#Ma vie en bleu
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Literal French expressions
À deux - at two
À la + n. - in the style of
À la carte - at the menu
À la mode - in fashion
Amateur - lover
Après-ski - after skying
À propos - about
Armoire - wardrobe
Art nouveau - new art
Au naturel - plain
Au pair - at the peer
Auteur - author
Avant-garde - before guard
Bête noire - black beast
Blasé - jaded
Bon appétit - good appetite
Bon voyage - good journey
Boutique - shop
Buffet - credenza
Bureau - office
Canapé - couch
Carte blanche - white card
C'est la vie - that's life
Chauffeur - warmer (n.)
Chef - leader
Cliché - picture
Clique - gang
Connaisseur - "knower"
Coup d'état - blow of state
Coup de grâce - blow of mercy
Coup de foudre - blow of lightning
Couture - sewing (n.)
Cul-de-sac - ass of the bag
Début - beginning
Débutante - beginner
Déjà-vu - already seen
Dénouement - untying
Dossier - file
Double entendre - double hear
... du jour - of the day
Eau de toilette - washing water
Eau de vie - life water
Encore - again
Ennui - boredom
En route - in road
Ensemble - together
Entourage - people surrounding you
Entrepreneur - starter (n.)
Essai - attempt
Esprit de l'escalier - spirit of the stairs
Étiquette - label
Exposé - exposed
Façade - frontage
Faux pas - fake step
Femme fatale - deadly woman
Film noir - black movie
Fin de siècle - end of century
Flâneur - "stroller"
Femme - woman
Folie à deux - madness at two
Foyer - fireplace, home
Gamine - female kid (casual)
Gauche - left
Gendarme - person of weapons
Je ne sais quoi - I don't know what
Laissez-faire - let (someone) do (imperative)
Laissez-passer - let (someone) pass
L'appel du vide - the call of the void
Lingerie - underwear
Maître d' - master o'
Mardi gras - fat Tuesday
Matinée - morning
Ménage à trois - household at three
Mon/ma chéri-e - my cherished
Montage - mounting
Motif - pattern
Mural - on the wall (adj.)
Né-e - born
Négligé - neglected
Nom de plume - feather name
Parole - word
Petite - small (adj.)
Pied-à-terre - foot on land
Poilu - hairy
Pot pourri - rotten pot
Pourboire - for drink
Première - first
Prêt-à-manger - ready to eat
Protégé - protected
Renaissance - rebirth
Rendez-vous - appointment
Répertoire - directory
Résumé - summary
Risqué - risked
Robe - dress
Rouge - red
RSVP - answer please
Sans-culottes - without pantaloons
Savant - "knower" (n.)
Savoir-faire - know how to do (v.)
Savoir-vivre - know how to live
Séance - session
Soirée - evening
Souvenir - memory
Suite - sequel, development
Surveillance - careful watching
Tête-à-tête - head to head
Touché - touched
Tour - circuit
Trompe-l'oeil - cheats the eye
Venue - came
Vignette - sticker, label
Vis-à-vis - face to face
Voyeur - "seer"
Ballet vocabulary:
Allongé - laid down
Balancé - swinged
Balançoire - swing (n.)
Battu - battered
Brisé - broken
Chassé - chased
Chaînés - chained
Ciseaux - scissors
Coupé - cut
Dégagé - cleared
Développé - developed
Échappé - escaped
En cloche - in bell
En croix - in cross
Entrechat - between braid
En pointe - in tip
Failli - almost did
Fouetté - whipped
Glissade - sliding
Plié - bent
Jeté - thrown
Manège - carousel
Pas de bourrée - drunk step
Pas de chat - cat step
Pas de cheval - horse step
Pas de deux - step of two
Pas de valse - waltz step
Penché - leaned
Piqué - pricked
Port de bras - carry of arms
Relevé - lifted back up
Renversé - titled, bent backwards
Retiré - removed
Rond de jambe - leg circle
Temps de flèche - arrow time Tendu - stretched
Temps lié - linked time
Tombé - fallen
Tour en l'air - turn in the air
Kitchen vocabulary:
Amuse-bouche - mouth entertainer
Bain-Marie - Mary bath
Café au lait - milky coffee
Casserole - pot
Cordon bleu - blue ribbon
Crème brûlée - burnt cream
Crème de la crème - cream of the cream
Crème fraîche - fresh cream
Croissant - crescent
Éclair - lightning
Entrée - entrance
Filet mignon - cute net
Flambé - blazed
Foie gras - fat liver
Fondant - melting
Fondue - melted
Gourmet - foodie
Hors d'oeuvre - out of the work
Légume - vegetable
Liqueur - liquid
Mille-feuille - thousand leaf
Mousse - foam
Pâté - pasted
Roux - redhead(ed)
Sauté - jumped
Sautoir - "jumper"
Soufflé - blown
Velouté - velvety
Fanmail - masterlist (2016-) - archives - hire me - reviews (2020-) - Drive
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Free to Borrow Books about Tintin and Hergé
The only requirement is to make an Internet Archive account. (If you already have an account, check if it was compromised in the recent hack and change your password.) Note that this is in no way a comprehensive list of works or an ideal Tintinology primer, just the books that have been made available on the archive, which also means that it contains everything from picture books to highly academic texts. However, I've marked with a * the books I think are best to start with.
Includes works in both English and French (plus a few in Spanish). Please don't hesitate to ask if you have questions!
General reference
Tintin and the world of Hergé Benoît Peeters, 1989*
Tintin, Hergé and his creation Harry Thompson, 1991
Tintin: The Complete Companion Michael Farr, 2001*
The Pocket Essential Tintin (1st ed.) / (2nd ed.) Jean-Marc & Randy Lofficier, 2002 / 2007
Les mystères du Lotus Bleu Pierre Fresnault-Desruelle, 2006
Captain Haddock Thompson and Thomson Professor Calculus Rastapopoulos (FR) Tchang (FR) Michael Farr, 2007
Figurines Tintin: La Collection Officielle Daniel Couvreur, Frédéric Soumois, & Dominique Maricq, 2012-2015
Hergé Dada magazine, 2016
Catalogues
Hergé, 1922-1932 : les debuts d'un illustrateur ed. Benoît Peeters, 1987
Hergé dessinateur ed. Pierre Sterckx & Benoît Peeters, 1988
The adventures of Tintin at sea Yves Horeau, 2004
Musée Hergé / Tintin : the art of Hergé Michel Daubert, 2013*
L'univers du createur de Tintin Artcurial, 2023
Biography
Hergé : portrait biographique Thierry Smolderen & Pierre Sterckx, 1988
Entretiens avec Hergé / Conversations with Hergé (excerpts) Numa Sadoul, 1989*
Hergé / Hergé: The Man Who Created Tintin (abridged translation) Pierre Assouline, 1996
Les Aventures d'Hergé / The Adventures of Hergé Jean-Luc Fromental, José-Louis Bocquet, & Stanislas, 1999
Hergé, fils de Tintin / Hergé, son of Tintin Benoît Peeters, 2002
The adventures of Hergé, creator of Tintin Michael Farr, 2007
Hergé: lignes de vie Philippe Goddin, 2007
Analysis
Le Monde de Tintin Pol Vandromme, 1959
Tintin chez le psychanalyste Serge Tisseron, 1985
Hergé écrivain Jan Baetens, 1989
L’archipel Tintin A. Algoud, J.-M. Apostolidès, D. Cerbelaud, B. Peeters, P. Sterckx, 2003
Tintin and the secret of literature Tom McCarthy, 2008
Les Secrets d'Hergé dessinateur Bruno Cassiers, 2022
Fiction & Novelizations
Ma vie de chien Ariane Valadié, 1994
Tintin in the new world / Tintin en el nuevo mundo François Tuten, 1996
La vie cachée de Tintin Henri Roanne-Rosenblatt, 2005
Petit dictionnaire énervé de Tintin Albert Algoud, 2010
The Adventures of Tintin: a novel / Les Aventures de Tintin: le roman du film / Las aventuras de Tintín Alex Irvine, 2011
The adventures of Tintin : the chapter book (print disability borrow only) / Les aventures de Tintin: l'album du film Stephanie Peters, 2011
Tintin's daring escape / Les évadés du Karaboudjan / Fuga temeraria Danger at sea / Peligro en el mar The mystery of the missing wallets Kirsten Mayer, 2011
Trivia
Êtes-vous tintinologue? François Hébert, 1983
Tintin and Snowy Big Activity Book Guy Harvey & Simon Beecroft, 2006
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Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces
Je te promets la clé des secrets de mon âme
Je te promets la vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Plus jamais des adieux rien que des au-revoirs
J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
J'ai tant besoin d'y croire encore
Je te promets des jours tout bleus comme tes veines
Je te promets des nuits rouges comme tes rêves
Des heures incandescentes et des minutes blanches
Des secondes insouciantes au rythme de tes hanches
Je te promets mes bras pour porter tes angoisses
Je te promets mes mains pour que tu les embrasses
Je te promets mes yeux si tu ne peux plus voir
J'te promets d'être heureux si tu n'as plus d'espoir
J'y crois comme à la terre, j'y crois comme au soleil
J'y crois comme un enfant, comme on peut croire au ciel
J'y crois comme à ta peau, à tes bras qui me serrent
J'te promets une histoire différente des autres
Si tu m'aides à y croire encore
Et même si c'est pas vrai, si on te l'a trop fait
Si les mots sont usés, comme écrits à la craie
On fait bien des grands feux en frottant des cailloux
Peut-être avec le temps à la force d'y croire
On peut juste essayer pour voir
Et même si c'est pas vrai, même si je mens
Si les mots sont usés, légers comme du vent
Et même si notre histoire se termine au matin
J'te promets un moment de fièvre et de douceur
Pas toute la vie mais quelques heures
Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles pour que tes nuits soient douces...
Johnny Hallyday
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Spectacular!
Celine Dion made her return to the stage at the Summer Olympic Games in Paris in truly grand fashion.
Celine closed the ceremony immediately after the lighting of the Olympic cauldron, with a performance from the first stage of the Eiffel Tower, singing a timeless classic: Edith Piaf’s “L’Hymne à l’amour.”
"Hymne à l'amour" (Hymn to Love) is a popular French song originally performed by Édith Piaf. The lyrics were written by Piaf and the music by Marguerite Monnot. It was written to her lover and the love of her life, the French boxer, Marcel Cerdan.
Hymne A L'Amour
Song by Édith Piaf
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la Terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu'l'amour innondera mes matins
Tant qu'mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importe les problèmes
Mon amour, puisque tu m'aimes
J'irais jusqu'au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais
J'irais décrocher la Lune
J'irais voler la fortune
Si tu me le demandais
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais
On peut bien rire de moi
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais
Si un jour, la vie t'arrache à moi
Si tu meurs, que tu sois loin de moi
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrais aussi
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel, plus de problème
Mon amour, crois-tu qu'on s'aime?
Dieu réunit ceux qui s'aiment
#scene #chanson #musique #CelineDion #chansonfrancaise #chansonamour #Paris #OlympicGames #Hymneàl'amour #Paris2024 #BBCOlympics
Posted 26th July 2024
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Moi, la guerre, je l’ai faite, figurez-vous. Oui, on ne dirait pas en me voyant. Cet air de s’en foutre que j’affiche toujours du coin de mon œil bleu, les gens se disent en le découvrant que je dois être un fieffé malin, peut-être même un salaud, un abuseur, allez savoir.
Moi, je les emmerde tous. J’ai pas survécu à la mitraille, à la boue, aux Boches et aux rats pour subir leur sale gueule et baisser les yeux. Je les emmerde, je vous dis. Et dans des proportions que vous ne soupçonnez pas. Pas l’un d’eux ne trouvera grâce à mes yeux. Ni le bourgeois replet parti prier son Juif repenti à l’église le dimanche, ni le tchékiste resté à encenser son grand Staline dans une réunion de quartier. Les deux me font chier – et savez-vous pourquoi j’entretiens à leur endroit une haine parfaitement égalitaire ? Mais parce qu’ils sont jumeaux, sortis du même ventre flasque de la Révolution, de la même fente puante, matrice qui dégueule son trop plein d’humanité féroce, foetus aux dents acérées, dévoreurs de mamelle ! Boivent autant de sang que de lait, ces monstres absurdes. Des vraies dégueulasseries biologiques conçues pour anéantir le monde beau et sauvage qui ne les a pas vu venir.
Ces affreux-là, j’en ai croisé sur le front. Jamais en première ligne, trop couards pour ça. Toujours en retrait, juste ce qu’il faut. Se chiant dessus à la première déflagration, même lointaine, même ténue. Terrorisés à l’idée d’une baïonnette boche s’enfonçant dans leur sale bide tout gonflé de haricots mal cuits et de gaz diaboliques. Le rouge et le calotin unis dans la même pétoche minable, incapables de transcender leur peur de mammifère absurde, condamnés à baisser la tête, à lever les bras, à écarter leurs miches poisseuses de merde honteuse. Ah ils puaient ces deux-là, faut me croire. Dans les abris, on les laissait pas rentrer ces ordures. “Allez les gars, soyez pas salauds, allez. Faites une place... Je boirais bien la moitié d’un quart de soupe... Allez…” Des cafards, des magouilleurs, arrangeurs, tricoteurs. Des enculés de frais. “Va chier avec ton quart, sale rat !”, que je leur gueulais. “Quand il fallait monter l’échelle tout à l’heure, t’étais où, hein, mon salaud ?” Généralement, ils baissaient la tête ou mieux, ils se barraient. Partaient pleurnicher dans l’abri d’à-côté. Mendigoter un quignon ou une tige à de bonnes âmes qui ne les avaient pas vu s’affaler au signal de l’assaut. Les mêmes tous les deux ! Le rouge et le calotin. Tout pareillement conjoints dans la terreur, taillés pour survivre à tout, coûte que coûte, dussent-ils se faire cracher à la gueule pour l’éternité des temps, se faire maudir par les agonisants, ceux dont la tripe s’étalait tout autour et qui mettaient pourtant tant de temps à crever ! J’aurais jamais assez de toute ma vie pour les maudire, ces fils de salaud, ces petits rongeurs sans honneur, sans grandeur, sans rien !
Et allez ! Que croyez-vous ? Qu’on n’avait pas peur nous autres ? Qu’on ne pleurait pas en claquant des dents au milieu des éclairs qui hurlaient la mort ? Que l’on se prenait pour des Croisés ou pour des Jean-sans-Peur ? Tu parles ! Dans toute cette apocalypse, nous n’étions plus rien ! Et c’est bien à cause de cela qu’on se redressait et qu’on y allait. Parce que je vais vous dire, moi, l’idée de crever recroquevillé comme un cafard, ça m’a toujours été insupportable. Si je dois y passer, ce sera debout, nom de Dieu. À ma gauche, j’avais Lepault Gaston, un garçon gentil comme tout qui voulait entrer dans la banque. À ma droite, j’avais Lefeuvre Martial, fils de paysan, au travail depuis ses treize ans, père de quatre marmots à pas vingt-cinq. Un peu plus loin, il y avait notre lieutenant, un marquis avec un nom à rallonge incroyable, qu’on appelait Duguesclin pour faire court. Eh bien vous le croirez ou pas, mais on est sortis de la tranchée tous les quatre comme un seul homme et moins de deux minutes plus tard, j’étais le seul en vie, coincé dans un trou peu profond, avec un éclat boche calé dans la cuisse. Les autres étaient partis en poussière, pulvérisés par un obus fabriqué avec soin par de rondelettes bouffeuses de saucisse, quelque part du côté de Cologne.
Alors ne venez pas me faire chier avec mon regard inquisiteur. Il fera toujours moins mal que le shrapnel, tas de cons. Si je vous attrape du coin de l’œil... si je vous ajuste, pour tout dire, soyez heureux que ce ne soit pas entre deux rangées de barbelés avec, calé dans la molletière, le beau couteau de chasse que mon oncle Albert gardait depuis Sedan.
J.-M. M.
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Évidemment, nous n'apprenons jamais rien. Le ciel se ferme et les yeux. La pluie coule - mais les caniveaux de mon cœur...
Au milieu de Celetná - et les passants - je ne heurte pas - mais je m'abîme - les larmes sous mes talons et les pavés trébuchant - dans ma bouche inaudible... Nul sanglot n'aura chassé les nues.
La rosée n'émeut plus ce bleu qui délave. Attendre... à n'en pouvoir plus - rougie jusqu'au bout des cils. Et les tuiles se détachant une à une. A vive allure, je marche - vers quel azur. Vers quelle échappatoire.
Passage bouché - de mon âme - envolée d'oiseaux. Je perds ma voix - quand mon cœur, de mes lèvres, coule. Nausée, à fendre l'âme des rues.
Ils passent. Sans savoir quel précipice - aimer. Quel danger. Les mains humides - à force de sécher mes joues. Glacées par le vent et le froid qui rôdent - de place en place. J'ai marché.
J'ai lutté. En vain - paroles d'amour - et mes pleurs - à défoncer l'asphalte de leurs cris - j'aurais voulu pouvoir pousser entre les pavés, sur ma poitrine, que les germes percent ma peau - que de leurs yeux, les feuilles te regardent -
J'aurais voulu pouvoir éclore mille tendresses. Que le béton de mon ventre - meurt. Tout ce qui sourd de mon corps - émotions confuses - les églises ont perdu leurs vitraux. Et les tessons, dans mes mains.
J'ai beau hurler. J'ai beau jouir. J'ai beau écrire. Je disparais. Au milieu des foules - mes bras levés - pour chercher l'espace - où te retrouver. Avalée par les vagues.
Mes yeux mouillés - ne connaissent plus la pitié ni la joie. Et j'avale, avec difficulté. Des pierres. Et j'avale, avec difficulté, tes mots. Et je trouverai - effrontée - la percée de ciel
- je trouverai le soleil ascendant - qui fait pour moi raison, définitive, de te rester. Et de demeurer là, étendue, à l'ombre de tes yeux, sous un astre inflexible qui, tous les deux, nous étreint d'une même lumière - sans jamais savoir ce qui nous déparie - sans trouver fermeté à nous départir - l'un de l'autre
- non. Je ne trouve pas sens, ni conscience à aller seule - lointaine. Ni impératif, ni volupté - ni estrangement - ne sauraient avoir raison de moi. De mes entêtements. À nous colluder. À renaître la joie - dans ton cœur et le mien - à n'avoir d'autre croyance que d'aimer et de jouir
- et de savoir le bonheur réalisé, ici-bas et maintenant. Si sous ta main, tu perçois le sang qui bat - avec fureur - dans mes veines. Pour crier d'aimer, vivre - et aimer vivre - encore, ne serait-ce qu'un instant - plutôt que cette mort qui nous fait solitude
- je mordrai encore (sans pitié) à ta peau pour qu'à mes dents le sang gicle - et que je te sache, là. Plein d'envie - et de vie. Les yeux humectés - de peur - de ne plus te connaître - je te rassemble. Sur ma poitrine.
Et du pied, je chasse les feuilles. Les bâtiments ni la nuit n'encombreront la clarté de mon ciel. Je piétinerai tout ce qui m'empêche et ferai de grands signes - dissiper les ombres.
Que mes larmes encore tressautent. Pour écumer l'horreur. Furieuses. Acharnées. Mes forces. À te renaître encore - et braver...
L'incendie qui m'éclaire et me nuit.
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Mon calendrier (partie 2)
Si vous n'avez pas vu la première partie, c'est ici que ça se passe !
Automne - Hiver
Les cases entourées de bleu correspondent aux jours fériés, tandis que celles entourées de jaune représentent les jours sans école.
J'utilise un mod* qui permet d'ajouter la tradition « vacances scolaires » à un jour férié, offrant ainsi un jour de congé uniquement aux enfants et aux adolescents.
J'ai cherché à utiliser un maximum de traditions du jeu, mais étant donné leur nombre limité, j'ai téléchargé des traditions supplémentaires, notamment celles de Kiara, traduites par Kimikosoma, ainsi que celles de Caradriel (en particulier celles liées à l'écriture et aux enfants).
Enfin, pour ajouter un peu de variété, j'ai remplacé les icônes des jours fériés par de nouvelles*. Celles de Zerbu sont également très réussies.
Regardons cela de plus près…
La Journée des Animaux : Inspirée de la Journée mondiale des animaux, célébrée le 4 octobre, voilà une belle opportunité pour vos Sims de visiter une ferme pédagogique, de se rendre dans un refuge, d’adopter un compagnon ou de montrer leur affection à leur ami à quatre pattes.
La Fête de la Gastronomie : Manger, c’est essentiel et toujours plaisant, alors pourquoi ne pas consacrer une journée entière à cette activité ? Je suis sûre que cette fête ravira de nombreux Sims ! Si vous avez le pack Au Restaurant, c’est l’occasion parfaite pour emmener votre Sim déguster un repas gastronomique. Sinon, il peut aussi découvrir de nouvelles saveurs en prenant un plat à emporter dans un food truck ou en testant une nouvelle recette à la maison.
Les Vacances d'Automne : C'est l'équivalent de nos vacances de la Toussaint. Pour cette journée, j’ai pensé qu'elle pourrait être dédiée à la préparation de la Fête des Citrouilles. Les enfants peuvent fabriquer des bricolages de fête ou des objets de saison avec la table d'activités, et se rendre dans un "pumpkin patch" pour acheter et sculpter des citrouilles.
La Fête des Citrouilles : C’est évidemment Halloween ! Bien que le porte-à-porte soit toujours impossible, la tradition "Des bonbons ou un sort !" permet aux enfants déguisés de venir sonner chez votre Sim pour réclamer des friandises. Vous pouvez également organiser une fête costumée pour célébrer l’occasion.
La Journée du Souvenir : C'est un jour férié. La tradition veut qu’au début du mois de novembre, au lendemain de la Toussaint, les familles se rendent au cimetière pour honorer leurs défunts. C'est le moment idéal pour se souvenir de tous les Sims qui nous ont quittés. Et en plus, grâce au nouveau pack À la Vie, à la Mort, plus besoin de faire semblant : les cimetières sont enfin là !
La Fête des Récoltes : Je l’ai gardée dans le calendrier, même si Thanksgiving n’est pas vraiment célébré en France, car j’adore cet événement dans le jeu. C’est aussi un jour férié, alors pourquoi ne pas en profiter pour organiser des retrouvailles familiales ?
Le Mercredi Noir : C'est une amie qui m'a suggéré l'idée, il s'agit du Black Friday ! J'adore jouer avec les magasins, mais étrangement, je n'emmène pas souvent mes Sims faire du shopping.
La Fête des Enfants : À l'origine, je voulais en faire une sorte de Saint-Nicolas, où les enfants auraient dû faire tout un tas de tâches ménagères pour s'attirer les faveurs du Père Fouettard, incarné par le Père Hiver. Malheureusement, j’ai découvert qu’il n’existait aucun swatch noir ou sombre pour sa tenue… Du coup, j’ai réorienté l’idée et j'en ai fait une journée dédiée à la préparation de la fête de l'Hiver (la fête préférée des enfants, il va sans dire). Personnellement, je décore très tôt chez moi pour l’occasion, alors j’aimerais que mes Sims puissent eux aussi profiter de l'ambiance de cette fête aussi longtemps que possible !
La Veillée de l'Hiver : Dans ma famille, on célèbre le réveillon le 24 décembre et on ouvre les cadeaux le 25. C’est pourquoi j’ai choisi de diviser cette fête en deux. La Veillée de l'Hiver est consacrée au grand repas, les Sims invitent leur famille et leurs amis à dîner, et le Père Hiver dépose les cadeaux au pied du sapin.
La Fête de l'Hiver : C’est un jour férié. Les festivités se poursuivent toute la journée, qui commence évidemment par l’ouverture des cadeaux, suivie d’un délicieux petit déjeuner. Les enfants s’amusent avec leurs nouveaux jeux tandis que les plus grands s’occupent du ménage. C'est également l'occasion de profiter de bons moments ensemble, en jouant à des jeux de société, en regardant un film de Noël ou en se réchauffant autour d'un chocolat chaud près du feu.
La Veillée du Nouvel An : Avec le découpage que j’ai fait pour adapter notre calendrier à celui des Sims, le Réveillon du Nouvel An se retrouvait coincé sur la même case que la Fête de l’Hiver… Du coup, j’ai dû le déplacer au lendemain. Rien de grave, mais étant un peu perfectionniste, c’est difficile à encaisser ! À part ça, pas de changement côté traditions. J’ai ajouté la "Baignade des ours polaires", qui consiste simplement à nager dans l'eau glaciale d'une piscine. C’est une tradition qui a lieu chaque année dans ma ville et un peu partout en France, tant qu'il y a de l'eau, je crois : le 1er janvier, un groupe de personnes se baigne dans la mer. Il paraît que c’est revigorant…
Le Jour du Grand Créateur : Il me manquait un évènement pour équilibrer mon calendrier, et c'est tombé pile dans cette zone, alors j'ai sauté sur l'occasion. C'est une idée que j'ai piqué à Abneliasims : il s'agit tout simplement d'une journée dédiée à moi-même, le jour de mon anniversaire (c’est du génie, non ?). L'idée générale, c'est que mes Sims me vouent un culte, admirent mes fabuleuses constructions et prient pour que je leur réserve une vie des plus clémentes.
Le Jour du Grilled Cheese : Dans mon calendrier, il remplace la Chandeleur. J’aurais pu opter pour des pancakes, mais c’était moins rigolo. En plus, toutes les explications que j’ai lues sur la Chandeleur (oui, j’ai fait des recherches très sérieuses) pouvaient très bien s’appliquer au grilled cheese ! Par exemple, j’ai découvert qu’il est d’usage de retourner une crêpe en la faisant sauter dans la poêle avec une pièce (à l’origine un Louis d’or) dans la main gauche — on pourrait tout à fait faire la même chose avec un sandwich au fromage fondu. Quant à la forme ronde et dorée des crêpes, censée évoquer le disque solaire et symboliser la lumière croissante et le retour du printemps, elle rappelle encore plus celle d’une meule de fromage ! Je ne comprends pas comment personne n'y a pensé plus tôt... Bref, j’aimerais vraiment qu’il existe un jour spécial pour célébrer les sandwichs au fromage fondu dans la vraie vie.
Le Jour de l'Amour : C’est évidemment la Saint-Valentin. J’y ai mis toutes les traditions pour plaire au Sim le plus romantique. Ça dégouline d’amour… c’est beau, mais c’est insupportable.
Les Vacances d’Hiver : C’est le moment idéal pour s’adonner à des activités hivernales comme les batailles de boules de neige, le patinage sur glace ou la fabrication de bonhommes de neige. Les plus chanceux partent même à la montagne faire du ski ou de la luge.
La Fête du Gnome : Encore une idée inspirée du calendrier d’Abneliasims ! Je tenais absolument à célébrer la Saint-Patrick, mais je ne savais pas comment la rendre spéciale. Selon le folklore irlandais, le Leprechaun est un petit lutin dont l’activité principale consiste à jouer de vilaines farces… J’ai tellement hâte de voir mes Sims pompettes devoir calmer des gnomes !
Si l'on fait le calcul, ça fait 38 journées à thème, dont 7 jours fériés et 13 journées de vacances scolaires. De quoi ne pas s'ennuyer dans le jeu avant un bon moment !
*Je n'ai pas inclus le lien de ces mod car la moddeuse n'est pas recommandable. Je vous encourage à vous renseigner avant de télécharger quoi que ce soit, afin de soutenir des personnes respectueuses, éthiques et de confiance. Je vous tiendrai informés dès que j’aurai trouvé des alternatives intéressantes pour remplacer ce contenu.
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J'ai reçu le roman graphique "Tout le bleu du ciel", d'après le roman de Melissa da Costa, pour mon anniversaire. Grosse bd format A4, de 200 pages, avec des belles illustrations.
Je viens de la terminer. C'est une histoire pleine de bons sentiments, deux personnes cabossées par la vie, qui se rencontrent et font un bout de chemin ensemble. Emile a 25 ans, Alzheimer précoce, n'en n'a plus que pour deux ans à vivre et ne veut pas que sa famille le voit dépérir, ni ne lui impose de rester hospitalisé pour des tests sur les effets d'hypothétiques traitements médicamenteux, il passe une annonce pour partir en camping-car avec un ou une partenaire de voyage, et rendre son dernier souffle dans les montagnes. Il rencontre Joanne, qui reste mystérieuse, on apprend son histoire petit à petit, en même temps que lui. C'est l'alchimie entre eux, ils respectent chacun la bulle de l'autre et évidemment le voyage ne sera pas de tout repos.
C'est du feel good à plein poumons, mais avec des petites touches de réflexion sur la maladie, le deuil, le respect des dernières volontés, la perte d'un enfant, le retour en enfance lorsque le cerveau se vide.
Je suis un peu émue dès que je pense à la maladie d'Alzheimer, quand j'avais 19 ans j'ai vu ma grand-mère s'éteindre à petit feu, touchée par cette horrible maladie. Vendredi, j'étais au téléphone avec ma maman, elle a 70 ans cette année, et j'ai remarqué qu'elle cherchait un peu + certains mots, pourtant assez usuels. Sûrement juste de la fatigue, parce que 5 ans après une triple opération cardiaque pendant laquelle elle a bien failli y rester, elle est hyper active toute la semaine mais surtout le vendredi, elle a commencé cette année des cours de dentelle, ça lui demande 4h de concentration assez soutenue, dans une position pas top mais "ça va, je vais aux toilettes handicapés pour faire des étirements, le fais le chat-vache comme la kiné a dit et ça passe". Mais je vais rester attentive à certains signes qu'on peut retrouver dans le langage. C'est un truc qui m'angoisse très fort, la gestion de la fin de vie.
Mon père est décédé à 41 ans, il était en vie et puis il ne l'était plus. Entre les deux, il y a eu une journée de douleurs à la poitrine que cette abrutie de médecin de garde a pris pour une oesophagite. Je crois que je savais que c'était son cœur et je m'en veux encore de n'avoir eu que 16 ans à l'époque et pas suffisamment d'assurance pour aller à l'encontre d'un avis médical.
Mais ça se passe comment quand ça tire en longueur, quand les personnes qu'on aime ne sont plus elles-mêmes, comprennent leur état et en souffrent ?
Finalement le seul truc qui me rassure un peu c'est redevenir l'enfant qui subsiste en chacun de nous jusqu'à la fin, et offrir à nos aînés l'amour et la bienveillance dans les soins. Peut-être l'occasion de leur offrir aussi du temps et de rencontrer l'enfant qu'ils étaient autrefois.
⭐⭐⭐⭐ mais les illustrations font une grosse partie du boulot, pcq l'histoire ne m'a pas transportée, c'est un peu trop feel good à mon goût, je suis une vieille aigrie. J'ai néanmoins apprécié ce moment chill et apparemment ce roman est un must read pour les amatrices et amateurs du genre. Puis ça a permis de parler de la fin de vie, tiens d'ailleurs j'avais réfléchi récemment aux limites du deuil, je ferais bien un billet là dessus à l'occasion, pour l'ambiance.
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« Tout était saturé, je n'avais jamais vu autant de couleurs, sentis autant d'odeur, toucher autant de choses. Le ciel était aussi bleu que dans mon imagination, parsemé de nuages, un temps magnifique, comme si la vie m'offrait enfin de la sincérité. Je suivais des yeux l'eau de la rivière qui ruisselait un peu plus bas, le courant léger la faisait scintiller comme des pierres précieuses aux milles couleurs et elle serpentait tranquillement entre les arbres en les saluant joyeusement. C'était vivant, unique et surtout réel, pas une image projetée sur un mur terne que l'on peut juste regarder de loin.
En arrière plan, je devinais des montagnes qui devaient sûrement se déployer sur une distance phénoménale mais qui me paraissait presque risible d'ici, certaines se dressaient au sol et d'autres flottaient dans les airs à la seule force de leur volonté. Les larmes brouillèrent ma vue sans que je ne puisse empêcher le rire incontrôlable qui monta dans ma gorge, et quand j'expirais enfin ma joie ainsi que mon soulagement, elles dévalèrent mes joues sans scrupule et je laissais leur goût salée au coin de mes lèvres me prouver la saveur de la liberté. »
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Je crois que je suis un peu déprimée mais en même temps, ça va. Je ne suis pas très forte avec ces choses psychologiques. Je me lève le matin et je vais au travail puis je sors avec mes amis. Parfois j'ai du mal à me lever et parfois je préfère décliner toute invitation. Parfois je pleure avant de sortir de chez moi mais j'y vais quand même. Je n'aimerais pas que l'on me dise que je n'aime pas la vie car c'est faux, simplement parfois elle perd ses couleurs. Vous savez j'adore les couleurs, la peinture, Matisse, le ciel bleu du sud. J'aime la vie. Mais il arrive que mes amis me demandent si ça va. Mon amoureux m'a demandé pourquoi j'étais tout le temps triste. En même temps, je suis sortie de ma torpeur lorsque ce même ami a disparu sous les flots lors d'une sortie kayak. N'est-ce pas aimer la vie de vouloir qu'elle continue et d'être tout le temps en mouvement ? Je n'ai aucune raison d'être triste et pourtant certaines couleurs ont disparu.
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Quelques trucs bien. Juin 2024
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme.
Enfin entendre les cigales chanter le début de l’été
Découvrir une coccinelle égarée à l’intérieur de la maison puis la libérer à l’extérieur
Prendre le temps d’une soirée entre collègues, loin de la pression professionnelle. Retrouver avec grand plaisir le Dr M. inchangée et apaisée par la retraite
Découvrir mon petit Mateo marcher à quatre pattes, monter et descendre les escaliers, se mettre à genoux derrière la porte fenêtre, essayer de dire papa maman et de faire des bisous sonores
Acheter un petit livre plein de poésie pour mon petit Mateo
Apprécier le temps de pluie pour le temps de lecture
Me faire tirer les cartes et envisager plutôt de retourner voir un psy
Rendre honneur à l’été qui se fait languir avec la fête de la musique malgré la fatigue de fin d’année scolaire
Soigner maman en essayant de la motiver pour qu’elle soit en forme pour le premier anniversaire de Mateo
Réaliser que c’est (enfin) la dernière réunion de projet d’accompagnement pour cette année scolaire
Fêter l’anniversaire de ma fille sous la pergola en apéro improvisé au Prosecco. Lui offrir des boucles d’oreilles de sa couleur préférée
Passer tout un week-end à m’occuper de mon petit Mateo. Être attendrie par les retrouvailles des jeunes parents avec leur bébé
Planter et réorganiser les plantations sur ma terrasse où il manque toujours un pot
Participer au bal guinguette des familles avec mon petit Mateo. Danser avec lui la polka et la ronde au son de l’accordéon
Être accueillie dans le jardin par un Machaon, papillon grand porte-queue
Rêver d’un baiser et me réveiller à l’érotisme
Recevoir par courrier une désignation provisoire pour être jurée à la cour d’assises du tribunal de Nice. Être impressionnée
Continuer à fleurir la terrasse avec des plumbagos bleus
Installer les canisses sur la pergola et préparer le jardin pour l’été
Échanger du sens de la vie avec mon collègue psychologue
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De l'âme
Une surprise : plusieurs lecteurs, sans doute ébranlés par le vide abyssal qui caractérise notre temps –et avec une inquiétante tendance à l'aggravation– m'ont demandé récemment de “parler de l'âme”. Mais si je me sens très capable de donner un avis –qui n'est que le mien, corrigé par nombre de lectures et d'emprunts– … je tiens à préciser que je suis évidemment tout-à-fait incapable de répondre à la question multiple “Existe-telle ? Quelle est-elle ? Que recouvre-t-elle –ou pas ?”, et surtout de me livrer à cet exercice… en une page “A4’‘ ! Mais quel meilleur moment qu'une Semaine Sainte pour esquisser un début de réponse
Le mot ’'âme” lui-même, tiré du latin (“anima = l'air, le souffle, la vie”), recouvre tant de notions différentes que “ne pas y croire” ne peut avoir aucun sens : qui parle de “croire” à l'air, au ciel bleu, au chocolat… ? S'agit-il de l'Ame des peuples (André Siegfried) ? de l'Ame des choses (Auguste Blondel) ? des “objets inanimés” de Lamartine ? de l'Ame du monde (Frédéric Lenoir) ? (NB : je pourrais continuer longtemps). Ecoutons plutôt Camus : “Ne pas croire à l'âme est une absurdité”.
A ce moment où l'humanité semble “flirter” avec sa chute dans des abîmes qu'on peut craindre définitifs, l'âme –qui était un peu sortie de nos préoccupations consumérisées– semble faire un retour sur le devant de la scène, et nos lecteurs ne s'y sont pas trompés, en m'en parlant. Il faut reconnaître que sa définition a bien varié à travers les siècles : dans l'Antiquité, les grecs en avaient une vision bipartite (“corps et âme”)… alors que pour la tradition biblique, la vision était tripartite (“corps, esprit –pneuma en grec et spiritus en latin–, et âme –psychè, en grec et anima en latin, ce dernier mot animant la vie intérieure et la personnalité, mais aussi ce qui donne vie au corps. Ne ’‘rend-on pas son âme”, au moment du grand départ ? Mais n'allons pas trop vite : avant de la “rendre”, il faut la définir.
Pour les philosophes, l'âme est souvent une notion qui permet de parler de l'être humain dans sa totalité. Pour Platon, l'âme est en conflit avec le corps qui l'emprisonne, alors qu'Aristote insiste sur une conception non dualiste entre “âme” et “corps”, chacun étant plus ou moins indépendant de l'autre. Plus tard, pour le christianisme, qui tient un rôle de toute première importance dans cette “dissertatio” (que je voudrais tellement ne pas être une “disputatio”!), le mot “Ame” veut décrire comment est formé un être humain dans et par ses expériences fondamentales : la vie, l'amour, le désir, la maladie et la souffrance, le questionnement sur “après la vie –ou après la mort”, et l'âme se définit donc comme “autre” que l'esprit : d'un côté, un principe de vie, “ce qui anime le corps”, siège des émotions et des passions, et de l'autre, vie intérieure, et personnalité. On peut dire : raison, ici et liberté, là…
Mais en 1621, Descartes introduit une rupture dans la conception traditionnelle, en traduisant “âme” par “mens” : l'homme est d'abord un être pensant, et le mens latin, qui désigne d'abord le cerveau, l'intelligence, la raison, l'esprit… va peu à peu replacer l'ancienne “âme” au profit de ce nouvel arrivant, le “cogito’' . Une nouvelle logique bipartite est née, le corps et la pensée, séparés mais liés : ’'Cogito, ergo sum”.
Le mouvement phénoménologique, qui se targue d'appréhender la réalité telle qu'elle se donne ou se montre, considère que le corps, seul, joue un rôle (“Le monde n’est pas pour moi autre chose que ce qui existe et vaut pour ma conscience”, écrit Husserl en 1937), ce contre quoi réagit la grande Edith Stern, juive devenue carmélite et morte à Dachau : “On ne peut vivre sans âme, c'est-à dire avec une âme paralysée ou en sommeil’’… phrase où nous retrouvons ce qui est visible tout autour de nous… et ce dont l'humanité est en train de crever
Il fallut attendre 1953 pour que Crick, Watson et Rosalind Franklin, découvrent l'ADN, cette part d'éternité qui est en chacun de nous. Inséparable de nous, elle nous contient tout entiers et nous résume, tout en nous rattachant à nos origines… Question jamais posée mais qui me taraude depuis longtemps : ’'Se pourrait-il que cet acronyme, l'ADN, soit, en fin de compte, le support matériel de notre âme ? Son caractère ’'iso-éternel’'et son identité parfaite avec notre ’'être”, notre “avoir été” mais aussi notre “devoir être”, en font une parfaite réponse à ce que pourrait être ce “Corps glorieux” si difficile à imaginer mais sous lequel, disent les chrétiens, nous entrerons un jour dans notre éternité
En 1979, Joseph Rätzinger, grand théologien et futur grand Pape Benoît XVI, posa (“La Mort et l'au-delà” )que “il n'y a aucune raison sérieuse de rejeter le mot âme , cet outil verbal indispensable dans la foi des chrétiens… ce qui se vérifie à travers la prise de conscience actuelle… que une conscience, justement, ne peut exister sans objet pour la percevoir et sans sujet pour la traduire et l'expliquer”. Et voilà l’ “âme” qui fait à nouveau partie du vocabulaire de la philosophie, le besoin de cet éditorial en étant un début de preuve en soi.
Un dernier point, peut-être : en 2016, l'académicien François Cheng avait écrit un fort beau “De l'Ame” (Albin Michel) où il écrivait “A part le bouddhisme dans sa version la plus extrême, toutes les grandes traditions spirituelles ont pour point commun d'affirmer une perspective de l'âme située au-delà de la mort corporelle : l'âme de chaque être est reliée au souffle primordial qui est le secret de la vie-même. Animée par un authentique désir d'être, elle nous rappelle donc, quelle que soit notre croyance –ou notre non-croyance– combien notre vie participe d'une aventure unique, le Tao –la Voie– qui ne connaît pas de fin, contrairement à la vie”.
J'admets que tout cela n'est pas simple… Mais le moyen, s'il vous plaît, de parler de sujets eschatologiques avec nos seuls mots humains, et en un temps et un espace si réduits ? Par prudence, je vais donc demander à d'autres que moi de conclure. D'abord George Meredith : ’ L'âme est tout, ici-bas; le reste n'est qu'illusio'n’’… Puis Rivarol : “Sans le corps, l'âme n'aurait pas de sensations, mais sans l'âme, le corps n'aurait pas de sentiment”... Libre à ceux qui ont décidé de ne pas y croire, de vivre “sans”. Mais qu'ils ne comptent pas sur moi : je suis si bien, “avec”, surtout en cette Semaine, qui est Sainte pour un bon tiers de l'Humanité.
H-Cl.
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En ce moment, j'ai beaucoup de mal à me trouver jolie. En fait, je suis frustrée de me gâcher seule l'opportunité de pouvoir l'être depuis des années. Si je n'avais pas autant eu et aggravé mon acné sûrement que je serai plus jolie parce que le reste ça va. J'ai un visage banal mais symétrique et correct. C'est vraiment ma peau. J'ai du mal à me regarder dans le miroir et à ne pas me détester viscéralement d'avoir été une merde et d'avoir fait ça. Le seul qui soutient que je suis jolie, que c'est rien et que ça finira par passer, c'est mon copain. J'arrive pas bien à lire ce qu'il pense vraiment. Évidemment, il ne va pas me lâcher que je suis dégueulasse et qu'il préférerait qu'on finisse notre vie dans le noir et en levrette pour éviter d'avoir à me regarder trop longtemps mais de là à me trouver belle, hm. Je pourrais me comparer à d'autres meufs et me dire que j'ai pas les yeux bleus, que j'ai pas les jambes élancées, que j'ai plein de cicatrices partout, que j'ai pas un gros cul, ou de gros sein mais en vérité, la seule chose que je regarde, c'est leur peau. La netteté, la texture, les tâches de rousseur, et ça, ça me fait du mal. Je ne peux plus passer devant quelqu'un sans avoir analyser l'état de sa peau, en étant jalouse que la mienne soit si infâme ou à l'inverse soulagée qu'il existe d'autres prototypes. Et le truc qui m'agace c'est que les personnes qui ont de l'acné, en général, bah je les trouve jolie avec. J'ai pas de soucis avec ça. Je leur trouve du charme. Moi impossible. C'est toujours comme ça les complexes vous me direz. Mais vraiment quelle tristesse. Je crois que je suis inatteignable, on peut me quitter, me critiquer, mal me parler, piquer n'importe quel pan de ma vie, sauf la peau. La peau je me vexe. C'est le seul truc qui me blesse. Donc soit je n'ai qu'un seul complexe soit il est tellement énorme qu'à côté les autres sont rationalisables. Bref, jme dis que jsuis passée vraiment à côté d'être une personne mignonne. Maintenant, ma seule préoccupation c'est de rationaliser le regarder des gens car j'ai l'impression que les gens regardent ma peau et se disent "omg elle est hideuse".
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Chacun possède de curieuses rassurantes que les mystères de la vie lui dictent en filigrane. Parfois, ils sont présupposés, dictés par je ne sais quelle obligation supérieure inscrite dans des livres d'une foi, deux fois, cent fois et lois divine/devine. Ben ma foi... Et puis quelquefois, les gestes sont ancrés dans l'histoire de racines familiales, à valeur d'exemple, sans qu'on y prenne toujours garde . Ainsi, dans le champ des possibles de mon pré construit, il est une manière de faire au petit matin et soir aussi, je peux bien l'avouer, consistant à tapoter avec légèreté et insistance tout de même, le baromètre accroché au mur, pour apprendre un peu de ce que la journée pourrait réserver météorologiquement parlant- mais en silence- je vous prie; Cette conduite addictive comme l'on dit en fac de psycho je la tiens de mon paternel qui lui même la briguait de son... Enfin bref... chaque journée passée au bercail avant que mes jeunes ailes m'emportent vers d'autres univers et printemps compris, j'ai pu constater - du coin de l'oeil- que mon géniteur l'air sérieux et pénétré, pendant quelques graves secondes entrait en communion -en tout bien tout honneur- avec son instrument de mesure préféré. Je n'avais pas besoin de prendre la place une fois celle-ci libérée, il me suffisait de regarder sa tête pour comprendre quel sort nous était réservé par les dieux du ciel et tout leur barda. Cela fait longtemps maintenant que papa a grillé sa dernière disque bleu filtre; mais lorsqu'à mon tour -quotidiennement- je titille la pression atmosphérique sur la machine léguée par principe , c'est comme si son index dédoublait le mien; et ce doigt coutumier me rassure, quelles qu'en soient les conséquences du tableau de bord de père.
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Je suis un homme, Comme il y en a tant, Avec ses éraflures,ses écorchures,ses blessures Avec son passé, sa sensibilité,sa vulnérabilité. J'ai moi aussi trébuché , J'ai moi aussi vécu une histoire au goût d'inachevé. Je sais que j'ai commis quelques erreurs, Que j'ai manqué de retenir celle que j'aimais... Je me suis souvent remis en question, En réajustant mes pensées et mes actes. Tentant de trouver l'équilibre pour que ma relation puisse avoir un avenir. J'ai offert mon épaule, mon écoute, mon temps,mon amour, J'ai donné tout ce que mon cœur pouvait, J'ai aimé sans attente,sans compter, Juste avec l'intégralité de mon âme . Cette femme je l'ai aimée, choyée...rêvée, idéalisée... En lui ouvrant mon cœur, c'est tout mon être que j'ai mis à nu. J'ai installé la transparence des mots, Offert une confiance sans faille, Et espéré que chacune de mes paroles la rassurent... Soucieux de tout ce qui pouvait l'éffleurer,la heurter... Je composais pour qu'elle puisse s'apaiser quand tout en moi se trouvait chamboulé. Je l'aimais à un point que je m'en oubliais . De nuit comme de jour, elle pouvait compter sur ma présence. J'ai connu cette femme à terre,abîmée par son passé. Mais j'ai choisi d'avancer avec elle en lui tenant la main pour la relever. Quand est venue l'heure de sa renaissance , Elle s'est envolée vivre sa vie ailleurs, Et c'est moi qui me suis retrouvé à terre... Je suis un homme , Avec ses éraflures,ses écorchures,ses blessures Avec son passé, sa sensibilité,sa vulnérabilité. Tous les hommes ne sont pas égoïstes, égocentriques et manipulateurs, Tous les hommes ne sont pas ignorants,blessants,et dégradants... Il y a aussi ceux qui ont tant d'amour en eux, Qu'ils en deviennent aveugles et sourds , Refusant de voir et croire que l'on puisse utiliser celui-ci à profit. Ils s'investissent de manière inconditionnelle. Je suis un homme , Un homme blessé, avec la peur d'aimer à nouveau, La peur de souffrir et d'être encore abandonné, La peur de s'ouvrir et de la voir partir. J'ai encore ce goût de poussière, ce goût amer dans la bouche, Celui d'avoir cru à notre histoire soldée par un déboire... Les expériences malheureuses de la vie forgent une personne cependant elles laissent également en sommeil quelques plaies non cicatrisées. Je suis un homme comme tant d'autres hommes, Je suis un homme comme certaines femmes, Avec un cœur amoché, Des bleus à l'âme, Des souvenirs merveilleux et en même temps douloureux, Sans regret ni remord pour autant, Juste avec cette paralysie d'aimer encore un jour une autre femme plus fort ... Et cette peur d'être encore celui qui répare puis que l'on laisse pour un nouveau départ...
Éden Cara
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"Suivant la longue métamorphose qui m'éloigne de mon passé
J'ai croisé une rose qui ne pouvait pas avancer
Pas qu'elle n'ose pas la chose, mais n'y avait jamais pensé
Depuis toujours, tenant la pose, quand les regards l'éclaboussaient
Elle a la couleur de l'amour, bien que je n'l'ai jamais croisé
Bien qu'à la lumière du jour, les fleurs sont toutes belles, à crever
Alors j'ai mis la route en pause, à ses cotés, me suis posé
Puisque cette rose semblait morose, d'être seule au jour achevé
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, écoute mes murmures
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, tu peux être sûre
Que tu n'seras plus jamais seule pour franchir les murs
Il y a d'la place sur mon épaule pour une rose et son armure
Suivant la course du soleil avec nos yeux fatigués
On s'est raconté nos merveilles et nos tristesses irriguées
On n'avait pas grand chose à faire, alors on s'est allongé
Avec ma rose, j'ai fait la guerre à mon envie de voyager
Mais au matin, la route appelle, alors je lui ai proposé
Si elle osait me faire l'honneur d'avancer à mes côtés
Même si ton armure est trop lourde, bien qu'elle t'ait toujours protégé, sache
Que la vie est sourde quand elle ne doit pas nous blesser
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, écoute mes murmures
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, tu peux être sûre
Que tu n'seras plus jamais seule pour franchir les murs
Il y a d'la place sur mon épaule pour une rose et son armure
Traversant tous les bruits du monde, avec ma fleur à mes côtés
Me nourrissant, à chaque seconde, de sa douceur et sa beauté
J'ai croisé un ruisseau immonde qui a cru bon de refléter l'image
D'un monstre bleu profond, d'un guerrier triste et abîmé
Comment, ma rose, peux-tu subir, pareille offense à ta splendeur?
Et comment puis-je réussir à oublier qu'elle fût l'erreur
De t'arracher à ton jardin, à cause d'un vide dans mon cœur
Mais elle m'arrête, puis m'embrasse, ma rose rit et moi je pleure
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, écoute mes murmures
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, maintenant, je suis sûr
Que je n'serai jamais seul pour franchir les murs
Il y a d'la place sur mon épaule pour une rose et son armure
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, que ça peut être dur
Ma rose, ma rose, ma rose, ma rose, depuis que ma vie dure
Je n'avais jamais eu personne pour guérir mes blessures
Jusqu'à ce que un jour une rose vienne se poser sur mon armure"
Paroliers : Antoine Elie / Luc Ollivier / Michel Fleurent / Yann Le Men
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