#Précaires
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musographes · 6 months ago
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Nus en place publique... et puis ?
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Les salaires des modèles vivants des Ateliers Beaux-Arts de la Ville de Paris (ABA), premier employeur de modèles de France, n’ont pas augmenté depuis 2009, si ce n’est de quelques centimes. Ils stagnent depuis 15 ans à 15E net/h (congés payés inclus), quand ce n’est pas 11E dans les autres écoles de la Ville de Paris. Et en outre les retards de paiement s’accumulent. Dans ce laps de temps, les enseignants des ABA, qui émargeaient en moyenne à 50E net en 2017 (pour donner une idée de l’écart), ont été augmentés. L’absence d’augmentation pour les modèles ne découle donc pas simplement de restrictions budgétaires. Cette date de 2009 n’est pas anodine. C’est très exactement la période qui suivit la manifestation de décembre 2008, qui avait vu les modèles se déshabiller en plein hiver dans la cour de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris pour alerter sur leur situation. Il s’en était suivi un important battage médiatique et une amélioration sensible de leurs conditions de travail dans les ABA, dont une augmentation salariale. Il semble toutefois que la dite augmentation ne fût pas entièrement à porter au crédit de la manifestation mais tout autant au fait que Christophe Girard, alors adjoint à la Culture, s’était montré suffisamment méprisant et maladroit vis-à-vis des modèles pour se mettre dans une situation inconfortable et se sentir obligé de consentir à cette rallonge.  Mais le fait que, depuis tout ce temps, aucune nouvelle réactualisation de leur salaire n’ait été effectuée est la meilleure illustration possible du déséquilibre des forces au sein du salariat des ABA et de tous les gros établissements. Un statut protecteur pour les modèles n’ayant toujours pas été mis en place, il ne reste pour consolider la place de ces travailleurs dans les établissements que l’estime qu’on peut témoigner pour leur métier, d’une part et leur pouvoir économique d’autre part. Or, si la première s’est peut-être (légèrement) développée dans les établissements, le deuxième est inexistant car, comme nous l’avons déjà dit et redit, les modèles restent une masse de journaliers interchangeables dont la qualité éventuelle de travail et l’implication comptent pour zéro dans les recettes d’un gros établissement. Tous les modèles revendicatifs peuvent claquer la porte demain, cela ne changera rien pour le bilan de la structure, contrairement aux équipes enseignantes. Donc les modèles aujourd'hui n’ont pas de pouvoir économique à part dans le cas d’une grève massive, soit un événement hautement improbable. Voilà pourquoi les revendications des enseignants sont un peu écoutées aux ABA alors que celles des modèles sont soigneusement dédaignées. Malgré le retentissement médiatique de l’action de 2008, rien n’a vraiment changé. Subsequemment, les modèles vivants devraient-ils à nouveau montrer leur intimité en place publique pour obtenir une augmentation ? Ce serait sûrement changer un principe efficace en gimmick pour voyeurs puisque, dès que les modèles organisèrent une manifestation par la suite, il était perceptible que la question première des journalistes et du public était : seront-ils nus ?
Voilà pourquoi ils n’ont pas recommencé.
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game-of-kinks · 1 year ago
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Equilibre précaire Toutes les cartes sont dispo sur @tire-une-carte / English version is at @play-my-game Bon jeu !
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thebusylilbee · 1 year ago
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oh wow ! c'est beaucoup moins que ce que je pensais...
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opineonionated · 11 months ago
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No Plot, Only Landscape
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While walking in the forest, through an abandoned village.
People moved out. something was left behind.
Left them deep inside, Those were sorrow.
Slowly picked them out carefully that they would not break. Laid them down on the floor.
The sound of sorrow that touched with the ground making a specific sound.
The Night covered, lighted a fire. Sound of the night insects, Sound of the wind. No one except you and the number of sorrow. Those sadness connected with your sadness. Became a soft light shining in the middle of the room. Insects wanted to fly in but got stuck at the window. Some unknown creatures stared behind the shadow. 
released May 28, 2023
recorded during february - july 2022, bangkok and some other places.
objects, field recording by tossapol
mastered and cover art stamp by anne-f jacques
youtube
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wolfsnape · 1 year ago
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J'ai envoyé des photos de certaines de mes aquarelles à mes collègues pour qu'ils choisissent un style pour que je fasse les cartes de fin d'année et :
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revuetraversees · 8 months ago
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Jean-Louis Bernard, Au précaire du seuil, Cahiers du Loup bleu, éditions Les Lieux-Dits, 4e trimestre 2023.
Une chronique de Nicole Hardouin Jean-Louis Bernard, Au précaire du seuil, Cahiers du Loup bleu, éditions Les Lieux-Dits, 4e trimestre 2023 “Arrivé à la fin de ce que tu dois savoir, tu es au seuil de ce que tu devras ressentir.” Khalil Gibran C’est au précaire du seuil, lorsque l’équilibre vacille dans les songes avec quelques ombres déchues/ pour peindre l’attente que la raison devient un…
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abdlrimespotiques · 11 months ago
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SOS AIDEZ MOI A REALISER MON REVE A LAISSER UNE TRACE ICI BAS A RECONTRER A ACCEUILLIR KENDJI GIRAC CHANTER ET COMPOSER POUR LUI MERCI SOS
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abdou-lorenzo · 13 days ago
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C'est une attraction magnétique, celle qui danse invisible entre les âmes sœurs : un rappel silencieux, presque imperceptible, où chaque touche voilée et chaque sourire volé allume un désir qui ne cherche pas de tollé, mais qui brûle en silence, dans un équilibre précaire entre l'innocence et le péché........💞✨🥀
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coolvieilledentelle · 9 months ago
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Le présent est une prison sans barreaux, un filet invisible, sans odeur et sans masse, qui nous enveloppe de partout. Il n'a ni apparence ni existence, et nous n'en sortons jamais. Aucun corps, jamais, n'a vécu ailleurs que dans le présent, aucun esprit, jamais, n'a rien pensé qu'au présent. C'est dans le présent que nous nous souvenons du passé, c'est dans le présent que nous nous projetons dans l'avenir. Le présent change tout le temps et il ne cesse jamais d'être là. Et nous en sommes prisonniers. Passagère et précaire, affreusement temporaire, coincée entre un avenir qui l'envahit et un passé qui la ronge, notre vie ne cesse jamais de se dérouler dans un présent éternel - ou quasi éternel - toujours en train de s'évanouir et toujours en train de renaître.
Jean d' Ormesson
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nothingtherefornow · 2 months ago
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A l'approche Miraculous Spécial Londres et de la très attendue saison 6, j'ai trouvé très intéressant de partager cette opinion dite "impopulaire " sur le final de la saison 5
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Traduction !!!
" Gabriel ne s'est pas racheté. Honnêtement, cela me rend vraiment confus de voir comment les gens peuvent regarder ce qui s'est passé dans la saison cinq et dans la finale et dire sérieusement qu'il a été racheté. Il n’a jamais reconnu que ce qu’il avait fait était mal, et au contraire, il a redoublé sa conviction qu’il avait raison. Marinette lui a juste donné une seule chance de faire enfin ce qu'il fallait à Adrien et d'abandonner sa quête, mais il ne l'a pas fait. En gros, il s'est simplement suicidé pour pouvoir éviter la responsabilité de ses propres actes, et il l'a attaquée, lui a pris les miraculi et a fait son vœu. Il a ensuite également procédé à un chantage émotionnel pour qu'elle n'en parle à personne. En parlant de la décision de Marinette, j’ai aussi quelques réflexions à ce sujet. En fait, je ne pense pas que ce soit aussi grave que les gens le prétendent et je pense qu’il y a quelques facteurs atténuants supplémentaires que davantage de gens devraient garder à l’esprit. Le statut actuel du papillon miraculeux est incroyablement précaire et à ce stade, ils ne savent pas ce qui lui est arrivé, ni s’il est potentiellement entre les mains de quelqu’un de pire. Nous, le public, savons que c’est entre les mains du rejeton préféré de Satan, mais ce n’est pas le cas. Adrien étant un senti Marinette sait maintenant qu'Adrien est un sentimonstre, et par conséquent, elle doit maintenant être très attentive pour s'assurer qu'il ne peut pas être akumatisé. Si le mauvais objet est infecté, cela peut très bien entraîner sa mort et elle ne peut absolument pas prendre ce risque. La sécurité d’Adrien si les gens savaient que Gabriel était monarque. Ce point en particulier me laisse perplexe car de plus en plus de gens n’y pensent pas davantage. Les gars, réfléchissez vraiment à ça. Comment pensez-vous que la ville traiterait l’enfant de la personne qui a terrorisé la ville pendant Dieu sait combien de temps ? Dans le meilleur des cas, Adrian serait un paria social, à cause de ce que son père a fait, dans le pire des cas, il aurait en fait une énorme cible sur le dos. Quant au sujet de l'absence de Chat Noir, je pense que de plus en plus de gens oublient que dans les épisodes précédents comme Chat Blanc et Ephemeral, il était assez clair que la présence de Chat aurait été une MAUVAISE idée. Chaque fois que Gabriel découvrait que son fils était Chat Noir, il en profitait IMMÉDIATEMENT. Il a immédiatement utilisé cette information pour l'akumatiser et a gagné le combat avec cette connaissance."
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musographes · 2 years ago
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Se plonger dans l’histoire des modèles vivants, c’est aussi se rendre compte de choses comme cela (clin d’œil à l’actu sur la réforme des retraites).
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aurevoirmonty · 5 months ago
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« La fin du monde a bien eu lieu. Elle n’a pas eu lieu un jour précis, mais s’est étalée sur plusieurs décennies. Le monde qui a disparu était un monde où la plupart des enfants savaient lire et écrire. Où l’on admirait les héros plutôt que les victimes. Où les appareils politiques n’étaient pas encore devenus des machines à broyer les âmes. Où l’on avait plus de modèles que de droits. Un monde où l’on pouvait comprendre ce que voulait dire Pascal quand il affirmait que le divertissement nous détourne d’être vraiment hommes. Un monde où les frontières garantissaient à ceux qui y vivaient une façon d’être et de vivre qui leur appartenait en propre. C’était un monde qui avait aussi ses défauts et qui fut même parfois horrible, mais la vie quotidienne du plus grand nombre y était au moins réglée par des dispositifs de sens aptes à dispenser des repères. Par le truchement des souvenirs, ce monde reste familier à beaucoup. Certains le regrettent. Il ne reviendra plus. Le nouveau monde est liquide. L’espace et le temps y sont abolis. Délivrée de ses médiations traditionnelles, la société est devenue de plus en plus fluide et de plus en plus segmentée, ce qui facilité sa marchandisation. On y vit sur le mode du zapping. Avec la disparition de fait des grands projets collectifs, autrefois porteurs de visions du monde différentes, la religion du moi -un moi fondé sur le désir narcissique de liberté inconditionnée, un moi producteur de lui même à partir de rien- a abouti à une « détraditionnalisation » généralisée, qui va de pair avec la liquidation des repères et des points fixes, rendant l’individu plus malléable et plus conditionnable, plus précaire et plus nomade. Depuis un demi-siècle, l’ « osmose idéologique de la droite financière et de la gauche multiculturelle » (Mathieu Bock-Côté) s’est employée, sous couvert de « modernisation » émancipatrice, à faire confluer libéralisme économique et libéralisme sociétal, système du marché et culture marginale, grâce notamment à la récupération marchande de l’idéologie du désir, capitalisant ainsi sur la décomposition des formes sociales traditionnelles. L’objectif général est d’éliminer les communautés de sens ne fonctionnant pas selon la logique du marché… »
Robert de Herte
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coovieilledentelle · 7 months ago
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Sur la place bondée, tu prenais une photo de l'église San Marco. Moi je ne voyais que toi au milieu de la foule. De tes talons-aiguille, l'équilibre précaire, j'ai capturé l'instant. Tu as souris voyant que   mon attention n'était pas touristique. Regardant nos photos dans l'album de nos vies, nous nous demandons qui ce jour-là captura l'âme de l'autre.
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rizwans · 1 year ago
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ia et rpg.
je suis ébahie de voir les gens qui créditent chatgpt dans le disclaimer de leurs forums. c’est un peu comme si vous passiez des avatars de votre créateur.ice préférée à la moulinette de midjourney (sans son consentement, évidemment) pour obtenir des avatars du même style et que vous créditiez l’algorithme. si vous utilisez chatgpt dans un contexte d’écriture créative, soit, c’est votre choix (but why... où le plaisir d’écrire là-dedans ?). mais s’il vous plaît, ne confondez pas crédits et disclaimer. vous devez prévenir vos utilisateurs du fait que le contenu a été rédigé par une IA, pas remercier chatgpt que vous venez de nourrir avec votre propre imagination et qui ne fait que régurgiter que la tambouille que vous lui avez servie. je n’écris pas ce message pour créer du drama, absolument pas ! je peux comprendre l’attrait d’un robot capable de rédiger le règlement du forum en genre 5 secondes (vraiment). mais dans un contexte où les artistes et les créateur.ices se font voler leurs créations sans leur consentement, où les scénaristes d’hollywood sont en grève pour obtenir des conditions de travail décentes, où marvel, une entreprise qui brassent des milliards de dollars, refuse de payer des artistes et assume complètement le fait d’outsourcer l’outro de secret invasion à une IA sous couvert du fait que ça “collait” au thème (il a bon dos, le thème), où des entreprises commencent à développer leur midjourney local pour se débarrasser des concept artists plutôt que d’améliorer les conditions de travail et payer des salaires décents à des gens qui ont des années d’expérience et de pratique derrière elleux, réfléchissons cinq secondes au véritable but des entreprises derrière ces IA : amasser le plus de data possible gratuitement pour ensuite revendre leurs services à des entreprises. pensez à tous ces personnes qui écrivent vos livres favoris, dessinent vos mangas préférés, produisent vos jeux vidéo cultes, remplacés par un bouton et un prompt de quelques mots. travaillant dans le jeu vidéo, je peux vous dire que c’est extrêmement réel. la place des créatifs.ves dans ce milieu a toujours été précaire, et elle vient de le devenir encore plus.  vous vous demandez sans doute en quoi ça concerne notre hobby ultra-niche et je ne suis peut-être qu’une vieille conne qui refuse d’entrer dans la modernité (mais je vais me donner le bénéfice du doute !). le rpg écrit est une expression artistique comme une autre. chaque rpgiste derrière son écran a son style et cherche à exprimer ou à explorer quelque chose avec ses personnages (un autre débat, sur lequel d’autres se sont exprimés ou s’exprimeront plus éloquemment que moi). pourquoi confier cette expression à une IA ? avons-nous si peu confiance en nos talents respectifs ? personnellement, je connais des plumes exceptionnelles. hilarantes. émouvantes. originales. fluides. brutales. parfois tout ça en même temps. des plumes qu’un tas de tech bros seraient ravis de pouvoir revendre et exploiter, sans payer un centime ni créditer une seule seconde. des plumes qui appartiennent à de vrais humains et qui devraient le rester, des plumes qui sont le témoignage, qu’importe l’échelle qui peut sembler dérisoire, de vos pensées, votre style, votre intelligence. trust your goddamn self. et personnellement, si c’est le fait d’écrire un règlement pour la 36ème fois qui fait chier (ce que je comprends tout à fait), je propose de contre-attaquer et de faire appel au pire cauchemar des capitalistes : l’open source décentralisé. je rédige le squelette d’un règlement, limite texte à trous, je le poste ici et vous pouvez le c/c à foison en y rajoutant ce que vous avez envie d’y rajouter. pareil pour ces textes génériques et chiants de demande de DC, de réservation, etc etc... si on s’y met tous.tes, on pourrait se créer une banque de documents où chacun.e peut piocher à son gré. c’est une oeuvre collective, commune et volontairement libre-service. on part du principe qu’on travaille tous.tes main dans la main pour se rendre un service commun, et on n’en parle plus, pas besoin de crédits.  ne sous-traitons pas notre imagination à des machines. nous méritons tous.tes mieux ! (ps. et je sais que ça peut sembler hypocrite de parler de vol quand le monde du rpg repose un entre-deux gris en ce qui concerne le droit à l’image. mais entre david et goliath...)
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mirrorontheworld · 3 days ago
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Dans son livre «L'Argent des gens», Thomas Baumgartner interroge (entre autres) cette quadragénaire jadis précaire sur son rapport à l'argent et à la pauvreté.
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thebusylilbee · 6 months ago
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Mais ce gouvernement de GRANDS MALADES AU SECOURS !!!! Article complet copié collé en entier car réservé aux abonnés sous le "read more", parce qu'il est un peu long :
"Ce ne sont plus des « tours de vis » mais des coups de marteau que l’exécutif assène sur les droits des chômeuses et des chômeurs. Après avoir réduit, entre 2019 et 2023, les conditions d’accès, les montants et la durée des allocations, le gouvernement en remet trois couches, et sans lésiner.
Le premier ministre l’annonce dans La Tribune Dimanche : de nouvelles règles entreront en vigueur le 1er décembre prochain. Huit mois de travail, au lieu de six, seront nécessaires pour ouvrir des droits ; la durée d’indemnisation sera abaissée à quinze mois contre dix-huit et les règles plus favorables pour les séniors de moins de 57 ans seront supprimées.
La charge est violente. Pour la CGT, c’est même « la réforme la plus violente de tous les temps ».
Le décret sera publié le 1er juillet prochain et contiendra les arbitrages de l’exécutif, après un simulacre de « concertations » avec les partenaires sociaux, reçus tout au long de la semaine par la ministre du travail, Catherine Vautrin. Cette dernière n’a même pas les honneurs d’annoncer les décisions – ses services ont, semble-t-il, été pris de court par Gabriel Attal. Après avoir annoncé en mars dernier la mise en chantier de cette nouvelle réforme, le premier ministre s’est réservé la primeur de ce coup de massue.
Travailler huit mois sur vingt pour ouvrir des droits
À compter du 1er décembre 2024, il faudra avoir travaillé huit mois pour bénéficier d’une allocation-chômage. Huit mois, contre six actuellement. Huit mois, contre quatre en 2019, avant l’entrée en vigueur de la première réforme. En cinq ans, l’exécutif aura donc fait doubler cette durée nécessaire tout en rétrécissant la période dite « de référence » au cours de laquelle des périodes d’emploi sont recherchées. En décembre prochain, les vingt derniers mois seront pris en compte, au lieu de vingt-quatre actuellement (trente-six pour les plus de 53 ans) et de vingt-huit mois jusqu’en 2019.
Tirer autant sur l’élastique permet de restreindre, toujours plus, le nombre de bénéficiaires d’allocations. Le nombre d’ouvertures de droit a ainsi baissé de 14 % entre 2019 et 2023, selon un premier bilan intermédiaire de la réforme, rendu public en février 2024. Cela correspond à30 000 ouvertures de moins par mois.
Si les conséquences du nouveau durcissement à venir ne sont pas encore chiffrées, on sait qu’il percutera en premier lieu les jeunes et les plus précaires, selon une étude d’impact de l’Unédic, gestionnaire de l’assurance-chômage, dévoilée par Le Monde mi-mai. Elle établit que les allocataires de moins de 25 ans et celles et ceux qui ouvrent un droit après une fin de CDD ou de mission d’intérim seront « surreprésentés » parmi les personnes les plus touchées par ce nouveau paramètre.
Interrogé sur cette étude par La Tribune Dimanche, le premier ministre botte en touche et affirme que le passage de quatre à six mois en 2019 « a marché et accéléré le retour à l’emploi ». Gabriel Attal cite là une étude de la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques, le service statistique du ministère du travail) figurant dans le rapport intermédiaire de la réforme, mais n’en garde que ce qui l’arrange.
Certes, ce durcissement a eu « un effet positif et significatif » sur « la probabilité de retrouver un emploi dans les deux mois suivant la fin d’un contrat de plus de trois mois », mais il ne s’agit pas d’emploi stable, loin de là. Le rapport le souligne clairement : pour les plus de 25 ans, l’effet de la réforme est « exclusivement porté par une augmentation du retour en emploi peu durable : CDD de durée inférieure à deux mois ou mission d’intérim ».
Mais qu’importe. L’exécutif ne fait même plus semblant, comme en 2018, de vouloir lutter contre l’emploi précaire. Son mantra, c’est la baisse du chômage et l’incitation à la reprise d’activité alors que rien ne démontre que durcir les règles soit efficace. « Si nous ne réformons pas l’assurance-chômage aujourd’hui, nous risquons de caler sur la route du plein emploi », prévient Gabriel Attal. Emmanuel Macron disait peu ou prou la même chose le 22 mai, dans L’Express : « Cette réforme va renforcer l’efficacité de notre système d’indemnisation et les incitations au travail. »
Quinze mois d’indemnisation puis douze ?
Un mauvais coup en entraîne un autre. Réduire la période de référence à vingt mois au lieu de vingt-quatre va mécaniquement diminuer la durée maximum d’indemnisation. Elle passera de dix-huit mois à quinze mois en décembre.
En février 2023, cette durée avait déjà été rabotée de 25 % (de vingt-quatre à dix-huit mois) en vertu du principe de « contracyclicité », c’est-à-dire de modulation de la durée de versement des allocations en fonction de la conjoncture économique. Tant que le chômage est sous les 9 % (il est actuellement de 7,5 %), un coefficient réducteur est appliqué et il va l’être également sur la nouvelle période de référence.
La CFDT a alerté, jeudi 23 mai dans un communiqué, sur cet effet de bord faisant encore chuter la durée d’indemnisation, mais l’exécutif a sciemment maintenu le cap. Gabriel Attal ne s’en cache pas : « Oui, comme nous réduisons la période de référence d’affiliation, il y aura un impact sur la durée d’indemnisation. J’assume de dire que, dans les conditions actuelles, cette durée d’indemnisation passera donc de dix-huit mois à quinze mois. »
Et ce n’est peut-être pas fini… Le premier ministre annonce qu’une nouvelle baisse de la durée est dans le viseur du gouvernement. Si le taux de chômage atteint 6,5 %, les demandeuses et demandeurs d’emploi auront encore moins de droits car un nouveau coefficient réducteur sera appliqué. Matignon précise ce dimanche que la baisse sera de 40 %, soit une durée maximum d’indemnisation portée à douze mois pour les moins de 57 ans. Et à dix-huit mois pour les séniors. 
Fin de l’exception pour les 53-57 ans
Si la filière sénior n’est pas totalement supprimée – c’était le souhait de Bruno Le Maire –, elle va ressortir bien amochée de cette énième réforme de l’assurance-chômage. Actuellement, les 53-54 ans ont droit à une durée d’indemnisation plus longue (vingt-deux mois et demi), quand les 55 ans et plus peuvent percevoir des allocations durant vingt-sept mois maximum. À partir du 1er décembre, seul·es les 57 ans et plus continueront à bénéficier de ce régime d’exception. Ils perdront tout de même des droits, passant à vingt-deux mois et demi de durée de versements. Les autres perdront entre quatre et neuf mois de droits.
Pour inciter les entreprises à embaucher des séniors, le premier ministre dégaine le « bonus emploi » permettant de cumuler salaire et allocations-chômage. « Un sénior au chômage qui reprendra un emploi moins bien rémunéré que son emploi précédent pourra cumuler son nouveau salaire avec son allocation [...] pour atteindre le même salaire qu'il avait avant de tomber au chômage », précise Gabriel Attal.
Rien de coercitif, donc, pour les entreprises qui jettent des salarié·es jugé·es trop âgé·es. Mais tout pour les patrons qui cherchent de la main-d’œuvre, qualifiée et expérimentée, pour pas trop cher. « Je suis une entreprise, je balance tout le monde à 55 ans, et après deux ans de chômage je les récupère à moitié prix », commente dans Libération le président de la CFE-CGC, François Hommeril.
Affreuse réforme, belles économies
Bizarrement, Gabriel Attal n’assume pas les moindres dépenses que va engendrer cette nouvelle réforme. Questionné sur le sujet, il ose même affirmer que « ce n’est pas une réforme d’économie, mais de prospérité et d’activité ».Quelques jours plus tôt, le ministère du travail, pensant encore avoir la main sur le dossier, avait avancé un chiffre : 3,6 milliards d’euros d’économies.
Les deux premières réformes rapportent déjà plusieurs milliards d’euros par an. Selon l’Unédic, l’organisme qui gère les caisses de l’assurance-chômage, elles permettront d’économiser 6,7 milliards par an, une fois qu’elles auront atteint leur plein régime en 2027. Bien utile pour un gouvernement en quête d’économies budgétaires. Tout comme il est bien commode, pour l’exécutif, de taper sur les plus précaires pour faire oublier que ses choix ne favorisent pas les salarié·es ou les classes moyennes.
Le groupe Liot à la rescousse ?
Pour contrecarrer les projets du gouvernement, le groupe Liot à l’Assemblée (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) va profiter, le 13 juin prochain, de sa niche parlementaire pour présenter une proposition de loi visant à « protéger le modèle d’assurance-chômage et soutenir l’emploi des séniors ».
Le groupe, qui avait tenté en 2023 d’abroger la réforme des retraites, est soutenu par les cinq principales organisations syndicales. Le texte entend supprimer le principe de contracyclicité, empêcher le durcissement de l’accès au droit et mettre fin au principe du « document de cadrage » désormais imposé aux partenaires sociaux avant toute négociation des règles de l’assurance-chômage.
Supprimer ce procédé reviendrait à détruire le cœur du réacteur permettant à l’exécutif de décider seul des règles. En 2018, la loi « avenir professionnel » a en effet introduit le concept de « lettre de cadrage » adressée aux partenaires sociaux. Le gouvernement leur précise désormais ce qu’il attend des négociations, en termes de règles et d’économies, et se réserve le droit de reprendre la main si les consignes ne sont pas respectées ou si syndicats et patronat ne trouvent pas d’accord.
Interrogé en début d’année sur « le risque de réveiller la colère sociale », Gabriel Attal avait répondu : « Oui, et ? »
Incapables de s’entendre sur des cadrages aussi stricts, ces derniers ont été contraints de reconnaître l’échec de leurs négociations en 2019 et l’État a décidé tout seul de la première, et brutale, réforme de l’assurance-chômage. Trois ans plus tard, il n’a même pas pris la peine d’envoyer une lettre de cadrage, car le Medef avait enterré toute idée de négociation quelques mois plus tôt. L’exécutif a donc à nouveau pris la main et fait inscrire dans la loi le principe de modulation des allocations en fonction de la conjoncture économique puis organisé un simulacre de « concertations » avec les partenaires sociaux.
En 2024, le scénario est encore différent mais l’issue, toujours la même. Cette fois, les partenaires sociaux ont trouvé un accord sur la lettre de cadrage mais le gouvernement l’a mis de côté, dans l’attente des négociations sur l’emploi des séniors. Ces dernières n’ont pas abouti et l’exécutif a pour la troisième fois repris les choses en main, jurant n’avoir pas d’autre choix et surjouant la déception. « C’est un crève-cœur » pour Catherine Vautrin, ont osé commenter ses services, dans leurs éléments de langage distribués à la presse.
Comme si tout n’était pas déjà écrit d’avance. Comme si le durcissement des règles pour les séniors n’était pas déjà chiffré. Comme si une nouvelle réduction de la durée d’indemnisation n’était pas une volonté du président. Mediapart l’a récemment révélé, les services du ministère du travail ont rédigé, en octobre 2023, une note dans laquelle « le scénario privilégié » d’Emmanuel Macron est évoqué : il s’agissait de baisser à quatorze mois la durée de versement des allocations.
Dans cette note, les propres services du ministère du travail jugeaient par ailleurs « peu opportun » de durcir à nouveau les règles. Précisant que toutes les enquêtes de conjoncture « tablent sur une stagnation du taux de chômage en 2023 puis une augmentation à l’horizon 2024-2025 », les auteurs du document insistaient sur la complexité « de justifier un tel durcissement », mettant en garde sur la « faible acceptabilité politique et sociale » d’une nouvelle réforme.
Mais l’exécutif n’en a que faire. Interrogé en début d’année par le JDD sur « le risque de réveiller la colère sociale » avec de nouvelles baisses de droits, Gabriel Attal avait répondu : « Oui, et ? » 
Le jeu de massacre dure depuis cinq ans et c’est un saccage, quoi qu’en disent les services de la ministre du travail qui avaient reproché à Mediapart l’emploi de ce terme, après un article sur les scénarios de la réforme."
Cécile Hautefeuille
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