#Naître de nouveau
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#renaître par l'Esprit#Naître de nouveau#ladivinegrace#la délivrance#vaincre le péché#vaincre la mort#échapper le jugement
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Quelle joie profonde, en longeant les vitrines du monde, de m'apercevoir que rien ne me fait plus envie. Plus aucune tentation, plus aucun besoin de désirer des choses : je n'ai besoin de rien de matériel, j'ai déjà l'essentiel. Qu'est-ce qui me ferait plaisir, qu'aurais-je envie d'avoir, d'acquérir, de rapporter chez moi ? Rien, sincèrement, profondément, absolument rien, désolé je ne suis plus client. Besoin d'autres choses, besoin de paysages, besoin de voir la mer ou un beau visage, oui, ça oui. Besoin de profiter du silence ou d'une belle voix, oui, ça oui. Besoin du mouvement de la rivière et de l'odeur des sous-bois, oui, ça oui. Besoin de voir l'ocre d'une belle façade sous le soleil, la profondeur d'une ruelle déserte baignée de nuit, oui ça, oui. Besoin de laisser naître en moi une belle idée et peut-être d'en faire trois lignes qui se perdront elles aussi : oui, ça oui, cent fois oui. Pire encore ou mieux encore —c'est au choix : depuis peu je n'attends plus rien, ni personne. Et pourtant... si "plus rien, ni personne" frappaient à ma porte, j'irais ouvrir et je serais heureux de ce qui suivrait. Je les accueillerais avec plaisir "rien, ni personne", même si à nouveau ils venaient à disparaître. J'en suis arrivé là, je suis capable de ça. Capable de laisser arriver ce qui arrive. Et si cet état devait disparaître avec les acteurs responsables de cet état, ce ne serait pas un drame. Je ne regarde plus dans les vitrines, j'oublie, c'est comme si je gardais les yeux fermés en marchant. Je ne fabrique plus aucune attente, ni aucun de ses produits dérivés : le manque, les frustrations, les désirs incomblés et tout cet inassouvi ravageur qui en découle. Je prends ce qui veut bien venir à moi et me reconnaître. Et sans jamais l'attendre je sais qu'elle existe la minuscule tribu de ceux qui finissent un jour par arriver, s'ils arrivent. L'âge offre ça, ce cadeau, quel cadeau, quelle paix, quel pied (de randonneur) ; ça doit s'appeler finalement le détachement, ça doit s'appeler finalement la Liberté.
jacques dor
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L'enfant de Caïus
Altheïana Swan marchait d'un pas assuré dans les couloirs sombres du Palazzo di Volturi, son cœur battant la chamade. Elle était la compagne humaine de Caïus Volturi. Malgré les différences évidentes entre eux, leur amour était sincère et profond.
Altheïana avait découvert sa grossesse il y a quelques semaines, une nouvelle qui avait bouleversé leur vie à jamais. Elle savait que porter l'enfant d'un vampire était risqué, mais elle était déterminée à donner naissance à cet enfant qu'elle et Caïus chérissaient déjà.
Caïus, de son côté, était terrifié à l'idée de perdre Altheïana à cause de sa grossesse. Il l'aimait plus que tout au monde et ne supportait pas l'idée de la perdre. Il était devenu surprotecteur, veillant sur elle à chaque instant, craignant le moindre signe de danger pour elle et leur enfant à naître.
Un soir, alors que la lune était haute dans le ciel, Altheïana se glissa dans les bras de Caïus, sentant le poids de leur destin reposant sur ses épaules.
"Caïus, mon amour, je sais que tu as peur pour moi et notre enfant. Mais je suis prête à affronter tous les obstacles pour vous deux. Ensemble, nous sommes plus forts que tout." murmura-t-elle doucement.
Les yeux rouges de Caïus brillèrent d'émotion, son cœur se serrant d'amour pour la femme courageuse qui se tenait devant lui. Il la serra contre lui, sentant son amour pour elle déborder de chaque fibre de son être.
"Je te promets que je serai là pour te soutenir en tout temps, Altheïana. Nous traverserons cette épreuve ensemble, main dans la main, jusqu'à ce que notre enfant voie le jour." déclara-t-il d'une voix pleine d'émotion.
Les jours passèrent, et la grossesse d'Altheïana se déroula sans encombre, grâce à la vigilance et à l'amour de Caïus. Enfin, le jour de la naissance arriva, et Altheïana mit au monde un magnifique enfant, le fruit de leur amour indéfectible.
Dans les appartements du seigneur, Caïus prit dans ses bras sa partenaire et leur nouveau-né, des larmes brillant dans ses yeux.
"Merci, Altheïana, pour tout ce que tu as sacrifié pour notre famille. Je t'aime plus que tout au monde, et je promets de veiller sur toi et notre enfant pour l'éternité." murmura-t-il, le cœur gonflé d'un amour incommensurable. Brusquement, il enfonça ses dents dans le cou de sa dame, la transformant en une vampire.
Alors que le soleil se levait sur Volterra, une nouvelle famille était née, unie par la force de l'amour et prête à affronter tous les défis qui se dresseraient sur leur chemin.
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Lettre aux amis (ou pas) qui ne votent pas comme moi
"L’équipe de Reporterre est jeune — 35 ans si on m’enlève du compte — et la plus grande partie de ses plus de 2 millions de visiteurs mensuels a aussi moins de 40 ans. Je crois qu’elles et ils savent très bien ce qu’il faut faire cette semaine et dimanche prochain au bureau de vote, et je ne vais pas les chapitrer.
Les vieux, réveillez-vous !
En revanche, du fait de caractéristiques personnelles dont la première est un âge certain, la gravité du moment me pousse à écrire à des personnes avec lesquelles je partage des traits communs, à commencer par le nombre des années : j’ai 67 ans, et suis ce qu’on appelle un vieux ! Donc, je parle aux vieux et aux vieilles. Eh bien, mes amis, il serait temps de se réveiller ! Allez-vous arrêter de voter à droite et à l’extrême droite et de tordre le nez devant le Nouveau Front populaire ? Nous sommes la génération qui a profité du système social mis en place par nos aînés de la Résistance, qui a assez bien vécu (oui, nous avons beaucoup travaillé, et alors ?), et maintenant, la grande majorité d’entre nous vote pour le parti d’extrême droite. Qui est hostile aux jeunes. Qui est climatosceptique alors que la question écologique est une des plus importantes que vont affronter nos enfants et nos petits-enfants. Qui veut toujours plus de police et d’autorité, alors que nos enfants et nos petits-enfants ont besoin de bienveillance et de soutien.
Vraiment, les vieilles et les vieux, arrêtez de vous laisser berner par tout ce que racontent les télés. Pensez aux jeunes, pensez à leur avenir. Alors votez contre l’extrême droite dimanche prochain. Vous êtes vieux dans votre corps, mais vous pouvez être jeune dans votre tête, et plein d’espérance, d’enthousiasme, de joie pour le nouveau monde qui peut naître si vous ne vous y opposez pas.
Oh, les Républicains, c’est fini les conneries ?
Dans les temps anciens, il y avait un type qui s’appelait de Gaulle. Plein de défauts, mais enfin, il a sauvé l’honneur, et de ce fait, la France. Quand tout s’avachissait autour de lui, il a lancé la Résistance. Quand le pays s’effondrait, il l’a remis debout, sans devenir despote. Et quand le peuple lui a dit, « C’est assez ! », il est parti. Pour l’anecdote, c’était aussi un homme de droite, mais qui avait la fibre sociale. Il a dit : « Le capitalisme, du point de vue de l’homme, n’offre pas de solution satisfaisante. »
Pourquoi je vous en parle ? Parce que mon papa était gaulliste. Il a milité dans le parti gaulliste (l’UDR) qui, au long de multiples chambardements, est devenu Les Républicains. Incidemment, mon papa a résisté dans les maquis du Jura et son frère aîné a été assassiné par les nazis, au camp de Mauthausen. Alors, il y a une chose que de Gaulle et les gaullistes n’auraient jamais imaginée, c’est que des gens qui se réclament d’eux votent pour un parti issu des partisans de Pétain, de ceux qui ont bradé la France à l’hitlérisme, de ceux qui étaient antisémites. Jamais de Gaulle n’aurait accepté un tel vote.
Sans hésiter, il s’était uni avec des adversaires idéologiques, les communistes, quand on se battait pour l’essentiel, l’honneur du pays. Alors, Les Républicains, arrêtez vos conneries ! Pensez à votre histoire, à vos valeurs, à ce pourquoi vous vous êtes sans doute engagés, et votez contre le Rassemblement national, que le candidat soit La France insoumise ou pas.
Les catholiques, « Aimez-vous les uns les autres », c’est aussi le jour du vote
Croyez-moi, ça n’a pas toujours été facile pour moi d’être « catho » dans des milieux très athées, et parfois très anti-religieux. Et Dieu, de toute façon, c’est un truc compliqué. Mais mon attachement au sacré, à une dimension cosmique du monde, à l’Église — malgré tous ses défauts, et notamment son incroyable incapacité à sortir des scandales pédophiles, qui m’a mis en colère, comme tant d’autres — est toujours vivant. Alors, avec vous, ça devrait être simple. Le Pape François a toujours été clair : « Ouvrons la porte aux pauvres, ouvrons la porte aux faibles, ouvrons la porte aux étrangers. » Et son maître Jésus encore davantage : « Aimez-vous les uns les autres. » Dans un moment où tout peut basculer, il est clair que l’amour n’est pas du côté de celles et de ceux qui prêchent « l’autorité, la sécurité, la fermeture aux étrangers... ». Plus que jamais, mes frères et sœurs, votre sens moral doit vous guider dimanche."
Hervé Kempf-Reporterre-suite du texte ICI MÊME
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Pour ceux qui savent (ou acceptent d’apprendre à) lire, voici de nouveau l’histoire – vraie – des Xhosas lors de la colonisation de l’Afrique du Sud par les Britanniques dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle (d’après FG).
Les Xhosas étaient la seconde peuplade de la région après les Zoulous.
Ils résistèrent aux colonisateurs mais subirent plusieurs défaites.
Ils finirent par développer un sentiment d’infériorité.
Cette situation émotionnelle se révéla par la suite éminemment propice à la propagation d’une prophétie.
Une fille de quinze ans, Nongqawuse, prétendit avoir entendu une voix lui dire que les Xhosas devaient tuer tous leurs bovins, cesser de cultiver leurs champs, détruire leurs céréales et autres aliments, et même démolir leurs instruments agricoles.
Elle prétendait qu’une fois ce sacrifice accompli, la magie ferait naître une nouvelle ère d’abondance, plus prospère, et que l’ancienne gloire des Xhosas serait restaurée.
Les guerriers tués dans les combats se relèveraient de leurs cendres et rejetteraient les Britanniques à la mer.
En l’occurrence, Nongqawuse réussit à convaincre son oncle Mhlakaza, sorcier de son état.
D’autres versions prétendent que c’est le sorcier qui aurait influencé sa nièce.
Toujours est-il que Mhlakaza devint le chef du mouvement d’extermination du bétail. Il finit par persuader le roi Sarhili.
Dans un acte symbolique, le roi tua son bœuf favori.
L’hystérie s’étendit.
Certains prétendaient voir les ombres des guerriers morts surgir de la mer.
Les gens s’aveuglaient et se trouvaient des preuves à l’appui de ce qu’ils voulaient désespérément voir devenir la réalité.
Le bétail fut massacré à un rythme tel que même les vautours n’avaient plus le temps de le dévorer.
La résurrection des morts était prévue par la prophétie lors de la pleine lune de juin 1856.
Évidemment rien ne se produisit.
Qu’à cela ne tienne, elle fut de nouveau annoncée par le grand sorcier Mhlakaza comme devant se réaliser 2 mois plus tard.
Toujours rien n’advint.
On imputa donc l’échec de la prophétie à une extermination incomplète du bétail.
On avait gardé quelques vaches laitières.
Une petite minorité d’incroyants avait refusé de tuer son bétail.
Plusieurs fois reportée tout au long d’une année entière, la résurrection resta un fol espoir aux antipodes de la dure réalité.
L’échec répété ne pouvait que signifier le manque de foi des Xhosas qui n’avaient pas tué tout le bétail.
Non seulement on l’abattit jusqu’au dernier mais avec lui les poules et les chèvres pour faire bonne mesure.
Toute nourriture avait disparu au printemps 1857.
La disette s’installa.
Rendus fous par la faim, certains des Xhosas devinrent cannibales.
La population mourut de la famine ou, trop affaiblie, de la maladie.
Les croyants mouraient en accusant les incroyants d’être la cause de l’échec de la prophétie.
Ils accusaient aussi les rares missionnaires installés depuis peu.
Eux aussi avaient gardé leur bétail.
Un quart seulement de la population avait survécu un an plus tard.
Ce que cinquante ans de conquêtes armées et de guerres coloniales britanniques n’avaient pu réussir, seulement deux années d’une croyance religieuse mystique et fanatique l’offrirent aux colonisateurs sur un plateau d’argent.
Les Britanniques s’installèrent et trouvèrent chez les survivants Xhosas une main-d’œuvre docile et efficace...
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⟡ · megaverse · ⟡, version 3, octobre 2024
it's spooky season ~
La formation de Guardians of Haunted and Otherworldly Spectral Threats (GHOST), ou gardien·ne, est dispensée à G.H.O.S.T Institute (où se déroule ensuite la carrière). Elle consiste à traquer les fantômes de Neferis et les guider vers Ether Realm. Accessible dès 18 ans, elle dure 3 ans. Elle est légale et financée par le Ministère, aboutissant à un poste au département de régulation de la magie.
La sélection implique des tests psychomagiques rigoureux pour évaluer la capacité à gérer la peur et la pression, ainsi que des tests de compétences en ingénierie et technomagie et de la sensibilité aux phénomènes paranormaux.
EN SAVOIR PLUS SUR LES GARDIEN·NE·S
What's up Megaverse ? ⋆ . ✫ .
-> Une mise à jour du calendrier des évènements in game, avec les compétitions sportives notamment, et un résumé de chaque évènement culturel/artistique, religieux, ou sportif prévu sur l'année in game.
-> Un trick or treat spécial avec, à la clé, chaque jour une récompense différente... ou un malus, si le dé ne joue pas en ta faveur. Qui se montrera audacieux·se ?
-> Nouveau système de suivi des rps/de l'activité. Petit bouton magique utilisable uniquement dans les zones rps, chaque appui dessus permet d'ajouter ainsi ton rp au compteur présent dans ton profil... magique ! Et pratique, si tu aimes à faire un suivi de ton activité (ou pour réclamer les récompenses de la boutique, en lien avec ton activité).
-> De nouveaux badges à l'occasion de la fête de samhain, lesquels prendras-tu pour compléter ton profil ?
Evènement rp : séjour dans le royaume des morts
Samhain symbolise le cycle de la vie (naissance, mort, réincarnation, arbres-cœurs), le travail sur soi et la méditation. On apaise le dieu de la colère Vaher pour être moins en proie au tourment des émotions qu'il fait naître, mais également les esprits et créatures de la nuit.
La tradition est d'accrocher des lanternes symbolisant les flammes de vie aux branches des arbres-cœurs et de déposer à leurs pieds un festin dédié aux ancêtres mort·e·s.
S’ensuit une soirée déguisée où le costume le plus effrayant se voit couronné roi·reine des mort·e·s. Attention toutefois à ne pas subtiliser les offrandes et encore moins les déguster — dans le cas contraire, vous serez transportés dans le royaume des morts sans certitude d’en revenir.
-> Que se passe-t-il, quand une étrange brume convainc tous les participants aux festivités de se nourrir des offrandes ? Participer et lance le dé survive or not pour connaître les aventures de ton personnage, et le destin qui l'attend.
Et toi, t'attends quoi pour Megaverser avec nous ?
LE FORUM · NOTRE GENERATEUR DE PERSONNAGE · NOS PREDEFINIS
#rpg forumactif#forum rpg#rpg francophone#rpg français#rpg fantastique#rpg fantasy#hp#roleplay#forum fantastique#sorcellerie#univers fantasy#harry potter universe
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"Si le nouveau Moyen Âge (…), doit naître un jour, ce sera sur cette vieille terre où habite la seule race d'Europe qui air gardé les défauts et les vertus de l'enfance, son désintéressement, son héroïsme, et aussi hélas ! ses cruautés."
Georges Bernanos
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Oh tiens !
Il est rare qu'un homme qui me contact m'intéresse assez pour que j'ai envie de lui répondre. Mais ça arrive oui, une fois ou 2, tout les 2 où 3 ans ! ... !
Bref ! Chaque fois, c'est le même scénario. Je sais qu'au bout de quelques jours, ça va merder ! Parce que je refuse de parler de sexe, que je ne fais rien pour séduire, que je partage pas de photo de moi à moitié à poil et parce qu'avant que je commence à désirer un homme, il me faut du temps et une bonne dose de sentiments ! Alors j'explique à ce nouveau venu ce qu'il en est et bien entendu, il comprend tout à fait .... bien entendu !!
Sauf qu'il fait des remarques un peu osées de temps en temps, histoire de voir jusqu'où il peut aller trop loin. Si j'ai le malheur d'y répondre, c'est la porte ouverte à un flot de sensualité et d'érotisme dont je ne sais que faire ! Et clairement, ça me fait le même effet que si tu ouvrais la porte d'une chambre froide avec l'intention de m'y faire entrer !
Alors forcément, les choses commencent à se tendre un peu, mais pas dans le sens espéré par le monsieur. Rapidement, je deviens agressive, piquante et enfin silencieuse. Quoi que je dise, les hommes ne comprennent pas ! J'ai l'impression qu'ils imaginent tous qu'avec eux, ce sera différent ! Mais pourquoi est ce que ce serait différent ?? Je vois bien qu'au final, l'appétit sexuel de ces prédateurs et bien plus important que l'envie de me connaître. Parce que quand un homme me dit "J'ai envie de te connaître et de tout partager avec toi" cela se traduit souvent par "J'ai envie de connaitre ta façon de faire l'amour et tout tes fantasmes !"
Je pensais qu'avec l'âge, ça allait se calmer. Je pensais que les hommes de mon âge seraient plus compréhensif, mais non !
Alors certains ont trouvé des solutions à mon problème. Il faut que j'arrête de publier des photos de femmes sexy. Il faut que je quitte les réseaux sociaux. Il faut que je consulte parce que j'ai un grave problème psychologique ! Le problème, c'est moi, pas eux ! Jamais ils ne se remettent en question, jamais ils ne se disent "C'est clair, elle a été honnête dès le début, je n'avais qu'à partir puisse que ce n'est pas ce que je cherche." Non, le problème, c'est moi ! Moi qui n'ai rien demandé, moi qui n'ai écrit à personne en premier, moi qui rêve seulement d'une relation saine en prenant le temps de créer un lien, une affinité, un désir qu'on laisse naître au fil du temps.
Vous n'avez pas idée du mal que vous faites, messieurs.... vous avez détruits la femme sensuelle que j'étais avec votre pression, vos allusions, vos photos de bites, vos fantasmes exhibés sans que je n'ai rien demandé et votre demande de sexe à temps complet. Vous m'en avez quasiment dégouté !
Et c'est pour me protéger de vous, que j'ai monter ces murs autour de moi.
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PROJET FORUM 2024
à ce jour, un nouveau projet de forum vient de naître : Le départements des écrits torturés. Directement inspiré du nouvel album de Taylor Swift pour son nom, ce forum a pour but de recueillir tous les écrits, tous les personnages maudits, oubliés, jetés, mis de côté ou dans les abysses. Aussi, les personnages impossible à exploiter sur certains forums. Toutes les plumes et sans jugement sont également les bienvenues : Des plumes au plus classiques au plumes de proses. Le tout se déroule a Londres 2024 dans les thèmes Light et Dark Academia. TTWD est en cours de construction, il n'y a aucune date d'ouverture pour le moment et est à la recherche de son staff incluant des mains pour du codage et du graph. Pour plus d'informations, veuillez attendre les prochains jours !
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je viens de supprimer manuellement toutes les photos enregistrées dans mon google photos... c'est-à-dire des photos de ma meilleure amie, de mon chat, de messages et photos hyper douces du temps où mon ex m'aimait, de Léa, de Tamo, de Liam plus jeune, de moi, de tout un tas de choses que je ne retrouverai jamais... j'ai mal au cœur.
ça faisait un moment que je reportais ce grand nettoyage, maintenant c'est fait.
ce matin en me réveillant j'étais complètement perdue, je ne savais pas où j'étais.
cet après midi je vois mon infirmière à 16:00.
j'ai l'impression d'avoir perdue tellement de personnes que j'aimais et puis Bisou et Etoile.
ça me fait tellement mal.
je fais de mon mieux pour tourner la page.
une boule dans la gorge, j'essaie d'avancer sans rien qui me retienne de nouveau ; pas de boulet à la cheville, juste le cœur noirci et endolorie.
il faut que je retrouve tout cet amour, il faut que j'en face un amour neuf ; pourra naître une nouvelle Lisa, une version plus vraie.
il faut tout de même laisser le temps au deuil.
pourvu qu'il ne dure pas trop longtemps.
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" Strawberry Guy "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Geto Suguru
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Suguru retrouve sa petite amie après les atrocités qu'il a commises en tant qu'exorciste. L'heure n'est pas aux réconciliations, ni à la confrontation.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟐,𝟔𝟓𝟓.
Song : Stawberry Guy - Mrs Magic
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
Je n'arrive pas à croire que je le tiens entre mes mains.
Il est délicat, j'en ai les doigts qui tremblent. À l'instar d'un cœur pulsant il est fragile, sorti hors de sa cage il s'effrite sous mon toucher. Je l'observe difficilement, c'est mon cœur qui se brise à sa vue. L'envie de vomir me prend. Mon ventre me fait mal. À la différence d'un cœur, il ne bat pas, il est dur comme de la pierre doré d'une expression impassible qui me fait mal. Je le tiens aussi parfaitement que je peux. Il me paraît irréel. J'ai peur de le faire tomber Il ne pèse pas plus lourd qu'une plume, j'ai l'impression de toucher un hologramme. Mes doigts se crispent. J'ai les larmes aux yeux. Si je m'accroche je sais que je n'aurais plus l'occasion de le tenir, je sais qu'il me quittera. Il est d'une fragilité inhumaine. Mon ventre se tort, mon cœur rétrécit, mes aspirations me quittent. Mon pouce le caresse, il agit de lui-même car je ne contrôle rien. Pas même mes propres pensées.
Sa peau laiteuse est illuminée par les rayons lunaires projetés depuis la fenêtre de ma chambre. J'ai oublié de fermer les volets, c'est ma faute. Je suis à dos à elle tandis qu'elle lui fait face. Ils sont comparables à des projecteurs. Tout comme moi, le clair de lune ne regarde que lui, le reste de ma chambre a été avalé par l'obscurité, il ne reste plus rien. Il n'y a que lui. Pour lui comme pour moi, il n'y a que lui.
Suguru est entré par effraction dans ma chambre.
Cela fait déjà un mois qu'il est considéré comme maître des fléaux par la sphère de l'exorcisme, j'ai entendu dire qu'il avait massacré un village entier, il aurait pris la vie de ses propres parents. Il me répugne, il me terrifie. Je sais que c'est vrai, il s'est transformé en monstre. Ou peut-être l'était-il déjà avant cet incident. Rien de ce qu'il pourrait me dire ne changerait l'opinion que j'ai de lui.
Pourtant, je le tiens. Et j'ai peur de le blesser.
Ce qui réside entre mes mains, ce que j'ai de si précieux en cet instant en creux de mon existence, c'est son visage que je tiens en coupe. Mes doigts plongés dans les racines de sa chevelure, la pulpe de mes doigts caressant ses joues, mes paumes contre sa mâchoire, je l'ai cueilli à l'instar d'une délicate poupée de porcelaine. Et malgré le sentiment de peur qu'il fait naître au sein de ma poitrine, je suis physiquement incapable de me séparer de lui. Une gravité alienne m'attire à lui que je le veuille ou non. Je gravite auprès de lui malgré les atrocités qu'il a commises. Je l'aime.
Je l'aime.
« Tu as disparu... Je pensais ne plus jamais te revoir. »
Il hésite. Aucune réponse ne suit ma déclaration. Cela m'arrache un sourire, il n'a rien de joyeux, plutôt, il empeste l'amertume, Suguru n'a rien à me dire. Je me demande si il regrette. La porte de ma fenêtre est encore ouvert dû à son intrusion, rêve-t-il de l'emprunter à nouveau afin de me fuir ? J'ai mal au cœur. Mon ventre continue de me faire mal. J'ai envie de pleurer. Je crois que c'est trop tard.
Ma vue est brouillée de larmes.
Je le serre un peu plus fort.
Il se brise. Il s'effrite, il me glisse entre les doigts alors je le lâche.
Nous sommes assis face à face sur mon lit, j'en profite pour me rapprocher de lui. Je sèche maladroitement mes larmes, elles trempent mes poignets, mon visage, ma nuque, elles noient mon cœur dans un océan d'amertume. Je ne sais plus quoi faire de mes membres. Je tremble de partout. Mes yeux ne savent plus où regarder, l'anxiété me gagne. J'en ai la chair de poule. Alors que je me colle à lui je sens ses mains me toucher. Suguru me baise la tempe. Son baiser est à l'instar d'un murmure. Il passe en coup de vent mais me fait profondément frissonner. Je pose ma tête contre son torse et ferme mes paupières. J'ai peur, je manque de confiance. À son égard, je ne ressens que colère et terreur et pourtant alors que je me tiens si vulnérable au centre de son existence, écoutant à la porte de son cœur, l'idée de le fuir m'outre. Je la fais immédiatement taire puis, je me blottis davantage contre lui.
L'amour que j'éprouve pour lui n'a d'égal que ma rancœur, malgré tout elle ne parvient pas à me séparer de lui.
Enfermée dans cette spirale pervertie, elle m'oblige à me haïr autant que lui.
Il n'y a rien que je désire plus au monde que de m'en aller, j'aspire à le détruire, réduire à l'état de néant son âme tout comme il s'est joué de la mienne. Et pourtant je me cramponne à lui. Mes ongles se pressent contre son t-shirt alors que ma joue se frotte à son torse. Intoxiquée par son odeur que j'inhale désespérément je recroqueville mes jambes après de moi. Suguru raffermit sa prise sur mon corps. Il m'encourage, au travers de ce geste il me rassure. Je ne parle plus. Je n'ai plus rien à dire.
Je suppose que c'est un au revoir.
Ainsi est-elle notre dernière enlace, la preuve éphémère de notre romance enfantine. Cette étreinte à la tendresse florale m'arrache un gémissement de douleur. C'est dans les bras de ce meurtrier cruel que je sanglote, je me tiens contre lui. Ce garçon qui m'a autrefois tant donné et qui à présent me reprend tout d'une violence inouïe. Jamais ne me suis-je sentie aussi vulnérable auparavant. Pour seule mélodie, ce sont les battements de son cœur qui m'accompagnent. Ils me certifient que tout cela n'est pas un songe. Il monopolise mes sens, m'intoxique de haut en bas, de la tête jusqu'à mon âme. Celle-ci vibre puissamment, elle emporte avec elle mon corps. Désormais il est celui qui me tient. Il est celui qui me manipule avec la peur de me briser, sous lui je me fais de glace, encore plus fragile que lui comme si l'espace d'un instant je prenais sa place. C'en est humiliant. Pour cela, je le déteste davantage.
Je le déteste.
#geto suguru#geto suguru x reader#geto suguru x you#geto suguru x y/n#getou suguru x you#jjk suguru#getou suguru x reader#jujutsu kaisen suguru#jujutsu geto#geto x reader#jjk geto
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Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc 2,1-14
1 « En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre
2 – ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie.
3 Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine.
4 Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David.
5 Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte.
6 Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli.
7 Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
8 Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.
9 L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte.
10 Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple :
11 Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur.
12 Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
13 Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :
14 « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Lc 2,11
« Aujourd’hui, … vous est né un Sauveur. » (Lc 2,11) La nuit de Bethléem résonne d’une merveilleuse annonce : « Paix aux hommes que Dieu aime. » Encore faut-il ne pas l’entendre de travers : le texte ne signifie pas qu’il y a ceux que Dieu aime et les autres ! Il faut évidemment traduire : « Paix aux êtres humains parce que Dieu les aime. » Tout le projet de Dieu est dit là, une fois de plus. « Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jn 3,16). Alors, bien sûr, nous n’avons rien à craindre : « Ne craignez pas », disent les anges aux bergers : que peut-on craindre d’un tout petit ? Et si Dieu, tout simplement, avait imaginé de naître sous les traits d’un nourrisson pour que nous quittions à tout jamais nos craintes spontanées à son égard ? Comme Isaïe, l’Ange annonce la naissance d’un roi : « Aujourd'hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » Autrement dit, celui que tout le peuple attendait depuis des siècles, est enfin né. Car tout le monde avait en tête la prophétie de Nathan au roi David : « Le SEIGNEUR t’annonce qu’il te fera lui-même une maison. Quand tes jours seront accomplis et que tu reposeras auprès de tes pères, je te susciterai dans ta descendance un successeur, qui naîtra de toi, et je rendrai stable sa royauté. » (2 S 7,11-12). D’où l’importance des précisions données par Luc sur les origines du père de l’enfant : « Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. » On savait aussi, à cause de la prophétie de Michée, que le Messie naîtrait à Bethléem : « Et toi, Bethléem Éphrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que sortira pour moi celui qui doit gouverner Israël… Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du SEIGNEUR, par la majesté du nom du SEIGNEUR, son Dieu… et lui-même, il sera la paix ! » (Mi 5, 1... 4). C’est donc bien une « bonne nouvelle, une grande joie » qu’annoncent les Anges aux bergers, et l’on comprend que les armées célestes chantent la gloire de Dieu. Mais le plus surprenant, ici, est le contraste entre la grandeur du destin promis au Messie et la petitesse de cet enfant né dans les circonstances les plus modestes. Pour l’instant, « la force du bras de Dieu » qui libère son peuple, dont parle le psaume 88/89, repose dans deux petites mains d’enfant dans une famille pauvre, parmi tant d’autres ! Et c’est bien cela le plus étrange, peut-être : il n’y a rien de remarquable dans la pauvreté tout-à-fait ordinaire de la crèche ; mais justement, le signe de Dieu est là : c’est dans la banalité quotidienne, voire la pauvreté, que nous le rencontrons. C’est justement cela le mystère de l’Incarnation. Celui que la lettre aux Hébreux appelle « l’héritier de toutes choses » (He 1,2) naît parmi les pauvres ; celui que saint Jean appelle « la lumière du monde » est né dans la pénombre d’une étable ; et celui qui est la Parole de Dieu créant le monde a dû être mis au monde comme toute créature et devra, comme tout un chacun, apprendre à parler. Pas étonnant que « les siens ne l’aient pas reconnu » ! Pas étonnant non plus que ce soient les pauvres et les petits qui aient le plus volontiers accueilli son message. Le « Miséricordieux », celui qui est attiré par toute pauvreté a tant pitié de la nôtre qu’en nous invitant à nous pencher sur ce berceau, il nous indique le meilleur moyen de lui ressembler. Ainsi nous est donné le pouvoir de « devenir enfants de Dieu » (Jn 1,12). (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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L’instinct de vérité
chapitre 6-> La danse des ombres
»»————- ★ ————-««
Maya se tenait dans la cuisine, une tasse de café fumante entre les mains, son sourire légèrement plus large que d'habitude. Elle semblait plus énergique, comme si quelque chose avait changé en elle. L'odeur du café flottait dans l'air, emplissant la pièce d'une chaleur rassurante.
Emily, encore en pyjama, émergea lentement de sa chambre, attirée par la senteur qui se répandait dans l'appartement. Elle s'arrêta un instant dans l'encadrement de la porte, ses yeux se posant sur Maya. La jeune femme était concentrée sur le café, mais Emily ne pouvait s'empêcher de remarquer un éclat de malice dans son regard, quelque chose de plus espiègle, de plus... vivant.
"Qu'est-ce qui se passe ?" demanda Emily, sa voix un peu rauque, comme si elle avait du mal à se réveiller complètement.
Mais en même temps, elle savait qu'il y avait quelque chose de différent chez Maya ce matin.
Maya tourna la tête lentement, un sourire en coin qui lui donna un air particulièrement mystérieux. "Rien de spécial," répondit-elle d'un ton presque trop léger. Mais Emily n'était pas dupe.
Le silence s'étira un instant, puis Maya ajouta, son regard s'adoucissant un peu. "C'est juste mon premier jour au BAU en stage. Je suis... ravie." Elle posa la tasse sur le comptoir et croisa les bras sur son torse, un air de satisfaction presque insolent sur le visage. "Je veux dire, c'est une grosse étape pour moi, non ?"
Emily resta là, à l'observer un instant. Il y avait cette énergie en Maya ce matin, quelque chose qui lui donnait une confiance qu'elle n'avait pas vue chez elle avant. Mais en même temps, Emily sentait une pointe de nervosité, de doute peut-être, qu'elle ne pouvait ignorer.
"Tu vas faire un excellent travail," dit Emily, ses yeux se posant sur Maya avec une intensité qu'elle ne tenta même pas de masquer.
Maya lui offrit un sourire sincère, mais il y avait quelque chose de plus. "
Merci," répondit-elle, et bien que son ton soit léger, Emily remarqua la lueur dans ses yeux.
Elle semblait prête à plonger dans l'inconnu, à affronter le BAU avec une confiance nouvelle.Mais Emily ne pouvait s'empêcher de se sentir un peu... inquiète. Elle ne savait pas exactement pourquoi, mais elle se disait que cette confiance venait peut-être d'une part de Maya qu'elle n'avait pas encore comprise.
"Tu sais que je suis là si tu as besoin de parler, n'importe quand," dit Emily, se rapprochant un peu.
Maya lui lança un regard furtif, avant de se détourner pour prendre une autre tasse de café. "Je sais," répondit-elle simplement. Puis, un sourire malicieux se dessina à nouveau sur son visage. "Mais je suis assez grande pour gérer ça, Emily."
Emily sourit, mais il y avait une part de doute dans son cœur. Elle savait que Maya n'avait jamais été du genre à demander de l'aide, même quand elle en avait besoin. Mais aujourd'hui, quelque chose en elle semblait prêt à franchir une nouvelle étape. Et Emily, bien que fière de la voir avancer, savait que cela signifiait aussi qu'elle pourrait se retrouver un peu plus loin d'elle.
Emily sourit légèrement en entendant la réponse de Maya, mais il y avait une lueur de gêne dans ses yeux. Elle savait que ce n'était pas la première fois que Maya semblait aussi détachée, mais la mention du stage et du fait qu'elle serait "sur son dos" faisait naître une légère tension qu'elle n'avait pas anticipée.
"De toute façon, je suis ton maître de stage," répondit Emily en haussant les épaules avec un air d'autorité feinte, avant de se frotter les yeux pour effacer la fatigue du matin. "J'ai déjà bossé avec l'équipe, donc tu vas m'avoir sur le dos."
Elle se sentit un peu plus à l'aise à l'idée de se concentrer sur le côté professionnel, pour éviter que les choses ne deviennent trop floues entre elles.
Maya, qui avait du mal à cacher un sourire malicieux, se tourna lentement vers Emily, la regardant d'un air défiant. "Ça me gêne pas," répondit-elle, sa voix tranquille mais un peu plus sérieuse que d'habitude. "Au contraire, c'est rassurant. Et puis, je sais que tu vas m'apprendre beaucoup."
Le ton léger, presque taquin, de Maya fit sourire Emily. Mais derrière ce sourire, il y avait un mélange d'émotions contradictoires. D'un côté, elle était fière de voir Maya aussi déterminée, prête à se lancer dans cette nouvelle aventure avec l'équipe. De l'autre, elle ne pouvait ignorer la complicité silencieuse qui grandissait entre elles.
"J'espère bien que tu apprendras," dit Emily, son regard s'attardant un peu trop longtemps sur Maya avant qu'elle ne détourne les yeux, comme si elle essayait de repousser ces pensées qui l'envahissaient. "Mais n'oublie pas, je ne serai pas toujours douce."
Maya haussait les sourcils, amusée. "Je ne m'attends pas à ce que tu sois douce, Emily," répondit-elle, ses yeux pétillant de défi. "Mais ça ne m'empêchera pas de donner le meilleur de moi-même."
"Je ne doute pas de toi," murmura Emily en réponse, son ton plus calme, mais il y avait une touche de complicité qu'elle ne pouvait plus ignorer.
Maya se leva alors et se dirigea vers la porte de l'appartement. "Bon, je vais filer. Pas question de commencer en retard," dit-elle avec un clin d'œil. "On se retrouve au BAU."
"Tu n'es pas en retard," répondit Emily, bien que sa voix trahisse une certaine douceur qu'elle n'avait pas l'intention de laisser paraître. "Je vais préparer mon propre café et je vais te suivre."
Maya sourit, un sourire à la fois amusé et confiant. "À tout de suite, alors," répondit-elle avant de quitter l'appartement.
Emily resta un instant là, silencieuse, ses pensées tourbillonnant. Elle savait que cette relation professionnelle, qui devait être strictement formelle, risquait de devenir bien plus compliquée qu'elle ne l'aurait souhaité. Mais une partie d'elle, une partie qu'elle refusait d'admettre, n'arrivait pas à regretter ce qui se passait entre elles.
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Au BAU, l'équipe se rassemble autour de la table de conférence alors que Pénélope commence à exposer la situation. L'écran derrière elle affiche une carte de Detroit, avec des points marqués là où les crimes ont eu lieu.
"Nous avons un cas délicat sur les bras", commence Pénélope. "Depuis trois ans, chaque année, pendant les trois nuits précédant Halloween, un tueur en série profite du chaos que créent les 'nuits du diable' à Detroit pour commettre ses crimes. Chaque année, le meurtrier choisit ses victimes parmi les personnes les plus vulnérables, souvent en marge de la société."
Emily, les bras croisés, observe les images des scènes de crime qui défilent à l'écran. Elle sent une tension grandir en elle. Ces nuits tumultueuses, pleines de violences et de vandalisme, sont devenues un terrain de jeu pour le tueur, un moyen de se cacher dans l'ombre des émeutes.
"Les nuits du diable, ce sont trois nuits pendant lesquelles la ville est en proie à une anarchie totale", poursuit Pénélope, son regard se posant sur l'écran où l'on voit des images de vitrines brisées et d'incendies. "Les gens en profitent pour commettre des actes de vandalisme, de pillage, et allumer des incendies dans les rues. Le tueur profite de ce chaos pour passer inaperçu, et en trois ans, il a réussi à cumuler un nombre important de victimes."
JJ prend la parole, un air préoccupé sur le visage. "Nous savons donc qu'il utilise cette période spécifique pour agir. Peut-être qu'il se cache parmi les émeutiers, ou qu'il choisit ses victimes dans ce chaos."
"Exactement", répond Pénélope. "Les victimes semblent avoir un profil similaire. Des personnes isolées, souvent des sans-abris ou des gens sans attaches sociales. Mais il reste difficile de comprendre quel est le véritable lien entre ces victimes. Aucun motif clair ne ressort."
Luke, qui est resté silencieux jusqu'à présent, ajoute : "On dirait qu'il se nourrit du désordre, qu'il se cache dans cette folie pour échapper à toute détection. Mais il est aussi possible qu'il ait un certain contrôle sur ces événements, peut-être qu'il les provoque."
Maya, jusque-là silencieuse, se penche en avant. "Il a un certain rituel, une façon d'agir pendant cette période. Si le tueur agit ainsi chaque année, peut-être qu'il attend Halloween comme une sorte de catalyseur, une sorte d'opportunité pour faire ce qu'il fait."
Emily, qui a écouté attentivement, hoche la tête. "Il semble donc que ce ne soit pas seulement un tueur en série, mais quelqu'un qui profite du chaos pour agir sans se faire repérer. Il est assez intelligent pour comprendre comment se fondre dans cette foule."
Pénélope ajoute alors, ses yeux se tournant vers l'écran : "Ce que nous avons en ce moment, c'est une fenêtre très étroite. Trois nuits, et on sait que le tueur frappe avec une régularité inquiétante. Il faut que l'on travaille vite et efficacement. Chaque nuit compte."
Emily regarde Maya qui, bien que calme, semble préoccupée par l'ensemble de la situation. "On a très peu de temps pour l'arrêter avant que ces nuits ne commencent", dit Emily, son regard se posant brièvement sur Maya, avant de se tourner vers le reste de l'équipe. "On doit agir rapidement. Il faut déterminer qui est ce tueur avant que d'autres victimes ne tombent."
L'équipe acquiesce, consciente que chaque minute perdue pourrait avoir des conséquences fatales. Mais la pression semble encore plus forte pour Emily, alors que l'ombre du tueur rôde dans cette période chaotique, où le danger est amplifié par la violence des émeutes.
"Allons-y", dit-elle finalement, sa voix déterminée. "On a trois nuits, et on va les utiliser pour l'attraper."
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Dans le jet, l'équipe se prépare pour le départ vers Detroit. Les sièges sont presque tous occupés, et l'air est lourd de concentration. Pénélope, assise au fond avec son ordinateur portable, commence à analyser les données en temps réel, tandis que les autres membres de l'équipe se penchent sur les hypothèses et les stratégies à adopter pour cette nouvelle enquête.
"Nous avons trois nuits pour l'arrêter", commence Emily, l'air grave. "Ce n'est pas suffisant. Il faut qu'on comprenne rapidement quel est son mode opératoire exact, ce qui va nous permettre de réduire les suspects."
Luke, qui est assis à côté d'elle, réfléchit à haute voix. "Le fait qu'il frappe pendant ces nuits spécifiques n'est sûrement pas une coïncidence. Il choisit ce moment de chaos pour se cacher dans la foule. Peut-être qu'il se sert des émeutes comme d'un camouflage parfait pour ses meurtres."
"Oui, mais pourquoi ces trois nuits?" intervient Rossi. "Ce n'est pas juste le chaos, il y a quelque chose de symbolique là-dedans. Pourquoi pas toute l'année? Pourquoi choisir Halloween comme fenêtre de tir?"
Maya, qui écoute attentivement, intervient. "Peut-être qu'il attend une sorte de 'célébration' du chaos. Quelque chose qui l'incite à agir. Une envie de contrôler l'anarchie, de la diriger à sa manière."
JJ, en prenant des notes sur son iPad, ajoute : "On a vu des signes similaires dans d'autres cas. Des tueur qui choisissent une période de l'année particulière pour leurs crimes. Peut-être qu'il est attiré par l'idée de se fondre dans le désordre général. Mais aussi, peut-être qu'il a un lien avec les traditions de Detroit. Des raisons personnelles."
Pénélope intervient alors, depuis son coin, ses yeux fixés sur son ordinateur. "Regardez, j'ai trouvé quelque chose. Il y a une série de meurtres non résolus dans la ville, remontant à plus de cinq ans. Il se peut que ce tueur agisse chaque année pendant ces nuits depuis plus longtemps qu'on ne le pensait."
Emily fronce les sourcils. "C'est intéressant. S'il a un modus operandi si spécifique, c'est peut-être le même tueur depuis des années, et la ville ne l'a jamais vu venir. Il se cache sous les nuisances de ces émeutes, et peut-être même qu'il les provoque."
"Oui, c'est possible", ajoute Rossi. "Il peut voir ces trois nuits comme un moment où tout est permis. Il attend la confusion, il se nourrit de cette énergie chaotique pour accomplir ses meurtres."
Emily se tourne vers Maya. "Tu penses que le tueur est un provocateur, quelqu'un qui aime manipuler les événements autour de lui?"
Maya acquiesce, ses yeux fixés sur le dossier du tueur. "Oui, il semble se nourrir du chaos, mais aussi de la peur. Il sait qu'il peut agir dans l'ombre de ces nuits et disparaître. Ce n'est pas juste un tueur. C'est quelqu'un qui aime observer, manipuler et contrôler."
Luke, toujours pensif, ajoute : "On parle de quelqu'un de méthodique, qui attend, qui connaît parfaitement la ville et ce qu'il se passe dans ces nuits. Un local, ou un habitué de ces émeutes."
Pénélope hoche la tête. "Ce qui me gêne, c'est qu'on n'a aucun lien concret entre les victimes à part les nuits elles-mêmes. Je n'arrive pas à déceler une véritable raison d'être pour ces meurtres, sauf le chaos."
Emily soupire. "On doit creuser ça. Si on ne trouve pas un lien entre les victimes avant que les 'nuits du diable' ne commencent, on va avoir un problème. Mais il est clair qu'il attend cette période pour passer à l'action."
Rossi se penche en avant, les mains jointes. "On peut supposer que le tueur voit ces nuits comme une 'permission' tacite de commettre ses crimes. Mais il est aussi possible qu'il ait un déclencheur spécifique, un événement ou un facteur particulier qui l'incite à tuer chaque année."
Emily regarde son équipe, puis fait un signe de tête déterminé. "Il nous reste trois nuits. On doit trouver un moyen de faire tomber ce tueur avant qu'il ne frappe à nouveau."
L'équipe se plonge alors dans ses réflexions, consciente que chaque minute qui passe rapproche le tueur de sa prochaine victime. Le stress monte, mais la détermination de l'équipe est palpable. Le piège se resserre, et ils savent qu'ils n'ont qu'une fenêtre étroite pour l'arrêter.
Rossi, après avoir jeté un coup d'œil aux réservations sur son téléphone, lève les yeux vers l'équipe. "J'ai réservé l'hôtel à Detroit. Il n'y a que trois chambres disponibles, donc on devra s'organiser."
Emily, sans hésiter, se tourne vers Maya avec un sourire. "Pas de problème, je dors avec Maya."
Luke, qui ne se laisse jamais démonter, sourit malicieusement. "Oh non, moi qui comptais tenter ma chance..." Il s'apprête à faire une autre remarque, mais se fait couper net par le regard glacial d'Emily.
Emily le fixe avec intensité, ses yeux lançant un avertissement silencieux. "Tu ferais bien de la fermer, Luke."
Maya éclate de rire, visiblement amusée par la scène, mais elle ne dit rien. Luke, un peu gêné, lève les mains en signe de reddition.
Rossi, avec un sourire amusé mais pragmatique, intervient avant que la situation ne devienne encore plus tendue. "Désolé, Luke, mais c'est avec moi que tu vas dormir."
JJ, qui observait la scène avec un sourire, secoue la tête en souriant. "Eh bien, moi, je dors seule, désolée ! Pas question de partager ma chambre avec un homme." Elle s'adresse à Luke, qui est visiblement un peu contrarié par cette décision.
Emily, un peu rouge d'embarras mais toujours avec son air autoritaire, croise les bras et laisse échapper un léger rire. "Bien sûr, tu ferais bien de suivre l'exemple de JJ."
Rossi prend un air faussement innocent. "Bon, tout est réglé alors. On a une organisation. À Detroit, il va falloir travailler vite. Préparez-vous."
L'équipe se remet à discuter de l'enquête, mais l'atmosphère est un peu plus légère grâce à ces échanges. Pourtant, chacun d'entre eux sait que le travail sérieux les attend dès qu'ils poseront le pied à Detroit.
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Dans la chambre d'hôtel, l'atmosphère est tendue. Maya est assise sur le lit, les mains jointes, l'air un peu perdu. Emily, en observant Maya, remarque immédiatement qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Elle s'approche doucement d'elle, l'air préoccupé.
"Tu n'as pas l'air bien," dit Emily en s'asseyant à côté d'elle, son ton doux mais ferme.
Maya soupire, son regard fuyant celui d'Emily. "Je ne veux pas que tu sois blessée," dit-elle d'une voix un peu tremblante, presque désespérée.
Emily la regarde, confuse par cette déclaration. Elle n'hésite pas, répondant immédiatement sans réfléchir : "Alors ne me fais pas de mal."
Maya reste figée, ses yeux s'élargissant légèrement. "Mais je t'ai rien fait," réplique-t-elle, ne comprenant pas bien la réaction d'Emily.
Emily soupire, se passant une main dans les cheveux, tentant de se calmer. Elle prend une profonde inspiration avant de répondre, son regard s'adoucissant. "Ne te mets pas en danger bêtement, Maya. Ce n'est pas seulement ta sécurité qui compte, tu sais... c'est la mienne aussi. Et... je ne veux pas te perdre."
Il y a un long moment de silence entre elles. Maya regarde Emily, incertaine. Emily, quant à elle, essaie de masquer la frustration qui monte en elle. Elle veut protéger Maya, mais elle se rend bien compte que la jeune femme est têtue, et peut-être encore plus déterminée qu'elle ne le pensait.
Finalement, Maya baisse les yeux, son visage marquant une expression de confusion mêlée à une certaine tristesse. "Je sais, mais je n'ai pas le choix. Je veux aider, et je veux faire en sorte que tout s'arrête. Ce n'est pas facile."
Emily se penche en avant et prend doucement la main de Maya, la serrant un instant. "Je sais que tu veux aider, Maya, mais parfois, il faut savoir quand s'arrêter. Tu n'as pas à porter tout ce poids sur tes épaules."
Les deux restent silencieuses un instant, mais il est évident qu'elles se comprennent, même si elles ne sont pas encore prêtes à tout partager. La tension reste palpable, mais le lien entre elles est plus fort que jamais. Maya serre légèrement la main d'Emily, son regard se radoucissant. Elle sent une chaleur réconfortante émaner d'Emily, mais elle lutte encore pour garder son indépendance. Pourtant, quelque chose en elle veut se laisser aller, se laisser prendre soin d'elle pour une fois.
"Je... Je ne sais pas pourquoi je te dis ça," murmure Maya, "Mais tu as raison. J'ai peur, Emily. J'ai peur de ce qui pourrait arriver si je n'agis pas."
Emily lui sourit doucement, son regard plein de compréhension. "C'est normal d'avoir peur. Mais tu n'as pas à tout affronter seule. Je suis là, et l'équipe aussi."
Maya lève les yeux vers Emily, ses lèvres esquissant un petit sourire malgré tout. "Tu sais, je ne suis pas très douée pour accepter de l'aide," dit-elle en rigolant faiblement.
Emily lui répond en haussant les épaules, son sourire s'élargissant. "Tu n'es pas seule dans ça. Même les plus fortes d'entre nous ont besoin d'un peu de soutien."
Le silence entre elles devient plus léger, presque apaisant. Maya dépose finalement sa tête sur l'épaule d'Emily, fermant les yeux un instant. "Je ne sais pas ce que j'aurais fait sans toi ces derniers temps."
Emily caresse doucement ses cheveux, un geste instinctif, protecteur. "Tu ne m'as pas encore laissée faire grand-chose," dit-elle d'un ton taquin. "Mais je serai toujours là quand tu en auras besoin."
Maya sourit contre son épaule, se sentant étrangement calme, comme si, pour un instant, elle pouvait oublier la lourde pression de l'enquête. "Je sais," murmure-t-elle. "Je te promets que je vais essayer de me protéger... un peu plus."
Emily rit légèrement, un éclat dans les yeux. "C'est tout ce que je demande."
Les deux restent là, dans une douce quiétude, le monde extérieur se suspendant un instant. Rien ne compte, sauf cette connexion fragile mais profonde entre elles, un calme inattendu qui enveloppe la pièce. Maya finit par se détendre, fermant les yeux, sentant qu'elle n'est pas seule, et peut-être même que, pour une fois, il n'y a rien de mal à se laisser aller.
Le silence s'étire encore quelques instants, une tension douce qui enveloppe la pièce. Emily, ressentant un besoin profond de réconfort, se rapproche un peu plus de Maya, leur proximité devenant encore plus évidente. Maya relève doucement la tête, croisant le regard d'Emily, et dans ses yeux, elle voit cette même chose qu'elle éprouve – un besoin de se sentir en sécurité, de trouver un endroit où elles peuvent être vulnérables sans jugement.
"Emily," murmure Maya, sa voix légèrement tremblante. "Tu sais, je..."
Avant qu'elle n'ait le temps de finir sa phrase, Emily se penche légèrement, comme guidée par une envie irrésistible. Leurs regards se croisent une dernière fois avant qu'Emily ne lève une main pour effleurer la joue de Maya, un geste à la fois doux et protecteur.
"Maya, tu n'as pas à dire quoi que ce soit," murmure Emily, ses lèvres à quelques centimètres des siennes. "Je suis là."
Sans un mot de plus, Emily embrassa la joue de la jeune femme Elles se glissent sous les couvertures ensemble, une chaleur douce et rassurante s'étendant entre elles. Maya se blottit contre Emily, son corps cherchant instinctivement celui de l'autre, et Emily, l'embrassant doucement sur le sommet de la tête, la serre contre elle.
"Tu n'es pas seule, Maya," murmure Emily, le souffle calme et apaisant. "Je serai toujours là, peu importe ce qui se passe."
Maya ferme les yeux, sentant la sécurité et l'apaisement dans cette promesse silencieuse. Elle se sent enfin prête à lâcher prise, à s'endormir, là, dans les bras d'Emily, comme si rien d'autre n'existait. Leurs respirations se calment peu à peu, synchronisées, jusqu'à ce que le sommeil les prenne doucement, enveloppées dans la chaleur de l'autre, et dans un silence réconfortant.
Et pour une fois, tout semble aller.
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Le lendemain matin, l'équipe du BAU est en pleine effervescence. Le tueur semble avoir laissé des indices qui les mènent à un suspect clé. Emily et Maya se retrouvent rapidement dans le bureau de Rossi, en pleine préparation pour l'interrogatoire. Le stress est palpable, chacun sent que l'enquête touche à sa fin, mais aucun n'ose encore crier victoire.
Luke et Rossi sont prêts pour l'interrogatoire. Ils savent qu'il faut pousser le suspect dans ses retranchements pour obtenir une confession. Emily, consciente du danger que cela représente, scrute la scène d'un regard vigilant, se préparant à intervenir si nécessaire. Elle ne peut s'empêcher de jeter de temps en temps un coup d'œil en direction de Maya, qui reste calme mais concentrée.
Rossi prend la parole pour débuter l'interrogatoire, sa voix ferme et professionnelle. "Nous savons ce que vous avez fait, et il est temps que vous nous disiez tout."
Le suspect, un homme aux airs nerveux, se tortille sur sa chaise, son regard fuyant. Il tente de maintenir son silence, mais l'atmosphère dans la salle devient de plus en plus oppressante. Maya, se tenant légèrement à l'écart, observe tout en silence, sa présence discrète mais déterminée.
Luke prend le relais, un sourire en coin, sa voix plus douce, presque amicale. "Tu vois, ce n'est pas si difficile. Il suffit de tout avouer et ça ira mieux pour toi. Mais si tu continues à jouer à ce petit jeu, ça va être beaucoup plus compliqué."
Le suspect commence à transpirer, son visage blanchissant légèrement. Mais il reste sur ses gardes, ne lâchant rien. La tension monte, chacun attend que le moindre détail, le moindre signe d'effroi, fasse craquer l'homme.
C'est alors que Luke se tourne vers Rossi, lui lançant un regard plein de complicité, puis il fait un pas en avant. "Tu vois, tout ce qu'on veut, c'est que tu arrêtes de mentir. Nous savons que tu n'as pas agi seul. Alors, pourquoi ne pas coopérer?"
Rossi observe le suspect, son regard acéré, avant de reprendre. "Ça pourrait se passer bien pour toi, mais tout dépend de toi."
La situation se tend encore plus, jusqu'à ce que, sous la pression, le suspect commence à craquer. Il ouvre enfin la bouche, bégayant des aveux confus.
"J'ai... j'ai pas tué tout seul... il y avait d'autres... autres personnes," balbutie-t-il, une sueur froide perlant sur son front.
Maya, qui avait écouté silencieusement, se tourne alors vers Emily, échangeant un regard discret. Une idée se forme dans son esprit, mais elle préfère se taire pour l'instant, laissant l'interrogatoire se dérouler.
Le suspect continue à parler, et les pièces du puzzle commencent à s'emboîter. L'équipe peut maintenant suivre cette nouvelle piste et espérer mettre fin aux meurtres avant qu'il ne soit trop tard.
Les agents, bien que satisfaits de ce progrès, ne relâchent pas leur vigilance. L'interrogatoire n'est que le début, et l'enquête est loin d'être terminée. Le suspect, toujours nerveux, se laisse enfin aller sous la pression des questions. "Je... je ne voulais pas en arriver là", dit-il, presque suppliant. "Mais il fallait suivre les ordres. On m'a dit de faire ça, que c'était pour nous protéger. Je pensais que ce n'était qu'une farce au début."
Emily et Maya échangent un regard rapide. Le suspense devient palpable, et chaque mot prononcé par le suspect semble les mener un peu plus près de la vérité, mais aussi plus profondément dans l'angoisse. Le suspect semble réaliser qu'il a déjà trop parlé, mais il continue à balbutier, comme si la peur le poussait à tout dire.
"Qui vous a ordonné de commettre ces crimes ?" demande Rossi, d'une voix calme mais ferme. L'atmosphère dans la pièce se charge de tension.
Le suspect jette un coup d'œil à la porte, puis baisse les yeux, nerveux. Après un moment de silence, il chuchote, "C'était un groupe... ils sont dans l'ombre, tout ça se passe sous le radar. Je... je ne savais même pas tout. J'ai fait ce qu'on m'a dit."
"Et pourquoi ça a pris cette tournure ?" interroge Luke, insistant. "Pourquoi les meurtres ?"
Le suspect soupire, visiblement épuisé par les questions, mais il finit par dire, "Il y a des gens dans cette ville, des personnes qui se cachent. Tout a commencé comme une simple vengeance, un groupe d'amis qui voulaient régler des comptes, mais ça a dégénéré. C'est devenu plus... contrôlé, plus organisé."
Maya observe attentivement le suspect, se demandant si ses révélations sont sincères ou s'il essaie de minimiser son rôle. Mais quelque chose dans son regard l'intrigue. Le suspect, en toute évidence, a peur de quelqu'un ou de quelque chose de plus grand.
"Ce groupe, vous savez qui ils sont ?" demande Emily, mais ses mots sont plus une affirmation qu'une question. Elle sent que ce n'est qu'une question de temps avant que tout se dévoile.
"Je... je ne peux pas," répond-il, le regard fuyant. "Il y a des gens... des figures d'autorité impliquées. Si je parle, je suis mort."
Le nom du groupe ne sort toujours pas, et la pièce devient plus silencieuse alors que tout le monde semble digérer les nouvelles informations. Emily échappe un regard à Maya, comme si elle cherchait des réponses dans ses yeux. Ce silence lourd fait écho à la réalité du danger qui se profile à l'horizon.
"On a d'autres moyens de faire parler les gens", dit Luke, se penchant vers le suspect d'un ton menaçant, mais il est clair que le suspect est déjà au bord de la panique.
Rossi prend une profonde inspiration. "Il faut absolument identifier les autres membres de ce groupe. Et si ce sont des gens influents, on doit être prudents. La situation est plus grave qu'on le pensait."
Emily, le visage fermé, réfléchit intensément. Chaque nouvelle révélation semble la mener à un point plus dangereux et complexe. "On va se concentrer sur ces figures d'autorité. Ils sont probablement la clé."
Le suspect semble plus tranquille maintenant qu'il a parlé, mais il y a un air de défi dans ses yeux, comme s'il savait que le plus dur restait à venir. "Je vous ai dit tout ce que je sais. Si vous me laissez partir, je ferai tout ce que je peux pour vous aider."
Mais Emily et Maya savent que le plus gros du travail est encore à faire. Ils n'ont pas encore atteint le cœur du problème.
L'équipe se prépare à intensifier son enquête. Leurs suspects sont de plus en plus nombreux, et les liens entre eux se tissent dans l'ombre. Mais à chaque nouvelle révélation, la vérité devient plus floue, et un sentiment d'urgence s'intensifie. Ce qui avait commencé comme une série de meurtres isolés est désormais un puzzle plus vaste, dont les pièces sont dispersées entre des personnes bien plus puissantes qu'elles n'auraient pu imaginer.
Après deux jours intenses de travail acharné, l'enquête touche enfin à sa fin. L'équipe du BAU, épuisée mais déterminée, est rassemblée autour de la table de conférence, examinant les dernières pièces du puzzle. Ils ont enfin réuni toutes les preuves nécessaires pour faire tomber les coupables.
Emily se lève et regarde l'équipe, un mélange de soulagement et de satisfaction dans les yeux. "C'est fini. Le tueur a été identifié et tout le réseau est démantelé. Nous avons ce qu'il nous faut pour arrêter tout le monde. Il ne leur reste plus de cachettes."
Maya, qui a travaillé sans relâche ces derniers jours, se laisse aller à un léger sourire, bien que la fatigue se lise sur son visage. "On a réussi. C'est presque irréel de voir tout ça se terminer."
Luke, toujours aussi pragmatique, consulte les derniers rapports avant de lever les yeux. "Cela a pris plus de temps que prévu, mais nous avons tous joué un rôle crucial. Personne ne peut dire qu'on n'a pas tout donné."
Rossi, en hochant la tête, ajoute : "Oui, mais c'est surtout grâce à vous, Emily, et à toi, Maya. Vous avez tous deux été déterminants pour mettre les pièces du puzzle ensemble."
Emily, touchée par ses mots, regarde Maya et lui sourit. "On l'a fait ensemble. Et ce n'est pas encore fini. Nous avons encore quelques arrestations à faire, mais l'essentiel est là."
L'équipe passe en revue les derniers détails. Ils préparent les rapports finaux, les arrestations et les procès à venir. Chaque membre du BAU est un maillon essentiel dans cette réussite, et l'équipe est soudée, prête à faire face à tout ce qui pourrait encore surgir.
Alors qu'Emily s'éloigne pour finaliser certaines démarches, Maya la suit du regard, consciente que cette enquête a changé quelque chose entre elles. Elles ont traversé des épreuves ensemble, ont partagé des moments difficiles, et plus que jamais, Maya se rend compte que son lien avec Emily est plus fort qu'elle ne l'avait imaginé.
Après deux jours sans relâche, la victoire se fait sentir, mais l'avenir reste incertain. Les choses ont évolué de manière inattendue, et Emily et Maya savent que, quoi qu'il arrive, elles devront affronter d'autres défis ensemble.
Pour célébrer la fin de l'enquête, Rossi propose d'aller boire un verre tous ensemble. L'atmosphère est plus légère maintenant que l'affaire est résolue, et tout le monde est prêt à souffler après ces jours de travail intense.
"Allez, c'est bien mérité," dit Rossi avec un sourire en coin, jetant un regard à l'équipe. "Je pense que ça vaut le coup de célébrer. Qui est partant pour un verre, histoire de décompresser un peu ?"
Luke, enthousiaste, réagit immédiatement : "Je suis toujours partant pour un verre. Et après tout ce qu'on a vécu, c'est bien mérité !"
Maya, encore un peu fatiguée mais contente que tout soit terminé, acquiesce : "Ça fait du bien de se détendre un peu. Je suis partante aussi."
Emily, bien qu'épuisée, sourit doucement. "Je crois qu'on a tous bien mérité une petite pause. Allons-y."
L'équipe se rassemble donc pour sortir du bureau, l'esprit plus léger. La pression de l'enquête s'éloigne peu à peu, et tous sont prêts à profiter de ce moment de détente.
Le bar est animé mais calme, une atmosphère parfaite pour discuter et décompresser. L'équipe s'installe autour d'une grande table. Emily et Maya échangent quelques regards, et bien qu'aucune parole ne soit échangée, l'intimité de ces derniers jours semble les lier encore plus.
Les conversations vont bon train, entre rires et anecdotes de l'enquête, mais il y a aussi cette tension douce, imperceptible, qui flotte dans l'air entre Emily et Maya. Mais pour l'instant, elles profitent simplement de l'instant, de cette pause bien méritée après la tempête. La musique d'ambiance mexicaine commence à remplir l'air, un rythme joyeux et entraînant qui semble parfaitement correspondre à l'atmosphère détendue du moment. Les guitares, les maracas, et les percussions créent une ambiance chaleureuse et festive.
Luke, avec un sourire malicieux, se tourne vers Maya. "Tu sais danser ça ?" lui demande-t-il en riant, en jetant un regard vers la piste de danse qui commence à se remplir de gens.
Maya, avec un sourire taquin, répond : "Je peux essayer. Mais attention, je suis assez douée !" Elle se lève alors avec assurance, attirant le regard de tous à la table, et tend la main à Luke pour l'inviter à la rejoindre.
"Je te préviens, je n'ai pas peur de te voler la vedette", ajoute Maya en riant, avec une lueur d'amusement dans les yeux.
Luke, toujours avec son sourire joueur, saisit sa main et la suit sur la piste. Ils se lancent dans une danse effervescente, leurs mouvements synchronisés au rythme de la musique. Les autres les regardent, admirant la complicité entre les deux. Maya se laisse emporter par la musique, ses mouvements fluides et pleins de grâce. Elle semble totalement à l'aise dans cet instant de légèreté.
Emily, observant la scène depuis sa place, ne peut s'empêcher de sourire. Mais en même temps, elle ressent un petit pincement au cœur. Maya semble tellement vivante, joyeuse, et confiante, en particulier en dansant avec Luke. Un mélange d'émotions traverse Emily, mais elle choisit de ne pas laisser cela gâcher l'instant.
"Regardez-les", dit JJ à Emily, taquinant un peu. "Ils ont l'air de bien s'amuser, non ?"
Emily hausse les épaules, un léger sourire sur le visage, mais elle répond avec un ton neutre : "Oui, ils dansent bien. Ça leur fait du bien, �� tous."
Tout en surveillant la danse de Maya et Luke, Emily prend une grande inspiration, profitant de l'instant présent, bien qu'une partie d'elle soit toujours troublée par cette tension qu'elle ressent avec Maya. Mais pour le moment, elle se contente d'observer, de profiter de la soirée et de laisser la musique les entourer tous.
La danse de Luke et Maya devient de plus en plus intime, leurs corps se rapprochant sous le rythme endiablé de la musique. Ils bougent avec fluidité, leurs gestes parfaitement synchronisés. Luke, tout sourire, guide Maya avec confiance, mais elle le surprend en ajoutant sa touche personnelle, ses mouvements audacieux et sensuels. Ils sont collés-serrés, leurs visages presque l'un contre l'autre, mais sans jamais franchir les limites du respect.
Emily, qui les observe depuis sa place au bar, sent un malaise grandir en elle. Chaque mouvement de Maya la perturbe un peu plus. Elle serre son verre, puis le porte à ses lèvres, avalant le contenu d'un trait. Le liquide brûlant la réchauffe légèrement, mais ne calme pas la tempête de pensées qui envahit son esprit. L'envie de rejoindre Maya et de l'interrompre, de lui montrer que c'est elle qui aurait dû être sur cette piste à sa place, la traverse. Mais elle se retient.
JJ, qui observe Emily, remarque son regard fixe et son malaise évident. Elle s'approche d'elle, un sourire en coin, et pose une main sur son épaule.
"Tu veux en parler ?" JJ demande avec un ton malicieux, mais aussi bienveillant.
Emily secoue légèrement la tête, mais elle sait qu'elle ne peut pas continuer à ignorer ce qu'elle ressent. "Je suis jalouse, JJ. Je déteste le voir comme ça avec elle. Et je ne sais même pas pourquoi. Je... je me sens perdue."
JJ reste silencieuse un moment, la laissant respirer. "Tu as des sentiments pour elle, Emily. Et c'est pas de la jalousie comme une amie. C'est plus compliqué que ça."
Emily baisse les yeux, les mains tremblantes autour de son verre. "Je sais. Mais c'est... Maya est plus jeune que moi, et je suis censée être sa supérieure. Je... je ne devrais pas ressentir ça."
"Et si tu le ressens, c'est pour une raison, non ?" JJ répond doucement, un sourire encourageant. "Parfois, il faut juste l'accepter. Tu n'es pas seule dans ce genre de situation."
Emily prend une profonde inspiration et regarde Maya et Luke qui continuent de danser, leurs visages illuminés par la lumière tamisée de la salle. Elle n'a jamais vu Maya aussi vivante, aussi joyeuse. Et c'est cette image qui fait naître une douleur au fond d'elle, une frustration qu'elle n'avait pas anticipée.
"Tu as raison," répond Emily, presque à voix basse. "Je ne peux pas l'ignorer. Mais je ne sais pas comment gérer ça. Je ne veux pas compliquer les choses."
JJ sourit, lui tapotant doucement l'épaule. "Tu n'as pas à tout résoudre tout de suite. Mais si tu veux en parler plus, je suis là."
Emily hoche la tête, reconnaissante de la compréhension de JJ, mais ses yeux restent fixés sur Maya, qui semble si épanouie. Elle sait qu'elle va devoir faire face à cette réalité, mais pas ce soir. Pas maintenant.
Elle se force à sourire et à profiter de la soirée, même si une partie d'elle reste tendue, observant Maya danser avec Luke. Mais une autre partie de son cœur, plus profonde et plus sincère, n'a d'yeux que pour Maya, et Emily le sait maintenant, même si elle n'est pas encore prête à l'admettre pleinement.
La musique continue de résonner dans la pièce, entraînant le rythme des danseurs. Maya et Luke semblent être dans leur propre monde, riant et échangeant des sourires complices, tandis qu'Emily les observe en silence, son esprit tourbillonnant de pensées confuses. Elle sent la chaleur de la jalousie se mêler à l'admiration, une combinaison troublante. Pourquoi est-ce si difficile pour elle de simplement laisser Maya profiter de l'instant ? Pourquoi est-ce que l'idée de la voir aussi proche de quelqu'un d'autre la dérange autant ?
JJ remarque la tension dans l'attitude d'Emily et, après un moment d'hésitation, elle se rapproche d'elle. "Tu veux danser ? Ça pourrait te détendre un peu."
Emily la regarde, hésitante. "Je... je crois que j'ai besoin de prendre l'air."
JJ hoche la tête, compréhensive. "Tu sais, parfois il vaut mieux se libérer de tout ça. Ça t'aidera à y voir plus clair."
Emily se lève, jetant un dernier coup d'œil à Maya, qui rit de bon cœur aux côtés de Luke. Un léger pincement au cœur la fait se détourner rapidement, ne voulant pas laisser transparaître ce qu'elle ressent. Elle s'éclipse doucement vers l'extérieur, prenant une grande inspiration en passant par la porte.
À l'extérieur, l'air frais de la nuit lui caresse le visage, apaisant un peu la tourmente intérieure. Elle se rapproche de la balustrade, regardant les lumières de la ville au loin, et prend quelques minutes pour respirer profondément, tentant de calmer ses pensées.
Pendant ce temps, à l'intérieur, Maya, qui a remarqué la disparition d'Emily, se sent un peu désemparée. Luke, qui la connaît bien, la regarde avec un sourire en coin. "Elle n'a pas l'air très heureuse ce soir, non ?"
Maya fronce les sourcils. "Elle est juste un peu tendue. Elle fait ça parfois."
Luke sourit, un peu taquin. "Je crois que tu l'affectes plus que tu ne le penses."
Maya le regarde, un peu surprise, mais son regard se perd dans la foule, cherchant Emily. "Tu crois ?"
Luke hausse les épaules. "Je connais bien Emily. Elle a l'air de se laisser emporter par ses émotions, surtout quand il s'agit de toi."
Maya reste silencieuse, son esprit en ébullition. Luke lève les bras en l'air, voulant détendre l'atmosphère. "Bon, assez parlé d'Emily. La danse, c'est la priorité maintenant !" Il rit et l'entraîne de nouveau sur la piste.
Maya se laisse faire, mais une partie de son esprit reste ailleurs, se demandant ce qui se passe dans la tête d'Emily. Elle sait que la tension entre elles est palpable, mais elle n'est pas certaine de comprendre pourquoi Emily agit comme ça. Elle ne sait même pas comment elle devrait réagir.
À l'extérieur, Emily ferme les yeux un instant, savourant le calme. Mais tout à coup, elle entend des pas derrière elle. Elle se retourne pour voir Maya s'approcher, son visage inquiet.
"Maya..." Emily commence, mais Maya l'interrompt en s'approchant lentement.
"Tu es bien sûre que ça va ?" Maya demande, une lueur d'inquiétude dans les yeux. "Tu as l'air... différente ce soir."
Emily se sent prise au piège par ses propres émotions. Elle hésite, cherchant les bons mots, mais elle sait qu'elle doit dire quelque chose. "C'est juste... c'est compliqué, Maya."
Maya s'approche encore, ses yeux doux et compréhensifs. "Tu n'as pas à tout affronter seule. Mais je veux que tu saches que je suis là, Emily."
Leurs regards se croisent, et un silence lourd se pose entre elles. Emily ressent un mélange de soulagement et de confusion, et son cœur bat plus fort. "Je sais," répond-elle, sa voix à peine audible. "Je sais..."
Maya pose une main sur son épaule, ses gestes tendres mais pleins de signification. Puis elle murmure : "Je suis là pour toi, peu importe ce que ça signifie."
Emily ferme les yeux un instant, sentant la chaleur de la main de Maya sur sa peau. La réalité des sentiments qu'elle cache depuis si longtemps se fait de plus en plus évidente, et elle n'est plus sûre de ce qu'elle doit en faire. Mais, pour la première fois, elle ne veut plus se cacher. Pas avec Maya. Pas ce soir.
Elle ouvre les yeux et la regarde, les mots se bousculant dans sa gorge, mais elle ne dit rien. Elle se contente de sourire légèrement. C'est suffisant pour cette nuit.
‿︵‿︵ʚɞ『FIN』ʚɞ‿︵‿︵
@missquints
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Dragons & Humains
Les familles dirigeantes de Oileáin Dragain ont la capacité bien particulière de pouvoir former des liens avec les dragons, ces grands reptiles endémiques de Mag Síorghlas. Ce lien unique ne peut se faire, dit-on, qu’entre un dragon et un Davtyan ou un Drakht, bien que personne n’en connaisse la raison. Ce lien dure pendant toute la vie d’un humain mais un dragon peut se lier plusieurs fois dans sa vie.
Appelé Aontas, le lien qui unit un dragon et son dragonnier est unique et sacré pour les Davtyan et les Drakht, ceci parce que les dragons d'Oileáin Dragain sont perçus comme des êtres divins, enfants de Cathubodua. L’Aontas permet à un dragon et à un humain de partager leurs sentiments et sensations, ainsi qu’à pouvoir se comprendre instinctivement. Dans les faits, ils ne ressentent pas en permanence l’autre mais ressentiront les changements majeurs d’humeur, les sentiments violents et émotions fortes, ainsi que les douleurs de l’autre. Bien que non télépathique, leur communication n’a pas besoin de mots et fonctionne uniquement par le ressenti. L’Aontas peut se produire à n’importe quel moment de la vie d’un humain et d’un dragon mais les liens les plus forts sont faits entre un dragon et un humain ayant participé à ce qu'on appelle une Couvée.
Ce lien ne peut être brisé tant que les deux sont en vie. Si l’humain meurt, le dragon ressentira peine, colère et autres émotions du deuil et choisira de se lier, ou non, à un autre humain. Si c’est le dragon qui meurt le premier, l’humain sera dans un état d’accablement terrible, comme si on l’avait amputé d’un morceau de lui-même. Il ne pourra jamais se lier à un autre dragon. Autre chose qu’il faut garder à l’esprit est que l’Aontas est entièrement le choix du dragon et non de l’humain. Il est impossible de forcer ce lien et les risques de mort en tentant de se lier à un dragon sont très grands. Chaque dragon possède ses propres critères pour se lier à un humain.
La Couvée est le fait d’unir un œuf de dragon avec un enfant à naître. Un œuf est choisi et couvé spécialement pendant la grossesse de la mère humaine dans ce but, souvent par ses parents ou ses adelphes. Après la naissance, l'œuf est placé dans le berceau du nouveau-né, dans le but qu’il éclose et se lie à l’enfant. Il y a à peu près 2 chances sur 3 que le dragon se lie instantanément à l’enfant à l’éclosion, mais il arrive que l’Aontas ne se fasse jamais entre les deux ou que l'œuf n’éclose jamais. Si le dragon éclot dans les six mois suivant la naissance, on dit que la couvée est exceptionnelle, dans l’année, elle sera réussie et dans les deux ans, elle sera faible. Les liens de Couvée sont les plus forts qui existent, dragon et dragonnier étant liés à la naissance, ils sont élevés et entraînés ensemble depuis leur enfance.
On estime que les couvées faibles représentent 1 sur 5 couvées, que les réussies sont à 1 sur 8 et les exceptionnelles environ 1 sur 15. Les œufs qui n’éclosent jamais sont assez nombreux, environ 1 œuf sur 3 n'éclora pas et ne donnera jamais de dragon. Ils sont cependant conservés par les enfants et considérés comme pétrifiés, mais restent magnifiques.
Il existe, dans Mag Síorghlas, quatre types de grands reptiles : les dragons communs, les wyverns, les vouivres et les wyrms. Cependant, il est connu depuis longtemps que seules deux de ces espèces sont capables d’accomplir l’Aontas avec un humain : les dragons et les wyverns. Ces deux espèces de reptiles sont très présentes à Oileáin Dragain mais on en retrouve ailleurs dans le Royaume.
NB : ce fonctionnement est principalement inspiré/dérivé de Game of Thrones & House of the Dragon, une liste des dragons & dragonniers sera également disponible sur le forum
#forum rpg#game of thrones#house of the dragon#magie#medieval#projet forum#projet rpg#rpg fantastique#rpg francophone#projet rp#forum rp#lore
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Now I too can say that I've been happy
J'aime bien, parfois, quand les films se suivent et s'emboîtent d'une manière un peu particulière. Ces dernières semaines, j'ai vu à la suite Past Lives de Celine Song, Nuits blanches de Luchino Visconti et revu Two Lovers de James Gray (je ne sais pas si parfois ça vous arrive de revoir les films et d'avoir l'impression de les redécouvrir sous un jour tout à fait nouveau comme si on vous avait remplacé les yeux, le cœur ou le cerveau — mais en y réfléchissant vous vous rendez compte que ce sont juste quinze ans de vie, de lectures, d'expériences qui ont réarrangé complètement votre manière de regarder).
Trois films, donc, qui racontent à leur manière la solitude, les amours dont on sait qu'elles n'existeront jamais, les cicatrices que laissent le passé sur le cœur et aussi une forme d'incommunicabilité qui rend mélancolique.
Je suis allée voir Past lives sans trop savoir de quoi il en retournait, j'étais intriguée par la hype. J'ai été surprise, donc, des émotions très fortes que le film faisait parfois naître en moi. Il a une façon très juste de raconter ces relations à distance qui se cristallisent autour de conversations qui remplissent cette solitude bizarre qui a pour moi été synonyme de la fin de l'adolescence. Le film retrace donc l'histoire d'une jeune fille qui quitte la Corée avec ses parents alors qu'elle n'a qu'une petite dizaine d'années et qui se retrouve des années plus tard à discuter en ligne puis sur Skype avec son crush de l'époque. Et puis iels arrêtent de se parler, les années passent, chacun rencontre quelqu'un d'autre, vit sa vie. Et, encore dix ans plus tard, le contact est renoué. Celine Song a une manière vraiment très douce de filmer le léger malaise ces retrouvailles, on peut presque voir se balader à côté des deux ami·es le fantôme de celleux qu'iels ont été. À 10 ans, à 20 ans. Elle rend palpable le temps qui passe et ce qu'il nous fait. J'ai adoré que dans l'invisible, dans les silences, flottent les années, les expériences partagées mais aussi tous les instants que l'on a raté de l'autre. Il y a une scène assez magnifique dans laquelle l'héroïne discute avec son mari et ils se demandent ce qu'il se serait passé s'ils ne s'étaient jamais rencontrés. Ils délient, comme ça, par les mots, tout ce qu'ils ont noué ensemble. J'ai moi-même eu cette conversation plusieurs fois, cette conversation qui nous met au bord d'un précipice, qui nous donne un vertige.
Et puis quelques jours plus tard j'ai découvert Nuits blanches de Visconti et je pense que cela faisait quelques temps que je n'avais pas aimé un film aussi fort. Adapté d'une nouvelle de Dostoïevski, Nuits blanches raconte l'histoire d'un homme très seul, Mario, incarné par Marcello Mastroianni (définitivement l'un de mes acteurs préférés) qui, alors qu'il erre dans les rues de la ville où il vient d'emménager, croise le chemin d'une jeune femme un peu perdue. Tout le film se passe le soir et cultive ce sentiment d'entre-deux : entre la nuit et le jour, entre la fiction et la réalité, entre la vérité et le mensonge. La jeune fille dont Mario est amoureux en aime un autre : celui qui l'a elle-même sortie de la solitude et d'une famille qui contrôle ses moindres faits et gestes (elle raconte dans un rire triste que sa grand-mère aveugle attache sa jupe à la sienne avec une épingle à nourrice). Il lui a promis de revenir la chercher et elle l'attend, fébrile, comme au bord de la folie.
Comme dans Two Lovers et dans Past Lives, les relations se répondent mais ne semblent jamais parfaitement alignées. Mario se persuade qu'il est amoureux et se jette à corps perdu dans cette relation qui semble pourtant vouée à l'échec, tant le fantôme du précédent amant (qui, en plus, est incarné par Jean Marais, forcément ça en jette) prend de la place entre elleux. Dans une scène vraiment magnifique, Mario aide Natalia à écrire une lettre d'amour pour cet autre homme et il a l'air de penser que ces mots d'affection pourront peut-être, par ricochet, s'adresser à lui. (Il m'est arrivé de conseiller des chansons d'amour à faire écouter à une autre et d'espérer que la même illusion se produirait) Ils se baladent le long du canal, dans la brume, vont danser. Mario veut y croire, espère jusqu'au bout l'absence de ce deuxième homme qui n'a pas de prénom. Rien ne peut lui arriver puisqu'il sait désormais qu'il peut être heureux. Il est beaucoup question dans le film d'un amour idéalisé, rêvé et de la façon dont il se mesure à la réalité. Une femme qui aime un homme dont elle garde un souvenir qui semble vague, un homme qui tombe amoureux d'une image dans la brume. J'ai évidemment adoré le décor fabriqué à Cinecittà qui donne aux éclairages de nuit un aspect parfaitement irréel — je crois que j'aime le cinéma quand il a cette fausseté là et qu'il sait s'en servir et en jouer.
Je l'ignorais lorsque j'ai vu le film à sa sortie mais Two Lovers de James Gray est aussi fortement inspiré de la même nouvelle de Dostoievski ("J'ai trouvé cette nouvelle très émouvante. Cet homme souffre de toute évidence d'une sorte de trouble psychologique, mais l'histoire se penche avant tout sur son rapport à l'amour."). Quand je l'ai vu la première fois il semblait me dire qu'il existait deux choix dans la vie, l'un de la sagesse et un de l'aventure. La brune, la blonde. Quand je l'ai revu la semaine dernière il me semblait bien plus profond : j'y ai vu les souffrances des un·es et des autres, le poids de la famille contre un certain désir d'émancipation, la possibilité de la fuite, une violence de classe aussi (dans la scène, cruelle, du restaurant). J'y ai vu de nombreux parallèles avec le film de Visconti (Two Lovers aussi se passe surtout de nuit) même cette scène de l'opéra qui se déroule dans Two Lovers presque hors champ (le personnage de Gwyneth Paltrow est invitée par son amant à en écouter en live tandis que celui de Joaquin Phoenix écoute un CD des plus grandes arias chez lui) et qui est celle de la cristallisation émotionnelle dans Nuits Blanches — Natalia y est emmenée avec sa grand-mère par son amant et elle en profite pour se rapprocher de lui. C'est la scène de la véritable naissance du désir, de la signature d'un pacte silencieux. C'est aussi, dans les deux cas, une scène d'éloignement. Il y a quelque chose qui, avec le temps, m'a touchée d'une manière très différente dans le film, peut-être dans une forme d'incommunicabilité. Il m'est apparu qu'il ne s'agissait pas tant d'une question de "choix" de vie que de questionner une vision de l'amour. J'ai été touchée par la manière dont le personnage principal cherche une vérité pourtant impossible à trouver dans le flou des sentiments, dont il pense que l'amour va le réparer. Peut-être, me suis-je dit en le terminant, que tous les films que j'ai aimé dans ma vie mériteraient que je les revois ne serait-ce que pour que j'ai l'occasion de constater ce que le temps leur a fait et a fait à mon regard. Voilà une résolution comme une autre pour 2024 !
(Si vous êtes arrivés jusque là je vous recommande fortement la BO de Past Lives composée par deux membres de Grizzly Bear, Christopher Bear et Daniel Rossen, et qui est sublime ! Elle est partie direct dans ma playlist "musique pour écrire").
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Aujourd’hui, vendredi 27/09/24, Journée mondiale du tourisme 🧳
2️⃣
La route des gorges de l'Arly est fermée depuis le 09/09/24 pour mener d'importants travaux, notamment la sécurisation des falaises sur un axe très exposé aux risques naturels. Cette route très empruntée pour relier la Savoie à la Haute-Savoie rouvrira entièrement en décembre 🚧
Un déplacement en terre connue : Antoine Armand en visite chez lui. Cinq jours après sa nomination, l’Annécien et nouveau ministre de l’Économie a choisi la Haute-Savoie et sera aujourd’hui à Argonay (Grand Annecy) dans les locaux de l’entreprise Maped 🏭
Premier jour, à l’Abbaye, de l’exposition Imagined Landscapes de Yang Yongliang. À travers ses œuvres, composées essentiellement d’images numériques, l’artiste shanghaïen emmène le visiteur dans un monde d’illusion où les confins entre la réalité et le rêve s’évaporent 👨🎨
Premier jour du High Five Festival qui se tient place François de Menthon. Pendant trois jours, les sports de montagne sont célébrés à travers des projections de films en avant-première, des concerts, des compétitions, des conférences et des animations 🏂
Le Brise Glace s’associe au High Five Festival pour inviter le duo Moji x Sboy. Les rappeurs se démarquent par leur style unique, mélodique et ambitieux, et par leurs textes profonds et avant-gardistes 🎶
Concert Moji x Sboy : la soirée sera complétée par un live teinté de sonorités raï du beatmaker Danyl et le rappeur annécien Scrofy est invité à ouvrir le bal ❤️
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🧺 Un marché le vend. à Annecy ➡️ Marché de la vieille ville📍Rue Sainte Claire ⌚️ 7h-13h ℹ️ Au cœur des vieux quartiers, flânez entre les étales du marché le plus typique : les produits du terroir sur le marché alimentaire mais également les produits textiles et manufacturés 🍴
🪦 Installation : Cavités habitées de Sarah Battaglia ➡️ Explorez la biodiversité visible et invisible au sein de cet espace refuge qu’est le cimetière. Cette proposition artistique multi-matériaux offre un espace évolutif d’observation et d'expérimentation autour de la symphonie du vivant ℹ️ Avant-dernière semaine (jusqu’au sam. 05/10/24) 🎫 Accès libre 📆 Ven. 27/09/24 ⌚️ 7h30-20h 📍 Cimetière des Glaisins (rue de la Frasse) 👍
🖼️ Dernier jour❗️ExpO : Thierry Mettier exprime sa passion à travers la peinture à l'huile, capturant la beauté du monde et cherchant une forme d'éternité à travers ses compositions harmonieuses et évocatrices ℹ️ Quatrième et dernière semaine 🎫 Accès libre 📆 Ven. 27/09/24 ⌚️ 8h30-12h & 13h30-17h 📍 Mairie déléguée d'Annecy-le-Vieux (Place Gabriel Fauré) 🎨
🖼️ ExpO : Portraits de Martine Richard, une artiste pour qui la peinture est une véritable évasion ➡️ Passionnée par la magie de l'aquarelle, elle explore la fusion des couleurs et de l'eau, créant des œuvres où l'émotion guide chaque coup de pinceau ℹ️ Jusqu’au sam. 09/11/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 27/09/24 ⌚️ 9h-12h & 14h-19h 📍 Le Mikado Novel (2 place de l'Annapurna) 🎨
☕ Coup de cœur annécien : un lieu d’accueil et d’échange ouvert quatre fois par semaine et géré par des bénévoles ℹ️ Boissons sans alcool, livres, jeux (après-midi jeux de société) 📆 Ven. 27/09/24 ⌚️ 10h-12h & 14h30-16h30 📍 Café du curé (6 quai de l’Évêché, vieille ville) ❤️
👀 Salon habitat, jardin et décoration ➡️ 150 professionnels de la construction, de la rénovation et du jardin ℹ️ Jusqu’au dim. 29/09/24 🎫 5€, 0 € (mineur·es) 📆 Ven 27/09/24 ⌚️ 10h-19h 📍 Arcadium (32 boulevard du Fier) 🛋️
🖼️ Avant-dernier jour❗️ExpO : Christophe Torossian ➡️ Aime manier les formes géométriques, les aplats de couleurs mates et brillantes se jouent des époques et font naître des atmosphères, de quoi brouiller les pistes et le regard ℹ️ Dernière semaine (jusqu’à demain) 🎫 Accès libre 📆 Ven. 27/09/24 ⌚️ 10h-18h45 📍 Artekné (Centre Bonlieu) 👨🎨
🖼️ ExpO BibliO : Carnets de voyages d'une famille annécienne à la Belle Époque ℹ️ Rédigés entre 1883 et 1912, ornés de photos et dessins, voyage panorama de l'Europe avec Annecy comme pied à terre 🎫 Accès libre 📆 Ven. 27/09/24 ⌚️ 12h30-18h 📍 Médiathèque Bonlieu (Centre Bonlieu) 🤩
🖼️ ExpO : La nuit est encore debout c'est pour ça que je ne dors pas d'Annabelle Guetatra ➡️ Dessins aux fonds vaporeux travaillés au pastel sec ou à l’huile ℹ️ Jusqu’au sam. 23/11/24 🎫 Entrée libre 📆 Ven. 27/09/24 ⌚️ 14h-18h 📍 Le Point Commun (12 avenue Auguste Renoir) 👩🎨
🖼️ Premier jour❗️ExpO : Imagined Landscapes de Yang Yongliang ➡️ Artiste shanghaïen inspiré par la peinture traditionnelle chinoise le Shanshui ℹ️ Jusqu’au dim. 15/12/24 🎫 Accès libre 📆 Ven. 27/09/24 ⌚️ 14h-19h 📍 L’Abbaye (15 bis chemin de l'Abbaye) 👨🎨
🧒 ExpO : Illusions, quand notre cerveau nous joue des tours ➡️ Plus d’une trentaine de dispositifs interactifs ℹ️ L’enfant doit être accompagné d'un adulte (inscrit lui aussi) 🎫 5€, 3€ & 0€ (- de 12 ans) 🎟️ Réservation en ligne 📆 Ven. 27/09/24 ⌚️ 16h-18h 📍 La Turbine sciences (Place Chorus) 🧠
🖼️ Dernier jour❗️ExpO : Maurizio Priod ➡️ Photographies ℹ️ Troisième et dernière semaine 🎫 Accès libre 📆 Ven. 27/09/24 ⌚️ 16h-18h30 📍 Le Polyèdre (4 impasse Saint-Jean) 📷
🖼️ Dernier jour❗️ExpO : Plénitude ➡️ Mélanie Noguer recherche dans ses dessins, l'émotion, qui est omniprésente dans sa démarche. Ici le sujet principal est un hommage à la maternité. Elle a dessiné en s'inspirant d'un de ses poèmes, Plénitude 🎫 Accès libre 📆 Ven. 27/09/24 ⌚️ 16h-18h30 📍 Le Polyèdre (4 impasse Saint-Jean) 🤰
🖼️ Avant-dernier jour❗️ExpO : Mythologies & faux-semblants de Michel Pourchet ➡️ La sculpture s'est imposée très tôt comme le médium le plus évident mais la relation dessin-peinture-poésie ne s'est jamais tarie ℹ️ Dernière semaine (jusqu’à demain) 🎫 Accès libre 📆 Ven. 27/09/24 ⌚️ 16h-19h 📍 L'Atelier 9 (9 avenue de la Mandallaz) 👨🎨
🧒 Jeux du moulin : jeux de manipulation et d'initiation pour les plus petits, jeux de constructions ou de société pour les plus grands ℹ️ Spécial famille, les enfants doivent être accompagnés 🎫 Accès libre 📆 Ven 27/09/24 ⌚️ 16h30-18h30 📍 Espace Jean Moulin (Place Jean Moulin) ♟️
🗣 Contes et légendes à bord de l'Espérance III ➡️ Avec Pascale Porcherot, conteuse ℹ️ Dans le cadre du festival des Empreintes Sonores ⏱️ 2h 🎫 30€ (adu.), 22€ (enf.) & 90€ (2 adu. & 2 enf.) 📆 Ven 27/09/24 ⌚️ 18h 📍 Quai Napoléon III, Pont de la Halle, Embarcadère ⛵
🎶 Apéritif musical surplombant la ville (dansez sur la terrasse) : Captain XXI (global bass) 🎫 Entrée gratuite 🎟️ Happy Hour jusqu'à 20h : tous les cocktails à 8€ 📆 Ven 27/09/24 ⌚️ 18h-22h 📍 Restaurant Tizzo (Nouvelles Galeries) 🎚️
🎭 Jour de bal (Cie Sans Ceinture Ni Bretelles) ➡️ Découvrez un spectacle de danse envoûtant, suivi d'un bal animé, admirez les talentueux danseurs, puis laissez-vous emporter par la musique et dansez ℹ️ Petite restauration et buvette sur place 🎫 Accès libre 📆 Ven 27/09/24 ⌚️ 19h 📍 MJC Centre Social Victor Hugo (6 rue de l'Aérodrome) 💃
🎶 Concert : Squarelies ➡️ Groupe de musique qui fusionne des sonorités folk et rock, créant ainsi un univers sonore unique et captivant ⏱️ 1h 🎫 Entrée libre 📆 Ven 27/09/24 ⌚️ 20h30 📍 Les Steppes (3 place des Rhododendrons) 🎸
🎭 À plates coutures ➡️ 2012, l'entreprise de sous-vêtements Lejaby dépose le bilan. Claudine Van Beneden a demandé à Carole Thibaut de récolter la parole de ses ouvrières ℹ️ Comédie dramatique (à partir de 10 ans), dans le cadre du festival Sur un Plateau ⏱️ 1h10 🎫 10€ & 8€ 📆 Ven 27/09/24 ⌚️ 20h30 📍 Salle Pierre Lamy (12 rue de la République) 👀
💃 Bal Folk ➡️ Déhanchez-vous sur les musiques et danses populaires de France et d'ailleurs ℹ️ Par Croc'Danse au Théâtre de Poche du Polyèdre avec explication des danses par un animateur 🎫 0€ 📆 Ven 27/09/24 ⌚️ 20h30-22h 📍 Le Polyèdre (4 impasse Saint-Jean) 🕺
🎶 Concert ➡️ Oddateee, légende new-yorkaise de l'underground, et Abstral compost, rappeur suisse romand au style percutant, unissent leurs forces pour un show explosif ⏱️ 1h30 🎫 Accès libre 📆 Ven. 27/09/24 ⌚️ 20h30-22h 📍 Bistro des Tilleuls (13 chemin de la Prairie) 💥
🎭 Théâtre: La porte à côté ➡️ Une comédie drôle et piquante qui donne envie de tomber amoureux de son voisin... ou pas 🎫 18€, 16€ (+ de 65 ans) & 12€ (enfants jusqu'à 12 ans) 📆 Ven 27/09/24 ⌚️ 20h30 📍 Théâtre Les Têtes de l'Art (36 avenue de Chambéry) 🤣
🎶 Concert ➡️ Moji x Sboy + Danyl ℹ️ Dans le cadre du High Five Festival (jusqu’au dim. 29/09/24) 🎫 27€, 25 € et 0€ (- de 10 ans) 📆 Ven 27/09/24 ⌚️ 20h30 (ouverture des portes à 20h) 📍 Le Brise Glace - Grande salle (54 bis rue des Marquisats) 🎸
🎭 Théâtre : Tout ira bien ➡️ Comment se reconstruire après un choc post-traumatique ? C'est l'histoire d'Aimée qui nous offre la possibilité de nous reconnaître en elle comme des alchimistes en puissance qui ont le pouvoir et la capacité de faire jaillir de l'obscur, la lumière ℹ️ À partir de 14 ans 🎫 12€ 📆 Ven 27/09/24 ⌚️ 20h30 📍 Labo de Théâtre - Colporteurs (2 rue de la Césière) 👌
📽️ Documentaire : Mon double Everest ➡️ Projection du film en présence de Jérémy Sorel ℹ️ Dons possibles en fin de soirée en faveur de l'assO Vaincre la mucoviscidose 🎫 5,50€ & 4,50€ (pas de CB) 📆 Ven 27/09/24 ⌚️ 20h30📍Ciné-Talloires, 1 place du Lavoir, Talloires-Montmin, Grand Annecy 🙏
🎶 Café-Concert : Tom Bird ➡️ Auteur, compositeur et multi-instrumentiste ℹ️ Un peu d'humour, de la tendresse, des sonorités folks, des harmonies vocales et de la chanson française qui parle à chacun·e 🎫 8€ 🎟️ Plancha de saison : 8€ sur réservation (04 56 20 23 04) 📆 Ven 27/09/24 ⌚️ 21h 📍 Café Terra Natura (67 avenue des Neigeos) 👨🏻🎤
4️⃣
Qualité de l’air à Annecy (indices ATMO) : les conditions météorologiques devraient rester perturbées et favorable au maintien d'une qualité de l'air moyenne sur l'ensemble de la région Auvergne-Rhône-Alpes 💨
Dans la cité lacustre et ailleurs, au niveau de vos déplacements, privilégiez vélo, trottinette, marche à pied, etc. et au niveau de vos activités physiques, privilégiez les parcs, les zones piétonnes et les rues peu circulantes pour vos activités de plein air 🌬️
L’indice de risque pollinique à Annecy est faible (niveau 1) ➡️ Ambroisies, graminées : niveau 1 ; saule, cupressacées, armoise, autre : niveau 0 ➡️ Indice communal valable du 21/09 au vendredi 27/09/2024 inclus 🤧 Personnes allergiques : en rentrant chez vous, rincez vos cheveux et changez de vêtements pour éliminer les pollens 😷
5️⃣
Trois dictons du jour pour le prix de deux : « À la saint Vincent de Paul, l’automne est encore efflorescent. » 🍂 « À la saint Vincent de Paul, le vent remplace la pluie. » 🧐 « Pluie de saint Vincent de Paul court avec le vent. » 🌬️
Et deux autres dictons du jour pour la route : « Saint Vincent de Paul clair et beau fait le tonneau. » 🍷 « À la saint Vincent de Paul, prends ton temps. » 👌
Pour celles et ceux qui s’intéressent au vin : « À la fête de la saint Vincent de Paul, le vin monte au sarment. » 🍇 « S’il pleut à la saint Vincent de Paul, mets du vin dans ta gourde. » 🌧 « À la saint Vincent de Paul, clair et beau, autant de vin que d’eau. » 🌞
6️⃣
Je vous souhaite une très bonne journée annécienne et un excellent automne à Annecy, dans les 33 autres communes du Grand Annecy, en Savoie ou ailleurs 🍂
Bonne fête aux Vincent de Paul (il ne doit pas y en avoir beaucoup et comme les Vincent sont fêtés le 22 janvier) et demain aux Venceslas 😘
Bon cinquième jour de la semaine à tous et à toutes ✨
📷 JamesO PhotO à Annecy le 15/09/24 📸
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