#Mes Bafouilles
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cricxuss · 2 months ago
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đŸ’đŸ„ QU'EST-CE QU'IL...
Qu'est ce qu'il
y a
oh rien
répondit
il Ă  elle
en ba ba
bafouillant
juste un afflux sanguin
et ma foi fort soudain
tout en bas de mes reins
en te regardant
qui me vient
.
Agenouille-toi
plus prĂšs de moi
lui dit
elle Ă  il
Peut-ĂȘtre que ça passera
.
Qu'est-ce qu'il
y a
oh rien
répondit
elle Ă  il
Moi c'est de l'eau qui coule, regarde, tout en bas de mes reins
Mets-y la bouche ou les doigts
et dis-moi
Dis-moi juste
juste le goût que çà a
Divya Bis
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swedesinstockholm · 9 months ago
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20 février
en revenant du dentiste je suis passĂ©e au workshop d'afterwork du casino, j'Ă©tais en retard et je me suis trompĂ©e d'endroit et je suis arrivĂ©e toute Ă©chevelĂ©e. y avait deux mĂ©diatrices (mon ancien job, si j'avais pas tout gĂąchĂ© avec mon autosabotage j'aurai peut ĂȘtre fini par avoir un vrai poste fixe au casino, je me demande si la femme Ă  l'accueil m'a reconnue) et donc y avait les deux mĂ©diatrices et un type qui s'amusait tout seul avec un synthĂ© moog, il parlait anglais et d'aprĂšs ce que j'ai entendu il Ă©tait Ă©tudiant. il est parti avant la fin parce qu'il Ă©tait invitĂ© Ă  une fĂȘte qu'il appelait steak party mais je sais pas si c'Ă©tait une blague ou pas. la mĂ©diatrice non plus elle savait pas. il leur a demandĂ© ce qu'elles faisaient aprĂšs le travail et la blonde a dit: rentrer chez moi, manger, dormir et recommencer le lendemain d'un ton trĂšs lassĂ© de la vie. la brune devait dĂ©mĂ©nager ses quinze paires de chaussures et ses trois cent kilos d'habits dans son nouvel appartement depuis chez ses parents.
j'aurais aimĂ© leur demander ce qu'elles faisaient Ă  cĂŽtĂ© de leur job de mĂ©diatrice, comment elles payaient leur loyer, pourquoi elles y Ă©taient arrivĂ©es et pas moi, mais j'ai pas levĂ© la tĂȘte de mon moog. de son moog. c'Ă©tait le moog de la brune, elle s'en sert dans ses perfs, je sais qui c'est maintenant, elle avait fait une perf dans la cave du casino pour la nuit des musĂ©es mais on Ă©tait pas rentrĂ©es parce que c'Ă©tait trop cher. je crois qu'elle est curatrice aussi. elle a rachetĂ© le moog Ă  un ami Ă  moitiĂ© prix (300 euros). je lui ai dit que je voulais m'acheter un synthĂ© moi aussi. j'aurais bien aimĂ© lui demander ce qu'elle faisait comme musique aussi, mais mes capacitĂ©s sociales sont au plus bas et je savais pas comment m'y prendre. j'arrivais mĂȘme pas Ă  parler clairement, sans bafouiller. c'Ă©tait plus simple de rester plongĂ©e dans mes expĂ©rimentations sonores sur le moog, j'avais l'impression d'ĂȘtre une magicienne en tournant tous les petits boutons qui faisaient des sons trop COOL je suis obligĂ©e de m'acheter un korg maintenant.
mais je dois aussi me faire extraire une dent et ça coĂ»te 650 euros et j'avais envie de pleurer dans la voiture quand maman m'a dit que je devrais vraiment trouver un moyen de gagner de l'argent, ça me semble tellement impossible comme tache que j'ai dit ou je peux sauter d'un pont, ce serait plus simple. j'ai pas rĂ©ussi Ă  contrĂŽler mes pulsions morbides, elles m'ont Ă©chappĂ© et elles se sont dĂ©versĂ©es sur l'autoroute de la frontiĂšre belge. elle m'a dit de me RENSEIGNER pour voir si je pouvais pas avoir des aides c'est pas COMPLIQUÉ quand mĂȘme et dans ma gorge ça poussait parce que j'arrivais pas Ă  lui expliquer que si c'Ă©tait compliquĂ©, que ça faisait partie du problĂšme, que j'arrivais pas Ă  faire ces choses-lĂ  parce que quelque chose cloche trĂšs profondĂ©ment dans mon fonctionnement, c'est pas juste de la phobie administrative ou de la flemme ou que sais-je, j'avais envie de lui crier oui mais pour pouvoir faire ça d'abord il faudrait que j'aie envie de vivre! c'est de l'autosabotage comme avec tout le reste. je veux pas vraiment me sortir de La Situation. y a quelque chose Ă  l'intĂ©rieur de moi qui veut pas, qui veut pas avancer.
j'avais l'impression d'ĂȘtre complĂštement Ă  l'ouest chez le dentiste en plus. j'Ă©tais pas Ă  l'ouest, mais je donnais cette impression. j'avais l'impression que la secrĂ©taire avait pitiĂ© de moi. sinon j'ai bien aimĂ© sentir les doigts du dentiste me tenir la mĂąchoire, quand la machine dans ma bouche commençait Ă  devenir trop dĂ©sagrĂ©able je me concentrais sur la sensation de ses doigts contre ma peau. ce weekend j'ai lu un livre qui s'appelle vierge de constance rutherford, j'ai lu jusqu'Ă  trois heures du matin puis toute la matinĂ©e pour le finir. l'Ă©criture Ă©tait pas terrible terrible et j'y ai trouvĂ© plein de maladresses mais je pouvais plus m'arrĂȘter. ça parle d'une fille de 25 ans qui habite avec sa grand-mĂšre et qui est toujours vierge, mais elle finit par se rendre compte qu'en fait elle est lesbienne et quand elle s'en rend compte elle couche avec une fille et hop c'est fait elle est plus vierge et elle se sent normale et on la respecte Ă  son travail elle prend des initiatives et elle dĂ©cide de quitter sa coloc avec sa grand-mĂšre et elle arrive enfin Ă  jouer la scĂšne de thĂ©Ăątre qu'elle arrivait pas Ă  jouer parce que la prof lui disait qu'elle Ă©tait pas assez sensuelle. elle s'est inscrite Ă  des cours de thĂ©Ăątre parce qu'on lui disait qu'elle avait pas de corps. mais Ă  la fin c'est le sexe qui lui a donnĂ© un corps.
tout d'un coup j'ai Ă©tĂ© prise d'un Ă©norme doute concernant cette histoire de perf. non mais pour qui je me prends? j'ai pas de corps moi non plus. enfin personne m'a jamais confirmĂ© que j'en avais un en tout cas. ça me fait penser Ă  une interview de vincent dedienne oĂč il disait que son premier spectacle Ă©tait pas terrible parce qu'Ă  l'Ă©poque il avait jamais fait l'amour et donc il avait pas de corps lui non plus. ça me semble ĂȘtre un passage obligĂ© pour monter sur scĂšne. est-ce que ça veut dire que je dois trouver quelqu'un qui veuille coucher avec moi avant de pouvoir considĂ©rer cette histoire de show? mais avant de pouvoir coucher avec quelqu'un je dois faire une psychothĂ©rapie. et avant de pouvoir faire une psychothĂ©rapie je dois trouver une psy qui prend des nouveaux patients. autrement dit c'est pas prĂšs d'arriver.
dans le livre sa vulve se met Ă  chanter pour lui signifier qu'elle en peut plus et que ça commence Ă  ĂȘtre une question de vie ou de mort. moi la mienne elle chante pas mais elle se manifeste sous forme de flash visuels. des flash intempestifs dans lesquels je me jette sur des gens pour les embrasser Ă  pleine bouche et presser mon corps nu contre le leur. pas le dentiste, mais beaucoup de gens. principalement r. ces derniers mois. parfois je le mords. c'est son premier roman, elle l'a Ă©crit dans le cadre de son master de crĂ©ation littĂ©raire Ă  paris 8. je me suis dit que je pouvais faire mieux. depuis j'ai commencĂ© drifts de kate zambreno, c'est un peu chiant (je peux faire mieux) mais j'ai appris que les jours oĂč elle travaillait pas Ă  l'universitĂ©, son quotidien ressemblait trait pour trait au mien: beaucoup de canapĂ© et d'internet et de lecture et de email checking et de masturbation et de vidĂ©os d'actrices interviewĂ©es dans des talk shows et mĂȘme des sĂ©ries, ce que je m'interdis pendant la journĂ©e, et parfois au milieu de tout ça, des moments d'Ă©criture.
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neant-blanc · 3 months ago
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Alat (AZ) → Kurik (KZ) 2/2 – 10.12.23
Les jours passent et le paysage reste statique. Alors que je fais la queue pour manger un midi, une des cantiniĂšres m’interpelle. Elle me fixe tout en dĂ©bitant des paroles qui, mĂȘme si le sens m’échappe, m’ont tout l’air d’une engueulade. PaniquĂ© et honteux, je la regarde sans rĂ©agir, Ă©crasĂ© par toute l’attention de la salle dans mon dos que je sens tournĂ©e vers moi. Elle continue avec des gestes d’exaspïżœïżœrations, me dĂ©signe mes cheveux d’un air dĂ©sapprobateur. Je bafouille des excuses en russe et m’éclipse de la salle sans avoir mangĂ©. J’arrive le soir avec ma tignasse ramassĂ©e en une queue de cheval. Elle m’accueille avec le sourire et semble me fĂ©liciter, me couvant d’un regard maternel qui me plonge une nouvelle fois dans un muet malaise. Au bout du cinquiĂšme jour, je commence Ă  bien connaĂźtre le bateau. Les deux ponts que je confondais tout le temps, la salle des machines toujours dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  l’arrĂȘt, les coursives dont je peux maintenant lire les panneaux en cyrillique, et mĂȘme la cale oĂč se serrent, les uns contre les autres, les camions de mes camarades de bord. Un soir, alors que je me couche, j’entends venir des salles communes les accents d’une dispute. Avide de distraction, je quitte ma piaule et fais mine d’aller me servir du thĂ© dans le rĂ©fectoire. Tous les camionneurs sont lĂ . La piĂšce est enfumĂ©e par la trentaine de clopes qui se consument rapidement dans l’effervescente ambiance. Les cartes cette fois sont dĂ©laissĂ©es au profit de bouteilles de vodkas – pour la plupart dĂ©jĂ  vidĂ©es, traĂźnant sur les tables et le plancher. Un homme se tient debout et tangue encore plus fort qu’il n’y a de roulis. Il a le doigt levĂ© et hurle quasiment Ă  l’adresse des autres assis Ă  un mĂštre de lui. Plus je reste Ă  l’écouter, moins je peux dire s’il est en colĂšre, s’il philosophie ni mĂȘme s’il est en train de raconter une blague. Spectatrice comme moi, la cantiniĂšre soucieuse de mon hygiĂšne capillaire s’approche : « заĐČтра. уĐčЎу. ». Demain, on part
 Je vais me coucher, euphorique comme si j’avais bu moi aussi. Dans la nuit, la secousse du lancement des moteurs me fait frissonner. Enfin, la tempĂȘte est passĂ©e. On vogue sans heurt un jour et une nuit. L’eau couleur vert olive s’assombrit en pleine mer pour devenir bleu mĂ©tallique. Au loin, des plateformes pĂ©troliĂšres glissent sur l’horizon, seuls repĂšres de notre progression. Les cĂŽtes kazakhs se dessinent dans le rose du matin. Bien qu’un jour supplĂ©mentaire d’immobilitĂ© nous soit imposĂ©, j’ai le cƓur lĂ©ger. Avant l’aube, de petits bateaux viennent plaquer l’Ordubad contre le quai. La mer dans le port a gelĂ© et s’est changĂ©e en un crumble luisant dans l’obscuritĂ©. Je piĂ©tine pour me rĂ©chauffer dans l’air glacĂ©, observant les camions sortirent un Ă  un de la cale. Deux heures plus tard, je foule pour la premiĂšre fois la terre du pays des chevaux sauvages, accompagnĂ© d’une sensation de tangage qui persistera pendant plusieurs jours. DerriĂšre les grilles de la zone portuaire m’attendent l’immensitĂ© du dĂ©sert recouvert d’une Ă©paisse couche de neige et un ciel de givre presque blanc.
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bourbon-ontherocks · 2 years ago
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(Previously, on the HPI rewatch...)
Allez, pour fĂȘter ma dĂ©pression au visionnage de cet Ă©pisode, florilĂšge de gifs hors contexte pour tout le monde ! You get a gif, and you get a gif, and YOU get a gif! 🎁
Morgane qui trouve enfin une maison, comment ça me fait plaisir pour elle !!!
"Mais vous voulez dire, heu... tous les deux tout seuls ?" Mon dieu on n’en est qu’aux trois premiĂšres minutes et elle est dĂ©jĂ  tellement Ă  fond... 😆
Female Gazeℱ (et j’veux pas dire, mais tant qu’à faire, profitons des gros plans sur la barbe de Karadec tant qu’on peut, hein...)
Tout le quiproquo dans la voiture est absolument chaotique. Entre Adam "pas flic pour rien" qui analyse correctement les symptĂŽmes mais se plante complĂštement sur le diagnostic final, Morgane qui sursaute quand on lui demande si c'est Ă  cause de Roxane parce que duh!, "je pense Ă  des trucs dans ma tĂȘte, ça m'arrive", le fait que manifestement Adam a un bon gros complexe d’Ɠdipe Ă  explorer... đŸ€Ł
Perso je suis fan de la mise en scÚne façon Cluedo
Je sais pas vous mais moi ça me fait tellement plaisir de voir enfin DaphnĂ© sur le terrain !!! đŸ€—
"DaphnĂ© faut que je te laisse parce que j'ai une rĂ©vĂ©lation Ă  faire" -> mais quelle gamine 😅
Les deux jumeaux creepy lĂ , ils sont incroyables
Morgane en mode pop-corn quand tout le monde commence à déballer ses quatre vérités sur la victime c'est juste trop trop drÎle
Cyrielle !!! <3
Pardon mais je l'adore. J'adore son look, j'adore son entrĂ©e, j'adore son perso, c'est mon poor little meow meow đŸ„°
Morgane qui pique discrétos du raisin pendant l'interrogatoire de Cyrielle, mais c'est pas vrai, elle est insortable !
*soupir*... Vous rĂ©alisez qu'Ă  cause de cet Ă©pisode, je regarde les lobes des oreilles de mes collĂšgues Ă  toutes les rĂ©unions maintenant ? 👂
Pardon mais Morgane qui demande à Karadec s'il sait comment on fait les bébés, COMPTE TENU de tout le reste ahem, ça me fait beaucoup, beaucoup rire. Something something sexualize any interaction
CĂ©line, Gilles et DaphnĂ© qui deviennent fou devant les vidĂ©osurveillance, c'est littĂ©ralement le Pepe Silvia meme 😆
Je sais pas ce qui me fait le plus rire, entre Morgane qui manipule ses collÚgues pour repeindre chez elle, ou le fait qu'ils aient emporté des blouses de protection de la PTS pour le faire.
"En plus on n'a mĂȘme pas mis de sous-couche, ça bulle dans tous les sens, dans deux mois t'es obligĂ© de le refaire" mais Gilles je t'aime tellement 😂
Bon. Morgane est une vraie sangsue, mais le fait que ses collĂšgues dĂ©cident QUAND MÊME de l'aider pour que ça se passe bien avec ses enfants (est-ce que CĂ©line leur a racontĂ© la crise d'Eliott ?), ça me -- 😭
I am not ready for this
Je rĂ©pĂšte, I AM NOT READY đŸ˜±Â 
ArrĂȘtez cette vidĂ©o tout de suite ! Laissez-moi sortir !
Gilles qui a pas DU TOUT le mĂȘme souvenir que Morgane de l'Ă©poque oĂč elle dormait dans son salon mais qui est tellement gentil qu’il ose mĂȘme pas le dire đŸ„Č
Je rĂȘve pas, Karadec monte des meubles en gardant son arme Ă  sa ceinture (et du coup il danse aussi avec fyi) mais qui fait ça ??? On sait jamais, des fois qu'il faille flinguer une vis qui essaye de se barrer ? C'est quoi la logique ?
L'iNtrO dES dEmOnS
đŸ« đŸ« đŸ« 
"Regardez, on va commencer par tout de suite" *enlÚve sa veste* -> qui fait ça sans parler de sexe, sérieux ?
La lampe qui s'Ă©teint ! Le ricanement dĂ©bile de Morgane ! L'ampoule ! les dĂ©mons ! 🙊🙈🙉
Bon par contre les gros plans sur leurs visages c'est cringe. C'est vraiment la marque de fabrique de cette sĂ©rie, nous faire swoon sur des trucs absolument gĂȘnants en fait
Morgane qui bafouille sur "Ă©lectrocuter" parce qu'elle est clairement ailleurs đŸ„č
Le petit kick de la jambe gauche <333333
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Vous avez vu comment leurs visages sont proches ? VOUS AVEZ VU ?????
LA TRACE DE MAIN ! LA RÉFÉRENCE A TITANIC ! LA PHRASE DE KARADEC QUI N'EST PAS DU TOUT PG13 !!! 😭😭😭
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Morgane halĂšte comme si elle avait eu un orgasme, lĂ , on est d'accord ?
Et Adam qui booty-call sa meuf dans la foulée histoire de déculpabiliser, mais ils sont tellement obvious l'un comme l'autre ça me tue
J'ai dĂ©jĂ  dissertĂ© en long en large et en travers sur les connotations sexuelles de cette scĂšne donc on va pas revenir dessus, mais juste !!!!!!!!! đŸ„”đŸ”„đŸ™Š
Pour info Les dĂ©mons de minuit Ă©taient dans mon top 5 des chansons les plus Ă©coutĂ©es en 2022 d’aprĂšs Deezer. VoilĂ . VoilĂ , vous voyez ce que cette sĂ©rie me fait ?
Les petits mots sur la carte sont juste tellement drĂŽles !!! Gilles en fangirling total ! DaphnĂ© complĂštement flippante ! Je les aime tellement đŸ„°đŸ„Č💕
"trĂšs joyeux anniversaire, et vivement le suivant" dit la meuf qui va se prendre une balle audit anniversaire et ne verra *probablement* pas le suivant avec lui, ou alors l'ambiance sera beaucoup plus lourde, lol
Désolée mais entendre Morgane dire "Adam" makes my skin crawl, je préfÚre vraiment quand elle l'appelle Karadec
A D A M  J E  T ' A I M E
(oui bon ok là ça me choque pas parce que OH MY GOD)
Y'a que moi qui trouve que Morgane qui parle de l'adultĂšre au prĂȘtre y'a un double sens ? "Si vous convoitez l'homme d'une autre il faut vous rĂ©frĂ©ner" mhhh, I see where this is going 👀
Le pompon d'la pomponnette ! 😍
"Nan mais attendez, j'me suis mĂȘme pas confessĂ©e" 100% vibes dame du lac dans cette rĂ©plique
"Tant pis pour vous parce que j'avais du lourd" đŸ€ŁđŸ€ŁđŸ€Ł
"Je déteste quand elle fait ça"
"Qu'est-ce qui se passe Morgane ? Vous avez pas vu un documentaire sur le sujet ?" "Allez-y, humiliez-moi, alors, qu'est-ce que ça veut dire ?" Non mais on est d’accord, c’est pas que moi, lĂ  ? Le niveau de flirt est absolument dingue đŸ„” Et on rappelle que ce mec est censĂ© ĂȘtre en couple ?
MĂȘme si cette affaire n'a absolument aucun sens, je suis fan de la scĂšne de la rĂ©vĂ©lation, entre les coups de fils qui interrompent la dĂ©monstration, les jumeaux qui font des paris, la ref aux telenovelas, et le look de Morgane...
"T'as dix ans tu peux gérer un déménagement"
Adam qui demande des nouvelles de sa soirĂ©e avec les enfants, mais qu'il est chou đŸ„°
Et Morgane qui le remercie Ă  demi-mot pour la danse, je đŸ« đŸ„č
Le fait que Karadec kiffe le karaokĂ© n'a aucun sens. Ma seule explication c'est qu'il aime tout ce qui commence par kara. Le karatĂ©, le karaokĂ©, les caravanes, les carambars, les caractĂšres... (sans oublier les fameuses carabistouilles 😂)
La choré sur Quand la musique est bonne... Je veux le footage de ces soirées que Gilles, Céline et Daphné ont passé à répéter
Gilles qui re-fangirl, dĂ©cidĂ©ment c'est son Ă©pisode, "la grande gabardine", mais qui dit ça ? Il croit qu'il bosse avec Maigret ou quoi ? 😅
Non.
Je refuse.
.
Pas Femme like U. C'est interdit.
Je crois que c'est vraiment le passage de la sĂ©rie qui me donne le plus de second-hand embarrassment, et pourtaaaaant, y’a du choix !
Et en mĂȘme temps y'a une sorte de fascination malsaine Ă  les regarder chanter, un peu comme assister Ă  un carambolage au ralenti
LA TRANSITION EN FADING OUT SUR LE THÈME DE MORGANE & KARADEC đŸ˜±
MORGANE QUI LE REGARDE AVEC SES GRANDS YEUX TRISTES MAIS ACHEVEZ-MOI 😭😭😭
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LA CARTE DE VƒUX. LE MESSAGE IMPERSONNEL. C’est son “si vous ĂȘtes heureux moi je suis heureuse” Ă  elle, ugh!!! 💔😰 She’s letting him go and I can’t take it 😱
NON MAIS REGARDEZ-MOI CETTE BICHETTE BORDEL DE DIEU
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Elle repense Ă  la trace de MAIN. Elle repense Ă  la DANSE. Elle va chanter toute seule sur LEUR CHANSON mais hgnnnnnn retenez-moi
Ce. Plan.
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Son breakdown mais j'ai envie de mourir lĂ 
J'le redis qu'il y a pas de rue du Moine Ă  Lille, ou pas ?
L'ascenseur Ă©motionnel de Morgane sur cette fin d'Ă©pisode 😰 #stophurtingmorgane2k23 (ouais mĂȘme moi j’y crois pas)
Je suis pas bien 😭 Et c'est pas fini...
(miracle des miracles, je suis raccord avec moi-mĂȘme, c’est bĂŽ)
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deviance-nocturnale · 1 year ago
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8. Monstres
Enzo m’a dĂ©contenancĂ©e. Cet Ă©lĂšve de 6e au regard bleu acier perçant reste Ă  la fin du cours et me questionne. - Madame, c’est quoi votre monstre Ă  vous ?  Je bafouille. - J’aime bien...les dragons. Puis j’ajoute prĂ©cipitamment. - Je sais, c’est trop commun. Et lui. - C’est vrai que c’est classe, mais tout le monde aime les dragons. Il marque un point, je botte en touche. Il me fait rire avec ses remarques d’adulte dans un corps d’enfant.  C’est un sujet d’étude, les monstres dans la mythologie : de Charybde Ă  Scylla en passant par le Minotaure, le Cyclope et autres joyeusetĂ©s. Trois tĂȘtes aux dentitions allongĂ©es ou qui repoussent, un fĂ©lin Ă  la carapace invincible, des hybrides stupĂ©fiants.  J’ai pourtant d’autres monstres Ă  fouetter, qui dorment ou s’incarnent la nuit, je fais mĂȘme partie de ce troupeau ahurissant : Ă  la fois sorciĂšre, dĂ©mone, moustique gĂ©ant... Monsieur a des paralysies du sommeil et ses hurlements se taisent quand une claque sur sa joue le propulse hors de ses hallucinations.  Les monstres, nos songes intranquilles.  La prochaine fois qu’on me demandera oĂč va ma prĂ©fĂ©rence, je saurai sĂ»rement quoi rĂ©pondre et ce ne sera certainement pas ce qu’on peut imaginer dans les contes de fĂ©es. 
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coquelicoq · 2 years ago
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this post is brought to you by: la lettre b
[previously: la lettre A]
soooo i read all the B words in this french dictionary recently - ladies, please! one at a time when you propose marriage! - and boy are there tant de mots de ouf lĂ -dedans !
stats
percentage of dico taken up by B words: 4.5%
percentage of dico read (as of the end of the B section): 12.8%
rate and duration: 3 pages/day for 11 days + part of the 12th day
total entries: 1608
rows added to my vocabulary spreadsheet: 335. this is considerably more than the number of A-word rows even though there are a lot more A words than B words. whoops!
semantic themes
for some reason, in the B section there were a few semantic categories that seemed to recur a lot. in some cases i think there might be some sound symbolism at work (ba is a common syllable in baby babbling, which could contribute to the frequency of words meaning "babble", "mumble", "prattle", etc. that start with b) but in other cases i haven't a clue.
verbs for speaking indistinctly: babiller, bafouiller, balbutier, baragouiner, barbouiller, bégayer, blablater, bredouiller
other speech verbs: baratiner (spiel), bavarder (chat), bavasser (chat), bonimenter (spiel)
words for trifles (trinkets and/or trivial matters): une babiole, une bagatelle, une breloque, une bricole, un brimborion, une broutille. i might also class et des bananes here
slang for head, face, and/or expression: une bille, une binette, une bobine, une bouille, une boule, une bourriche
slang for belly: un bidon, un bide, un buffet
slang for year: un balai (literally, broom), une berge (literally, riverbank). why? search me!!!
sudden exhaustion idioms: le coup de bambou (also means heatstroke), un coup de barre
verbs for animal noises: bĂȘler, bourdonner, brailler, braire, bramer
i'm now about 50 pages into the Cs (i procrastinated this post lol) and there's a ton of slang for "head" starting with C as well. many of these are, like, names of fruits that are round, so pretty straightforward, but there's also carafe (carafe) and cafetiĂšre (coffeemaker). not really following the association there...but i digress.
page hogs
(entries taking up 1/6 of a page or more)
bas
battre
beau
bien
blanc
bon
bras
there are a lot of "bras" idioms ok!!
đŸ€Ż momence
une banane: obviously this means banana but i'm mainly interested in its "fanny pack" sense because when i was a child i had a fanny pack shaped like and decorated to resemble a banana...COINCIDENCE????
i haven't been writing all of these down but i like compounds like un bouche-trou (stand-in, stopgap; filler) and un brise-tout (butterfingers). see, french CAN make pithy little phrasal nouns without using de! just slap a verb conjugated in the third-person singular present indicative in front of a noun with a hyphen in the middle and voilĂ , new word. francophones idk what youre complaining about, this shits easy
french has you covered on slang for round or curved body parts with une boule (noggin; testicle) and un boule (ass; boob (in canada anyway)). no one tell fergie or she will find a way to make this about "my humps".
another situation where changing the gender gives you a different but related word: un brassiĂšre (bra) and une brassiĂšre (sports bra). this is fun for a holiday, but it's a good thing french doesn't make a habit of this or it would be so much harder to learn vocabulary!
favorite words to pronounce
baby-foot [babifut]
bombance [bɔ̃bɑ̃s]
bonbon [bɔ̃bɔ̃]
least favorite words to pronounce are badaud (because i always swap the vowels and say baudad instead) and bugle (i can do -gle at the end of a word but not right after a u for some reason) :(
favorite words period
un baby-foot: foosball table, foosball game. i have spoken previously about the spiritual experience of discovering that this word exists (see also french is a beautiful language and thank goodness the british are so boring). and it is the gift that keeps on giving because now whenever there's an awkward pause in a conversation i can just drop in this fun fact and immediately we're back in business. hey, don't cry. the french word for foosball table is baby-foot. ok?
une baguette: chopstick! of course baguette refers to basically anything baguette-shaped but i find this especially charming because in english baguette refers only to the bread, so it feels like they named chopsticks after iconic french bread rather than what's actually happened, which is that various baton-shaped things are all called "baton".
ça baigne ? / ça baigne ! and ça boume ? / ça boume !: like ça va but slangier! lord knows i'm always looking to slang up my small talk.
ça me barbe: one thing i am learning is that french has A LOT of ways to say that you are soooooo bored omg just dying of boredom. makes sense for a language in which the word for "boring" also means "annoying".
barder: to kick off, turn nasty, get heated, as in ça va barder ! (there'll be hell to pay / shit is gonna hit the fan!). so pithy.
bernique !: no way, not a chance! knowing that bernique as a noun means "limpet" only increases my enjoyment of this already great interjection.
chercher la petite bĂȘte: to nitpick. basically the same image as the english idiom but way cuter somehow.
bibi: yours truly. i need a francophone penpal stat so i can sign all my letters with this.
in english the same word means both "twice a month" and "every two months" which is just terrible design in my opinion. french has solved this problem with bimensuel(le) (twice a month) and bimestriel(le) (once every two months). now the only problem is i have no idea how i'm gonna remember which is which.
bƓuf: fantastic, huge, great, impressive. reminds me of that verse in "foux du fafa" when bret is just saying the names of foods at the supermarket in french and goes "bƓuuuuuf", which is arguably the best line of the entire song.
bon, je te laisse : well, i'd better get going / i'll leave you to it. finally, a way to say goodbye without sounding like a textbook from the 1950s!
c'est bonnet blanc et blanc bonnet: it's six of one, half a dozen of the other / tomayto, tomahto. i think what i like about this is both that it's a very handy phrase to know, but also from my perspective as a french learner it is not at all a given to me that "bonnet blanc" and "blanc bonnet" would be the same thing, because the position of adjectives in french does sometimes change the meaning! so it's also a lil ironic, which is fun and sexy imo.
bof: meh, nah. i say "meh" in english ALL the time, so this was a huge lacuna in my vocabulary. merci le robert de poche 😘
c'est le bouquet: that takes the cake / that's all i needed (ironic). always looking for ways to be sarcastic in my second language. i should probably get better at being sincere in french first before i start adding complications, but it's so hard to resist!
next up...81 pages of Cs!!! luckily i am already halfway through the C section or just seeing that number might be too intimidating. courage !
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bienvenuechezmoi · 2 years ago
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Moi Ă  deux heures du mat en pleine insomnie en train de fomenter des plans pour aborder mon crush que je ne mettrais jamais Ă  exĂ©cution parce que quand je le croise je prĂ©fĂ©rerais ne jamais l'avoir vu de ma vie. Le croiser me fait ressentir des Ă©motions dans mon corps alors que moi et mes problĂšmes, sur lesquelles on travaille chez ma psy, on dĂ©teste ressentir des Ă©motions parce que faut les gĂ©rer en sociĂ©tĂ© et c'est trop dure. Mes problĂšmes de besoin de tout contrĂŽler sont Ă©videmment liĂ©s Ă  ce sujet ainsi que de confiance en moi. Comme je l'avais bien imagĂ© Ă  mon dernier rdv, je prĂ©fĂšre que ma vie soit tous les jours dans la grisaille plutĂŽt que d'alterner des jours de grands soleils avec des jours de tempĂȘtes.
Le pire dans tout ça, c'est que je n'ai mĂȘme pas l'excuse du "non mais je ne sais pas si c'est rĂ©ciproque, je ne veux pas me prendre un rĂąteau". Je sais que c'est rĂ©ciproque, parce que dĂ©jĂ  je ne suis pas nĂ©e de la derniĂšre pluie, que la derniĂšre fois que je lui ai juste dit merci en le regardant dans les yeux il a essayĂ© de bafouiller un truc (c'Ă©tait trĂšs mignon d'ailleurs). Mais surtout je le sais parce qu'on a EXACTEMENT la mĂȘme technique d'Ă©vitement de bolosse. Je suis mĂȘme Ă  souhaiter qu'il pleuve comme ça il n'accompagne pas ses collĂšgues au coin fumeur. Je me dis Ă©galement que j'ai assez de stresse comme ça dans ma vie.
Non vraiment la seule excuse que j'ai c'est que mon corps ne supporte pas les Ă©motions et que je ne sais pas quoi lui dire pour l'aborder entre deux couloirs du travail. Ma vie est une accumulation d'Ă©vitement de moment gĂȘnant alors ça serait contre nature de faire pour moi.
Je m'Ă©tais promis d'arrĂȘter de regretter ma vie donc il faut que je me lance mais lĂ  c'est mal barrĂ© quand mĂȘme.
C'Ă©tait venu du constat que les bancs de l'Ă©cole c'est fini et que je ne peux plus attendre 6mois de pour-parler en l'examinant dans tous les recoins avec un gars pour ĂȘtre sĂ»re que je veuille bien qu'il rentre dans mon lit parce que c'est incompatible avec la vie d'adulte.
Allerrrrrr, premiĂšre Ă©tape, lui sourire au lieu de lui montrer ma pire tĂȘte de meurtriĂšre qui essaye de cacher ses Ă©motions.
Putain en plus cette histoire ça me bouscule ma fausse confiance en moi (celle que je construite pour survivre à la société) .
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cricxuss · 5 months ago
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Croise tes cuisses sur ma tĂȘte
De façon à ce que ma langue,
Taisant toute sotte harangue,
Ne puisse plus que faire fĂȘte
À ton con ainsi qu’à ton cu
Dont je suis l’à-jamais vaincu
Comme de tout ton corps, du reste,
Et de ton ùme mal céleste,
Et de ton esprit carnassier
Qui dĂ©vore en moi l’idĂ©al
Et m’a fait le plus putassier
Du plus pur, du plus lilial
Que j’étais avant ta rencontre
Depuis des ans et puis des ans.
LĂ , dispose-toi bien et montre
Par quelques gestes complaisants
Qu’au fond t’aimes ton vieux bonhomme
Ou du moins le souffre faisant
Minette (avec boule de gomme)
Et feuille de rose, tout comme
Un plus jeune mieux séduisant
Sans doute mais moins bath en somme
Quant Ă  la science et au faire.
Ô ton con ! qu’il sent bon ! J’y fouille
Tant de la gueule que du blaire
Et j’y fais le diable et j’y flaire
Et j’y farfouille et j’y bafouille
Et j’y renifle et oh ! j’y bave
Dans ton con à l’odeur cochonne
Que surplombe une motte flave
Et qu’un duvet roux environne
Qui mĂšne au trou miraculeux
OĂč je farfouille, oĂč je bafouille
OĂč je renifle et oĂč je bave
Avec le soin méticuleux
Et l’ñpre ferveur d’un esclave
Affranchi de tout préjugé.
La raie adorable que j’ai
Léchée amoroso depuis
Les reins en passant par le puits
OĂč je m’attarde en un long stage
Pour les dĂ©votions d’usage,
Me conduit tout droit Ă  la fente
Triomphante de mon infante.
LĂ , je dis un salamalec
Absolument ésotérique
Au clitoris rien moins que sec,
Si bien que ma tĂȘte d’en bas
Qu’exaspĂšrent tous ces Ă©bats
S’épanche en blanche rhĂ©torique,
Mais s’apaise dĂšs ces prĂ©misses.
Et je m’endors entre tes cuisses
Qu’à travers tout cet Ă©moi tendre
La fatigue t’a fait dĂ©tendre.
Paul Verlaine, Femmes, 1890
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christophe76460 · 3 months ago
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✝VDieu choisit des faibles
Dieu aime travailler avec des personnes faibles ! La relation de MoĂŻse avec Dieu est dĂ©crite en ces termes : «L’Éternel parla Ă  MoĂŻse face Ă  face, comme un homme parle Ă  son ami.» (Exode 33, 11).
MoĂŻse Ă©tait-il parfait ? Pas du tout. Les quarante premiĂšres annĂ©es de sa vie il Ă©tait prince dans le palais de Pharaon et les quarante annĂ©es suivantes simple berger dans le dĂ©sert. La Bible Ă©voque les tensions dans son mariage ainsi que ses pĂ©riodes de stress et de dĂ©sespoir. Dans le film "Les Dix Commandements", MoĂŻse est interprĂ©tĂ© par Charlton Heston qui Ă©tait grand, beau et s’exprimait bien. Mais en rĂ©alitĂ©, MoĂŻse Ă©tait bĂšgue, faible et timide, incapable d’aligner deux mots sans bafouiller, et encore moins de s’exprimer Ă  la cour du souverain le plus redoutĂ© au monde.
La Bible parle des IsraĂ©lites comme d’une «assemblĂ©e», ce qui fait de MoĂŻse un pasteur. Mais aucun pasteur au monde n’a eu autant de difficultĂ©s que lui avec son assemblĂ©e.
Vous dites : «Pourquoi évoquer les défauts de Moïse ?»
Pour vous encourager ! Pour vous dire que vos défauts ne vous disqualifient pas et que vos limites ne sont pas des obstacles pour ce que Dieu veut faire à travers vous.
Paul Ă©crit : «Il n’y a parmi vous ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes [
] afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu.»
(1 Corinthiens 1, 26-27-29).
PriĂšre du jour :
Mon Dieu, je te remercie car tu me qualifies.
Parole du jour de Bob Gass,
28 août 2024
© Copyright 2024 - Parole du Jour
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yes-bernie-stuff · 3 months ago
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Dieu choisit des faibles
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Mercredi 28 Août
Dieu choisit des faibles « Dieu a choisi les choses faibles du monde » 1 Corinthiens 1.27
Dieu aime travailler avec des personnes faibles !
La relation de MoĂŻse avec Dieu est dĂ©crite en ces termes : « L'Éternel parla Ă  MoĂŻse face Ă  face, comme un homme parle Ă  son ami » (Ex 33.11). MoĂŻse Ă©tait-il parfait ? Pas du tout. Les quarante premiĂšres annĂ©es de sa vie il Ă©tait prince dans le palais de Pharaon et les quarante annĂ©es suivantes simple berger dans le dĂ©sert. La Bible Ă©voque les tensions dans son mariage ainsi que ses pĂ©riodes de stress et de dĂ©sespoir. Dans le film Les Dix Commandements, MoĂŻse est interprĂ©tĂ© par Charlton Heston qui Ă©tait grand, beau et s'exprimait bien. Mais en rĂ©alitĂ©, MoĂŻse Ă©tait bĂšgue, faible et timide, incapable d'aligner deux mots sans bafouiller, et encore moins de s'exprimer Ă  la cour du souverain le plus redoutĂ© au monde. La Bible parle des IsraĂ©lites comme d'une « assemblĂ©e », ce qui fait de MoĂŻse un pasteur. Mais aucun pasteur au monde n'a eu autant de difficultĂ©s que lui avec son assemblĂ©e. Vous dites : « Pourquoi Ă©voquer les dĂ©fauts de MoĂŻse ? » Pour vous encourager ! Pour vous dire que vos dĂ©fauts ne vous disqualifient pas et que vos limites ne sont pas des obstacles pour ce que Dieu veut faire Ă  travers vous. Paul Ă©crit : « Il n'y a parmi vous ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes [
] afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu » (1Co 1.26-27, 29).
B365 — Plan de lecture : 1 Chroniques 29
PriĂšre du jour Mon Dieu, je te remercie car tu me qualifies.
The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2024 Publication Parole du jour © PHARE MEDIA 2024
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tournesunny · 3 months ago
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La préparation, chapitre 1
Le soleil tape fort en cette journĂ©e de mai. Je me faufile entre les groupes d’étudiants qui se dirigent dans le sens opposĂ© au mien. Je marche, marche, jusqu’à arriver devant un bĂątiment de haute envergure tapissĂ© d’affiches de diffĂ©rents clubs et d’annonces : l’accueil de la fac. J’entre. Il fait frais Ă  l’intĂ©rieur, quelque chose de bienvenu. Je m’avance jusqu’à trouver le bureau des admissions. -Excusez-moi, dis-je Ă  la chargĂ©e des admissions en me raclant la gorge, je cherche un Ă©lĂšve du nom de Light Lowld. Sauriez-vous oĂč je pourrais le trouver ?
-Pourquoi le cherchez-vous ?
   Je sors ma carte de la poche et la lui tends. -Oh, excusez-moi, bafouille-t-elle. Vous le trouverez dans son dortoir.
-Merci, bonne journée, au revoir.
  Alors que je m’éloigne, je l’entends murmurer anxieusement Ă  son collĂšgue.
-Tu as vu sa carte ? Je me demande ce qu’elle lui veut.
-Tu penses qu’il a des problùmes ?
-Non je ne pense pas, il a toujours été bon élÚve.
   Je ne voulais pas montrer ma carte. Maintenant ce sera la seule chose dont tout le monde parlera au campus. Je soupire. Je devais m’y attendre.
   Je sors de l’accueil et me dirige vers les dortoirs. Pour y arriver, je dois traverser tout le campus. Cela me prendra environ neuf minutes. Le bĂątiment des dortoirs masculins est rĂ©parti sur sept Ă©tages, j’aurai du mal Ă  le trouver. J’aurai dĂ» demander dans quelle chambre il Ă©tait. Je me retourne vers l’accueil. Un grand nombre d’élĂšves se trouve dĂ©jĂ  Ă  l’entrĂ©e. Tant pis, je ferai sans.
   J’arrive enfin aux dortoirs. Le bĂątiment ressemble Ă  un immeuble de style gothique. Il doit bien mesurer 25 mĂštres de haut. Je sors mon tĂ©lĂ©phone de ma poche : 15h34. Je dois me dĂ©pĂȘcher.
   Alors que j’entre, j’aperçois Nathan au loin. Devrais-je aller le voir pour lui demander dans quelle chambre se trouve Light ? J’hĂ©site
 si je le fais, il me posera forcĂ©ment des questions. Peut-ĂȘtre que je trouverai quelqu’un d’autre qui le connait.
   J’essaie de me camoufler et de ne pas attirer son attention. Je pense avoir rĂ©ussi jusqu’à ce que je rentre dans quelqu’un. -Oh excusez-moi

   Je lĂšve la tĂȘte et je tombe nez-Ă -nez avec Nathan.
-Oh, euh, t’inquiùte , ce n’est pas grave, dit-il. Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu.
-Oui c’est vrai

-Est-ce que tu es nouvelle ? Je ne t’avais jamais vue sur le campus auparavant.
-Non, je travaille.
-Tu
travailles ?
-Oui, d’ailleurs, est-ce que tu sais dans quelle chambre rĂ©side Light ? Je le cherche.
-Oui je le sais. Veux-tu que je t’y emmùne ? propose-t-il.
-Oui, s’il te plait. Ce serait gentil.
   La derniĂšre fois que je l’ai vu remonte Ă  5 ans. Nous Ă©tions encore au lycĂ©e. C’était ma derniĂšre journĂ©e au lycĂ©e Aya Haillet. Le vendredi 23 fĂ©vrier. Je venais d’apprendre que j’allais emmĂ©nager dĂ©finitivement chez ma tante et sa femme. Ma mĂšre m’avait convoquĂ©e dans son bureau au deuxiĂšme Ă©tage. Elle m’avait expliquĂ© que ce serait plus bĂ©nĂ©fique pour moi si je vivais avec ma tante. Je pourrais faire une formation dans son entreprise et avoir un mĂ©tier stable chez elle. Mais je sais que cela n’était qu’une excuse pour se dĂ©barrasser de moi. Elle avait honte de moi.
   J’avais donnĂ© rendez-vous Ă  mes amis pour leur annoncer la nouvelle. Light, Nathan, Marco et Aurore ne s’y attendaient pas. C’était si incongru. Je leur avais promis de leur Ă©crire, mais je ne l’ai jamais fait.
   Je suis Nathan jusqu’à l’ascenseur. Il presse le bouton. L’ascenseur arrive deux minutes plus tard. Il me laisse entrer en premier. Je me mets au fond pour qu’il ait assez de place pour entrer. Une fois Ă  l’intĂ©rieur, il presse le bouton 2. La chambre de Light se trouve donc au deuxiĂšme Ă©tage.
   J’apprĂ©hende le moment oĂč je serai face Ă  face Ă  Light. Si seulement je lui avais envoyĂ© un message, si seulement je l’avais appelĂ©. Mais c’est trop tard.
   L’ascenseur sonne. Nous sommes arrivĂ©s au deuxiĂšme Ă©tage. Nathan sort et je le suis. Nous marchons et passons devant cinq portes jusqu’à arriver Ă  la chambre 212. Light se trouve juste derriĂšre. Je lĂšve ma main pour toquer. Je la vois trembler. Ma main se rapproche de la porte. Je toque.
   Des pas résonnent.
   Light apparait et je vois la surprise envahir son visage.
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kenovele · 1 year ago
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Bogs blog 35
Si mon dernier blog Ă©tait teintĂ© d’une note positive, celui-ci sera, sans aucun doute, plus sombre. En effet, Kate et moi avons eu une semaine compliquĂ©e. Elle a commencĂ© avec une fatigue rĂ©siduelle de notre week end Ă  Wellington et plus particuliĂšrement Ă  cause du retard de notre avion. Le couchĂ© Ă  eu lieu Ă  1 heure du matin. Kate a dĂ» se rĂ©veiller pour aller bosser mais moi je suis restĂ© confortablement au lit. Aie, mauvais pour la dynamique proactive que j’essaie d’instaurer. Mauvais pour mon Karma aussi de mettre toute la charge sur Kate. Normalement je me rĂ©veille toujours pour lui faire un tea et pour faire ma mĂ©ditation. Mais j’ai dĂ©laissĂ© ma mĂ©ditation et le tea pas seulement lundi mais Ă©galement le reste de la semaine. Fissure prĂ©sageant peut ĂȘtre des cassures de fin de semaine. Je me suis rĂ©veillĂ© tard, j’ai fait mes tĂąches au ralenti. Je suis allĂ© m’occuper du chien des amis de la famille qui habite sur la mĂȘme rue qui sont partis voir leur enfant et petit fils Ă  Wanaka. J’ai ensuite rejoint Kate Ă  son travail pour me forcer Ă  continuer ma paperasse. J’ai fait mes trajets en vĂ©lo et c’était trĂšs agrĂ©able. Le lendemain, j’ai reçu les traductions authentifiĂ©es de divers document notamment mon permis de conduire belge dont j’avais besoin pour appliquer pour un permis de conduire NĂ©o-ZĂ©landais ce qui va par la suite m’aider pour ma recherche de boulot. Mais la bureaucratie ne fonctionne pas mieux en NZ qu’en Belgique. Ils sous-traitent ça Ă  une boite privĂ©e ce qui n’aide manifestement pas l’efficacitĂ©. J’ai passĂ© 3 heures sur place avec une fĂ©roce envie de pisser ainsi qu’un niveau de cafĂ©ine dans le sang beaucoup trop Ă©levĂ© pour mon activitĂ© du moment ou plutĂŽt, inactivitĂ©. J’étais au summum de la tension lorsque la rĂ©ceptionniste a appelĂ© l’agence gouvernementale du transport parce mon nom sur mon passeport est BenoĂźt Paul M. , sur mon permis de conduire c’est BenoĂźt P. M. et moi sur la fiche j’ai Ă©crit que je m’appelais BenoĂźt Paul Marc. Je sais pas exactement ce qui l’avait fait tiquer lĂ  dedans mais le fait est qu’on a Ă©coutĂ© une musique d’ascenseur une petite dizaine de minute en se regardant dans le blanc des yeux. C’était Ă©galement trĂšs compliquĂ© de communiquer Ă  cause de l’épaisse plaque de plexi qui nous sĂ©parait, de son accent oriental et de sa petite voix fluette. Je collais mon oreille dans le trou pour les documents dĂšs qu’il fallait Ă©changer des informations. DerriĂšre moi, il y avait une grosse vingtaine de personnes qui attendaient et mon envie de me soulager me faisait faire du hula hoop au contoire. Quand l’heure de la photo est arrivĂ©e et qu’elle m’a dit que je pouvais sourire, j’ai montrĂ© les dents et levĂ© les joues. Je doute qu’on puisse qualifier ça de sourire. Les yeux ne pĂ©tillaient pas.
On est allĂ© jouer au tennis, cuisiner et dessiner pendant ces soirĂ©es de dĂ©but de semaine. On a reçu Jamie Ă  la maison mardi aprĂšs qu’il ai finalement annoncĂ© Ă  ses parents l’identitĂ© de sa petite copine. ça ne s’est pas bien passĂ© du tout et c’est un euphĂ©misme. On Ă©tait dans la Tiny avec Kate quand ça s’est passĂ©. Je lui ai demandĂ© s' il voulait qu’on soit lĂ . Il a dit qu'il ne voulait pas nous infliger le malaise de la situation. Nous l’avons donc un peu Ă©goĂŻstement laissĂ© lĂ  Ă  bafouiller de stress sur des sujets du quotidien. Les parents Ă©taient en Ă©tat de choc aprĂšs l’annonce et dans les jours qui ont suivi. Dans ce contexte, ils ont dit des choses que j’espĂšre qu’ils ne penseront bientĂŽt plus et/ou fait part d’opinion qui vont devoir changer si on veut avoir une famille chouette et fonctionnelle. Jamie Ă©tait content de s’ĂȘtre libĂ©rĂ© d’un poids mais profondĂ©ment, il espĂ©rait que ça se passerait mieux. On l’a fĂ©licitĂ© pour son courage et offert une biĂšre de cĂ©lĂ©bration. Du bon karma, pour ĂȘtre totalement rĂ©alisĂ©, doit ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©. Il a failli abandonner au dernier moment et ne rien rĂ©vĂ©ler mais il a tenu bon..
Jeudi on est allĂ© Ă  Te Aroha et c’est lĂ  que la semaine Ă  commencĂ© Ă  dĂ©railler. J’étais tout excitĂ© Ă  l’idĂ©e de soumettre mon application pour mon Ă©quivalence de kinĂ©. Malheureusement, en lisant certains points plus assidĂ»ment j’ai rĂ©alisĂ© que ça allait encore devoir attendre. J’ai fait signer le juge de paix sur les traductions plutĂŽt que sur les copies des originaux. Donc je dois refaire ça. J’ai aussi rĂ©alisĂ© que si je voulais authentifier les copies, il me fallait les originaux qui Ă©taient en Belgique. Maman m’a un fois de plus tirĂ© de la mouise et je lui en suis fort reconnaissant ! En plus de ça, les rĂ©fĂ©rences de mes collĂšgues posent problĂšme. Deux sur trois se sont trĂšs bien passĂ©es mais la troisiĂšme coince. J’ai Ă©tĂ© bloquĂ© sur messenger sans sommation par un collĂšgue avec qui j’étais en bon terme et maintenant ça me le refait. J’ai demandĂ© Ă  cette collĂšgue de m’aider il y a trois semaines. Elle a acceptĂ© de m’aider Ă  condition que j'Ă©crive la rĂ©fĂ©rence moi mĂȘme pour lui Ă©viter tout travail. Je lui ai renvoyĂ©e complĂ©tĂ©e pour qu’elle la check et l’envoie en son nom. Depuis elle ne me rĂ©pond plus. Elle a vu mes messages mais c’est silence radio. Je pense que c’est l’incertitude qui me mine. Avec Pierre et maintenant avec elle, je creuse pour savoir ce qui peut justifier un tel traitement mais je ne sais pas trop. Aujourd’hui je lui ai envoyĂ© ça : “tracasse Camille, je vais trouver quelqu’un d’autre. Est ce qu’il y a une raison pour l’arrĂȘt de communication ? Si j’y suis pour quelque chose ça m’intĂ©resserait de savoir histoire de ne pas le reproduire. Passe un bon Ă©tĂ©, Ă  la prochaine!”
Je suis actuellement dans un cercle vicieux d’incertitude vis-Ă -vis de mon application kinĂ© NZ et de ma recherche de travail qui ont chacun leurs sous catĂ©gorie de doute. Mon cerveau broie ces informations de maniĂšre obsessionnelle mais sans issue immĂ©diate ce qui entame sĂ©rieusement mon enthousiasme en ce moment. J’ai l’impression que mon bonheur dĂ©pend du dĂ©nouement de ces situations, ce qui est complĂštement erronĂ© et en dĂ©saccord avec les principes bouddhiste que j’essaie d'intĂ©grer. PremiĂšrement, je rĂ©alise ma responsabilitĂ© pour la situation dans laquelle je suis mais ne pas laisser la culpabilitĂ© m’empĂȘcher d’avancer. DeuxiĂšmement, le bonheur ne dĂ©pend pas de conditions extĂ©rieures, il est intrinsĂšque simplement obscurci par un abat jour. Une telle rĂ©alisation enlĂšve tout le poids Ă©motionnel liĂ© Ă  l’échec. Une chose Ă©minemment compliquĂ©e a voir quand on a la tĂȘte dans le guidon, pris dans le tourment des pensĂ©es nĂ©gatives.
Du cĂŽtĂ© de Kate, c’était Ă©galement une fin de semaine Ă©motionnellement chargĂ©e. On avait un rdv Ă  la SPCA samedi aprĂšs-midi pour adopter un chaton. Kate avait imaginĂ© qu’elle allait rentrer dans une piĂšce remplie de chatons qui jouent et qu’elle ramĂšnerait le plus mignon avec elle. Au lieu de ça, on est rentrĂ© dans ce qui ressemblait Ă  une prison pour chats: une allĂ©e, des petites cellules avec lits superposĂ©s de chaque cĂŽtĂ©, des barreaux, du bĂ©ton partout, lumiĂšre blanche et pas de fenĂȘtre. Pas mal de chats Ă©taient peureux et difficiles Ă  apercevoir. On aurait bien aimĂ© un jeune chat pour qu’on puisse l’éduquer et le mettre en laisse pour le prendre avec nous pour nos aventures. Il faut Ă©galement qu’il vive dehors la plupart du temps. Il n'y avait aucun chat qui correspondait Ă  ces critĂšres. C’est en partant les mains vides que Kate a rĂ©alisĂ© Ă  quel point elle dĂ©sirait un petit chat. C’est donc avec les yeux brillants que nous sommes rentrĂ©s chez nous.
Le lendemain, on avait dĂ©cidĂ© d’aider les parents Robinson parce qu’il y avait eu des commentaires comme quoi on ne participait pas aux tĂąches. je dis “il y a eu” parce que rien est exprimĂ© directement et clairement. Kate a essayĂ© d’engager une conversation pour savoir ce qu’on attendait de nous exactement dans les semaines Ă  venir. Elle a dit “Est ce que vous pensez qu’on ne fait pas assez?” J’admets qu’utiliser la nĂ©gative manquait un peu de tacte. La discussion a Ă©tĂ© coupĂ©e court et elle s’est fait grondĂ©e au motif qu’elle posait trop de questions et crĂ©ait des problĂšmes lĂ  oĂč il n’y en avait pas. Ma petite chĂ©rie qui avait le cƓur gros Ă  cause du manque de chaton dans sa maison, a tout simplement craquĂ©. On a fait nos tĂąches puis on s’est Ă©chappĂ© chez Cathy. On est allĂ© Ă  la plage marcher avec elle et ça nous a fait du bien.
Mais ce n’est que ce lundi matin que personnellement j’ai rĂ©ussi Ă  me protĂ©ger de cette boule de neige qui prenait des allures d’avalanche. On est descendu Ă  Te Aroha et j’ai fait une balade de 4-5 heures seul. Je suis allĂ© au sommet de Mount Te Aroha. J’ai Ă©coutĂ© des podcasts bouddhistes le long du chemin. Au sommet, la brume empĂȘchait toute visibilitĂ© mais ça avait peu d’importance, mon esprit Ă©tait en train de s'Ă©claircir. Le temps que je redescende, mon niveau d’agitation mental Ă©tait de retour Ă  son rythme de croisiĂšre. Kate, elle, est allĂ©e courir de son cĂŽtĂ© dans les wetlands. C’est vraiment nĂ©cessaire aprĂšs une journĂ©e de bureau de prendre l’air. A Te Aroha on rentre vite au motel parce qu’aprĂšs 17h le soleil se couche et les shops sont fermĂ©s. Donc ce petit laps de temps est prĂ©cieux surtout quand tu n’as pas eu l'opportunitĂ© de faire une balade de 5h. Entre le temps de dĂ©but d’écriture de mon blog et la fin, il y a eu une avancĂ©e vis-Ă -vis de ma collĂšgue. Elle m’a dit “hello BenoĂźt, je vais le faire laisse moi le temps”. Pour ma dĂ©fense, je rappelle que je lui avais quand mĂȘme envoyĂ© 3 messages depuis le 24 juillet Ă  plusieurs jours d'intervalle qu'elles les avaient vu sans y rĂ©pondre. Le dernier lui demandant explicitement de me donner des nouvelles. Bref tout est bien qui finit bien. Mes autres soucis se rĂ©solveront dans la foulĂ©e, j'en suis certain.
Je vais finir ce blog sur des notes positives parce que mon but n’est pas de vous dĂ©primer ou de vous inquiĂ©ter. Vendredi soir on a dormi chez Jo&Nico, ils nous ont fait des pizzas et c’était une trĂšs chouette façon de commencer le weekend. AprĂšs avoir dormi sur place, on est allĂ© voir le match de foot de Jasper le lendemain matin et c’était vraiment chouette. Ça a remuĂ© plein de bons souvenirs de parties endiablĂ©es avec mes copains. Malheureusement on a dĂ» quitter aprĂšs une demi-heure Ă  1-0 pour l’équipe de Jasper pour que Kate puisse assister son amie dans l’essayage de robe de mariage. La premiĂšre mi-temps s’est terminĂ©e sur un score de 4-0 donc on a manquĂ© une bonne partie du spectacle. Kate a passĂ© un bon moment dans son rĂŽle de conseillĂšre pendant que je faisais une sieste dans la voiture sous un ciel bleu immaculĂ©. Ce sera tout pour moi cette semaine, j’espĂšre que de votre cĂŽtĂ© votre semaine Ă©tait agrĂ©able et paisible. Je pense Ă  vous.
BenoĂźt
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kisos-kay24 · 2 years ago
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Il n'est si longue nuit
La peur me prend. J'avance. Et plus j'avance moins la distance est longue avant d'arriver. J'ai peur. On va encore me hurler dessus. Plus que quelques pas et je vais ĂȘtre arrivĂ©. Je retarde le plus ce moment. Je traĂźne. Je ralentis mes pas. J'ai la boule au ventre. Ce week-end va ĂȘtre de la torture. Je fais des petits pas. Mais me voilĂ  dĂ©jĂ  devant l'entrĂ©e. Je prends une respiration, et j'entre. Personne pour m'accueillir. Devrais-je ĂȘtre triste ou au contraire soulagĂ© ? Je pose mon tĂ©lĂ©phone, je suis puni. Je m'annonce et personne ne me rĂ©pond. Tant pis. J'enlĂšve les chaussures et les range. Elle est lĂ . Sur le canapĂ©, celle qui me terrifie et me tord le ventre. J'essaie d'ĂȘtre agrĂ©able et demande si sa journĂ©e s'est bien passĂ©e. Une vague rĂ©ponse. Il n'est pas lĂ . Faites qu'il arrive vite. Je vais Ă  la douche. C'est le mieux. Je sens toujours la boule au ventre. Plus forte encore. Elle me tord le ventre, me le ture dans tout les sens comme pour m'annoncer quelque chose. J'aurais du l'Ă©couter.
J'avance et passe devant. Elle m'interpelle. Quand contait-je m'excuser ? Je bafouille et perd mes mots, je croyais l'avoir fait. Je plisse les yeux car je n'y vois rien sans mes lunettes. Elle est floue. J'ai peur. Elle se met Ă  hurler. Toujours plus fort. Je tremble et me met Ă  pleurer. C'est trĂšs perturbant, je ne vois pas son visage. Je bat des paupiĂšres pour effacer ces larmes qui affluent sans que je ne puisse rien faire, ces larmes qui dĂ©valent mes joues dans mon malheur. Mon ventre se tend l'air de me dire "fuit". Mais je ne peux pas. Et d'un seul coup Elle se lĂšve. Et vient vers moi Ă  toute vitesse, tellement vite que s'en est terrifiant. Je recule. Mais elle me bouscule et me pousse sur un mur. LĂ , je vois son visage. Je ne vois que ça, son visage. À deux centimĂštres du mien Ă  tour casser. Je sens son souffle directement dans mon visage, ses postillons s'Ă©crasent sur mes yeux et mon nez. Et ses yeux,.. ses yeux reflĂštent une sauvagerie inouĂŻe. Ses pupilles sont dilatĂ©es telles un animal sauvage. Et je me rends compte Ă  cet instant que je vais passer un trĂšs trĂšs mauvais moment. Mon ventre ne me fait plus mal. C'est ça qu'il voulait me dire. Je vais morfler. Et lĂ  je me rends compte aussi que je ne respire pas bien, et que c'est bien normal ; elle a son bras sur ma gorge pour me plaquer contre le mur. Je suffoque un peu. Mais elle l'a dĂ©jĂ  fait alors ça va. Et elle se met Ă  me gifler ; je crois, je sais plus. Ce que je sais, c'est qu'aprĂšs, elle Ă  prit mon bras. Le seul qui Ă©tait pas bloquĂ©. Elle a prit mon bras et tenant mon poignet, me façonne la main de façon Ă  former un poing. Et c'est extrĂȘmement rapide car je n'ai presque pas le temps de le voir, qu'elle m'envoie avec une force effrayante, mon propre poing dans ma machoire. Je suis tellement surpris que je n'ai pas le temps de capter ce qui se passe qu'il en vient un autre. La douleur me brĂ»le la mĂąchoire, je tremble et je ne peux m'empĂȘcher de pleurer encore. Un autre coup arrive et un autre. Elle frappe avec une force d'une violence extrĂȘme. Je sens mon visage chauffer sous les coups. Je me force Ă  garder la mĂąchoire bien fermĂ©e pour ne pas me mordre la langue. Je ne compte plus les coups. Je me dis que ma joue va avoir de sacrĂ©es marques. Je la regarde, toujours en pleurant, souffrant et me prenant encire mon propre poing. Ses yeux sont fous. Elle est folle, elle est tarĂ©e. Quand est-ce qu'il rentre. Je me met Ă  prier pour qu'il rentre plus vite pour qu'il me sauve. Mais il n'arrive pas. Et le temps s'Ă©tale. Un coup. Un autre coup. Je veux que ça s'arrĂȘte. Et enfin, elle me lĂąche en me hurlant encore dessus. Je suffoque et hoquette. Je reprends mon souffle et me larmes sortent Ă  foison. Et je fuis dans ma chambre quand elle retourne s'assoir. Et c'est maintenant qu'Il arrive. N'aurait-il pas pu arriver avant ? C'est trop tard maintenant
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appologia · 2 years ago
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MalgrĂ© une arrivĂ©e tardive, nous arrivons Ă  avoir le dernier tram pour rentrer chez Tiffany. Mais en achetant 3 billets d'avance, la machine n'en sort qu'un seul et vu l'heure il n'y a plus personne pour nous aider. J'essaie l'interphone non loin qui me dit de faire une rĂ©clamation sur le site internet. Je prend donc une photo de la machine, du ticket en vue de faire ma rĂ©clamation en arrivant Ă  l'appartement. Les tickets ne sont pas donnĂ©s, il y en a pour un peu plus de 7€ tout de mĂȘme pour les 3.
Une fois arrivés, nous discutons un peu avant d'aller nous coucher. J'avais été prévenu mais le canapé est drÎlement inconfortable principalement car trop petit. J'arrive tant bien que mal à m'endormir tout en me réveillant malgré tout de temps en temps.
Au petit matin, j'entraperçois le ciel couvert. Fini le beau temps hongrois et bienvenue la grisaille humide.
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C'est la premiÚre fois que je vais en Belgique. Pendant que Virgile est parti au travail, elle me fait découvrir la ville. Ancien librairie oblige, je repÚre qu'il y a beaucoup de temples du livre de la BD franco-belge, et vous vous en douterez notamment autour de Tintin mais pas seulement. Il y a également de fréquentes illustrations murales.
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Nous faisons une halte dans un restaurant de vieille musiques francophone pour y manger des plats types du coin. la salle est en configuration serré pour accueillir le plus de monde possible alors que le rush est passé. Nous demandons s'il est possible de dplacer la table "car je suis trop gros et il n'y a pas assez de place". La serveuse répond machinalement "c'est vrai (il n'y a pas beaucoup de place") et j'en profite pour la taquiner d'un "comment ça c'est vrai que je suis assez gros"; Elle bafouille un peu avant de comprendre que je plaisante et ensuite d'esquisser un sourire.
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Parmi les choses Ă  visiter il y a bien entendu le Manneken-Pis, qui est habillĂ© diffĂ©remment selon les pĂ©riodes. Je ne connaissais pas cet aspect lĂ  et cela me rappel un peu les statues japonaises qui sont aussi habillĂ©es rĂ©guliĂšrement. Au passage, j'apprend que le jeune garçon n'est pas tout seul en ville mais il a une sƓur et un fidĂšle compagnon. Moins connus ou moins populaires, il est plus facile d'y accĂ©der pour les prendre en photo mais la jeune fille est enfermĂ©e dans un grille limitant les angle dont un assez malaisant.
Le lendemain mon ami lillois nous rejoins pour manger dans un trĂšs bon restaurant le midi avec une Ă©quipe accueillante. Il est tant de laisser mes amis et de nous balader un peu avant de rentrer pour Lille d'oĂč je repartirai le lendemain pour Nantes par train.
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clembarbarossa · 5 years ago
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Rest and Peace III
The life of an Assassin is one of constant toil, emotional duress and gruesome murders. So, I thought it would be nice to give them rest. Nice days to recover and do what they enjoy at least, amongst their loved ones.
Hey! New chapter is out! Special serving for all of you who love our Frye twins when their are little shites! 
Here on Ao3
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   « Jacob! That’s the third time this week you ditched Father’s lessons; he’s going to whoop your arse! » Evie bellowed. “And if I have to do your chores again, I’m going to kick your buttocks up to London!”
    No response. Typical.
    In this slow spring afternoon, only a few of the denizens of Crawley payed any mind to young miss Frye in her quest for her missing twin. They all have learnt that getting involved in the businesses of these two was way more pain than it was worth, especially if the esteemed Mr Frye wasn’t here to keep them in check, especially Jacob
 although his sister could be just as much of a menace when she wanted to. How the scholarly and dignified Mr Frye could have sired such a rambunctious pair was anyone’s guess, but the early death of poor Cecily, their late mother, and the frequent absence of their father to mysterious “business travels” could most certainly be to blame. At least, that’s what Ms Perkins told Ms Brawnsworth when they last had tea together.
    Evie was simmering. None of the passers-by could give her any information about her brother’s whereabouts. He went too far this time. Skipping lessons was something already, but his chores too! He’s going to get it this time!
    After several fruitless leads, Evie sat on a bench to collect herself and devise a plan of action. Father’s teaching on this topic guided her to be methodical in her search and it wasn’t the first time she had to track someone to hone her skills, but few targets proved to be as elusive as her brother. He may feign to ignore a lot of their father’s teaching, but it certainly wasn’t lost on him. A search plan started to spring in her mind: going straight to the market place as she was used to was a mistake, she needed to go back to the source.
    Back home, the young girl started to inspect the surrounding of their house and it didn’t take long before she was able to spot her brother’s tracks
 just under his bedroom’s windows. Couldn’t he use the door like a civilised person? He might have eloped this morning when Father called for them.
    From then on, Evie focused on the tracks Jacob made on the fresh ground. Contrary to what she first expected, it wasn’t an easy task. Not because her twin made any effort to hide his tracks but because they were frequently interrupted by his climbing of any buildings or trees that happened to cross his path. Evie frequently had to circle whole blocks of houses to find his path again. The process was considerably sped up when she reluctantly started to follow him in free-running. She wasn’t as skilled at it as he was yet, but her proficiency at stealth helped her to complete her task without being spotted and yelled at by any passing adult. Once on the rooftops, a few displaced tiles or mark of hands could help her guess the direction of his escape, details that would escape the perception of most people but not one of an Assassin. Well, a novice one, at least. Her focus would heighten her senses and allow her to see what most people would miss.
    She continued to follow Jacob’s trail and noticed it led to the Mole river. She wondered if he was here to plan mischief with his usual gang of brothers from the large Welsh family down street. The silence when she reached the riverbank surprised her, none of their usual ruckus could be heard. Evie noticed from the tracks that her brother sat near the water for a while before getting up to follow the stream. She followed his track till the ruins of the old mill.
    The contraption was in disarray since quite a few decades now, since bigger water and windmills were constructed in the village. Small water mills like this one couldn’t compete against the big ones like when the one in Ifield[1] once it was rebuilt and even this one was starting to struggle against the new ones using steam to grind wheat into flour. Such was progress, thought Evie. Now the old mill couldn’t grind anything even if it wanted to, the water wasn’t even reaching its rotting wheel through the overshoot anymore and sand was starting to pile up at its feet under the shallow stream. This was after noticing this that she spotted Jacob.
    Her idiot brother was lying on top of the wheel, the broken blades where in a near horizontal position and could actually feel comfy even without the blanket Jacob probably stole somewhere to lay down on them. Taking care to not be seen, Evie approached to get a better view of what her twin was doing. The rascal was lying on his back, one leg tucked on top of another, barefoot and – to Evie’s surprise – he was reading a book!
    Now the young girl was taken aback, Jacob actually went this far just to read in peace? And he seemed quite taken by his reading as well, what piece of literature could it be to rapture Jacob’s attention? She squinted to take a better look at it from where she stood.
    Confessions of an English Opium-Eater. Really??
    It was so just like him. Father taught them of the various drugs and chemicals they could use in the last lesson he actually attended. And he mentioned opium as something to avoid unless in need to alleviate extreme pain. Of course, Jacob had to learn more about everything Father warned them against.  Or could it be that he was reading this book in order to actually understand why this drug was to be avoided? Evie pondered a moment about her brother’s possible bout of wisdom and if she should make her presence known to him. She suddenly got curious about his choice of place of hiding instead. The broken blades atop the wheel couldn’t be the only thing of interest in this place, couldn’t it? The door of the dilapidated building was missing and Evie entered it.
    It took her eyes some moments to adapt to the darkness inside, although several rays of light were peeking through the ruined roof. Some birds were chirping above the young girl’s head and flew away when she moved further in. She paused, in case it tipped off Jacob of her presence, but the boy just lazily rolled on his side to assume another reading position. Evie sighed and started to inspect the mill’s mechanisms. The wood was rotten in many places and the grinding stone covered in dust and moss, but everything was still in place. Surprisingly, the wheel’s axle was still linked to the main mechanism and only held on by a rusting brake. Sure, it wasn’t as dangerous to leave it that way compared to a windmill but still, the brake could break and the wheel move again

    It was with this sudden realisation that a mischievous grin illuminated Evie’s face. She knew exactly how to get back at Jacob for ditching his chores onto her.
    Whilst her dear brother was still oblivious of her presence, she moved to further inspect the brake and how to move it without alerting him. The damn thing was heavily rusted and the wood thoroughly rotten. She tried to move it without much success and the effort nearly made her grunt which would have given away her position. Her frustration, pilling up from this morning was reaching new heights as her idiot brother was obliviously reading junk literature just a few feet away. Collecting herself, she figured that a lever could do to lift the brake, more silently than a hammer for sure. She quickly spotted an adequate plank in the surrounding mess. Not to large and still in good shape.
    Placing the plank’s end under the brake’s tip, she started to maneuver it and had to refrain a sound of triumph when she saw the engine starting to give way. Through the holes in the wall she saw the wheel moving a bit. Jacob was so enraptured in his reading that he payed no mind to this worrisome – for him, at least – development. She pushed her lever again in the widening cap between the brake and the wheel and, once the lever firmly in place, pushed down all her weight on it.
    The brake jumped from the cogwheel it used to hold and the latter, free at last, started to move, the axle in tow. Slowly at first, with profusion of creaks and groans, that startled Jacob. The young boy sat up on reflex and the sudden change in weight distribution atop the main wheel, plus a few well-placed pushes from Evie, flew the whole engine in motion.
    “Wow-ah! What the bloody heeeeell?!” Jacob screamed as the he was cast down head-first by the wheel onto the mud bellow.
    From inside the mill, Evie had a really hard time suppressing her laughter when she saw her brother land flat on his belly, the blanket followed and covered him just before his book stroke his head which elicited a painful “Ow!” from the boy.
    Groaning and moaning, Jacob slowly emerged from under the now soiled blanket to stand up, still shivering from the shock. He glared with anger at the slowing wheel and kicked it. Being still barefoot at this point, he only managed to hurt himself and yelled in pain, before getting startled when broken fragment of the blades nearly feel on him. Evie had to bite her own hand to refrain herself from snickering at her brother’s ordeal. Said brother, once his pain dulled, started to suspiciously look around and Evie made sure to stand completely still and silent. After a few moments, he picked up the blanket and his book before fetching his shoes from under a bush and running in their house’s direction.
    Evie needed a few moments to collect herself as well, as spams of laughter wouldn’t let her breathe in peace for several minutes. Once calmed down, she left the mill to get back home.
    She reached their house while dusk was slowly setting. She saw her brother getting gently scolded by their father on their front lawn, the book now in his hand. Jacob was silently starring at the ground, Evie noticed that he had taken the time to put his shoes back but was still caked in mud in many places, the blanket was nowhere to be seen. Evie approached slowly, feigning an air of innocence:
    “Oh my! She said with a mocking tone, the bird has finally returned to his nest!”
    Both Ethan and Jacob turned to face her and Jacob squinted suspiciously at her. Ethan’s face remained neutral when he spoke: “Indeed, before you could find him.” Evie was picked by the unexpected answer and Jacob couldn’t help but notice it with a smirk that vanished once his father’s attention was back on him.
    “Now my lad, you’re going to wash yourself, change into clean clothes and you’ll launder those first thing tomorrow morning, understood?”
    “Yes father
” Jacob mumbled, and Evie couldn’t help but to feel a bit sorry for him after all. As he was making way inside the house, Ethan taped on the book cover and handed it to his son with a smile.
    “Make sure to finish it too and tell me what you learnt of it after, alright?”
    Both twins stood a moment, taken aback by this, but Jacob took the book from his father’s hand with a nod before heading home. Both Ethan and Evie watched him go silently before the Assassin turned to his daughter:
    “Now Evie, some more lessons in tracking targets are in order, don’t you think?”
    The young girl silently nodded. She probably had proven herself in this matter today but telling it would expose the prank she subjected her brother to and she wasn’t going to risk that. Plus, she was always looking up to the prospect of new lessons from her father and a part of her hoped that Jacob will finally be with them at least.
    “I think so too, Father. Jacob and I still have much to learn.” She said with an earnest tone that elicited a nod of approval from Ethan Frye.
[1] https://en.wikipedia.org/wiki/Ifield_Water_Mill
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clembarbarossa · 2 years ago
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It’s because, when the IIIrd Republic was firmly established in 1880 (we came quite close to reverting back into a monarchy in the previous decade), the moderate Republicans then in power (or “Opportunistes”) didn’t want to “rock the boat too much”, if you will, with the then still powerful Monarchist right-wing.
Thus they decided that the fĂȘte nationale will celebrate the more consensual FĂȘte de la FĂ©dĂ©ration instead of the Storming of the Bastille (even thought it itself was a celebration of it’s very thing).
Reminder that 'Bastille day' means nothing in France and it's a term invented by Anglos to define the FĂȘte Nationale or even more commonly, 14 Juillet. If you wish a Happy Bastille day to people in the streets, they won't know what you're talking about. Also, July 14th is about the storming of the Bastille and the FĂȘte de la FĂ©dĂ©ration in 1790.
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