 1929, Hélène Zourabichvili naît dans une famille cosmopolite, exilée à Paris depuis la révolution bolchevique de 1917. Sa mère Nathalie von Pelken est une aristocrate russo-allemande. Son père, l’économiste et philosophe Georges Zourabichvili, est géorgien. Parmi ses ancêtres, l'historienne compte aussi de grands serviteurs des tsars comme de virulents protestataires de l'Empire, le président de l'Académie des sciences sous l'impératrice Catherine II et pas moins de trois régicides.
Élevée dans la langue russe, la future historienne apprend le français à quatre ans. Poursuit sa scolarité au lycée Molière, dans le cossu XVIe arrondissement. Et obtient la nationalité française à 21 ans. Un “cas d'intégration parfaite”, assure-t-elle à Libération en 2019. “Dans l'identité, je me sens française. Mais j'ai deux cultures.”
Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père travaille avec les Allemands grâce à sa maîtrise des langues. Il est assassiné à la Libération, en 1944, “enlevé et probablement tué” par les résistants comme “collaborateur”. Secrets de famille dont le fils de l’historienne, Emmanuel Carrère, tirera son Roman russe, paru en 2007. Une version romancée de la réalité selon elle. Mariée en 1952 à l’assureur Louis Carrère d'Encausse, elle a deux autres filles, Nathalie (avocate) et Marina (médecin et animatrice de télévision).
Spécialiste de la Russie des tsars et de l'URSS
Après de brillantes études à l’Institut d’études politiques de Paris, Hélène Carrère d’Encausse devient professeur d’histoire à l’université Paris-1, et directrice de la Fondation nationale des sciences politiques. Grande spécialiste de la Russie tsariste puis du monde soviétique, elle est invitée aux quatre coins du globe pour donner des conférences et poursuivre ses recherches. Notamment au Japon et en Amérique du Nord, où les universités Laval et de Montréal au Canada lui décernent le titre de docteur honoris causa.
Auteure d’une vingtaine d’ouvrages, récompensés par plusieurs prix, elle bouscule le monde intellectuel avec la sortie d’un essai très remarqué : L'Empire éclaté (1978), en pleine guerre froide. Elle y prédit la chute de l’URSS, conséquence de la montée en puissance des républiques asiatiques de l’Union, incompatible avec le fonctionnement du régime. L’Histoire lui donnera en partie tort. Qu’importe : le best-seller s’écoule à une centaine de milliers d’exemplaires en quelques semaines et l’écrivaine est récompensée des prix Aujourd'hui (1978) et Louise-Weiss (1987). Reconnue pour son œuvre, elle entre à l'Académie française en 1990, devenant ainsi la troisième femme à prendre place sous la coupole, après Marguerite Yourcenar (1980) et Jacqueline de Romilly (1988).
À la fin des années 1980, l’historienne se fait politique. Elle rejoint la Commission des sages pour la réforme du Code de la nationalité en 1986. Huit ans plus tard, elle est élue au Parlement européen sur la liste UDF-RPR. Parallèlement à ses activités de députée européenne, elle occupe la vice-présidence de la Commission des archives diplomatiques françaises, et préside la Commission des sciences de l'homme au Centre national du livre entre 1993 et 1996.
Madame le secrétaire perpétuel
Nouvel hommage de l’Académie : en 1999, l’historienne devient la première femme secrétaire perpétuel de l’institution. Un titre qu’elle refuse de féminiser car “le secrétaire du roi, c'est noble, alors que la secrétaire, c'est une bonne à tout faire”, explique-t-elle à Libération en 2019. Mais l’historienne est fréquemment accusée de ne pas promouvoir la candidature des femmes quai de Conti. En 2023, elles étaient seulement neuf à prendre place sous la coupole, contre 32 hommes… “Je fais ce que je peux, mais je ne peux pas inventer des candidatures. Il y a des femmes de très grande qualité mais qui sont réticentes car elles savent qu'en ce moment on cherche des femmes, et ne veulent pas venir pour cela.”
Mais c’est surtout pour son discours hésitant sur Vladimir Poutine que “Madame Russie” s’est fait épingler. En 2014, l’historienne déclare au JDD à propos de l’annexion de la Crimée : “Certes, le basculement de la Crimée dans le giron russe n’a pas été légal au regard du droit international, mais je ne parlerais pas pour autant d’annexion”. Davantage d’une modification des frontières qui n’a pas été réglée par le biais d’un accord international.” L’invasion russe en Ukraine, moins de dix ans plus tard ? Impensable pour elle, “jusqu’au 24 février au matin”. Longtemps perçue par les politiques et les intellectuels comme “l’académicienne qui parlait avec Vladimir Poutine et qui rapportait le récit du Kremlin en France”, selon la politiste Marie Mendras, Hélène Carrère d’Encausse nageait depuis “en plein brouillard” avouait-elle.
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Pour cette 9e édition, le Prix des lecteurs de la Ville de Lausanne, organisé par le Service des bibliothèques & archives, en charge de la politique du livre, avait ouvert à nouveau son vote à l’ensemble des lectrices et lecteurs de Suisse romande et au-delà. Le vote, qui s’est tenu du 1er janvier au 28 février 2023, a déclaré "Cabine" d'Éric Bulliard vainqueur.
#littérature#littérature suisse#prix litteraire#récompenses#distinction#Prix des lecteurs de la Ville de Lausanne#jury#remise du prix#lauréats#roman#lecteurs#lecture#bibliothèque#suisse#normandie
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«Les identités roms dans l’art contemporain», par Elora Weill-Engerer
Elora Weill-Engerer, prix de la critique d’art 2023 : «Le stéréotype a ceci de pratique qu’il est littéralement identifiable»
Lundi 9 octobre, dans l’amphithéâtre archi plein de l’Institut national d’histoire de l’art (Inha), l’Association internationale des critiques d’art (Aica) a salué la singularité des travaux de deux critiques. Alors que neuf candidats s’étaient prêtés au jeu du Pecha Kucha, une performance orale de 6 min 40 s, le jury réuni pour cette 11e édition du Prix de la critique d’art, dont Libération est partenaire, a salué la performance de la jeune chercheuse en histoire de l’art Elora Weill-Engerer. Nous publions ci-dessous son intervention dans son intégralité, consacrée à un travail de recherche sur « Les identités roms dans l’art contemporain » à l’occasion d’une thèse sous la direction de Pierre Wat et Elvan Zabunyan.
#<3 <3 <3 that's my friend and this text is one of the clearest & the most brilliant piece of recent social art history that i've read#in a long time!#elle a gagné contre son propre directeur de thèse MDRR queen absolue#romani art#roma
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Après "Taxi", Marion s'est imposée dans le cinéma français et a commencé à recevoir une offre après l'autre
Films notables avec sa participation : le drame amoureux historique de Francis Rössers « La guerre dans les montagnes » et le drame militaire de Pierre Grimblatt « Lisa ». En 2000, elle est membre du jury du Festival du film fantastique de Gérardmer. En 2001, Cotillard joue son premier grand rôle au cinéma, dans le mélodrame Lovely Things de Gilles Paquet-Brenne, où elle interprète deux rôles à la fois, les sœurs jumelles Marie et Lucy. Les deux rôles obligeaient Marion à chanter dans le film, pour lequel elle a également suivi un cours de chant d'un mois, ayant déjà une formation musicale derrière elle. Pour ce film, Cotillard a de nouveau reçu une nomination pour "César" en tant qu'actrice la plus prometteuse et n'a de nouveau pas reçu de prix.
Bien que Cotillard soit encore mieux connue en France, ses peintures ont commencé à lui apporter une renommée mondiale. Elle a joué dans le thriller A Private Investigation de Guillaume Nicloux et dans la comédie romantique Fall in Love with Me If You Dare de Yann Samuell, où elle a démontré sa capacité à jouer un rôle principal touchant et romantique. Pour sa performance, elle a reçu le prix de la meilleure actrice au Newport Beach Film Festival. En 2003, Marion a joué dans son premier grand film étranger, jouant le rôle de Joséphine, la belle-fille enceinte du protagoniste de la tragi-comédie de science-fiction Big Fish de Tim Burton, qui a un casting très sérieux d'Ewan McGregor, Albert Finney , Helena Bonham Carter, Danny DeVito, Steve Buscemi et Jessica Lange.
#cinéma#unfilmcouleur#film#comportementhumaines#actionshumaines#joie#plaisir#aventures#lesdessinsanimés#buxberg
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Trophées de l’Agriculture de Côte-d’Or 2023 | Trophée coup de cœur du jury
Trophées de l'agriculture 2023 - 6ème édition ]Une magnifique soirée organisée par Le Bien Public et la Chambre d'Agriculture de Côte-d'Or où nous avons reçu le prix Coup de cœur du jury Merci à tous !
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'Anatomy of a Fall' wins Palme d'Or at Cannes Film Festival
CANNES
Justine Triet's “Anatomy of a Fall” won the Palme d'Or at the 76th Cannes Film Festival in a ceremony Saturday that handed the festival's prestigious top prize to a twisty French Alps courtroom drama.
“Anatomy of a Fall,” which stars Sandra Hüller as a writer trying to prove her innocence in her husband’s death, is only the third film directed by a woman to win the Palme d'Or. One of the two previous winners, Julia Ducournau, was on this year's jury.
Cannes' Grand Prix, its second prize, went to Jonathan Glazer’s “The Zone of Interest,” a chilling Martin Amis adaptation about a German family living next door to Auschwitz.
The awards were decided by a jury presided over by two-time Palme winner Ruben Östlund, the Swedish director who won the prize last year for “Triangle of Sadness.” The ceremony preceded the festival's closing night film, the Pixar animation “Elemental.”
The jury prize went to Finnish director Aki Kaurismäki’s “Fallen Leaves," a deadpan love story about a romance that blooms in a loveless workaday world where dispatches from the war in Ukraine regularly play on the radio.
Best actor went to veteran Japanese star Koji Yakusho, who plays a reflective, middle-aged Tokyo man who cleans toilets in Wim Wenders' “Perfect Days.” Wenders' film is a gentle, quotidian character study.
The Turkish actor Merve Dizdar took best actress for the Nuri Bilge Ceylan's “About Dry Grasses.” Ceylan's expansive tale is set in snowy eastern Anatolia about a teacher, Samet (Deniz Celiloğlu), accused of misconduct by a young female student. Dizdar plays as a friend both attracted and repelled by Samet.
“The character I portray in the film is someone who is fighting for her life and she's overcome a lot of difficulties. Under normal circumstances, I would have had to work hard on this character,” said Dizdar.
“I understand what it's like to be a woman in this area of the country,” she continued. “I would like to dedicate this prize to all the women who are fighting to exist and overcome difficulties in this world and to retrain hope.”
Vietnamese-French director Tràn Anh Hùng took best director for “Pot-au-Feu," a lush, foodie love story starring Juliette Binoche and Benoît Magimel and set in a 19th century French gourmet château.
Best screenplay was won by Yuji Sakamoto for “Monster.” Sakamoto penned Japanese director Hirokazu Kore-eda's nuanced drama, with shifting perspectives, about two boys struggling for acceptance in their school at home. “Monster” also won the Queer Palm, an honor bestowed by journalists for the festival's strongest LGBTQ-themed film.
Quentin Tarantino, who won Cannes' top award for “Pulp Fiction," attended the ceremony to present a tribute to filmmaker Roger Corman. Tarantino praised Corman for filling him and countless moviegoers with “unadulterated cinema pleasure.”
“My cinema is uninhibited, full of excess and fun,” said Corman, the independent film maverick. “I feel like this what Cannes is about.”
The festival's Un Certain Regard section handed out its awards on Friday, giving the top prize to Molly Manning Walker's debut feature, “How to Have Sex.”
Saturday’s ceremony drew to close a Cannes edition that hasn't lacked spectacle, stars or controversy.
The biggest wattage premieres came out of competition. Martin Scorsese debuted his Osage murders epic “Killers of the Flower Moon,” a sprawling vision of American exploitation with Leonardo DiCaprio and Lily Gladstone. “Indiana Jones and the Dial of Destiny,” Harrison Ford’s Indy farewell, launched with a tribute to Ford. Wes Anderson premiered “Asteroid City.”
The festival opened on a note of controversy. “Jeanne du Barry,” a period drama co-starring Johnny Depp as Louis XV, played as the opening night film. The premiere marked Depp's highest profile appearance since the conclusion of his explosive trial last year with ex-wife Amber Heard.
The selection of “Jeanne du Barry” added to criticisms of Cannes for being too hospitable to men accused of abusive behavior.
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Cannes 2024. Les neuf lauréats récompensés par Greta Gerwig et les sept autres membres du jury, dont Omar Sy, Eva Green ou Lily Gladstone, lors de la cérémonie de clôture.
La Palme d’or est attribuée à «Anora», de Sean Baker.
Le Grand Prix
Payal Kapadia remporte le Grand Prix pour «All We Imagine as Light».
Le Prix du jury
«Emilia Perez», de Jacques Audiard, a reçu sa deuxième récompense de la soirée.
Le Prix de la mise en scène
Miguel Gomes a remporté le Prix de la mise en scène pour «Grand Tour».
Le Prix spécial du jury
Mohammad Rasoulof a reçu le Prix spécial du jury pour son film «Les Graines du figuier sauvage».
Le Prix d’interprétation masculine
Jesse Plemons est récompensé du prix d'interprétation masculine pour son interprétation dans le film «Kinds of Kindness», de Yorgos Lanthimos.
Le Prix d’interprétation féminine
Les trois actrices du film de Jacques Audiard «Emiliano Pérez», Selena Gomez, Karla Sofia Gascon et Zoe Saldana sont les lauréates de la récompense.
La Caméra d’or
La prestigieuse Caméra d’or a été décernée à «Armand», film réalisé par le Norvégien Halfdan Ullmann Tondel.
Le Prix du meilleur scénario
Le deuxième long métrage de la réalisatrice française Coralie Fargeat, intitulé «The Substance», a remporté le Prix du meilleur scénario.
LA PALME D’OR DU COURT-MÉTRAGE
Le prix a été attribué à «L’Homme qui ne se taisait pas», du Croate Nebojsa Slijepcevic.
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Cannes Film Festival 2023: Where Dreams Come to Life.
From May 16 through May 27, 2023, the 76th Cannes Film Festival took place. Jeanne du Barry, directed by Maiwenn, served as the festival's opening film, and Peter Sohn's Elemental served as its closing film.
Swedish director Ruben Ostlund served as the head of the jury for the 2023 festival. The jury's other members were:
Brie Larson
Paul Dano
Julia Ducournau
Leila Hatami
Rebecca Hall
Jeff Nichols
Deepika Padukone
Noomi Rapace
Jasmine Trinca
Chang Chen
The Palme d'Or was awarded to Triangle of Sadness, directed by Ruben Ostlund. The other major awards were:
Grand Prix: Close, directed by Lukas Dhont
Jury Prize: EO, directed by Jerzy Skolimowski
Best Director: Park Chan-wook, for Decision to Leave
Best Actress: Anamaria Vartolomei, for Happening
Best Actor: Song Kang-ho, for Broker
Best Screenplay: Tarik Saleh, for Boy from Heaven
Camera d'Or: The Quiet Girl, directed by Colm Bairead
The 2023 Cannes Film Festival was a significant occasion for the motion picture industry, as many notable films had their world premieres there. Some of the biggest names in film returned to the festival, including Julia Roberts, Scarlett Johansson, Leonardo DiCaprio, and Tom Hanks.
Many of the films that had their world premieres at the festival went on to win prizes and garner critical acclaim, making the 2023 Cannes Film Festival both critically and financially successful. The festival was also a big boost for the French Riviera because it brought in a lot of much-needed money.
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CE SOIR 11 avril SUR FRANCE 4 À 21.10
Documentaire de Jean Baptiste Péretié, durée 1 heure
Résumé :
Jacques Tati, génie de la comédie, acteur et metteur en scène, débute dans le music-hall dans les années 1930. Il bricole ensuite un premier long-métrage, "Jour de fête". En 1953, il réalise son deuxième long métrage, "Les vacances de monsieur Hulot", première apparition du célèbre personnage lunaire. "Mon oncle", son troisième film, remporte un Prix spécial du Jury à Cannes et un Oscar à Hollywood. Puis, arrive un projet monstre avec un tournage de trois ans : "Playtime". Après un aléa météorologique, des banquiers s'impatientent en plein tournage. Résultat : une hypothèque de la maison de l'artiste. Tout se termine par un chef-d'œuvre et un naufrage financier. La société de production est liquidée et les films mis sous séquestre.
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