#Ludovic Pommeret

[carnetdetrail]

L'UTMB de Ludovic Pommeret

Ludovic Pommeret est un athlète d’exception qui a su triompher sur les courses les plus prestigieuses et exigeantes du monde. En plus de ses victoires impressionnantes à l’UTMB en 2016 ou sur la TDS en 2022, Ludovic Pommeret a affronté les sentiers réunionnais du Grand Raid à plusieurs reprises. Il a atteint la deuxième place de cette épreuve en 2009, 2014 et 2019, avant de finalement triompher…

[lesgenouxdanslegif]

SES TALONS SONT IMMORTELS.

Ludovic Pommeret, l’homme qui a arrêté le temps, a donc réussi à 49 piges le chef-d’œuvre d’une vie. Victoire à la Hardrock dans le chrono stratosphérique de 21h33’08’’, record de Kilian Jornet battu de 3 minutes, 3h d’avance sur le deuxième. Retour sur les 3 monuments de l’homme qui talonne plus vite que son ombre :

• 1). COURSE DE QUARTIER DE CHAMONIX 2016 : au fond du seau, le bide en vrac, il est 50ème après 50 bornes. On se dit que c’est cuit. Puis il enclenche le mode « remontada » et sort de son chapeau une masterclass. Il remonte tout le monde et arrive à Chamonix en première position avec sur la tête une improbable casquette saharienne d’une autre marque que son partenaire. Premier monument.

• 2). GRAND RAID DE LA RÉUNION 2021 : 15ème après 2h30 de course, 9ème après 5h, Ludo ne s’excite pas. Il fait même mumuse dans la montée du Taïbit en imitant Jim Walmsley qui était parti comme un dératé quelques années plus tôt avant d’exploser. Ludo lâche alors les chevaux dans Mafate, ses talons font trembler l’île toute entière. Il termine main dans la main avec Daniel Jung, deuxième monument.

• 3). HARDROCK 2024 : des semaines d’avant-course de cochon (une semaine à 182 bornes / 12117M+ puis la suivante à 214 / 14300), une envie folle de marquer l’Histoire. En tête toute la course, il s’attaque alors à un autre délire : battre le record de Kilian Jornet de 2022. Largement en avance, il perd du temps sur la fin (Kilian avait terminé comme un furieux) et roule une galoche au rocher de la Hardrock avec 3 minutes de marge. Il est désormais au paradis. Troisième monument.

À 189 ans, Ludovic Pommeret aura le visage d’un poupon et gagnera la Western en 7 heures ou un autre Grand Raid en 26 minutes.

Photo Simon Dugue

[frtodaynews]

Trois ans après « un coup de chaud » et une 14e place sur la redoutable course américaine, le triple vainqueur de l’UTMB François D’Haene est de retour samedi sur la Western States 100 (Etats-Unis)…

François D'Haene a réalisé l'un des plus grands exploits de sa carrière en octobre, en explosant le record du John Muir Trail (Etats-Unis). — Damien Rosso/Droz Photo

A 32 ans, François D’Haene semble au sommet de sa carrière, à l’image de son troisième UTMB remporté et du record du John Muir Trail pulvérisé en 2017.

L’ultra-trailer du Beaujolais s’est trouvé un drôle de challenge en retournant samedi (à partir de 14 heures) sur la Western States en pleine Sierra Nevada.

Cette course de 161 km, historiquement archi-dominée par les coureurs américains, a la particularité d’être disputée sur un rythme de folie, et par plus de 40 degrés en journée.

Au moment de s’élancer sur la Western States, François D'Haene aurait presque des allures du Roger Federer des années 2000, qui cherchait encore à conquérir son premier Roland-Garros. Vainqueur à trois reprises de l'UTMB et du Grand Raid de la Réunion, mais aussi du Mont Fuji, l’ultra-trailer rhodanien n’a pas encore brillé sur ce « Grand Chelem » américain.

Après avoir « souffert de la chaleur » et fini 14e en 2015, le coureur de 32 ans avait dû déclarer forfait juste avant l’édition 2016 en raison d’une entorse à la cheville. C’est dire si cette colossale course de 161 km (5.500 m de dénivelé positif, 7.000 m de D-) sera son objectif majeur de la saison, samedi dès 5 heures du matin (14 heures en France).

Kilian Jornet est le seul Européen à l’avoir remporté à Auburn

« Ça sera vraiment un gros challenge pour lui car ce n’est pas un profil de course qu’il affectionne, confie Ludovic Pommeret, vainqueur de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc en 2016. François est comme moi : on préfère les courses techniques sur lesquelles on peut parfois marcher. Il vient de l’athlétisme et est capable de faire moins de 2h30 sur un marathon. Mais là, il sera sur un parcours roulant et descendant face à des gars qui ont moins de 2h20 dans les jambes. » Et qui sont américains pour la plupart des favoris, ce qui est tout sauf anodin au vu du palmarès du plus ancien et prestigieux 100 miles au monde.

L’UTMB leur échappe autant qu’ils ne règnent sur la Western States. Depuis 1974, l’incontournable Espagnol Kilian Jornet est le seul Européen l’ayant emporté à Auburn (en 2011). Le Canadien Rob Krar (2014 et 2015) et le Sud-Africain Ryan Sandes (l’an passé) sont les deux autres vainqueurs hors Etats-Unis, en 43 éditions. Ce dernier est d’ailleurs le pacer de François D’Haene depuis son arrivée le 14 juin en Californie. Avant cela, celui qui est aussi viticulteur dans le Beaujolais s’est préparé en Chine puis en Corse.

« J’étais sacrément en surchauffe par 43 degrés dans le Grand Canyon »

« François est en train de prendre le chaud pour se préparer au mieux car Auburn est juste un four [plus de 40 degrés en journée], indique le manager du Team Salomon Jean-Michel Faure-Vincent. On peut être bien à un moment de la course puis exploser deux kilomètres plus loin après un coup de chaleur. » Ce ne sont pas les opportunités qui manquent en pleine Sierra Nevada, à en croire Ludovic Pommeret.

« J’étais sacrément en surchauffe il y a peu après une descente de 1.500 m dans le Grand Canyon par 43 degrés. Heureusement que j’ai pu me mouiller un peu en bas. Comme tous les coureurs hors USA, on a tellement besoin de s’acclimater à ces conditions climatiques qu’on part avec un petit désavantage. »

La même distance que l’UTMB… mais en quatre heures de moins !

Car pour prétendre à la victoire finale, il faut tourner à 11 km/h de moyenne, avec par exemple un record de 14h46 en juin 2012 (Timothy Olson), soit environ quatre heures de moins que la performance ayant permis à François D’Haene de s’adjuger le dernier UTMB (171 km, soit quasi la même distance que la Western States), le plus relevé de l’histoire.

« La phase de marche n’existe pas ici, insiste Jean-Michel Faure-Vincent. On ne peut même pas se permettre de manger tranquillement après un ravitaillement. » Autant de paramètres qui mettent quasiment le recordman du GR20 et du John Muir Trail (Californie) dans une inhabituelle position d’outsider samedi.

« S’il l’emporte là, ça prouvera qu’il est un athlète accompli »

« Si François essaie de suivre le rythme des coureurs US, il peut se mettre en danger, prédit Gaëtan Janssens, qui le côtoie régulièrement sur les courses de trail. Il faut savoir que ce n’est jamais celui qui est devant au début qui l’emporte sur la Western States. S’il s'impose là-bas, en sortant totalement de sa zone de confort qui est autour du Mont-Blanc, ça prouvera qu’il est un athlète accompli. »

VIDEO. UTMB: François D’Haene va «changer de dimension» après avoir vaincu Kilian Jornet https://t.co/FRVjGrFXxf pic.twitter.com/zSEzLyJuE2

— 20 Minutes (@20Minutes) September 3, 2017

Pour Ludovic Pommeret non plus, « François ne part clairement pas favori ». « La clé pour lui sera de ne pas se laisser enflammer par le rythme de Jim Walmsley et des autres Américains, poursuit l’ultra-trailer du Team Hoka. Mais il est assez intelligent pour sortir le grand jeu tout en restant lucide. » A lui de convertir à partir de samedi ses coups de chaud californiens en brûlante performance, comme le résume Jean-Michel Faure-Vincent : « François a voulu se mettre à nouveau en danger sportif et il va lui falloir trouver une nouvelle clé dans ce challenge ».

20minutes Sport

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[yomury]

Ludovic Pommeret y Caroline Chaverot estarán en Transvulcania 2017

http://dlvr.it/NBcyDm

[sportaixtrem-blog]

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[lesgenouxdanslegif]

IL A CHERCHE DU PETROLE, IL A TROUVE DE L`OR.

Récital de Ludovic Pommeret qui remporte la Hardrock en 21h33’08’’. RECORD DE KILIAN JORNET BATTU DE 3 MINUTES. À quelques jours de souffler ses 49 piges, l’homme qui talonne plus vite que son ombre devient le 3ème mec après Kilian Jornet et François D'haene à avoir remporté au moins 3 monuments de l’ultra. Il a donc dans son grand sac à dos une Hardrock (2024), un Grand Raid de La Réunion (2021) et une course de quartier (2016). La France a vraiment un incroyable talon.

[lesgenouxdanslegif]

VRAIMENT PHENOMENAL.

Revenons un instant sur la masterclass de Ludovic Pommeret (et de ses talons) à la course de quartier de Chamonix :

• 13KM, 1h15 : 50ème

• 40KM, 4h02 : 57ème

• 50KM, 5h30 : 51ème

• 61KM, 7h : 34ème. Allez, c’est parti.

• 77KM, 8h57 : 29ème

• 87KM, 10h17 : 18ème

• 104KM, 12h34 : 10ème

• 144KM, 16h51 : 5ème

• 173KM, 21h00’54’’ : 5ème

En 2016, Ludo avait raflé la course de quartier. Il était 50ème après 50 bornes et 6 heures de course. Ludo, c’est cet élève qu’on entend pas trop, qui fait tourner tranquillement son stylo sur ses doigts (ce qui énerve énormément Madame Durand) et qui claque des notes de l’espace en ayant commencé à gratter 10 minutes avant la sonnerie. Du génie.

Photo Romain Bourven

[lesgenouxdanslegif]

QUE LE PAPA NOEL PUISSE APPORTER CETTE ANNEE.

- Une tronçonneuse pour les cheveux de Thibaut Baronian et Ludovic Pommeret.

- Du calcium pour Sylvaine Cussot.

- Un manuel de gestion pour Jim Walmsley.

- Un gilet lesté pour François D'haene pour lui ajouter un peu de difficulté.

- Un ballon de basket pour Courtney Dauwalter car c’est tout ce qui lui manque avec sa dégaine.

- Un voyage dans un pays anglophone pour Xavier Thevenard.

Et du coup un billet pour voyager en porte-conteneurs.

- Une petite dernière pour la route pour Michel Lanne, et on ne parle pas de bière.

- Un couteau à pain et une victoire de classe mondiale pour Anton Krupicka.

- Des jeans assez larges pour Dmitry Mityaev et Pere Aurell.

- Rien pour Lambert Santelli. Il ne peut pas avoir quelque chose de plus beau que d’avoir dégommé le record du GR20.

- Des appareils auditifs pour les spectateurs de Zegama Aizkorri et La Skyrhune.

- Un vélo de route pour Antoine Guillon.

- Des bonbons au miel pour Ludovic Collet pour qu’il continue de nous coller la chair de poule.

- Un sponsor pour Kilian Jornet. Un petit contrat magasin fera bien l’affaire pour ce jeune espoir.

- Un come-back pour Caroline Chaverot, Emelie Forsberg et Rory Bosio. Et même pour tous les ricains qui ont explosé en vol.

- Un dossard pour Martin Fourcade. La carabine n’est pas autorisée pour dégommer la concurrence.

- Des nouveaux organes pour celles et ceux qui ont dû les vendre pour prétendre à l’une des courses de quartier de Chamonix.

- Un cerveau pour celles et ceux qui insultent les organisateurs parce qu’ils n’ont pas été tirés au sort.

- Des dossards et encore des dossards, et sans ces saloperies d’annulations de dernière minute.

- Le bouquin « L’humilité pour les nuls » pour celles et ceux qui pensent avoir le niveau d’un pro parce qu’ils ont fait un podium sur une course à saucisson.

- Des chevilles à toutes celles et ceux qui ont des panards aussi solides que de la guimauve.

- Des genoux en titane et des cerveaux en acier trempé pour tous les amoureux du sport le plus stylé de l’univers.

Photo Alexis Berg

[lesgenouxdanslegif]

12 TRUCS QUI POURRAIENT SE VENDRE AUX ENCHERES ET FAIRE GAGNER DES MILLIONS.

- Un flacon de transpiration d’Anton Krupicka récolté avec le plus grand soin sur son torse poilu, dans le plus grand respect de l’animal.

- Un morceau du mental de Caroline Chaverot, indispensable pour surmonter toutes les difficultés de la vie. Oui, même quand on se fracasse les orteils contre un pied de table.

- La tignasse de Thibaut Baronian, hyper pratique quand on a un début de calvitie ou si on cherche à avoir un torse poilu à la Anton Krupicka.

- Un échantillon de la foulée d’Anne-Lise Rousset Séguret. Un bon investissement pour impressionner lors d'un premier rdv galant. Marche aussi pour la foulée de Jim Walmsley mais c’est tout de suite moins stylé quand il y a régurgitation sur la table basse entre les chips et les blinis.

- Le MP3 d’Antoine Guillon. Ce petit appareil dicte des temps de passage à la seconde près. Jambes néanmoins non incluses.

- Un Jim Walmsley. Cet appareil de l’US Air Force va vite et loin. Hélas, la machine semble aussi peu fiable qu’un VTT acheté sur Aliexpress.- Le bob blanc de François D'haene. Pour le glisser dans la cheminée l’hiver et avoir quelques secondes de chaleur.

- Cinq larmes de Emelie Forsberg. Après s’être perdue pendant KIMA en 2014, on avait pu récolter les larmes dans une petite fiole. Depuis, son sourire n’a plus quitté son visage, rendant le produit extrêmement rare et donc cher.

- Un bout de la mémoire de Lambert Santelli. Il s’est souvenu de chaque caillou pour son GR20.

- Un short de Courtney Dauwalter. Comme les jambes ne sont pas incluses, il pourra servir pour sortir les poubelles ou tenter (ce mot est important) quelques paniers sur le terrain de basket du coin.

- Les talons de Ludovic Pommeret. Incassables, il se pourrait bien qu’on fabrique désormais les boîtes noires avec cette matière.

- La friteuse de Michel Lanne. Matériel indispensable à la performance entretenue avec le plus grand soin par notre gendarme préféré.

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Photo Jesse Ellis

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7 CHOSES A RETENIR DU GRAND RAID DE LA REUNION.

1. La masterclass de Ludovic Pommeret. Après quelques talons d’échauffement, il pointe 15ème après 2h30 de course et commence sa remontada. Tout le reste est un délice. Il y a ce début de la montée du Taïbit attaqué au sprint pour rendre hommage à Jim, ce retour sur l’échappée, ce pacte avec un Daniel Jung hors-norme puis ce ravitaillement lunaire de la Grande Chaloupe où on bien a cru que malgré l’alliance, l’Italien allait se faire la malle et gagner en solo. Pommeret : « on n’est pas à Koh Lanta, on ne retourne pas sa veste ». 23h de course, un Grand Raid dans l’escarcelle. Pommeret est aussi fort que modeste et ça, on aime.

2. Emilie Maroteaux, impériale. On a aimé : la remontée sur la leader sans trop s’affoler, le coup de téléphone à son mari pour prendre de ses nouvelles et avoir quelques conseils, la sérénité aux ravitaillements et les bavardages avec le cameraman. Tout juste sous les 30 heures, merci pour le spectacle et à l’année prochaine.

3. Beñat Marmissolle, le troisième que personne n’attendait sauf une poignée de Basques et peut-être lui-même. Spécialiste de Skyrunning, il a volé sur les cailloux et était tellement affûté que des gens se sont coupés en le touchant.

4. Le serrage de dents de Sylvaine Cussot. Longtemps première, on a bien cru que c’était pour elle. Puis, Sylvaine a goûté à la souffrance avec un plat unique : la fracture du péroné. Un truc indigeste, copieux, difficile à terminer. Quatrième à La Redoute avec une certitude : sa tête est plus solide que son tibia.

5. Les grandes carcasses Mike Aigroz et Dylan Bowman. Les deux beaux gosses n’ont pas de bol : ils mesurent 3m40. Dans Mafate, on a vu Dylan embaumé dans une couverture de survie et repartir avec une veste. Il faisait environ 95 degrés.

6. Les deux derniers du Grand Raid. Lessivés et cabossés par la dureté de la traversée. Mais heureux.

7. Mais aussi ET SURTOUT : des héros qui traversent l’île en joëlette, des milliers d’anonymes qui discutent avec leur coeur, des larmes qui coulent sur les joues, des chevilles qui dansent en plein coeur de l’île, des cuisses qui sont à genoux et demandent grâce, des dos explosés, des salades d’ongles, des compotés de fascias, des tendons qui hurlent de douleur et des « plus jamais ça » lâchés avec les yeux humides. Mais surtout, surtout, des souvenirs pour la vie à raconter un dimanche après-midi aux petits-enfants.

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Photo David Gonthier / Pixel en Cime

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Masterclass de Ludovic Pommeret, suite. En 2017, la grande tige de Flagstaff Jim Walmsley décide sur un coup de tête de prendre le départ du Grand Raid de La Réunion. Au début de la montée du Taïbit au kilomètre 72, le ricain attaque le bazar au sprint. Il abandonnera 54 kilomètres plus loin après avoir visité les buissons. Cette année, Ludovic Pommeret a décidé de lui rendre hommage. Que l’on donne un micro et une scène à Ludovic Pommeret, la France a un incroyable talon.

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QUE RETENIR DE LA COURSE DE QUARTIER DE CHAMONIX ?

- Courtney Dauwalter déchainée. Les autres coureurs sont arrivés à Chamonix avec les avant-bras douloureux à cause des brûlures indiennes infligées par la frangine de fringues de François D'haene. 7ème au scratch, tu rajoutais 100 bornes elle levait les bras en premier. Courtney, we love toi very beaucoup.

- François D'haene impérial. La classique : quelques mètres d’avance en sortant de Chamonix pour montrer qui est le boss puis une première partie de course prudente avant de bercer la concurrence avec la comptine dont il a le secret. Quatrième victoire sur la course de quartier, le même nombre au Grand Raid de La Réunion, victoire et record à la Hardrock. Le format « 100 miles » est actuellement en boule sur son canapé et se gave de glace au chocolat.

- Camille Bruyas sur une autre planète. La planète ou tout semble facile, où il est possible d’avoir la banane pendant un tout petit peu plus de 24 heures. Deuxième pour une première sur la distance.

- Mimmi Kotka. La Suédoise est allée tellement loin dans la douleur qu’elle sait désormais dire le mot « souffrance » dans toutes les langues. La troisième de la course de quartier a pris rendez-vous chez le dentiste à force de serrer les dents.

- Les français hors de contrôle. Après François le français on a eu Aurélien Dunand-Pallaz, compressé mais heureux d’être le premier humain de la course. Mathieu Blanchard complète le podium. Des jambes de feu pour celui à qui on a éteint la torche. Vous l’avez ? Les talons de Ludovic Pommeret prennent une appétissante médaille en chocolat, faisant au passage reculer la mer de Glace de quelques mètres supplémentaire. Germain Grangier n’a pas posé les talons de la course mais est derrière le chercheur de pétrole. Cinquième à un peu plus d’une heure des grands compas de François.

- Les ricains qui déconnent complètement : Jim Walmsley a mis le clignotant côté italien, certainement attiré par une Margherita XXL. Le gendre idéal Tim Tollefson s’est lui arrêté au gymnase de Courmayeur. Il aurait préféré arrêter de courir pour faire un tennis avec ses beaux-parents. Habile.

- MAIS AUSSI : des marioles qui partent à fond au début et explosent avant la mi-course, des corps déglingués par le dénivelé, des soupes tièdes aux ravitos, des chevilles qui tournent et de la compote de genoux. Quel sport magnifique.

POINT DE CÔTÉ 1-2-3-4 DISPONIBLES : www.pointdecote.fr

Photo @thomas_stefanczyk

[lesgenouxdanslegif]

POINT DE COTE NUMERO 3. DEJA 7 MOIS EN LIBERTE.

Voici la bête :

- Une préface écrite par Emelie Forsberg et traduite par nos soins. Haha.

- « TARZAN EST EN TÊTE » : Leadville 2006, le monument d’Anton Krupicka. Attention, cet article va te donner envie de courir très longtemps et de couper tes semelles avec un couteau à pain.

- « OBSESSIONS » : notre came, nos coups de coeur et nos coups de gueule.

- « HARDROCK » : une histoire d’ascension fulgurante, de domination mondiale et de descente aux enfers. C’est l’histoire de Caroline Chaverot.

- « ÉLOGE DES SENTIERS » : pour ne plus voir tes balades de la même manière (et aussi pour frimer dans les dîners mondains).

- « DIY » : quatre indispensables à fabriquer chez soi. Le slip en fait partie.

- « BAL MASQUÉ » : l’interview de l’entraîneur le plus génial de tous les temps. L’interview de l’entraîneur qui a aidé Kilian Jornet a battre le record de Sierre-Zinal.

- « FOULÉES SENTIMENTALES » : passage en revue des 20 attaques talon pour devenir un véritable coureur de trail. Merci à Ludovic Pommeret pour son aide précieuse.

- « TROP DE CLICHÉS, PAS ASSEZ DE PHOTOS » : l’article coup de gueule, celui qui fait mal.

- « MAÎTRONOME » : les chiffres d’Antoine Guillon, un sacré numéro.

- « LE TRAIL OU LA CUISSE » : l’article qui va faire couler des larmes sur tes joues.

- « SAVATE » : le second degré est dans la liste du matériel obligatoire pour déguster ces 14 pages.

- « TU PRÉFÈRES » : aucune drogue pour écrire ces « tu préfères… ». On a choqué nos parents.

- « AVALÉ PAR LE CIEL » : le truc qui va peut-être changer ta façon de descendre de la montagne.

- « RAVITO ET JULIETTE » : faire l’assistance sur un ultra > courir un ultra. On t’explique pourquoi.- Des photos des meilleurs : Oona Duroy, Alexis Berg, David Gonthier...

- Des illustrations qui dézinguent les rétines : Barbara Stortz, Rémi Farjaud... 192 pages avec du papier tellement appétissant qu’il serait possible de le servir le dimanche midi.

Disponible ici : www.pointdecote.fr

Revues envoyées avec numéro de suivi. Revues envoyées partout dans le monde.

[lesgenouxdanslegif]

QUE LE PETIT PAPA NOEL PUISSE APPORTER.

- Une tronçonneuse pour les cheveux de Thibaut Baronian. La même chose pour ceux de Grégoire Curmer.

- Un retour fracassant à Caroline Chaverot. La même chose pour Mimmi Kotka. Et aussi pour Rory Bosio.

- Un système digestif digne de ce nom à Jim Walmsley.

- Deux talons neufs à Ludovic Pommeret. Un échange talons/estomac avec Jim est envisageable.

- Une casquette à Rémi Bonnet.

- Une Hardrock 100 à la Hardrock 100.

- Une Barkley terminée à Courtney Dauwalter.

- Une leçon particulière sur le thème « courir sans ses bâtons » pour Xavier Thevenard afin qu’il puisse claquer un Grand Raid de La Réunion.

- Une résurrection pour Anton Krupicka. Amen.

- Une âme pour celles et ceux qui grattent 3 paires de chaussures et qui font semblant d’être sponso.

- Un record du GR20 pour Lambert Santelli.

- Le DVD du film « La Moustache » à Philippe Propage.

- Un beau livre sur les oiseaux pour Camille Herron et Blandine L'hirondel.

- Un dossard à François D'haene. Et une poubelle pour jeter son bob.- Un défaut à Emelie Forsberg.

- Un aller simple pour l’enfer à ce putain de virus.- Un(e) athlète à emmener là-haut, tout en haut, à Jean-Louis Bal. Les vrais savent.

- Un bavoir pour Gédéon Pochat.

- Trois brindilles, une ficelle et du scotch à Stéphane Brogniart afin qu’il puisse construire une fusée.

- Un job à Ugo Ferrari.

- L’entrée dans le circuit de course d’orientation pour le Grand Raid de La Réunion.

- Le livre « le miracle de la marche » à Zach Miller.

- Un gros titre pour sustenter Sylvain Cachard. Il a faim, déconne pas Papa Noël.

- Une friteuse à Michel Lanne.

- Un postiche à Nicolas Martin. On peut éventuellement reprendre les cheveux de Thibaut Baronian ou Grégoire Curmer.

- Un grand sac pour que l’Echappée Belle puisse ranger les cailloux qui traînent.

- Un petit chat trop mimi à Joe Grant. Les vrais savent.

- Un bol de glaires à avaler tous les matins pour les dopés.- Une intervention de Pascal le grand frère à Kilian Jornet pour qu’il arrête ses conneries et qu’il puisse revenir sur le droit chemin : LA MONTAGNE.

On vous souhaite de joyeuses fêtes et de ne pas tomber sur l’huître qui fait sprinter vers les chiottes. Ça serait con de se claquer un ischio.

Photo Alexis Berg

[lesgenouxdanslegif]

DIX CHOSES A RETENIR DU GOLDEN TRAIL MONDIAUX WORLD CHAMPIONSHIP STARS CUP SERIES BATTLE DE LA MORT.

1) Le temps dégueulasse : faire toutes ces bornes pour courir dans la boue et dans le brouillard, franchement la prochaine fois autant organiser le bazar en Belgique.

2) Les stars au m2. On gueule toujours parce que le niveau est dilué mais il faut bien reconnaître que faire venir tout ce beau monde en ce moment en plein milieu de l’Atlantique est un sacré hold-up.

3) Les sueurs froides du speaker Martin Gaffuri quand il fallait prononcer le nom de l’homme fort de la semaine, Bart Przedwojewski. Finalement « Bart » c’était très bien.

4) Maude Mathys, impériale. Première, seconde, première, première, seconde. « Manque de régularité » aurait balancé Mme Smith, cette prof qui détestait autant les élèves que sa vie.

5) La grande tige de Flagstaff Jim Walmsley, décevante au début puis solide comme un bambou sur la fin de la compet. On nous dit dans l’oreillette qu’il a bégayé en thaïlandais devant la technicité et la bouillasse. Ben oui mon grand, c’est pas la Western States.

6) Frédéric Tranchand comme un sabre Japonais. Troisième au général en gagnant une étape, le tout avec une foulée qui peut provoquer des haut-le-cœur. Éloignez les mômes si vous vous farcissez les vidéos. 

7) Blandine l’Hirondel, elle aussi troisième, elle aussi avec une foulée qui peut provoquer des haut-le-cœur. Il faut y voir un formidable message d’espoir.

8) Les départs et arrivées masqués (pour les photos, ben oui) alors que ça se roule des galoches dans les backstages.

9) Les clichés où Ludovic Pommeret n’attaque pas avec le talon. 2020 année improbable jusqu’au bout.

10) Des orienteurs qui désorientent, des starlettes qui déçoivent, des têtes nouvelles qui impressionnent. ENVOYEZ LA SUITE, BORDEL !

Photo Jordi Saragossa - fotògraf / Golden Trail Series

[lesgenouxdanslegif]

IL Y A QUOI DANS POINT DE COTE #3 ?

Excellente question. Voici la réponse.

Une préface écrite par Emelie Forsberg et traduite par nos soins. Haha.

« TARZAN EST EN TÊTE » : Leadville 2006, le monument d’Anton Krupicka. Attention, cet article va te donner envie de courir très longtemps et de couper tes semelles avec un couteau à pain.

« OBSESSIONS » : notre came, nos coups de coeur et nos coups de gueule.

« HARDROCK » : une histoire d’ascension fulgurante, de domination mondiale et de descente aux enfers. C’est l’histoire de Caroline Chaverot.

« ÉLOGE DES SENTIERS » : pour ne plus voir tes balades de la même manière (et aussi pour frimer dans les dîners mondains).

« DIY » : quatre indispensables à fabriquer chez soi. Le slip en fait partie.

« BAL MASQUÉ » : l’interview de l’entraîneur le plus génial de tous les temps. L’interview de l’entraîneur qui a aidé Kilian Jornet a battre le record de Sierre-Zinal.

« FOULÉES SENTIMENTALES » : passage en revue des 20 attaques talon pour devenir un véritable coureur de trail. Merci à Ludovic Pommeret pour son aide précieuse.

« TROP DE CLICHÉS, PAS ASSEZ DE PHOTOS » : l’article coup de gueule, celui qui fait mal.

« MAÎTRONOME » : les chiffres d’Antoine Guillon, un sacré numéro.

« LE TRAIL OU LA CUISSE » : l’article qui va faire couler des larmes sur tes joues.

« SAVATE » : le second degré est dans la liste du matériel obligatoire pour déguster ces 14 pages.

« TU PRÉFÈRES » : aucune drogue pour écrire ces « tu préfères… ». On a choqué nos parents.

« AVALÉ PAR LE CIEL » : le truc qui va peut-être changer ta façon de descendre de la montagne.

« RAVITO ET JULIETTE » : faire l’assistance sur un ultra > courir un ultra. On t’explique pourquoi.

Des photos des meilleurs : Oona Duroy, Alexis Berg, David Gonthier...

Des illustrations qui dézinguent les rétines : Barbara Stortz, Rémi Farjaud, Pierre Seydoux...

192 pages avec du papier tellement appétissant qu’il sera possible de le servir le 24 au soir.

Dispo sur notre nouveau site tout beau tout propre www.pointdecote.fr