#Oh ! mais vraiment‚ ce soir‚ c'est trop beau‚ c'est trop doux ! // Je vous dis tout cela‚ vous m'écoutez‚ moi‚ vous !
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«Απόψε είναι όλα όμορφα, τερπνά και μαγεμένα. Στα λέω αυτά και με ακούς. Εσύ! Ακούς εμένα!»
Apparently there is a production of Cyrano de Bergerac on right now in Thessaloniki, IN GREEK, & I'm stuck here in Australia why???
#I didn't even know it had been translated into Greek. throwing a tantrum banging the floor w my fists if u even care#I could be learning so many delicious new words in a theatre rn & I'm doing what. sitting in the office. going to work. fmlllllll#the actors for Cyrano & Roxane are also both the same age (40) which is RARE#casting directors will be like 'is anyone gonna cast the guy among these childhood friends as 15 years older than the girl'#& not wait for an answer#the things I would do for a recording of this... even access to a livestream... YELLS#btw the original French & an English translation of the 2 lines in my post for anyone who's curious:#Oh ! mais vraiment‚ ce soir‚ c'est trop beau‚ c'est trop doux ! // Je vous dis tout cela‚ vous m'écoutez‚ moi‚ vous !#This evening is too beautiful — but true! // I say all this ... you hear me ... I ... you!#Cyrano de Bergerac#quotations#Greek#translation#plays#I have GOT to get my hands on the Greek version of this bgskdgffhskd OR BUST
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Châteaux en Espagne
Par un chaud après-midi de septembre, Laurie se balançait voluptueusement dans son hamac, en se demandant ce que pouvait bien faire ses voisines, mais trop paresseux pour aller voir ce qu'il en était. Il était de mauvaise humeur, car la journée n'avait été ni satisfaisante, ni profitable ; et il aurait souhaité pouvoir la reprendre de zéro. Le temps chaud l'avait rendu indolent ; et il avait négligé ses leçons, éprouvé à l'extrême la patience de Mr. Brooke, contrarié son grand-père en jouant du piano la moitié de l'après-midi, fait une peur bleue aux servantes en insinuant avec malice qu'un de ses chiens devenait enragé, et, après un échange animé avec le valet d'écurie au sujet d'une négligence imaginaire de son cheval, il s'était jeté dans son hamac pour ruminer sur la stupidité du monde en général, jusqu'à ce que l'atmosphère paisible l'ait calmé malgré lui. Le regard perdu dans les branches vertes des marronniers au dessus de lui, il faisait des rêves de tous genres, et il s'imaginait justement en train de prendre la mer pour un voyage autour du monde, quand des voix le ramenèrent au rivage en un éclair. À travers les mailles de son hamac, il vit les March sortir de chez elles, parées comme pour une expédition.
« Qu'est-ce qu'elles peuvent bien être en train de fabriquer ? » se demanda Laurie, ouvrant tout de bon ses yeux ensommeillés pour les observer à loisir, car l'apparence de ses voisines était des plus singulière. Chacune d'elles avait un chapeau à large bord, un sac de lin brun sur une épaule, et un grand bâton à la main ; Meg portait également un coussin, Jo un livre, Beth un panier et Amy un carton à dessins. Toutes marchaient tranquillement à travers le jardin, jusqu'à la petite porte du fond, et commencèrent à grimper la colline qui se trouvait entre la maison et la rivière.
« Eh bien ! se dit Laurie. Ce n'est pas très aimable, elles font un pique-nique et ne m'ont pas invité. Elles ne peuvent pas y aller en canot, puisqu'elles n'ont pas la clef. Peut-être l'ont-elles oubliée. Je vais la leur amener, et voir ce qu'il se passe. »
Bien que possédant une demi-douzaine de chapeaux, il lui fallut quelque temps pour en trouver un ; puis vint une quête pour la clef, qu'il finit par découvrir dans sa poche ; aussi les filles étaient déjà hors de vue quand il sauta la barrière et partit après elles. Prenant le raccourci jusqu'au hangar à bateaux, il attendit qu'elles apparaissent, mais personne ne vint, et il monta sur la colline pour observer les alentours. Un bosquet de pins en occupait un versant, et du cœur de cette verdure montait un son plus clair que le doux soupir des pins ou le chant languide des criquets.
« En voilà une vue ! » pensa Laurie en jetant un œil au delà des buissons, l'air alerte et de bien meilleure humeur.
C'était un charmant petit tableau, car les sœurs étaient assises ensemble dans un recoin bien abrité, l'ombre et le soleil jouaient sur leurs visages, le vent parfumé soulevait leurs cheveux et rafraîchissait leurs joues, et tous les petits habitants de la forêt vaquaient à leurs occupations comme si elles étaient de vieilles amies plutôt que des étrangères. Meg était assise sur son coussin et cousait gracieusement, de ses blanches mains, aussi jolie et fraîche qu'une rose dans sa robe claire au milieu de la verdure. Beth triait les pommes de pin qui jonchaient le sol, car elle savait en tirer de jolis ouvrages. Amy dessinait une gerbe de fougères, et Jo tricotait tout en lisant à voix haute. Une ombre traversa le visage du garçon tandis qu'il les regardait, avec le sentiment qu'il devrait s'en aller, puisqu'il n'avait pas été invité. Pourtant il s'attarda, car la maison lui paraissait bien solitaire, et cette réunion tranquille dans les bois plus attrayante pour son esprit agité. Il se tenait si immobile qu'un écureuil, occupé à ses récoltes, descendit d'un pin tout proche, le vit soudainement, et bondit en arrière avec un glapissement si aigu que Beth leva la tête, aperçut le visage pensif derrière les bouleaux et lui fit signe d'approcher avec un sourire rassurant.
« Puis-je venir, s'il vous plaît ? Ou cela vous dérangerait-il ? » demanda-t-il en avançant lentement.
Meg haussa les sourcils, mais Jo lui fit les gros yeux et dit aussitôt, « Bien sûr que tu peux venir. Nous aurions dû te le demander avant, mais nous pensions que tu ne t'intéresserais pas à un jeu de filles comme celui-là.
— Vos jeux me plaisent toujours, mais si Meg ne veut pas de moi, je m'en irai.
— Je n'ai pas d'objection, si tu fais quelque chose. Il est contre les règles de rester inactif ici, dit Meg, gravement, mais avec grâce.
« Merci infiniment. Je ferais n'importe quoi si vous me permettez de rester un moment, on s'ennuie autant que dans le Sahara à la maison. Dois-je coudre, lire, trier des pommes de pin, dessiner, ou le tout à la fois ? Faites de moi ce que vous voulez, je suis prêt, » dit Laurie en s'asseyant avec une expression d'obéissance qui faisait plaisir à voir.
« Termine cette histoire pendant que je couds mon talon, dit Jo en lui tendant le livre.
— Oui M'dame, » vint la docile réponse, et il commença à lire, faisant de son mieux pour prouver sa reconnaissance de la faveur qu'était son admission dans la « Société des Abeilles Diligentes ».
L'histoire n'était pas longue, et, une fois qu'il l'eut finie, il s'aventura à poser quelques questions en guise de récompense.
« S'il vous plaît, M'dame, puis-je demander si cette institution à la fois charmante et hautement instructive est de nature récente ?
— Voulez-vous bien le lui dire ? demanda Meg à ses sœurs.
— Il va rire, les avertit Amy.
— Qu'est-ce que ça peut faire ? dit Jo.
— Je pense que ça va lui plaire, ajouta Beth.
— Bien sûr que oui ! Je vous promets que je ne rirai pas. Dis-moi, Jo, et n'aie pas peur.
— Quelle idée, comme si j'aurais peur de toi ! Eh bien, vois tu, nous avions l'habitude de jouer au Voyage du Pèlerin , et nous avons continué pour de vrai, depuis l'hiver jusqu'à l'été.
— Oui, je sais, dit Laurie avec un hochement de tête.
— Qui te l'a dit ? demanda Jo.
— Des esprits.
— Non, c'était moi ; je voulais le distraire un soir où vous étiez toutes absentes, et qu'il n'avait pas le moral. Ça lui a plu, alors ne te fâche pas, Jo, dit doucement Beth.
— Tu ne sais pas garder un secret. Pas grave, ça m'évite d'avoir à tout raconter.
— Continue, s'il te plaît » dit Laurie, tandis que Jo s'absorbait dans son travail, l'air mécontente.
« Oh, elle ne t'a pas raconté notre nouveau plan ? Eh bien, nous avons essayé de ne pas gaspiller nos vacances, mais de nous donner chacune une tâche à accomplir, et d'y travailler de toute notre volonté. Les vacances sont presque finies, nos travaux sont terminés, et nous sommes on ne peut plus satisfaites de ne pas avoir paressé.
— Oui, j'imagine, » et Laurie pensa avec regret à ses propres journées d'oisiveté.
« Mère aime que nous passions autant de temps que possible à l'extérieur, alors nous amenons notre travail ici, et passons un bon moment. Pour nous amuser nous portons nos affaires dans ces sacs, mettons nos vieux chapeaux, utilisons des bâtons pour grimper la colline, et jouons aux pèlerins, comme nous le faisions étant petites. Nous appelons cette colline "la Montagne des Délices", car nous pouvons voir au loin le pays où nous espérons vivre un jour. »
Jo tendit le doigt, et Laurie se redressa pour regarder, car à travers une brèche dans les bois l'on pouvait voir au delà de la large rivière, des prairies de l'autre côté, et bien au delà des limites de la grande ville, jusqu'aux collines vertes qui montaient à la rencontre du ciel. Le soleil était bas sur l'horizon, et les cieux brillaient de toute la splendeur d'un crépuscule d'automne. Des nuages de pourpre et d'or reposaient au sommet des collines, et hauts dans la lumière rouge s'élevaient des pics d'un blanc argenté, qui étincelaient comme les flèches d'une Cité Céleste.
« Comme c'est beau ! » dit doucement Laurie, qui était très sensible à toute beauté.
« Ça fait toujours cet effet, et nous aimons à regarder ce paysage, car il n'est jamais le même, mais toujours splendide, » répondit Amy, qui aurait aimé pouvoir le peindre.
« Quand Jo parle du pays où nous espérons vivre, elle parle de la vraie campagne, avec des cochons et des poulets, et du foin. Ce serait agréable, mais j'aimerais que ce beau pays dans les airs soit vrai, et que nous puissions y aller, dit Beth, rêveuse.
— Il y a un pays encore bien plus beau, où nous pourrons aller, le moment venu, si nous sommes assez bonnes, répondit Meg d'une voix douce.
— Cela semble si long d'attendre, et si difficile ; je voudrais m'envoler tout de suite, pour me rendre à la porte merveilleuse.
— Tu t'y rendras, Beth, tôt ou tard, n'aie crainte, dit Jo. C'est moi qui vais devoir me battre et travailler, et escalader et attendre, et peut-être bien ne jamais rentrer après tout.
— Tu m'auras comme compagnie, si cela peut te réconforter. Je vais devoir faire un long voyage avant d'arriver en vue de votre Cité Céleste. Si je suis en retard, tu diras un mot en ma faveur, n'est-ce pas, Beth ? »
Quelque chose dans l'expression du garçon troubla sa petite amie, mais elle dit joyeusement, ses yeux calmes fixés sur les nuages changeants, « Je pense que ceux qui veulent vraiment y aller, et font de leur mieux pendant toute leur vie, pourront entrer ; car je ne crois pas qu'il y ait de verrous sur la porte, ou de gardes à l'entrée. Je l'imagine toujours comme dans l'image du livre, celle où les anges resplendissants tendent la main pour accueillir le pauvre Chrétien quand il sort de la rivière.
— Est-ce que ça ne serait pas amusant, si tous nos châteaux en Espagne pouvaient prendre forme, et que nous pouvions y vivre ? dit Jo après une courte pause.
— J'en ai rêvé de telles quantités qu'il serait difficile de choisir le mien, » dit Laurie, qui était étendu sur le sol, en train de jeter des pommes de pin à l'écureuil qui l'avait trahi.
« Tu devrais choisir ton favori. Duquel s'agit-il ? demanda Meg.
— Si je te dis le mien, me diras-tu le tien ?
— Oui, si les filles en font autant.
— Nous le ferons. Allez, Laurie !
— Après avoir parcouru le monde à ma guise, j'aimerais m'installer en Allemagne, et écouter autant de musique que j'en aurais envie. Je serais moi-même un musicien célèbre, et la création toute entière se précipiterait pour m'entendre ; et je ne serais jamais troublé par des questions d'argent ou d'affaires, mais m'amuserais et vivrais comme il me plairait. Voilà mon château favori. Quel est le tien, Meg ? »
Meg semblait trouver un peu difficile de le dire, et elle se saisit d'une fougère qu'elle tint devant sa figure, comme pour disperser des moucherons imaginaires, tandis qu'elle disait, lentement, « J'aimerais avoir une jolie maison, pleine de toutes sortes d'objets luxueux ; de la bonne nourriture, de jolis vêtements, un beau mobilier, une compagnie agréable et des tonnes d'argent. Je serais la maîtresse de tout ça, et l'administrerais comme je l'entends, avec de nombreux domestiques, pour que je n'aie jamais à travailler. Comme j'en profiterais ! Car je ne serais pas inactive, mais je ferais le bien autour de moi, et me ferais aimer de tous.
— Ne voudrais-tu pas qu'il y ait un maître, dans ton château en Espagne ? demanda Laurie, taquin.
— J'ai parlé de "compagnie agréable", tu sais, » dit Meg tout en rajustant soigneusement sa bottine, pour que personne ne voie son visage.
« Pourquoi ne dis-tu pas que tu aurais un mari beau, sage et bon, et d'angéliques petits enfants ? Tu sais que ton château ne serait pas parfait sans cela, » dit carrément Jo, qui n'avait rien de fleur bleue et méprisait plutôt la romance, excepté dans les livres.
« Tu n'aurais rien que des chevaux, des encriers, et des romans dans le tien, répondit Meg avec pétulance.
— Sûrement, oui ! J'aurais une écurie pleine d'étalons arabes, des pièces remplies de livres, et j'écrirais avec un encrier magique, pour que mes œuvres soient aussi renommées que la musique de Laurie. Je veux faire quelque chose de splendide avant d'aller dans mon château - quelque chose d'héroïque, ou de merveilleux -, qui ne sera pas oublié après ma mort. Je ne sais pas quoi, mais je guette l'occasion, et je compte vous étonner tous un de ces jours. Je pense que je vais écrire des livres, et devenir riche et célèbre ; cela me conviendrait, voilà mon rêve favori.
— Le mien est de rester à la maison avec Père et Mère, et d'aider à prendre soin de la famille, dit Beth avec satisfaction.
— Ne souhaites-tu rien d'autre ? demanda Laurie.
— Depuis que j'ai mon petit piano je suis parfaitement satisfaite. Je souhaite seulement que nous restions tous en bonne santé, et ensemble ; et rien d'autre.
— J'ai de nombreux rêves, mais celui que je préfère est de devenir une artiste, et d'aller à Rome, et de peindre de beaux tableaux, et d'être la meilleure artiste du monde entier, était le modeste désir d'Amy.
— Nous sommes une petite bande bien ambitieuse, n'est-ce pas ? Nous voulons tous être riche et célèbres, et formidables en tous points, sauf Beth. Je me demande si l'un de nous verra son souhait se réaliser, » dit Laurie, qui mâchonnait un brin d'herbe, comme un veau pensif.
— J'ai la clef de mon château en Espagne, reste à voir si je pourrais en ouvrir la porte, déclara mystérieusement Jo.
— J'ai la clef du mien, mais je n'ai pas le droit de l'essayer. Fichue université ! marmonna Laurie, avec un soupir impatient.
— Voici la mienne ! dit Amy en agitant son crayon.
— Je n'en ai aucune, dit tristement Meg.
— Bien sûr que si, dit aussitôt Laurie.
— Où donc ?
— Ton visage.
— Ridicule, c'est parfaitement inutile.
— Attends un peu et tu me diras si cela ne t'apporte rien qui en vaille la peine, » répondit le garçon, riant à la pensée d'un charmant petit secret dont il avait la connaissance.
Meg rougit derrière la fougère, mais ne posa pas de question, et regarda de l'autre côté de la rivière avec la même expression qu'avait eue Mr. Brooke en racontant l'histoire du chevalier.
« Si nous sommes tous vivants dans dix ans, réunissons-nous, et voyons combien d'entre nous ont exaucé leurs souhaits, ou combien nous nous en serons rapprochés, dit Jo, qui avait toujours un plan de prêt.
— Doux Jésus ! Que je serai vieille, vingt-sept ans ! » s'exclama Meg, qui à tout juste dix-sept ans se sentait déjà très adulte.
« Toi et moi nous aurons vingt-six ans, Teddy. Beth en aura vingt-quatre, et Amy vingt-deux, quelle vénérable société ! dit Jo.
— J'espère que j'aurais accompli de quoi être fier ; mais je suis si paresseux, j'ai bien peur de lambiner, Jo.
— Mère dit que tu as besoin d'un but, et elle est sûre quand tu l'auras, tu feras de l'excellent travail.
— Vraiment ? Par Jupiter, je n'y manquerai pas, si seulement j'en ai l'occasion ! » s'écria Laurie en se redressant dans un sursaut d'énergie. « Je devrais être satisfait de contenter mon grand-père, et j'essaie de l'être, mais c'est contre ma nature, et ça me coûte. Il veut faire de moi un marchand des Indes, comme il l'était, et je préfèrerais mourir ; je déteste le thé, la soie et les épices et toutes les saletés que ramènent ses vieux bateaux, et je me moque qu'ils aillent par le fond quand je les possèderai. Aller à l'université devrait le satisfaire, après tout, si je lui donne quatre ans de ma vie il devrait me laisser en dehors de ses affaires ; mais il est décidé, et je dois faire comme il dit, à moins de partir pour faire comme il me plaît, ainsi que l'a fait mon père. S'il restait une seule personne pour prendre soin du vieux gentleman, je partirais demain. »
Laurie avait parlé avec animation, et semblait prêt à mettre sa menace à exécution à la moindre provocation. Il grandissait vite, et en dépit de ses manières indolentes, il avait en lui cette haine qu'éprouvent les jeunes hommes envers la soumission - et le même désir d'éprouver le monde par lui-même.
« Je te conseille de prendre la mer dans un de tes bateaux, et de ne pas revenir avant d'avoir fait tes preuves à ta façon, » dit Jo, dont l'imagination s'enflammait à la pensée d'un tel exploit, et dont la sympathie était exacerbée par ce qu'elle considérait comme « de l'injustice envers Teddy ».
« Ce n'est pas bien, Jo, tu ne devrais pas parler de cette façon, et Laurie ne devrait pas écouter ton mauvais conseil. Tu devrais faire ce que ton grand-père souhaite, mon grand, dit Meg de son ton le plus maternel. Fais de ton mieux à l'université, et quand il verra combien tu travailles dur pour lui faire plaisir, je suis sûre qu'il ne sera ni dur ni injuste envers toi. Comme tu l'as dit, il ne reste personne pour prendre soin de lui, et tu ne te pardonneras jamais si tu pars sans sa permission. Ne sois pas maussade ou impatient, mais fais ton devoir, et tu seras récompensé, comme l'est Mr. Brooke, en étant respecté et aimé.
— Qu'est-ce que tu sais de Brooke ? » demanda Laurie, reconnaissant du bon conseil, mais opposé à la leçon, et heureux de détourner la conversation de lui-même, après sa sortie inhabituelle.
« Uniquement ce que ton grand-père a dit de lui à Mère : comment il a pris soin de sa propre mère jusqu'à ce qu'elle meure, et a refusé d'aller en Europe comme tuteur d'une gentille personne parce qu'il ne voulait pas la quitter ; et comment il subvient maintenant aux besoins d'une vieille femme qui a élevé sa mère ; et comment il n'en parle jamais à personne, mais est simplement aussi généreux, et patient, et bon qu'on peut l'être.
— C'est bien lui, le cher homme ! » dit Laurie avec chaleur comme Meg s'interrompait, le feu aux joues et l'air grave. « Et c'est bien de Grand-père de tout découvrir sur lui, sans qu'il en ait connaissance, et de dire aux autres tout le bien qu'il fait, pour qu'ils l'apprécient. Brooke n'arrivait pas à comprendre pourquoi votre mère était si bonne pour lui, l'invitait avec moi, et le traitait à sa manière si amicale. Il pensait qu'elle était juste parfaite, et parlait d'elle pendant des jours et des jours, et de vous toutes, dans un style flamboyant. Si jamais j'obtiens mon souhait, vous verrez ce que je ferai pour Brooke.
— Commence par faire quelque chose maintenant, en évitant de le tourmenter, dit vivement Meg.
— Comment sais-tu ce que je fais ?
— Je peux toujours le dire, à son expression, quand il s'en va. Si tu t'es bien conduit, il a l'air satisfait, et marche d'un bon pas ; si tu l'as contrarié, il est grave et marche lentement, comme s'il voulait revenir en arrière et faire mieux.
— Eh bien ! C'est du joli. Ainsi vous tenez un registre de mes bonnes et mauvaises notes grâce à la figure de Brooke, hein ? Je le vois saluer et sourire quand il passe devant votre fenêtre, mais je ne savais pas que vous aviez convenu d'un code.
— Ce n'est pas le cas, ne sois pas fâché, et oh, ne lui raconte pas ce que j'ai dit ! Ce n'était que pour te montrer que je me soucie de toi, et ce qui se dit ici est dit en confidence, tu sais, » s'exclama Meg, fort alarmée en pensant à ce que ses paroles pourraient entraîner.
« Je ne commère pas, » répondit Laurie, avec cette expression de « grand seigneur », comme Jo la qualifiait, qu'il arborait parfois. « Mais si Brooke doit servir de baromètre, je dois prendre garde à ce qu'il reste au beau fixe.
— S'il te plaît, ne te vexe pas ; je n'avais pas l'intention de te sermonner ou de commérer, ou de parler en l'air ; j'ai seulement pensé que Jo t'encourageait dans une voie que tu finirais par regretter. Tu es si bon pour nous, nous te voyons comme notre frère et disons ce qui nous passe par la tête ; pardonne-moi, je ne voulais que ton bien ! » Et Meg lui offrit sa main dans un geste aussi affectueux que timide.
Honteux de son accès d'humeur, Laurie serra la gentille petite main, et dit avec franchise, « C'est moi qui devrais me faire pardonner, je suis désagréable, et j'ai été de mauvaise humeur toute la journée. Je suis heureux que tu me dises mes défauts, et que tu sois comme ma sœur ; aussi ne m'en veux pas si je suis parfois grincheux, je te suis tout de même reconnaissant. »
Désireux de montrer qu'il n'était pas offensé, il se fit aussi agréable que possible ; embobina du fil pour Meg, récita de la poésie pour faire plaisir à Jo, fit tomber des pommes de pin pour Beth, et aida Amy à dessiner ses fougères ; et se prouva être une personne apte à rejoindre la « Société des Abeilles Diligentes ». Au milieu d'une discussion animée sur les mœurs des tortues (l'une de ces amicales créatures étant montée depuis la rivière pour leur rendre visite), le son lointain d'une cloche les prévint qu'Hannah avait mis le thé à infuser, et qu'ils auraient juste le temps de rentrer avant le souper.
« Pourrais-je revenir ? demanda Laurie.
— Oui, si tu es sage, et que tu aimes ton livre, comme il est dit dans le manuel, dit Meg en souriant.
— Je vais essayer.
— Alors tu pourras venir, et je t'apprendrai à tricoter comme les Écossais, il y a grand besoin de chaussettes en ce moment, » ajouta Jo en agitant la sienne comme une grande bannière bleue comme ils se séparaient devant la porte.
Ce soir au crépuscule, quand Beth vint jouer pour Mr. Laurence, Laurie écouta depuis l'ombre le jeune David dont la musique simple apaisait toujours son esprit tourmenté, et observa le vieil homme qui était assis, sa tête grise entre ses mains, en train de penser avec tendresse à l'enfant morte qu'il avait tant aimée. Se rappelant la conversation de l'après-midi, le garçon se dit, avec la résolution de faire ce sacrifice avec joie, « J'abandonnerai mon château en Espagne, et resterai avec le cher vieil homme tant qu'il a besoin de moi, car je suis tout ce qu'il a. »
#little women#les quatre filles du docteur march#les filles du docteur march#translation#traduction#mes trads#little women maybe
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Cyrano de Bergerac_la tirade du balcon 📖
CYRANO
Ah ! si loin des carquois, des torches et des flèches,
On se sauvait un peu vers des choses... plus fraîches !
Au lieu de boire goutte à goutte, en un mignon
Dé à coudre d'or fin, l'eau fade du Lignon,
Si l'on tentait de voir comment l'âme s'abreuve
En buvant largement à même le grand fleuve !
ROXANE
Mais l'esprit ?...
CYRANO
J'en ai fait pour vous faire rester
D'abord, mais maintenant ce serait insulter
Cette nuit, ces parfums, cette heure, la Nature,
Que de parler comme un billet doux de Voiture !
- Laissons, d'un seul regard de ses astres, le ciel
Nous désarmer de tout notre artificiel :
Je crains tant que parmi notre alchimie exquise
Le vrai du sentiment ne se volatilise,
Que l'âme ne se vide à ces passe-temps vains,
Et que le fin du fin ne soit la fin des fins !
ROXANE
Mais l'esprit ?...
CYRANO
Je le hais, dans l'amour ! C'est un crime
Lorsqu'on aime de trop prolonger cette escrime !
Le moment vient d'ailleurs inévitablement,
- Et je plains ceux pour qui ne vient pas ce moment ! -
Où nous sentons qu'en nous un amour noble existe
Que chaque joli mot que nous disons rend triste !
ROXANE
Eh bien ! si ce moment est venu pour nous deux,
Quels mots me direz-vous ?
CYRANO
Tous ceux, tous ceux, tous ceux
Qui me viendront, je vais vous les jeter, en touffe,
Sans les mettre en bouquet : je vous aime, j'étouffe,
Je t'aime, je suis fou, je n'en peux plus, c'est trop ;
Ton nom est dans mon coeur comme dans un grelot,
Et comme tout le temps, Roxane, je frissonne,
Tout le temps, le grelot s'agite, et le nom sonne !
De toi, je me souviens de tout, j'ai tout aimé :
Je sais que l'an dernier, un jour, le douze mai,
Pour sortir le matin tu changeas de coiffure !
J'ai tellement pris pour clarté ta chevelure
Que comme lorsqu'on a trop fixé le soleil,
On voit sur toute chose ensuite un rond vermeil,
Sur tout, quand j'ai quitté les feux dont tu m'inondes,
Mon regard ébloui pose des taches blondes !
ROXANE, d'une voix troublée.
Oui, c'est bien de l'amour...
CYRANO
Certes, ce sentiment
Qui m'envahit, terrible et jaloux, c'est vraiment
De l'amour, il en a toute la fureur triste !
De l'amour, - et pourtant il n'est pas égoïste !
Ah ! que pour ton bonheur je donnerais le mien,
Quand même tu devrais n'en savoir jamais rien,
S'il ne pouvait, parfois, que de loin j'entendisse
Rire un peu le bonheur né de mon sacrifice !
- Chaque regard de toi suscite une vertu
Nouvelle, une vaillance en moi ! Commences-tu
À comprendre, à présent ? voyons, te rends-tu compte ?
Sens-tu mon âme, un peu, dans cette ombre, qui monte ?...
Oh ! mais vraiment, ce soir, c'est trop beau, c'est trop doux !
Je vous dis tout cela, vous m'écoutez, moi, vous !
C'est trop ! Dans mon espoir même le moins modeste,
Je n'ai jamais espéré tant ! Il ne me reste
Qu'à mourir maintenant ! C'est à cause des mots
Que je dis qu'elle tremble entre les bleus rameaux !
Car vous tremblez, comme une feuille entre les feuilles !
Car tu trembles ! car j'ai senti, que tu le veuilles
Ou non, le tremblement adoré de ta main
Descendre tout le long des branches du jasmin !
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Tarapoto : La forêt et ses trésors
On prend donc un petit combi jusqu’à Moyomamba, 5heures de voyage. 5 heures à se taper une vidéo de clip de merde en boucle. Moi je l’ai bien vécu, même si la réalisation laissait à désirer. Gian un peu moins. Il a passé le reste de la soirée à me parler sur le rythme des musique. Haha. On est quand même arrivée à destination de nuit. Trop crevés pour continuer jusqu’à Tarapoto, on décide de passer la nuit ici. Petit hôtel, petite salade, on fait pas long feu. La nuit est pas facile car il fait chaud et on n’a pas le luxe d’avoir de ventilo dans la chambre.
Le lendemain, on part à la découverte de Moyomamba qui nous parait bien sympa. On file en tuk-tuk aux thermes. Ici, on ne dit pas tuk-tuk, mais moto tout simplement. Gian se fout de ma gueule, donc. Il y en a une tonne dans le coin. Les thermes sont super sympa, mais je trouve qu’il fait trop chaud pour profiter pleinement.
Une eau thermale ça s’apprécie quand il fait froid, pis c’est tout.
Oui, j’ai quelques principes de base. Haha.
Après une petite heure, à discuter avec tout le monde dans les eaux chaudes, on file au jardin d’orchidées. Mon petit plaisir. Je les renifles toutes. Elles sentent bon, elles ont toutes une couleur , une odeur ou une forme différente. Je suis fan. En plus, du jardin, on a une vue magnifique de la forêt alentour. Un ubu vole à 1 mètre de moi, impressionnant.
Je suis pas au top de moi même : problèmes intestinaux. Il m’faudrait un Activia et vite. Haha.
On va se manger un truc. Petit ceviche et un tacutacu : c’était pas mauvais, mais pas l’idéal pour aujourd’hui. Un peu trop riche. Par contre, je découvre un nouveau fruit : La Cocona. En jus. Pfiouuuu. Un putain de délice. Ma nouvelle boisson.
On va ensuite au mirador naturel : vue sur le fleuve et la forêt. Waouw. Le vent frais nous rafraichit. C’est un beau moment.
Et puis, c’est l’heure de bouger pour Tarapoto. On se trouve une voiture rapidement. On pense qu’on va être tous les deux, ... et une femme met une énorme cage à l’avant.
Qu’est ce que c’est ? Oh. Un singe. Un capucin. On discute avec elle. Elle l’emmène dans un centre de réadaptation à Tarapoto. Il a été trouvé dans la rue, probablement abandonné par des maitres qui en avait marre de lui. C’est un mâle. Un peu agité. Malgré les médocs qu’elle lui avait filé, il a mordu tout le monde pour entrer dans la cage. Et durant tout le voyage il essaiera de sortir de la cage. En agrippant la chemise du chauffeur, on sautant dans sa cage.
Haaa, ces mâles. J'espérais qu'il lancerait ses excréments pour montrer sa puissance .. je resterai sur ma faim.
Elle nous parlera de nombreux autres trafics ici au Pérou : des ailes de requins, d’oiseaux et bien d’autres. Super intéressant. Les deux heures passent assez rapidement. Pendant le voyage, on se fait arrêter par deux hommes qui ouvrent la porte de la voiture et nous demandent de l’argent. Je ne comprends pas bien, mais Gian non plus. La jeune femme, d’Israel, lui explique. Ces hommes maintiennent la sécurité de la route et demande un appui financier. On se laisse donc à Tarapoto. Bon courage mademoiselle.
Nous, sous la pluie, on monte dans un tuk-tuk, et la dame nous emmène dans un hotel qui paye pas de mine.
On a un ventilo? Ok.
C’est tout ce dont j’ai besoin.
Pour la salle de bains, on est de nouveau sur le modèle douche-toilettes en un. On apprécie l’agencement.
On fera pas grand chose de la fin de journée sinon se balader dans la ville, au marché artisanale, dans le parc. Le temps est doux. On est bien. Je suis toujours barbouillée, on se mange un bout vite fait dans une chifa.
La chifa c'est un resto qui mélange saveur peuvienne et asiatique. Pas un bon combo pour moi ce soir. J'me prends un plat qui m'inspire pas. Et quand il arrive c'est pire. Je mangeotte.
Un petit garçon entre dans le resto, et fais la manche. Gian l'interpelle et lui demande s'il veut manger avec nous. Il accepte et va chercher un copain à lui. On leur fait venir à manger et à boire et je leur file mon plat. On discute football et famille. Ils ont pas une vie simple mais sont adorables. On leur file des doggybag avant de partir. Salut les atistes, nous sur cette BA, on va se reposer.
Le lendemain, on a un peu de mal à aller jusqu’aux cascades, mais on finit par trouver un combi qui nous y dépose. Il fait pas très beau ce matin, et il fait un peu frais à la cascade. Le chemin pour y accéder est joli. Il n’y a pas grand monde, c’est chouette.
Gian y plonge, moi je reste les pieds dans l’eau. On sympathise avec les familles, et surtout avec un petit bout de 10 mois, adorable. Cette famille nous ramènera finalement sur Tarapoto gentiment. J’aime bien ce côté là de Gian, sa sociabilité. Et avec les gosses, il a un vraiment un truc. C’est son petit côté Michael Jasckson comme il dit. Haha.
Le midi, on mange dans un resto : le Real Limon. Qui deviendra notre QG.
Service au top par Epi, et bouffe délicieuse : ceviche mixte, tiradito trois temps, causa rellena. Tout y est et tout est très bon. On se régale. Et après on décalle dans un petit village pas très loin de Tarapoto : Sauce.
Deux heures de route plus tard, après avoir traversé la forêt et le fleuve Mayo sur une embarcation en bois nous voilà arrivés. Le village est tout petit, mais adorable.
Ses rues en terre rouge. Les arbres verts tout autour. Ses petites maisons colorées. Ses habitants accueillants. Et ce lac. Un lac immense et super calme.
On va jusqu’à notre hébergement : Le Sauce Lodge. Il y a 8 maisons individuelles face au lac. Pas d’électricité sauf pendant 4 heures le soir. Un accueil familial. On se fait accueillir notamment par César, 3 ans et sa boite d’animaux de la ferme. Ca sera mon poto pour les deux jours qu’on passera ici. Le soir on inventera des batailles d’animaux, des familles, des jeux .. on rigolera bien. On est les seuls hôtes. Le pied. Pas un seul bruit à part celui des animaux autour, et du générateur le soir.
On passera deux jours et demi magnifiques là bas.
A manger notre cesina-chorizo-frites-maduro le soir. A aller au village avec notre kayak. A se baigner à la lueur du soleil couchant dans ce lac si chaud. A profiter des couleurs du ciel et de ses étoiles. A chasser les crapauds qui s’invitent dans la chambre. Et rester bloquer devant un serpent qui veut prendre l’apéro avec nous. A jouer avec César. A gouter tous les alcools locaux que te sert cette vendeuse. A déguster ce ceviche face au lac. A mourir de chaud sous ce soleil de fou. Puis à se rafraichir dans l'eau. A faire un concours de saut avec des gamins. A faire un plat magnifique. Et à se prendre la plus grosse pluie de ta vie dans la face. Et profiter.
Vraiment, si vous aimez la tranquillité, foncez là bas.
Une journée on décide d’aller voir ce qu’il y a d’autres comme hébergement. Avec notre kayak, on attérit au Sauce resort Lodge. L’endroit est luxueux et bien tenu. On se prend un truc à boire : moi, mon jus de Cocona. Et on se renseigne sur les prix. Il me parle de 100, 150 ou 250. Je trouve pas ça si cher pour l’endroit. Je me dis que pourquoi pas. Et après la visite des cabanes, je tilte. Putain, mais attend c’est en dollars qu’il me parle depuis tout à l’heure !! C’est mort. Je ne vais pas mettre mon budget d’un mois dans une nuit. Hahaha. La blondasse. Du coup, on annule les plans de luxe. On est bien où on est. On veut profiter du billard en buvant notre verre, mais on nous informe que les commodités sont exclusivement pour les clients de l’hôtel.
Désolé mec, on prend notre kayak et on se casse.
On repartira de Sauce super contents. Pour passer encore quelques jours à Tarapoto. On se prendra un hotel pas cher avec piscine. On profitera de la fin de journée là bas, à se détendre et à jouer comme des gosses dans la piscine. A savoir qui tient le plus longtemps sous l’eau et qui nage le plus vite. Des enfants qu’on vous dit.
Le lendemain, on se la jouera tranquille et on ira dans un village à côté : Lamas. Super sympa. On ira se baigner dans une petite cascade. Ce qui calmera un peu toutes les piqures de mousqtiques qui sont apparues cette nuit. Je ne suis plus qu’une énorme boursouflure. La pluie tropicale s’invitera évidemment.
On ira aussi visiter un chateau improbable. Genre chateau du moyen âge, mais tout neuf, au milieu de la forêt amazonienne. Grand luxe avec fanions, peintures et tout le tintouin. Paraitrait qu’il y a un Italien qui y vit. Monsieur a sa propre piscine avec ses initiales au fond. OKLM.
On déjeunera dans un resto qui a une vue imprenable sur la ville. Notamment des patates farcies, délicieuse. Qui me rappellent des saveurs françaises. Bou-yah. Avec le soleil qui est de retour en prime. On est bien.
Et puis, on va un peu plus bas dans le village, sur la place de l’artisanat. Un groupe d’indigène est en train de danser en tenue traditionnelle. Ce ne sont que des personnes âgées. Ca me met un peu mal à l’aise parce qu’ils ont pas l’air hyper jouasses d’être là. Et les gens les regardent et prennent des photos autour comme si c’étaient des animaux. J’suis pas fan.
On fait un petit tour des stands. Et on découvre un nouveau fruit : La poma rosa. Première fois que je vois ça, et p’tet bien la dernière. Délicieux. Ca ressemble un peu à un gros radis, mais avec la chair tendre et le gout d’une cerise fraiche. Hyper bon. On rentrera finalement sur Tarapoto profiter de la pisicine et d’un ceviche à la tombée de la nuit. On sympathisera avec un couple de Lima adorable.
Le jour suivant, surmotivés, on decide d’aller à la Cascade du voile de la marié. On sait qu’il y a une longue marche mais on a même pas peur. On va jusqu’à l’entrée du chemin en tuk tuk. Et c’est parti. Le chemin est vraiment difficile, c’est l’aventure totale. De la boue, des branches, des feuillages, des rivières à traverser. Le problème c’est qu’on est en tongs et que le chemin est pas super bien indiqué. Du coup, on arrête pas de se perdre. Au bout de deux heures, on se dit qu’on la trouvera plus cette cascade. C’est alors qu’ un vieil homme apparait de nulle part. Il va livrer de la nourriture à un refuge d’animaux un peu plus loin. Il va vers la cascade si on veut le suivre. On se regarde. Il est déjà tard, il nous reste une heure de route, on le sent pas. La rando était géniale, on a vu pleins d’animaux et sutout des petites grenouilles colorées, on est contents. On rebrousse donc chemin après avoir profité de la rivière. Le retour se fait super rapidement. Bah quand on se perd pas forcément.
On rentre sur Tarapoto, on va manger à notre cantine habituelle, et on change d’hotel. On en prend un beaucoup moins cher, mais confort. On se balade une dernière fois dans Tarapoto. Demain on décalle hyper tôt.
7h, on entame donc notre long long voyage. 8h plus tard, on est à Chachapoyas. On se loue un hotel pour attendre le prochain bus qui est à 20h et se reposer. A 20h, on monte donc dans notre bus grand luxe. C’est parti pour 9heures de bus jusqu’à Chiclayo. On nous sert un repas à bord et tout. On a une hotesse. J’ai l’impression d’être sur un vol Air France. Haha.
Le trajet se passe bien, et a 2h30, c’est le drame. Le bus s’arrête. La clim avec. Je sors pour voir ce qui se passe. Avec la pluie, la quasi totalité de la route est bloqué par les gravas.
Bim. Glissement de terrain.
On bougera pas d'un pouce jusqu’à 9h du matin, heure où les ouvriers commenencent à déblayer. On meurt de chaud quand la clim est éteinte, les enfants s’impatientent, on a faim. Mais on ne peut rien faire de mieux que d’attendre. Quand on bouge enfin, c’est à la vitesse d’un escargot rasta que l’on va. Car oui, on n’est pas les seuls à avoir été bloqués. Une file interminable de bus, voitures et camions essaie d’avancer dans les courbes de la montagne. Finalement, à 17h30, on arrivera à Chiclayo. Contents que ce calvaire soit terminé.
On cherche un terminal de bus qui pourra nous proposer un voyage rapidement. On en trouve un qui part à 18h pour Piura. Banco. On mange en vitesse un ceviche et un poulet à la braise. Et nous voilà parti pour 3h30 de bus, le ventre lourd. Arrivée à Piura, il nous faut trouver quelque chose pour Mancora. On opte d’abord pour un combi qui met trop de temps à se remplir pour nous. Mais par chance, un bus part à 22h : on grimpe dedans. Et deux heures plus tard, nous voilà à Mancora. On attendra un pote taxi dans le bar d’un autre pote de Gian. Où je rencontrerai une jeune femme belge géniale.
A Minuit, nous voilà à la maison. Accuillie par José et un autre copain. On fera la fête jusqu’au petit matin. Je profiterai de l’occas’ pour me baigner au lever du jour. La mer pour moi toute seule. Juste le pied. Je discuterai avec la totalité de la plage : du pêcheur à la vendeuse de collier.
Je passerai un des plus beaux moments de mon voyage. Je ne dormirai pas de la journée, et me coucherai à 17h pour m’enfiler douze heures de sommeil comme un gros sac.
Elle est pas belle la vie ? =)
Du mardi 10 novembre au jeudi 19 novembre 2015
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Hot winters night
Assis dans l'un des canapés des la loge VIP, Ewan regardait tout le monde. Ce club privé n'attirait qu'une clientèle très sélecte, aucun paparazzi et un dossier de confidentialité a signer à l'entrée. Le rouquin avait remisé ses costard stricte et avait eut le malheur de dire a son amant de l'habiller... et Siwon ne s'était pas fait prié. Il avait fait porter a son amant un jeans slim noir qui avait un effet brillant. Adieu les chemises, Ewan portait un t-shirt gris sombré chiné et une veste en cuir brune. Si Siwon avait pu l'empêcher d'enfiler des chaussures de ville et l'avait obligé a porter des baskets, il n'avait pas su le convaincre de ne pas mettre sa montre a gousset dans sa veste en cuir. Siwon portait lui un jeans normal, un débardeur noir et une veste en cuir noire. Il avait une légère barbe de trois jours et ses cheveux était à peine coiffé. Les cheveux d'Ewan aussi tombait de manière naturelle et ébouriffé. Quand Siwon lui apporta une bière, Ewan fixa la bière et devant l'hilarité d'Elrick, l'anglais grogna et la vida cul-sec.
« Aye, i've been in college too. » grogna Ewan
« OH MY FU... » Elrick vit le regard noir de Minho « My ducking god.... » se corrigea-t-il instantanément « You can drink. »
« Oh my god, you can finish a sentence without swearing. » dit Ewan blasé.
« Go fuck yourself. » grogna Elrick
« Levine ! » gronda Minho
« Relaxe Minho » fit Taemin « Yoomin est en sécurité avec Bryan et Jolene, ses oreilles resteront loins des jurons »
« T'es certain ? » demanda Minho
« Minho, mon chou, me tue pas Levine... » Faust fixa Elrick et son regard noir « Ma mère nous a taxer des milliers de Livres Sterling par gros mot.... Elle a refait la Salle de bains avec Sam, Papa et moi. Yoomin restera chaste de tout jurons... elle l'a probablement dans les bras et elle lui lit un conte de fée. » dit Faust
« Jolene lit des conte de fées ? » demanda Minho
« ça va d'Alice aux pays des merveilles à Winny l'Ourson » dit Malia en riant « Maman ressemble a Morticia, adore la musique classique et est l'incarnation de la gothique romantique a lire de la poésie morbide mais Papa qu'est à moitié texan et fana de country, l'a adoucie. Elle l'a restylé, il l'a changé. » dit Malia doucement en s'en allant vers la piste de danse
« Sincèrement Hyung... regarde autour de toi... T'as pas à t'en faire pour Yoomin. » dit Taemin en montrant la piste de danse ou Malia avait rejoint Ashlynn avec Faust et Samael.
Minho soupira doucement en prenant la main d'Elrick qui sourit, Taemin n'avait pas tort. Si ils avaient élever avec brio quatre enfants comme Samael, Faust, Ashlynn et Malia, laissez Yoomin une soirée avec eux ne risquait rien. Elrick embarqua son amant sur la piste de danse. Elrick rit doucement et serra Minho contre lui pour danser. En plus d'être un patineur d'exception, le blond était un bon danseur. Après, Minho le savait çà ; qu'il dansait bien. Et pas qu'à la verticale. Minho embrassa son amoureux et sourit en le voyant rouler des yeux. Plus loin, c'était les copain possessif qui observaient la foule. Taeyong et Ten dansaient dans un petit groupe en se faisant à peu près dragué par quelques filles, Malia se faisait lourdement dragué par un homme un peu éméché. Pour le cas Ten, Zhen haussa les épaules et alla s'asseoir en souriant. Jongin le fixa incrédule alors qu'il se fit servir un cocktail.
« Tu dis rien, que ces filles drague Ten ? » demanda Jongin
« Jongin-ah... Ten est tout ce qu'il y a de plus gay. Je n'ai absolument aucune crainte. » dit Zhen calmement « Ten sait très bien les rembarrés et quoi qu'il arrive reviendra vers moi pour leurs montrer si elle ne comprennent pas. »
Et effectivement Ten était revenu, seul et se laissa tomber dans le canapé près de Zhen pour lui embrasser les lèvres passionnément avec un grand sacro-saint sourire.
« Ce qu'il fallait démontrer... » dit Zhen en lâchant les lèvres de Ten et lançant un regard a Jongin « Tu vois. »
Jongin serra les dents. Il n'aimait pas ça. Ces hommes draguant en dansant SA Malia... Il n'aimait pas ça du tout. Pourtant il savait qu'il pouvait lui faire confiance. Mais là... là le mec devenait trop insistant. Jongin descendit sur la piste et attrapa les mains de Malia pour la coller a lui. Sa main glissa dans son dos et il la renversa pour embrasser avec passion la jeune femme. Il lança un regard noir a l'homme qui avait oser s'approcher de Malia et le couple se mit a danser. Puis dans les enceintes... Nalina de Block B se lança. Antonio se leva en tendant la main et Elaine lui prit la main en souriant. Le duo monta sur la piste et commença a danser. C'était une vrai leçon de danse. La soirée se passait bien, Morganna et Yuta dansant ensemble... Jaehyun et Tobias s'osant a un slow dans le carré VIP, Chanyeol qui essayait de retenir sa chérie de danser...
Dans un coin Jack écoutait en souriant, de ce qu'il voyait encore c'était des flashs lumineux de différentes couleurs, alors que Tyler venait lui apporter a boire. Il était venu pour écouter, pour profiter de la présence des gens, décompresser avant d'attaquer la compétition. Il sentit une présence se poser lourdement à côté de lui. Au son cette présence devait être un peu éméché. Doucement Jack porta son cocktail a ses lèvres pour boire doucement. Il reposa le verre en touchant a table il glissa doucement le verre sur la table.
« Dis ! J'ai une question... Est-ce que je suis beau ? » demanda la présence. En effet il était éméché.
« Si je pouvais répondre, je suis certain que je pourrais répondre par l'affirmative. » Dit Jack avec douceur
« Si tu pouvais ? Et pourquoi tu pourrais pas ? » demanda-t-il
« Parce que je ne vous vois pas. » dit Jack avec un sourire doux
« ... Oh... merde... Désolé... » marmonna la voix
« Ne le soyez pas. Je ne peux pas vous voir, c'est certain... mais votre voix est parmi les plus agréables que j'ai eu loisir d'entendre. » dit Jack doucement
La présence, qui n'était autre que Junmyeon, légèrement bourré, et un peu dépressif que Chanyeol soit sur le point de se marier et d'être papa, un peu déprimé que Jongin ait trouver quelqu'un, que même Baekhyun l'ait devancé... L'alcool semblait avoir quitter ses veines et le voilà plus sobre que jamais a regarde Jack. Il avait les yeux mi-clos, des cheveux blond vénitien qui lui arrivaient aux épaules, une chemise bleu claire et un jeans noir. Pas de canne, pas de chien... Rien de tout ça, devant lui un cocktail très coloré. Junmyeon était frappé par les épaules assez larges, alors que soudain il prit sa main. Comment il avait ça ? Comment avait-il sur que sa main était là ? Quand il leva les yeux il put entre-apercevoir la couleur des yeux de cet homme. Un somptueux bleu lagon... très similaire a Tyler.
« Je suis Jack Watson. » souffla-t-il
« Kim Junmyeon... Désolé... » Marmonna Suho
« Chaque Désolé, vous me devrez un bisou. » dit Jack.
« Désolé... » marmonna Suho avant de voir Jack compter sur ses doigts
« ça m'en fais déjà trois ! » dit Jack
« Je suis désolé- »
« Quatre ! » le coupa Jack en souriant
« Mais je suis vraiment désolé ! » dit Suho
« Cinq.... dis donc, vous tenez donc tant que ça a m'embrasser ? » dit Jack en riant
Evidemment Suho savait que c'était une plaisanterie ... mais alors pourquoi avait-il les lèvres coller a celles de Jack à ce moment précis ? Le baiser s'intensifia puis il se séparèrent doucement. Jack les joues rouges et Junmyeon toujours étonné de son geste. Doucement Jack vint caresser sa joue et posa ses lèvres sur l'autre.
« Je crois qu'en effet tu en avais envie... » dit Jack doucement
« Tu crois au coup de foudre incompris ? » demanda Suho
« Laissons donc le temps en décider ? » souffla Jack en souriant
« C'est une bonne idée. » fit Junmyeon.
Il attrapa Jack et l'installa sur ses genoux, à califourchon pour l'embrasser encore. Plus. Plus passionnément, plus profondément. Il voulait plus de tout. Et il n'avait toujours aucune idée de pourquoi.
Plus loin Taeyong dansait avec plusieurs personnes quand l'une des filles attrapa Taeyong par surprise pour lui embrasser la joue. Sören grogna, descendit sur la piste de danse et attrapa Taeyong. Il le souleva dans ses bras pour lui rouler le patin du siècle en remontant sans aucune explication vers le salon VIP. Il coinça Taeyong dans un coin de la cage d'escalier, bloquant ses hanches contre son érection dresser et lui tira les cheveux en arrière pour mordre son cou. Il y laissa une énorme marque en grognant et releva son regard glacier sur Taeyong.
« Tu es à moi. Et si tu ne le comprends pas, tu verras, après ce soir, tu vas le crier. » souffla Sören dans son oreille.
Taeyong en trembla d'excitation. Il aimait ça... se faire malmené comme ça, se faire attraper de la sortir, le sentir tirer sur ses cheveux.. ... Qu'est-ce qu'il aimait ça... Quelque part une petite voix lui chuchotait que Sören ne passait en mode Berserk que quand il était jaloux... et lui qui aimait tant le sadisme dont il pouvait faire preuve dans ces moment là... Si un jour il avait le courage de lui avouer a quel point il aimait se faire défoncer.... il n'aurait pas a le rendre jaloux.
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L’envers de l’agacitude: la tachitude R&C
La semaine dernière, je mettais de l'avant que les filles sont plus propices à agir, consciemment ou non, en agaces. Cela est évidemment plus nuance que ça. Se laisser désirer est une propension qui me semble majoritairement féminine, mais il est certain qu’on pourra objecter que “j’ai connu un gars terrible qui était aussi pire sinon plus!” avec raison. Disons que “plus propices” renvoie surtout à une impression générale qu’à une science quelconque. Mais à l'autre pôle se niche un phénomène tout aussi reprochable: les estis de taches. PV Et là, c'est les humains avec des pénis qui sont les plus susceptibles de monter aux barricades. Même impression générale que mentionnée plus haut. Pour la simple et bonne raison qu'un gars, quand ça a une idée en tête, c'est très tenace et ça ne se remet pas beaucoup en question. Un gars bin mindé, ça résonne comme ça: Un non, c'est un peut-être. Un peut-être, c'est un oui. Un oui, c'est un criss de gros oui. Ce n’est évidemment pas toujours le cas, mais les “non” représentant des invitations à persévérer, il y en a, et l’insistance devient un outil de vérification qui comporte définitivement son lot de problèmes, notamment l’ignorance volontaire devant des messages clairs. À notre défense, ce phénomène est une adaptation en réaction avec notre compréhension de la logique féminine qui exprime souvent le contraire de sa pensée. PV On pourrait plutôt y voir “une incompréhension de la mal nommée logique féminine”; la logique n’étant évidemment pas l’apanage d’un sexe. Donc, autrement dit, il s’agit d’une incompréhension de la pensée féminine, qui comporte définitivement sont lot de variantes. Cette incompréhension n’est pas une hiérarchisation, ce n’est pas parce qu’on se comprend souvent mal qu’une psychée est supérieure à l’autre. En clair, vu qu'on devine trop rarement si vous dites ce que vous pensez, on interprète ce qu'on veut. Évidemment à tort, puisque la méthode de vérification officielle, qui est de demander à la personne concernée l’information souhaitée, se révèle parfois inutile devant une réponse vague ou confuse. Pensez, mesdames et mesdemoiselles, à un gars qui commence à vous caresser dans le lit, d'abord en se collant non-subtilement, puis en se frottant drastiquement, jusqu'à temps que vous cédiez…
Dit de même, ça peut sonner rude; “jusqu’à temps que vous succombiez” aurait été plus approprié. Pensez aussi à un gars, à qui vous avez dit non, maintes fois, d'abord poliment, par de doux refus sympathiques, puis en ignorant ses avances, jusqu'à l'ignorer complètement dans l'espoir qu'il lâche prise, puisque de l'envoyer chier en gueulant “J'PAS CAPABLE DE TE SENTIR” ça vous semblait trop cruel… Que ce soit de la dépendance affective, une détermination hormonale ou un harcèlement sexuel, le fait est que des taches, on en connait tous et toutes. Le genre de taré qui est incapable de décrocher et pour qui un NON, ce n'est pas seulement un PEUT-ÊTRE, c'est une aussi une vive lumière d'espoir et de relance motivante puisqu'il s'agit sûrement d'un challenge…
Ce n'est pas un refus. C'est l'appel du défi.
Pour certains, évidemment. Les taches vous textent souvent, et souvent tard, parfois à jeun, parfois ivres, et vous regrettez d'avoir laissé innocemment votre numéro de téléphone lors de votre rencontre hasardeuse au bar autour d'un verre qui semblait si anodin. Parfois, des textos romantiques d'une lourdeur incomparable: Je regardais les étoiles et je pensais à toi lors d'une nuit particulièrement nuageuse, tout de suite après salut ça va? Parfois, une insinuation sexuelle on ne peut plus explicite et on ne peut plus malaisante: Je vais dormir en pensant à toi… et je sais que je ne dormirai pas sur le ventre… tout de suite après un simple et respectable bonne nuit, à bientôt. Parfois, et là certaines personnes vont même en profiter, un beau cadeau beaucoup trop dispendieux surgit après quelques paroles seulement, et la freakness embarque: J'ai deux billets pour aller voir le Canadien au Centre Bell, dans les rouges! Tu viens avec moi? tout juste avant l'étrange fausse redevance: Hey je voulais te remercier de m'avoir donné ton numéro de téléphone! Le comportement est en effet incroyablement malsain et fait officiellement honte à l'esprit social collectif, s'il en est un. Il n'y a pas 1000 façon de se débarrasser d'une tache. Soit vous utilisez la vieille stratégie cheap de faire faire le message par un ami, au risque qu'il soit encore plus clément que vous, soit vous prenez la personne à part et vous acceptez le mauvais moment nécessaire. Tu es envahissant(e). Je pense avoir été clair(e), si non, je m'en excuse, mais ça ne fonctionnera pas. Je n'ai pas envie que tu fasses partie de ma vie, tu me prends trop d'énergie. Je n’ai pas de temps à consacrer à une quelconque relation entre nous me semble beaucoup mieux. C'est rough, en effet. Mais adouci avec un soupçon de sauce d'humanité, le message devrait bien passer. Et non, je ne parle pas de sperme, bande de vicieux. Quand une mouche à marde te gravite autour de manière irritante, tu es officiellement autorisé(e) par la grande loi universelle du gros bon sens à “hausser” le ton, parce que le fait est que l'on doit être directs et secs, puisque la subtilité n'y fait définitivement pas. La relative clarté non plus, ni même les messages dont l'évidence est aussi frappante qu'une pioche en pleine pouére. - Demain es-tu occupée? - Oui. - Tu fais quoi? - Je suis occupée. - Jusqu'à quelle heure? - Toute la journée. - Et le soir? - Le soir aussi. ……………… - Veux-tu que j’t'aide dans c'que tu fais? VOYONS DONC BARNACHE!!! Les taches s'imaginent qu'en poussant de plus en plus, elles aboutiront à un retour d'efforts, et toute l'énergie qu'elles auront dépensée envers une personne leur sera “remboursée”.
Pas nécessairement. Certaines personnes sont sincèrement déterminées à manifester un maximum de dévotion envers l’autre dans l’espoir d’obtenir un brin de reconnaissance.
Mais c'est pas ça. Quand t'es tache, tu n'avances pas, tu creuses. Au lieu de t'approcher de ton objectif, tu t'enfonces dans ton propre obstacle. À défaut de ne jamais atteindre ton but, dis-toi au moins que t'auras déjà creusé ta tombe, c'est déjà quelques bidous de sauvés. PV Et en plus des messages textes, notre belle société moderne 2.0 permet de nos jours de s'immiscer dans la vie de quelqu'un par les réseaux sociaux. La tache viendra liker tes statuts facebook, même les plus impertinents qui parlent de la météo, et tu recevras des commentaires sur des photos qui datent de plusieurs mois, voire années. La tache prend alors des proportions monstrueuses, et rapidement tu te rends compte que c'est plutôt une tumeur. Oh, une tumeur qui tient à toi. Une tumeur qui te désire ardemment. Une tumeur qui s'accroche, persévère, fonce, toujours pour te manifester héroïquement son insatiable présence, son support inébranlable, sa volonté de fer et son dévouement infini. Mais criss, y'a un esti de problème rendu là! Quand tu regardes autour de toi, si t'es le moindrement observateur, tu te rends pas compte que les gens qui ont l'air le moindrement winner n'agissent PAS comme ça? Si tu sors un peu, tu remarques pas que de témoigner de l'intérêt pour quelqu'un, ça ne se passe JAMAIS en s'imposant dans la vie de la dite personne? T'as pas des discussions avec certaines personnes qui tendent à te faire comprendre gentiment que t'es TROP INTENSE pour ce que tu tentes de faire? T'étais où quand venait l'temps de comprendre comment ça fonctionne entre les individus?
Grosse provocation volontaire, qui tient plutôt du déferlement rude que de la qualité argumentative. Le trait de caractère qui semble récurrent chez les taches, c'est un mélange déplorable entre un manque d'estime personnelle et un égocentrisme acéré. Estime personnelle, parce que nécessairement, il y a une propension trop aigüe à l'humiliation dans ce genre de comportement, et personne ne peut consciemment vouloir foncer tête haute vers ce résultat lamentable. Tu ne peux pas délibérément te dire: “Oui, je vais faire un fail de ma personne, tout en étant une plaie totale pour quelqu'un d'autre.” Égocentrisme pour différentes raisons: Tu ne peux pas prétendre à une générosité parce que tu fais des cadeaux qui n'ont pas de bon sens. Tu ne cherches pas à faire plaisir. Tu cherches à imposer une dette à l'autre. Une dette que tu estimes facile à combler par la simple présence/participation de l'autre à ce dont toi tu as envie. Tu ne peux pas te prétendre dévoué quand tu imposes ta disponibilité à l'autre. Un dévouement, ça se fait selon l'offre et la demande. La dévotion, avant de la brandir, vérifie donc qu'elle a vraiment raison d'être. Parce que si tu rappelles non-stop que t'es là pour une personne, et qu'elle ne te demande jamais rien, tu ne cherches pas à être un réel support humain. Tu cherches seulement à augmenter ta valeur aux yeux de l'autre, mais puisqu'elle ne t'accorde pas d'occasion pour le faire parce qu'elle n'y tient pas, tu imposes cette caractéristique dans une tentative égoïste de redorer ton blason de noblesse. Ça peut se comprendre si on le voit sous l’angle d’une personne qui tente de se racheter ou de se faire pardonner quelque chose, mais la critique s’adresse ici à cette imposante présence pour gagner l’attention d’une personne sexuellement désirée. Tu ne peux pas non plus te prétendre romantique sous prétexte que la détermination a quelque chose de séduisant. Ce n'est pas la détermination qui fait défaut. C'est ce que tu en fais. La détermination d'Hitler a aussi quelque chose de séduisant.
Tiens, un point Godwin.
N'importe quelle personne qui persévère vers une réussite inspire au minimum une figure de motivation, ce qui s'avère en général une excellente chose. Mais cette détermination louable ne rend pas la personne qui la dégage plus agréable et ne légitime aucunement son ambition. Et la qualité des résultats qui en découlent n'a strictement rien à voir avec l'intensité de la persévérance. Être toujours présent pour quelqu'un quand c'est inutile et inapproprié, ce n'est pas de la dévotion. C'est de l'infestation. PV Et la détermination d'une tache, ça ne fait que l'étendre et la rendre plus dérangeante. Si elle est très généreuse, elle se transforme en parasite ou en tumeur. Et quand elle s'immisce trop dans une vie, elle devient un véritable cancer. Et avant de te rendre là, peut-être que tu vas préférer lancer une vérité rough qui va mettre un terme clair à cette situation embarrassante. Parce que cette fois, vaut mieux être la vache que la tache.
Le terme est forcé pour faire sonner la rime, car je ne crois pas que quelqu’un agit nécessairement en vache en étant franc. Elle le sera si elle ajoute l’insulte à la blessure, mais énoncer une vérité difficile, c’est rendre service et non être méchant, tant que le ton témoigne d’une réelle bonne intention.
M’as te prendre une note: B-
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